AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
fermeture du forum
Merci à tous pour tous ces beaux mois passés sur le forum. On souhaite bonne continuation à tout le monde!
-20%
Le deal à ne pas rater :
Xiaomi Poco M6 Pro (8 Go / 256 Go) Noir
159.99 € 199.99 €
Voir le deal

Partagez

(rohanna;oshun) — dance. [ec]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
avatar
Invité
Invité

 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Vide
MessageSujet: (rohanna;oshun) — dance. [ec]  (rohanna;oshun) — dance. [ec] EmptyDim 31 Déc 2017 - 16:22


prénom prénom² nom
citation au choix
prénom, nom ‹ à mettre ici âge ‹ réponse ici date et lieu de naissance ‹ réponse ici statut matrimonial ‹ réponse ici sang ‹ réponse ici métier ‹ réponse ici maître de ‹ expliquez sa place en tant que maître et qui était son adiutor (s'il y a). élément ou don ‹ réponse ici allégeance ‹ réponse ici (préciser si appartenance à un mouvement) compétences ‹ réponse ici, vous devez en avoir 3 localisation actuelle ‹ réponse ici groupe ‹ réponse ici avatar et crédits ‹ célébrité + ice and fire.
anecdote 01 ‹ écrire ici anecdote 02 ‹ écrire ici anecdote 03 ‹ écrire ici anecdote 04 ‹ écrire ici anecdote 05 ‹ écrire ici anecdote 06 ‹ écrire ici anecdote 07 ‹ écrire ici anecdote 08 ‹ écrire ici anecdote 09 ‹ écrire ici anecdote 10 ‹ écrire ici

‹ Comment le virus vous a-t-il impacté ? Que pensez-vous de la séparation du lien adiutor ?
Ecrivez votre réponse ici. Détaillez bien les différents aspects de votre réponse. Vous pouvez la rédiger comme si votre personnage répondait à une question qui lui était posé, ou en continuant d'utiliser la troisième ou la seconde personne. Soyez complet, l'idéal serait de répondre en un minimum de cinq lignes.
‹ Que pensez-vous des mouvements rebelles et des alliances faites contre la couronne ?
Ecrivez votre réponse ici. Détaillez bien les différents aspects de votre réponse. Vous pouvez la rédiger comme si votre personnage répondait à une question qui lui était posé, ou en continuant d'utiliser la troisième ou la seconde personne. Soyez complet, l'idéal serait de répondre en un minimum de cinq lignes.
‹ Que pensez-vous de la guerre nouvellement déclarée et des nouveaux royaumes indépendants ?
Ecrivez votre réponse ici. Détaillez bien les différents aspects de votre réponse. Vous pouvez la rédiger comme si votre personnage répondait à une question qui lui était posé, ou en continuant d'utiliser la troisième ou la seconde personne. Soyez complet, l'idéal serait de répondre en un minimum de cinq lignes.
pseudo et prénom ‹ écrire ici âge ‹ écrire ici comment as-tu trouvé le forum? ‹ écrire ici pays ‹ écrire ici fréquence de connexion ‹ écrire ici votre avis sur le forum ‹ écrire ici parrain ? ‹ qui est-ce qui vous a ammené sur le forum ? (si applicable) smiley préféré‹ écrire ici gif qui décrit le mieux votre personnage‹
Spoiler:
PINNED UNDER THE WEIGHT 2017

Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Vide
MessageSujet: Re: (rohanna;oshun) — dance. [ec]  (rohanna;oshun) — dance. [ec] EmptyDim 31 Déc 2017 - 16:23


titre de l'histoire
you said you don't have to speak. i can hear you, i can fell all the things you ever felt before... i said it's been a long time since someone look at me that way. it's like you knew me and all the things i couldn't not say. together, to be. together and be. together, to be. together and be.

pacify her;

