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| you wished you locked the door of my screaming soul (feyre) | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: you wished you locked the door of my screaming soul (feyre) Sam 4 Nov 2017 - 11:05 | |
| Isaak hume l’air des terres de son peuple. Le climat de Herindy est plus lourd qu’à Greenstall, mais encore frais. Le vent frappe contre sa peau, malgré la veste qu’il a resserrée autour de lui. Le jeune prince s’est placé en hauteur pour bien observer le camp installé ici par les force de son oncle. Il a laissé Nahia en ville, a réglé d’avance plusieurs jours pour l’auberge où il reviendra le soir. Il ne le dit pas, mais il a besoin qu’elle ne soit pas là pour réfléchir. Ici, seul, avec une mission qui l’attend, c’est parfait. Il ne peut s’empêcher de regarder l’emplacement des tentes les unes par rapport aux autres. Celle du général au milieu. Les officiers autour. Les auxiliaires d’un côté, les soldats de l’autre. Il a rendez-vous avec le gérant de la logistique, pour voir toute la nourriture dont ces hommes ont besoin, pour combien de temps, et comme gérer les approvisionnements pour qu’ils soient les plus efficaces possibles. Isaak est une tête, et il doit s’occuper. La place d’un prince n’est peut-être pas ici, à se soucier des problèmes de logistique, sa place serait plutôt du côté stratégique, du côté noble, plein de lumière. Mais Isaak Griffith est un homme de l’ombre, et Isaak Griffith sait que les soldats ne gagnent rien s’ils n’ont pas le ventre plein. C’est leur avantage face à leurs ennemis, et il le sait. De l’autre côté de la frontière, c’est la famine et le désert. Si conflit il y a, il faut s’assurer que ce sont leurs hommes qui ont l’avantage. Il fait descendre son cheval jusqu’au campement, qu’il traverse. Certains ne le reconnaissent pas, parce qu’Isaak n’est pas une figure des plus connues, malgré ce bref épisode qui l’a vu ambassadeur. D’autres au contraire baissent la tête en voyant le prince, et en reconnaissant l’emblème des Griffith qui orne son tapis de selle : la fameuse couronne de granit sur une rose. Isaak s’habitue à ce genre de comportements, ce n’est pas le premier campement qu’il visite. Il va passer plusieurs jours ici et il faudra bien que les hommes s’habituent à sa présence, le temps qu’il observe et calcule.
Le chef du campement l’accueille avec le sourire, et le prince descend de son cheval aussitôt mené près des écuries à l’air libre. Ses côtes le font moins souffrir qu’avant, sa jambe aussi. Son corps guérit. Son cœur, il l’ignore. Très vite, il est amené à l’homme qui l’attend, professionnel, avec la liste des denrées qui leurs sont parvenues depuis le début de front, et tous les détails que réclame Isaak. Il passe la journée ainsi, en galopant dans le camp, et en discutant avec l’homme, prenant des notes, calculant en jours et repas. Le vent n’assèche pas assez le camp pour qu’il ne soit pas boueux, et les bottes militaires du princes, ainsi que le bas de son pantalon, en pâtissent.
Le soir, il annonce qu’il reviendra le lendemain, prend son cheval et retourne à l’auberge. Il ne s’attend pas à voir Nahia, il sait que son adiutor prend pleinement la moindre liberté qu’il lui donne et en profite pour échapper à son contrôle. Il lui en veut pour ça. Mais il sait très bien qu’elle va revenir une fois la nuit tombée. Là, dehors, il fait encore chien et loup, et lorsqu’il rentre dans l’établissement, quelques badauds sont déjà là, pas mal de voyageurs. Pas de contrebandiers : le prince a quand même sélectionné une auberge digne de ce nom. Il aurait pu profiter de son nom pour qu’un noble local lui prête une chambre, mais Isaak ne voulait pas profiter de l’amour du peuple.
Peut-être qu’il aurait dû, parce qu’en balayant la salle d’un regard circulaire, il la voit. Cette ombre qui parfois vient chatouiller ses rêves et qui, pourtant, n’a jamais croisé son chemin. Du moins pas dans ses souvenirs. Il devrait s’en éloigner. Tout hurle en lui pour s’isoler, pour ne pas s’approcher d’elle. Mais Isaak sent qu’il y a une porte mal verrouillée en lui qui ne demande qu’à s’ouvrir et que, peut-être, elle pourrait l’y aider. Malgré toute la méfiance qu’il a pour le sourire rouge sang de la belle, il vient, et sans s’asseoir, lui lance un « Est-ce que je vous connais ? » le plus neutre possible. Il ne sait plus qui elle est. Il reconnaît seulement l’aura qu’elle projette autour d’elle, une aura qui l’a touché un jour, il en est certain.
