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from the ashes we will rise (diadonis)

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MessageSujet: from the ashes we will rise (diadonis) from the ashes we will rise (diadonis) EmptyDim 29 Oct 2017 - 23:08

i'm headed straight for the castle, they wanna make me their queen. and there's an old man sitting on the throne that's saying that i probably shouldn't be so mean, i'm headed straight for the castle.

Elle pose la selle sur son cheval, et regarde au loin. Elle avait quitté la résistance de son père il y a peu, mais le soulagement qu'elle avait ressenti en le faisant était encore présent. C'était une sensation grisante, un renouveau. Elle revoyait enfin ce balcon sur lequel elle avait passé de longues heures, ces bassins souterrains et ces dédales, dans lesquelles elle avait prit l'habitude de s'engouffrer. Elle revoyait sa cour, son palais, son trône aussi, sur lequel elle n'avait jamais osé s'asseoir et pour lequel elle avait longtemps pensé ne pas être destinée. Elle allait enfin rentrer chez elle, voilà ce qu'elle savait. Le chemin serait long, elle en était certaine, et sûrement semé d'embûches, mais elle était prête à les traverser. Parce qu'elle savait qu'elle était faite pour ça. « Deux lettres viennent d'arriver, ma reine. » Elle pose ses yeux sur Lazar, et lui sourit alors qu'il lui tend les lettres. Il s'était mit, comme bon nombres d'autres résistants qui la suivaient, à la nommer ainsi. Mais Diana n'était pas encore Reine, pas totalement. Elle était de ces reines sans royaumes, ces reines sans couronne, ces reines légitimes que l'on avait évincé. Elle caresse doucement l'encolure de son cheval, celui qui avait appartenu à sa tante, puis ouvre la première missive. Elle provient d'une membre de la résistance placée à Aguarinui, Diana inspire profondément. Elle lit chacune des lettres, chacune des tournures de phrase puis chiffonne le papier. « Non. Non. » Elle passe une main dans ses cheveux, et s'avance dans les hautes herbes. Lazar la suit de près. Elle serre les poings. « Elle n'a aucun droit, elle.. » Il lui attrape le poignet, puis attrape la lettre froissée entre ses doigts. Il commence à lire la missive, puis plonge ses prunelles dans celles de Diana. « Même si elle porte une couronne sur sa tête, ça ne fait pas d'elle la reine légitime. Tu es l'héritière de ta nation. Et tu as des gens qui croient en toi, Diana. » Il lève son bras vers les résistants, attroupés autour de leurs chevaux. Elle lui sourit, puis baisse la tête sur sa seconde missive. Elle l'ouvre, et y reconnaît le sceau de la famille Griffith. Elle se remet à lire à nouveau. « De bonnes nouvelles? » Elle s'humecte les lèvres, puis s'avance d'un pas rapide jusqu'à son cheval. Elle met son pied dans l'étrier, et monte d'un mouvement rapide sur sa croupe. Elle caresse sa crinière, attrape ses rênes. « Changement de cap, nous n'allons plus à Foushin. J'ai un rendez-vous de la plus haute importance à Herindy. » Elle se remet en début de file, et donne un léger coup sur le flanc de sa jument, qui se remet à galoper. Le vent fouette son visage, tandis que les rayons du soleil couchant se pose sur eux. Elle est illuminée par la beauté d'Eartanera, royaume qu'elle n'avait que très peu foulé au détour de quelques missions. La nouvelle du couronnement de Merle l'avait chamboulé, elle avait fait ressortir les plaies qui n'avaient pas encore bien cicatrisées dans son palpitant. Le déchirement de la perte des siens, l'abandon de certains, les guerres à venir. Tant de choses qui la blessaient, mais qui pourtant, lui permettaient de se projeter dans l'avenir. Elle avait apprit de ses erreurs. Et si elle avait toujours été très attachée à sa famille, et aux valeurs qu'ils prônaient autrefois, elle savait qu'elle n'aurait de répit avant que la tête de l'usurpatrice ne lui soit servit sur un plateau d'argent. La missive qu'elle avait reçu, provenant de la maison Griffith, lui avait redonné l'espoir alors qu'il s'était assombri quelques secondes plus tôt. Chamboulement dans ses pensées, stratégies qui machinalement se mettaient en place à mesure qu'elle galopait avec le vent. Ils arrivent enfin aux frontières de la ville. Elle descend de son cheval, et montre le bois aux résistants. « Nous resterons ici pour la nuit, c'est plus sûr. » Elle ne voulait pas tomber sur les résistants qui faisaient encore équipe avec son père, ou encore moins sur l'Osanos lui-même. « Ton père est allié à Thomas Griffith, si c'est lui que tu vas rencontrer, je peux t'assurer tout de suite que c'est une mauvaise idée. » Elle pose ses yeux sur Lazar alors qu'il s'approche d'elle. « Ne sois pas stupide Lazar, ce n'est pas ce roi là que je viens voir. » Il fronce les sourcils, puis tourne ses yeux vers les flammes du feu. Elles crépitent un moment, puis il se tourne vers elle. « La dernière fois que j'ai vérifié, la seule autre personne qu'on pourrait légitimement appelé roi est cal, je doute encore une fois que.. » elle fait claquer sa langue et lève les yeux au ciel. « Tu sais, je commence réellement à penser que tu fais bien de n'être que mon adiutor et pas mon conseillé. » Elle plonge ses ambres dans les prunelles du vert, pourtant intimement lié de manière magique à l'intelligence. « Dors un peu, tu veux. » Elle s'allonge et regarde le ciel étoilé, partiellement caché par les branches des arbres. Elle fini par s'endormir.