« Montres-moi tes mains. » Les yeux de l’enfant sont fuyants, tout son être se concentre sur cette commissure qui essaie de percer son visage de marbre. Quelle était ennuyante cette fossette qui voulait toujours sourire, toujours rire! « Lady Rohanna Oshun, montrez moi vos mains immédiatement ! » Sans plus attendre, l’imposante figure lui attrape lesdites mains pour faire son constat journalier : griffées jusqu’au sang, des échardes de bois dans les phalanges, bouffies et rougies d’une journée en plein air. Tandis que la commissure de la petite continue de s’accélérer, un garçonnet pose ses deux paumes pour s’empêcher d’éclater d’un rire moqueur. « Mère, Mère s’il vous plaît ne vous fâchez pas Mère ! Il faisait trop beau pour rester à l’intérieur et j’ai réussi à décocher presque toutes mes flèches dans le coeur cette fois ! ». Un hoquet d’horreur déforme la mâchoire de la surveillante alors que les servants du palais, déjà, s’éclipsent pour ne pas assister à la suite. « Oui Mère, c’est vrai ! » Un regard noir coulisse vers la voix qui vient de s’élever. D’une main agile la matrone s’empare de la mâchoire de la demoiselle. Quand est-ce qu’elle comprendrait qu’elle n’était pas l'héritière de ces terres? Faudrait-il l’enfermer dans sa chambre et la confier à une gouvernante qui lui apprendrait les bonnes manières? La matrone avait longtemps redouté ce choix. Elle aurait aimé que sa fille se montre respectable et appliquée dans ses ouvrages et soit potentiellement choisie pour un beau mariage. Qui voudrait d'une épine dans un pied. « Si tu ne veux pas que je me fache Rohanna, pourquoi ne m’écoutes-tu pas? Pourquoi ne veux-tu pas apprendre à faire de jolies robes et tapisseries? Tu serais tellement gentille si tu pouvais être comme les autres filles… » Rohanna laisse enfin sa commissure éclore un sourire espiègle ; « mais lady mère n'avez-vous pas que ce que je souhaite je l'obtiens ? ». Et alors que Lady Oshun portent ses bras vers le ciel. Orante insensée face aux désirs des Sept, la petite fille en profite pour s’échapper rejoindre ses soeurs. Les serviteurs rejoignent les rires des enfants emplissant la demeure d’une douce mélodie. En entendant les pas précipités des petits Oshun de la branche secondaire, la cuisinière verse une rassade de vin aigre à la châtelaine. C’était leur petit secret à toutes les deux, le geste aimable qui permettait à sa maitresse de ne pas perdre espoir que sa fille devienne un jour une femme respectable. Et qui sait si ce jour arriverait? Marcus Oshun s’était trop longtemps laissé amadouer par sa fille qui aujourd’hui montait et chassait aussi bien que son père. Il savait qu’il faudrait mettre un terme à ces enfantillages rapidement, mais il fallait admettre la vérité : son coeur n’était que tendresse pour ses trois filles. Il était tourmenté de devoir les séparer. Rohanna devait comprendre sa place de femme et plus vite bientôt elle serait loin, plus vite elle le comprendrait.

cry baby;


Il lui faut avouer, il y a quelque chose de grisant à savoir tous ces nobles derrière elle. Ils sont d’autant petits groupes qu’une entité chatoyante. Un cortège qui prendra exemple sur sa famille. Rohanna observe le nouveau couple royale. En le voyant, magnifique, n’importe qui aurait eu le même picotement dans les mains. La sensation exquise d’appartenir à quelque chose de grand et d’invincible. Au milieu de la désolation estivale, luxuriance avait été recréé : un éden pour une poignée d’heureux élus. Ils apparaissaient comme les créateurs d’un monde en mouvance et pour la première fois elle sent qu’elle peut trouver sa place. Cette juste place, elle la veut désormais tellement qu’elle fait abstraction de la soudaine lassitude de son corps. Elle ne sent pas les couleurs s’évaporer de son visage. Quand tous regardent la nouvelle Impératrice, si majestueuse et l'Empereur, si jeune et pourtant si déterminé. Ce couple étrange, déjà si fort. Quand tous regardent Son époux Robart Valaeris s’avancer dans le sillage de son père. Oui quand tous s'hypnotisent à l'Histoire jouée, pendant ce même instant, lentement, le sang disparait des joues pleine de vies de la Biche Pendue. 



