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rose petals in the wind (andronis)

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earth mutant
Adonis Griffith
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
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MessageSujet: rose petals in the wind (andronis) rose petals in the wind (andronis) EmptyMar 12 Déc 2017 - 23:35

rose petals in the wind
soundtrack // @andrei valaeris

Pour une fois, ce n’est pas la jolie Achlys qu’il chevauche sur les terres qui l’ont vu grandir. La jument est restée à l’écurie, car beaucoup trop reconnaissable. Il avait emprunté une monture fraiche et docile, bien plus docile que la jolie jument qui était la sienne depuis déjà quelques années. Plus jeune, aussi. Il était accompagné d’un K’han en qui il avait confiance, pour ce voyage, mais l’avait abandonné à la dernière ville avant la frontière avec Aerinstin. La boule au ventre, Adonis était remonté sur sa monture pour se diriger vers la muraille qui séparait le peuple de la terre de celui de l’air. Le vent charriait déjà la fraicheur des montagnes aerinstiennes, et l’englobaient comme les bras d’un vieil ami. La mâchoire crispée, Adonis talonna une fois de plus la bête. Il avait peur et hâte. Son ami, il ne l’avait plus vu depuis des mois. Depuis avant le festival de Dragondale, et le malheur qui lui était arrivé. Tout s’était enchainé si vite. Le coma de l’homme pour qui il avait un jour éprouvé des sentiments, et puis la révélation de la traitrise des Valaeris, cette famille qu’il avait autrefois tant appréciée. Il n’avait eu que le temps de se rendre à Volastar, pour exiger de cet ami qu’il ne se réveille jamais, pour lui épargner le devoir de lui ôter la vie. Au final, Elizaveta avait rendu Oleg Valaeris à la terrible justice des Griffith. Impitoyables, les Eartanariens étaient aussi fiers et inébranlables. Il était hors de question de montrer quelconque pitié pour le meurtrier de Son Altesse Royale d’Eartanera, Isaiah Griffith.

Une paire d’heures furent suffisantes au prince pour arriver au vieux poste de garde abandonné. L’homme laissa sa monture un peu plus loin, avant de pénétrer à l’intérieur. Il faisait froid, et l’air claquaient tout autour de lui. L’homme ferma une fenêtre d’un coup de pied sur le sol. Un pan de mur vint barrer la cavité, afin d’empêcher les regards indiscrets et le vent de pénétrer dans ce vieux bureau. Il y avait encore quelques chaises abandonnées et, pour la plupart, renversées. Un bureau trônait dans un coin de la pièce, et des feuilles volantes étaient éparpillées partout. La pièce était sombre, alors Adonis tenta d’allumer la lumière en actionnant l’interrupteur. Le filament présent dans la vielle lampe grésilla quelques secondes, avant de s’éteindre. L’homme lâche un soupire et ramasse une chaise. Il la replace sur ses quatre pieds avant de s’y installer. Le prince patiente encore quelques minutes – il est en avance – avant d’entendre un bruit à l’extérieur. Adonis se lève, et quand il est à nouveau sur ses pieds, il aperçoit le visage de son ami.

Peut-il seulement toujours l’appeler ami ? Andrei n’a pas changé, mais il a une canne, désormais. Adonis pose son regard d’ambre sur le bâton de bois, sans un mot. Il l’observe une seconde, comme une insulte au fils de l’air. Il voudrait prendre ses maux, déjà, et l’en libérer. La simple vue de ce visage familier réveille des sentiments presque oubliés. Fut un temps, il aurait tout fait pour l’homme qui se trouve aujourd’hui en face de lui. Il aimerait tendre la main, l’accueillir comme il l’a toujours fait, d’une étreinte sincère et le sourire aux lèvres. Mais il ne peut pas, il se souvient encore du ton froid d’Andrei dans ses lettres. « Andrei. » fait-il simplement, la machoire se crispe, encore. Il déglutit, et lambre va rejoindre sa sœur azurée, incapable de se détacher de se regard hypnotique. « Merci d’être venu. » Il ne lui demande pas si il est seul, même si la question lui brûle les lèvres. Il doit faire preuve de confiance, il le faut absolument si il veut pouvoir récupérer le fils des cieux à ses côtés.
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air mutant
Andrei Bolkonsky
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‹ AGE : VINGT SIX ANS; qui viennent d'éclore en son sein, âge dont la vigueur lui échappe effrontément.
‹ STATUT : MARIE; la bague enfin passée au doigt, et l'enfant qui naitra bientôt. l'esprit, pourtant, ne peut s'empêcher d'errer dans les contrées lointaines.
‹ SANG : BLEU; azur aux reflets argentés d'un passé révolu.
‹ POUVOIR : MUTANT DE L'AIR; les vents caressent ses joues et bousculent ses boucles, leur violence est sienne, il tire sur les ficelles de leur rage.
‹ METIER : PRINCE AMBASSADEUR; autrefois rêveur et artiste séducteur, l'enfant est devenu adulte, c'est la diplomatie de l'ambassadeur et les responsabilités de prince qui occupent ses journées.
‹ ALLEGEANCE : LUI-MEME; fleur qui éclate timidement sur les devants de la scène, il se détourne du giron maternelle pour enfin battre de ses propres ailes.
‹ ADIUTOR : ASHA; asha qui lui a été enlevée par le virus, asha qui est partie, asha qui l'a trahi.
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MessageSujet: Re: rose petals in the wind (andronis) rose petals in the wind (andronis) EmptySam 16 Déc 2017 - 17:12

