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| ( UNKNOWN TRAGEDIES ) // veda | |
| Auteur | Message |
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Kamiko Yinren fire nation‹ MESSAGES : 823 ‹ AVATAR : LEE JI EUN (IU). ‹ CRÉDITS : (AV)@FAUST. ‹ COMPTES : ES, YO, EG, AK, SV.
‹ AGE : vingt ans, ça se moque de l'âge, de la maturité, des années passées à se rendre compte de rien. kamiko c'est une enfant, une adolescente qui comprend rien, rien à ce qui lui arrive, à ce qui arrivera; à ce qu'elle doit faire. jolie minois, si innocent, elle sait pourtant mordre, grogner et défendre ce qui est sien. l'enfant plongée dans ses rêves et ses étoiles, pourtant devra un jour devenir femme. ‹ STATUT : fiancée, ucucuc ‹ SANG : argent, un privilège dont elle s'est délectée toute sa vie. kamiko est sans aucun doute, issue de la noblesse. elle a grandi dans des draps brodés d'or, traitée comme la princesse qu'elle ne sera jamais. si elle est tolérante, elle est pourtant ignorante, ignorante des injustices qui l'entourent, la démangent, et ces gens qui crèvent pour des causes braves; qui ne seront jamais les siennes. ‹ POUVOIR : lumière et feu, ucucuc ‹ METIER : pianiste, ucuc ‹ ALLEGEANCE : sans aucune allégeance, ucuc ‹ ADIUTOR : alfie, il est loin, si loin, que ça crèverait presque le coeur. elle a jamais pensé aimé, ni apprécié, ni s'y attaché et pourtant c'est arrivé. ça l'a pris de court, de loin et la seule leçon dont elle en a tiré, c'est qu'elle aurait du s'en éloigner, le quitter, l'effacer de sa mémoire.
| Sujet: ( UNKNOWN TRAGEDIES ) // veda Dim 10 Déc 2017 - 17:50 | |
| Leave it to the ghosts, they can worry 'bout that Leave it to me, leave it in the dirt Leave it to the long gone never look back
Le cœur explose dans la poitrine alors que la gamine rampe jusqu’à son but. Le virus l’a attrapé de plein fouet, faisant de ses cauchemars une réalité presque accablante. Mais la mission est la même, celle que lui lui a donné, celle qui pour toujours changera son destin à elle. Tuer sa sœur, sa jumelle, celle qu’elle semble tant aimer dans ses rêves, celle pourtant qu’elle traite avec indifférence dans ses moments de réalité. C’est absurde d’y aller à contrecœur, de tenir ses armes sans y voir l’ambition, sans y voir la passion. Parce que tout ce qu’elle sait faire c’est tuer, mais ce soir, dans la pénombre, elle a envie de rien. Sa vie a été chamboulé, d’abord le virus, puis sa séparation avec Hedwig, tout est allé trop vite, tout s’est bousculé et ça lui grise violemment le cœur. Parce qu’elle se souvient pas de leur passé, ni de la rancœur, mais la mémoire est là, lointaine, et dans son âme quelque chose s’est brisé qu’elle ne saurait réparer. Puis les changements ont opéré, violents, et trop inattendus. L’eau n’est plus, ayant entendu les rumeurs, elle a essayé pour la première fois depuis des décennies à maîtriser cette ancienne ennemie, cette phobie qui l’a bouffé. Mais l’eau n’est plus à elle à contrôler, l’eau est une tendre amie qui s’est affaissée dans la maladie. Quelque chose de bien plus précieux, quelque chose de bien plus sombre s’est immiscé dans ses veines ; et pourtant Rita l’accepte comme une rédemption. Parce qu’à ses yeux c’est une variante de ce dont elle a toujours eu peur, c’est une diversité de l’eau, un liquide vermeil qu’elle ne connaît que trop bien. Le sang est à présent son duo, elle qui le contrôle et le maîtrise tel un marionnettiste. Elle ne sait ni comment s’y prendre, ni comment faire, mais quand elle a tué la dernière fois, c’était avec ses mains tendues, c’était en regardant droit