C’est une sensation soudaine. L’horizon tangue comme un bourdonnement léger. Sa gorge se serre. Ses paumes, par une pression, tentent de retrouver un équilibre. Un appui qui lui dirait « tout va bien, le monde est solide, tu ne peux pas t’effondrer ». Dans ses iris mordorées des larmes se forment. Tout ne va pas bien. Le monde n’est pas solide. Il est flasque, il ressemble à ces sables mouvants des contrées inconnues. La figure de Robb continue de s’éloigner, elle est si loin désormais… Il lui faut avancer de quelques pas aussi. Il lui faut se détacher de cette masse. Elle aussi, après l'hommage de son époux, doit s’incliner. Un pas qui ressemble à mille. Son bras droit brasse l’air, à la recherche de quelque chose. Il brasse l’invisible parce que rien n’a plus aucun sens.

« Je… » Tout se refuse à elle ; elle ne contrôle plus ses membres, ni cette douleur fulgurante logée dans son bas-ventre. Brûlante et sans appel. Elle porte ses deux mains à ses reins, elle tente de se redresser et résister à la tentation de se recroqueviller. Il lui faut fixer un point, alors elle fixe ce qu’elle sait qu’elle ne pourra désormais plus atteindre. Le dos du Cerf dans le vent. Son souffle s’accélère. Une boule de chaleur remonte vers sa gorge à grande vitesse. C’est un poing sans force qui s’appuie sur le bras de Maven. La boule est désormais dans son oesophage, elle l'étouffe. Elle l'empêche de respirer. « … vais m’effondrer ».

Il est lourd ce poids qui se meure.
Sans avertissement, il tombe au sol.



Ses paupières sont collées. L’air lui manque. Elle tente de parler, de dire quelques mots, mais ils restent informés. Pâteux. Elle entend à peine les murmures de la foule qui gonflent comme une vague du coucher. Le bourdonnement de ses oreilles est trop fort. Elle sent à peine ses jambes chaudes et visqueuses. Ses yeux brillent. Sa peau transpire d’une fièvre inconnue. Elle murmure des mots incohérents. Depuis combien de temps est-elle par terre? Robb accourt, le visage barré et grave, ses mains se précipitent vers elle. Elles se pressent sur ses bras, elles la secoue légèrement. Elles implorent quelques soupirs de vie. La Biche aimerait les attraper et lui dire que c’est l’astre trop fort qui la rend si faible. Elle aimerait lui mentir, être assez brave. ETRE ASSEZ BRAVE. Non. A la place, elle régurgite une bile transparente. Elle crache ses poumons, sa langue vient s'écraser sur son palet l'empêchant d'inhaler. Elle tousse et la douleur se réveille, infernale. Elle tousse encore pour extraire cette bile jaunâtre. L'effort, la contraction, sous ses jupes libèrent quelques liquides chauds. « J'ai tellement mal… » Elle tape son crâne contre la pierre comme si ce choc pouvait amoindrir la douleur terrible qui perce ses entrailles. « Robb… enlève moi la souffrance… » Abondantes, les larmes coulent sur ses joues. Sa mâchoire se tord de quelques grimaces tragiques. Autour d’eux, les gens s’écartent. A la mort, ils forment un cercle parfait. Le spectacle est de choix, ce n’est pas tous les jours que l’on voit une Oshun liés a un Valaeris, d’ordinaire si discrète, se cabrer comme un serpent à l’agonie.

