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we never stop fighting - (yelix)

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Yerim Osyris
Yerim Osyris
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‹ MESSAGES : 743
‹ AVATAR : NAM JOO HYUK.
‹ CRÉDITS : AV/@TYRELL AKA BE QUI EST BAE ET QUI EST QUEEN.
‹ COMPTES : CHAOTIC CHILD, INSANE KILLER, UNHOLY PRIEST, BITCHY THIEF, CRAZY GOLLUM.
we never stop fighting - (yelix) Tumblr_p8xhgccM281sq368vo9_r1_400
‹ AGE : vingt-quatre ans à vivre tel un oppressé, amoureux d'une liberté qu'il ne voit que dans ses rêves, c'est la jeunesse qui trompera les vieilles générations.
‹ STATUT : célibataire, autrement dit seul depuis sa naissance, il n'est intéressé par rien d'autre que par une vengeance froide.
‹ SANG : mêlé, abomination, quoi que utile aux yeux de quelques maîtres, il est de ces gens qui ont courbé l'échine pour survivre.
‹ POUVOIR : jaune comme le pipi.
‹ METIER : en fuite, chien, loup solitaire, il rode, il vaque, il torture, il est le fantôme d'une carcasse d'autrefois. accessoirement bras-droit de anders pollux, il est enfin à la tête d'une Hydre qui ne courbera jamais l'échine.
‹ ALLEGEANCE : autrefois la ligue, maintenant l'armée de pollux. comme un chien enragé, le loup solitaire s'adosse à cette nouvelle famille qui mettra le royaume à sang et à flammes pour récupérer ce qui leur a toujours été dû: la liberté.
‹ ADIUTOR : merle osanos, jamais il n'a autant détesté, jamais il n'a autant haï. que son rêve à lui et d'enrouler ses mains autour de son cou pour lui arracher toute trace de vie.
‹ POINTS : 555

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we never stop fighting - (yelix) Vide
MessageSujet: we never stop fighting - (yelix) we never stop fighting - (yelix) EmptyVen 3 Nov 2017 - 1:11

I would have come for you. And if I couldn't walk, I'd crawl to you, and no matter how broken we were, we'd fight our way out together-knives drawn, pistols blazing. Because that's what we do. We never stop fighting.


Yerim il grise, il méprise, il crache, il rage. Il sait faire que ça, depuis des semaines maintenant, il est le fantôme d’une carcasse sans vie. Et pourtant, et pourtant aujourd’hui il a l’impression qu’une moitié, la moitié de son instinct, de son sang, de sa haine sont revenus. Il marche vers la capitale, le menton haut, le visage dissimulé derrière une cape sombre. Ca ne finit jamais, ces trémolos, ce sentiment de culpabilité, la conscience qui vient ravager ce qu’il était autrefois. Il se hait Yerim, c’est si simple, mais si amer, amer d’accepter qu’il a trahi les siens, qu’il a trahi tout ce qu’il avait ; pour quoi ? La parole d’une ingrate. Elle est sur sa liste, merle, l’oiseau chanteur, la petite fille qui criait aux loups, cette même gamine à qui il est lié et qu’il ne peut tuer. Pour le moment. Il ne pense qu’à ça, se venger, broyer du noir et répandre du sang sur les pavés. Alors il court vers sa perte, il y court la tête baissée, acceptant tel un saint ce qui l’attend ; sa descente en enfer.
Alors il espère ce soir, pouvoir se faire respecter à nouveau, pouvoir s’accrocher à un espoir qu’il pensait avoir perdu. Tuer pour sa cause, tuer pour sa famille, tuer pour oublier, oublier le fantôme qu’il est devenu. Parce qu’il est rien Yerim, il n’a jamais été que rien, un rat, un loup solitaire, un sale gosse. Et ça l’exaspère, ça l’exaspère d’être si passif, d’être dans ce confinement, dans la perte de son bon sens, de cette santé mentale qui ne tient que sur une balance branlante.
Mais il fonce, il fonce avec le capuchon délicatement enfoncé sur son visage, et il n’attend pas, plus, il n’attend plus la pénitence, la punition, les jugements, les regards dégoûtés. C’est une âme libre, c’est un électron qui se mouve dans ce qui semble être un bordel, un chaos indescriptible, indéniable. C’est peut-être se balancer dans une mort certaine, c’est peut-être se plonger tête baissée dans ce qui sera le point de non-retour. Mais ça ne fait plus aucune importance, parce que jamais rien n’a plus compté que ce soir, que sa main s’enroulant autour du cou d’un Maître, d’un oppresseur. Et noyer son désespoir dans la respiration coupée d’un de ses ennemis.
Maman aurait honte, qu’il entend sa conscience lui chuchoter, mais il l’ignore, il l’ignore cette petite voix qui s’assimile à une bonté, à une dernière petite trace d’humanité qu’il a troqué pour la cruauté. Mais c’est pour rendre fière cette nouvelle famille, c’est pour rendre cette mère fière, celle qui est tombée bien avant avoir vu la victoire ; Il ne périra pas ce soir Yerim, non il survivra, il vivra, il vaincra. Il ne titubera plus, il ne se perdra plus, il regardera de l’avant, il regardera là où maman l’aurait voulu ; à la tête de quelque chose. Défendre ce en quoi il croît, se battre pour ceux qui l’ont aidé, l’ont nourri, nourri d’idéaux qu’il ne peut oublier.
Parce que c’est un soldat, un guerrier, un meurtrier, un monstre peut-être, mais c’est une cause, pour la bonne cause, qu’il se répète inlassablement. Voulant peut-être excuser ses excès de colère, voulant peut-être excuser ce qu’il a fait, ce qu’il a provoqué. Pourtant Yerim sait, il connaît ce sentiment, ce sentiment amer et pourtant exaltant de la mort, d’offrir à l’autre une fin. Une fin cruelle peut-être, mais une fin digne. Parce qu’il se bat Yerim, il se bat à chaque fois comme si c’était la dernière fois.
Il passe enfin les murailles de la terrible capitale, le cœur battant, les poings serrées. C’est ici qu’il a failli perdre la vie, c’est ici qu’il a donné ses premiers combats, qu’il a transpiré pour la première fois. C’est ici qu’il a scellé son âme au diable, c’est ici qu’il a vu Sol pour la dernière fois. C’est ici que la vie recommence, c’est ici qu’elle s’éteindra pour d’autre. Observant la position du soleil, il se rend compte qu’il a encore quelques heures avant le début des festivités. Il souffle, et poursuit sa route dans les ruelles sinistres de la pauvreté de Launondie.
Il attrape une pomme et s’assoit sur les marches devant la grande église. La vie semble belle, quoi que noire, mais aujourd’hui, aujourd’hui le gong d’un départ, d’un renouveau sonne enfin. Et alors qu’il s’étonne à sourire, son cœur lâche un battement étrange alors que ses yeux croisent ceux d’elle.
Elle.
Il secoue la tête et ne voit plus que la chevelure noire épaisse d’Alix ou de son sosie. Sans réfléchir, Yerim se lève, bouscule, pousse, et s’avance dans sa direction. Un aimant coller à un autre, alors que l’esprit disjoncte, ne semble plus fonctionner ; il doit rêver. Et pourtant, se retrouvant à quelques mètres d’elle, face à ce doux visage, aux traits qu’il pensait avoir oublié, sa mémoire revient.
Les souvenirs se bousculent, ceux d’années heureuses où côte à côte ils se battaient ensemble, où côte à côte ils crachaient contre le monde. Cette même époque, où Yerim n’était pas seul, cette même époque où Yerim avait à ses côtés cette même moitié qu’il avait tant aimé ; qu’il aimait, aimerait toujours. Parce que Alix elle est une part de sa vie, une influence qui l’a consumé, qui l’a bousculé, qui l’a motivé, motivé à poursuivre cette route sinueuse. Et sa gorge se noue, sa langue se lie, et ses yeux semblent rêver, semblent s’inventer une scène qu’il a ressassé dans sa tête pendant plusieurs années.
En franchissant la passerelle de l’entendement, il tend ses bras et entoure le visage d’Alix de ses mains grossières. Maladroit, à peine capable de bégayer trois mots, il sent pourtant le cœur battre la chamade. Elle est vivante. Vivante, alors qu’il l’a vu mourir, alors qu’elle a disparu face à lui. « Alix.. je. » Il s’octroie le droit de la regarder, de l’observer et d’expirer. C’est elle. « Tu es morte. » Il secoue la tête frénétiquement ; c’est un rêve, ça doit l’être. « Je t’ai vu mourir face à moi. Je.. » Il marque une pause. Et la prend dans ses bras. « Tu m’as manqué. » Qu’il lui chuchote à l’oreille, comme à l’époque ; la belle époque.
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Alix El'rin
Alix El'rin
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‹ MESSAGES : 2100
‹ AVATAR : selena gomez
‹ CRÉDITS : ndia (av) ; goddess manon (gifs)
‹ COMPTES : drew - izolda - rae - alba
‹ AGE : vingt-trois années de chaos.
‹ STATUT : le cœur brisé.
‹ SANG : mêlée, une fierté plus qu'un fardeau.
‹ POUVOIR : la orange vacille, mais retrouve progressivement ses capacités, et ses souvenirs par la même occasion. l'enfant terrible en est terrifiée.
‹ METIER : aucun, elle se contente de mener sa vendetta, espérant y trouver une rédemption qui n'arrivera pas.
‹ ALLEGEANCE : elle-même, et c'est déjà bien assez.
‹ ADIUTOR : liée à maksim kovalevski pendant plus d'un an, elle est désormais libre, ayant tué celui qui fut son bourreau.
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MessageSujet: Re: we never stop fighting - (yelix) we never stop fighting - (yelix) EmptyVen 3 Nov 2017 - 19:44