Elle lave ses cheveux dans le ruisseau, puis les égoutte d'un mouvement de la main. « Prends-ça avec toi. » Il lui tend deux gourdes remplies d'eau. Elle sourit, les attrape. « C'est peut-être un piège, tu es certaine que tu ne veux pas que je t'accompagne? » Elle arque un sourcil. « Je n'ai rien à craindre. » dit-elle d'une voix sans équivoque. « Reste ici, c'est un ordre. » Elle inspire profondément, il s'écarte et fait une légère révérence. Elle s'avance, prend son cheval et s'avance dans les bois. Elle ne connaît pas avec exactitude le lieu de rendez-vous, mais grâce aux indications qu'il lui a indiqué, elle arrive facilement à trouver son chemin. Elle s'arrête, dépose attache les rênes de son cheval au tronc d'un arbre et s'avance. Altière, elle se tient droite et patiente. Les secondes semblent être des minutes, et les minutes des heures. Le craquement d'une branche au sol la fait se retourner, ses bras se mouvent rapidement, faisant sortir l'eau des gourdes et la transformant en deux pics de glaces. Elle sourit, et abaisse ses bras. L'eau retourne dans les gourdes d'un même mouvement. Elle regarde lentement autour d'elle, cherchant à voir si des oreilles indiscrètes ou des soldats de l'armée de la terre ne l'avaient pas suivi, mais reste altière, comme si elle contrôlait la situation. Comme si elle maîtrisait. « Merci d'avoir répondu à ma missive. » la voix calme et le ton sincère, les traits de l'aguarinienne s'adoucissent. « J'ai appris l'alliance de mon père avec le tient. » Elle se rapproche un peu. « Ça ne m'a pas vraiment étonné, deux hommes assouvis par leur noirceur, prétendants aux trônes de leur nation respectives, et capable d'infanticide pour obtenir ne serait-ce qu'une once de pouvoir, leur alliance était inévitable. » Elle reste droite, et croise ses mains au niveau du bas de son ventre. Elle l'observe un long moment, avant d'arquer un sourcil. « Je pense qu'il serait grand temps de récupérer ce qui nous revient de droit, et de leur rendre la monnaie de leur pièce, tu ne crois pas? »
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Adonis Griffith
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‹ MESSAGES : 7608
‹ AVATAR : dylan o'brien
‹ CRÉDITS : (av) self / (icons sign) self / (gif profil) tumblr
‹ COMPTES : star n'zuzi (spoiler alert: c adonis le plus sympa oopsie)
from the ashes we will rise (diadonis) Tumblr_natdrvfOxl1qetpq0o1_250
‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
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MessageSujet: Re: from the ashes we will rise (diadonis) from the ashes we will rise (diadonis) EmptyDim 29 Oct 2017 - 23:47

Impossible de circuler en train au sein d’Eartanera. Les villes occupées par la résistance sont également privées d’énergie de la part de Flamaerin. La conséquence normale de la guerre et de la privation de nourriture ordonnée par son père. L’empire s’affame alors que les mercenaires et soldats Eartanariens prennent des forces. Des enfants de Launondie sont surement en train de mourir de faim alors qu’Adonis reprend des forces après avoir passé un mois à croupir dans une cellule de la capitale. Toujours fin, il n’a cependant plus cet air presque cadavérique et ce teint trop pâle de ceux qui n’ont plus vu la lumière pendant de longues semaines. Les habits qu’il porte sont propres, à nouveau, et il a désormais l’allure du prince qu’il est par droit du sang. C’est après une longue séance d’entrainement avec son frère que le prince se rend dans ses appartements. Là, il y trouve un lambda qui lui tend une missive arrivée quelques heures auparavant. Adonis congédie l’esclave, et ferme la porte avant d’ouvrir la lettre et d’en lire le contenu. Un sourire étire les lèvres de l’Eartanarien, alors qu’il s’installe à son bureau pour rédiger une réponse. Il n’attend pas un second échange de lettre et fixe un rendez-vous à son interlocutrice. Il couche sur le papier quelques instructions pour qu’elle le retrouve facilement, et scelle la missive de son sceau. La rose couronnée, sur un cachet pourpre. Privé de son adiutor, il se lève et se rend lui-même chez le premier domestique qu’il croise pour ordonner de faire envoyer la missive.