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| | | Feyre Mormont orange‹ MESSAGES : 1594 ‹ AVATAR : emeraude toubia. ‹ CRÉDITS : lily bae, bb cha. ‹ COMPTES : éclairs, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
‹ AGE : vingt-six années destructrices, passées à agir dans l'ombre et à construire un monde d'ombres dont feyre est la reine. vingt-six années qui s'égrènent lentement, chacune apportant son lot d'horreurs. ‹ STATUT : coeur noirci par les déceptions, la belle sociopathe s'est attachée à plusieurs personnes avant de les détruire. le résumé même de l'histoire de sa vie. ‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités. ‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables. ‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent. ‹ ALLEGEANCE : à elle-même. et rien qu'à elle. feyre ne fait confiance à personne et se moque pas mal des guerres de pouvoir. les oshun et les rebelles l'indiffèrent au plus haut point. ‹ ADIUTOR : la belle avait été affectée à une divine blonde qu'elle avait modelé selon son bon désir. mais désormais chassée, exclue, bannie, feyre se sent bien seule, loin de celle qu'elle brûle de retrouver.
| Sujet: Re: you wished you locked the door of my screaming soul (feyre) Sam 4 Nov 2017 - 22:48 | |
| there's no escape, i can't wait, i need a hit, just give me it. i'm dangerous, you're loving it. losing my head, spinning round and round, do you feel me now ? with a taste of my lips you're on a ride, i'm toxic, you're splipping under. with a taste of a poison paradise, you're addicted to me. it's getting late to give you up, you took a sip from my devil's cup and slowly, it's taking over you.
« Mais il fait froid et moche, là-bas. En plus, y a que de la boue dans cet horrible pays. » Elle ronchonnait, la terrible orange. Confortablement installée dans l’immense lit du nouvel empereur, elle s’adonnait à son activité favorite : laisser ses doigts invisibles pénétrer dans tous les esprits qui s’agitaient autour d’elle. « Feyre, s’il-te-plaît. Je t’offrirais ce que tu voudras. J’ai besoin que tu ailles là-bas. » Un soupir bien trop audible pour être sincère s’échappa de ses lèvres peintes en rouge, tandis qu’elle se relevait. Elle adorait entendre son précieux Cal admettre qu’il avait besoin d’elle. Que le personnage le plus puissant d’Aksana comptait sur elle. Alors la Mormont se décida à sortir de ce précieux cocon, vêtue telle une princesse orientale, avec des dizaines de bracelets qui tintaient à ses poignets lorsqu’elle se déplaçait. Elle était l’excès incarné mais s’en fichait divinement. « Je pourrais tuer Adonis ? Ou le transformer en esclave ? » Feyre frappa dans ses mains, comme une enfant excitée. Elle oscillait perpétuellement entre l’image de femme fatale et de petite fille, mais toujours mortelle. « Non. » Elle soupira magistralement, tourna sur elle-même dans une parodie de désespoir. « Un nouveau diadème ? » L’enfant du feu haussa les épaules, habitué aux frasques de son indéfectible alliée. La mêlée laissa échapper un petit cri de joie avant d’embrasser Cal et de se diriger vers la sortie, soudainement pressée d’accomplir la mission qu’il lui confiait. « Allons torturer du maître de la terre ! » Elle se mit à chantonner, sa démarche ressemblant plus à des pas de danse qu’autre chose. « Feyre, tu es censée rester discrète, pas te faire repérer. » Avant de reprendre, quelques secondes plus tard, alors qu’elle avait quitté la pièce : « Pourquoi est-ce que c’est à elle que je demande ça ? »
Le voyage lui avait pris plusieurs jours, jusqu’à la frontière avec la nation de la terre. Des journées passées à glaner toutes sortes d’informations qui pourraient être utiles à l’inhumaine. Mais la Mormont s’ennuyait terriblement, ne faisant que rester en retrait du front et n’ayant pour but que de percevoir la présence d’autres oranges. Ces mêlés étaient un véritable fléau que Cal désirait combattre et neutraliser. C’était pour cela qu’il l’avait envoyé à cet endroit, la reine des esprits. Parce qu’elle était leur maîtresse à tous et qu’elle seule était à même de pouvoir s’opposer à eux. Et alors que la terrible s’apprêtait à retourner en ville afin de passer une soirée riche en luxure et en alcool, des pensées retirent son attention : « Le prince Isaak Griffith … » « L’auberge juste à côté … » « Parti passer la nuit là-bas … » Feyre se mit alors à rire à gorge déployée, talonnant son étalon noir et défiant le vent. Finalement, ses efforts