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what if you choose darkness instead ? (andreyre)

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Feyre Mormont
Feyre Mormont
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‹ MESSAGES : 1594
‹ AVATAR : emeraude toubia.
‹ CRÉDITS : lily bae, bb cha.
‹ COMPTES : éclairs, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
what if you choose darkness instead ? (andreyre) AoaphFr
‹ AGE : vingt-six années destructrices, passées à agir dans l'ombre et à construire un monde d'ombres dont feyre est la reine. vingt-six années qui s'égrènent lentement, chacune apportant son lot d'horreurs.
‹ STATUT : coeur noirci par les déceptions, la belle sociopathe s'est attachée à plusieurs personnes avant de les détruire. le résumé même de l'histoire de sa vie.
‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités.
‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables.
‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent.
‹ ALLEGEANCE : à elle-même. et rien qu'à elle. feyre ne fait confiance à personne et se moque pas mal des guerres de pouvoir. les oshun et les rebelles l'indiffèrent au plus haut point.
‹ ADIUTOR : la belle avait été affectée à une divine blonde qu'elle avait modelé selon son bon désir. mais désormais chassée, exclue, bannie, feyre se sent bien seule, loin de celle qu'elle brûle de retrouver.
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MessageSujet: what if you choose darkness instead ? (andreyre) what if you choose darkness instead ? (andreyre) EmptyMer 22 Nov 2017 - 21:52

and now all your love will be exorcised. and we will find you saints to be canonized. and it's an even song, it's a melody, it's a battle cry, it's a symphony. they can keep me out until i tear the walls, until i save your heart and take your soul for what has been done cannot be undone in the evil's heart, in the evil's soul. seven devils all around you, seven devils in your house. see i was dead when i woke up this morning.


« Bonjour boucles d’or. » Voix langoureuse, séductrice, alors que l’inhumaine s’approchait de sa prochaine victime. De sa proie du moment. De cette délicate mission au visage d’ange qui allait lui rapporter une rondelette somme d’argent. La reine des esprits avait hâte d’entrer dans la tête de l’enfant de l’air, de jouer avec ses souvenirs, de le modeler à sa guise. Le faire devenir autre. Plus sombre. Plus tourmenté. Tout ce qu’elle adorait. La terrible avait tendu un piège au Valaeris, signant l’invitation du nom de l’empereur lui-même. Quelqu’un à qui on ne pouvait décemment rien refuser. Mais ce n’était pas Cal, qu’Andrei allait rencontrer. Oh que non. C’était son arme la plus efficace et la plus dangereuse, la grande dévoyée toute adonnée à la folie, celle qui ne connaissait ni limites, ni remords. Cette femme au charme destructeur mais à l’esprit tortueux et pervers. « T’es aussi mignon que le prétendait la rumeur. » Elle gloussait à en perdre haleine, la Mormont, dévoilant des dents aiguisées qu’elle rêvait de planter dans le cou gracile du prince. Bien sûr qu’elle connaissait Andrei, elle l’avait vu à de multiples reprises dans l’esprit de sa précieuse Elvira. La reine légitime de Volastar, selon la vision utopique de l’orange. Mais l’enfant s’était perdu, selon les dires du commanditaire de cette mission. Petite brebis égarée qu’il convenait de ramener dans le droit chemin. Et Feyre ne serait personne d’autre que le berger guidant le blond vers une voie pentue et affreusement glissante. Elle allait, une fois de plus, exercer ses talents d’ensorceleuse. Manipulatrice jusqu’au bout de ses ongles manucurés, capable de vous faire tomber amoureux de votre ennemie ou de rendre le plus féroce des loups en agneau. Aucunes bornes à son pouvoir inhumain, à ses dons hérités du Malin lui-même. Avançant à la lueur des chimères qui hantaient son esprit, guidée par des instincts propres à son absence de conscience. Elle n’avait aucune humanité, la céleste brune. Pas d’âme, non plus. Mais des idéaux barbares et belliqueux, des ambitions démesurées et tyranniques. Elle était faite pour ce monde sans foi ni loi, conçue pour créer chaos et destruction sur son passage. L’arme parfaite pour asseoir des foules et galvaniser des ennemis. Mais un danger redoutable auquel on ne pouvait se fier, puisque trop lunatique et versatile pour appartenir à un seul et unique parti. La Mormont avait des alliés aussi bien dans la résidence, qu’au palais des flammes ou dans la ligue. Partout et nulle part. Insaisissable mais immanquable, tant la place qu’elle prenait était grande. Immense. Démesurée. « Mais j’ai entendu dire que tu n’avais pas été gentil petit garçon, mon ange. Ne pas soutenir sa grande sœur ? C’est mal. Très mal … » Minaudant, se pavanant autour du blond tétanisé. Une parodie grotesque de parade amoureuse. La tortueuse avait décidé qu’il ne serait pas un énième martyr de ses talents terrifiants. Elle allait jouer avec l’alléchante créature qui se tenait devant elle. Un oiseau qu’elle allait mener à la destruction. Un pantin qui perdrait ses repères une fois qu’elle l’aurait abandonné. La Mormont s’ennuyait, ces derniers temps, après les disparitions successives d’Amara et de Rita. Un nouveau jouet ne serait pas de trop pour combler tout ce temps qu’elle occupait vainement en torturant ses pairs. « Tu mérites d’être puni et devine quoi ? J’ai un talent naturel pour recadrer les gens. Avec une technique qui te laissera toute chose. » Ses doigts invisibles s’étaient faufilés jusque dans l’esprit coloré du Valaeris. Il n’avait pas vu qu’il venait de pénétrer dans la tanière de la plus venimeuse des vipères. Et elle le tenait en son pouvoir, désormais. Andrei était immobile, incapable du moindre mouvement, absolument plus maître de lui-même, délesté de toute volonté. Les ongles de l’infernale, crissait sur la chemise du blond. Elle jouissait de cette position de supériorité, se léchant les babines pour se préparer au festin qui s’annonçait. « Dis-moi, Andrei, n’as-tu jamais rêvé d’être au service d’une femme telle que moi ? D’aimer une personne aussi extraordinaire que moi ? Alors certes, tu serviras Elizaveta, désormais. Mais j’espère qu’une part de toi m’appartiendra toujours. » Elle se mit à rigoler à gorge déployée, l’orange. Elle allait frapper, encore une fois. Elle prenait possession de l’âme du blond, le plongeant doucement mais sûrement mais des ténèbres envoûtantes. Il serait sa créature, désormais. Un allié qui ne pourrait la trahir, puisque soumis à son maléfique pouvoir. « La séparation de cette Braelyn t’as brisé le cœur mais je suis une magicienne, mon amour. Je sais réparer toutes les plaies. » Et ses serres acérées qui se refermaient sur les souvenirs du Valaeris pour les brouiller, érigeant la précieuse Elizaveta en Déesse réincarnée devant qui il allait plier le genou. Et avec plaisir. Mais la terrible était bien trop égoïste pour ne pas peindre une image glorieuse de sa propre personne. Elle avait toujours eu un faible avéré pour les blonds. Elle gigotait ridiculement, laissant ses mains avides parcourir le corps parfait du maître de l’air. Enfin une conquête qui la méritait. Un prince. Un futur époux ? Dieu seul pouvait deviner les intentions mortifères de Feyre.