iif it is still in your mind
it is worth the risk
Il n'y a que le bruit régulier de ses bottines, qui résonne entre les murs du manoir. Sa chevelure de jais vient caresser la chute de ses reins alors que son regard, souligné d'un noir intense, balaye le défilé de marbre se dressant face à elle. Tout n'est que richesse autour de la gamine. L'or se mêle au bronze et les peintures se succèdent aux murs. Beaucoup tueraient pour avoir l'honneur de ne serait-ce que fouler ce temple de l'abondance. Mais pas Alix. Vestige d'un passé qui lui est encore inconnu. Elle ne se souvient pas, pourtant c'est inscrit en elle, dans chaque fibre de son être. La mêlée n'est pas de ceux à aimer ce monde fait de poudre aux yeux. Tout en elle, ne cesse de la pousser en direction des bas-fonds d'une capitale désillusionnée. Mais c'est auprès de son maître qu'elle se doit d'être. L'ombre d'un monstre qui a fait d'elle sa chose. Une condition qu'elle accepte, c'est un honneur pour la gamine de servir plus grand qu'elle, de former ce duo invincible, protégeant la couronne coûte que coûte. Echo d'une relation qui s'est engouffrée dans les ténèbres de l'inconscient. Mais Alix ne sait pas, elle ne se souvient pas ce celui qu'elle a aimé si fort, jusqu'à briser la cage abritant son palpitant. C'était puissant, mais visiblement pas suffisant pour braver toutes les barrières invisibles ancrées dans son esprit. C'est ce qu'ils essayent de lui faire croire. Pourtant, alors que la nuit tombe et que ses paupières viennent se refermer, la poupée rêve d'une vie pénible, mais jamais triste. Parce qu'elle les a eux et surtout, lui. Eldorado inaccessible, les images reviennent encore et encore, sans qu'elle n'accède à ce semblant de paradis. Frustration ultime alors que son nom s'échappe de ses lèvres et que les larmes sont bien réelles. Le réveil est douloureux et la honte grandissante pour celle que l'on dit sans pitié.
Mais la fierté qu'elle abrite, désormais, n'a d'égal. Se battre pour la couronne, défendre ceux qui, un jour, l'ont prise sous leur aile. Ça l'a prend aux tripes, c'est devenu sa raison de vivre. Parce qu'elle n'a pas d'autres vocations, après tout. Sa vie pour la leur. C'est uniquement ce à quoi elle est destinée la poupée. Une existence dirigée au gré de ceux tirant les fils d'un avenir incertain. Son pas est déterminé alors que rapidement le faciès du bronze se dessine devant ses iris. Un large sourire illumine son minois à l'instant où son regard croise le sien. – Tu sais que la cérémonie est dans quelques heures n'est-ce-pas ? Ses yeux se perdent allègrement sur le torse de Maksim. Alix sait pertinemment qu'elle peut tout dire à celui qu'elle appelle maître. C'est son insolence qu'il aime par dessus tout, parce que ça la rend singulière, différente de celles qui partagent ses draps. La mêlée a toujours eu quelque chose en plus, quelque chose d'indéfinissable. – Evidemment, mais j'avais d'autres idées en tête pour passer le temps. Je pense que tu as déjà deviné de quoi il s'agissait, mon esprit n'a pas de secret pour toi. Il aurait fallu être stupide pour ne pas comprendre ce que le bronze désirait à cet instant, mais elle n'était pas d'humeur, pas maintenant, pas ici. D'un geste gracieux, sa chevelure de jais prit place sur une de ses épaules. Elle recule, la démone, faisant languir celui qui était déjà à ses pieds. Elle mordille ses lèvres carmins jusqu'à le rendre fou. – Hélas j'ai d'autres préoccupations. Il faut que je me rendre à Jhiu N'guri pour affaires. Elle laisse un silence s'installer, en même temps qu'elle se rapproche du maître de l'eau, jusqu'à venir coller son corps au sien. – Ce n'est que partie remise, retrouve moi ce soir, après les festivités. Puis elle finit par repartir, exactement de la même manière dont elle était arrivée.
Ses talons claquent à mesure que ses boucles ondulent dans son dos. La mêlée n'a pas totalement été honnête avec le bronze. Elle n'a pas des affaires qui l'attendent dans le quartier pauvre de la capitale scintillante. Elle a un besoin, celui de se retrouver elle-même. Alix se sent tellement stupide à cet instant. Se retrouver ? Mais s'est-elle déjà perdue ? La route face à elle n'est-elle pas déjà toute tracée ? D'un geste de la tête, elle essaye de chasser ses pensées et surtout de vider son esprit. C'est de ça dont elle a le plus besoin. Le néant absolu. Elle a tendance à l'oublier, mais utiliser son pouvoir, ça l'a fatigue, ça l'épuise jusqu'à la moelle. Et elle perd un morceau infime d'elle-même, à chaque fois qu'elle s'immisce dans les esprits d'autrui. La poupée ne fait pas attention à la trajectoire qu'elle prend. Elle se contente d'avancer, d'errer sans but, telle une âme en peine, à la recherche de sa moitié. Mais Alix en est persuadée, elle n'en possède pas. Qui pourrait bien l'aimer ? Elle n'en a pas besoin, de ça, des papillons qui gravitent au creux de l'estomac, des baisers enflammés en pensant que le prochain sera le dernier. La gamine se stoppe une minute et fronce son regard. Elle n'arrive pas à savoir d'où lui viennent ces idées saugrenues mais elle ferait bien de les oublier au plus vite. Alors qu'elle est sur le point de reprendre sa traversée du quartier, elle peut sentir une présence proche d'elle, trop proche. Alix arque un sourcil alors que l'homme face à elle encadre son visage de ses mains. Elle peut sentir les battements de son cœur battre si fort qu'ils se fracassent contre sa cage thoracique. Un mélange d'émotions la traverse, sans qu'elle ne sache quoi faire, quoi dire. Le monstre reste sans voix, dénuée de tous ses réflexes. Elle ne connaît pas celui qui crie son nom jusqu'à faire saigner ses poumons. La gamine déglutie lentement alors que son regard s'humidifie. Alix perd le contrôle de son être et ça l'a terrorise, ça l'a paralyse. Immobile, elle n'a pas encore ciller, ni même  entrepris quoique ce soit d'autre. Puis ce sont ses bras qui viennent la serrer, mais ceux de la mêlée restent le long de son corps. Mille et unes pensées traversent son esprit, ça lui donne la migraine, ça lui tord l'estomac. Puis son regard finit par se poser sur ce bracelet jaune entourant le poignet de l'inconnu. La panique l'envahit à son tour. Elle ne peut plus respirer. Elle suffoque la gamine. Son genoux vient trouver l'entre-jambe du gamin. Puis, d'un geste non mesuré, elle pousse le mêlé loin d'elle, suffisamment loin pour qu'elle puisse, de nouveau, sentir de l'air parcourir ses poumons. Rapidement, elle sort la dague de sa bottine, prête à combattre quiconque pensait pouvoir semer le doute dans son esprit et ainsi paralyser une arme de choix pour la couronne. Alix ne fait pas confiance à ceux de son espèce, elle les sait vicieux, pervers, prêts à tout pour acquérir une liberté plus que relative. Mais ils ne l'auront pas, pas elle, jamais. Pourtant, sa main tremble en même temps que la lame. Elle clame haut et fort n'avoir aucune peur, elle, l'indomptable. Pourtant, l'électricité l'effraie plus que n'importe quoi d'autre, et elle ne sait pas pourquoi. C'est irrationnel, c'est insensé mais elle ne peut la contrôler. Ses iris ne cessent de jongler entre le bracelet et le visage de l'inconnu. – Ne me touchez plus jamais de la sorte ou je vous égorge sans réfléchir. Et peu important s'il possédait un maître. Toujours en position de défense, Alix ne peut se résoudre à l'attaquer. Elle ne sait pas pourquoi, mais il provoque quelque chose qu'elle n'arrive pas à décrire. C'est comme l'un de ses nombreux rêves, ceux dont elle aimerait ne jamais sortir, mais elle ne dort pas, hélas. – Qui êtes vous ? Et comment connaissez-vous mon nom ? Son ton est dur, elle essaye de ne laisser aucune émotion transparaître. Elle se sent faible mentalement, et elle n'occupe pas la position forte comme à son habitude. Pour la première fois de sa vie, Alix a peur. Elle n'oublie pas ce qu'il venait de lui dire. Mais la gamine n'est jamais morte, sinon elle ne se tiendrait pas ici. Elle en a assez des manigances de ceux souhaitant la faire tomber. Ses iris ambrés toujours coincés dans ceux du mêlé, elle n'arrive pas à s'en détacher. Et ça la tue.
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Yerim Osyris
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‹ SANG : mêlé, abomination, quoi que utile aux yeux de quelques maîtres, il est de ces gens qui ont courbé l'échine pour survivre.
‹ POUVOIR : jaune comme le pipi.
‹ METIER : en fuite, chien, loup solitaire, il rode, il vaque, il torture, il est le fantôme d'une carcasse d'autrefois. accessoirement bras-droit de anders pollux, il est enfin à la tête d'une Hydre qui ne courbera jamais l'échine.
‹ ALLEGEANCE : autrefois la ligue, maintenant l'armée de pollux. comme un chien enragé, le loup solitaire s'adosse à cette nouvelle famille qui mettra le royaume à sang et à flammes pour récupérer ce qui leur a toujours été dû: la liberté.
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MessageSujet: Re: we never stop fighting - (yelix) we never stop fighting - (yelix) EmptyDim 3 Déc 2017 - 22:20

I would have come for you. And if I couldn't walk, I'd crawl to you, and no matter how broken we were, we'd fight our way out together-knives drawn, pistols blazing. Because that's what we do. We never stop fighting.


