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don’t blame me (alix)

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don’t blame me (alix) Vide
MessageSujet: don’t blame me (alix) don’t blame me (alix) EmptySam 2 Déc 2017 - 15:02

I'VE BEEN BREAKIN' HEARTS A LONG TIME
AND TOYIN' WITH THEM OLDER GUYS
loras / alix
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La lame frotte contre l’épiderme et se fraie un chemin en cette chair fragile. Une, deux, trois gouttes de sang s’écrasent au sol, bientôt suivies par tant d’autres. « Tu ne veux rien me dire ? » Son visage à quelques centimètres de l’autre, il scrute la grimace de douleur du rebelle. Déjà couverts de bleus et de cicatrices datant d’hier, l’homme ne parle pas d’avantage. Soldat de l’Empire devenu félon, c’est entre les mains de Loras qu’on l’a placé afin de découvrir informations et secrets sur la résistance des Osanos. En vérité, Harlaw n’est pas seul ici-bas, et il partage à contrecœur son royaume de cendres avec la Perséphone de l’ombre. Mais il lui a tourné le dos, et ne lui a pas encore adressé un seul mot. Celle au poignet roux est inférieure, mêlée abominable au pouvoir atroce. Loras a grandi avec ce genre de (sous) personne, à la seule différence qu’à cette époque, ils avaient poings et pieds ferrés. Mais voilà que le monde évolue, et que les mentalités faiblissent. Les grands maîtres sont descendus de leurs piédestaux et ont accepté de lier leurs vies à ces bêtes insignifiantes qu’autrefois ils esclavageaient. Si la guerre d’hier a su unifier quatre royaumes en un Empire, et ainsi élever les hommes des quatre territoires, elle a aussi élevé les résidus des bas-fonds et leur a donné une vie si proche des plus dignes. Lier sa vie à une créature telle qu’eux ? Pure folie. Les plus jeunes sont alors dépendants de ceux que leurs ancêtres nourrissaient selon leur bon vouloir. Les générations nouvelles sont incapables de se battre, et ne connaissent rien de leurs grandioses pouvoirs. A l’aube de cette nouvelle guerre, voilà une armée qui s’engage déjà battue. Et voilà, qu’en plus de leur liberté, on les autorise à accéder à des postes importants, et des statuts dignes de maîtres. Obligé de travailler avec eux, et de les côtoyer au quotidien, Loras crache sur cette situation impure. Il les ignore du mieux qu’il le peut, mais voilà qu’aujourd’hui, l’Empereur ordonne au loup solitaire de s’allier avec la basse créature. Il sert la machoire, frustré et furieux, et tente d’oublier la présence sordide dans son dos. « Où se cache Osanos ? » De nouveau, le couteau glisse le long du torse et laisse, dans son sillage, une bavure cuivrée. L’homme grimace, il évacue sa douleur dans un gémissement criard. Mais encore, aucun mot ne vient bafouer ses lèvres abîmées. Non, le félon ne parle pas, et rien ne semble l’atteindre. Mais le félon crache, et sa salive se mêle à son sang sur le sol de poussière. Loras est frustré, il n’y arrive plus. Les félons d’aujourd’hui ne sont plus comme ceux d’hier ; trop d’honneur coulent en leurs veines. Son poing atterri dans la machoire du traitre, et lui-même se blesse. Secouant mollement sa main pour faire disparaitre la vile douleur, il se tourne vers la gamine qu’on lui a assignée pour la journée. « Nettoie-moi ça. » lui indique-t-il d’un simple regard le sol sanguinaire. « Ce serait dommage que notre invité se noie dans son propre ichor. » Il s’écarte du prisonnier, ses pas frappant durement le sol de pierre. Son regard est noir, la rage enflamme ses entrailles de son poison létal. Il hait les mêlés, il hait les traitres, et voilà qu’il se retrouve dans le noir avec deux de leurs représentants. Ses iris froids jonglent d’une silhouette à l’autre, avec une animosité égale pour ces deux êtres. Il s’appuie contre le mur humide, et attend que la gamine obéisse aux ordres donnés, le palpitant soupirant lourdement.


Dernière édition par Loras Harlaw le Lun 18 Déc 2017 - 16:49, édité 1 fois
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Alix El'rin
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‹ COMPTES : drew - izolda - rae - alba
‹ AGE : vingt-trois années de chaos.
‹ STATUT : le cœur brisé.
‹ SANG : mêlée, une fierté plus qu'un fardeau.
‹ POUVOIR : la orange vacille, mais retrouve progressivement ses capacités, et ses souvenirs par la même occasion. l'enfant terrible en est terrifiée.
‹ METIER : aucun, elle se contente de mener sa vendetta, espérant y trouver une rédemption qui n'arrivera pas.
‹ ALLEGEANCE : elle-même, et c'est déjà bien assez.
‹ ADIUTOR : liée à maksim kovalevski pendant plus d'un an, elle est désormais libre, ayant tué celui qui fut son bourreau.