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air mutant
Andrei Bolkonsky
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‹ AGE : VINGT SIX ANS; qui viennent d'éclore en son sein, âge dont la vigueur lui échappe effrontément.
‹ STATUT : MARIE; la bague enfin passée au doigt, et l'enfant qui naitra bientôt. l'esprit, pourtant, ne peut s'empêcher d'errer dans les contrées lointaines.
‹ SANG : BLEU; azur aux reflets argentés d'un passé révolu.
‹ POUVOIR : MUTANT DE L'AIR; les vents caressent ses joues et bousculent ses boucles, leur violence est sienne, il tire sur les ficelles de leur rage.
‹ METIER : PRINCE AMBASSADEUR; autrefois rêveur et artiste séducteur, l'enfant est devenu adulte, c'est la diplomatie de l'ambassadeur et les responsabilités de prince qui occupent ses journées.
‹ ALLEGEANCE : LUI-MEME; fleur qui éclate timidement sur les devants de la scène, il se détourne du giron maternelle pour enfin battre de ses propres ailes.
‹ ADIUTOR : ASHA; asha qui lui a été enlevée par le virus, asha qui est partie, asha qui l'a trahi.
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MessageSujet: Re: what if you choose darkness instead ? (andreyre) what if you choose darkness instead ? (andreyre) EmptyLun 27 Nov 2017 - 14:47

« Bonjour boucles d’or. » Il fait volte face et découvre avec surprise la silhouette féline qui s’approche. L’invitation aux lettres rondement dessinées se froisse entre ses doigts, et le prince comprend alors. Ce n’est pas l’Empereur qui l’a mené jusqu’ici, mais cette femme aux ongles trop acérés pour son propre bien. Il comprend le piège et la mise en scène, et réfléchit déjà à un moyen de se sortir de là. « T’es aussi mignon que le prétendait la rumeur. » Feyre, à la langue aussi venimeuse que celle des serpents les plus mortels. Andrei ne la connait que de réputation, l’a par moment côtoyée, sans plus s’intéresser à cette vipère aux écailles couleur pavot : elle endort ainsi ses proies avant de les attaquer bassement. Il se tient au loin, frémit déjà devant elle. Il ne comprend pas sa présence, voit en chacun de ses futures gestes une attaque sur son esprit. Mais la mêlée au corps libertin ne se contente que de rire face au malheur qu’elle lui affligerait, bientôt. Peut-être. Le prince tente de se rassurer : il est un allié de l’Empire, ambassadeur de la nation de l’air, héritier de ce même Etat - malgré ses convictions qui semblent faiblir jour après jour. Il n’y a en sa position aucune menace justifiant l’attaque maligne de la démone. « Qu’est-ce que tout ceci signifie ? » Andrei ne bouge pas, se contente simplement d’observer la femme dont les lippes alizarines éclatent en gloussements rieurs. « J’ai entendu dire que tu n’avais pas été gentil petit garçon, mon ange. Ne pas soutenir sa grande sœur ? C’est mal. Très mal… » Son visage se ferme, il n’ose plus parler devant elle, il n’ose s’ouvrir et lui laisser un chemin dégagé. Le serpent, de sa démarche ondoyante et sinueuse, se rapproche dangereusement de la pauvre proie qu’il est. Il n’ose la regarder, craint qu’elle soit la Méduse de ses cauchemars - qu’en un regard de sa part, il perdrait tout moyen de vivre. Lui qui vient de réchapper à la Mort, lui qui gagne le terrible combat jour après jour contre la cruelle Fatigue, aidé de sa fidèle canne - morceau de bois finement taillé qui ne le quitte plus depuis son réveil. Il boite encore, le prince, n’a pas retrouvé sa magnificence d’autrefois. Il réapprend à vivre malgré les batailles et les trahisons, il redécouvre les bouffées d’air de Volastar, et la chaleur de Launondie, les voyages en train, les réceptions d’honneur - il redécouvre la vie, lui qui ne l’avait pas vue depuis plusieurs mois. Et Feyre, ainsi présente à ses côtés, se pavanant de toute sa cruauté, est l’envoyée de la Mort, celle qui lui ôterait la vie de nouveau. Il ne peut s’échapper des griffes de son Amante éphémère, et Morphée n’est plus là pour le protéger de ses embrassades protectrices. La Mort est encore loin, enfermée dans son bas royaume de ténèbres et d’ossements, mais il sent son parfum létal sur le corps de la démone et voit, en son regard sombre, le visage même de celle qui ne veut le laisser partir. Feyre est la première étape sur le chemin, et s’il se laisse faire, il serait, en un rien de temps, lové auprès de la grande Déesse. Personne ne peut lui échapper bien longtemps, mais le prince célestiel entend vivre quelques instants de plus. Il lève la main, invoque déjà les coura- « Tu mérites d’être puni et devine quoi ? J’ai un talent naturel pour recadrer les gens. Avec une technique qui te laissera toute chose. » Sa main se repose mollement le long de son corps, et Eole, qui se montrait déjà à la fenêtre du palais, repart dans son royaume éventé. Le prince ne le sait pas, et le voilà pourtant pantin docile. Une poupée à la peau de cire, dont les ficelles sont tirées par la maligne féline. Son regard perd de sa vigueur, et s’endort un peu plus à chaque battement de son cœur. Il est à la merci de celle qui le touche sans pudeur. Ses gloussements ne l’irritent même plus. Il n’est plus d’aucune résistance. Son esprit, et lui-même, n’est qu’une toile blanche, ternie par les souvenirs d’antan, mais une toile blanche tout de même sur laquelle la puissante peut dessiner ses plaisirs comme bon lui semble. Elle se pavane sur son corps, ses griffes jouent de son torse, et ses lippes s’étirent de satisfaction. Il l’écoute docilement, il boit ses paroles telles le nectar divin dont on l’aurait privé bien trop longtemps. Feyre est la solution, la seule qu’il faut écouter en ces instants volés. Il se laisse faire, il est plus à elle qu’il n’est à lui. Il ne se possède plus, à vrai dire, il a perdu toute possession de son corps et esprit à la minute même où elle a posé le regard sur lui. « Dis-moi, Andrei, n’as-tu jamais rêvé d’être au service d’une femme telle que moi ? D’aimer une personne aussi extraordinaire que moi ? Alors certes, tu serviras Elizaveta, désormais. Mais j’espère qu’une part de toi m’appartiendra toujours. » Son esprit lui impose l’image de Liza, sa sœur à la beauté éternelle et pour qui son palpitant bat depuis tant d’années qu’il ne saurait les compter. Liza, elle est admirable. Il l’a toujours admirée, cette sœur, cette sœur toute puissante, cette reine nouvellement couronnée et qui, il le sait, se montrera invincible face à leurs vils ennemis. Il ne comprend pas sa rancœur des dernières semaines, il ne comprend pas son éloignement soudain. Liza est la régente légitime, celle qui ramènera leur nation à sa gloire d’antan. Elle fera tant pour eux, et il se tiendra à ses côtés. Liza est sa reine, sa sœur ; elle est la déesse qu’il vénèrera jusqu’à son dernier souffle. Et ses iris persanes tombent sur le corps rieur de la maligne - elle ne lui semble plus si terrible désormais. Elle ne souhaite que son bien, et ses griffes se transforment en innocentes pattes. Elle n’est plus tigresse, elle est chatte, féline sensuelle qui le berce de son ronronnement ensorceleur. Ses paroles sont miel exquis, seule vérité que son cœur reconnait et qui guide ses pensées jusque là embrouillées. Feyre est la libératrice, la sauveuse angeline qui met enfin de l’ordre dans son esprit tempétueux. Il la dévore de son regard brumeux, celui-là même qui embrasse son corps de succube libertine. « La séparation de cette Braelyn t’as brisé le cœur mais je suis une magicienne, mon amour. Je sais réparer toutes les plaies. » Elle a raison après tout, son cœur se brise et devient mille-et-un morceaux. Mais Braelyn n’était pas pour lui, il est évident qu’en ces temps de guerre, il ne pouvait épouser ce soleil éclatant qui aurait illuminé ses nuits les plus noires d’un sourire merveilleux. Elle n’a pas sa place aux côtés de la triste lune qu’il est : le soleil se doit de retrouver les siens et de briller sur ses terres verdoyantes, loin des montagnes austères que garde la lune. Mais le sourire de Feyre apaise la tristesse qui s’est emparée de son palpitant aux milles éclats. Andrei sait qu’aux côtés de sa salvatrice, il apprendra à surmonter sa douleur née au cœur d’une romance insensée et illusoire. Braelyn ne lui est pas destinée, et Yeva est celle qu’il épousera. C’est auprès de Liza qu’il se battra, mais Feyre occupera une place toute aussi particulière. Elle est celle qui le sauve des tourmentes de son âme, elle est celle qui panse ses blessures : elle répare le cœur de l’amant et met fin au deuil de l’orphelin. Elle le caresse son corps meurtri et lui ferme les yeux, s’abandonnant aux mains de la bienfaitrice.