Aurore et ses doigts roses ne s’étaient pas encore montrés lorsque le petit prince aux boucles blondes quitta ses appartements privés, ses pas feutrés étouffés par le silence noctambule. Vêtu d’une tenue aussi sombre que ses azurs ne sont clairs, il se glissa dans les ombres de la nuit, sur les marches de pierres froides du grand escalier au pied duquel l’attendait clandestinement la silhouette élancée de son secrétaire privé. « Une voiture vous attend en contrebas de la ville, Votre Altesse. » Sa voix n’était que souffle, murmure imperceptible pour les oreilles endormies, chuchotis fantomatique pour celles qui veillaient encore, malgré l’heure tardive de la nuit. « Il vous faudra plusieurs heures avant d’arriver à Blowzetar. Je dirais, approximativement, entre cinq et six. Peut-être plus, peut-être moins ; on ne peut jamais réellement savoir ce que l’on peut rencontrer sur les routes de nos jours. » Andrei, déjà, esquissa les premiers pas.  La surprise se lit sur le visage du quarantenaire lorsque celui-ci découvrit le prince ignorer l’entrée principale. « Excusez-moi, Votre Altesse, en quoi déjà consiste votre déplacement au Nord ? » Le blond royal s’arrêta au milieu du corridor obscur, et se retourna vers son adjoint, son regard fermé incitant à ne pas poser d’avantage de questions.  « Une rencontre avec une… ancienne amie. » Son ton entendait alors une relation plus qu’amicale, et le titre d’amie n’était attribué à cette jeune fille sibylline que pour sauver sa vertu. « J’attends de toi que tu n’en parles à personne. Ma fiancée et ma sœur, en particulier, ne doivent pas être au courant de ce déplacement. » La seule idée d’omettre ses plans à sa souveraine lui rongeait entrailles et palpitant, mais la rencontre avec la vieille amie mentionnée était nécessaire, et devait, pour leur bien à tous, être tenue secrète. De plus, Andrei ne déformait que de peu la réalité : cette ancienne amie visiteuse de ses draps existait, seulement disponible dans le genre opposé. Les souvenirs de son amitié, et plus si affinités, avec Adonis assaillirent l’esprit torturé du prince, des souvenirs lointains, des souvenirs qui lui semblaient alors fades et à la saveur usée. Qui était-il, désormais, cet ami ? « Si jamais des questions sont posées, dis-leur que j’ai dû me rendre en urgence à la capitale. » Sa marche reprie parmi les corridors du manoir céleste, et Andrei s’arrêta une nouvelle fois, plongeant ses lacs cobalt dans les abysses sombres de son second. « Me comprends-tu, Matvei ? » L’autre, bien que plus âgé, était intimidé par la carrure royale de l’héritier, bien que cette carrure était endommagée par la canne sculptée qui l’accompagnait à tous moments. « Absolument, Votre Altesse. » Leur marche s’enclencha de nouveau, et enfin Aurore, à peine réveillée, les accueillit de ses bras suaves. « Comme je vous le disais, Votre Altesse, une voiture vous attend en contrebas. Le chauffeur a été grassement payé pour son silence. Cependant, si je puis me permettre, je serai d’avis que des soldats de l’armée de l’air vous accom-- » « Hors de question ! » De par les rondes prunelles de l’homme, Andrei s’aperçut que la sécheresse dans sa voix avait été plus importante qu’il ne le pensait. « Pardonne-moi, Matvei. » Le prince posa une main complice sur l’épaule de son interlocuteur, se penchant vers lui, ses iris dans les brunes pupilles de l’autre, afin qu’il soit le seul à l’entendre. « Personne d’autre que toi ne doit être au courant de ma destination. Je me débrouillerai seul, quiconque me croise ne pourra deviner mon statut. » Il appuyait ses mots, parlait lentement, comme si là résidait le secret même de l’Humanité. Une dernière volte-face d’Andrei lui servit à remercier son fidèle serviteur, et le prince s’enfonça de sa démarche clopinant dans la Nuit Mère.

Il leur fallut moins d’une heure pour atteindre Hsratar. Là-bas, dans la ville des justes Vasara, Andrei se débarrassa de son chauffeur, lui donnant assez de monnaie pour un voyage retour jusqu’à Volastar, et rallongea la note pour garantir son silence nécessaire. La voiture fut gardée, et n’attendant pas plus, le blond astrale s’élança sur les routes du pays, le vent soufflant allégrement dans ses boucles solaires. Le jour ne se leva que trois heures plus tard, alors que Dierinung apparaissait à l’horizon. Moins d’une heure fut nécessaire pour rejoindre le fief des Belikov, et il profita du cadre secret de la ville pour s’arrêter quelques temps. Il ne montra pourtant pas son visage aux tavernes du centre, mais approcha du lac, dont l’eau fraiche le revigora après avoir coulée le long de ses joues rosies. Il reprit par la suite la route, et une heure plus tard, il se trouvait dans la ruinée Blowzetar. Il y délaissa sa voiture et y retrouva un passeur, engagé par Matvei, qui lui fournit un cheval afin de parcourir les derniers kilomètres qui le séparaient de son lieu de rendez-vous secret. L’étalon à la robe argentée était fils du Vent, et le galopa de toute sa magnificence. Leurs crinières opalines se mêlèrent aux souffles éoliens de cette fin de matinée, et voilà déjà que le poste abandonné se montrait à l’horizon.

Il attacha sa monture de fortune à un vieil arbre, lui laissant assez de leste pour que la pauvre bête puisse explorer les environs moindres. Tournant les talons, il fit face à la bicoque dont l’importance et le rôle étaient désormais oubliés et enterrés, vestige du passé qui accueillait en ce jour les retrouvailles d’une relation en tout aussi mauvais état. Etait-il déjà là, cet ami éternel ? Le Temps, pourtant, avait passé, et l’éternité s’en était allée ; l’ami n’est plus, devenu un étranger parmi tant d’autres. Il fit avancer ses trois jambes d’un rythme calme, malgré l’anxiété qui assaillait férocement son faible palpitant. Que se passera-t-il, qu’aura-t-il à dire à celui qui fut autrefois une part si importante de sa vie ? Que pourra-t-il échanger avec cet homme qui n’a souhaité que sa mort, il y a quelques semaines à peine ? Il s’arrêta soudainement, le prince du firmament céleste, il hésitait : cela valait-il vraiment la peine ? Les Dieux avaient déjà écrits leurs vies ; et le destin de ces amis n’était d’autre que de se renier l’un l’autre, et de s’affronter dans une guerre sanguinaire. A quoi bon se battre contre les Sept, réputés tout puissant ? Mais son œil alerte remarqua une silhouette qui se mouvait derrière la façade de pierre, voilà qu’il avait été repéré, voilà qui réglait le tout : il n’avait plus d’autre choix que d’avancer et enfin affronter l’homme qui partageait, fut un temps, plus que des étreintes amicales. « Andrei. » La porte se referma doucement, les enfants étaient piégés : plus de retour en arrière possible. Gamins forcés d’être adultes. Adultes obligés d’expier les fautes de leurs pères. « Merci d’être venu. » Il n’avait d’autre choix que de se rendre à ce rendez-vous demandé, malgré les hésitations qui avaient affaiblis son cœur l’instant précédent. « Je suis venu pour savoir. » Pourquoi, pourquoi toi, pourquoi moi ? Pourquoi nous, vieil ami ? « Comprendre. » Cette comédie vulgaire, cette tragédie d’un ancien temps poussiéreuse et archaïque qu’il aimerait balayer d’un geste de la main. Tout oublier, oublier les morts, oublier les peurs, le chagrin et les remords, oublier les rancœurs, et les vengeances, les torts causés par le Maître Passé, celui-là même qui continuait de tordre leurs cœurs d’enfants souillés. Un premier pas fut fait vers la direction de cette relique aux ambres brunes, un second peut-être sera fait ; et le second devint deuxième lorsqu’un troisième mouvement fut risqué. La canne résonna contre le sol de pierre dans un fracas sentimental, et les bras se refermèrent autour de la silhouette amicale. Les pleurs vinrent mouiller leurs peaux amantes alors que leurs têtes s’entrechoquaient maladroitement, et les pardons et supplications fleurirent leurs lèvres tremblantes. Pourtant, non, il ne fit rien de tout cela, et le prince célestiel resta interdit sur le pas de la porte. « Je suis là, explique-toi donc. »
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Adonis Griffith
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‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
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MessageSujet: Re: rose petals in the wind (andronis) rose petals in the wind (andronis) EmptyDim 24 Déc 2017 - 11:08