allaient être récompensés. La nuit s’annonçait bien plus attrayante et amusante que prévue. La reine de la manipulation allait encore pouvoir frapper et jouer des tours à cet être pour lequel elle ressentait un certain attrait, depuis qu’il lui avait été offert par sa propre cousine. Arrivée devant la misérable construction qui l’habiterait pour la nuit, elle ne put s’empêcher de retenir une grimace de dégoût. Ce pauvre Isaak avait des goûts déplorables. Peut-être pourrait-elle arranger cela. La Mormont laissa son cheval à un petit garçon qui regardait avidement les pierres précieuses brillant à ces doigts, avant de faire une entrée fracassante dans l’auberge : « Bonsoir la plèbe ! Votre reine est de retour. Du champagne. » Et elle alla s’installer dans un coin d’ombre, attendant patiemment l’arrivée de son petit prince de la terre. Ses doigts invisibles dirigèrent naturellement les propriétaires de l’endroit, afin qu’ils répondent à ses moindres besoins et sollicitations. Et finalement, il arriva. Aussi adorable que dans son souvenir. « Est-ce que je vous connais ? » Ses yeux embrumés manifestaient le trouble qui l’agitait. Elle le percevait parfaitement, puisqu’elle avait pénétré son âme. Il ne se souvenait pas d’elle et pourtant, quelque chose d’indicible le poussait vers cette sublime créature au sourire carnassier. Il se tenait à quelques pas d’elle, petite proie stupéfaite face au prédateur qu’elle était. Feyre se leva à son tour, s’approcha de lui d’une démarche lascive, passa sa langue sur sa lèvre supérieure comme si elle se préparait à un véritable festin. « Allons mon ange, ce n’est pas très galant de ne pas se rappeler des filles avec qui tu partages ton lit. » Et soudainement, de façon totalement imprévisible, elle lui sauta au cou, enroula ses jambes autour des hanches du Griffith, avant de déposer un de ces longs baisers dont elle avait le secret, sur les lèvres froides d’Isaak. Elle ricana en touchant de nouveau terre, sous le regard toujours aussi stupéfait du jeune homme. « Toujours rien, chéri ? Pourtant, on n’oublie pas une fille comme moi … Sauf si je le décide. » Vipère à l’esprit insaisissable, lunatique et changeant au gré de ses humeurs. « On s’était bien amusées, pourtant. Tu sais que tu es beaucoup plus amusant lorsque cette petite gringalette n’est pas dans les parages ? » |
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| Sujet: Re: you wished you locked the door of my screaming soul (feyre) Dim 12 Nov 2017 - 20:19 | |
| Quelque chose émane de cette femme, quelque chose de troublant et presque malfaisant. Les ondes invisibles semblent se brouiller à son contact. « Allons mon ange, ce n’est pas très galant de ne pas se rappeler des filles avec qui tu partages ton lit. » Il a à peine le temps de froncer des sourcils qu’elle est déjà accrochée à lui, à lui délivrer un baiser d’une longueur insoupçonnable. Quand elle revient à terre, Isaak reprend difficilement sa respiration, et s’éloigne de la créature. Au moins d’un pas de sécurité. La situation lui échappe, à Isaak, et Isaak déteste se sentir aussi démuni. « Toujours rien, chéri ? Pourtant, on n’oublie pas une fille comme moi … Sauf si je le décide. » Ces derniers mots trottent et s’ancrent dans la mémoire d’Isaak sans qu’il n’ait le temps de réfléchir dessus, puisque déjà, elle continue : « On s’était bien amusées, pourtant. Tu sais que tu es beaucoup plus amusant lorsque cette petite gringalette n’est pas dans les parages ? » Son esprit s’enflamme lorsqu’elle évoque Nahia, et ses neurones s’échauffent. La dernière peau qu’il se souvient avoir frôlé n’était pas celle aussi brune et tannée que celle de cette inconnue. « Je n’ai aucun compte à rendre à mon adiutor, » dit-il d’un air de petit garçon qui cherche à se défendre. Elle le désarme, la sublime créature. Elle l’impacte alors qu’elle n’a fait que le rendre ridicule après un geste insoupçonné. Ca le rend idiot et ça donne une arme de plus à cette étrange fille. Et puis, parce qu’il est trop conscient des regards qui coulent sur eux, des chuchotis qu’ils provoquent, il attrape la jeune femme par la main et l’entraîne dans les étages pour un peu plus de tranquillité. Le bois craque sous leurs pas, Isaak veut leur cadence rapide pour échapper à l’acide qu’en-dira-t-on. Mais, malgré tout, il est bien trop tard : il sait très bien que son nom est déjà entaché de la rumeur. Il s’enferme pourtant avec elle et claque la porte derrière eux. « Qui es-tu ? » l’agresse-t-il