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‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables.
‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent.
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MessageSujet: Re: what if you choose darkness instead ? (andreyre) what if you choose darkness instead ? (andreyre) EmptyLun 27 Nov 2017 - 19:03

and now all your love will be exorcised. and we will find you saints to be canonized. and it's an even song, it's a melody, it's a battle cry, it's a symphony. they can keep me out until i tear the walls, until i save your heart and take your soul for what has been done cannot be undone in the evil's heart, in the evil's soul. seven devils all around you, seven devils in your house. see i was dead when i woke up this morning.


« Qu’est-ce que tout ceci signifie ? » Un gloussement sauvage s’échappa des lèvres carmin de la sublime. Petit oiseau n’avait toujours pas compris qu’il était tombé entre les griffes du plus terrible des prédateurs. Il avait chuté pour ne plus pouvoir se relever, ayant atterri dans les abîmes les plus sombres de l’empire : la conscience de Feyre. « Ne t’inquiètes pas mon amour, tout va bien maintenant. » Ton caressant pour l’inhumaine toute droite sortie des entrailles du Malin. Elle allait prendre soin de son nouveau jouet, de ce petit Valaeris qu’elle allait se faire un plaisir d’asservir. Enfin une occupation qui ne lui passerait pas en quelques minutes. Lunatique, la terrible orange ne cessait de se lasser. Toujours à l’affût d’une nouvelle proie, d’une nouvelle âme à manipuler, de compagnie. Parce que si elle était démoniaque, la vipère n’en restait pas moins terriblement avide de contacts humains, de chaleur émanant d’un autre corps. Pourtant, son esprit grouillait perpétuellement du brouhaha de ceux des autres. Mais c’était insuffisant. Celle qui ne ressentait jamais rien désespérait pourtant de trouver de la compagnie. Elle voulait une âme servile, prête à répondre au moindre de ses caprices et à la combler dans absolument tous les sens du terme. « Tu es un jeune homme drôlement docile… » Il ne lui avait opposé aucune résistance. Absolument aucune. Peut-être était-ce ce dont il rêvait, au fond. Être dominé. Ne plus avoir à prendre de décisions. Laisser ces sentiments qui ourlaient son cœur derrière lui. N’être plus que le pantin favori de la reine des ombres. « Suivre mais Liza mais n’aimer que Feyre. Répète après moi. » Le Valaeris n’était plus qu’un petit enfant entre les mains expertes de la Mormont. Dépossédé de toute volonté, de force propre. Pour son propre bien, selon les dires de la terrible. Et puisque Mance refusait toujours de céder à ses insistances, elle allait se faire un véritable plaisir de reporter son attention sur un autre objet. Tout aussi blond, tout aussi grand, tout aussi beau. Un choix de première qualité, à n’en pas douter. D’autant plus que la mêlée avait toujours eu un certain faible pour la pâleur et les boucles blondes. Le prince serait une parfaite occupation, pour la diablesse. D’autant plus que ses doigts invisibles, enfouis au plus profond de l’esprit d’Andrei, percevait le lien puissant qui l’unissait à Adonis Griffith. Le nouvel ennemi déclaré de la Mormont. Prouver au prince de la terre qu’elle avait pris l’ascendant sur un de ses précieux, voilà une idée terriblement jouissive et dont elle n’était pas prête de se lasser. Pour une simple insulte, elle était prête à voler au brun tout ce qu’il chérissait. Et ce joli chemin commençait par s’approprier Andrei Valaeris. Par le faire sien, jusqu’à ce qu’il oublie ce qu’il avait toujours été. Feyre s’insinua dans tous les souvenirs, les pensées, du jeune homme. Et elle y grava son image. Désormais, elle avait toujours jalonné la vie de l’enfant de l’air. Il l’avait toujours admirée, désirée, sans jamais avoir eu l’audace de venir lui adresser la parole. Elle chassa toutes ses craintes d’un revers de main. Puisqu’elle était l’amie de Cal, il pouvait lui faire confiance. Se fier à elle. Abaisser les barrières qu’il avait construit autour de son âme pour se protéger. Elle n’était pas un danger. L’orange se mit à rire, irrépressiblement. Elle était le plus grand danger qui courrait librement dans les rues de Launondie. L’adorable et magnifique chose qui avait le pouvoir réduire le monde en cendres. Les yeux clairs d’Andrei dévoraient la silhouette chaloupée de la belle avant de se fermer pour profiter encore plus des mains vicieuses de Feyre. Elles passèrent bien rapidement sous le haut du jeune homme, dessinant les muscles délicats de son ventre. Ses ongles acérés laissaient des traces brûlantes sur la chair tendre alors que le désir enflammait le creux de ses reins. « Je te trouve bien silencieux, chéri. Pourtant tu n’as plus aucune raison de l’être. Le monde va devenir infiniment meilleur pour toi. » Elle ronronna avant de se détacher brusquement du corps immobile du pantin nouveau, lui rendant par la même occasion la faculté de se mouvoir. « Suis-moi. » De sa démarche trop chaloupée pour être naturelle, elle guida le chaton qui n’essaya même pas de s’échapper. Il était fasciné. Pris au piège du charme maléfique de la terrible. Feyre le fit pénétrer à sa suite dans un bureau inoccupé, avant de s’installer de façon outrageusement lascive sur l’immense table. « Viens plus près, mon ange. » Elle se lécha les babines, prête pour un énième festin. Voler Andrei à une myriades de filles qui le désirer ? Parfait. Corrompre l’ami de son ennemi ? Jouissif. Se trouver une nouvelle marionnette prête à plier le genou ? Orgasmique. Ses griffes se plantèrent au fond de l’esprit coloré du prince, l’attirant ainsi à elle. Elle s’enfonçait toujours un peu plus loin dans la psyché du Valaeris, s’imprégnant des méandres particuliers de son esprit et laissant toujours un peu plus sa trace. Plus jamais il ne pourrait l’oublier. Même un autre orange ne pourrait défaire ce qui était en train de se jouer dans l’âme d’Andrei. L’inhumaine laissait sa trace, apposant sa marque dans l’esprit de son nouveau compagnon. Esclave. Serviteur. « J’ai hâte que tu puisses raconter tout ça à Adonis… » Et ses jambes de se refermer autour de la taille d’Andrei, alors qu’il était approché d’elle, mû par une vénération sans précédent. Elle était sa déesse faite chairs. « Et nous allons lui fournir tout un tas de détails… »
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‹ SANG : BLEU; azur aux reflets argentés d'un passé révolu.