« Hey, Andrei… » Le regard azuré du prince des cieux se pose sur le visage facétieux de son ami. Adonis sourit, jette un œil à leur professeur et remarque que l’homme ne les observe pas. Ils sont au fond de la classe, de l’autre côté d’Adonis il y a Wanda. Le Griffith n’a pas encore fait les présentations entre les deux blonds, mais ça ne saurait tardé. Il a remarqué les regards de son ami envers la princesse impériale. Adonis, il ne voit pas Wanda comme ça. C’est comme une cousine, Wanda. Ils se comprennent mieux que personne et ça marche très bien. Ils savent aussi qu’ils attirent les regards et les chuchots, mais ils s’en fichent. Et puis, c’est un peu pareil avec Andrei. Trop rayonnants, trop fabuleux à marcher dans les couloirs de Koldoveretz comme si le monde était à eux. Le monde est à eux… Ou plutôt à leurs parents et à leurs ainés, mais peu importe. L’eartanarien se penche et souffle quelques mots à l’oreille de son ami. Le cours est d’un ennui mortel, quelque chose à propos des mêlés et de leur soit-disant place dans le monde. Adonis s’en fiche, il sait ce qu’il y a à savoir : quand il aura dix-huit ans, on le forcera à partager sa vie avec une de ces créatures qui ne méritent pas mieux qu’un regard de sa part. Andrei lève les yeux au ciel à la plaisanterie de mauvais goût de son meilleur ami, mais ne se fait pas prier pour en rajouter une couche quelques minutes plus tard. Les deux garçons décrochent rapidement, trop occupés à se plonger dans les yeux et les chuchotements de l’autre.

« Je suis venu pour savoir. » Andrei le tire de ses souvenirs d’enfance. Des souvenirs doux mais au goût amer, désormais. L’ambre ne peut se détacher du corps de cet homme qui se tient devant lui. Physiquement affaibli par les attentats qui ont bien failli lui coûter la vie. A l’époque, il avait souhaité qu’ils lui aient ôté la vie. Ainsi il ne devrait jamais le faire lui-même. Mais voir Andrei provoquait en lui une chose insoupçonnée. Il sentait le désir de vivre dans son cœur, l’étreindre comme une ancienne maîtresse. « Comprendre. » Adonis déglutit, il observe son ami qui ne fait pas un geste, pas un seul, pour s’approcher. Les pieds ancrés dans le sol, la canne comme soutient indéfectible de ce nouvel homme. Adonis crispe la mâchoire alors qu’il pose à nouveau le regard sur elle. Andrei est un être censé être profondément libre. Libre de tout, de politique, de désir de pouvoir, et aussi libre de marcher et aller où il le voulait. Avec cette canne, c’était comme si Adonis était le témoin de son enchainement, une laisse autour du cou gracile de l’oiseau. « Je suis là, explique-toi donc. » S’expliquer ? En quoi devait-il, lui, s’expliquer ? Adonis lève le regard et le pose à nouveau sur le visage de son ami. Ses traits se durcissent à l’image de la pierre dont il est le maître, et son visage se ferme un peu plus. Tant de légères modifications dans son expression, mais qu’il sait qu’Andrei connait par cœur. Il ne peut pas se jouer de lui, jamais de lui. « Je ne veux pas de cette guerre. » fait-il d’une voix posée, ancrée dans la roche. Cette guerre, celle qu’il mène entre eux, mais aussi celle qui fait rage, au dehors. Celle qui tue des gens de toutes les nations, mais surtout de la sienne pour le moment. Celle qu’il voulait éviter en osant demander la couronne plutôt que de la prendre. « Voilà tout ce qu’il y a à comprendre, Andrei. Je ne retire aucun plaisir de la mort, peu importe qui sont les victimes. » Ni Isaiah, ni Oleg. Car après tout, finalement, même si son désir ardent de justice avait été atteint, il ne retirait aucune satisfaction à savoir que Thomas avait assassiné l’assassin, devenant lui-même cet être qui prend des vies sans scrupules. Mais Thomas avait toujours été ainsi. Adonis n’avait jamais tué, pas lui-même, pas une fois. Il s’approche, mais il sait que si Andrei le repousse, il ne le supportera pas une nouvelle fois. Il a le cœur brisé, déjà, en milles morceaux. Et Adonis n’en peut plus, il essaie encore une fois, mais il sait que si il ne parvient pas à atteindre son ami, il fera une croix sur leur relation. « Aide moi. » demande-t-il. « Aide-moi à arrêter la guerre. »
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MessageSujet: Re: rose petals in the wind (andronis) rose petals in the wind (andronis) EmptySam 30 Déc 2017 - 13:37

Les prairies vallonnées de Greenstall se mélangeaient aux sommets enneigés de Volastar, et la mélodie de son enfance se rythmait des rires espiègles des deux garçons. L’un, brun, l’autre blond, inséparables et aussi complices que pouvaient l’être deux frères. Des frères, oui, ils l’avaient été, des frères, amis, des amants d’un an. Jamais Andrei n’aurai imaginé une vie où la présence rassurante de son ami eartanerien ne se trouvait pas. Et pourtant. Leurs pères avaient brisé l’entente si parfaite entre leurs familles, et l’un mort, l’autre couronné, c’était aux enfants désormais de subir les conséquences de leurs actes. Des gamins, projetés dans la vie adulte bien trop tôt, à réparer ce que la vieille génération leur a laissé de cassé. Une amitié qui ne reposait plus que sur les menaces de morts et les œillades en coin, les non-dits et les étreintes oubliées. Une amitié qui n’était plus et qui, seuls les dieux le savaient, peut-être ne verrait plus le jour. Les prairies et les sommets s’effacèrent de son esprit, et la douce mélodie s’éteignit. Seul résidait le silence et le néant remplaçant, dans leurs deux cœurs, l’amour qui les avait autrefois unis.