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MessageSujet: Re: don’t blame me (alix) don’t blame me (alix) EmptyDim 17 Déc 2017 - 15:23

I'VE BEEN BREAKIN' HEARTS A LONG TIME
AND TOYIN' WITH THEM OLDER GUYS
Malgré son dévouement sans faille envers la couronne, Alix ne supportait pas ceux qui osait la penser inférieure à cause de son sang. La poupée est reine parmi les ténèbres et la soit disant pureté n'y changera rien. Fidèle soldat impérial, elle inspire la crainte et l'envie, le désir et la peur. C'est avec un agacement non masqué qu'elle avait fini par accepter d'accompagner Loras dans les cachots, sous ordre de Cal. La gamine préférait sa liberté, à chasser les traîtres, à protéger les Oshun, plutôt qu'à faire le sale boulot dans les bas-fonds du palais, surtout si elle se devait de partager ce moment avec celui qui se pense supérieur. Sans un mot, elle l'avait suivi, elle s'était engouffrée dans les ténèbres, une torche à la main pour unique lumière. Le bruit de ses bottines résonne dans les couloirs alors que la silhouette du bronze, devant elle, la toise. Finalement, ils arrivent, sans un bruit, dans la salle où se trouvait le rebelle. La mêlée n'eut pas le temps de s'avancer dans sa direction que déjà le maître de la terre avait pris les devants. Elle se contente alors de déposer la torche dans l'encoche faite sur le mur de pierres avant de s'y adosser. Les bras croisés contre sa poitrine, l'enfant se délecte déjà du spectacle qui va bientôt se jouer sous ses iris. D'un air dédaigneux, elle l'observe, elle observe le bourreau essayer d'obtenir des informations, en vain. Elle lève ses yeux au ciel alors que le sang coule sans qu'aucune réponse ne soit donnée. Les cris de douleur du traître ne sont que douce symphonie pour la mêlée, l'odeur du sang lui caresse les narines la mettant dans un état second d'excitation. Pourtant, à mesure que la lame tranche, les forces du rebelle s'amenuisent. Alix soupire face à l'incompétence de celui qui se prétend supérieur à elle. Il n'est qu'un tas de cendres en devenir, un vieillard qui finira par succomber d'une maladie quelconque ou qui tombera au combat par manque d'agilité. Elle le plaindrait presque, Loras. Mais elle n'est pas là pour ça, et certainement pas envers celui qui ne vaut pas mieux que celui qu'il torture. Tapie dans l'ombre, elle s'avance alors que l'ordre tombe. Arquant un sourcil, elle laisserait presque un rire s'échapper alors qu'il pense qu'elle va nettoyer le bordel qu'il venait de mettre. L'insulte la toucherait presque si elle ne venait pas d'un incompétent préférant s'amuser avec ses victimes plutôt que de réellement leur soutirer des informations capitales à l'Empire. Ignorant totalement ce que Harlaw venait de lui dire, elle s'avance d'un air gracieux en direction du traître. La gamine se met face à lui et incline son minois, un air satisfait sur ses lippes. Alix fronce son regard à mesure qu'elle fouille dans l'esprit de l'homme assis devant elle. Une légère moue se forme sur son visage avant qu'elle ne hausse des épaules. – C'est dommage pour toi. Sans prévenir, elle retire sa nouvelle dague de sa ceinture avant de tracer une ligne parfaitement horizontale le long de la gorge du rebelle. Le coup est rapide et efficace. Le carmin vient tapisser ses pommettes mais elle n'en a que faire. Alix se contente de regarder l'homme se vider de son sang avant d'expirer son dernier souffle. Elle finit ensuite par se retourner en direction de Loras. – Il ne savait rien. Elle se rapproche de lui, levant ses iris face à l'immense silhouette du bronze. Elle plonge son regard dans le sien malgré la différence de taille plus qu'évidente. Maintenant tu vas nettoyer le sang toi-même. Alix s'introduit dans son esprit, elle s'y glisse telle une vipère prête à répandre son venin. Arquant un sourcil, elle se délecte du retournement de situation. Délicatement, elle passe sa langue sur ses lèvres avant de s'amuser avec une mèche de ses cheveux ébènes. Et n'oublie pas de t'excuser pour tes paroles inacceptables envers ta reine d'un soir. Il la dégoûte littéralement, mais l'avantage qu'elle prend, grâce au bracelet tangerine ornant son poignet, lui greffe un sourire solaire sur son minois de chérubin.
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MessageSujet: Re: don’t blame me (alix) don’t blame me (alix) EmptyLun 18 Déc 2017 - 17:27

Il l’observe sortir de l’ombre dans laquelle elle s’était retranchée, témoin de son échec total. Il rage en silence, lui aboie des ordres ingrats que seul un individu de son espèce pourrait accomplir. Nettoyer derrière lui, effacer la moindre trace de ses erreurs. Il vaut mieux que ça, mieux que ces sols poussiéreux, mieux que ces taiseux bornés. Et elle ? Elle ne vaut rien. Elle est l’espèce soumise, le monstre qui le répugne et qu’on lui a collé pour la journée. Elle est celle qui se pliera à ses désirs, et sur laquelle il crachera effrontément. Mais la créature s’avance et ignore ses propos, et ses grimaces, et elle s’avance jusqu’au prisonnier, à cet imbécile têtu qui s’est refusé à lui. Le chat s’abaisse et plonge ses iris abyssines dans le regard perdu du félon, une seconde à peine s’écoule avant qu’elle ne lui tranche la gorge d’un coup sec. Loras réagit, en sursauterait presque d’indignation. « C'est dommage pour toi. » Déjà il s’avance, ses muscles tendus par la colère et la rage qui habitent éternellement son être, prêt à punir son intrépidité. « Qu’est-ce qui te prends ? » Il la surplombe de sa hauteur menaçante, il a le regard froid, il hait cette gamine. Il n’en démord pas, et bénie ses parents et tous les clairvoyants qui autrefois, esclavageaient ces créatures abominables. « Il ne savait rien. » Elle a le don d’enflammer l’ire qui vit en lui, de sa moue mutine, sauvageonne effrontée qui n’a pas assez été corrigée. Il lève la main, la paume plate, et s’apprête à frapper son corps faible. Elle ne mérite pas les hommages que la cour lui attribue, ne mérite que de pourrir parmi les félons et les voleurs. Elle n’est rien, et lui, lui est si puissant. Son bras s’abaisse et, mollement, retombe contre son corps. Maintenant tu vas nettoyer le sang toi-même. La phrase résonne en lui, et il ne peut lutter contre l’ordre silencieux. Il la sent investir ses pensées, et y implanter ses griffes affreuses. Il a le regard noir, mauvais, et tente de lutter contre les perverses idées qu’elle instaure en lui. Mais Loras est si faible face aux femmes, et Alix ne fait pas exception. Ses charmes mulièbres deviennent paroles susurrées, et il ne peut que lui obéir. Loras fait un pas de côté, et déjà attrape le vieux torchon posé sur la table. Il s’abaisse, il est fou de rage, il se retrouve à quatre pattes. Et le fichu frotte l’ichor poussiéreux, et il s’applique à la tâche, pantin désœuvré qu’il est. Son regard orageux pique ses lèvres taquines, celles-là même qu’elle pourlèche de toute sa puissance gagnée, simple geste qui renforce le merveilleux courroux qui tonne en lui. Et n'oublie pas de t'excuser pour tes paroles inacceptables envers ta reine d'un soir. Elle le toise et s’amuse de la situation, et lui rage, oh qu’il rage, et il n’a pas son mot à dire. Il est à terre, et la vipère rit de ses maléfices enchanteurs. « Sorcière. » Voilà qu’il crache à ses pieds, avant d’essuyer l’affront de lui-même et de murmurer dans un souffle furieux « Que ma Reine me pardonne. » Oh qu’il la hait, oh qu’il aimerait faire couler l’ichor de ses veines, et voir son regard embrassait le néant de la Mort. Mais l’homme est encore à terre, et le maitre de ces lieux n’est plus qu’un vulgaire esclave dans les mains de la terrible. Et qu’importe ce qu’il entreprendra, elle s’amusera de lui et le ridiculisera au possible.