‹ POUVOIR : MUTANT DE L'AIR; les vents caressent ses joues et bousculent ses boucles, leur violence est sienne, il tire sur les ficelles de leur rage.
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MessageSujet: Re: what if you choose darkness instead ? (andreyre) what if you choose darkness instead ? (andreyre) EmptyMer 29 Nov 2017 - 19:39

« Tu es un jeune homme drôlement docile… » lui murmure-t-elle de sa voix ronronnante, alors qu’elle caresse son corps de chiffon. Il la suit de son regard brumeux, il ne peut la quitter, elle lui est si essentielle à présent. Il sourit, satisfait de son comportement qui semble plaire à la nouvelle maîtresse de sa vie. Lui plaire, voilà tout ce qu’il demande, elle qui détient la vérité promise. Il boit ses paroles d’une avidité certaine, et veut honorer celle qui le sauva des griffes du désespoir. « Suivre Liza mais n’aimer que Feyre. Répète après moi. » Il hoche la tête, le pantin princier, et attrape l’une des mains de l’angélique. « Je suis ma reine Liza, mais j’aime Feyre. Mon essentielle, et seulement elle. » Ses azurs plongés dans ses iris abyssines, il lui promet ce qu’elle a dicté. Elle sait, après tout, ce qu’il lui faut. Elle sait ce qui est bon pour lui, et lui n’écoute alors qu’elle. Il ferme les yeux, et se laisse emporter par le bercement de son ronronnement en lui. Sa présence est douce, réconfortante, et c’est avec une envie empressée qu’il cède la résistance. Peut-être a-t-elle raison, peut-être est-il extraordinairement docile. Peut-être qu’il cherche à fuir la vie qui était sienne, faite de chagrin, de trahisons. Elle n’est peut-être qu’une excuse pour échapper à cette misère, et recommencer à nouveau. Lui qui avait perdu toute conviction, voilà qu’elle lui procure l’espoir qu’il n’avait plus. Il se laisse faire, le petit prince, docilement et avec une dévotion nouvelle : qu’elle le sauve de lui-même. Qu’elle lui donne une nouvelle raison de vivre. La réponse semble se montrer à lui, alors que dans ses pensées apparait soudainement cette enfant aux gloussements taquins et dont les petites jambes courent follement dans les jardins des villes. Elle attrape ses ronds azurs d’un simple rictus mutin, et en ses mains maîtresses recueille secrètement le palpitant épris du fils des cieux. Des années de paroles inavouées, de mots abandonnés au bord des lippes. Lui, dont le charme fait tant de ravage parmi la gente féminine, tremble devant cette gamine descendue des cieux. Elle est sublime, celle dont le prénom évoque le métal puissant, celui qui ne se plie pas. Petite princesse aux pieds nus, il l’aime tendrement d’un désir qui n’ose se montrer. Elle le laisse sans voix, aujourd’hui comme autrefois, médusé qu’il est par sa beauté exotique et son touché frémissant. C’est toute une pléthore de sentiment qui assaille son cœur alors que ses iris astrales embrassent la silhouette de son aimée. La peur n’enserre plus son corps depuis longtemps déjà, mais voilà qu’elle le rassure d’une voix inaudible : il n’a rien à craindre d’elle. Son rire carillonne au creux de ses oreilles, c’est le plus beau son qu’il n’ait jamais entendu, et la brume de son regard s’efface pour laisser place à l’amour transi qui teinte ses pupilles claires d’une douceur équivoque. Il ferme les yeux, s’abandonnant à celle qui lui ravit son cœur il y a de cela des années, et soupire sous ses caresses cupides. En ses entrailles brûle le feu qu’elle attise de ses mains farouches. Il n’est plus homme, il est brasier - et elle, l’air dont il a besoin pour exister. « Je te trouve bien silencieux, chéri. Pourtant tu n’as plus aucune raison de l’être. Le monde va devenir infiniment meilleur pour toi. » Il ouvre les yeux, et se retrouve face au visage angélique de sa sauveuse, qu’il sacralise d’un baiser sur le sommet. « Avec toi à mes côtés, je n’en doute pas. » Il en serait presque niais, le prince, mais voilà qu’il veut rassurer la dame de son cœur que toutes ses pensées sont tournées vers elle. Il les lui livre sur un plateau d’or, elles sont siennes. Et la magicienne n’a plus qu’à apaiser les tourmentes de son esprit. Mais elle se détache de lui, et déjà, elle lui manque cruellement. « Suis-moi. » lui souffle-t-elle de sa voix enchanteresse. Andrei vole un instant, pourtant, afin d’observer la gracieuse allure de l’Aphrodite vénérée. Ses lippes s’étirent en un sourire naïf, si satisfait d’être à ses côtés. L’écho de sa voix, qui résonne jusque dans son sang céruléen, lui fait esquisser ses premiers pas. Le pantin docile suit sa maîtresse où bon lui semble. Il est prêt à traverser monts et vallées, à parcourir nations et kilomètres par millions, si ce n’est que pour une étreinte de sa part - un regard même lui suffirait. Elle trône sur ce bureau abandonné qui signera bientôt la délivrance de l’homme. « Attends, je dois t’avouer quelque chose. » Son regard tombe sur ses mains aux doigts entrelacés. Un anneau encercle l’un d’entre eux, et le relie d’une promesse éternelle à la blonde angeline qu’il se devra d’épouser bientôt. Cet anneau n’est plus le même qu’autrefois, il ne représente plus son destin avec la fille aux fleurs. Son cœur se serre alors que le visage de la pieuse se dessine en son esprit, mais son regard roule jusqu’à celle qui se tient lascivement devant lui, et déjà son cœur brisé semble s’effacer. « Je me souviens que tu as été toujours présente à mes côtés, tu es une constante qui ne peut m’abandonner. Je me souviens de ton sourire d’enfant, le même qui fleure aujourd’hui tes lèvres, et déjà, j’aimais à le regarder. » Il n’a pas bougé, son dos se colle contre la porte de bois qui scelle