En silence, ses phalanges brulantes effleurent les lèvres du Cerf. Elle aimerait tant dire quelque chose, elle aimerait le rassurer, mais tout est vain. Si vain… Elle n’a pas besoin de voir ses jupes s’assombrir pour comprendre. Il n’existe plus rien que cette douleur qui se leurre entre ses jambes. Il n’y a rien d’autre… « Reste. Ils... Ils ont tous besoin de toi. » Un des hommes de de la maison Oshun la soulève, la délicatesse d’un enfant qui recueille un oiseau blessé en ses mains. Elle sent à peine son corps décoller du sol, ses doigts se tendent vers Robb. Crépuscule terrible de son amour qui se grandit dans un dernier effort. Le chevalier écoute les ordres murmurés trop vite de Robb. Il tente de la cacher aux regards des autres. Elle aussi entend ces mots rapides. Elle entend et elle aimerait que ce soit son époux qui l’accompagne en leur demeure. Sa dernière demeure, elle en est certaine. Las, plus aucune force pour se battre contre son sort. Recroquevillée entre la musculature du colosse elle laisse échapper un nouveau cri. Rage. Tristesse. Douleur. C’est une complainte rauque que le garde serre un peu plus. Il a peur et, comme elle, il tremble. «  ECARTEZ-VOUS !!! » Sur les cuirasses guerrières, la traine luxueuse de la Biche claque comme un avertissement sanglant. Les nobles se désunissent, certains baissent le regard, d’autres haussent leurs chausses pour tenter d’apercevoir celle qui se crève. A la mesure de ses enjambées, il repense à toutes les fois où elle a été avenante à son égard. Il la revoit descendre les marches, ce matin même, pleine de vie et rayonnante. Une apparition de jouvence. Comment pouvait-elle être entre ses bras? Pourquoi ne pouvait-elle pas lui sourire comme elle le faisait si souvent? « Ser...» « Ma Lady?! je vous en prie… » Ses mots s’arrêtent d’eux-même : les yeux de la Biche sont blancs, de la mousse glisse de ses lèvres entrouvertes et sur ses bras il sent la chaleur bien connue du sang. Il comprend que s’il ne se hâte pas, il n’aura bientôt que deux corps sans vie duquel répondre.

« Vivez Rohanna, par les Sept, vivez ! »

carousel;

La lourde porte s’ouvre dans un fracas monstrueux. Les quelques servantes présentes s’épouvantent de quelques cris de surprise ! Entre ses bras, le corps d’une femme est dissimulé. Ses bras gisent pendants et sans vie apparente. A toutes il leur faut un moment pour comprendre qu’il s’agit de Rohanna Oshun. Leurs cris redoublent, les chaises basculent. Elle s’agitent derrière le chevalier qui gravit les marches de la Tour quatre à quatre. Il chuchote des mots qu’elles n’entendent pas. Seuls résonnent leurs pas précipités. « LE MÉDECIN ! MAINTENANT ! » Il hurle, mais au tréfonds les accords en sont brisés. Ses cordes vocales tremblent. Un nouveau coup de pied et la chambre seigneuriale apparait. Vide et silencieuse, elle accueille la tornade qui lui est imposée. Le chevalier dépose sa belle dame sur la couche séculaire. Il a vu bien des horreurs, mais ce visage livide, ces lèvres pales, remuent ses sens de terribles maux. Ses dents s'entrechoquent, il chasse les larmes qui le démange. Il n’y a pas le temps pour les atermoiements. Elle peut être sauvée. Il en est certain, sa Lady ne mourra pas aujourd’hui. « Vous, occupez vous d’elle ! Je me charge que personne ne s’approche de la Tour… » Une dernière fois, il regarde Rohanna, dans ses yeux se mêlent des émotions indéchiffrables. Violemment, il se détourne et on l’entend dévaler les escaliers. 


Autour d’elle, les servantes se sont déployées. Leurs mains hésitent à venir toucher le corps de la malheureuse. Le toucher c’est rendre leur vision réelle. Elle se regardent, se toisent : qui sera la première à parler? « Toi, va chercher de l’eau. Fraiche. Meyria aide moi à la déshabiller. Rapidement. » Elles pleureraient plus tard. Elles pleureraient quand elle serait sauvée. Des mains rapides ôtent les chausses brodées de joyaux quand l’autre, à l’aide d’un canif de couture, déchire la robe. L'endormie gémit, la respiration difficile. Semi-consciente, perdue dans des limbes fiévreuses. Ses lèvres se tordent de quelques répulsions quand elle relève les lourdes jupes de sa maitresse. Le blanc de sa cote blanche n’est plus ; sa maitresse perd son enfant. « Par la Mère… » Sa main vient trouver sa bouche pour étouffer quelques stupeurs, elle n’avait voulu y croire. Elle n’avait voulu y croire… Les deux se regardent, elles ne disent rien. Elles ne savent que trop bien que les prochaines heures seront néfastes. La mort est dans cette pièce. Elle rôde de son souffle putride.