Yerim, le petit prince tombé de son perchoir. Un regard vers elle, et la terre semble trembler, un regard en sa direction et le monde, la vie, ne fait plus aucun sens. Alix est morte, elle est morte dans ses bras, et pourtant tel un oracle, elle se retrouve là, à quelques mètres de lui, alors qu’il a les jambes tremblantes et la langue paralysée. Qu’est-ce qu’elle fout là ? Est-ce qu’il n’a pas été capable de voir derrière son cœur arrêté, un dernier souffle prouvant sa survie ? Est-ce qu’il a été trop bête pour laisser à la merci de ces dégueulasses ? Est-ce qu’il l’a abandonné ce jour-là ? Est-ce que ? Trop de questions, et les réponses, elles, ne viennent pas. Parce qu’il ne peut y avoir d’explication légitime à son apparition. Une hallucination, une trop belle illumination. Une case en moins dans son cerveau, la paralysie de ses cordes, de ce corps autrefois guerrier, à présent immobile, incapable de comprendre, de saisir l’action sous ses yeux. La rationalité veut reprendre le dessus, mais elle est étouffée par l’adrénaline, et par cette once, cette étincelle d’un quelque chose qu’il ne connaît pas, ou plus. Le bonheur, peut-être même le soulagement. Parce que finalement il n’a pas tout perdu, parce que finalement, elle est encore là, celle qui l’a épaulé jusqu’à la fin, celle qu’il a aimé sans remord, sans se cacher, sans broncher. Alix elle a été une part de son âme, et en sentant sa proximité, il a l’impression, cette impression grotesque d’être enfin serein, d’être enfin lui, entier, sans brèche, sans cassure.
Mais le revers de l’espoir est lugubre, quand elle le repousse pas un simple coup dans ses parties intimes. Se penchant en avant, habitué par la douleur, il lève la tête un peu penaud. Elle a une lame levée, et dans ses yeux il ne voit rien. Pas l’ancienne flamme, pas la détermination, ni le courage ; juste la mort, cette mort froide qui lui donne une chair de poule. Dans ses yeux, il y avait la vie, il y avait la rage et la colère, mais une humanité qui a probablement dû se dissiper de ses iris à lui aussi. Il y avait un espoir, un truc bien, un truc mieux, une chose incontestable. Quand il regardait dans ses yeux, il savait que n’importe quel obstacle pourrait être surmonté, en regardant dans ses yeux il savait que la terre ne s’arrêterait jamais de tourner, que même si la vie est une garce, ensemble ils pourraient avancer. A présent il n’y voit plus rien. A présent il y voit une marionnette, un être sans vie, enfermé dans une cage. Un animal qui ne sait se libérer. Et ça le terrorise. Qu’est-ce qu’on lui a fait, ont-ils osé la toucher, la changer, lui faire oublier ? Parce qu’au manque d’émotions, s’ajoute une absence de souvenir, une mémoire qui ne reconnaît qu’en Yerim un simple inconnu. Mais il se refuse d’y croire, il se refuse de l’accepter. Parce que si Alix ne sait pas qui il est, alors qui est-il ? Si elle ne le reconnaît pas, alors à quoi bon continuer ?
– Ne me touchez plus jamais de la sorte ou je vous égorge sans réfléchir. – Et la réalité ne s’adoucit pas, au contraire, elle vient le frapper de plein fouet, alors qu’il bat des cilles comme un parfait imbécile. On lui a probablement coupé la langue, on lui a probablement coupé l’envie de penser ou de réfléchir. C’est un calme plat avant la tempête, c’est une passivité avant l’attaque. Une sombre vérité qui s’immisce enfin dans son esprit. Oubliant sa douleur physique, il ne comprend plus que l’âme blessée. – Qui êtes vous ? Et comment connaissez-vous mon nom ? – Et Yerim se redresse enfin, la passivité dans son regard. Parce qu’il n’est pas sûr de comprendre ou même d’assimiler l’ampleur de cette tragédie. Elle ne se souvient pas. Elle est une coquille vide qui parle en adéquation avec l’âme tourmentée d’un garçon qui lui aussi, n’est plus rien. Finalement peut-être que c’est le temps qui les a séparé, finalement c’est peut-être la vie qui les a gravement entourloupé. Mais Yerim, cette once d’espoir, elle ne le lâche pas, au contraire elle le traque. Il a envie de prendre ses jambes à son cou et dégager de là, parce que ça le dépasse, c’est au-dessus de ses forces, mais la petite voix de sa conscience lui insuffle de rester. De rester pour elle. Il est parti une fois, il lui doit au moins ça, d’être là, de la faire revenir à elle.
Alors il reste là, droit comme un piquet, la tête penchée, la mine pensive. Parce qu’il ne peut faire que ça, faire travailler ses méninges pour lui trouver une excuse. Et il s’étonne à la voir apeuré par lui. Lui, Yerim, son meilleur ami, son âme-sœur, son compagnon pendant tant d’années. Et peut-être que l’oubli lui grise le cœur, mais la peur dans ses iris, l’accable d’un poids énorme. Cours, pars, ne te retourne pas, qu’une voix lui chuchote. Reste, reste et récupère-là, que l’autre lui insuffle. – Yerim. – Un ton calme, un ton qui ne trahit pas le tremblement dans son corps. Il ne se donne même pas la peine de s’armer, ça ne sert à rien, il ne pourra jamais lever une dague contre elle, il ne pourra jamais la blesser. Ca le dépasse complètement, et si sa respiration commence à se canaliser, ses mains, elles, sont liées dans un poing. – Nous étions ensemble à l’académie. – C’est tout ce qu’il sait articuler. C’est pathétique, pénible, mais pour le moment, il a la force à rien d’autre. Juste la regarder, jauger, juger, et espérer, espérer qu’en parlant elle saura, se rappellera. – La dernière fois que je t’ai vu Alix, c’était lors de notre mission. J’ai cru que tu étais morte, et j’ai tué le traitre qui a osé enfoncer cette lame dans ton ventre. Je t’ai promis que je le ferais, et je l’ai fait. – Il inspire difficilement, la bouche sèche, le cœur battant jusqu’à exploser dans sa cage thoracique. – Mais tu es là. Et tu ne te souviens pas. Pourquoi ? Qui est-ce que qui t’a fait ça ? – Il récupère enfin ses sens, sa commotion cérébrale et malgré les menaces, il s’avance, il s’avance comme attiré par un aimant. Qu’elle lui enfonce la dague dans le ventre, ça ne fait plus aucune importance, pas quand il le mérite, pas quand il l’a laissé crever là-bas, alors qu’elle était vivante. Il l’a abandonné, elle a tous les droits de lui reprendre ce qu’il lui a volé. – Parle-moi Alix. Tu dois savoir, tu dois te rappeler. S’il te plaît, fais-le pour moi. – Longue tirade qui ne fait aucun sens, et pourtant Yerim s’avance vers la lame brandit, et de sa main droite l’abaisse comme un affront. – Après tout ce qu’on a surmonté ensemble, après tout ce qu’on a survécu et enduré, je peux pas accepter que tu ne saches pas même qui je suis. Tu peux être en colère, même me détester après t'avoir abandonné, mais tu peux pas avoir peur de moi, tu peux pas pas te rappeler. C'est juste impossible. – Excuse-moi d’avoir été trop lâche, excuse-moi de t’avoir abandonné une énième fois.
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MessageSujet: Re: we never stop fighting - (yelix) we never stop fighting - (yelix) EmptyLun 4 Déc 2017 - 0:21