Il resta interdit, fermement prostré devant la porte branlante. Les regards se fuyaient, et les paroles claquaient mollement. Que dire, que faire ? Cette rencontre était hors du temps, elle était sortie du réel, comme une parenthèse parmi les horreurs de leur monde. Ils auraient dû en profiter, s’étreindre au nom du passé, oublier le futur chaotique. Ils auraient dû redevenir les enfants d’auparavant, les amis de toute une vie, les amants d’un an. Mais ils n’en firent rien, et restèrent ancrés dans les rôles que la vie leur avait donnés : ennemis d’aujourd’hui, roméos des temps modernes. Enfin, enfin on releva la tête, et on entrechoqua les iris brutalement dans une haine qui n’était pas la leur. Le visage du double se refermait au fur et à mesure que le prince dévoilait ses intentions, une dureté synonyme de son pouvoir ; une dureté que l’enfant des cieux n’avait pas l’habitude de se voir adresser. Tant de choses avaient changé durant le long sommeil d’Andrei, et il réalisait peu à peu que les souvenirs qui lui restaient n’étaient que ça : de lointains souvenirs, effluves d’un passé et fantômes d’un autre-temps. Ce n’était plus la réalité. « Je ne veux pas de cette guerre. » Andrei baissa la tête, fixa longuement sa canne, ce bout de bois taillé dont le manche terminait sur une tête d’hirondelle finement sculptée dans l’argent de sa nation. Une canne faite sur mesure pour l’oiseau qui jamais plus ne volerait. « Voilà tout ce qu’il y a à comprendre, Andrei. Je ne retire aucun plaisir de la mort, peu importe qui sont les victimes. » Il écoutait le prince sans couronne, et releva le regard lorsque les morts furent évoqués. Un instant, son esprit vagabonda jusqu’à ce père qui n’était plus, cet homme qu’on lui avait arraché sans préavis. Cet homme qui avait été trahi par les siens, mais dont la mort avait servi bien d’innocents. Andrei le comprenait aujourd’hui, et si son cœur restait endeuillé, la rancœur envers la sœur s’était effacée depuis bien des jours. « Nous avons tous perdu. » murmura-t-il pour lui-même. « Mais mon père avait choisi son destin, et le grand roi des temps anciens n’habitait déjà plus son corps depuis longtemps. » Des mensonges qu’il peine à croire lui-même, il savait pourtant que son père avait fini aveuglé par la nostalgie de ses jours glorieux. Et si l’admiration que le fils portait au père ne s’effacerait jamais, l’adulte voyait enfin l’homme qu’il était réellement. « Aide-moi. » L’autre avait avancé sans qu’Andrei ne s’en rende compte, et lorsqu’il releva le regard, il se retrouva déjà bien plus proche de lui. « Aide-moi à arrêter la guerre. » Le prince ailé tourna la tête sur le côté, ses yeux déjà larmoyants des dilemmes qui se jouaient en lui. « T’aider ? » Il prit une profonde inspiration, et ses lèvres se fleurirent faiblement, et se fanèrent éternellement. « T’aider, toi qui a tout déclenché ? Toi qui as espéré décimer ma propre famille, moi y compris ? » Sa voix était aussi dure que ses prunelles qui se plantèrent sur le visage d’Adonis, sèche non pas de colère, mais d’un chagrin immense et d’une déception terrible. « J’étais mort pendant plusieurs mois, et lorsque je me réveille, j’apprends que celui que j’avais laissé en frère ne désirait plus que ma mort. » Les yeux rouges, les lèvres pincées, il retenait malheureusement les soupirs de son cœur. Il ne pouvait se permettre de pleurer celui qui l’avait trahi si effrontément.
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‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
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‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
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MessageSujet: Re: rose petals in the wind (andronis) rose petals in the wind (andronis) EmptyDim 7 Jan 2018 - 21:01

« Nous avons tous perdu. » Souffle le prince des cieux, rendant perplexe son ancien ami. Adonis ne dit rien, mais ses sourcils sont légèrement froncés et il observe l’homme à la canne. « Mais mon père avait choisi son destin, et le grand roi des temps anciens n’habitait déjà plus son corps depuis longtemps. » La mâchoire du brun se crispe. Leurs pères ont cette chose en commun, et bientôt ils en auront une autre : le fait de mourir pour leurs crimes. Si Adonis ne pense pas qu’Oleg aurait dû être épargné, il ne pense pas non plus que son père devrait l’être.