« NON ! »

La voix de Rohanna est stridente, apeurée. Exorbités, ses yeux sont rouges de folie ! Elle ressemble à ses biche meurtrie qui lancent un dernier appel aux chasseurs, solitude immense à la mort imminente. Elle serre ses jambes contre elles, les ramenant contre son torse. Non, non, non. Lui, elle ne le laissera pas partir. Lui, il vivra. Lui, il sera à l’image de son père et de son grand-père : un héros. Les Dieux le lui ont promis, elle a tellement sacrifié pour Eux. Elle a tellement sacrifié pour Eux…

« PARTEZ ! »

Sa voix est méchante, mais ses yeux la trahissent. Un goût aigre plane dans sa bouche et elle pleure. Elle se souvient, elle se souvient du regard de Robb, de ses mains et ses mots… « Je veux … le garder. » Sa tête se secoue, elle boit ses propres larmes. Elle tente de se redresser, mais elle échoue. Elle est trop faible. Son corps est mou, il est comme l’eau qui glisse entre les doigts. Ineffablement flasque. Elle essuie son nez coulant sur les oreillers de soie. Ses bras s'enroulent autour de son ventre, son fils ne mourra pas. Elle est une femme aimante, une épouse loyale et une fille qui a apporté l’honneur à ses ancêtres. Les Dieux ne peuvent pas la punir de la sorte ! Ils n’ont pas le droit de la punir de la sorte !

« Dame Rohanna, si vous ne le laissez pas partir…
« ... vous allez mourir tous les deux. »


Leurs mains monstrueuses attrapent les bras de la Biche, caresses  réconfortantes comme autant de griffes assoiffées. La plus jeune des deux commence à sangloter : elle aimerait être loin, ne pas être dans cette pièce. Elle aimerait remonter le temps et accepter partir espionner les festivités avec sa soeur, également servante. Enfreindre le règlement… Rohanna ne leur réponds pas, elle semble susurrer de la laisser mourir. Laissez la fièvre m’emporter semble crier son âme qui sait que son fils est perdu. Il est trop jeune, il n’est pas près pour ce monde. Il respirera une fois ou deux avant de trépasser, s’il ne l’est pas déjà… Que peuvent-elles face à ce mutisme complet?



Une convulsion supplémentaire et elle hurle. Ses yeux s’ouvrent et fixent avec intensité une corniche effritée du plafond. Sa mâchoire est dure, elle semble ne pas vouloir bouger. Crispée dans cette douleur vive. Car à l’agonie la presque mère l’est : c’est tout son corps qui se déchire en elle. Comment pourrait-elle trouver de la force pour tuer son fils? C’est ce que ces femmes lui demandent : exécuter la sentence de ses entrailles. Mettre à mort une part de Robart, une part des Valaeris, une part des Oshun. Ses traits ne lui appartiennent plus, ils sont déformés. Son corps entier se révulse et se répugne du travail à accomplir. Baisser les bras, c’est ne plus jamais voir le soleil se lever. C’est ne plus jamais sentir la ressac de la capitale. Perdre tout espoir de serrer ses soeurs, à nouveau. C’est dire aurevoir à beaucoup, mais par dessus tout à la peine de vivre avec le deuil. La douleur de la perte, elle la revit comme si c’était hier.



