( caché ) Saeros est né à la fin de la guerre, alors que les mêlés étaient encore libre. Né de l’union d’un bronze et d’une mêlée, il a hérité d’un pouvoir bien différent de sa mère puisqu’il est né vert alors qu’elle était orange. Devenue folle par les voix qu’elle entendait, sans parvenir à contrôler son don, la jeune femme s’est suicidée quelques mois après la naissance de son fils, le seul qu’elle ne pouvait pas comprendre et pour cause : elle ne pouvait pas entrer dans sa tête. Il est alors tombé entre les mains de son père, un bronze qui ne voulait pas d’un enfant mêlé sur les bras alors que la paix se profilait. Pas idiot, l’homme savait que si il gardait Saeros, il ne pourrait pas tenter de s’élever dans le nouveau monde qui faisait surface. Alors il l’abandonna aux mains d’humains, sans jamais leur révéler la vraie nature de Saeros. L’homme a grandi ainsi, sans bracelet autour du poignet et sans étiquette ci ce n’est celle de l’humain. Il est devenu esclave vers ses dix ans, comme ses parents adoptifs. Il a vécu ainsi jusqu’à ses dix-sept ans, avant de s’enfuir. ( pauvre ) esclave, soit-disant humain en fuite, le brun ne croule pas sur l’or. Pourtant il utilise son don pour faire des petits boulots, espionner, tuer, tout ce qui rapporte. ( voleur ) Saeros se fout du monde et de ses habitants. Rien n’est beau dans les bas-fonds et il n’y fait pas exception. Le monde ne fait que se désagréger alors que la seule loi qu’il connaisse soit la loi du plus fort. C’est à celui qui en profitera le plus et qui se démarquera du lot. Il vole les riches, mais pas pour donner aux pauvres. Il vole pour lui, pour vivre, pour se payer des putes parfois ou pour miser sur des mêlés dans les combats où il participe pourtant aussi. Saeros est un être sans foi ni loi, il n’attend rien du monde et le monde le lui rend bien. ( combattant ) Dans la rue, si l’on veut survivre, il faut se battre. L’homme est doué de ses poings et plus encore de ses dagues. Il les manipule comme des extensions de ses doigts, et touche là où ça saignera le plus fort. Doué d’une intelligence supérieure, il arrive à comprendre les intentions de ses victimes rien qu’aux mouvements de leurs pupilles et à leurs expressions faciales. Alors Saeros se fait meurtrier, tranchant les artères pour une mort rapide. ( haine ) Il hait les maîtres plus que de raison. Il sait que son père l’a abandonné, sa mère adoptive n’a eu de cesse de le lui répéter. Il ne connait pas l’histoire de sa mère biologique et s’en fiche, même si il sait du coup que c’est une mêlée. Il ignore qu’il s’agit d’une orange, ces mêlés qu’il ne craint pas grâce à son don. L’homme veut voir la chute de l’Empire mais pas seulement. Ces prétendus rois, le sang bleu et argent, et même le bronze. Ceux qui l’on asservi, ceux qui mettent un bracelet au poignet des enfants. Il veut les voir mourir dans le sang, tous.

we got each other ‹ Veda, c'est l'enfant sauvage rencontrée dans un bordel un peu pourri de Jhiu N'guri, à Launondie, il y a un an. Elle cherchait à se faire de l'argent, et vendait son corps. Impossible de savoir que c'était une maître. C'était une prostituée, c'est tout. Saeros a payé, et ils ont passés une nuit ensemble. La gamine, trop imprévisible, a tenter de lui voler sa bourse. Amusé plus qu'autre chose par le culot de la catin, il lui a offert de lui payer un verre, ce qu'elle a refusé. Elle est partie, et il ne l'a plus revu pendant quelques jours, avant d'entendre que des gens trop bien fringués la recherchaient. L'enfant était une esclave en fuite. Une humaine, qui avait autrefois été asservie, comme lui. A l'époque, Saeros ignorait qu'elle avait été cachée, abusée, comme lui. Mais déjà pris du besoin irrépressible de faire chier les oppresseurs, il décida de retrouver la gamine et de la mettre à l'abris. Veda ne se laissa pas faire, bien décidée à prouver qu'elle pouvait se débrouiller seule. Elle ne faisait confiance à personne, l'enfant sauvage. Quelques jours plus tard, elle fut attrapée et emmenée chez sa maîtresse à Volastar. Manipulée par Feyre Mormont, elle devint docile et oublia sa véritable identité de maîtresse des vagues. L'ange vécu encore une année comme ça, avant d'être libérée par les attentats de Dragondale. Pendant ce temps, Saeros était toujours à Launondie, à éviter de se faire attraper par des oranges qui décèleraient trop facilement son pouvoir. En août dernier, Saeros eu la surprise de voir Veda au Trou, dans la capitale. Elle était là pour se battre et faisait croire qu'elle était une verte. Lui qui l'avait déjà rencontré savait qu'il n'en était rien. Il la défia, et remporta le duel et la somme d'argent pariée sur sa tête. C'était d'un être pareil qu'elle avait besoin, Veda. Affaiblie par la manipulation de Feyre, elle était devenue moins suicidaire mais plus haineuse, quelque part. Elle le suivit, et il finit par la coincer dans une ruelle pour lui demander ce qu'elle lui voulait. De l'aide. Il lui lança un rire au visage, mais était intriguée par cette femme, celle qu'il croyait être une humaine. Il appris plus tard qu'elle était en réalité une maître, que comme lui, on l'avait asservie à tort. Comme lui, elle voulait voir les Oshun et les nobliaux crever la bouche ouverte. Elle était attachante, la petite maître sans adiutor. Il se jura de la protéger, seule exception dans sa haine viscérale envers cette autre race. Veda ferait tout pour lui, en échange. Que l'on touche à l'un et c'est l'autre que l'on a sur le dos. Ils forment un duo impitoyables, c'est lui qui lui a appris à se battre et à être plus fourbe encore. Mais quand Veda est partie rejoindre Diana Osanos pour tuer Amara Graylin, Saeros ne l'a pas rejoint. S'allier à des maîtres ? Une Osanos ? Hors de question. Il est parti et a rencontré des Polluxiens, qu'on les appelle. Désormais il est sur Stratos, et se remet des effets du virus bien plus rapidement que les autres, lui qui n'a pas d'éducation et n'a jamais ét éà l'académie. Quelque part, il en veut à Veda. Elle est partie se battre avec des maîtres. Après tout, on dit que les Kimora sont des nobles, désormais... Il a l'impression que malgré tout ce qu'elle dit, elle aimerait bien avoir cette place d'argent ou oublier sa vie de misère. Et ça, il ne l'accepte pas.