« T’aider ? » Quelque chose se brise, dans la conversation. Ca y est, tout s’écroule, déjà. Trop vite. « T’aider, toi qui a tout déclenché ? Toi qui as espéré décimer ma propre famille, moi y compris ? J’étais mort pendant plusieurs mois, et lorsque je me réveille, j’apprends que celui que j’avais laissé en frère ne désirait plus que ma mort. » Lui qui avait tout déclenché ? Adonis sent la rage monter en lui. Aussi brûlante que les flammes qui ravagent Flamaerin, elle vient tout détruire en lui. La même colère qu’il a ressenti quand il a su qu’Isaiah était mort de la main d’un Valaeris. Il a envie de s’avancer sur lui et l’empoigner par le col pour le faire sortir avec force. Mais il n’en fait rien. La colère brûle dans ses prunelles mordorées, seul signe de ses sentiments destructeurs, trop vifs, trop puissants quand ils concernent Andrei, le prince de l’air et qui a régné des mois sur son cœur sans même que le blond ne le sache. « Qu’aies-je déclenché que ta famille n’a pas cherché, Andrei ? Je ne désirais pas ta mort, je désirais vengeance. Vous, étrangers, vous ne comprenez rien ! » Sa voix tonne, puissante d’une tempête de sentiments que le blond provoque encore et toujours en lui. Les Valaeris sont les maîtres incontestés des vents, et ils n’ont de cesse de les faire s’écraser sur la montagne que représentent les Griffith. Comme si le vent pouvait faire se mouvoir la roche. Il secoue la tête, Adonis. La rage se calme, élan venu aussi vite qu’il est impératif qu’il reparte. « Ainsi sont les Eartanariens. Nous ne sommes pas des peintres ou des orfèvres. Nous sommes des combattants et toute la culture de mon peuple a été construite par ma famille. Touchez à l’un de nous et c’est la colère de Greenstall qui s’abat sur vous. Mais j’ai appris des erreurs, et si Isaiah était mon frère, tu l’étais tout autant. » Etait, car Adonis ne pouvait parler au présent quand il parlait d’Andrei, quand il parlait en ces termes. Le prince de granit a mal au cœur d’y penser, et pourtant c’est la vérité. Il soupire, et déglutit. « Je suis venu te voir, avant de partir pour Launondie et d’être envoyé en prison. J’espérais que tu ne te réveilles jamais, pour que personne n’ait à te tuer. » C’est un souffle, désormais que la tempête est passée. Pas plus qu’une brise destinée à effleurée le Valaeris. « Et pourtant tu es là. Malgré tout. Alors s’il te plait, aide moi. »
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‹ AGE : VINGT SIX ANS; qui viennent d'éclore en son sein, âge dont la vigueur lui échappe effrontément.
‹ STATUT : MARIE; la bague enfin passée au doigt, et l'enfant qui naitra bientôt. l'esprit, pourtant, ne peut s'empêcher d'errer dans les contrées lointaines.
‹ SANG : BLEU; azur aux reflets argentés d'un passé révolu.
‹ POUVOIR : MUTANT DE L'AIR; les vents caressent ses joues et bousculent ses boucles, leur violence est sienne, il tire sur les ficelles de leur rage.
‹ METIER : PRINCE AMBASSADEUR; autrefois rêveur et artiste séducteur, l'enfant est devenu adulte, c'est la diplomatie de l'ambassadeur et les responsabilités de prince qui occupent ses journées.
‹ ALLEGEANCE : LUI-MEME; fleur qui éclate timidement sur les devants de la scène, il se détourne du giron maternelle pour enfin battre de ses propres ailes.
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MessageSujet: Re: rose petals in the wind (andronis) rose petals in the wind (andronis) EmptyVen 19 Jan 2018 - 11:45

Il avait les yeux embués, déception et tristesse teintant l’eau claire de ses azurs. Et y’avait les mots qui s’échappaient de ses lèvres, des mots qui lui crevaient le cœur, qui leur crevaient tous les deux le cœur. Parce que ces mots, c’étaient la preuve même que tout avait été détruit, et que tout restait à reconstruire - mais le pouvaient-ils réellement ? oublier tout ce qui avait été, les canons destructeurs, les trahisons redondantes qui venaient des deux côtés, et les deuils qui s’emparaient de leurs palpitants malmenés ? Il voulait y croire, que tout était encore possible, mais comment s’accrocher à ça, alors que même son esprit ne peut oublier les révélations du chevet ? Et il articula ses mots, ses accusations, appelant l’autre à le réconforter, lui dire que tout ça n’étaient que mensonges, que les autres lui avaient raconté sottises et bêtises, que jamais l’enfant de la terre ne pourrait lever la main, ni même le désirer, sur le fils des cieux. Mais il vit les prunelles incandescentes de l’autre, et il comprit aussitôt que tous ses espoirs étaient vains, que personne ne lui avait menti, que tout était fini. « Qu’aies-je déclenché que ta famille n’a pas cherché, Andrei ? Je ne désirais pas ta mort, je désirais vengeance. Vous, étrangers, vous ne comprenez rien ! » Ça tonnait, orage tempétueux dans les mots de la rose, et ça faisait trembler les murs, et ça faisait trembler l’oiseau. Les sursauts s’emparèrent aussi bien de son cœur que de son corps, sanglots silencieux face aux mots tranchants de l’ami. « Etrangers ? » Blessure profonde qui déchira un peu plus le palpitant de l’éphèbe blondin, et lèvres tremblantes sous la pléthore de sentiments qui assaillaient son corps brimé. « Etrangers ? » répéta-t-il, impossible pour lui de croire à ce terme, pas quand ils avaient vécu tant de choses, depuis tant d’années. Il n’était pas un étranger, il était un frère, un amant, il était l’ami et l’amour, il était le double, il était un tout désormais devenu un rien. Devenu un étranger. Mais il n’en dit pas plus, il se tut, il écouta seulement les orageuses paroles de la roche, ironie malsaine quand il était celui qui contrôlait les vents. « Ainsi sont les Eartanariens. Nous ne sommes pas des peintres ou des orfèvres. Nous sommes des combattants et toute la culture de mon peuple a été construite par ma famille. Touchez à l’un de nous et c’est la colère de Greenstall qui s’abat sur vous. Mais j’ai appris des erreurs, et si Isaiah était mon frère, tu l’étais tout autant. » Les lèvres se pincèrent, et la pluie s’abattue douloureusement sur les lacs de ses yeux, il avait mal au cœur, le petit oiseau. « Tu n’es pas le seul à descendre de rois, Adonis. Ma famille aussi gouvernait autrefois sur nos terres, simplement sous le nom de Zhirova. Assassinés jusqu’au dernier, ou presque, par ta nation. » Faits historiques qui avaient tout débuté, qui avaient déchirés les familles, et séparaient les amis. Foutaises qu’Andrei avait marre d’entendre, il voulait simplement oublier, tout oublier, tout recommencer. « Je suis venu te voir, avant de partir pour Launondie et d’être envoyé en prison. J’espérais que tu ne te réveilles jamais, pour que personne n’ait à te tuer. » Et il tressauta face aux derniers mots, et il s’avança de quelques pas vers l’enfant des roses, blessé en plein cœur. « Mais je voulais pas mourir ! Je veux pas mourir. » Fissure qui brisa les dernières syllabes, qui fit le tout s’effondrer, et les larmes enfin coulèrent le long de ses joues pâles. « Et je voulais pas croire les autres, je voulais pas croire ce qu’on me disait à ton sujet. Parce que c’était pas possible, c’était inimaginable que toi, toi parmi tant d’autres, souhaite la fin de mes jours. » Et les pas continuèrent à s’esquisser, et bientôt il arriva si près de lui, qu’autrefois il aurait pu l’enlacer. Il n’en fit rien pourtant, parce que ce n’était plus possible, et que peut-être ça ne le serait plus jamais, et il se contenta seulement d’observer le calme après la tempête. « Et pourtant tu es là. Malgré tout. Alors s’il te plait, aide moi. » Il détourna le regard, ne supportant plus la vision de cet ami déchiré. Son regard se perdit au-dehors, là où la tempête ne faisait rage, là où tout était calme. « Je suis là. » Un souffle, un simple souffle, presque inaudible pour celui qui ne tendait pas l’oreille. Un questionnement qui le taraudait, était-il vraiment là ? Pourquoi, pourquoi tant d’efforts pour se confronter à celui qui ne pouvait plus être celui qu’il était ? « J’en ai marre des vengeances, je ne veux plus de guerre. Je veux-- » Et ça s’arrêta, parce que lui-même ne savait vraiment comment finir sa phrase. « Je veux vivre, je veux sentir l’air pur emplir mes poumons. Je veux pouvoir rire avec mes amis, et aimer comme je l’entends. » Des rêves d’enfants qui lui malmenait le cœur, impossibles chimères en ces temps de guerre. « J’étais mort, ou presque, et mon retour à la vie a été difficile. J’étais perdu, je n’avais plus personne - mon père n’était plus là, et ma sœur n’était plus vraiment elle-même, et mon meilleur ami ne voulait plus me voir. » Trémolos qui teintèrent ses paroles de nostalgie mélancolique, alors qu’il reposait son regard sur le visage du brun. « J’étais au fond du trou, j’avais plus vraiment le goût de vivre. Et puis-- » Sourire qui éclaira son regard alors que le visage de son aimée s’imposa à lui. « Elle est venue me trouver. Elle m’a sauvé, elle m’a montré que je pouvais encore vivre. » Souvenirs délicats qui embaumèrent, le temps d’un court instant, son cœur endeuillé. « Je l’aime, je crois que je l’ai toujours aimée. Et elle voulait que tu le saches. » Les iris qui s’entrechoquèrent, ambre contre azur, passé et présent s’entremêlant. « Feyre voulait que je t’en parle. Elle veut que tu saches à quel point je lui fais plaisir, quand on se retrouve tous les deux. Comment je la touche, et comment je la fait jouir. Comment je vénère son corps de divinité. »
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
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‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
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MessageSujet: Re: rose petals in the wind (andronis) rose petals in the wind (andronis) EmptyVen 19 Jan 2018 - 14:20