« Thyra… Thyra… »
« Votre soeur n'est pas ici… »
« Thyra, prends ma main. Serre-la fort…. Serre-la fort pour que j’oublie toute autre sensation. »


Sous son corps, ses jambes se resserrent, elles se recroquevillent un peu plus. Les servantes se reculent, désemparées. Elles entendent la mourante entonner quelques chants inconnus, sa voix se brise mais elle reprends toujours. Elle chantonne. Elle délire ! Elle laisse un filet de bile couler entre ses commissures, le visage dévasté. La porte s’ouvre et le Médecin entre. A nouveau, les deux femmes étouffent un cri. Elles accourent auprès de l’homme de sciences. Derrière lui, quelques Prêtresse envoyées par l'Empereur l'accompagne, face aux gesticulations des servantes elles restent silencieuses. Ces dernières parlent en même temps. Elles ne terminent pas leurs phrases, elles ne savent pas quoi dire. Elles ripent tous leurs mots de gestes avortés, eux aussi.

« Elle délire ! »
« Elle refuse de laisser sortir l’enfant. »

« La fièvre l’emporte…
»
« …elle ne cesse de cracher quelques liquides jaunâtres ! »

« Sauvez-la, Dayne ! »


Alors que le Médecin s’approche du lit de l’agonisante, elles se taisent à l'unisson. Elles se serrent les mains, une chaine humaine comme une vaine superstition contre un mauvais sort. L’espoir. La volonté de ne pas voir la mort emporter celle pour qui elles nourrissent une affection sincère. Toutes regardent l'Oshun dans cette couche comme la fureur que rien ne sait arrêter. Alors qu'il n'est qu'à quelques mètres, Rohanna remonte doucement vers le haut du lit. Elle traine son corps, toujours fermement clos, les ongles dans le matelas, s’agrippant à la douleur comme un chien à la moelle. Elle ne veut pas qu’il s’approche, elle ne veut pas qu’il lui dise l’inévitable ! « Non… je vous en prie… laissez-moi… il peut vivre, moi aussi. Thyra, dit-leur que nous allons vivre. Elle observe la brune à ses côtés, elle ne reconnait pas Wendy Belikov. Les yeux grands ouverts, elle implore un geste protecteur. DIS-LE LUI ! » Alors que le silence semble le seul décidé à lui répondre, elle tend une main vers la vision de sa soeur. Elle tente de demander quelque chose, mais à nouveau les mots disparaissent. Elle oublie ce qu’elle fait. Ne reste que les sanglots longs de son corps meurtris.

« Je suis là. Je suis là, Rohanna. Ô douce Rohanna... » Elle lui prend sa main. Elle lui prend sa main pour la serrer doucement. La Biche tente de sourire, un sourire si faible… si douloureux. Les lèvres de sa soeur sur ses doigts, ses yeux brouillés de larmes torturées, à l’agonie elle se rend. Laissant son visage se morfondre en des contorsions malheureuses, elle se livre toute entière. Il est trop lourd ce coeur qui sent la chaleur de Thyra. Il est trop bien trop lourd celui qui comprend que si elle est à ses côtés, à nouveau, c’est que la mort est là. Brumeux sont ses yeux. Ils tentent de capter des images auxquelles se raccrocher, mais ils n’y arrivent pas. Il n’y a rien. Il n’y a rien d’autre que sa peau contre une autre. Brulante. « Je suis là, douce enfant. Le médecin ne te veut aucun mal. Si tu veux une chance, ménage toi, conserve ton énergie pour combattre le mal avec un expert, au lieu de lutter vainement contre ceux qui t'apportent leur aide. Ne te trompe pas d'ennemi » Ses jambes se replient un peu plus, elle va la conserver cette énergie. Elle va garder son corps, tout petit, contre ce coeur qui, s’il veut battre encore quelques temps, protégera son enfant. Elle veut parler. Elle tente de formuler quelques mots, mais ses efforts son vain. Ses amygdales se jouxtent, elles se disputent quelque place dans cette gorge trop encombrée. Elles se crispent, elles voudraient vraiment laisser passer les mots : à la place un liquide fiévreux coule en sa gorge. Les mots sont ravalés. Elle étouffe. Thyra est soudain bien juvénile. Elle ne l’a jamais vu aussi jeune. Pas même quand… ! Elle se meure. C’est certain ! Elle se meure. Alors la malade inspire brutalement. Suffoquements infernaux. « Bois, Rohanna. Tu dois boire ou vous périrez tous les deux. » Sans aucun effort, la mourante se laisse faire. L’eau touche ses lèvres closes. Les particules les implorent de s’ouvrir. Quelques bulles se créent, elles papillonnent sur ce bleu exotique avant de couler en sa nuque.