presque en se retournant vers elle. Il abandonne le vouvoiement de politesse, voyant que son interlocutrice n’était pas d’humeur à échanger des banalités. Et que, visiblement, il la connait. Elle est comme une chatte à l’humeur versatile, elle est belle et tout autour d’elle respire le danger. Il a déjà connu cette note épicée emprunte de risque et de noirceur qui émane d’elle. Il lui semble l’avoir respirée à plein poumons. Avec ou sans son consentement. L’aurait-elle… ? Et pourquoi ça ? Il a peur, soudainement. Alors que tout n’était qu’intrigue et curiosité, maintenant qu’il est enfermé avec elle, il sent que la belle plante pourrait s’avérer bien plus venimeuse que ses pétales ne le laissent présager. |
| | | Feyre Mormont orange‹ MESSAGES : 1594 ‹ AVATAR : emeraude toubia. ‹ CRÉDITS : lily bae, bb cha. ‹ COMPTES : éclairs, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
‹ AGE : vingt-six années destructrices, passées à agir dans l'ombre et à construire un monde d'ombres dont feyre est la reine. vingt-six années qui s'égrènent lentement, chacune apportant son lot d'horreurs. ‹ STATUT : coeur noirci par les déceptions, la belle sociopathe s'est attachée à plusieurs personnes avant de les détruire. le résumé même de l'histoire de sa vie. ‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités. ‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables. ‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent. ‹ ALLEGEANCE : à elle-même. et rien qu'à elle. feyre ne fait confiance à personne et se moque pas mal des guerres de pouvoir. les oshun et les rebelles l'indiffèrent au plus haut point. ‹ ADIUTOR : la belle avait été affectée à une divine blonde qu'elle avait modelé selon son bon désir. mais désormais chassée, exclue, bannie, feyre se sent bien seule, loin de celle qu'elle brûle de retrouver.
| Sujet: Re: you wished you locked the door of my screaming soul (feyre) Mer 15 Nov 2017 - 21:52 | |
| there's no escape, i can't wait, i need a hit, just give me it. i'm dangerous, you're loving it. losing my head, spinning round and round, do you feel me now ? with a taste of my lips you're on a ride, i'm toxic, you're splipping under. with a taste of a poison paradise, you're addicted to me. it's getting late to give you up, you took a sip from my devil's cup and slowly, it's taking over you.
« Je n’ai aucun compte à rendre à mon adiutor. » Elle ricana, la terrible. S’esclaffant aussi fort qu’à l’accoutumée. Extravagante jusque dans ses moindres façons d’être. Le petit prince se trompait alors qu’elle ne pouvait se fourvoyer. Elle lisait clairement en lui, aussi facilement que s’il avait été sous le joug d’un sérum de vérité. Il ne pouvait rien lui cacher, l’enfant de la terre. Absolument rien. L’orange devinait tout, ses pensées ses plus intimes, ses rêves les inavouables, ses désirs les plus secrets. Et parmi tout cela, juste au milieu, de trouvait une certaine brune à la peau pâle, à laquelle il était lié pour toujours. Bien entendu, l’attitude cavalière de la Mormont attira sur eux des dizaines de regards, des pensées étonnées. Le Griffith était de sang royal alors qu’un bracelet brillait à son poignet. Pourquoi l’embrassait-elle ? Pourquoi ne la repoussait-il pas ? Etait-elle son amante ? Etait-ce l’inhumaine reine des esprits dont la réputation n’était plus à faire ? Autant de questions qui resteraient sans réponses, pour ces soldats aguerris au maniement des armes. Leur curiosité ne serait pas satisfaite. Pas pour le moment, du moins. Car Isaak l’attrapa par la main, l’entraînant rapidement à l’étage avant de refermer la porte derrière eux. Un sourire grivois éclaira son visage de marbre, défiguré par des couches successives de couleurs éclatantes. « Qui es-tu ? » La divine se mit à ronronner de plaisir, passant sa langue sur sa lèvre supérieure. Feyre se préparait à un festin. A un de ceux qu’elle ne pouvait manquer. « Tu aimerais bien le savoir, n’est-ce pas mon ange ? » La mêlée se mit à tourner autour de lui, sorte de parade nuptiale ténébreuse. Elle refermait ses serres acérées autour de l’innocent maître de la terre. Elle voulait jouer avec lui, s’amuser un peu lors de cette mission affreusement rébarbative que lui avait confié Cal. « Tu ne te souviens peut-être plus de rien, mais ton esprit n’a pas tout oublié… Nous enfermer ainsi dans une chambre, cela me rappelle plein de bons souvenirs. » La cruelle vint coller son petit corps aux courbes alléchantes contre celui, totalement