iif it is still in your mind
it is worth the risk
Elle est loin l'amazone indomptable, la sanguinaire au cœur de pierre. Alix tremble, de tout son être. Elle en devient paralysée, face au mêlé qui clame des vérités qu'elle ne veut pas entendre. Sa lame brille de mille feux mais elle pourrait tomber sur le sol à tout moment. La gamine ne la tient pas fermement, pas cette fois, elle ne peut pas. Pourtant c'est la rage qui habite son regard, celle la même qui n'a jamais cessé de brûler en elle. Parce qu'ils n'ont pas réussi, à tout effacer, elle était bien trop forte cette enfant dont l'insolence crispait bien des visages. Il était difficile de soupçonner une telle puissance d'esprit lorsque l'on posait son regard sur son minois de chérubin. Poupée de cire que l'on avait peur de briser au toucher tant sa beauté peu commune fascinait. Et pourtant, elle est là. Figée au sol, désarçonnée par un jaune dont elle aurait préféré ne pas croiser la route. Mais elle ne peut plus faire marche arrière, quand bien même elle le pourrait, physiquement parlant. Il y a ce mur derrière elle. Alix n'a pas fait attention à rendre le périmètre profitable pour sa personne. Elle ne peut plus reculer ni avancer. Elle serre les dents alors qu'elle tente de lutter contre son estomac qui se serre, si fort. Elle s'efforce de ne pas s'effondre contre le sol, genoux à terre. Parce qu'elle aurait envie de crier Alix, de pleurer, de taper du poing, de s'arracher chacun de ses cheveux. Et elle reste impuissante, ne sachant pas de quel mal elle était frappée. Est-ce donc un des pouvoirs confié aux jaunes ? Une faculté dont elle ignorerait tout ? Pourtant, Alix est supposée être la reine de la manipulation, être celle qui tourmente les esprits et façonne la mort, pas l'inverse.
Mais rien ne change au fait qu'elle soit là, immobile, la lame entre les doigts mais incapable d'en user. Pourquoi ? Pourquoi lui fait-il cela ? Alix se sent faible et elle déteste ça. Elle n'arrive à rien alors qu'elle ne peut détourner ses iris des siens. Il y a cette lueur en lui, cette chose inexplicable, irrationnelle. Il a un truc qui a du pouvoir sur elle, comme un lien entre un adiutor et son maître. Mais c'est plus fort, elle peut le sentir du plus profond de son âme. Mais rien ne fait sens dans l'esprit de la mêlée. Elle n'a jamais vu ce visage, ni entendu cette voix. Elle ne connaît pas celui qui prétend avoir un passé avec elle, celui qui prétend l'avoir vu mourir. Alix secoue sa tête. Non, il ne peut que s'agir d'une manipulation, d'une façon de neutraliser celle qui occupe une place de choix. Pour la première fois depuis qu'elle a croisé les iris du jeune homme, elle détourne le regard, à la recherche de complices, de ceux qui lui voudraient du mal. Elle cherche, en vain. Yerim. Immédiatement, la poupée tourne son visage dans sa direction, comme appelée par ce prénom qui semble si familier et si étranger à la fois. Yerim qu'elle ne cesse de se répéter, inlassablement. Elle se surprend même à le prononcer à voix basse. Le prénom glisse sur ses lèvres et sonne comme une douce mélodie de son enfance. Son pouce droit effleure ses lippes avant qu'elle ne fronce son regard. Elle le fixe, de nouveau. Ce mêlé qui n'a pas réagi à ses coups, qui ne la défie d'aucune arme alors que la dague se trouve toujours dans sa propre main. Elle est intriguée, quel idiot ne chercherait pas à se protéger d'une orange ? Il la désarçonne, par son comportement, par ses paroles, par cette façon étrange qu'il a d'éveiller en elle des sentiments dont elle ignorait l'existence. Et le voilà, continuant à déballer des souvenirs qui ne l'habite plus. L'académie ? A-t-elle vraiment pu coexister avec un mêlé de son espèce ? Alix en doute, elle ne s'est jamais approchée de ceux portant le bracelet jaune, et ne le fera jamais. Pourtant, ils sont précieux, tout comme ceux portant le tissu tangerine. Un duo redoutable pourrait se former, mais la gamine préfère agir seule. La compagnie d'autrui l'ennuie plus qu'autre chose. Le son de sa voix ne s'arrête pas, et elle tuerait pour qu'il cesse de parler. Son esprit n'a cesse de s'embrouiller, jusqu'à littéralement lui faire mal. Elle n'a jamais rater une seule mission, rien ne fait sens et tout l'embrouille. Fait quoi bordel ? Tu vois pas que c'est toi qui me fait tout ça ? Elle ne dit rien pour autant. La gamine tente de garder la situation son contrôle, mais elle en est bien loin. Puis il décide de s'avancer, poussant la mêlée à reculer, jusqu'à ce qu'elle se heurte au mur derrière elle. Ses issues se réduisent à mesure qu'il se rapproche. Elle peut désormais sentir son odeur et elle se surprend à la trouver agréable. L'effluve enivre la poupée qui ne sait pas quoi en penser. Tout son monde s'écroule et elle vacille sur les ruines d'une vie perdue. Sa respiration s'accélère alors que son regard scrute son visage. La panique gagne l'enfant. Mais me souvenir de quoi hein ? De quoi putain ? Parce que rien ne vient. Son esprit hurle à la mort alors que sa voix a cessé de résonner depuis de longues minutes. Alix est paralysée, elle le laisse même poser sa main sur la sienne, venant baisser la lame. Et d'un geste imprévu, elle lâche l'arme blanche dont le bruit de la chute vient résonner entre eux. D'un geste sec, la gamine retire sa main pour la plaquer contre le mur, d'une façon un peu trop brutale, ce qui lui arrache une grimace. Plusieurs minutes se sont écoulées depuis la fin de sa tirade mais elle n'a toujours pas prononcé un mot. Parce qu'elle a trop peur de ce qu'elle pourrait dire. Ça lui fait tellement mal, toute cette confusion qui embrume ses pensées. – Vous.. Elle se pince la lèvre. – Tu dois te tromper de personne. Je ne suis pas celle que tu décris, jamais je ne fraterniserai avec un de ton espèce. Malgré tout, Alix arrive encore à cracher sa rage et ces quelques mots. Pourtant elle n'explique pas que son arme soit à terre, elle n'explique pas qu'il connaisse son prénom, elle n'explique pas à quel point il la trouble. – Mais je comprends que cette fille soit partie si tu l'as abandonné. Les lâches n'ont que ce qu'ils méritent. Alix ne perd pas son bagout ni son franc parler, pas même en position de faiblesse. Voilà une pensée qui la rassure. – Je ne me rappelle pas de toi et je ne m'en excuserais pas. Maintenant que les choses ont été clarifiées et que tu ne comptes visiblement pas me tuer. Je ferais mieux de retourner au palais. Parce que je n'ai plus rien à faire avec toi, n'est-ce-pas ? Elle voudrait s'en persuader la gamine mais elle a toujours cette voix qui lui répète sans cesse de rester. Ses talons semblent bien trop ancrés. Alix a l'impression que son cerveau implose, littéralement. Le temps d'une seconde, elle retrouve sa rationalité. Puis, u fusible explose et elle perd pied. Elle a beau le nier en bloc, ce sentiment de déjà vu persiste. Yerim persiste dans son esprit comme une manipulation dont elle ne peut se défaire. Alix serre les dents et grimace avant de poser une paume de main sur chacune de ses tempes. – Va-t'en. Elle lui ordonne, elle l'en conjure. Va-t'en, parce que ça fait trop mal.
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Yerim Osyris
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‹ AVATAR : NAM JOO HYUK.
‹ CRÉDITS : AV/@TYRELL AKA BE QUI EST BAE ET QUI EST QUEEN.
‹ COMPTES : CHAOTIC CHILD, INSANE KILLER, UNHOLY PRIEST, BITCHY THIEF, CRAZY GOLLUM.
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‹ AGE : vingt-quatre ans à vivre tel un oppressé, amoureux d'une liberté qu'il ne voit que dans ses rêves, c'est la jeunesse qui trompera les vieilles générations.
‹ STATUT : célibataire, autrement dit seul depuis sa naissance, il n'est intéressé par rien d'autre que par une vengeance froide.
‹ SANG : mêlé, abomination, quoi que utile aux yeux de quelques maîtres, il est de ces gens qui ont courbé l'échine pour survivre.
‹ POUVOIR : jaune comme le pipi.
‹ METIER : en fuite, chien, loup solitaire, il rode, il vaque, il torture, il est le fantôme d'une carcasse d'autrefois. accessoirement bras-droit de anders pollux, il est enfin à la tête d'une Hydre qui ne courbera jamais l'échine.
‹ ALLEGEANCE : autrefois la ligue, maintenant l'armée de pollux. comme un chien enragé, le loup solitaire s'adosse à cette nouvelle famille qui mettra le royaume à sang et à flammes pour récupérer ce qui leur a toujours été dû: la liberté.
‹ ADIUTOR : merle osanos, jamais il n'a autant détesté, jamais il n'a autant haï. que son rêve à lui et d'enrouler ses mains autour de son cou pour lui arracher toute trace de vie.
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MessageSujet: Re: we never stop fighting - (yelix) we never stop fighting - (yelix) EmptyDim 10 Déc 2017 - 22:05

I would have come for you. And if I couldn't walk, I'd crawl to you, and no matter how broken we were, we'd fight our way out together-knives drawn, pistols blazing. Because that's what we do. We never stop fighting.