dans les yeux sa cible, et voir dans ses iris la vie s’éteindre sans même avoir à la toucher. Alors peut-être qu’elle jubile enfin à l’idée d’être libérée d’un poids et de pouvoir offrir à Veda une fin sans souffrance. Elle s’avance vers la forêt noire, alors que la lune se moque de son ombre. Elle est à son sommet, jubilant à l’idée d’éclairer les traits tirés de l’une de ses filles. Maître de l’eau n’est plus, alors à quelle entité répond-elle ? La lune n’est rien qu’une ancienne réminiscence, à présent, à présent à quoi peut-elle croire ? Au dieu du sang, au dieu de la discorde et de la Mort ? Peut-être que ça colle à sa peau, peut-être que Rita après tant d’années à avoir chercher un but, un objectif, a enfin trouvé ce à quoi elle est destinée : contrôler une chimère, contrôler un cauchemar, un mythe qui fait frissonner. C’est presque ironique, mais si prévisible, une vérité qu’elle ressent amèrement dans sa bouche ; elle est un monstre, alors elle a hérité du plus terrible des dons. Un don, une malédiction, elle ne sait plus exactement, mais ça l’a libéré de ses chaînes, ça l’a libéré de sa peur, de cette phobie. Si papa était encore là, il serait heureux, fier, si fier. Un sourire se mue sur ses lèvres, alors qu’elle arrive enfin à la lisière de la forêt, une moue tirée, les épaules tendues, prêtes à attaquer. Elle traque la jumelle depuis quelques jours, dans l’espoir de pouvoir l’attraper seule, et la tuer ; le plus rapidement possible. Et puis dans la pénombre, elle voit enfin la silhouette identique à la sienne. Son cœur s’emballe, alors qu’elle pousse une branche de sa cible. Le sourire disparaît laissant place à une perplexité abominable. Qu’est-ce qu’elle fout là ? Qu’est-ce qu’elle essaye vraiment de faire ? Tuer sa sœur mais à quoi bon ? Parce qu’elle sent le cœur qui fait des bonds, parce qu’elle sent les larmes monter, alors que sa recherche a enfin pris fin. Et alors que sa tête lui dit de faire demi-tour et de s’en aller, ou d’enlacer la sœur adorée, elle revoit le visage de Johann. Les souvenirs qu’on a manipulé se retourner contre son propre jugement. Et puis, comme si contrôlée, elle s’avance, et prend en mains ses deux scimitars accrochés à son dos. Elle les dégaine avec passion, et se poste à quelques mètres de l’autre moitié. – Veda. – C’est un chuchot, une voix douce, attendant peut-être de laisser les armes tomber au sol et courir vers la jumelle, un sourire déposé sur les lèvres. Mais la position de ses pieds change, elle va la combattre, elle va l’abattre, parce que Johann le lui a dit ; parce que c’est sa destiné. – Je suis venue pour te tuer. – Et elle se penche, hoche de la tête comme un signe de respect et attend patiemment que sa sœur lui fasse reprendre raison.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ( UNKNOWN TRAGEDIES ) // veda Mar 26 Déc 2017 - 22:31 | |
| Inchangée, pure. La petite esclave, la catin de bas étage est de ceux qui sont intouchés et intouchables Elle est libre, et violente comme les vagues qui s’écrasent contre la digue. Elle est libre d’aller et venir alors que beaucoup souffrent d’un virus qui ne l’a qu’effleurée. Ces maîtres qui se pensent au-dessus de tout. Ces maîtres qui se sont liés à d’autres vies, et qui en paient aujourd’hui le prix fort. La solitude est la seule amie des survivants, sa seule confidente et la seule en qui elle peut avoir confiance. Celle qui sera son salut. Veda est partie, l’ange déchu, elle déambule longtemps dans les rues d’une capitale qu’elle déteste, avant de passer les portes et d’arriver dans la forêt glaciale d’Aguarinui. L’hiver