stoïque, du Griffith. Ses doigts s’égaraient sous le col remonté du prince, goûtant de nouveau à cette peau si douce qu’elle n’avait pas oublié. Oh non. La terrible n’avait peut-être pas d’âme, mais son esprit était rempli par tous les moments passés à s’adonner au péché de chair. Son esprit percuta celui d’Isaak, totalement sans défense face à la maîtresse des pensées. Et Feyre lui rendit ses souvenirs, du moins, partiellement. Choisissant avec parcimonie ce que le brun pouvait retrouver de leur nuit passée ensemble. Deux corps nus s’enchevêtrant. Des gémissements de plaisir. Ses mains avides sur son torse. L’enchantement provoqué par le mélange savant entre extase physique et jouissance mentale. « Et maintenant, ignores-tu toujours qui je suis ? » Elle jubilait, Feyre, de se sentir ainsi en position de supériorité. « On pourrait remettre ça, tu sais. Tu avais diablement aimé ma présence, la dernière fois. Et puis les nuits sont froides et je déteste la solitude… » Voix languissante, coup d’œil séducteur. Il n’allait pas lui résister. Il n’avait aucune chance, face à elle. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: you wished you locked the door of my screaming soul (feyre) Jeu 7 Déc 2017 - 21:12 | |
| Elle a des airs de prédateur devant son prochain festin et Isaak, décontenancé, ne sait pas comment réagir hormis de faire un pas en arrière. Elle fait de lui le centre de ses rotations, comme le ferait une araignée en train de tisser sa toile. Elle le regarde avec une étincelle au fond des yeux, une flamme noire. La belle joue, encore, en lui disant : « Tu ne te souviens peut-être plus de rien, mais ton esprit n’a pas tout oublié… Nous enfermer ainsi dans une chambre, cela me rappelle plein de bons souvenirs. » Elle le colle, à la manière d’un dangereux félin réclamant de l’attention et, dresseur de fauve improvisé, le maître la laisse faire. Il accueille très mal le contact. Une part de lui sent que ça va déverrouiller quelque chose au fond de lui, et veut pousser dans ce sens, l’autre est dégoûtée et désire la repousser de toutes ses forces. Il le pourrait, elle est beaucoup plus fluette que lui. Il le pourrait, n’est-ce pas ? Il en doute, d’un seul coup. Il sent planer autour d’elle une aura sombre et envoûtante, dangereuse.
Et puis, d’un seul coup, des images lui reviennent. Surpris, il ne s’attendait pas à la violente pique qui blesse son esprit en même temps, et pose une main sur son crâne dans l’espoir d’atténuer la douleur. Il redécouvre sa visiteuse avec de grands yeux ronds. Il ne sait pas qui elle est, mais ce qu’elle est, maintenant, il en a la preuve. « Qui… qui t’a payé pour me faire ça ? » Il a peur, le prince. Ils sont dans un climat de guerre. Il n’a aucune idée si ce qu’elle lui met dans la tête est vrai, ni quand ça a pu avoir lieu. Ce qu’elle lui « dit » le déboussole plus qu’autre chose. Isaak a peur, et Isaak, quand il a peur, a des réactions plus violentes. Alors qu’ils sont toujours collés, il lui attrape une mèche de cheveux à pleine main et la tire en arrière, d’un seul coup, forçant son coup à se tordre pour que leurs regards se croisent. Comme un animal piégé, il mord le premier. « [royalblue]Qui ? Pour qui travailles-tu ?[/color] » Il sait que les pouvoirs de la belle sont immenses, et qu’il risque gros, mais il ne se laissera pas faire sans se défendre. |
| | | Feyre Mormont orange‹ MESSAGES : 1594 ‹ AVATAR : emeraude toubia. ‹ CRÉDITS : lily bae, bb cha. ‹ COMPTES : éclairs, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
‹ AGE : vingt-six années destructrices, passées à agir dans l'ombre et à construire un monde d'ombres dont feyre est la reine. vingt-six années qui s'égrènent lentement, chacune apportant son lot d'horreurs. ‹ STATUT : coeur noirci par les déceptions, la belle sociopathe s'est attachée à plusieurs personnes avant de les détruire. le résumé même de l'histoire de sa vie. ‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités. ‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables. ‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent. ‹ ALLEGEANCE : à elle-même. et rien qu'à elle. feyre ne fait confiance à personne et se moque pas mal des guerres de pouvoir. les oshun et les rebelles l'indiffèrent au plus haut point. ‹ ADIUTOR : la belle avait été affectée à une divine blonde qu'elle avait modelé selon son bon désir. mais désormais chassée, exclue, bannie, feyre se sent bien seule, loin de celle qu'elle brûle de retrouver.