Les épaules tendues, le regard vide, il ne voit en elle qu’un souvenir, une doucereuse mémoire d’Alix qui n’est plus. Parce que la femme se retrouvant devant ses yeux est une chimère, un mensonge, un secret, un quiproquo, une erreur. Parce qu’elle ne semble pas être elle, parce qu’elle n’est pas elle. Le changement qui a opéré est subtil, mais sous ses yeux se cachent des cernes, dans ses yeux sont ancrés la peur, et l’inaptitude de se souvenir de lui, ne fait qu’accentuer le cœur meurtri. Pourquoi ? Pourquoi ne se rappelle-t-elle pas ? Et qu’est-ce qui a bien pu lui arriver après qu’il l’ait abandonné ? Des questions, jamais sans aucune réponse. Ca le grise, le frustre particulièrement, alors que ses poings sont liés, ses mains frustrées par la proximité de l’autre, mais l’acceptation qu’il ne peut la toucher sans la faire bondir de peur. Et pourtant il a abaissé la lame, et pourtant il a eu le courage de la regarder droit dans les yeux, d’y voir le mal et la haine, la rage et la colère. La Mort et puis les ténèbres, une obscurité qu’il tente tant bien que mal d’éviter pour ne pas sombrer dans ce qui se cache dans ses yeux. Ca serait futile, pathétique, mais qui est-il s’il n’est pas vulnérable, s’il n’est pas toute la définition même de la lâcheté et du pathétique ? Sa main le démange, alors qu’une mèche rebelle est tombée sur le visage canalisateur de la belle. Il voudrait la repousser comme autrefois, la coincer derrière son oreille et sourire, lui sourire, avec une certaine anticipation de sa réaction ; les joues rougies, le cœur battant. Mais à l’unisson leurs cœurs ne battront plus jamais, parce qu’elle est à des années-lumière de lui, et il ne sait comment s’en approcher, la secouer, lui faire voir le monde à sa façon, lui redonner un semblant de l’Alix d’autrefois. C’est impossible il le sait, mais se laisse une onde d’espoir, un claquement de secondes où il espère si honnêtement de pouvoir la retrouver, qu’elle ne fait que rire de lui, qu’elle n’est pas sérieuse, que tout ça n’est qu’une blague, une terrible scène théâtrale ; Il rêve qu’elle le prenne dans ses bras, lui dise qu’elle est heureuse de le voir, soulager de le voir vivant, et si fière de pouvoir l’appeler ami, de l’avoir vu grandir et atteindre ce qu’elle a jamais voulu. Il secoue délicatement la tête, bien conscient que ce ne sont que des illusions, des chimères qui viennent s’introduire dans son esprit pour le déstabiliser davantage. Mais il n’est pas temps aux faiblesses, ni aux vulnérabilités. Il est temps de comprendre, de déceler ce terrible mystère et d’atteindre la vérité, aussi difficile, aussi violente soit-elle. Les yeux accrochés aux étoiles des siennes, il attend impatiemment qu’elle le tue, qu’elle réagisse, qu’elle devienne qui elle a toujours été ; sa meilleure amie.
Vous.. Tu dois te tromper de personne. Je ne suis pas celle que tu décris, jamais je ne fraterniserai avec un de ton espèce. – Son espèce. La pique est amère, terriblement injuste. Elle sait à quel point il a peur de son pouvoir, à quel point il sait se consumer dans les éclairs, dans l’électricité environnante. Et tuer, blesser, décomposer. Elle le sait ou le savait. Parce que cette version d’Alix le prend pour un monstre, un Jaune, un nuage d’éclairs. Et ça le blesse plus qu’il n’aimerait l’avouer, parce que sa meilleure amie savait à quel point c’était un sujet sensible, à quel point c’était un tabou. Mais cette Alix ne sait rien, ne se souvient pas, elle sait juste assener le coup fatal ; une vérité dont il aurait pu se passer. – Mais je comprends que cette fille soit partie si tu l'as abandonné. Les lâches n'ont que ce qu'ils méritent. – Et le coeur lâche, la bouche se sèche et comme dans un automatisme, il s’éloigne un peu d’elle. D’entendre de sa voix, de cette voix d’autrefois, une vérité qu’il a tenté tant bien que mal d’enterrer ces dernières minutes, ça le refroidit, ça le frustre, ça le perturbe et ça brise une part de l’âme. Parce qu’elle a raison, mais de l’entendre de sa bouche, ça ne fait qu'enfoncer le clou plus profondément. C’est la goutte qui fait déborder le vase, alors qu’il sent au bout de ses doigts l’électricité s’éprendre de sa frustration. Parce que les éclairs se nourrissent de sa peur, de sa tristesse, de ses doutes. Et alix, alix n’est qu’un énorme point d’interrogation. Un problème insolvable qui pèse comme un orage au-dessus de sa tête. – Je ne me rappelle pas de toi et je ne m'en excuserais pas. Maintenant que les choses ont été clarifiées et que tu ne comptes visiblement pas me tuer. Je ferais mieux de retourner au palais. – Elle reste pourtant ancrée là, et malgré les paroles, malgré les piques envoyées, malgré la cruauté de ses mots, un sourire se mue sur les lèvres du garçon. Parce qu’il la reconnaît enfin, cette franchise, cette arrogance, cette détermination. Cette froideur mêlée à une chaleur indescriptible ; Il la retrouve enfin, la lionne, l’impétueuse, la capricieuse, l’insolente. Et le ton dans sa voix est le même qu’autrefois, et ça donne à Yerim davantage l’envie de la serrer si fort dans ses bras. Mais bien conscient de sa peur, bien conscient de sa terrible manie à vouloir tout contrôler, il reste immobile, avec un simple sourire insolent mué sur les lèvres. Dans sa tentative de le repousser, il voit pourtant dans ses yeux un combat qu’il ne saurait décrire, qu’il ne saurait comprendre. Alors qu’elle met ses mains sur ses tempes, Yerim penche la tête pour la regarder droit dans les yeux. Décrocher le vent et les marais pour les étoiles scintillantes dans ses iris, décrocher le monde entier, décrocher la terre toute entière pour éveiller en cette copie, la vraie Alix. – Va-t'en. – Mais il ne l’écoute déjà plus, il espère juste pouvoir rencontrer son regard, il espère juste pouvoir l’atteindre une dernière fois. – Si tu veux que je parte, fais-moi partir, sans quoi je suis dans l’obligation de rester. Je vais rester ici jusqu’à ce que j’obtienne une réponse. – Têtu, terriblement arrogant dans sa voix qui ne trahit plus rien de ses doutes. Il voit l’arme au sol, et sans hésitation, il lui touche le bras, contrôlant toutes les parcelles électriques qui semblent vouloir trépigner de ses doigts. Il la touche elle, abaissant ses mains, touchant son menton et relevant son visage. – Je ne sais pas ce qui t’es arrivé Alix, mais ce n’est pas une erreur, bien au contraire. Je sais que tu es toujours là, je sais qu’au fond il y a encore l’ancienne toi. – Il la relâche avant de perdre ses deux mains, et penche la tête, pensif. – Tu as toujours la même hargne qu’auparavant. J’aurais pu croire que c’était une erreur, si tu ne m’avais pas prouvé, avec ton caractère exécrable, que tu étais toujours bien là. – Il met un doigt à sa propre tête, puis à son cœur avant de rire. – Tu étais autrefois, têtue, capricieuse, un problème insolvable, avec une détermination qui aurait pu tétaniser n'importe qui, sauf moi. tu étais parfois très chiante, je ne vais pas te mentir, mais tu étais Alix. Et je ferais tout, absolument tout, que tu le saches, pour te retrouver. – Une vérité, une franchise sur une autre. Il l’a retrouvé, il ne la laissera plus.
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‹ POUVOIR : la orange vacille, mais retrouve progressivement ses capacités, et ses souvenirs par la même occasion. l'enfant terrible en est terrifiée.
‹ METIER : aucun, elle se contente de mener sa vendetta, espérant y trouver une rédemption qui n'arrivera pas.
‹ ALLEGEANCE : elle-même, et c'est déjà bien assez.
‹ ADIUTOR : liée à maksim kovalevski pendant plus d'un an, elle est désormais libre, ayant tué celui qui fut son bourreau.
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MessageSujet: Re: we never stop fighting - (yelix) we never stop fighting - (yelix) EmptyDim 10 Déc 2017 - 23:33

iif it is still in your mind
it is worth the risk
Les mots s'arrachent à ses lippes comme des lames aiguisées n'attendant que ça, d'être relâchées. Et elle ne peut pas se contrôler, elle ne peut pas s'en empêcher. C'est instinctif, ce ton sarcastique qui se fracasse face au fantôme d'un amour perdu. Elle s'échoue la gamine, sur les rivages du passé. Pourtant la rage brille dans ses yeux comme une symphonie qu'elle ne connaît que trop bien. Sa langue est acérée et sa poitrine gonflée. Elle tente, tant bien que mal, de maintenir la barque à flot alors que la tempête fait rage. Elle dévaste tout sur son passage et il ne reste plus que des ruines dans l'inconscient de la gamine. Elle perd pied à chaque seconde qui s'écoule. Pourtant, elle reste ancrée au sol, incapable de bouger, incapable de ne serait-ce que ciller. La guerrière semble éteinte face à ce mêlé qui sème bien plus que le trouble dans son esprit. Il ravage tout sur son passage et elle commence à douter de sa véritable nature. Existerait-il une autre espèce de mêlé ? Une couleur dont elle n'aurait pas eu vent et qui sèmerait le doute jusqu'à venir briser les âmes ? Elle l'ignore et c'est bien cela qui semble être la clé de voûte de ce moment semblant irréel. Mais ses paroles semblent faire effet alors qu'elle peut le voir reculer, comme écœuré d'elle, écœuré de cette vérité qui ne fait pas sens. La poupée pourrait écouter ses songes et mettre un terme à toute cette mascarade. Mais la vérité est toute autre. Elle ne peut pas. Elle n'arrive pas à le blesser, à le torturer, à le piétiner. Elle n'arrive à rien alors qu'il lui fait toujours face. Cet être a un pouvoir sur elle, un pouvoir dangereux qui l'intrigue autant qu'il lui fait peur. Elle perd pied Alix. Doucement, dangereusement, elle s'effondre sur le sol telle une poupée désarticulée. Son cerveau hurle à la mort et elle finit par lui incomber de partir, de la laisser seule. Ses yeux sont fermés alors qu'elle encadre le haut de sa tête de ses mains. La mêlée ne comprend pas ce qui se trame dans son esprit mais elle en est paralysée. Toujours collée au mur derrière elle, elle essaye d'arranger les choses en le supprimant de son champ de vision. Mais la vérité est qu'elle souffre, elle souffre le martyr Alix. Ses jambes flageolent mais elle tient bon. Elle lui incombe de partir, avec toute la ferveur qu'il lui reste mais elle peut sentir que ses forces la quittent doucement. Elle ne le voit plus mais elle l'entend. Oh ça oui elle l'entend. Sa voix, elle résonne sans cesse dans sa tête. Elle ricoche et son écho s'engouffre dans chaque recoin de son cerveau. Il ne partira pas, il ne veut pas. Et elle est incapable de bouger, incapable de le repousser. Situation sans issue, Alix n'a jamais été dans pareille dilemme. Elle ne sait pas quel réponse il veut, elle ne sait plus. Elle est fatiguée la poupée. Fatiguée de lutter, fatiguée de continuer un combat qui n'est pas le sien. Parce qu'elle ne gagnera jamais contre son propre esprit, elle le sait. Et il en joue.