 Les lèvres sont scellées.

« NON ! Tout sauf de l’eau ! Eloignez-vous ! »



Son visage est violemment attrapé. Ses yeux s’entrouvrent, ils se révulsent. A l’orée de sa mort, qui ose venir la déranger? Ses paupières se laissent aller, elles veulent retourner dormir. Elles ne veulent plus laisser la lumière du jour percer les iris de la Biche. Froide est la lame qui découpe lentement sa peau. C’est un picotement, ce n’est rien par rapport à ce qui irradie partout en son corps. Or, la main de Thyra n’est plus là. Elle a beau la chercher avec fièvre, elle n’est plus là. Hélas ! la froide sensation s’enfonce en sa chair et elle cri. Un cri faible qui aimerait résonner jusqu’à la nation de l'air. Sa tête tentant de se débattre aux démons présents, elle aimerait qu’on la laisse en paix. Dans un tremblement terrible, son corps tout entier chercher à fuir cette sensation métallique.
 La Biche se meure.

« Ce n’est pas son sang ! Eloignez moi ces gens, j’ai besoin d’espace, je peux la sauver ! Mais revenez après, j’aurai besoin de vous ! »

C’est soudain. C’est comme un murmure sur l’ondine, un murmure qui devient vacarme. Les servantes s’affolent. Par quelques phrases maladroites, elle tentent de rester auprès de la malade. Elles ne connaissent pas cette Belikov qui se prétend être meilleure qu’elles réunies ! Goût du devoir ou goût de la sensation? Sur leurs visages en attente, la jeune Wendy les repousse loin du baldaquin. Le mestre fait de grands gestes, minutieux. Il élabore un remède. Un remède qu’il fait délicatement pénétrer dans la gorge de la mourante. Elle ne le voit pas. Elle ne voit plus rien, ou si peu. Il tient sa glotte, il maintient sa gorge pour l’empêcher de régurgiter cette pâte amère. C’est dur. C’est implorer la mort de battre en retraite. C’est lui demander d’enlever cette chaleur terrible qui l’étouffe. C’est laisser sa tête s’enfoncer un peu plus dans les oreillers aux murmures intimes, c’est la balancer pour espérer que tout s’évapore. 


« C’est maintenant que je vais avoir besoin d’aide, je ne peux lui donner un tranquilisant et je vais devoir ouvrir pour extraire artificiellement le bébé. Il va falloir la tenir, elle va souffrir mais nous n’avons pas le choix ! »


Ce sont des échos. Ce sont des mots qui viennent trouver une âme déjà lointaine. Souffrir, peut-elle encore souffrir? Probablement pas. Son corps est dans une lutte constante pour ne pas sombrer dans des limbes noires. Des mains rapides lui enlèvent sa chemise souillée. Elle a froid. Malgré l’Eté menaçant elle tremble. Ses dents s’entrechoquent. Elle claquent, fébrilement. Son bas ventre continue de pousser terriblement entre ses jambes, mais elle n’a plus l’énergie pour accepter de pousser. Elle n’a plus aucune énergie pour accepter de vivre.  Et les femmes de sa maisonnée retournent ce corps lourd. Elles ne comprennent pas ce que le mestre veut faire, mais la plupart ne sont pas encore mariées... Elles n'ont aucune réelle idée de comment on doit procéder dans ces cas-là. Seule l’horreur se lit dans leurs yeux quand il découpe le ventre de Rohanna. L’idée de la laisser à son sort et de courir loin de cette pièce reste figée de longs instants. Un hurlement atroce perce leurs oreilles, leur prisonnière s’agite. Leurs poignes se referment autour de ses bras. Il ne faut pas qu’elle puisse bouger. Il faut l'immobiliser. Désormais, le sang coule de ce ventre charnier. L’une des demoiselles s’effondre et le silence s’abat dans la pièce. Des larmes d’impuissance dévalent les joues des victimes. Ce n’est pourtant que quand le chirurgien sort l’enfant, ou ce qui ressemble à un futur enfant, que l’horreur est à son comble. « Par les Sept… » La plus dévouée d’entre elles accourt et enveloppe le monstre dans un linceul immaculé. Ce qu’ici ils avaient vu, il n’était pas besoin que leur Seigneur et sa femme en aient connaissance. Dès que sa maitresse serait hors danger, elle brulerait ce petit corps sans vie. Confiant le frêle paquet, boursouflé et sanglant, à une servante, elle retourne rapidement vers le mestre. Entre ses mains, un second garçon. Vivant. Ses mains viennent trouver sa bouche, comment cela pouvait être?



