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desensitize by hysteria (elaxan)

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water nation
Elhara Sorensen
Elhara Sorensen
water nation
‹ MESSAGES : 879
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‹ AGE : des éclairs frappant le sablier du temps, ce sable se déversant pour on ne sait combien de temps, ils sont au nombre de vingt et un avant de se plonger dans l'oubli éternel.
‹ STATUT : question compliqué venant hanter ses plus sombres cauchemars, péché de chair commis tant de fois, prière pour purifier une âme déjà partie sur le chemin de la dépravation. sentiments se mêlant à la confusion, coeur pris avec aucunes attaches matérielles avec cette tentatrice.
‹ SANG : gamine au sang de bronze, celle pliant le genou devant Merle avec le reste de sa famille, celle au sang de couleur argent à présent. ce prétexte ne pouvant plus exister, cette noblesse de bas étage envolée en même temps que sa liberté.
‹ POUVOIR : vagues contre le rocher, cette mer ingérable, douce et tumultueuse, l’eau cet élément à la beauté sans précédant. descendante de l’enseignement des tortues, extension de son être, sirène préférant le bruit de la mer à l’agitation de la ville. symbiose atteinte après des années de méditation auprès des anciens dieux, union impossible à briser même par un ridicule virus.
‹ METIER : une position qui devient presque évidente après des semaines passées au palais de l’eau, gamine qui use de ses talents pour conseiller directement sa reine, devenant le bras droit de sa merle tout en offrant ses sermons au temple totti lors que l'occasion se présente.
‹ ALLEGEANCE : famille importante, une valeur qu’elle n’oublie point lors qu’elle plie le genou devant merle osanos comme le chef de famille. illusion d’allégeance quand son coeur s’aligne uniquement avec l’ancienne religion, une foi qui vaincra un jour avec la poupée à sa tête.
‹ ADIUTOR : joyeux lurons dont la mort emporte un à un, jesper l'intelligent et non ce guerrier. garçon mort pour une cause qui le dépasse, les intérêts supérieurs d'aksana. bataille de greenstall ravageant son dernier soutien.
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MessageSujet: desensitize by hysteria (elaxan) desensitize by hysteria (elaxan) EmptySam 27 Jan 2018 - 22:42


don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em


Déluge, les dieux furieux de leurs créations, flaques d’eau s’accumulant dans chaque creux. Temple immergé retrouvant gloire d’antan, délires des uns prenant finalement forme depuis les évènements sanglants. Carmin hémorragiques prenant ancrage sur les terres des quatre royaumes, folie meurtrière d’une religion qui était tout sauf légitime. Pacifisme des éléments, perdition des âmes dans le chemin vers les enfers. Âmes destituées par la hiérarchie divine, reine qui n’était que manifeste des dieux. Retour à une religion qui était sienne, reconnaissance qu’elle avait pu attendre durant ces vingt années, une oeuvre dont son frère ne verrait jamais le jour. Noir de l’âme, transfert sur des habits prenant les couleurs ténébreuses. Son blanc devenant bleu marine, ce deuil qu’elle ne pourrait faire, des nouvelles responsabilités qui l’exaspérait au plus haut point. Chef de famille perdant contact avec ses racines, cousin pressant pour qu’elle trouve mari d’un calibre suffisant. Unique enfant dont le sang n’était pas tâché par les mutations, unique femme en capacité d’enfanter, unique gamine encore à manipuler pour avancer ses plans. Si les hommes cherchaient du côté des autres nobles de l’eau, le leader l’urgeait vers la royauté. Contexte de crise. Abus de confiance qui ne pouvait que parvenir à Merle, un destin qu’elle ne souhaitait peu. Coeur meurtri par la volonté des dieux, coeur dont le soin prendrait du temps, un adieu qu’elle avait fait officieusement par elle-même. Coeur dont les cendres n’étaient que résultat d’un destin fomenté par les dieux. Délire de l’âme, un présence presque fantomatique lors des premiers jours au palais de l’eau, un chagrin qui ne prenait pas le pas sur la joie que la reine pouvait lui apporter durant leurs entrevues. Loyauté acquise à jamais pas un salut qu’elle ne pourrait jamais remerciée. Désir de vengeance réprimée par un pacifisme qu’elle ne pouvait plus supporter, une impression de trahir complètement son propre petit frère. Oskar. Prénom embrasant son coeur par ce meurtre sanglant devant ses yeux, son sauveur.