Toujours privée de sa vue, sa respiration s'accélère à mesure que les effluves de son parfum caressent ses narines, provoquant un frisson au creux de ses reins. Puis, elle peut sentir ses doigts glisser sur son bras. Mais aucune décharge ne vient la traverser. Elle ne fait que sursauter alors que son épiderme froid s'entrechoque sur le sien, encore tiède. Mais elle ne recule pas, elle ne le repousse pas. Elle se contente d'imaginer son faciès face à elle alors qu'elle se refuse encore à ouvrir ses paupières. Elle peut sentir ses doigts remonter le long de sa peau dorée. Des sensations traversent son échine, des sensations qu'elle n'avait jamais ressenti auparavant, pas même lorsque Maksim la touche. C'est puissant, c'est profond. Ça vient même s'échouer au bord de son âme. Il attrape ses mains et doucement, les abaisse. Ses doigts se placent sous son menton qu'il lève délicatement, comme s'il avait peur de la casser. Et là, elle n'a plus le choix Alix. Ses iris se rouvrent sur le faciès du mêlé qui la toise de peu. Elle déglutit lentement. Ils sont comme coupés du reste du monde et elle ne comprend pas ce qui lui arrive. Le silence les frappe pendant de longues minutes. Et la gamine ne sait que faire, alors elle laisse ses bras le long de son corps et son regard longé dans le sien. Son rythme cardiaque s'accélère et son palpitant bat à une vitesse folle, jusqu'à venir briser la cage doré l'entourant. Alix a l'impression d'imploser de part et d'autre. Puis il reprend son monologue. Il y croit dur comme fer à cette version d'elle qu'il semble avoir aimé plus que de raison. Mais personne n'a jamais porté un tel sentiment à son égard. Elle qui n'est qu'un chien de garde, qu'une poupée de chiffon dont on use et abuse. Une mêlée qui n'est utile que grâce à son bracelet tangerine et sa gueule de chérubin. Personne ne l'a jamais aimé, pas même elle-même. Mais entre ses mains, elle se sent différente. Elle se sent importante. Et diable que cette sensation est exquise. C'est avec un regret dissimulé qu'elle le voit retirer ses mains de son visage. Et elle peut revoir la peur dans son regard. Lui-aussi a fini par s'éloigner, par peur d'y perdre au change. Mais Alix ne demande qu'à être aimée. De nouveau, elle déglutit difficilement, gardant ses iris dans les siennes. Elle l'écoute, attentivement. Elle boit chacune de ses paroles alors qu'il a déjà remporté la partie depuis de très longues minutes. Elle ne sait pas, elle ne sait plus. Alix se met à douter, de ce qu'elle est, de qui elle est, de tout son passé qui s'effondre à vue d’œil. Est-il humainement possible de s'accrocher à ce point à une personne dans l'unique but de se jouer d'elle ? La mêlée commence à en douter, douter de ses intentions. S'il ne s'agissait là que d'un jeu de manipulations, ne serait-il pas déjà parti ? A quoi point retourner la lame dans sa plaie béante encore et encore ? Tout, absolument tout. Ses mots résonnent dans son esprit, ils s'imprègnent. Son regard brille, remplit de larmes qui ne veulent pas couler sur ses joues. Elle humidifie ses lippes alors qu'elle ne sait pas quoi dire de plus, quoi faire de plus. Parce qu'il n'y a rien, rien qui lui revient. S'il a fait parti de sa vie, elle a tout oublié pour une raison qui lui échappe. Mais l'électricité dans tout son corps lui hurle que rien ne sera plus comme avant. Elle le sent, elle l'a dans la peau , Yerim. Il est là, dans chaque parcelle de son épiderme, tel un virus pour lequel il n'existe pas d'antidote.
Alix le scrute du regard. Puis elle finit par poser la paume de sa main contre sa joue. Elle ne réfléchit pas, elle agit, elle suit son instinct qui lui crie de l'enlacer, de l'embrasser. Mais alors que sa peau est contre la sienne, la poupée ne contrôle plus rien. Elle rapproche son visage du sien jusqu'à ce qu'il puisse sentir son souffle chaud balayer son faciès. Son autre main vient se balader dans sa chevelure qui aurait bien besoin d'être coupée. Ses cheveux de jais passent entre ses doigts alors qu'elle a l'impression de le redécouvrir. Elle pourrait presque se laisser aller et passer ses bras autour de son cou, poser sa joue sur son torse et écouter les battements de son cœur semblables à une berceuse. Mais tout cela n'est qu'une illusion, un doux rêve qui l'habite. Pourtant, à l'aide de sa main toujours éprise de sa chevelure, elle le rapproche de lui. Elle réduit la distance entre leurs corps en ébullition. Elle scrute les moindres détails de son visage dans l'espoir qu'un flash la surprenne, en vain. Mais alors qu'une de ses mains vient descendre contre sa nuque, alors que l'autre caresse toujours sa joue, Alix peut sentir qu'un souvenir s'est glissé dans l'esprit du jaune. Un souvenir à elle qu'elle lui transmet sans en avoir l'intention, parce que son pouvoir dysfonctionne depuis qu'il l'a abordé dans cette ruelle. Et dans l'esprit de Yerim, c'est l'image d'une femme semblable à Alix se débattant qui s'imprègne. Dénuée de ses forces et pourtant, la gamine a encore la rage de cracher sur ceux qui l'arrache à une mort douce. Ceux qui portent le sceau royal et qui l'enlève de cette terre qui aurait dû être son tombeau. Il peut ressentir le déchirement de cet instant. Il peut ressentir chacun des hurlements de l'enfant et son âme se brisant à mesure qu'elle comprenait ce qui lui arrivait. Les cris de terreur, les pleurs, les supplications et un prénom qui résonne en boucle, le sien. – Je.. Sans réfléchir, la vipère retire ses mains et s'échappe comme elle peut de cette proximité devenue étouffante. Elle le laisse seul face à ce qui venait de se passer et part se terrer dans une ruelle à proximité. Assise sur le sol boueux, Alix suffoque.
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MessageSujet: Re: we never stop fighting - (yelix) we never stop fighting - (yelix) EmptyLun 11 Déc 2017 - 23:47

I would have come for you. And if I couldn't walk, I'd crawl to you, and no matter how broken we were, we'd fight our way out together-knives drawn, pistols blazing. Because that's what we do. We never stop fighting.


Alix. Un tourment de choses inexplicables. Une si belle présence dans sa vie, pendant cette adolescence morbide, pendant la mort de maman, pendant les choses qui l’ont si violemment brisé, cassé, détruit. Elle était là, à ses côtés, elle a soigné chacune de ses blessures, chacun de ses maux, chacune de ses plaies. Elle ne posait pas de questions, elle faisait, elle ne jugeait jamais, elle était tout simplement là. Une extension de son âme, une extension de ses besoins. Parce que Alix au bout de quelques mois elle est devenue un besoin, une drogue, un quelque chose dont il ne pouvait se séparer, dont il n’a jamais pu se passer. Parce que même après sa mort, même après sa disparition, le cœur ravagé n’a que tendu vers les promesses qu’il lui a faite, vers les plans gargantuesques qu’ils avaient élevé. Et dans sa rage de l’avoir perdu, il se souvient encore des moments où la nuit il pensait à elle, il allumait une bougie en son souvenir, parce que la mémoire ne disparaît jamais, parce que la marque qu’elle a laissé, elle était, est, sera toujours là. Gravée, brûlée. Il ne peut la laisser partir, il ne peut la laisser lui échapper, pas encore une fois, parce qu’il a peur que s’il réussît à la briser, à la faire le détester, alors il va perdre les derniers fils qui le lient à son humanité, à cette sainteté d’esprit qu’il a perdu depuis bien des années. Des années à avoir parcouru la terre toute entière sans réel but, sans réel objectif, jusqu’à aujourd’hui, jusqu’à ce qu’en une poignée de secondes, le monde reprenne tout le sens qu’il avait perdu. Il se sent enfin plein, il se sent enfin lui, et même si elle ne se souvient pas, ses souvenirs à lui sont bien assez pour tous les deux, il fera assez d’efforts pour que ce qu’on a pu lui gommer de l’esprit, elle le récupère, elle le choie. Parce qu’il ne peut accepter un monde où Alix est sans Yerim et où Yerim est sans Alix. Trop d’années à avoir cru la perdre, trop d’années où dans son cœur effiloché se cachait un vide frustrant, un silence, un goût à la vie perdue, enfin repris. Si peur, et pourtant si grand est son effet, si grand est son emprise sur le garçon, sur les pensées brisées. Yerim il aurait dû sombrer dans sa folie ce soir, et peut-être qu’il le fera, mais il tiendra à cette parcelle de bien pour elle, il se rattrapera à son visage, à son souvenir pour ne pas tomber, pour ne pas fondre dans ce tunnel fait d’obscurité. Alix elle est tout, il est rien, mais ensemble, ils sont un ensemble de choses indéfinissables. Et pour rien au monde, il ne laissera sa main lâcher la sienne, et pour rien au monde, il ne l’abandonnerait une seconde fois. Elle peut le taper, elle peut l’assommer, l’insulter, le haïr, avoir peur de lui, mais Yerim, dans une promesse silencieuse, lui jure sa fidélité et toute sa dévotion.
Alors il joue à l’abruti, il s’approche d’un jeu trop dangereux, alors qu’il termine sa tirade, il ne s’attend à rien, peut-être pas même à une réaction. Mais des centimètres les séparent, alors qu’elle s’avance, et dans sa folie exubérante le touche. Et si la terre avait perdu son sens, dans ce toucher, elle retrouve son fil conducteur. Comment oublier, comment vivre avec la vérité qu’elle était morte ? Il ne se souvient pas même plus comment il a réussi au court des années à passer ce deuil, à passer cette montagne énorme, trop lourde. Et puis elle approche son visage, juste assez pour que son souffle vienne chatouiller chaque parcelle de sa peau. Son cœur bat à l’unisson du sien, alors qu’il se perd dans l’océan de ses yeux. Alors qu’il se perd dans les étoiles, dans un désert de questions, d’incompréhensions. Elle passe une main dans ses cheveux, alors qu’il a l’impression qu’elle anime d’une simple caresse toutes les mollécules de son corps. Incapable de lever ses mains, incapable de la toucher davantage, il laisse vainement ses bras tomber jusqu’à ses jambes avec une lourdeur terne. Il voudrait pouvoir la toucher, il voudrait pouvoir passer sa main dans ses cheveux, enrouler sa crinière autour de son poignet et se laisser absorber par son parfum, par son toucher, par sa simple proximité. Et il ferme les yeux, il les ferme si tendrement, s’imaginant pouvoir passer ses mains sur ses hanches, sur son ventre, sur ses bras, sur ses épaules, déceler les secrets de tout son corps, de toute sa splendeur. Et sa main sur sa joue électrise toute ses pensées, alors qu’il a envie de sceller ces quelques millimètres par un baiser violent, par un baiser tant désiré. Il tente de se contrôler, mais elle se rapproche davantage de lui, alors qu’il a l’impression que ses jambes ne le tiendront plus pour longtemps. Il a soif, soif de son toucher, soif de sa présence, soif de plus, bien plus, mais avant même qu’il ait le temps de boucler cette terrible distance et de s’oublier dans sa caresse, un souvenir, un cri s’éprend de son esprit alors que son pouvoir d’orange vient pulvériser celui du Jaune. Son image à elle, bien plus macabre, bien plus cruel, alors qu’il est épris d’une sensation tangible, irrascible. Elle crie, elle crie de toute son âme, son nom à lui, alors qu’on l’électrise, alors qu’on brise dans son cerveau ce qui n’aurait jamais été. Et il ne voit que la souffrance, que la peur, et cette terrible terreur s’infiltrer dans ses veines. Il est incapable de bouger, il revoit juste ces images en boucle, la voir elle, souffrir aux mains d’inconnus. Des gens gantés, qui n’ont que faire de sa douleur, qui n’ont que faire de ses protestations, se délectant probablement de ses pleurs. Et c’est trop, c’est horrible, ça pèse, ça crève et ça le rend colère. Rage. Haine. Parce qu’ils sont la raison du pourquoi, ils sont la raison du comment. Ils lui ont fait oublier un monde de couleurs pour la destiner au gris. Alix a souffert, il ne sait de quelles mains, il ne sait pourquoi, mais elle a été torturé, on l’a défiguré dans l’âme, on l’a cassé, brisé. Il frappe dans le mur pour effacer les images, il s’oublie dans sa douleur pour insulter le vide face à lui, alors qu’Alix a disparu, alors qu’il sent les veines dans ses tempes ressortir. Il est dégoûté, il est effrayé, il est tout simplement fou, fou parce qu’il s’imagine enrouler ses doigts autour des cous des gens qui lui ont fait ça, les enrouler, et appuyer lentement, doucement, après avoir tué tout ce qui leur tenait à cœur. Après les avoir détruit un à un de la manière la plus cruelle possible. Son poing est ensanglanté, et alors que l’électricité crépite du bout de ses doigts, il essaye tant bien que mal de retrouver un semblant de contrôle. Il cherche Alix des yeux, alors qu’il ne la voit plus, alors qu’elle a disparu, et dans sa panique il se faufile dans une petite rue obscure, où il voit au sol un cadavre vivant. La panique s’insinue dans ses veines glacées alors qu’il la regarde, incapable d’agir ou de s’avancer. Conscient que sa présence ne pourrait qu’aggraver les choses, il préfère s’accroupir au mur parallèle au sien, se laissant glisser le long du mur, un peu trop lentement, un peu trop mollement. Toute son énergie disparue, sombrée. Et il voudrait la prendre dans ses bras, lui dire que tout ira bien, qu’ils combattront ce poison ensemble. Et au fur et à mesure qu’il reprend le contrôle de ses esprits, il lève enfin les yeux vers elle. – Je suis désolé Alix, tellement désolé. Je.. – Il est colère, il est rage, il est haine, mais il ne peut le transparaître, il doit l’aider à canaliser cette peur, cette terreur, il a besoin de tuer cette panique et la transformer, la manipuler en quelque chose de semblable à une rage de retrouver tout ce qu’on lui a dérobé. – Tout ira bien. – Il marque une pause. – Je te le promets. – Et incapable de la voir dans cet état, il s’approche d’elle, accroupi, la main levée vers ses cheveux, sans passer le pas du toucher. – Qu’est-ce que je peux faire pour t’aider et je t'en supplie, ne me dis pas de disparaître. – Mise à part tous les tuer, tous les brûler, tous les électrocuter et les envoyer à leur perte il ne peut réellement la libérer de ses bourreaux. Il laisse la main et la question flotter dans l’air, alors qu’il sent en son être un besoin imprenable de la serrer dans ses bras et ne plus jamais la lâcher.
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MessageSujet: Re: we never stop fighting - (yelix) we never stop fighting - (yelix) EmptyMar 12 Déc 2017 - 1:13