Herindy se trouve à un peu plus d’une journée à cheval. Ici, sur la terre de ses ancêtres, Adonis est un homme libre. Il ne craint pas de voyager seul, mais Gunnar K’han, son espion attitré et protecteur choisi par Aléa elle-même, insiste pour le suivre. Adonis ne se fait pas prier longtemps. Il sait que tenir tête à un K’han, quand il s’agit de protéger un Griffith, est inutile. La loyauté indéfectible des mercenaires anobli est connue de tous les Eartanariens, et d’Adonis le premier. Le fier prince monte sur son cheval et prend la tête de leur duo. Quelques mots sont échangés pendant le trajet, mais plus autant qu’auparavant. Adonis est devenu taiseux, depuis son séjour en prison. L’éclat qui brillait autrefois au fond de son regard s’est mué en autre chose. Une chose plus terrible, plus effrayante que l’ambition démesurée dont il a su faire preuve. Une chose qui n’annonce rien de bon pour tous ceux qui se mettront en travers du chemin d’un homme qui n’a plus rien à perdre – ou si peu -. Gunnar les fait s’arrêter pour la nuit, dans une petite auberge dont le propriétaire est plus que ravi d’accueillir Son Altesse. Il lui laisse la plus grande chambre, une petite pièce dans laquelle n’entre qu’un lit, une armoire, une table de nuit et un petit bureau équipé d’une chaise en bois. Adonis lâche son sac de voyage sur le bureau. Il ne dort que quelques heures, quand il se lève, il se change et puis sort. Il n’a rien pris avec lui si ce n’est une bourse pleine de yuan, au cas où. Le brun enfourche à nouveau son étalon, et se rend vers Herindy, abandonnant derrière lui le K’han et ses affaires. Ce rendez-vous doit se faire dans l’intimité la plus totale, car Adonis ne sait pas encore ce qu’il en retirera. Le rendez-vous est au petit matin, il n’a pas le temps de se reposer plus que ça dans une auberge encore trop loin de la ville. Peu importe, le prince a pris l’habitude du manque de sommeil. Arrivé en ville, il confie son cheval à un palefrenier qu’il paie grassement pour nourrir la bête, et se rend au lieu de rendez-vous à pied. « Merci d'avoir répondu à ma missive. » Diana Osanos est là, elle regard autour d’eux, sans doute pour s’assurer qu’il ne l’ait pas trahie. Il comprend, Adonis, il a la même méfiance. Il ne peut s’empêcher de laisser son regard scruter l’horizon derrière Diane. Elle semble seule. « J'ai appris l'alliance de mon père avec le tient. » La jeune femme s’approche et Adonis la regarde faire. « Ça ne m'a pas vraiment étonné, deux hommes assouvis par leur noirceur, prétendants aux trônes de leur nation respectives, et capable d'infanticide pour obtenir ne serait-ce qu'une once de pouvoir, leur alliance était inévitable. » En effet, Adonis n’aurait pas mieux parlé lui-même. « Je pense qu'il serait grand temps de récupérer ce qui nous revient de droit, et de leur rendre la monnaie de leur pièce, tu ne crois pas? » Il l’observe un moment, sans rien dire. C’est à ça que l’on voit qu’il a changé, mais Diana ne le connaissait pas, elle ne peut pas savoir à quel point l’homme est plein de ressentiments et de besoin ardent de vengeance. Il évite un sourire, mais son regard est celui d’un homme plein d’intérêt et de détermination. « Aussi inévitable que destructrice. Ton père livre ses résistants à la guerre que le mien mène, et le mien laisse les enfants de ma nation crever à Koldoveretz. » Il ne connait pas Diana, mais a le sentiment qu’elle aussi est révoltée par les derniers événements. Il sourit enfin, un léger sourire, presque carnassier à l’idée de s’allier avec l’héritière Osanos. Merle peut bien être reine, ce n’est pas la reine que son peuple attendait, ce n’est pas celle qui mérite le trône. Diana, en revanche… « Il est plus que temps de leur rendre la monnaie de leur pièce, oui. » Il s’approche un peu, l’intimité offerte par ce lieu devrait les protéger des espions, mais Adonis se méfie toujours. Il préfère s’approcher et parler d’une voix plus basse. « Que proposes-tu ? » Il était curieux, avide de savoir quel pion elle allait déplacer sur l’échiquier des jeux politiques, et comment elle influencerait la partie.
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MessageSujet: Re: from the ashes we will rise (diadonis) from the ashes we will rise (diadonis) EmptyMer 1 Nov 2017 - 14:38