leur intimité. En cette pièce, à ses côtés, il se sent protégé de tout danger. Et ses lippes brûlent de tout lui avouer. « Dernièrement, je n’avais plus personne. J’ai perdu tous ceux qui m’étaient chers. Et pourtant, tu es encore là, et avec toi, tout me semble plus facile. » Un sourire bourgeonne ses lèvres, et la fatigue semble s’éloigner - c’est la première fois depuis son réveil. Andrei pourrait même passer pour celui qu’il fut autrefois, avec son regard pétillant et son sourire de charme - si seulement il se résignait à jeter cette canne ! « Viens plus près, mon ange. » Sans se faire demander d’avantage, il réduit à néant l’espace qui le séparait d’elle. Il se love contre son corps, se fait prisonnier volontaire de ses jambes. Ses mains, il les place sur ses hanches libertines, et son corps déjà, frissonnant et frémissant, raffole de ce contact. « J’ai hâte que tu puisses raconter tout ça à Adonis… » Il caresse son corps célestiel, des hanches jusqu’aux épaules, avec une passion qu’il ne refoule plus. Son pouce marque son passage dans le dos de l’exceptionnelle d’un massage qui se veut lent et délicat. « Je lui raconterai tout ce que tu voudras. » murmure-t-il entre deux souffles. Ses lippes se fleurent d’un rictus complice, il aime la toucher ainsi ; ses mains sur sa peau dénudée, et ce contact charnel qui le brûle d’un plaisir malsain, mais si complaisant. « Et nous allons lui fournir tout un tas de détails… » Ses lèvres trouvent enfin leur place au creux de son cou fin. Il la baise d’une ardeur sans pareille : enfin l’enfant touche du doigt ses rêves. Sa bouche, ne pouvant se résoudre à quitter sa douce peau au parfum, non plus létal, mais suave au possible, remonte le long de son cou, et se dépose une nouvelle fois au sommet de sa joue, bien près de son oreille. « Je t’aime, Feyre. » lui souffle-t-il d’un courage qu’il trouve enfin dans son fantasme réalisé. « Tu es la seule qui compte à présent. » Il se laisser aller à ses désirs d’enfance, ceux-là même de posséder la divine féline - ironie du sort, c’est réellement elle qui le possède.
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‹ COMPTES : éclairs, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
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‹ AGE : vingt-six années destructrices, passées à agir dans l'ombre et à construire un monde d'ombres dont feyre est la reine. vingt-six années qui s'égrènent lentement, chacune apportant son lot d'horreurs.
‹ STATUT : coeur noirci par les déceptions, la belle sociopathe s'est attachée à plusieurs personnes avant de les détruire. le résumé même de l'histoire de sa vie.
‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités.
‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables.
‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent.
‹ ALLEGEANCE : à elle-même. et rien qu'à elle. feyre ne fait confiance à personne et se moque pas mal des guerres de pouvoir. les oshun et les rebelles l'indiffèrent au plus haut point.
‹ ADIUTOR : la belle avait été affectée à une divine blonde qu'elle avait modelé selon son bon désir. mais désormais chassée, exclue, bannie, feyre se sent bien seule, loin de celle qu'elle brûle de retrouver.
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MessageSujet: Re: what if you choose darkness instead ? (andreyre) what if you choose darkness instead ? (andreyre) EmptyDim 10 Déc 2017 - 19:41

and now all your love will be exorcised. and we will find you saints to be canonized. and it's an even song, it's a melody, it's a battle cry, it's a symphony. they can keep me out until i tear the walls, until i save your heart and take your soul for what has been done cannot be undone in the evil's heart, in the evil's soul. seven devils all around you, seven devils in your house. see i was dead when i woke up this morning.


« Attends, je dois t’avouer quelque chose. » La terrible inhumaine soupira bruyamment en roulant des yeux, alors que sa posture lascive ne laissait pas de place à l’imagination. La Mormont ne voulait pas parler. Elle voulait le voir se déshabiller avant de la consacrer sur l’autel de sa propre divinité. Le regard de l’enfant de l’air se dirigea vers ses doigts agiles où se trouvaient un anneau doré. Une promesse que la reine des esprits avait bien l’intention de briser. Impatiente au possible, elle laissait ses ongles aussi acérés que des griffes pianoter sur le bois foncé du bureau sur lequel elle avait pris place. Mi-femme, mi-enfant, elle faisait régner la terreur sur Aksana avec délices mais était parfois capable de se faire des caprices comme si elle n’avait que cinq ans. « Je me souviens que tu as été toujours présente à mes côtés, tu es une constante qui ne peut m’abandonner. Je me souviens de ton sourire d’enfant, le même qui fleure aujourd’hui tes lèvres, et déjà, j’aimais à le regarder. Dernièrement, je n’avais plus personne. J’ai perdu tous ceux qui m’étaient chers. Et pourtant, tu es encore là, et avec toi, tout me semble plus facile. » Feyre haussa les sourcils avant de laisser échapper un petit rire mesquin. Aussi doux qu’un agneau, prêt à suivre le premier berger passant à sa portée. Une cible de choix pour la manipulatrice en chef de l’empire. Cette mission allait s’avérer bien plus agréable que prévu. Le fils de Volastar allait devenir sa marionnette, son jouet favori. Elle allait le transformer, le modeler selon ses propres envies. Toujours lunaires, toujours vicieuses. Il oublierait jusqu’à la moindre parcelle de sa personnalité et ne serait plus qu’un énième membre de son harem, qui serait plus que ravi de ployer le genou devant