iif it is still in your mind
it is worth the risk
Alix voit en Yerim le reflet de son âme. Elle ne sait pas réellement ce que cela veut dire, ce qu'elle met derrière tout cela. A dire vrai, elle a cessé de réfléchir à l'instant même où il a juré tout faire pour la retrouver, tout faire pour qu'elle puisse se souvenir. Puis ce fut le contact de sa peau sur la sienne, son corps brûlant contre le sien. Et la passion, le désir, l'envie n'ont fait qu'accroître entre elle et lui. Alix peut sentir son odeur l'envelopper tendrement. Elle peut sentir sa chaleur rassurante contre elle. Jamais auparavant, elle n'avait été dans une telle transe. Pas même lorsqu'elle laisse Maksim s'emparer de son corps. C'est tellement puissant, qu'il leur en faut peu pour frissonner de haut en bas. Elle peut le sentir, le pouvoir qu'il a sur elle. Il s'agrippe à son échine sans aucune attention de la laisser s'en aller. La gamine ne saurait décrire le moment qu'elle est en train de vivre. Mais c'est son âme qui est touchée. Son regard est brillant et il scrute les moindres détails du mêlé face à elle. Elle n'hésite pas à le toucher, à le frôler, à glisser son souffle chaud contre sa peau. La mêlée ne se reconnaît pas. Elle est loin l'amazone à la lame acérée. Son existence est mise en pause alors qu'elle se perd dans ses bras. L'espace d'un instant, elle ose s'imaginer l'embrasser. Elle ose penser ses lèvres contre les siennes, sans réellement savoir pourquoi. Mais Alix a cessé de chercher des explications depuis qu'elle ne contrôle plus rien. Elle se laisse juste aller à des douceurs qui lui font terriblement envie. Ses lèvres sont si proches des siennes, qu'il est impossible de distinguer au loin si elles sont en train de fusionner ou non. Mais c'est le destin qui s'acharne sur eux, une fois encore. Un souvenir vient se glisser entre eux, il les sépare avec une force peu commune. C'est violent, c'est terrifiant et ça mal. La gamine en aurait presque les larmes aux yeux alors qu'elle voit des images sanglantes dans son esprit. Elle peut y sentir la mort et la terreur. Elle se voit agonisant puis se débattant. Elle reconnaît ceux qui l'ont aidé durant des années à se rétablir. Elle n'y croit pas, comment cela se pourrait-il ? Vivrait-elle dans un mensonge depuis tout ce temps ? Le souvenir a l'effet d'une bombe et elle se sépare aussi violemment de Yerim qu'elle ne s'était collée à lui. Elle fuit la poupée. Elle fuit aussi vite qu'elle le peut, bien trop dévastée par l'idée qu'elle puisse ne pas être celle qu'elle pensait. C'est brutalement qu'elle se retrouve au sol, dos à un mur qui s'effrite. Sa respiration se coupe et elle porte ses mains à sa gorge, cherchant désespérément à trouver de l'air. Elle suffoque la vipère. Elle ne sait pas quoi faire et elle n'a qu'une envie : mourir. Elle veut ne plus ressentir cette sensation qui la foudroie de toute part. Alix est prise d'une sensation de déjà vu. Elle s'étouffe dans la vision d'un monde qu'elle ne connaît pas. Personne ne fait attention à cette gamine seule dans une ruelle à peine éclairée. Elle est là, attendant que la mort vienne la cueillir, encore. Le cadavre de la mêlée gît sur le sol, seul face à ses propres démons. Alix n'est que le fantôme de ce qu'elle fut. Alors qu'elle pense déverser son dernier souffle, sa dernière larme, une présence se rapproche d'elle. Bien qu'elle suffoque, elle lève ses iris ébènes face au jaune. Sa respiration est toujours difficile mais son regard ne quitte jamais le sien, pas même alors qu'il trouve refuge face à elle. Semblables à deux faces d'un même miroir. Progressivement, elle canalise son souffle. L'air s'insuffle enfin dans ses poumons et sa respiration revient à la normal. Elle déglutit lentement. Il est là. Yerim est là. Il est bien là et il ne partira pas. Alix n'est plus seule. Et elle réalise à cet instant, qu'elle ne l'a jamais été. Tapi dans l'ombre, protecteur d'une ancienne vie, il est le gardien de son cœur et la moitié de son âme. Elle vient de le réaliser, ça l'a frappé en plein visage alors qu'il n'est pas parti, pas même lorsqu'elle a utilisé son pouvoir contre lui, malgré elle. Le mêlé ne l'a pas quitté, et c'est déjà bien plus que n'importe qui d'autre. Elle l'écoute, sagement. Elle écoute ses excuses alors qu'il ne devrait même pas les prononcer. Rien n'est de sa faute, mais tout est de la sienne à Alix. Monstre des ténèbres qui n'a eu cesse de répandre le malheur même sur ceux dont elle ignorait l'existence. La détresse qui l'habite est sans limite. Elle est heureuse qu'il ne porte pas un bracelet tangerine parce que s'il pouvait ressentir tout ce qu'elle ressent, entendre chacune de ses pensées, il en serait encore plus blessé. Une fois de plus, il est là. Il lui fait des promesses et elle sent qu'il les respectera. Elle ne sait pas pourquoi mais elle le croit, plus que n'importe qui. Avec soulagement, Alix le voit se rapprocher. Un sourire difficilement dissimulé sur les lèvres, elle le suit du regard, impatiente de pouvoir toucher de nouveau son épiderme. L'aider ? Il est bien fou s'il pense pouvoir l'aider. Elle est foutue Alix. Elle est fichue, cassée, bonne à jeter. Il n'y a qu'un imbécile pour penser qu'elle peut encore être sauvée. Il ne reste plus rien d'elle, si ce n'est les débris d'une vie détruite. Elle ne sert plus à rien la mêlée, alors autant en finir, autant ne pas s'engouffrer dans cette voie qui sera sans issue. Pourtant, elle ne peut pas résister, elle ne peut pas s'y résoudre. La poupée attrape sa main et vient mêler ses doigts aux siens. Elle la serre si fort qu'elle pourrait lui faire mal. – Alors reste. C'est un murmure à peine audible mais elle le sait, qu'il l'a entendu, son appel de détresse. – Reste avec moi. Sa main libre reprend sa place contre sa joue et son front vient de coller au sien. Leurs souffles s'entremêlent et elle frôle ses lèvres des siennes. Elle ose à peine les toucher. Elle n'est pas sûre de vouloir franchir cette limite, et surtout elle ne sait pas si elle pourra revenir en arrière et réussir à s'arrêter. Alix finit par embrasser les lippes de Yerim. D'abord timidement, elle tatillonne, sans oser s'aventurer. Puis ses barrières lâchent une à une. La main posée sur sa joue vient se poser derrière sa nuque, obligeant le jaune à se rapprocher d'elle. Ses lèvres sont en feu au contact de celle du mêlé. Elle y goutte avec intensité, avec un désir non dissimulé. C'est intense, ça l'a fait frissonner de partout. Elle peut sentir la passion brûler en elle. Alix suffoque de nouveau, mais pour des raisons différentes. Elle finit par décoller ses lippes mais ne rompant pas pour autant leur proximité. – Tu m'as promis de tout faire pour me retrouver. Son regard dans le sien, une de ses mains dans celle du jaune et l'autre contre sa nuque, elle ne veut pas arrêter ce moment, mais il le faut. – J'ai peut être tout oublié mais j'ai la sensation que tu es mon point d'ancrage. La gamine finit par s'éloigner de lui et se relève doucement. – Nous nous retrouverons, si tel est le désir des Sept. Délicatement, sa main glisse de la sienne à mesure qu'elle s'éloigne. – Je ferais tout pour me rappeler, c'est la promesse que je te fais Yerim. Je t'aime. Cette pensée l'habite alors que la silhouette du jaune s'éloigne. Ce moment restera gravé dans sa mémoire, mais malgré ses promesses, elle sait qu'elle ne pourra plus le revoir. Quand ils ont partagé son souvenir, elle a pu le sentir qu'il n'était pas de son monde, qu'il n'étais pas de ceux à soutenir la couronne. Et la trahison dont elle vient de faire preuve pourrait la faire tuer. Alors pour elle, pour lui, elle se doit de l'oublier, d'oublier ce moment. Parce qu'elle doit tout effacer, que ce moment n'ait jamais existé. La guerrière ne peut pas se perdre en route. Et elle y croit, s'il l'aime vraiment, s'il est vraiment sa moitié, alors ils se retrouveront. Alix ne peut pas risquer leurs vies pour un baiser. Le sacrifice est nécessaire, mais elle le sait maintenant, quelqu'un l'attend.
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Yerim Osyris
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‹ STATUT : célibataire, autrement dit seul depuis sa naissance, il n'est intéressé par rien d'autre que par une vengeance froide.
‹ SANG : mêlé, abomination, quoi que utile aux yeux de quelques maîtres, il est de ces gens qui ont courbé l'échine pour survivre.
‹ POUVOIR : jaune comme le pipi.
‹ METIER : en fuite, chien, loup solitaire, il rode, il vaque, il torture, il est le fantôme d'une carcasse d'autrefois. accessoirement bras-droit de anders pollux, il est enfin à la tête d'une Hydre qui ne courbera jamais l'échine.
‹ ALLEGEANCE : autrefois la ligue, maintenant l'armée de pollux. comme un chien enragé, le loup solitaire s'adosse à cette nouvelle famille qui mettra le royaume à sang et à flammes pour récupérer ce qui leur a toujours été dû: la liberté.
‹ ADIUTOR : merle osanos, jamais il n'a autant détesté, jamais il n'a autant haï. que son rêve à lui et d'enrouler ses mains autour de son cou pour lui arracher toute trace de vie.
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MessageSujet: Re: we never stop fighting - (yelix) we never stop fighting - (yelix) EmptyLun 22 Jan 2018 - 19:50