Il parvient à se relever une fois le sol nettoyé, et abandonne le fichu torchon sur le cadavre qui gît à leurs pieds. Il se relève et il est furieux envers cette sorcière à la crinière d’ébène. Il veut lui faire payer l’humiliation qu’il a subie par sa faute. Ses pas furieux avalent l’espace qui les séparent et ses mains puissantes s’emparent de sa chevelure démoniaque. Son visage s’approche tant d’elle que son souffle chaud répand ses effluves nauséabondes sur le visage poupon de celle qui se veut maîtresse. « Ma Reine désire-t-elle autre chose ? » Il crache ses mots, il bafoue ses lèvres pour elle et son terrible complexe. Son emprise sur ses boucles brunes se fait plus fort, et il tire son visage en arrière. Mais Loras est fidèle comme un chien, et ce soir, il sert la reine noire qui a osé le mettre en esclavage.
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MessageSujet: Re: don’t blame me (alix) don’t blame me (alix) EmptyJeu 21 Déc 2017 - 23:14

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La gamine se délecte de ce corps gisant dans son propre sang. Elle se délecte du chaos qu'elle engendre sur son passage. Elle se délecte de la terreur qu'elle inspire et des regards qui s'abaissent sur son passage. La terrible au poignet orange qui use et abuse de son pouvoir, comme l'on a tant abusé d'elle par le passé. Elle la tient, sa revanche, face à ceux qui autrefois ont osé la traiter comme une moins que rien. Alors qu'elle est une divine, Alix. Et Loras fait parti de ces gens là, de ceux à se penser supérieur simplement parce qu'ils sont nés du bon côté. Mais il n'y a pas de bons ou de mauvais côtés pour la gamine, seulement de la lâcheté. Elle essuie la lame ensanglantée contre son pantalon avant de la glisser à sa place initiale, se moquant éperdument de la silhouette qui la toisant. L'effrontée qu'elle est rit bien du pouvoir que pense avoir le bronze face à elle. Plus préoccupée à remettre sa chevelure d'ébène en place qu'à l'écouter réellement, elle lui coupe l'herbe sous le pied d'une seule phrase. Le rebelle ne savait rien et s'il avait essayé de réellement l'interroger au lieu de gaspiller son temps à faire couler son sang, il l'aurait su, lui aussi. Un tel gâchis, voilà ce que pense l'enfant terrible en posant son regard sur celui qui était plus proche de la fin que du commencement. Et elle aurait pu s'arrêter là. Mais elle n'aime pas être sous estimée, encore moins par ceux qui pensent avoir une couronne invisible sur le haut du crâne, alors que la seule reine à cet instant, c'est elle. Reine des ténèbres, reine des enfers, reine de la mort. Tout cela ne tient qu'à un fil, logé entre ses doigts délicats. Ceux-là mêmes qui affûtent les lames avec précision. Usant de son pouvoir, elle se glisse dans son esprit et y sème le trouble, un sourire insolent posé sur ses lèvres. Parce qu'elle le sait, il va lui obéir et sans rechigner. Il va faire tout ce qu'elle lui dit sous peine de se donner la mort lui-même parce qu'elle l'aurait décidé. Alix a si hâte de s'amuser avec celui qui va payer pour tous les autres, pour tous les Loras Harlaw de ce bas monde. Elle n'en a que faire des réprimandes de Cal, quand bien même faudrait il que ce chien aille se plaindre, mais la honte risque de le paralyser suffisamment pour qu'il ne dise rien. Telle une vipère, elle rampe dans ses pensées et elle y insuffle des vagues de loyauté, elle ira jusqu'à ce qu'il se mette à genoux devant sa reine. Parce que c'est ce qu'elle est après tout, cette divine souveraine qui ordonne. Alix rit à gorge déployée alors qu'elle le voit ramper sur le sol, frottant tel un esclave, donnant de sa personne pour satisfaire la gamine. Elle se délecte de se spectacle bien au dessus de ses espérances. Délicatement, elle tourne autour du bronze, avec la grâce dont les nobles font preuve, observant le bouffon du roi se tuer à la tâche. Beaucoup tueraient pour assister à pareille scène, et c'est elle qui en a le privilège. Alix s'accroupit un instant, fixant du regard son larbin avant de caresser sa joue du bout du doigt. Elle finit par se relever et il n'y a que le bruit de ses bottines pour venir briser celui des grognements de Loras. C'est alors qu'il ose l'insulter, elle, sa reine, sa douce souveraine. Alix arque un sourcil et fronce son regard alors qu'il se dépêche de rectifier ses propos. – Voilà qui est mieux. Je te pardonne...pour cette fois. Parce qu'il n'y aura pas d'autres faux pas, sous peine qu'elle le laisse crever dans son carmin