sa magnificence. Et le plus agréable, dans tout cela, c’est qu’Andrei n’allait même pas protester. Pas une seule seconde. « C’est merveilleux, n’est-ce pas ? » Elle se moquait, la Mormont. Se moquait de son côté tendre et ingénu. Pourtant deux traits de caractère qu’elle appréciait particulièrement chez ses victimes. Elle ne connaissait le Valaeris – son futur époux – que depuis quelques minutes à peine mais son don maléfique avait encore fait ses preuves. Feyre s’était implantée dans l’esprit du blond, le remplissant de souvenirs factices, d’une amitié imaginaire et de sentiments chimériques. « Tu sais bien que je serais toujours là pour toi, mon amour. Tant que tu seras un gentil garçon, je ne te quitterais pas d’une semelle… » Et ça, c’était une promesse qu’elle comptait bien tenir. Désormais, il la suivrait comme son ombre, obéirait à ses ordres et se déshabillerait lorsque le terrible corbeau déciderait qu’il était temps. Elle repoussa ses boucles noires derrière son épaule, passa sa langue sur ses lèvres peintes de rouge et ses doigts invisibles invitèrent Andrei à se rapprocher. Toujours plus. Encore plus. Elle s’entichait de la figure altière du jeune homme, ses yeux dorés et de ses mains puissantes. Le faire sien était la meilleure idée qu’elle avait eue depuis bien, bien, longtemps. L’étau de ses jambes se resserra autour des hanches de l’enfant de l’air alors que les doigts de ce dernier partaient à la découverte du corps fin de la pernicieuse. L’esprit de Feyre ne faisait qu’un avec celui de son partenaire, elle prévoyait ses gestes et percevait les moindres de ses pensées. Il frissonnait au contact du fruit interdit qu’elle était, alors même qu’il devait unir sa vie à une céleste blonde. « Je lui raconterai tout ce que tu voudras. » Elle ronronna de satisfaction alors que ses doigts noueux s’occupaient de déboutonner la chemise de l’Apollon. « Tu seras libre de lui dire ce que bon te semble, tant que cela concerne nos ébats. Tu verras, tu apprécieras d’être mon esclave. Je suis certaine que tous ceux qui sont passés avant moi sur ton magnifique corps, tu les relaieras au rang de souvenir. » Feyre ricana alors que ses ongles laissaient des traces brûlantes sur le corps marmoréen du magnifique. Les lèvres chaudes d’Andrei vinrent trouver leur place naturelle : au creux de son cou, avant de laisser une trace jusqu’au sommet de sa joue. Le plaisir commençait à enfler au creux de ses reins, sa température grimpant brusquement en flèche. « Je t’aime Feyre. Tu es la seule qui compte à présent. » Ses petites mains vinrent entourer le visage du Valaeris, qu’elle ramena brutalement vers le sien, faisant s’entrechoquer leurs lèvres alors que sa langue avide se frayait un chemin à travers la barrière d’émail. L’inhumaine se pressait contre lui, avide de chaleur d’humaine. Si jamais son esprit n’était en paix, habité comme il l’était par les pensées de centaines d’autres, son corps brûlait pourtant d’une faim qui ne pouvait être comblée. La solitude était un fléau qu’elle redoutait et qu’elle tentait de combattre, de tous les moyens possibles. Ses bras s’étaient enroulés autour du cou du prince, la pression de ses jambes l’attirait à elle. Toujours plus près. Jamais assez proche. « J’adore quand tu dis ça. » A peine un souffle, alors que sa respiration s’accélérait. « Je ne suis pas cette petite prude de Braelyn, tu peux me toucher. Tu dois me toucher. Plus que ça. Bien plus que ça. » Petit rire satisfait alors qu’elle percevait toute la satisfaction qui émanait du corps fin mais musclé de l’Ephèbe. Elle avait mis la main sur une perle rare, c’était indéniable. Peut-être serait-il celui qui jamais ne la quitterait. Celui qui saurait lui donner toute l’attention qu’elle méritait. « Je crois que j’ai touché le jackpot, avec toi. » Ses yeux sombres dévoraient le torse d’Andrei alors qu’elle se mit à mordiller sa lèvre inférieure. « Parce que tu as envie de me toucher, mon ange, n’est-ce pas ? » Un petit tour au cœur de son esprit le lui confirma. « Oh oui, tu en rêves. » Ses serres psychiques s’introduisirent de nouveau au cœur de l’âme de son nouvel animal de compagnie, implantant de nouvelles images en lui afin qu’il agisse exactement comme elle le désirait. La vénérer comme il le devait. La déshabiller. Dévorer son corps de myriades de baiser avant de laisser sa langue experte l’emmener jusqu’au septième ciel. Lui souffler des centaines de fois à quel point elle était belle, à quel point il l’aimait. Faire voler ses propres vêtements à l’autre de bout de la pièce pour laisser leurs corps s’unir dans un déferlement de bonheur. « Ce programme te satisfait-il ? »
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‹ AGE : VINGT SIX ANS; qui viennent d'éclore en son sein, âge dont la vigueur lui échappe effrontément.
‹ STATUT : MARIE; la bague enfin passée au doigt, et l'enfant qui naitra bientôt. l'esprit, pourtant, ne peut s'empêcher d'errer dans les contrées lointaines.
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‹ POUVOIR : MUTANT DE L'AIR; les vents caressent ses joues et bousculent ses boucles, leur violence est sienne, il tire sur les ficelles de leur rage.
‹ METIER : PRINCE AMBASSADEUR; autrefois rêveur et artiste séducteur, l'enfant est devenu adulte, c'est la diplomatie de l'ambassadeur et les responsabilités de prince qui occupent ses journées.
‹ ALLEGEANCE : LUI-MEME; fleur qui éclate timidement sur les devants de la scène, il se détourne du giron maternelle pour enfin battre de ses propres ailes.
‹ ADIUTOR : ASHA; asha qui lui a été enlevée par le virus, asha qui est partie, asha qui l'a trahi.