a dépossédé les feuillus, et renforcé les sapins. C’est dans une petite clairière que la paria s’arrête. Elle laisse tomber son sac au sol, et s’entraine une heure à la maîtrise de son élément grâce à sa gourde. Conseil offert par une amie Wolffhart, toujours garder une gourde remplie sur soi. Cette eau-là elle n’est pas pour boire : elle est pour tuer. Le liquide transparent glisse et tourne autour du visage de la brune. Une mèche de cheveu vient brouiller sa vue, alors que le reste est attaché par une fine dague plantée au milieu d’un chignon grossier. La sirène finie par faire retourner son élément dans sa gourde, avant de la refermer et de s’allonger pour la nuit. Mais un bruit se fait entendre. L’assassin tend l’oreille, sans bouger. Quand son nom est prononcé, elle bondit sur ses pieds et dégaine une dague de sa botte. « Rita ?! » Comment ne pas reconnaître le visage qui est le sien ? La jumelle perdue se tient devant elle, mais le regard qu’elle lui lance n’a rien d’avenant, rien d’aimant. Rita adopte une position de combat. Veda fronce brièvement les sourcils alors que son regard ne quitte pas une seconde celui de sa moitié jamais oubliée. Elle l’observe sans ciller, les iris plantées sur les deux sabres. La voix de Rita se fait entendre à nouveau, et glace le sang de la demoiselle qui recule d’un pas. Elle tire une autre arme, une dague un peu plus longue, de sa ceinture cette fois. La brune ressert sa prise sur les deux dagues qu’elle tient dans ses mains. « Tu viens finir le travail de notre père, c’est ça ? » crache-t-elle. Elle hait leur père, et dans ses souvenirs, Rita n’était pas la plus grande admiratrice de leur géniteur non plus. Depuis l’accident, depuis que Rita est effrayée par leur propre élément, et que l’homme qui les a conçues a essayer de la forcer à apprendre, à maîtriser le liquide de la vie. Veda se tient sur ses gardes, mais elle n’attaquera pas Rita. C’est hors de question, c’est au dessus de ses forces. « Tu n’es pas comme lui, Rita. » Et qu’est-ce qu’elle en sait ? Elle a grandit dans la nation de l’air, alors que sa jumelle devenait une véritable maître, alors que sa jumelle est devenue une noble. Pire. Une héritière Kimora. |
| | | Kamiko Yinren fire nation‹ MESSAGES : 823 ‹ AVATAR : LEE JI EUN (IU). ‹ CRÉDITS : (AV)@FAUST. ‹ COMPTES : ES, YO, EG, AK, SV.
‹ AGE : vingt ans, ça se moque de l'âge, de la maturité, des années passées à se rendre compte de rien. kamiko c'est une enfant, une adolescente qui comprend rien, rien à ce qui lui arrive, à ce qui arrivera; à ce qu'elle doit faire. jolie minois, si innocent, elle sait pourtant mordre, grogner et défendre ce qui est sien. l'enfant plongée dans ses rêves et ses étoiles, pourtant devra un jour devenir femme. ‹ STATUT : fiancée, ucucuc ‹ SANG : argent, un privilège dont elle s'est délectée toute sa vie. kamiko est sans aucun doute, issue de la noblesse. elle a grandi dans des draps brodés d'or, traitée comme la princesse qu'elle ne sera jamais. si elle est tolérante, elle est pourtant ignorante, ignorante des injustices qui l'entourent, la démangent, et ces gens qui crèvent pour des causes braves; qui ne seront jamais les siennes. ‹ POUVOIR : lumière et feu, ucucuc ‹ METIER : pianiste, ucuc ‹ ALLEGEANCE : sans aucune allégeance, ucuc ‹ ADIUTOR : alfie, il est loin, si loin, que ça crèverait presque le coeur. elle a jamais pensé aimé, ni apprécié, ni s'y attaché et pourtant c'est arrivé. ça l'a pris de court, de loin et la seule leçon dont elle en a tiré, c'est qu'elle aurait du s'en éloigner, le quitter, l'effacer de sa mémoire.