 « Aussi inévitable que destructrice. Ton père livre ses résistants à la guerre que le mien mène, et le mien laisse les enfants de ma nation crever à Koldoveretz. » Elle garde ses prunelles ancrées dans celles d'Adonis, constatant qu'elle avait fait le bon choix en lui demandant de se rencontrer. Elle ne le connaissait que de vue, ce dernier étant arrivé deux après son entrée au sein de l'académie Koldoveretz, mais n'avait jamais cherché à s'approcher de lui. Diana avait toujours évolué dans son cercle d'ami restreint, sans tenter de créer des alliances à l'époque, qui aurait pu aujourd'hui lui être d'une grande aide. Elle ne connaissait donc d'Adonis, que les rumeurs qui s'étaient peu à peu propagées dans le royaume, ainsi que son arrestation par Cal Oshun quelques semaines plus tôt. Il avait été emprisonné près de sa tante, et s'était enfui. Il avait forniqué avec le désormais empereur, mais il était fiancé à sa jumelle Isaure. Son ancienne meilleure amie, voilà tout ce qu'elle savait de lui. Elle savait aussi, de par une source sûre qu'il avait un bon nombre d'espions dispersés dans tout le royaume. Elle aurait besoin de ces espions, Diana. Elle observe le sourire qui agrandit ses lippes, prédateur qui semble s'être emparé de lui. « Il est plus que temps de leur rendre la monnaie de leur pièce, oui. » Elle le regarde s'approcher légèrement d'elle, et murmurer désormais, alors qu'ils semblent être seuls dans cette forêt. Oh, les siens n'étaient pas si loin, si elle prenait son cheval et galopait durant dix minutes environs, mais, ils n'étaient pas assez proches pour indiquer leur présence dans ces bois, ou pour écouter ce qui était en train de se dire à l'heure actuelle. « Que proposes-tu ? » La Reine baisse ses yeux sur les lèvres du maître de la terre puis à nouveau dans ses prunelles. « Mon père va perdre nombre de ses résistants, avec la nouvelle régence de la nation de l'eau. Aussi détestable l'idée de savoir Merle sur mon trône est, je sais que beaucoup des suiveurs de mon père se tourneront vers elle. Il va les perdre un à un, ce qui déjà, pèsera dans la balance pour ton père. J'imagine que cela créera une discorde entre eux, si mon père n'est pas capable de lui fournir ce dont il a besoin. » Elle s'arrête un instant, juste le temps de récupérer une once de respiration puis détache ses mains, elle joue avec la bague en saphir qu'elle possède à son majeur. « Ton père est tellement obnubilé par son trône, qu'il en oublie qu'il fait parti d'une minorité. Nous sommes la minorité, et sans le peuple derrière nous, nous ne sommes rien. » Elle l'avait bien comprit Diana, et c'était une leçon qu'elle avait apprise par cœur désormais. Le peuple était la clé. « Laisser les enfants de sa nation, est un mauvais choix de sa part. Le peuple risque de se rebeller, et bien qu'il ait actuellement autorité absolue, cette autorité peut-être remise en question. » Elle ne décrivait que son point de vue pour l'instant, mais cela amenait à ses idées, à sa stratégie. « Pour mon père, je vais le laisser se faire déchirer par sa nièce et par ton père. Je gagnerai peu à peu les résistants qu'il détient, à ma cause. Ce n'est qu'une question de temps.  » Elle avait laissé certain de ses pions aux mains de son père, de quoi détruire son système de l'intérieur. « Nous devons te placer en sauveur, Adonis. Utiliser les tiens et tes espions, pour nous frayer un chemin jusqu'à Koldoveretz, pour sauver les tiens en utilisant mes résistants. De cette manière, tu gagneras d'autant plus l'appui du peuple. » Elle savait que certains des siens rechigneraient, mais elle n'avait pas le choix. Elle se devait de faire quelques sacrifices, si elle voulait obtenir des alliances. « En échange de mon soutien pour ton accession au trône d'Eartanera, tu m'offriras ton soutien pour récupérer celui qui me revient de droit. » Elle reste silencieuse un instant. « J'anéantirai mon père, au moment où il sera le plus faible, quant à Merle, elle est bien trop vaniteuse et lâche pour réussir à garder les faveurs qu'elle a réussi à obtenir jusqu'à maintenant. Je m'attends à une rencontre avec elle sous peu, désireuse de montrer qu'elle a réussit à obtenir ce qu'elle souhaite. Ce sera l'un de ses premiers faux pas. Pour ton père, la perte du soutien du peuple, et de l'armée, que nous arriverons sans aucun doute à mettre de ton côté signera probablement sa fin. Il ne te restera qu'à mettre tes propres pions en place pour l'anéantir. » Elle sort une lettre d'un pan de sa tenue, et la regarde un instant. « Je sais qu'Isaure t'est toujours fidèle, et nous aurons besoin de son soutien. » Elle caresse doucement la lettre, et inspire doucement. « Elle se doit de récupérer son trône elle aussi, et ce sera une autre guerre à mener. Si elle m'apporte aussi son soutien, je suis prête à lui apporter le mien aussi pour qu'elle récupère son trône. » Diana lui tend la missive, destinée à l'Oshun. « Je veux que nos royaumes redeviennent libres mais unies, non pas sous le joug d'une autorité impériale. » Elle plonge ses ambres à nouveau, dans ses obsidiennes. Elle n'avait pas parlé de son alliance avec le royaume de la nation de l'air, et n'avait parlé qu'en surface de ses plans pour l'avenir d'Aksana. Mais elle espérait que cela serait suffisant. La Reine observe le Roi, et interdite, attend sa réponse.