Il casse tout, Adonis. Habitude qu’il semble avoir gagné. Il casse tout, il a fait fuir Cal, Aléa, et maintenant il laisse son impulsivité briser ce qu’il reste de son amitié avec Andrei. En le traitant d’étranger, il ne s’est pas rendu compte des dégâts qu’il a infligé à celui qu’il a vu comme un frère, avant de l’avoir comme amant et puis comme un frère à nouveau. Adonis ne dit rien, que peut-il dire, de toute manière, pour sa défense ? Alors il continue, ils continuent, les deux pièces d’un tout qui s’est brisé avec violence. « Tu n’es pas le seul à descendre de rois, Adonis. Ma famille aussi gouvernait autrefois sur nos terres, simplement sous le nom de Zhirova. Assassinés jusqu’au dernier, ou presque, par ta nation. » Il était la le nœud du problème. Des erreurs commises dans le passé, par d’autres qu’eux, et qu’ils se reprochaient mutuellement aujourd’hui. Autant l’un que l’autre n’avait aucun droit de faire ça, aucun droit d’être aussi cruels et pourtant, ils l’étaient parce qu’ils n’avaient pas d’autre choix, il fallait que ça sorte. « Mais je voulais pas mourir ! Je veux pas mourir. » Un sursaut, des pas esquissés en sa direction, Adonis le regarde faire, l’expression de son regard change en quelque chose de plus doux, une âme blessée, et avant même qu’il ne s’en rende compte, il souffle. « Je veux aussi que tu vives. » Comment faire, sans lui ? Sans Andrei, plus rien n’a de goût et de saveurs. Sans son meilleur ami à ses côtés, Adonis est un être incomplet. Avec lui, il a envie de sourire, de conquérir la vie et ses terres et les cœurs et surtout celui de son ami. Mais peut être que son souffle passe inaperçu, son ami continue. « Et je voulais pas croire les autres, je voulais pas croire ce qu’on me disait à ton sujet. Parce que c’était pas possible, c’était inimaginable que toi, toi parmi tant d’autres, souhaite la fin de mes jours. » L’ambre se liquéfie doucement, mais aucune larme ne coule. Il est blessé, Adonis. Blessé par ses propres erreurs, parce que oui, il a voulu la mort d’Andrei. Fou de rage, aveuglé par la douleur et l’incompréhension, Adonis était parti dans une folie vengeresse que seule la prison avait arrêté en plein élan. Le fils des cieux s’approche encore, ils sont si proches qu’Adonis sent la chaleur s’échapper du corps de son ami pour toucher le sien, mais trop éloignés pour qu’il puisse prendre le risque d’entourer ses épaules de ses bras et demander son pardon dans une étreinte.