| Sujet: Re: you wished you locked the door of my screaming soul (feyre) Dim 17 Déc 2017 - 19:55 | |
| there's no escape, i can't wait, i need a hit, just give me it. i'm dangerous, you're loving it. losing my head, spinning round and round, do you feel me now ? with a taste of my lips you're on a ride, i'm toxic, you're splipping under. with a taste of a poison paradise, you're addicted to me. it's getting late to give you up, you took a sip from my devil's cup and slowly, it's taking over you.
« Qui… Qui t’a payé pour me faire ça ? » Et la terrible se mit à ricaner, laissant apercevoir deux parfaites rangées de perles blanches. Lorsqu’elle se tenait ainsi, la grande prêtresse des esprits ressemblait autant au plus doux des anges qu’au plus vil des démons. Le pauvre prince ne réalisait pas qu’il était tombé dans le piège du plus redoutable des prédateurs qui peuplait l’empire d’Aksana. Droit dans les bras envoûtants mais létaux du mortifère serpent. Parce que la Mormont avait décidé de faire d’Isaak son nouveau pantin, ses yeux et ses oreilles au cœur même de la nation de la terre. Quant à la question de savoir si elle en était capable, rien ne lui avait jamais résisté. Absolument rien. Elle réalisait tous ses rêves chimériques, même les plus improbables, même les plus fous. Sa volonté aiguisée ne supportait aucuns obstacles. « Personne ne m’a payé, mon amour. Tu m’as été offert, en guise de paiement, pour que je garde mon adorable bouche fermée, à propos d’un secret extrêmement croustillant. Et devine quoi ? C’est ton propre sang qui t’a vendu ainsi. » Ariane Griffith n’avait pas hésité un seul instant, lorsqu’elle s’était retrouvée face à ce crucial dilemme. Et lorsqu’elle avait dû lui offrir un membre de sa famille, elle avait rapidement désigné son cousin. Ce qui n’avait pas été pour déplaire à l’orange, qui rêvait de mettre la main sur le prince d’Eartanera depuis un moment déjà. Ses adorables traits de poupon, ses yeux bleutés, ses mains puissantes. Et surtout, son esprit délicatement tissé, chatoyant et coloré. Le briser, elle en rêvait. Comme toujours. Mais pour le moment, elle avait besoin de lui. Et puis, il n’était pas encore temps de le vider de toute substance humaine. Avant cela, elle comptait bien profiter des charmes qu’il avait à lui offrir. « Qui ? Pour qui travailles-tu ? » Isaak pensait la maltraiter en la tirant ainsi en arrière, en dévoilant son cou gracieux, en laissant ses yeux sombres se planter dans ceux presque translucides du Griffith. Il se croyait fort, caché derrière son ton impérial et son uniforme royal. Mais il n’était rien, à peine un insecte pour celle qui avait le pouvoir de galvaniser des foules hostiles. Ses doigts invisibles vinrent enserrer l’âme d’Isaak, le forçant à lâcher prise, à reculer. Et il ne pouvait lui résister. A l’image même du reste du monde. « Pas de violence en dehors des rapports charnels, chéri. Sinon, je serais obligée de sévir et je ne suis pas certaine que tu apprécies mes méthodes. » Une démone, inhumaine, profondément malveillante, voilà ce qu’elle était vraiment. Posséder le contrôle, c’était tout ce qui comptait pour elle. Régner, encore et toujours. Son pouvoir était le reflet de sa personnalité, la définissait entièrement et parfaitement. « On va jouer à un jeu, toi et moi. Tu me proposes un nom, quant au coupable qui t’a envoyé entre mes griffes. Si tu te trompes, tu retires une couche de vêtement. » Elle ricanait méchamment, la Mormont. Ricanait du mauvais tour qu’elle allait jouer, une fois de plus, à une âme qui ne l’avait nullement mérité. « Je t’écoute. » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: you wished you locked the door of my screaming soul (feyre) Ven 29 Déc 2017 - 9:27 | |
| Le rire hilare qui s’échappe de sa bouche peinte en rouge fait courir un frisson le long du dos du jeune maître de la terre. Il n’aime pas ce rire. Il n’aime pas les flammes qui dansent dans ces yeux, feu qui cherche à tout dévorer sur son passage. Isaak sent chez cette créature une volonté inébranlable, des désirs assouvis contre vents et marées. Qui était-il, pour se dresser devant tout ça ? un prince. Il était un prince. Isaak se rengorgea, redressa le dos bien droit. Fier. Il devait être fier, même dans les pires moments. Même lorsque les mots qui sortent enfin d’entre ses lippes le brisent. C’est ton propre sang qui t’a vendu ainsi. Son masque ne suffit pas pour cacher la vague de désespoir et d’incompréhension qui s’abat alors sur lui. Son propre sang. Sa famille, pour qui il donnait tout. Quelqu’un avait été capable de le donner lui.