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
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MessageSujet: Re: from the ashes we will rise (diadonis) from the ashes we will rise (diadonis) EmptyLun 6 Nov 2017 - 22:11

« Mon père va perdre nombre de ses résistants, avec la nouvelle régence de la nation de l'eau. Aussi détestable l'idée de savoir Merle sur mon trône est, je sais que beaucoup des suiveurs de mon père se tourneront vers elle. Il va les perdre un à un, ce qui déjà, pèsera dans la balance pour ton père. J'imagine que cela créera une discorde entre eux, si mon père n'est pas capable de lui fournir ce dont il a besoin. » Adonis tenta de se souvenir si les Osanos avaient déjà été invités en tant qu’amis à Greenstall. Non, jamais, pas alors que les deux familles gardaient des rancoeurs l’une envers l’autre. Si les nobles avaient déjà tous pratiquement mis les pieds dans le palais des autres, certains l’avaient fait plus que d’autre. Le palais d’Azurite, Adonis ne l’avait vu qu’en tant qu’ambassadeur, à l’époque ou Atalante l’y accueillait comme son égal et qu’il fallait discuter de diplomatie entre deux régions frontalières d’Aksana. Diana savait donc de quoi était fait Thomas Griffith sans – probablement – l’avoir déjà réellement rencontré. L’homme avait une réputation qui le précédait, après tout. Longtemps, Adonis avait admiré son père pour cette capacité à se faire respecter, mais il découvrait aujourd’hui que le roc qu’était le roi Eartanarien inspirait en réalité bien souvent plus de crainte que de respect. Plus de frayeur que d’amour et de loyauté sincère. Voilà ce qu’Adonis voulait pour lui, un peuple qui le suivrait par conviction et non pas par crainte. Si les Eartanariens suivaient Thomas, Adonis était persuadé que ce n’était que grâce à son nom, sans même se rendre compte que ceux qui le suivaient lui le suivait pour cette raison également. Parce que les Griffith avaient toujours été rois, parce que c’était ainsi, la seule famille véritablement royale qui avait survécu à la grande guerre. Adonis observe la brune, son regard d’ambre glisse contre le saphir de sa bague, qu’elle triture. Nerveusement ? Il se pose la question, tandis qu’elle reprend la parole. « Ton père est tellement obnubilé par son trône, qu'il en oublie qu'il fait parti d'une minorité. Nous sommes la minorité, et sans le peuple derrière nous, nous ne sommes rien. » C’était là la différence notable entre Thomas et Adonis. Peut être était-ce la même différence entre Johann et Diana. « Laisser les enfants de sa nation, est un mauvais choix de sa part. Le peuple risque de se rebeller, et bien qu'il ait actuellement autorité absolue, cette autorité peut-être remise en question. » Le brun n’aurait pas dit mieux, mais il la laissa parler. Il la laissa dévoiler ses idées, ses plans, ses principes sous ses yeux et dans son oreille attentive. L’homme savait écouter, d’autant plus après son séjour prolongé dans les prisons de Launondie. Il avait appris à mettre de côté sa prétention et son ego pour laisser plus de place à ceux qui pouvaient lui venir en aide. L’ambre se posa avec curiosité dans le regard sombre de la brune. Aucune trace de domination, de désir de l’asservir dans ce regard. De l’intérêt, uniquement. « Pour mon père, je vais le laisser se faire déchirer par sa nièce et par ton père. Je gagnerai peu à peu les résistants qu'il détient, à ma cause. Ce n'est qu'une question de temps. » Adonis ne dit rien, toujours, mais note mentalement tout ce qu’elle lui dit, les points forts de ses assertions… Et les points faibles. Il se redresse un peu, son regard légèrement changé. A l’intérêt s’est ajouté cette once, devenue habituelle, de méfiance. « Nous devons te placer en sauveur, Adonis. Utiliser les tiens et tes espions, pour nous frayer un chemin jusqu'à Koldoveretz, pour sauver les tiens en utilisant mes résistants. De cette manière, tu gagneras d'autant plus l'appui du peuple. » Elle voulait lui offrir Eartanera, pour qu’il puisse lui offrir Aguarinui. Adonis savait qu’elle ne l’aiderait pas contre rien. C’est ainsi que le monde allait et surtout parmis les puissants. Si il était roi, elle devait devenir reine. « En échange de mon soutien pour ton accession au trône d'Eartanera, tu m'offriras ton soutien pour récupérer celui qui me revient de droit. » La brune ne dit rien, Adonis laissa cette pause faire son effet entre eux et ne dit toujours rien, sentant qu’elle n’avait pas terminé. « J'anéantirai mon père, au moment où il sera le plus faible, quant à Merle, elle est bien trop vaniteuse et lâche pour réussir à garder les faveurs qu'elle a réussi à obtenir jusqu'à maintenant. Je m'attends à une rencontre avec elle sous peu, désireuse de montrer qu'elle a réussi à obtenir ce qu'elle souhaite. Ce sera l'un de ses premiers faux pas. Pour ton père, la perte du soutien du peuple, et de l'armée, que nous arriverons sans aucun doute à mettre de ton côté signera probablement sa fin. Il ne te restera qu'à mettre tes propres pions en place pour l'anéantir. » La brune bouge, glisse sa main sous un pan de sa tenue et en sort une missive cachetée, probablement de son sceau. Adonis pose les yeux dessus, puis remonte ses prunelles sur celles de l’Osanos. « Je sais qu'Isaure t'est toujours fidèle, et nous aurons besoin de son soutien. » Isaure ? Adonis déglutit, Isaure a été remise à Cal par son père, mais les deux fiancés sont toujours alliés. Il savait, Adonis, que la blonde désirait retourner à Launondie pour achever de mettre à exécution tous ses desseins. Il ignorait tout ce qu’elle avait prévu, mais savait deux trois choses. Elle voulait le trône et il le lui donnerait. Elle voulait aussi libérer Svea, faite prisonnière alors qu’elles les libéraient lui et Aléa.  « Elle se doit de récupérer son trône elle aussi, et ce sera une autre guerre à mener. Si elle m'apporte aussi son soutien, je suis prête à lui apporter le mien aussi pour qu'elle récupère son trône. » Diana lui tend la missive et Adonis glisse ses doigts autour du papier rèche. Il glisse la lettre à l’intérieur de sa veste dans une poche dissimulée contre son torse, où ne se trouvait qu’une bourse avant d’y glisser la lettre. « Je veux que nos royaumes redeviennent libres mais unies, non pas sous le joug d'une autorité impériale. » A nouveau le regard de la reine se plonge dans celui d’Adonis. Le Griffith dévisage l’Osanos avant de prendre la parole. « Je ne peux pas te promettre que celle lettre parviendra à Isaure, mais je ferai tout ce que je peux. J’ai du accorder à mon père de la rendre à son frère. Isaure est actuellement à Launondie. Les sept la gardent de l’enfer des cachots, j’ose espérer que son frère aura plus de pitié à son égard qu’il n’en a eu envers d’autres. » Envers d’autres. Envers lui. Isaure est le sang de Cal, lui n’est rien, un Griffith sous la botte d’un Oshun trop sûr de lui. Un rien qui se mêle à d’autres rien, un rien qui ébranle l’empire. Un rien qui a plus de force que les fondations sur lesquelles sont basées cet empire fait de mensonges, d’usurpation et de parjures. « Aguarinui n’appartient qu’aux Aguariniens. A la tête de votre nation doit se trouver un monarque qui saura s’occuper de son peuple, tout comme Eartanera a besoin d’un roi qui saura se soucier des besoins des siens. Tu seras la reine que ton peuple réclame. Tu n’arracheras ta couronne à personne, ils la retireront des mains des usurpateurs et la poseront sur ta tête, lorsque nous seront parvenus à notre fin. » Diana était une reine à ses yeux, capable de fomenter des alliances, de mettre ses priorités où elles devaient être. Capable d’attendre avant de frapper, de réfléchir pour minismer la perte de ses hommes. Elle était le leader qu’il se pensait être aussi. Ferme, décidé, réfléchi. « Je suis prêt à lier nos forces Diana, d’autant plus si tu me proposes de te joindre à moi pour libérer le futur de mon peuple. Mais… » Il glissa le bout de sa langue contre sa lèvre inférieure, son regard se faisant plus inquisiteur, la méfiance était encore là. « Aksana est fait de quatre nations. Qu’en est-il d’Aerinstin ? Elizaveta Valaeris n’est reine que par le bon vouloir de Cal. » Pourtant, au fond, Adonis était persuadé que la reine Aerinstienne était capable de tout pour protéger les siens. Véritable femme de pouvoir, elle aussi, Adonis estimait que si elle n’avait pas cette fâcheuse tendance à s’allier au gagnant et à retourner sa veste, elle ferait une précieuse alliée.
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MessageSujet: Re: from the ashes we will rise (diadonis) from the ashes we will rise (diadonis) EmptyMer 8 Nov 2017 - 23:19

« Je ne peux pas te promettre que cette lettre parviendra à Isaure, mais je ferai tout ce que je peux. J’ai du accorder à mon père de la rendre à son frère. Isaure est actuellement à Launondie. Les sept la gardent de l’enfer des cachots, j’ose espérer que son frère aura plus de pitié à son égard qu’il n’en a eu envers d’autres. » Son visage reste un instant interdit. La paix de son palpitant s'altère, elle s'insurge un instant, belliqueuse. Diana n'avait pas eu de nouvelles d'Isaure lorsqu'elles avaient toutes les deux quittés l'académie, et elle avait cru comprendre que cette dernière était comme les autres membres de sa famille. Vils, manipulateurs. Qu'elle s'était jouée d'elle durant toutes ces années, mais quelque chose en elle, lorsqu'elle l'avait vu lors de l'attaque au mariage, avait changé quelques choses dans ce qui étaient devenues avec le temps, des convictions. Elle le savait, quelque chose d'autre s'était trâmé, et Isaure ne l'avait peut-être jamais trahi. Au final, Diana était peut-être celle qui l'avait trahie, celle qui n'avait pas cherché à lui donner de nouvelles, celle qui n'avait pas pu lui venir en aide, lorsqu'elle en avait eu le plus besoin. Mais, les relations n'étaient jamais à sens unique, et Isaure avait aussi plus ou moins sa part de responsabilité dans la situation qui s'était installée entre l'Osanos et l'Oshun. Pourtant, si la blonde semblait avoir changée depuis leur dernière entrevue, qui datait de presque neuf ans maintenant, Diana avait réussi à entrapercevoir la lumière dans l'esprit de l'ancienne solaire. Les événements récents, et les paroles d'Adonis venaient appuyer sa théorie. Diana se devait d'être là pour elle, peu importe qu'Isaure accepte ou non son aide, parce qu'il en revenait de l'honneur et des sentiments, aussi ancien fussent-ils, de la maîtresse des océans. Elle pose ses yeux sur le visage d'Adonis, marqué par son emprisonnement et sur la « pitié » qu'avait eu Cal à son égard. Cal qu'elle aurait presque pu, durant un temps, considéré comme un possible ami. Les alliances et relations se faisaient et se défaisaient tout aussi facilement durant l'adolescence. « Fais tout ce que tu peux, et je ferai tout ce que je peux pour pouvoir la libérer du joug de son frère. » Elle baisse les yeux légèrement. Isaure devait être sauvée. Elle ne pouvait pas laisser