Il a besoin de son aide, il a besoin de lui. « Je suis là. » Adonis secoue la tête, doucement, mais refuse de lâcher l’azur qui ancre ses iris aux siennes. « J’en ai marre des vengeances, je ne veux plus de guerre. Je veux-- » Adonis attend, pendant ce qui semble être des heures. Il doit le laisser parler, surtout si Andrei se lance sur cette pente. Il attend, le Griffith, et ça fini par arriver. « Je veux vivre, je veux sentir l’air pur emplir mes poumons. Je veux pouvoir rire avec mes amis, et aimer comme je l’entends. » Les souvenirs, douloureux, viennent envahir le corps et l’âme du brun. Il s’apaise, sa colère s’apaise, et il se prend à espérer que peut être son ami va lui revenir, après tout. « J’étais mort, ou presque, et mon retour à la vie a été difficile. J’étais perdu, je n’avais plus personne - mon père n’était plus là, et ma sœur n’était plus vraiment elle-même, et mon meilleur ami ne voulait plus me voir. » Le regard du blond se repose sur lui. Adonis glisse ses dents contre ses lèvres, il a envie de l’interrompre pour lui dire que non, Adonis ne voulait pas plus le voir. Non, il le voulait à ses côtés mais le fantôme d’Isaiah l’empêche encore parfois de simplement balayer le passé d’un revers de la main pour embrasser le futur. « J’étais au fond du trou, j’avais plus vraiment le goût de vivre. Et puis-- » Un sourire étire un instant les lippes du prince Valaeris, alors que son alter ego Griffith l’observe en fronçant légèrement les sourcils. « Elle est venue me trouver. Elle m’a sauvé, elle m’a montré que je pouvais encore vivre. » Qui donc ? Depuis quand Andrei s’amourachait-il d’une seule femme ? Quelle était l’élue du cœur si volage de son ami ? « Je l’aime, je crois que je l’ai toujours aimée. Et elle voulait que tu le saches. » Les sourcils se haussent de stupéfaction, une femme qu’il connait ? « Feyre voulait que je t’en parle. Elle veut que tu saches à quel point je lui fais plaisir, quand on se retrouve tous les deux. Comment je la touche, et comment je la fait jouir. Comment je vénère son corps de divinité. »

C’est la terre elle-même qui menace de se dérober sous ses pieds. Son cœur tombe de son perchoir, jusque dans ses talons, et pourtant il continue d’y battre avec violence. C’est comme si Andrei le privait de tout l’air présent dans la pièce. Feyre. Feyre. Ce démon, elle l’avait contaminé, lui ! Les mains légèrement tremblantes, Adonis s’avance, il ne peut s’en empêcher et glisse ses doigts contre la machoire de son ami. « Dis moi que c’est un mensonge. Je t’en supplie, Andrei. Dis moi qu’elle t’as ordonné de me dire ça juste pour m’atteindre, mais que tu ne l’aimes pas. » Ses doigts s’accrochent ils s’emparent de son visage alors que l’homme retrouve sa force, et l’air qui manquait à ses poumons. « Regarde-moi » Il cherche son regard, cherche à s’y ancrer. Que peut-il, contre le pouvoir d’une orange ? Il n’est pas télépathe. On dit que les éclairs des jaunes remettent les idées en place aux victimes de manipulations mentales, mais il n’est pas jaune non plus. « Je t’aime, Andrei. » La sincérité de ses mots lui fait mal au cœur, comme si cet amour déchiré et contenu à la fois était fait d’épines d’un millier de roses, et qu’à chaque battement de cœur elles crevaient l’organe vital sans aucune pitié. « J’ai besoin de toi, je m’en fiche de ce qu’a fait ton père. Je veux que tu vives, et que tu vives près de moi. » Et puis, parce qu’il ne sait pas quoi ajouter, quoi dire de plus qui pourra lui faire oublier Feyre, Adonis attire son visage contre le sien avec une violence teintée d’une douceur extrême. Leurs bouches se retrouvent, comme dernier recours. Le prince l’embrasse, comme si ce baiser pouvait le soigner de tous les maux du monde, et comme si par un baiser, Andrei pouvait lui revenir.
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‹ SANG : BLEU; azur aux reflets argentés d'un passé révolu.
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MessageSujet: Re: rose petals in the wind (andronis) rose petals in the wind (andronis) EmptyVen 19 Jan 2018 - 15:18