et ses boyaux, masquant le tout en un terrible incident. C'est à contre cœur qu'elle le voit se relever, une fois sa tâche terminée. Et déjà le voilà face à elle. Alix peut sentir sa tête s'incliner vers l'arrière alors qu'il agrippe sa chevelure sombre. Mais son sourire ne la quitte pas, parce qu'elle est maître en ces lieux. Elle rigole de le voir maintenir une emprise de façade, parce qu'il pense la contrôler alors qu'il n'est qu'un pion durant la journée de la poupée. – Jouons à un jeu, veux-tu ? Ses paroles sont suaves et son regard est féroce. Elle n'ajoute rien, pour le moment, se contentant de planter iris dans les siens, tels des crocs dans sa peau. Elle ne cille pas, elle ne bouge pas. Alix le laisse garder une certaine ascendance suffisamment longtemps pour qu'il pense être maître alors qu'il n'est qu'esclave. – Si tu gagnes, je me plierais à ta volonté, mais si tu perds... Hélas je ne donne pas cher de ta personne. La poupée agrippe le bras du soldat qui maintenait sa chevelure et grâce à sa force sur-développée, elle baisse sa main et relève sa tête. Son visage si près du sien, elle vient passer sa langue contre la joue du bronze avant de se mordiller un doigt. Alix ne lui laisse pas réellement le temps de lui donner une réponse que déjà elle s'empare de son esprit. Suis-je supérieure à toi Loras ? Je suis ta reine et tu n'es rien, pas mieux qu'un lambda. Tu n'es rien et je suis tout, ne l'oublie pas. Elle enroule une mèche de cheveux autour de son annulaire avant de l'y enrouler. – Alors Loras, le suis-je ? Mais fait attention à ta réponse..
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MessageSujet: Re: don’t blame me (alix) don’t blame me (alix) EmptyMer 3 Jan 2018 - 11:09

« Voilà qui est mieux. Je te pardonne...pour cette fois. » Il l’a insultée, et s’est aussitôt excusé de cet affront grandiose, sans réellement en connaitre la cause. Elle est reine, elle est sorcière, et il se plie à chacune de ses volontés. Son esprit est torturé, il sent son emprise en lui, et ne peut rien faire pour la contrer. Le chien est chien, et il obéit mollement à chacune de ses impulsions silencieuses. Il la foudroie du regard, et la vénère de ses iris d’acier. Elle est une dualité qui s’abat sur lui, et il perd de son libre-arbitre, il perd son héritage. Il se perd lui-même en ses orbes noirs.
Elle fait cependant l’erreur de relâcher son emprise une demi-seconde, et Loras revient à lui. La Reine demeure, mais la rage s’enflamme, et c’est sa chevelure qu’il vient tirer sauvagement, tout en lui susurrant des insanités qui bafouent rondement sa langue. Il est le pantin de cette sorcière, et il ne peut que la haïr d’avantage. Elle n’est rien, si ce n’est la souveraine des viles créatures, la majesté de ses ténèbres, la reine des fourberies. Elle ne fait naitre que mépris et admiration, il la hait tout autant qu’il la respecte. Il est dualité face à elle, son héritage se bat contre les manipulations de son esprit. Il la sait affreuse mécréante, et ne peut s’empêcher de vouloir s’abaisser devant elle. Que fait-elle de lui, la sorcière, et quelle est l’issue qu’elle lui réserve ? Il ne peut savoir, et ne désire que de le découvrir. Tout, pour satisfaire celle qui, désormais, il appelle Majesté.
« Jouons à un jeu, veux-tu ? » Elle est suave, elle est exquise, et son emprise se fait plus forte sur elle. Il souhaite la blesser et ne désire que la préserver, servir ses intérêts et mettre fin à son délicieux sourire. Elle accroche son regard maléfique à son visage, et Loras ne peut que se sentir honoré de cette attention que la Reine lui offre. Mais si son esprit lutte maladroitement contre ses assauts, et faiblit devant ses griffes, son corps est encore fermement accroché à elle, et sa force ne semble décroitre. Sa haine est encore présente, une infime quantité persiste en lui, et il la méprise. Il veut s’abandonner à sa Reine, il veut la détruire. Il veut tant de choses qu’il ne sait plus ce qu’il veut. « Tout ce qui pourra faire plaisir à ma Reine. » Son titre est suavement craché, dualité persistante, il ne sait où donner de la tête. « Si tu gagnes, je me plierais à ta volonté, mais si tu perds... Hélas je ne donne pas cher de ta personne. » Ses lippes tremblent devant elle et sa proposition. Qu’est-ce que gagner, qu’est-ce que perdre : où diable fait-elle la différence ? Alors il attend, le pantin, il attend que sa Reine l’honore de plus d’informations. Et il attend patiemment, fou de rage pour celle qu’il sert loyalement.