partir, elle ne pouvait pas la laisser devenir l'ombre d'elle-même sans rien faire, pas lorsqu'elle était au courant de ce qui pouvait lui arriver. C'était différent de leur sortie de l'académie, désormais, elle savait Diana. « Aguarinui n’appartient qu’aux Aguariniens. A la tête de votre nation doit se trouver un monarque qui saura s’occuper de son peuple, tout comme Eartanera a besoin d’un roi qui saura se soucier des besoins des siens. Tu seras la reine que ton peuple réclame. Tu n’arracheras ta couronne à personne, ils la retireront des mains des usurpateurs et la poseront sur ta tête, lorsque nous seront parvenus à notre fin. » Elle darde ses ambres dans les siennes, laissant peindre sur ses lèvres un léger sourire. Elle ne s'attendait pas à ce genre de discours, elle ne s'était aucunement attendue à ce que cette rencontre tourne de cette manière. Oh, elle avait prévu que l'alliance serait un succès, tout du moins, elle l'avait espéré. Adonis n'aurait jamais accepté de la rencontrer si ça n'avait pas été le cas. Mais elle n'aurait jamais pensé que son esprit, puisse s'acclimater au sien, et qu'ils puissent réussir à échanger des paroles censées et entendues. « Je suis prêt à lier nos forces Diana, d’autant plus si tu me proposes de te joindre à moi pour libérer le futur de mon peuple. Mais… » Elle s'attendait à ce mais. Les paroles de son père lui reviennent en tête. Lorsque quelqu'un utilisait cette conjonction, il y avait un problème. Un doute persistant, une appréhension, une méfiance. Ses traits ne bougent pas, restent figés dans les prunelles d'Adonis, attendant avec impatience imperceptible la suite de ses paroles. « Aksana est fait de quatre nations. Qu’en est-il d’Aerinstin ? Elizaveta Valaeris n’est reine que par le bon vouloir de Cal. »   Son palpitant manque un battement. Stratégies qui viennent se placer dans son esprit, comme une auto-défense, comme un mur empêchant toute intrusion mentale. Ce qui n'était actuellement pas nécessaire. Des tissus de mensonges viennent s'étoiler dans son esprit, tels des toiles d'araignées. Mais elle les balaie d'un rapidement, comme elle pourrait balayer les côtes du royaume d'un tsunami. Diana avait choisi la voie de l'honneur et de la vérité, et Adonis étant son futur allié, elle se devait d'être honnête avec lui. Peu importait que la vérité lui plaise ou non, elle était ainsi, et immuable. « Et je fais confiance en cette dernière pour maintenir son pouvoir. » Elle garde ses prunelles ancrées dans celles d'Adonis, mais ne bouge pas. Elle met un petit temps, quelques secondes peut-être, avant de reprendre la parole. « Elizaveta et moi, possédons une alliance qui remonte à avant son couronnement, et avant son alliance avec Cal. » La vérité éclate, limpide, clair comme de l'eau de roche. « Si cette dernière pose quelques problèmes stratégiques, autant qu'elle ouvre d'autres voies, cette alliance reste non négligeable et je ne reviendrais pas sur la parole que j'ai envers elle. » Elizaveta aidait les siens, elle aidait Diana. En cachette, certes, de manière déguisée, mais elle était un atout dont Diana ne pouvait se passer. Elle n'a pas peur de dire la vérité à Adonis, elle n'a pas peur de lui avouer cette alliance secrète. Elle ne lui fait pas entièrement confiance, mais elle n'est pas complètement méfiante. Comme elle l'avait dit à Circe, quelques semaines plus tôt, «  Une reine qui se veut méfiante envers tout le monde, est une reine aussi stupide que celle qui fait confiance à n'importe qui. » Elle inspire doucement. « Cette dernière me fournit des informations, ainsi que d'autres choses utiles à la survie des miens.. et par extension, si l'alliance entre nous est scellée aujourd'hui, aux tiens. » Elle n'hésiterait pas à fournir certaines de ces informations à Adonis, sans toutefois lui donner toutes les informations, si nécessaire. « Elizaveta est versatile, mais elle place les besoins de son peuple avant celui des autres, donc je ne la blâmerai pas pour les choix qu'elle a fait jusqu'à maintenant. Je ne te demande pas de t'allier à elle, notre rencontre aujourd'hui, ne la concerne aucunement. Cependant, tout comme nous, elle a apprit des erreurs de son père, et ne souhaite pas les reproduire. » Ses yeux restent ancrés dans ceux d'Adonis, elle ne détourne pas le regard. « Je ne peux pas parler en son nom, tout comme je ne me permettrai jamais de parler en ton nom. Mais peu importe les choses qui se sont produites entre les Valaeris et les tiens, peu importe les choses qui se sont produites entre nos royaumes au fil des dernières années, durant la période de « paix » et durant la guerre, nous nous devons d'être soudés et d'obtenir les meilleurs atouts pour réussir. Cette cause... ce pour quoi toi et moi voulons nous battre, plus que notre couronne, plus que monter sur notre trône, est le bien de notre peuple. Et ce bien, cette cause, est d'une grandeur qui nous dépasse tous en tant que personne, c'est pourquoi nous devons laisser de côté, mais apprendre aussi des querelles et erreurs de nos prédécesseurs, pour réussir à faire renaître nos nations de leurs cendres. »
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MessageSujet: Re: from the ashes we will rise (diadonis) from the ashes we will rise (diadonis) EmptyJeu 7 Déc 2017 - 10:55