Après son accès de violence, pour asseoir une domination qu’il savait ne pas posséder, il ressentir dans son esprit comme une violation, un coup de couteau qui zébra les voiles de son être, une main puissante qui s’enserra autour de lui en envahit les plus profonds recoins de sa tête. Aussitôt, il relâche les cheveux de la belle et porte ses mains à son crâne, comme pour le soutenir. Inaccessible. La femme qu’il a devant lui peut se défendre contre tout, est complétement inatteignable par le monde des humains. Elle vivait en-dehors de toute humanité. Il redresse enfin la tête lorsque l’emprise mentale le relâche un peu, sans jamais s’éloigner. Isaak sent l’esprit de la jeune femme près du sien, comme un prédateur qui surveille sa proie, prêt à bondir. A la manière d’un chat qui joue avec son repas avant de n’en faire qu’une bouchée. Il a peur. Et il ne parvient plus à le cacher.
Brillait en ses prunelles une lueur de méchanceté pure qu’Isaak n’avait jamais rencontrée. Bien sûr, son chemin avait croisé des hommes vils et bas, dont la seule ambition était de tromper les autres, mais une telle bestialité dans le regard, jamais il n’en avait été témoin jusqu’à aujourd’hui. Cette femme semblait vivre pour être au-dessus de tous. Comme si tout ceux qui avaient le malheur de s’égarer sur sa route étaient là pour son propre plaisir, pour assouvir ses désirs les plus fous. Isaak n’avait aucune idée de ce qu’elle voulait faire de lui, et c’est ça qui l’effrayait. Comment allait-il s’en sortir ? Allait-elle lui laisser une échappatoire ?
On va jouer à un jeu, toi et moi. C’est bien dun jeu dont il est question, et Isaak est contrait d’y jouer contre son gré. Il déglutit. Il n’a aucune idée de la personne qui aurait pu l’abandonner ainsi entre les griffes de l’inhumaine. A moins que… « Lenny Griffith. » Il sagit de son propre père, celui qui n’a jamais cru en lui, qui l’a toujours mis aux pieds d’épreuves insurmontables pour tester sa valeur d’homme, sa valeur en tant qu’homme Griffith. Cela ne pouvait être que lui. Isaak essaie de garder un visage impassible et de ne pas ciller quand il soutient le regard de la démone.
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| | | Feyre Mormont orange‹ MESSAGES : 1594 ‹ AVATAR : emeraude toubia. ‹ CRÉDITS : lily bae, bb cha. ‹ COMPTES : éclairs, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
‹ AGE : vingt-six années destructrices, passées à agir dans l'ombre et à construire un monde d'ombres dont feyre est la reine. vingt-six années qui s'égrènent lentement, chacune apportant son lot d'horreurs. ‹ STATUT : coeur noirci par les déceptions, la belle sociopathe s'est attachée à plusieurs personnes avant de les détruire. le résumé même de l'histoire de sa vie. ‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités. ‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables. ‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent. ‹ ALLEGEANCE : à elle-même. et rien qu'à elle. feyre ne fait confiance à personne et se moque pas mal des guerres de pouvoir. les oshun et les rebelles l'indiffèrent au plus haut point. ‹ ADIUTOR : la belle avait été affectée à une divine blonde qu'elle avait modelé selon son bon désir. mais désormais chassée, exclue, bannie, feyre se sent bien seule, loin de celle qu'elle brûle de retrouver.
| Sujet: Re: you wished you locked the door of my screaming soul (feyre) Jeu 4 Jan 2018 - 21:37 | |
| there's no escape, i can't wait, i need a hit, just give me it. i'm dangerous, you're loving it. losing my head, spinning round and round, do you feel me now ? with a taste of my lips you're on a ride, i'm toxic, you're splipping under. with a taste of a poison paradise, you're addicted to me. it's getting late to give you up, you took a sip from my devil's cup and slowly, it's taking over you.