Elle enroule ses doigts autour de son bras et, comme le signal qu’il attendait, il abandonne son emprise. Sa dernière forme de lutte est effacée sous sa caresse anodine, et il se retrouve interdit devant elle, elle la magnifique qui approche son visage du sien. Elle qui fait résonner son cœur de rage et d’amour, elle qui tord son esprit et torture le bourreau. Il ne sait s’il doit la tuer ou baiser ses pieds. Ses iris froids viennent embrasser son visage juvénile et royal, et il frémit lorsqu’elle vient le gratifier de sa langue suave. Frissons nés de la tension qui raidit son corps, une tension puissante et ingrate qui ne demande qu’à exploser entre ses bras. Il la baisera pour lui rappeler qui est le maître. Il la baisera pour lui montrer qu’il se soumet à elle.
Suis-je supérieure à toi Loras ? Je suis ta reine et tu n'es rien, pas mieux qu'un lambda. Tu n'es rien et je suis tout, ne l'oublie pas. Elle susurre silencieusement ses exquises paroles dans son esprit asservi, et il cède à elle. La créature des bas-fonds devient Créature transcendante, et lui, il voit enfin qu’il n’est rien face à elle. Son regard froid devient mou, et se teinte d’une lueur lubriquement admirative pour cette Reine des ténèbres, la maîtresse qu’il attendait depuis si longtemps. « Alors Loras, le suis-je ? Mais fait attention à ta réponse… » De son bras puissant, il vient attraper son visage, et écrase ses joues roses sous ses doigts. D’un geste soudain, il plante ses lèvres sur les lippes royales, et gratifie sa souveraine d’un baiser fiévreusement soumis. Lorsqu’il la relâche, il tombe à genoux devant elle, et baisse loyalement la tête en signe de respect. « Supérieure, et bien plus encore, ma Reine. » En lui nait un feu nouveau. Il veut s’abaisser encore plus, et baiser ses pieds de ses lèvres de créature. Il veut honorer cette femme, et la remercier d’avoir posé son regard sur lui. Il désire plus que tout vénérer son corps mutin, et baiser cette Reine qui ravit son cœur et sa loyauté. Il veut se faire sien, il veut qu’elle le gratifie de son corps et de ses soupirs. Il veut n’être rien, pour elle, et il veut qu’elle élève la basse créature qu’il est. « Laissez-moi vous servir. Laissez-moi vous honorer. » Il n’ose la toucher, cependant, elle qui est si puissante face à l’homme pathétique qu’il est. Il attend son autorisation, il attend que sa grâce daigne le toucher.
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MessageSujet: Re: don’t blame me (alix) don’t blame me (alix) EmptyMer 3 Jan 2018 - 13:25

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L'enfant terrible n'est plus une mêlée. Elle n'est plus cette chose que tant redoutent et haïssent à la fois. Elle est reine en ces lieux. Elle aussi voit enfin son carmin se teinter d'argenté alors que le bronze est à ses pieds. La situation lui confère un plaisir si grand qu'elle aurait presque du mal à le contenir en son sein. Mais la gamine ne se laisse pas intimider par celui qu'elle a coincé entre les paumes de ses mains. Loras, le fidèle soldat semble avoir disparu, laissant apparaître cet esclave répugnant devenu faible entre ses griffes acérées. Un sourire était venu se greffer sur ses lippes et ne les avaient pas quitté depuis. Incapable de cacher son enthousiasme, Alix se sent divine face au noble. La faible poupée n'est plus, celle qui pliait face au jaune, celle qui avait laissé les larmes souiller ses pommettes, cette Alix là avait bel et bien disparu. Son corps presque en fusion avec le sien, elle se délectait de la situation et comptait bien en profiter autant qu'elle le pouvait. Rien d'autre ne saurait plus lui faire plaisir. Et elle a envie de jouer l'insolente. Mais le jeu est bien loin d'être équitable alors que les règles viennent tout droit de son esprit démoniaque. Il va perdre, peu importait l'issue, il perdrait. Parce que personne d'autre qu'elle ne pouvait gagner à son propre jeu, il en était ainsi. Mais torturer Loras pendant encore de longues minutes, de longues heures, cela éveillait en elle une envie irrationnelle. Elle rigole à gorge déployée alors qu'il se plie volontiers à son petit jeu malsain. Les dés sont lancés.
Son regard ébène plongé dans le sien, elle défait progressivement l'emprise qu'il pensait avoir avant de tout faire pour le rendre fou. Fou d'elle, fou de sa reine. Parce que c'était ce qu'elle représentait pour lui maintenant, n'est-ce-pas ? Alix arque un sourcil alors qu'elle peut l'entendre, lui et ses pensées perverses, lui et ses envies impures. La gamine se mordille la lèvre alors qu'elle se délecte de le voir succomber au charme d'une catin mêlée. Il est bien loin le grand Loras, celui faisant la misère à ceux de son espèce. Il avait osé défier plus grand que lui et il allait en payer les conséquences à présent. Puis elle continue, de s'infiltrer dans son esprit, de ramper jusqu'à sa moelle, jusqu'à ce qu'elle soit en lui, dans sa chair, dans son épiderme, dans chaque parcelle de son être. La vipère se glisse dans son âme et le dévore tout entier. Les mots glissent sur ses lèvres, accrochés à ce ton suave dont seule elle avait le secret. Ses iris se noyaient dans son désir du pouvoir, son envie insatiable de dominer. Mais elle ne s'attendait pas à le voir attraper ses joues de chérubin entre ses doigts grossiers. C'est avec une stupeur non dissimulé qu'elle vient sentir ses lèvres contre les siennes, forçant la barrière du politiquement correct. Mais ils s'en foutaient après tout. Elle le laisse attraper sa langue, celle-là même qui avait goûté à son visage quelques minutes auparavant. C'est violent, brusque, abrupt. Le baiser est soudain, mais Alix n'y trouve rien à redire. Et soudainement, il la lâche, aussi sauvagement qu'il ne l'avait attrapé. La poupée aurait presque pu se briser sur le sol, face à celui qui la toise aisément, mais elle ne vacille pas. Alors qu'elle reprend ses esprits, elle peut voir Loras à genoux face à elle, son visage dirigé vers le sol boueux. Petit pantin prêtant allégeance à la prêtresse. Son sourire narquois retrouve sa place de choix sur ses lippes enflammées. La mêlée remet sa chevelure d'ébène en place, derrière ses épaules avant de contourner le déchu. – Bien plus encore dis-tu ? Un rire, son rire, vient embaumer la geôle. Ses paroles flattent son ego surdimensionné. Elles enflamment la gamine qui n'a cesse de se sentir plus puissante que la seconde précédente. – C'est bien, très bien. Elle finit par s'accroupir face à lui, unique moyen pour que leurs faciès puissent être en face à face. – Peut-être vas-tu gagner finalement Loras. Cela te plairait-il ? Elle finit par se relever, laissant sa proie au sol encore quelques minutes. Elle préfère jouir de la situation tant qu'elle le peut encore, c'est bien trop plaisant pour qu'elle ne s'en délecte pas. Relève toi. C'est un ordre sans appel qu'elle lui lance dans son esprit alors qu'elle s'est déjà éloignée de lui, marchant tel un félin dans la pénombre. – Dis moi Loras, comment penses-tu donc m'honorer, me servir ? En quoi un moins que rien tel que toi peut-il bien m'être utile hein ?