I would have come for you. And if I couldn't walk, I'd crawl to you, and no matter how broken we were, we'd fight our way out together-knives drawn, pistols blazing. Because that's what we do. We never stop fighting.


Le besoin de cette proximité qui vient s’engouffrer dans ses neurones, il laisse flotter sa main à quelques centimètres de sa peau, alors qu’il crèverait de la prendre dans ses bras. Mais Yerim reste silencieux, reste bête, parce qu’elle est Alix sans l’être, parce qu’elle est ce qu’elle est, mais sans réellement être présente. Elle a forcément mal, mal de partout, dans la tête, dans le cœur, mais il n’est pas sûr, cette fois-ci de pouvoir panser ses blessures. Parce que c’est bien plus profond que là où il ne peut l’atteindre. Les lèvres pincées, il est terrifié, plus terrifié que jamais. Parce que ce n’est ni la peur du combat ou de la Mort qui vient le hanter, mais la peur de la perdre à nouveau, de pouvoir la toucher, avant qu’elle ne parte et ne disparaisse à tout jamais. Mais il lui a promis, promis de revenir, de la chercher, de la ramener à elle, de gommer ces années passées, ces années à se chercher, à pleurer, à être colère. Parce qu’elle est le second déclenchement, le rouage qui a tout envoyé se fracasser contre le mur. Il a dépassé les frontières de son entendement pour la venger. Il a tué, tuera encore et encore s’il le faut, si c’est le prix à payer pour la voir sourire, pour la voir rire, pour la voir heureuse. Et il s’écartera, il s’écartera une première et dernière fois si elle le lui demande ; à condition qu’elle se souvienne, à condition que l’Alix d’autrefois revienne. – Alors reste. – Qu’elle lui murmure alors qu’il ne crève que de faire ça, de l’attraper et l’emmener loin de ces rues pourries, de cet endroit putride et des mensonges qu’on lui a pendant si longtemps nourri. Ce poison qu’il promet de drainer, d’effacer. Ce gouvernement, cette couronne qu’il réduira à feu et à sang, il paiera tous les sacrifices, car la place d’Alix est à ses côtés et non pas à leurs côtés. De ces laboratoires, ce même endroit stérile qui l’a blessé, a provoqué chez elle un cri, une peur, un truc terrifiant qu’il n’a toujours pas assimilé. – Reste avec moi. – Et il hoche de la tête vaillament, parce qu’il lui a promis et que c’est sa seule condition. Qu’il reste, qu’il reste, qu’il reste. Il est parti une première fois, il ne réitèrera pas cette bêtise, cette connerie qu’il a fait il y a cinq ans. Elle le lui demande, le lui demande presque en implorant, et pour abréger sa souffrance, il se jetterait d’un pont. L’alarme de ses cris vient résonner dans sa tête, alors qu’elle dépose sa main contre sa joue et dans une proximité folle, son front vient se coller au sien, alors que pour quelques secondes, Yerim ferme les yeux. Ce même geste répété encore et encore quand ils étaient encore à l’académie, cette même rengaine, cette attirance, ce besoin pourtant jamais assouvi. Son souffle contre sa peau, il réouvre ses pupilles pour observer les siennes avant qu’elle ne scelle ce qui a toujours été destiné à être. Elle l’embrasse et il s’y perd, d’abord timidement, puis bien plus confiant, il se souvient de ses rêves, de cette envie quand ils n’étaient encore que des adolescents. Cette conscience qui lui répétait de ne pas briser leur amitié. Au diable ces pensées, au diable ces souvenirs. Il enroule son bras autour de sa taille, et dépose son autre main sur sa joue, caressant sa chevelure charbon. Essoufflé, esseulé, haletant, il approfondit la nature du baiser, alors que tout deux se perdent, se perdent pour quelques instants. Effaçant les maux, les douleurs, les années passées, les souvenirs qui viennent les assener. Il ne sent que le contact de sa main contre sa nuque, que ses lèvres contre les siennes ; et pour la première fois, Yerim se dit qu’il peut peut-être finir heureux. Mais dans un supplice infame, elle se détache de lui, ne rompant pourtant pas le contact, ni la proximité. Son souffle délicieux vient caresser ses joues, alors qu’il tente de calmer les battements de son cœur, le tremblement dans ses mains. – Tu m'as promis de tout faire pour me retrouver. – Qu’elle lui dit la vile, alors qu’il sait, qu’il est convaincu qu’il le fera. Rien ne peut plus les séparer, il se l’est promis, lui a promis, et Yerim, ô innocent Yerim ne brise jamais une parole donnée. Il fera plus que la retrouver, il la réparera, la soignera, lui donnera goût à la vie et au rire. – J'ai peut être tout oublié mais j'ai la sensation que tu es mon point d'ancrage. – Il hoche de la tête comme un pantin, une poupée cassée, parce qu’elle va s’en aller, partir pour de bon, et il ne pourra rien faire pour l’arrêter, pas maintenant, pas aujourd’hui. Mais il est son point d’ancrage autant qu’il est le sien. Son cœur se calme enfin, ses résolutions prises, le gosse sait ce qu’il a à faire. Et pourtant cruellement, elle s’éloigne de lui, et si Yerim veut l’arrêter, il ne peut pas, paralysé à quelques centimètres d’elle. Il ne peut pas l’encager tel un oiseau, pas aujourd’hui, pas quand lui-même a des tâches à terminer. Pas quand il a sa mission. Mais sa future mission, cet objectif si impérial, si important, est de la trouver et de la ramener au peuple auquel elle appartient. – Nous nous retrouverons, si tel est le désir des Sept. – Il pouffe de rire, parce qu’il n’y croit pas aux Dieux, il ne croit pas à leurs mensonges ou à leur destiné. Ca fait bien longtemps qu’il les rayé de son vocabulaire. Comment des divinités peuvent-elles être aussi cruelles qu’abandonner un peuple aux bras défaits de Maîtres incapables de les accepter ? Balivernes, il ne se fiera pas à eux pour la retrouver. – Je ferais tout pour me rappeler, c'est la promesse que je te fais Yerim. – Et ça lui suffit, ça lui suffit pour la laisser s’en aller, pour ne pas l’empêcher de retourner dans les bras de la couronne, pour qu’elle lui échappe une énième fois. Mais Yerim sait que c’est la dernière, que la prochaine fois qu’il la reverra ; Alix ne partira pas. – Je ne crois pas aux Dieux. Nous nous retrouverons Alix, et cette fois-ci tu ne partiras pas, tu ne me tourneras pas le dos. – Il lui sourit un peu bêtement, alors qu’elle s’éloigne et qu’il sent dans ses entrailles une rage nouvelle s’éveiller ; il les tuera tous ces maîtres qui l’ont fait souffrir.

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