Prière journalière, plage Toti réhabilité par la royauté pour permettre la culture d’un nouveau culte. Déficit journalier, s’échappant de ce château, s’échappant de l’emprise d’Anwar pour ne plus tomber dans les manigances de bas étages. Prière pour une âme, prière pour sa propre âme. Volonté subversive de réécrire les étoiles pour changer son destin. Des passions l’emmenant hors du droit chemin, gamine incapable de choisir entre sa famille et son propre coeur. Choix fait. Choix dur. Choix cornélien solutionner durant cette nuit sanglante. Délire d’un protagoniste s’échappant pour rencontrer ses pires cauchemars, ses phalanges déliées du geste de la prière, liberté acquise à un sacrifice trop important. Liberté réellement acquise ou unique illusion d’une enfant cherchant encore à s’imaginer le meilleur des mondes. Raison prévalant dans ses conseils royaux et pourtant cette naïveté que tout pourrait s’arranger, que chaque être cher pourrait lui être rendu. Égoïsme de sa pensée, cette idée qu’elle n’aurait jamais pu dire adieu à sa bien aimée plutôt que de s’occuper de la sécurité de son frère. Folie latente ne cherchant que la porte pour imploser, délire religieux pris au plus grand sérieux, punition des dieux pour un comportement de pécheresse. Innocence offerte dans la plus grande naïveté, gamine pensant réussir à sécuriser un mariage pour ne finir qu’à perdre sa vertu, épisode d’une vie passée sous silence tout comme l’appartenance de son coeur. Délire des passions, enchaînement de l’amour à une situation peu propices, délire des dieux pour la punir d’un comportement horrible. Pantin des divinités, perte de contrôle sur une vie dont elle n’était que spectatrice. Le temple Toti, unique capacité à rester seine, comme un lien avec ses ancêtres, entourée de l’eau. Eau salvatrice. Délivrance sous la forme d’un fluide parfait.
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MessageSujet: Re: desensitize by hysteria (elaxan) desensitize by hysteria (elaxan) EmptyVen 9 Fév 2018 - 21:24

Maxan avait oublié l’odeur d’Azurite. Si le paysage ne lui était qu’indifférence, son odeur, elle, lui avait manqué. Iodé. Chaleureuse. Il se sentirait presqu’à la maison, sauf qu’il ne l’était pas. Il n’en avait plus. Il ne possédait plus. Ce château sur cette minuscule île, imprenable, tranquille, havre de paix qui avait été témoin d’une enfance des plus joyeuses. Mais l’armée de Polux le lui a prise. Lui arrachant à coup de lames et de larmes le domaine des Sorensen, sans pitié, sans une once d’humanité pour ses habitants. Le puritain entend encore, ces cris. Son cri. Déchirant ce soir-là, la nuit en deux, alors que les guerriers ne cessaient de crier avec véhémence. Le silence se brise en plusieurs morceaux, il n’en existe plus désormais dans sa tête. Son esprit ne le laisse plus tranquille, pas une seule fois, plus moyen de s’asseoir, prier pieusement, se tenir sans l’entendre. En boucle. Ses cris à lui. Le guerrier devenait presque amorphe, un corps en suspend en attente d’un jugement qu’il voulait empreint de justice. Sa main passe sur son livre de poche tâché par la pluie dernière, imprimant de sa marque des lettres autrefois nettes pour une bavure dégoulinante. Rugueux, il ne cessait de passer sa main tout contre l’objet en l’ouvrant de temps à autre pour en lire quelques versets dans une quiétude observable. Pourtant, il en était tout autrement dans sa boîte crânienne, prison d’argent dont il ne pouvait s’enfuir, se libérer sous peine d’un aller sans le moindre retour. Maxan rumine. Encore et encore. Ce bruit. Cette voix éraillée sous le coup d’une souffrance insoutenable, lui trouant certainement la peau. Corps inanimé se déversant de son essence même, pour s’y échapper ainsi que son existence. Les images s’emmêlent. Perturbent le flux continue de ses pensées. Mais une porte s’était refermée sur la vérité, ici devrait pourtant s’arrêter l’horreur pourtant, son imagination, lui, reprend le relais, allant jusqu’à se torturer l’esprit à coup d’épée tranchant chair et organe encore chaud de sa victime. Ses yeux se ferment. Cette vision était beaucoup trop douloureuse. Le puritain expire l’air de ses poumons, il se surprend parfois à respirer, à sentir sa cage thoracique se gonfler sous le l’expansion soudaine de ses poumons. Comme il était si facile de le faire, tellement, qu’inconsciemment, de manière innée, tous restent en vie, par la force des choses. Si facilement, qu’il l’était de ne plus le faire. De s’arrêter. De sentir la bouche, les poumons avides d’en expulser le contenu. De se libérer de cette emprise pourtant primordiale. Le jeune garçon avait oublié de respirer. Ou peut être avait-il oublié ce goût différent qu’il était possible de ressentir lors d’un évènement douloureux. Acide. Piquant à chaque inspiration. Difficile. Ses doigts se resserrent brutalement contre la couverture de l’ouvrage, et soudainement, la respiration est plus difficile, granuleuse dans la gorge. Il lutte le garçon. Il ne se le pardonnerait pas de flancher maintenant. Le puritain ne pouvait s’adonner à ce genre de plaisir que les gens ordinaires se donnaient le droit de ressentir. Ce sentiment si pur d’humanité mais preuve d’une faiblesse qu’il se refusait à laisser passer aux yeux de tous et même à ce moment-là, en privé. Le jeune se lève brusquement, fait le tour de la table en s’approchant de la fenêtre de sa chambre. Ou du moins d’une pièce qui avait à présent cette référence. Le temps y était radieux, un calme olympien hante les rues de la capitale. Trop. Maintenant il le sentait. Son ouvrage toujours dans ses mains, serrées, il fronce les sourcils, et tente un instant de chasser ses pensées pour se concentrer sur la petite chapelle en face. Vitraux aux milles couleurs, d’une palette éblouissante, semblant lui sourire un instant. Là était son salut, sa chance de resplendir de nouveau, recouvrant la beauté suprême de son nom. Merle leurs faisait confiance. Son père ne serait pas mort en vain. Il se le promettait, que son nom puisse encore franchir la barrière des lippes de sa nation, de toutes nations, du monde entier. Sa mort ne resterait pas impunie, son sang qui s’était écoulé ce soir-là, coulerait encore jusqu’à ensevelir sous son poids la décadence de ces meurtriers. Et il se chargerait bien volontiers de lever le pied pour que tous s’y noient, un par un s’il le fallait. Jusqu’au dernier.