| Sujet: Re: ( UNKNOWN TRAGEDIES ) // veda Jeu 11 Jan 2018 - 22:59 | |
| Leave it to the ghosts, they can worry 'bout that Leave it to me, leave it in the dirt Leave it to the long gone never look back Et dans la camisole du mal se cache une idée qui n’aurait jamais dû être. C’est risible qu’elle soit si faible Rita, c’est si risible qu’elle croit encore au bon dieu, et à son influence grotesque. Dieu, personnification adorée de l’être qu’elle croit aimer, il est impossible pourtant de se laisser prendre au jeu, alors que le visage identique de sa sœur entre dans son champ de vision. Veda la terrible, Veda qu’elle a cherché pendant des années ; des bribes d’informations qui s’accumulent dans sa cervelle, alors qu’une vérité vient chatouiller la réalité : et si tout ça n’est que mensonge ? Et si elle s’est trompée sur toute la ligne ? Mais impossible de faire marche arrière, alors qu’elle se rappelle enfin des ordres. Les ordres de Johann, lui qui compte, alors que le monde est éclipsé par sa superbe, pas même l’horrible sœur saura gommer ce qu’il a fait pour elle. Pas même les aventures et les rires partagés. Alors un pas assuré fait de l’avant, alors que la lune vient éclairer son aura. Rita la meurtrière, le monstre qu’elle a toujours été. Elle sourit un peu vainement, parce que finalement, cette situation elle tient de l’incroyable, de la fiction. Des sœurs autrefois liées, à présent démantelées par la même chose qui les rapproche : le sang, la mort, les années passées. Et Rita pourrait peut-être fermer les yeux et se souvenir de leurs caprices communs, de sa main dans la sienne, des courses contre le vent ; mais c’est fin, un filament de souvenirs qui ne tient à rien. Elle avale difficilement sa salive, alors qu’elle a envie de pleurer, de chialer comme une enfant. Mais le visage reste stoïque, alors qu’elle éteint les émotions qui viennent s’accaparer de ses sens. Elle n’a pas droit à l’erreur, pas aujourd’hui, ni jamais. Elle qui a tué, elle qui a survolé les cadavres, pourquoi c’est si difficile aujourd’hui de faire le premier pas ? Poings serrés autour de ses sabres, elle s’accroche au moins à la sensation de leurs poids sur ses bras. Celles qui l’ont finalement jamais trahi ou désarçonnés. Celles qui l’ont vu tomber et se relever avec ou sans égratignure. Rita ne tombe, ne tombera jamais ; pas même devant Veda. La mort aux lèvres, le meurtre dans la peau et le sang dans la tête, elle lève les sabres, un coup sec, puis un autre. Et elle se demande finalement Rita, si elle ne devrait pas tenter, tenter d’user de son nouveau pouvoir, de l’étendue de cette force qui s’est accaparée d’elle, alors qu’elle pue encore plus la terreur ; et l’horreur. Un sourire minime se forme sur ses lippes, alors qu’elle a probablement l’air folle, à concentrer son esprit, à tendre ses épaules, à mimiquer une chose qui ne lui vient, pas encore, naturellement. Mais elle sent la maîtrise et le contrôle et la pulsion du sang de sa sœur, alors qu’elle tente de s’insinuer dans ses veines. Mais le choc est brutal, la conscience la rappelle et lui dit non. Non, ne le fais-pas, non ne va pas aussi loin. Et la gosse parle enfin, cette voix rauque, qui bien dans les entrailles, lui a manqué. – Rita ?! – Qu’elle demande, incrédule de voir ce fantôme apparaître à nouveau. Le rictus s’accentue alors qu’elle avait oublié le doux son de son prénom dans la bouche de sa jumelle. C’est mélodique, tendre, c’est plus plaisant qu’un silence. Veda dégaine ses armes, alors qu’elle se place en position de chien de faïence. Ironique, peut-être même, tragique. – Tu viens finir le travail de notre père, c’est ça ? – Un froncement de sourcil, une mine obscurcie par la mémoire de papa. Ce papa-là qu’on a tourné