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MessageSujet: Re: don’t blame me (alix) don’t blame me (alix) EmptyMer 3 Jan 2018 - 14:06

Sur ses lippes d’or rouge, il plante les siennes, bien plus insalubres que celles de sa Reine. Il goûte à son parfum merveille, et lui offre sa cavité humide pour que sa langue vienne s’y reposer. C’est tout entier qu’il s’offre à elle, à cette merveille venu des bas royaumes de cendres et de poussière. Il l’embrasse follement, brusquement - jamais Loras ne se montrera doux envers ses partenaires (si ce n’est avec la belle et inaccessible Lyra). Il est avide de cette saveur qui parfume les lippes royales, et avec un regret amer, la lâche, elle et ses bienheureuses lèvres. Alix est la maîtresse des lieux, il la reconnait enfin comme telle, et c’est à genoux qu’il lui offre son royaume incendié. Il s’agenouille face à la grandeur qu’elle représente, transcendante petite dame face à laquelle il n’a aucune valeur. Il sent son ego se vider, son orgueil s’amenuiser face à la Reine ténébreuse. Et il baisse la tête, vile créature indigne de soutenir le regard braisé de l’enfant couronné. Il fixe la poussière, similaire à elle, il n’est rien, si ce n’est qu’un sale ornement sur le sol qu’elle foule. Les lambdas encore ont plus de mérite que lui, et déjà, ils les jalousent d’obtenir la grâce de sa souveraine. Il est entièrement sien, et il ne souhaite qu’elle ne se préoccupe que de lui - qu’enfin son existence trouve un sens, qu’elle donne ce sens tant recherché à sa pauvre et futile vie.
Il la sent rôder autour de lui, et il n’a qu’une envie : suivre ses pas le plus bas qu’il le puisse. Quitte à ramper, quitte à ne faire plus qu’un avec le sol - quitte à ce qu’elle lui marche dessus, mais qu’elle ne le quitte pas. « Bien plus encore dis-tu ? » Elle rit, et son rire est mélodie impériale aux oreilles de l’esclave. Il n’a de cesse de vouloir l’entendre, encore et encore, sachant pertinemment qu’il est la cause de ce rire - et voilà que son cœur se gonfle d’un tel honneur. Il ne bouge pas, pourtant, il reste interdit, un genou relevé, la tête baissé, petit soldat soumis sous le regard de sa Majesté. « C'est bien, très bien. » De nouveau, son palpitant se gonfle et faiblit sous les compliments satisfaits qu’elle lui octroie. Il frissonne de plaisir, en ronronnerait presque - il satisfait sa Reine, et voilà tout ce qui compte pour le malheureux qu’il est.
Enfin, elle le rejoint, et offre son doux visage à sa vision. Il se sait indigne de cela, il la sait bien trop généreuse à son égard. Mais il relève la tête, et il se délecte de ce visage qui lui est offert. Ses iris gris viennent lécher chaque trait de l’enfant saint, balayent son épiderme porcelaine avec envie et une admiration si grande qu’il pourrait en défaillir. « Peut-être vas-tu gagner finalement Loras. Cela te plairait-il ? » De nouveau, il baisse la tête, bien trop ordure pour qu’elle ne lui adresse la parole. Il ne mérite pas cette attention, mais il la chérit, il la chérit si bien et tant bien qu’il serait prêt à se vider de son sang si cela n’attirerait qu’un simple dégoût de la part de sa Reine. « Si cela plait à ma Reine, alors il m’en conviendra aussi. » Sa parole n’est que souffle, mots précipités dans cette bouche honorée d’avoir pu goûter à la sienne, si transcendante, si impérialement divine. Mais déjà, elle se relève, et l’abandonne à son sort de sous-homme trivial. Son cœur pleure de cet abandon, et les ronrons ont cessé - vite, qu’elle l’appelle à lui, et enfin retrouvera-t-il le goût de la vie.