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MessageSujet: Re: what if you choose darkness instead ? (andreyre) what if you choose darkness instead ? (andreyre) EmptyLun 11 Déc 2017 - 23:18

Les paroles sucrées roulèrent sur sa langue, et découlèrent d’entre ses lippes tordues par la timidité soudaine. Le rire de l’aimée carillonna aux oreilles du prince, sans doute était-ce là le plus beau son qu’il lui était donné d’entendre, bien que sa voix aux chauds accents pouvait largement le concurrencer. « C’est merveilleux, n’est-ce pas ? » Ses yeux roulèrent dans leurs orbites, et en s’approchant d’elle d’un pas conquis, il étira ses lèvres afin de formuler sa plaintive réponse. « Tu te moques de moi, je le vois bien. » Il ne fit pourtant pas demi-tour, ses pieds avançant toujours dans la direction de l’aimée retrouvée, son âme et son corps entiers demandaient dans un écho dolent le frôlement de leurs chairs. « Tu sais bien que je serais toujours là pour toi, mon amour. Tant que tu seras un gentil garçon, je ne te quitterais pas d’une semelle… » Enfin, il retrouva celle qu’il glorifiait tant, la salvatrice de son âme tourmentée. Il se coinça entre ses jambes, frémissant du contact de leurs deux corps l’un si près de l’autre. Il la caressait de ses dix doigts, baisait sa peau solaire de ses lippes passionnées, et obéissait au moindre de ses désirs, évoquant entre deux souffles sa soumission certaine et promettant déjà de raconter chaque détail de leur passion dévorante à celui qui fut, autrefois, son plus proche ami. « Tu seras libre de lui dire ce que bon te semble, tant que cela concerne nos ébats. Tu verras, tu apprécieras d’être mon esclave. Je suis certaine que tous ceux qui sont passés avant moi sur ton magnifique corps, tu les relaieras au rang de souvenir. » Alors que les mains habiles du prince glissaient le long de son échine, l’aimée s’empressait de défaire les quelques boutons de sa chemise. « Ils sont déjà oubliés. » souffla-t-il, son corps brûlant d'un désir ardent pour celle qu'il tenait entre ses bras. Il la laissait faire, comme il le faisait depuis quelques minutes déjà : d’abord, il lui avait offert son esprit dans un espoir de trouver le réconfort dont il avait tant besoin, maintenant il lui donnait son corps en espérant frémir si ardemment sous ses caresses lubriques que son palpitant se pâmerait sous ses propres exhortations jouissives incessantes. Déjà son corps vibrait sous les érafles qu’elle lui laissait sur sa peau marbreuse alors que lui s’employait à embrasser son épiderme aux arômes de désir charnels. Il glissa jusqu’à son oreille, et souffla en elle les paroles refoulées depuis tant d’années. Il libéra son palpitant, et les sentiments qu’il y avait enfermés gamin. L’oiseau déplia ses ailes et s’envola gracieusement vers son soleil éclatant, celui-là même synonyme de bonheur, celui-là même qui se faisait appeler Feyre. Sa dévotion avouée, le prince en gagna un baiser brutal et avide, auquel il répondit sans se faire prier. Sa langue s’échappa vivement de sa prison d’émail, et vint se loger auprès de sa compagne, et ensemble claquèrent contre leurs lèvres et au fond de leurs bouches. Son corps se réchauffa, et un point de chaleur plus intense se fit ressentir au creux des lombes ardentes. Elle se pressa contre lui, et Andrei fit rouler ses doigts jusque sur ses reins, sur lesquels il appuya afin de l’attirer à lui. Leurs corps n’étaient jamais assez proches, il voulait la sentir fougueusement, ce n’était pas assez, ce n’était jamais assez, il devenait avide d’elle ; elle était l’oxygène dont il avait si désespérément besoin. Il ne la lâchait pas, leurs lèvres encore pressées les unes contre les autres, il ne pouvait se détachait d’elle. Elle aussi l’attirait contre elle, elle aussi voulait défaillir sous ses coups - voilà un désir qu’ils partageaient tous deux. « J’adore quand tu dis ça. » souffla-t-elle après l’avoir relâché de son emprise. « Je ne suis pas cette petite prude de Braelyn, tu peux me toucher. Tu dois me toucher. Plus que ça. Bien plus que ça. » Un rictus mutin vint se peindre sur le visage essoufflé et rougi de l’astral, alors que ses mains déjà se soumettaient à la volonté de l’Impératrice. Ces dernières délaissèrent à contrecœur les reins libidineux et glissèrent le long de ses cuisses, se faufilèrent sous le tissu chatoyant et remontèrent le long de sa peau fiévreuse. Ses dents à l’émail blanc croquèrent ses lèvres bafouées alors que ses doigts s’emparaient de son tissu intime et lui retirèrent suavement. « Je crois que j’ai touché le jackpot, avec toi. » Il lui déroba un nouveau baiser, longuement langoureux alors que ses mains se débarrassaient de la frivole lingerie. « Parce que tu as envie de me toucher, mon ange, n’est-ce pas ? » Il n’eut pas à répondre, déjà sentait-il sa présence rassurante en son esprit malléable. Alors se contenta-t-il d’obéir à ses souhaits, sa bouche vermeille retrouvant le chemin de sa nuque, baisa sa peau de sa passion dévorante. « Oh oui, tu en rêves. » Il souffla d’un gloussement satisfait, laissant la chatte se délecter de ses pensées les plus intimes. Il appréciait sentir ce contrôle sur ce que lui-même n’arrivait pas à dompter, ces pensées assassines et chagrinées. Mais Feyre savait y faire, et elle le berçait de ses mélodies suaves. Lui ronronnait entre ses bras, et avait lâché prise au profit de la sauveuse de son âme. Il s’offrait à elle, corps et âme, dans le seul espoir de ne plus ressentir les corrosions de son cœur - deuil, et déception, et trahison. Elle lui montrait la voie à suivre, et lui obéissait docilement. Son regard pétilla d’une lueur lubrique devant les images qu’elle lui montrait généreusement. Ses mains retrouvèrent le corps félin de son aimée et se baladèrent le long de ses courbes libertines. « Ce programme te satisfait-il ? » Elles s’emparèrent de ses cuisses, qu’elles écartèrent sans pudeur. Déjà Andrei se prosternait devant la majesté de sa déesse vénérée, un éclat évocateur colorant ses lippes. Son regard azurite plongé dans les abysses noirs de Feyre, le rythme de son palpitant n’avait cesse de s’accélérer. « Laisse-moi te satisfaire. » Il s’approcha de son intimité dévoilée, et sa langue érotomane vint se glisser dans la cavité de son entrejambe. Elle glissa le long de ses cuisses dénudées, là où les baisers insolents se mêlèrent à la langue taquine. Petit à petit, il s’avançait vers sa féminité, ne voulant presser les choses, malgré son propre désir brûlant. Ses lèvres erraient sous le rythme de leurs baisers mutins et, enfin, survinrent auprès de sa fleur et s’en emparèrent dans un baiser passionné. Il baisa la colline sacrée, encore et encore, et sa langue vint de nouveau marquer son passage de ses humides étreintes. Le prince s’appliqua à suivre docilement les instructions de sa maîtresse, obéissant petit pantin. Il se sentit l’âme aventurière, et la colline fleurie fut délaissée pour le temple qu’elle renfermait. La langue vint s’apposer contre la relique rosie, qu’elle tourmenta de ses rapides étreintes. D’abord taquin, il se montra par la suite plus langoureux, et s’appliqua à pourlécher son bourgeon de longs baisers suaves. Les gémissements qu’elle laissa échapper d’entre ses lippes lui indiquèrent que sa langue satisfaisait ses basses lèvres comme elle l’espérait.
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‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités.
‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables.
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MessageSujet: Re: what if you choose darkness instead ? (andreyre) what if you choose darkness instead ? (andreyre) EmptyMar 19 Déc 2017 - 16:11

and now all your love will be exorcised. and we will find you saints to be canonized. and it's an even song, it's a melody, it's a battle cry, it's a symphony. they can keep me out until i tear the walls, until i save your heart and take your soul for what has been done cannot be undone in the evil's heart, in the evil's soul. seven devils all around you, seven devils in your house. see i was dead when i woke up this morning.