Reprenant une certaine contenance, le puritain quitte sa pièce de confort pour se rendre dans la petite chapelle personnelle qui avait été attribué pour le moment aux Sorensen. L’envie, le besoin de prier s’étant fait ressentir, il n’avait pu s’y résonner, les conseils les plus avisés venaient de là. Comme guidé par l’être suprême, envoyé pour lui, les idées lui venaient plus facilement, et il en était presque certain. C’était lui. L’ancienne religion le guidait dans ses pas, dans ses choix parce qu’il était un élu pour la prêcher. Pourtant, s’il croyait être en solitaire, une silhouette fine, dos à lui, semblait déjà occupé sa place. Elhara. Maxan reconnait sa cousine, agenouillée, priant certainement pour les pertes désastreuses produites quelques jours plutôt. D’un silence religieux, il referme la porte derrière lui, et à pas feutrés, rejoint la belle, s’agenouillant à ses côtés. Si au départ, il ne semble pas se préoccuper d’elle, le jeune, pose son bouquin devant lui pour attraper la main de la bien-aimée. Sa main, calleuse rejoint la douceur de la sienne, établissant physiquement ainsi que symboliquement leur duo impérissable. Non perméable par les larmes. Mais synonyme d’une entraide indéchirable. Leur douleur sonne alors à l’unisson dans cette chapelle dénuée de la moindre tonalité. La vibration s’intensifie, s’embrasse quand il lui serre un peu plus encore la main. Le garçon tente de lui envoyer quelques messages par la pensée comme si cette idée pouvait être réel, pourtant, il y croyait lui à cette connexion privilégiée qu’ils avaient. Qu’ils détenaient dans le creux de sa paume. A cette chaleur presque perçue afin de lui remonter le moral. Qu’un jour viendrait où la vengeance serait la solution, où des têtes tomberaient dans un bruit sourd sous leurs poids. Il lui serre encore. Sa peine se transmet dans un silence. Des mots s’échangent sans un bruit. Les peines de cœur, disloquent l’organe, le chiffonnent, le brisent même. Mais le garçon, voulait en récupérer chaque morceau précieusement pour, avec précaution le peindre de nouveau. Etre le baume qui penserait ses blessures, son chagrin passait avant le sien, et ensemble, et seulement ça, combattraient ce monde à coup de vagues piquantes ainsi que de sang bouillonnant.
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