Y’avait les mots qui coulaient de ses lèvres, les envies du gamin qui roulaient sur sa langue, des rêves pleins le cœur, l’espoir de retrouver, un jour, ce qu’il avait perdu. Le bonheur, en d’autres termes, un bonheur pur et simple, comme celui qu’il avait connu autre fois. Comme celui qu’Adonis lui apportait, quand ils étaient encore un tout, deux moitiés désormais déchirées par des guerres d’un autre temps. Et les espoirs s’envolaient au loin, sans qu’on puisse savoir si un jour ils reviendraient. Mais y’avait pas que ça, qui s’articulait entre l’émail de ses dents, y’avait aussi l’amour, l’amour profond de cette salvatrice à la crinière aussi sombre que ses iris adorés. Y’avait la nouvelle de cette relation, et le bonheur que ça lui apportait, de sentir un corps chaud contre lui, la nuit, le jour, de sentir son corps chaud, à cette vénérée déesse. Et il souriait Andrei, parce qu’il voulait montrer à quel point ça lui faisait du bien, d’enfin avoir eu le courage de tout avouer, de tout dire, et de vivre pleinement cet amour qui hantait son palpitant depuis sa plus tendre enfance. Qu’enfin, il était aimé de son éternelle, qu’enfin il était béni par la grâce. « Dis moi que c’est un mensonge. Je t’en supplie, Andrei. Dis moi qu’elle t’as ordonné de me dire ça juste pour m’atteindre, mais que tu ne l’aimes pas. » Réaction inattendue de la part de l’autre, qui vint aussitôt glisser ses mains tremblantes sur le visage encore maladif du blond. Et Andrei de ne pas comprendre ces mots, ces supplications, et de regarder d’un drôle d’air cet ami étrange. « Non. » Haussement de sourcil et surprise dans sa voix, il scrutait le visage paniqué du brun sans pour autant comprendre. « Je l’aime. » « Regarde-moi. » Alerte qui tordait le visage du brun, qui cherchait tant à atteindre l’âme de l’oiseau, qui cherchait désespérément à lire la vérité dans les azurs étonnées. « Je t’aime, Andrei. » Electrochoc. Electrochoc qui le prit aux entrailles. Electrochoc qui arrondit ses prunelles. Electrochoc, ici et là, encore et encore. Des mots qu’ils pensaient ne plus entendre, des mots autrefois susurrés sur un oreiller. Des mots qui ne voulaient plus rien dire, ou du moins pas grand-chose, depuis que la Mort était passée au-dessus d’eux. « Qu’est-ce que tu-- » « J’ai besoin de toi, je m’en fiche de ce qu’a fait ton père. Je veux que tu vives, et que tu vives près de moi. » Et il remarqua les ambres qui s’humidifiaient, les lèvres qui tremblaient, la voix frémissante. Et il remarqua tout le mal que ses mots arrachés faisaient, à lui, à eux, à tous. Des mots qui ne trouvèrent que leur propre écho comme seule réponse, l’oiseau trop abasourdi pour répondre quoi que ce soit. Que pouvait-il répondre, à vrai dire, à cet assassin amoureux ? Il voulait, il voulait au plus profond de lui, lui répondre par les mêmes articulations. Mais y’avait la main acérée sur son palpitant tremblant, et ces doigts qui lui arrachèrent la langue, qui l’empêchèrent de parler. Parce que l’amour, il ne le connaissait qu’entre les bras de son aimée, et que ce que lui disait Adonis, ça avait plus vraiment de sens. Ça l’électrocutait, électrochoc et secousse terribles, et il en restait interdit, sans vraiment savoir comment agir, comment répondre aux doigts qui s’enroulaient autour de sa mâchoire. Puis il n’eut pas vraiment le temps de parler, parce qu’on s’empara de ses lippes, violente étreinte aux tendres nuances. Un effluve du passé, une réminiscence de ce qu’ils avaient été. Des baisers par milliers, et une pléthore de sentiments qui s’emparait d’eux dans leurs moments à deux. C’étaient des corps chauds, désireux l’un de l’autre, et une tendresse sans pareil née de leur amitié. C’était plus qu’un jeu, plus qu’un écart, c’était quelque chose de réel, quelque chose de bien. Comment oublier son passé quand celui-ci s'emparait de nos lèvres ? Andrei, bien que surpris par cette étreinte soudaine, s’abandonna contre le corps d’Adonis, ses paupières se refermant sur ses opales égarées, et le parfum d’antan vint réchauffer son cœur. C’était comme si le présent n’existait plus, et qu’ils se retrouvaient de nouveau dans ces temps oubliés, où tous allaient bien. C’était comme si Feyre n’avait jamais existé, et que son cœur battait de nouveau pour l’amant des roses. C’était une étreinte hors du Temps, un baiser rédempteur, un souvenir d’avant. D’avant la guerre, d’avant les trahisons, d’avant les déceptions. Et il aurait bien aimé y goûté d’avantage, à ce retour dans le passé, mais la jaffarine avait bien déposé sa marque sur l’esprit et le cœur de l’oiseau qui, bien à contrecœur, se sépara des lippes d’Adonis. « Je-- » Salive avalée et mots cherchés, l’esprit qui se perdait, l’esprit tourmenté entre deux Andrei - celui d’avant, celui de maintenant. « Je ne sais pas ce qui t’as pris, mais c’est elle que j’aime. Je l’ai toujours aimée, je n’aime qu’elle. » Incompréhension qui teinta ses lacs martyrisés, et trois pas qui séparèrent son corps de son amant d’autrefois. « Je lui montre dès que je peux, je l’embrasse, je baise son corps nuit et jour, je chéris sa fleur, et elle me fait l’honneur de répondre à mon amour. » Sourire, de nouveau, qui vint éclore sur ses lèvres embrassées. « Je suis heureux auprès d’elle comme je ne l’ai pas été depuis longtemps. »
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‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
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MessageSujet: Re: rose petals in the wind (andronis) rose petals in the wind (andronis) EmptyMar 30 Jan 2018 - 21:46

Non. Non.
Ce n’est pas un mensonge. Elle l’a possédé, et le possède encore. Elle s’est emparé de lui, et lui a soufflé d’aller le dire à celui qui était son meilleur ami. Une vengeance ? Peut être. Adonis a les doigts qui tremblent, de rage. Il est perdu, effrayé, en colère. Il veut l’aider, mais ne sait pas encore. Alors il s’empare de son visage, s’empare de son regard, et lui souffle son amour. Un amour qui ne l’a jamais vraiment quitté, car si les sentiments romantiques ont disparu, l’amour de leurs âmes est toujours là. Et après le lui avoir dit, il l’embrassa comme si ce simple baiser pouvait faire revenir son âme contre la sienne. Il l’attira à lui, joua avec ses lèvres jusqu’à ce que sa bouche s’ouvre et qu’ils puissent se réunir l’un contre l’autre, comme avant. Il sentit Andrei lui répondre, l’embrasser avec une certaine ardeur mais tout s’arrêta trop vite, beaucoup trop vite. Il le repoussa, récupéra ses lèvres et son être et « Je-- » non. Adonis le supplie du regard, mais rien n’y fait. « Je ne sais pas ce qui t’as pris, mais c’est elle que j’aime. Je l’ai toujours aimée, je n’aime qu’elle. » Le cœur se brise, plus encore que ce qu’il n’était déjà. Les morceaux en lambeaux se détachent de la cage thoracique, les cicatrices encore douloureuses se réouvrent et viennent libérer le flot de désespoir qu’elle retenait encore prisonniers, dans ce palpitant mal mené par les princes qu’Adonis aime trop fort. « Je lui montre dès que je peux, je l’embrasse, je baise son corps nuit et jour, je chéris sa fleur, et elle me fait l’honneur de répondre à mon amour. » Adonis a un véritable haut-le-cœur, il pose ses doits contre ses lèvres encore humides d’Andrei, et le choc se peint dans ses prunelles ambrées. « Je suis heureux auprès d’elle comme je ne l’ai pas été depuis longtemps. » C’est trop tard. Il l’a perdu. Il l’a perdu à tout jamais… ou presque ? Adonis ne sait pas. Il sent son cœur battre la chamade, et son sang pulser à une vitesse folle dans ses tempes. Le brun s’éloigne lui aussi, une main sur la porte derrière lui. Il veut fuir, pour aller tuer la diablesse. « Elle ne t’aime pas. » C’était la vérité, Feyre n’aimait personne et il ne fallait pas être un génie pour le savoir. Le brun déglutit. « Elle a torturé mon esprit, et torturera le tien à la seconde où tu comprendras qu’elle ne t’aime pas. Mais je ne te laisserai pas seul. » Il lâche la porte, s’approche à nouveau de son ami mais ne le touche pas. « Je sais que tu penses que tu n’as pas besoin d’aide. Je sais que tu penses que tu l’aimes vraiment, mais c’est une orange, Andrei. Réfléchi ! Je trouverai un moyen pour libérer ton esprit, mon frère. Nous nous reverrons, et tu seras à nouveau toi. » C’était une promesse. Et sur ce, Adonis ouvrit la porte et bougea les pierres de quelques gestes pour s’échapper.
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