Relève-toi. Sa voix se fait murmure dans son esprit, et il obéit en une fraction de seconde, bien trop heureux de pouvoir servir de nouveau celle pour qui jamais sa loyauté ne se fanerait. Mais l’impériale s’éloigne encore, et le pantin est destiné à ne l’observer que de loin, elle qui lui crève le cœur par sa puissance éternelle. « Dis moi Loras, comment penses-tu donc m'honorer, me servir ? En quoi un moins que rien tel que toi peut-il bien m'être utile hein ? » Le chien jappe, là est le moment où il pourra faire ses preuves envers elle. Là est le moment où il pourra se montrer digne d’intérêt d’un être tel qu’elle. « J’honorerai votre corps à longueur de journée, matin et soir, sans jamais m’arrêter. » Une vigueur qu’elle fait naitre en son sein, un désir lubrique qui s’est réveillé à l’instant où elle a posé le regard sur lui. Il veut baiser sa peau de ses lèvres futiles, il veut caresser son épiderme de ses doigts brusques. Il désire faire éclore soupirs et gémissements sur les lippes d’or rouge, être la seule source de son plaisir absolu - encore et encore, jusqu’à en perdre haleine (et alors recommencerait-il de nouveau). « Je me battrai pour asseoir votre souveraineté sur le continent. Je commencerai des guerres en votre nom, et j’en ressortirai victorieux. Votre nom et votre tête seront célébrés dans tout le royaume, et je serai l’instigateur de votre gloire. » Mais si quiconque ose lui ravir l’objet de son existence, ou ne serait-ce qu’une seconde de son attention, et il s’en prendrait à Elle. Elle ne peut poser son regard sur lui seulement, il ne pourrait tolérer de voir d’autres félicités. Oui, par amour et loyauté pour elle, il ferait couler son sang et lui volerait son dernier souffle d’un baiser ultime. Jaloux des autres, effrayé de perdre sa Reine glorieuse.
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Alix El'rin
Alix El'rin
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‹ CRÉDITS : ndia (av) ; goddess manon (gifs)
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‹ AGE : vingt-trois années de chaos.
‹ STATUT : le cœur brisé.
‹ SANG : mêlée, une fierté plus qu'un fardeau.
‹ POUVOIR : la orange vacille, mais retrouve progressivement ses capacités, et ses souvenirs par la même occasion. l'enfant terrible en est terrifiée.
‹ METIER : aucun, elle se contente de mener sa vendetta, espérant y trouver une rédemption qui n'arrivera pas.
‹ ALLEGEANCE : elle-même, et c'est déjà bien assez.
‹ ADIUTOR : liée à maksim kovalevski pendant plus d'un an, elle est désormais libre, ayant tué celui qui fut son bourreau.
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MessageSujet: Re: don’t blame me (alix) don’t blame me (alix) EmptyDim 21 Jan 2018 - 15:38

I'VE BEEN BREAKIN' HEARTS A LONG TIME
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Un sourire gravé sur ses lèvres légèrement rosées, la poupée n'est plus pantin. Non, cette fois, c'est elle qui tire sur les ficelles de sa propre marionnette. Elle en a assez de tous ces maîtres qui n'ont pas réussi à faire le deuil de cette époque où ils dominaient absolument toutes les races. Ils se croient puissants, dans leurs châteaux, entourés d'esclaves. Mais le pouvoir réside entre les mains des mêlés, et surtout de ceux possédant un bracelet orange. Loras en fait les frais, alors qu'il représente le souffre douleur de tout un groupe. C'est sur lui que s’abat la colère de l'enfant terrible. Mais il n'y a aucune pitié dans son regard sombre. Il n'y a que l'excitation de le voir tomber. Le désir de le voir mordre la poussière sans se plaindre. Un air diabolique sur le visage, elle le torture et elle y prend un malin plaisir. Elle ravage son esprit, elle y rampe telle une vipère répandant son poison dans tout son être. Elle s'infiltre en lui, et plus jamais, il ne pourra en sortir. Il est damné, pour l'éternité. Petit soldat parfait, à la botte de la divine. Pion dont elle pourra user encore et encore et encore. Elle joue avec le feu, sans jamais se brûler les ailes. Lentement, elle se relève et s'éloigne du bronze. Elle ne fait qu'un avec la pénombre régnant dans la cellule. La gamine se fond dans l'ombre avec une facilité déconcertante. On ne peut entendre que le bruit de ses bottines sur le sol crasseux. C'est contre une colonne qu'elle vient se poser, surplombant encore un instant son jouet. Puis elle lui ordonne de se relever, ce qu'il fait la seconde qui suit. La poupée a toujours su que son pouvoir était immense, à tel point qu'elle fut maltraitée seulement parce qu'elle fut graciée par les Sept. Créatures des enfers, elle s'en délecte. A cet instant, Alix réalise à quel point le monde est à portée de main. Il lui suffirait de peu pour asservir tout Aksana. Elle se prend à rêver, rêver d'un avenir glorieux, la folie des grandeurs s'empare d'elle. Un instant, elle avait oublié la présence de l'esclave. Son regard se repose sur lui alors que ses lèvres lui posent une question à laquelle il se doit de bien répondre. L'enfant arque un sourcil avant de se détacher du pilier sur lequel elle se reposait. Lentement, la féline se rapproche de lui. Et la réponse tombe. Un sourire s'étouffe sur ses lippes alors qu'il pense mériter son corps si divin, ses courbes si entêtantes. Son derme n'est réservé qu'à peu de personnes, qu'à ceux qui le méritent vraiment. Mais elle ne dit rien, pas encore. Elle attend, elle écoute. La tête haute et la poitrine gonflée, elle s'humidifie les lèvres alors qu'il capte un peu plus son attention. D'un geste de la main, elle vient replacer sa chevelure d'ébène derrière son épaule. Déjà, la voilà qui se rapproche un peu plus de la silhouette imposante et pourtant si insignifiante. – Loras, penses-tu vraiment mériter de toucher ce corps ? Elle prend sa main et vient la poser sur sa hanche. – De le caresser dans la plus stricte intimité ? La démone fait glisser sa main au creux de ses reins. Elle peut voir le regard du bronze dévier. Avec son autre main, elle vient attraper brutalement son visage, le forçant ainsi à planter son regard dans le sien. La gamine est légèrement sur la pointe de ses pieds alors qu'il la toise de plusieurs têtes. La terrible rapproche son visage du sien et vient mordre la lèvre du maître. L'instant dure de longues minutes, avant qu'elle ne se détache de lui, tout aussi brutalement. Alix tourne autour de lui avant de s'arrêter dans son dos. – Des guerres en mon nom dis-tu ? L'idée me paraît alléchante, en effet. Un nouveau rire enchanteur vient s'infiltrer dans la cellule froide. Ses mains viennent trouver difficilement les épaules de Loras, avant de redescendre le long de ses bras. – Tu dis vouloir être l'investigateur de ma gloire, mais ne suis-je pas déjà glorieuse Loras ? Penses-tu vraiment que je ne le suis pas ? Tu m'en vois déçue... Alix se détache de Loras et reprend sa marche féline, jusqu'à se poster loin de lui, là où il peut à peine entrevoir son visage de chérubin, à moitié englouti par les ténèbres. A genoux.