L’inhumaine jubilait de voir le fier prince ainsi sans défenses. Totalement à sa merci. Sans espoirs de pouvoir s’échapper de la toile d’araignée qu’elle avait tissé autour de lui. Elle s’amusait terriblement à le torturer ainsi. A le voir aux prises avec le doute et l’incompréhension. Le pauvre maître ne comprenait pas quelle divinité mortifère s’abattait ainsi sur lui. Son esprit chatoyant était empreint d’une confusion sans nom. Trop d’informations incompréhensibles que son cerveau devait traiter. Il ne connaissait pas la démone qui se tenait devant lui et prétendait qu’ils s’étaient oubliés dans une étreinte charnelle à la faveur de la nuit. Il ne comprenait pas qu’un enfant de son propre sang ait pu le trahir, le vendre sans remords. Et ce, au plus terrible des prédateurs qui hantait les demeures d’Aksana. Feyre Mormont n’était certes qu’une mêlée. Mais une mêlée dont le poignet était orné d’un fatal bracelet orange, synonyme de toute puissance. Reine des Esprits, Déesse des fils invisibles, Maîtresse de la Manipulation. Autant de titres qui lui seyaient à merveilles, selon ses propres dires. Cependant, les habitants de l’empire l’appelaient bien autrement. Démon. Sorcière. Sirène. Monstre. Parce qu’elle était tout cela et bien plus encore. Un véritable fléau sans âme ni conscience. Une monstruosité hors-normes et totalement incontrôlable. Une dévoyée que rien ne pouvait arrêter. Elle prenait un malin plaisir à tourmenter ceux sur qui s’abattait son attention malsaine. Et le dernier en date était Isaak Griffith. Enfant princier qu’elle comptait bien traîner dans les bas-fonds avec elle. « Lenny Griffith. » L’excentrique leva les yeux au ciel et soupira bruyamment. Il était beau mais peu vivace question intelligence, visiblement. Cependant, cela servait ses propres dessins pervers. « Perdu, mon ange. Tu connais la règle du jeu. » Elle se jucha agilement sur une commode, croisant ses minuscules jambes et se laissant aller à une posture totalement inconvenante. Sa sexualité débridée était perceptible à des kilomètres et le monde entier connaissait son appétit insatiable de nouvelles conquêtes. Homme, femme, grand, petit, rien de tout cela n’avait d’importance. L’inhumaine plébiscitait les traits altiers et les esprits aisément modelables. Parce qu’elle détestait que l’on puisse lui résister et que rien ne lui faisait plus plaisir qu’une docilité et une servitude parfaites. Ses yeux aussi noirs que de l’encre étaient dardés sur la fine silhouette du maître alors que, d’un doigt invisible, elle l’incita à obéir. « Interdiction de tricher. » Sauf lorsque cela était à son avantage. Feyre érigeait des règles qu’elle violait aussitôt, en grande égoïste autocentrée suprême. Rien ne comptait exceptée sa propre personne. La seule chose dont elle se souciait réellement, à la vérité. « Essaie encore, chéri. » Et le temps passant, les mauvaises réponses s’enchaînèrent. Bientôt, Isaak se retrouva à moitié nu devant celle qui ne perdait pas une miette de cet affriolant spectacle. « Comme je suis une grande âme, je vais te donner un indice. » Elle commençait à s’ennuyer, la terrible. Isaak était en train de perdre son intérêt et c’était probablement le fait qui pouvait le mettre le plus en danger, dans cette petite chambre de la nation de la terre. « Parce que j’ai une mission. Espionner les frontières pour l’Empereur lui-même. » Elle se vantait. Comme toujours. Son esprit s’infiltra dans celui du Griffith, lui intimant de taire cette information à tout jamais. Quel don divin elle avait reçu, de pouvoir ainsi manipuler autrui. Signe qu’elle était supérieure à tous ceux qui peuplaient ce bas-monde. « Cette vilaine, très vilaine, personne qui t’a offert à moi, a un prénom qui commence par la lettre A. » Quelle douce coïncidence que la coupable Ariane puisse ainsi faire naître le doute dans l’esprit du Griffith. Parce qu’ainsi, Adonis aussi était visé. Le grand ennemi de Feyre, celui qui avait eu l’audace de l’outrager. Mais elle le lui ferait payer. Et elle commencerait par dresser son propre sang contre lui. « Si tu as besoin d’aide, mon mignon, dis que tu cherches Feyre. Tu me retrouveras rapidement. Et puis, j’entendrais tes prières à ma divine personne chaque soir, n’est-ce pas ? » Grand sourire satisfait qui illumina son visage blanc et maigre. Elle déposa un baiser d’adieu sur les lèvres plissées du prince avant de tourner les talons, chantonnant et se mouvant telle une féline. « Aurevoir mon amour, à bientôt ! » |
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| | | | you wished you locked the door of my screaming soul (feyre) | |
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