« Fais tout ce que tu peux, et je ferai tout ce que je peux pour pouvoir la libérer du joug de son frère. » Adonis hoche la tête, brièvement. Ils savent tous les deux que libérer Isaure ne sera pas aussi facile. Mais ce que Diana ignore, et qu’Adonis sait : c’est que la blonde ne tient pas forcément à être libérée. Avant de partir pour Launondie, accompagnée par les hommes de son frère, la princesse des flammes avait fait comprendre à Adonis qu’elle avait encore des choses à faire à Launondie, et que par conséquent elle devait s’y rendre à nouveau. Autrement dit, Adonis n’aurait jamais accepté la proposition de son père si il ne savait pas déjà qu’Isaure n’abandonnerait pas leur alliance avec cet échange. Finalement, la discussion changea d’angle et les deux bruns se concentrèrent sur une autre blonde. La reine de la nation de l’air, Elizaveta Valaeris. « Et je fais confiance en cette dernière pour maintenir son pouvoir. » Adonis ne lâcha pas les prunelles dorées de la brune en face d’elle. Ils auraient presque pu être de la même famille, brun aux prunelles ambrées, ils avaient même presque la même taille mais la peau de Diana était brune, là où celle d’Adonis était presque porcelaine. Adonis n’a pas confiance en Elizaveta. Elle a livré son père à Ariane, à la justice des Griffith, et si elle l’a fait pour éviter une guerre entre leurs nations, Adonis le voit aussi comme un coup porté en plein cœur de sa famille. Et la seule autre personne qui a fait ça, pour une putain de couronne, c’était Thomas. « Elizaveta et moi, possédons une alliance qui remonte à avant son couronnement, et avant son alliance avec Cal. » Adonis déglutit, il regarde ailleurs un instant. Une alliance avec Elizaveta… C’est impensable, pour le moment. Le brun préfère encore rencontrer Andrei et voir avec lui. Il a démontré que la ligne de succession lui importait peu. Si le dirigeant n’est pas digne, que règne son second. « Si cette dernière pose quelques problèmes stratégiques, autant qu'elle ouvre d'autres voies, cette alliance reste non négligeable et je ne reviendrais pas sur la parole que j'ai envers elle. » Et ceka aussi, ça voulait dire plus de choses que ce que la brune en disait avec des mots. Elle était fidèle, pas du genre à trahir ses alliés. Une bonne chose, en soit, qui aiderait Adonis à lui faire confiance, même si le brun était devenu méfiant avec le temps. « Cette dernière me fournit des informations, ainsi que d'autres choses utiles à la survie des miens.. et par extension, si l'alliance entre nous est scellée aujourd'hui, aux tiens. » Adonis ne dit rien, il la laisse continuer. Et la brune continue, elle parle d’Elizaveta, de son peuple, de sa manière de le diriger mais aussi de la manière dont elle a appris des erreurs de son père. Un point commun entre les trois prétendants au trône de leur nation. Des erreurs commises par un père autrefois aimé, mais désormais tué ou renié. Adonis garde ses prunelles fixées dans celles de la reine, sans détourner le regard, il écoute ce qu’elle a à dire. Désormais, elle parle de choses plus personnelles. Ce qui s’est passé entre les Valaeris et les Griffith, la tension grandissante, leur but commun… Ses paroles résonnent contre le crâne d’Adonis. Il y a des choses qu’elle dit avec lesquelles il est d’accord. Oui, le peuple passe avant eux et avant leurs besoins. Mais justement, Adonis n’est pas certain qu’Elizaveta soit la meilleure solution. « Je ne te demanderai pas de trahir qui que ce soit. » fit-il finalement, après avoir laissé flotter un court instant de silence entre eux. « Je ne peux m’empêcher d’être méfiant envers tous les alliés de Cal. Outre le mal que les Valaeris ont infliger à ma famille, je ne suis pas certain qu’Elizaveta soit la meilleure option pour le peuple d’Aerinstin. Une femme prête à vendre son père ne vaut pas mieux à mes yeux qu’un père prêt à faire tuer son fils pour une couronne. Peu importe qu’elle n’ait pas eu le choix, afin de garder la paix entre sa nation et Eartanera. » L’injustice suintait des pores du brun et, quelque part, il en était conscient. « Ce n’est cependant pas à moi de décider qui est digne ou non de la couronne d’argent, mais bien au peuple que cette couronne représente. Si les Aerinstiens décident de courber l’échine face à leur reine, alors grand bien leur fasse. Je ne confierai cependant aucun de mes hommes au commandement de la reine Valaeris. Si alliance il y a, et que je dois envoyer des forces armées, ils seront sous tes ordres ou sous ceux d’un capitaine que j’aurai choisi. » Le soleil commençait à darder de ses chauds rayons sur les corps des deux alliés, et Adonis savait qu’il devait retourner à l’auberge rapidement pour retrouver Gunnar. « Et même si je décidais de faire pleinement confiance à Elizaveta, les Eartanariens sont un peuple à part du reste d’Aksana. Là où vous, Aguariniens, être peut être plus enclins à pardonner, la roche a bien plus de mal à effacer ses maux et sa rage. M’allier avec une famille fidèle à l’empire ne plaira pas à mon peuple. Si alliance il doit y avoir entre Eartanera et Aerinstin, il faudra d’abord qu’Elizaveta se détache de l’Empire. » Adonis lève les yeux au ciel, il observe la course du soleil pour évaluer l’heure. Ca ne fait pas spécialement longtemps qu’ils discutent, mais ça fait longtemps qu’il est partit. « Plus tard, peut être, j’aimerais que nous discutions d’un moyen plus concret de conclure cette alliance. » Le moyen le plus concret que les nobles avaient trouvés étaient le mariage. Si Adonis n’était pas libre de se proposer, il savait que son cousin, Isaak, pouvait être libéré de son alliance avec Braelyn.
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