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MessageSujet: Re: don’t blame me (alix) don’t blame me (alix) EmptyJeu 8 Fév 2018 - 8:42

Le cœur implose. Il se noie sous les passions qui naissent en son sein, adoration et vénération superbes. Un culte qu’elle lui a inculqué et qu’il ne peut plus refuser. D’immonde créature, elle devient Femme déifiée. L’homme a capitulé, le genou s’est ployé à ses pieds. Reddition sublime. De sa chevelure corneille qu’elle agite sous son nez, il respire le parfum délicat qui est le sien. L’essence même de sa piété à l’égard de cette immortelle, muse de ses impulsions belliqueuses et charnelles. Alix, quatre lettres qui l’enchantent, et qui nourrissent ses penchants les plus sombres. Il veut lui faire la guerre, il veut lui faire l’amour. C’est son air qu’il exige respirer, ses pas qu’il demande à suivre. Sa miséricorde qu’il revendique. Parce qu’Alix, elle s’est infiltrée en lui, et elle lui a donné de nouvelles raisons de se battre. D’aimer. De mourir. Ce bout de femme, si frêle, si fragile, n’est qu’apsara puissante, à la voix ensorcelante, et au corps convoité. Il s’en voudrait presque, de l’avoir tant détestée. Il voit clair aujourd’hui, et elle est la reine de ses songes. Celle qu’il mettra un jour sur le trône impérial.
Elle s’approche de lui, et lui arrache un sourire dévot. Sa proximité n’est que source de satisfaction intense. De son grand regard d’acier, il scrute l’objet de tous ses désirs. « Loras, penses-tu vraiment mériter de toucher ce corps ? » Il a envie de japper, d’aboyer que oui, il espère le mériter. Mais les mots meurent dans sa bouche, par le simple contact de leurs mains. Elle l’honore par ce toucher, le gracie par l’offrande qu’elle lui fait, sa hanche entre ses doigts. Déjà, l’homme s’empare de la peau, doigts cajoleurs contre l’épiderme divin. « De le caresser dans la plus stricte intimité ? » La main quitte la hanche, guidée par la poigne féminine, et tombe sur les reins. Le brasier viril s’intensifie. Et le regard glisse, lui aussi, quitte le visage pour les courbes mulièbres, la poitrine attrayante, les hanches plaisantes, et cette chute de reins lui arrachant milles fantasmes. Mais on lui arrache la vision sybarite, pour lui offrir le gracieux visage poupin, l’encre s’entrechoquant à l’acier. Et sans un mot de plus, divine Alix s’empare de ses lèvres, dents contre chair, domination intense. Et lui grogne, râle, gémissements de plaisir qui s’échappent du plus profond de son être. Il cherche à l’embrasser pleinement, à lui offrir sa vénération totale. Le fervent veut glorifier sa nymphe.
Tout se brise, et elle s’arrache à lui, disparait, le laisse perdu dans les ténèbres son royaume. Elle tourne, chatonne féline et maîtresse des lieux et de l’âme. Il ne bouge pas, mais ne cesse de la chercher. Regard fou. « Des guerres en mon nom dis-tu ? L'idée me paraît alléchante, en effet. » Ronronnement satisfait et fier sourire - le bonheur de sa maitresse n’est désormais plus que sa seule motivation. De nouveau, elle l’honore de son toucher, et lui faiblit sous ses caresses. Le dos, les bras, le corps entier frissonnent sur son passage licencieux aux évocations noceuses : pantin fébrile. « Tu dis vouloir être l'investigateur de ma gloire, mais ne suis-je pas déjà glorieuse Loras ? Penses-tu vraiment que je ne le suis pas ? Tu m'en vois déçue... » Déçue. L’articulation résonne dans son esprit et le cœur implose, malheureux bigot. Et elle se détache, et il pense l’avoir perdue à jamais. L’avoir déçue, chagriner la grande Reine, trahi sa pitié. La mort ne serait que douce punition pour l’homme acerbe qu’il est. Et le regard planté dans celui de la divine bafouée, il s’avance jusqu’à la chaise où git encore l’homme, et attrape l’un de ses outils. Rapidité intensive, si déçue elle est, la vie il ne mérite plus. Le bras se lève, mais le genou cède. A genoux, qu’elle lui a murmuré de sa voix jaffarine. Et le pantin s’exécute, tombe dans la poussière ensanglantée. « Vous êtes la plus glorieuse. » murmure insipide. « Je ne suis qu’ignorant, et vous Reine des Ténèbres, glorieuse et majestueuse. » Il n’est rien, et n’ose plus espérer. N’ose plus la regarder.
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