« Ils sont déjà oubliés. » La sirène hocha la tête convulsivement. Oh oui, l’enfant de l’air lui plaisait de plus en plus. Elle allait pouvoir s’amuser avec le prince, oublier les départs consécutifs de certaines de ses précieuses. Le Valaeris était un divertissement qui se présentait à elle au meilleur moment. Apologiste avertie de la corruption et de la déchéance, elle allait entraîner le solaire dans une chute certaine et fatale. Sa façon à elle de prouver son éphémère attachement, qui ne durerait que quelques jours, voir plusieurs semaines si l’objet de toutes ses attentions cédait aisément à ses multiples caprices. L’homme qui se tenait devant elle remplissait plusieurs de ses qualités que l’inhumaine jugeait indispensable à la servitude dans laquelle elle allait le plonger. Andrei serait dépossédé de sa conscience, de sa volonté, de son pouvoir d’agir. Il ne serait alors plus que le pantin de la plus vile des créatures d’Aksana, son chevalier servant, ses yeux attentifs dans la haute aristocratie. Il se plierait en quatre pour elle, n’ayant plus d’autre but dans la vie que de la contenter. C’était ce qu’elle faisait, la démone. Elle jouait avec autrui avant de les briser. Le blond n’échapperait pas à ce funeste sort. Il n’en avait pas la possibilité. Et, bientôt, il n’en aurait même plus l’envie. Quelques minutes auparavant, le maître craignait la maligne créature qui venait se mettre en travers de son chemin. Désormais, il ne rêvait plus que d’offrir sa vie sur l’autel sanglant de cette divinité suborneuse. Reine des artifices, princesse de la tromperie, enfant du mensonge, elle savait si bien modifier la réalité, jouer avec les apparences, que tout devenait possible sous sa langue de vipère. Ses griffes invisibles s’étaient refermées autour de l’esprit chatoyant de l’enfant roi, le poussant à agir contre son gré mais pour son plaisir à elle. La Mormont n’éprouvait aucune empathie, aucune pitié pour celui qu’elle contrôlait désormais aisément. Il n’était nullement question des plaisirs du jeune homme. Grande égoïste par nature, elle ne s’enquerrait que de ses propres sensations, de ses envies plus tortueuses et déviantes les unes que les autres. Alors le prince de l’air répondait au moindre de ses ordres, avec une docilité extraordinaire. Les baisers brûlants qu’il déposait sur la peau pâle de l’orange étaient des prières silencieuses, des promesses de servitude éternelle ; ses mains, pressantes et avides : le reflet de la tentative désespérée de Feyre de combler ce vide intérieur – son plus vieil ennemi ; ses yeux fous d’amour étaient deux puits reflétant tout l’amour qu’il était persuadé de ressentir pour la Mormont. Sa créature, sa chose, son objet, son pantin, autant de qualificatifs qui pouvaient désormais s’appliquer à l’énième victime du bourreau le plus vil de tout l’empire d’Aksana. La vipère le voulait plus près d’elle, toujours plus près. Son âme inhumaine réclamait pourtant incessamment la chaleur humaine, jamais Andrei ne serait assez proche d’elle. Ce qu’elle voulait, c’était se fondre en lui pour essayer de ressentir quelque chose, pour mettre un terme au silence profond qui régnait dans ses entrailles de rouée. Et lui, serviteur déjà perdu, s’échinait à lui offrir tout son être dans l’espoir d’être le favori encore un peu plus longtemps. Sans le précieux regard de sa divinité maléfique, il ne serait plus rien, il le savait. Feyre l’en avait persuadé, pour tenter de s’attacher sa loyauté, son amour. Autant de choses qu’elle ne faisait naître qu’artificiellement, des mensonges qui finiraient par s’estomper lorsque ses pouvoirs malveillants ne seraient plus dirigés contre lui. Mais pour le moment, Andrei était abandonné à une passion qu’il pensait réciproque, chérissant le minuscule corps de la terrible Mormont. Sa peau, ses lèvres, rien n’était oublié lors de cette vénération charnelle. Ses mains glissaient sur le ventre, les reins, les cuisses de l’insatiable. Et elle aimait, terriblement, cette douce chaleur qui se répandait dans ses veines, qui enflammait son être et embrasait son désir. Oh oui, elle allait adorer rendre le prince esclave de la religion au centre de laquelle elle s’était placée. « Laisse-moi te satisfaire. L’inhumaine se mit à glousser, charmée par la facilité avec laquelle le Valaeris répondait à ses ordres. Peut-être le garderait-elle auprès d’elle pour le restant de ses jours, finalement. Le blond commençait à terriblement lui faire. Ses doigts ingénieux caressaient les pans les plus sensibles de son corps, faisant ainsi naître frisson et passion dans la carcasse vide de l’insaisissable. Sa minuscule lingerie en dentelle s’était envolée à l’autre bout de la pièce, alors que le fervent admirateur ployait le genou devant elle, toute sa concentration et ce qu’il pensait être sa volonté, tournées vers le seul objectif de la satisfaire. Encore. Toujours. Sa langue agile, habituée au langage de l’amour, se mit à jouer entre les cuisses de la démone. Dos arqué, yeux fermés, râles de plaisir. Oh oui, elle pourrait s’habituer à l’idée de le laisser la vénérer chaque jour. Le désir déferlait désormais en vagues insatiables. Elle le voulait, toujours plus. Le sentir jusqu’à n’avoir plus l’impression que de faire un. Ses doigts de sorcière s’étaient accrochés aux boucles blondes de l’enfant de l’air, alors qu’elle se laissait aller à la puissance charnelle des baisers judicieusement placés d’Andrei. Feyre le voulait en elle. Maintenant. Tout de suite. Sans attendre. « Relève toi, mon amour. » Et il s’exécuta, avec une rapidité qui la fit jubiler. Ses petites mains d’enfant délestèrent le bel Apollon du reste de ses vêtements, jugés comme des obstacles pour la suite de ce petit jeu malsain. Ses ongles s’enfoncèrent dans la peau blanche et tendre du prince alors qu’elle nouait de nouveaux ses jambes autour des hanches du maître. Elle le dirigeait comme s’il n’était rien de plus qu’une marionnette, contrôlant ses moindres gestes. Le Valaeris glissa ses mains sous ses cuisses, la soulevant à sa hauteur avant de le plaquer contre le mur pour la dernière offrande, la dernière étape de cette vénération viciée. Aucun espace entre leurs deux corps, aucune séparation entre leurs deux âmes. Ils ne faisaient déjà plus qu’un et allaient atteindre l’apogée de cette osmose, lorsque la porte du cabinet où ils se trouvaient s’ouvrit brutalement. Andrei ne parût même pas le remarquer, tout occupé qu’il était à dévorer le cou de l’inhumaine. « Mad… Mademoiselle Feyre, l’Empereur vous… Vous… » Et elle se mit à rire, irrépressiblement, devant l’incursion de cette pauvre âme qui oscillait dangereusement entre la peur qu’elle éprouvait envers la main armée de Cal Oshun et le choc que provoquait en lui cette scène outrageante. Avec un soupir grandiloquent, elle retrouva la terre ferme, tirant sur le bas de son robe ridiculement courte. « Tu peux te rhabiller, mon ange. Le devoir m’appelle. Mais toi et moi, nous allons vite nous retrouver, après tout, nous avons quelque chose à terminer. » Feyre le gratifia d’un baiser indécent qui fit rougir le serviteur jusqu’aux tréfonds de son esprit. « Rejoins-moi dans ma chambre, ce soir. Tu me prouveras à quel point tu m’aimes. Plusieurs fois. » La vipère allait tourner les talons, lorsque la dernière partie de sa véritable mission lui revient en tête. « Au fait, ta cousine Elvira est quelqu’un de bien. Tu ne l’adoreras pas comme Liza, mais tu la tolèreras, tu te montreras même gentil, si le cœur t’en dis. »
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