et détourné dans son esprit. On en a fait un héros, un martyr. Et de la bouche de Veda ça semple sale, ce mot, ce père qu’elle n’a jamais compris, qu’elle n’a jamais assimilé comme le patriarche qu’il a toujours été. Elle veut lui aboyer d’arrêter, de ne pas prononcer son nom en vain, mais elle se tait, la petite voix dans l’arrière train de sa tête lui insufflant qu’elle a raison. Qu’il a toujours été le commencement de la fin et que c’est pour ça qu’elle l’a fini, tué, assassiné. – Tu n’es pas comme lui, Rita. – Et peut-être que si. Dans la manipulation et les visions, elle est à l’image de son père ; fanatique, dévouée, capable de tout, même de tuer son sang, ses propres hémoglobines. Elle n’a jamais été plus le reflet de papa qu’à cet instant. – Je serai fière d’être comme lui. – Qu’elle lui crache à la figure, comme un venin qui se répand dans son esprit. – Tu ne peux de toute façon pas comprendre. Tu n’étais pas là, tu es parti, tu nous as laissé ; et à présent tu répands ton poison de partout. – Qu’elle lui dit, le menton levé, les épaules haussées. – Veda, ô veda. Tu as dépassé ton temps, et quel meilleur cadeau que d’être éliminé par cette tendre sœur, que tu as abandonné sans jamais te retourner. – L’amertume est réelle, pénible ; mais si fausse, si manipulée, si détournée.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ( UNKNOWN TRAGEDIES ) // veda Mar 30 Jan 2018 - 21:12 | |
| Le monde s’arrête et tout s’écroule quand Rita ouvre la bouche pour prononcer des mots qu’elle aurait aimé ne jamais entendre. « Je serais fière d’être comme lui. » Elle déglutit, la belle. Elle suffoque. Qu’est devenue sa sœur, sa tendre moitié tant adorée, celle qui éclairait ses nuits alors qu’elle dormait sur une paillasse dure, au manoir à Volastar, le manoir de sa maîtresse. Celle qu’elle a cherché quand elle s’est enfuie. Une fois, puis deux fois. « Tu ne peux de toute façon pas comprendre. Tu n’étais pas là, tu es parti, tu nous as laissé ; et à présent tu répands ton poison de partout. » Le choc se peint sur le visage de la tueuse. Elle serre un peu plus le manche de sa dague, le regard mauvais posé sur sa sœur. Pourtant, elle n’arrive pas vraiment à lui en vouloir. On lui en a raconté à elle aussi, des histoires, pour lui faire croire à des mensonges. Alors bien sûr qu’on a abreuver la tête de Rita de milles contes tous plus faux les uns que les autres. « Veda, ô veda. Tu as dépassé ton temps, et quel meilleur cadeau que d’être éliminé par cette tendre sœur, que tu as abandonné sans jamais te retourner. » Veda ne bouge toujours pas, non elle ne fera rien tant que sa sœur ne de décidera pas à vraiment, pleinement l’attaquer. Tant que l’autre moitié ne déchirera pas le lien qui subsiste entre elle, elle ne fera rien pour lui faire du mal. Elle en serait bien incapable, l’enfant. Rita n’a peut-être que quelques minutes de plus qu’elle, et pourtant elle a toujours été sa grande sœur. « Je n’ai jamais voulu t’abandonner, Rita. » Sa voix ne parvient pas à rassembler les accents de douceur qu’elle aimerait y mettre. La rage est toujours là. La rage qu’on lui ait arraché sa moitié, qu’on les aies montées l’une contre l’autre. Rita est son tout, et on le lui a arraché plus violemment encore qu’elle le pensait. Veda a le cœur qui saigne, mais elle reste debout, les pieds campés sur le sol, les sens en alerte. « Si j’avais pu m’enfuir des griffes de la maîtresse à qui notre père m’a vendue, je l’aurais fait. Je l’ai fait, d’ailleurs, et j’ai tué son fils au passage. » Elle se redresse un peu, le menton levé, l’air plus féroce. « Et je tuerai quiconque voudra me retirer ma liberté, ou la vie. » Alors vient, grande sœur. Approche. |
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