« Dame Rohanna, je suis désolé, il ne vivra pas ! »

La douleur avait été terrible, acharnée et bien trop vive pour qu’elle la supporte sans tomber dans ses limbes noirs. Il n’y avait pas eu de cauchemars. Il n’y avait rien eu autre que le néant. Ses yeux s’ouvrent lentement et il est là. Si … chétif. Il lui faut de nombreux instants pour que ses paupières acceptent de rester ouvertes. Ses doigts s’approchent avec extrême lenteur de son fils. Son fils. Un rayon de joie illumine son teint blafard, dont le sang semble avoir disparu à jamais. Dans un effort sa paume se pose sur son front visqueux. Sa respiration n’est plus, elle a peur de le briser. Elle a peur que ce moment s’évapore. Il bouge doucement, il doit la chercher. Son nez se rétracte, il la picote de toutes ces émotions trop vivent pour son état. Sa paume continue de caresser cet enfant qui est venu trop tôt, cet enfant qui malgré tout s’agite avec fureur. O digne fils de son père ! Quand son brame étreint la chambre de sa calme mort, ce sont des mains qui la plaquent avec violence sur le lit. Ce sont des mains qui l’obligent à retourner en sa demeure obscure. Elle ne suivra pas le sort de ce garçon.

« Elle survivra. »



Le Médecin a terminé sa vile besogne. La sentence heureuse, on s’écarte de la Oshun. Tous baissent la tête, les yeux rivés au sol comme si, désormais, il ne serait plus possible de se regarder sans raviver une douleur trop atroce. Ce corps qui a vécu quelques instants, on l'observe avec curiosité… que faut-il en faire? Faut-il le brûler avec l’autre ou faut-il le montrer à Robb ? La mère est livide, toute couleur a disparu de sa peau autrefois si pimpante. Ses lèvres et ses gencives sont limpides. Cadavériques. Survivra-t-elle vraiment et pour quel prix? On se dirige vers Banneth, mais il leur tourne le dos. 
 « Non… » Sa voix s’élève comme une élégie, faible et lointaine. Elle n’a pas bougé, alors on se rapproche d’elle. On l’encercle pour percevoir ces mots que personne n’entend. Ses yeux sont clos, ses cils épais comme une barrière inviolable. « … il doit avoir des funérailles. » On se regarde. Sans bruit, on se questionne. Est-ce le délire? On secoue la front. « Lady Rohanna… » Alors, les yeux s’ouvrent. Austères. Voilés. Froids. « Oseriez-vous lui donner une seconde mort? Vous l’avez tous vu respirer. » Un soupir et elle s’évanouie à nouveau.  On incline la tête et l’enfant revient dans la pièce qu’il s’apprêtait à quitter. Il sera lavé, il sera prié, il sera élevé pour la gloire de ses ancêtres. C’est un désir bien morbide et bien macabre qu’on leur ordonne, mais cet enfant tous l’ont vu vivre et expier.



« Il faut changer Dame Rohanna, Lord Robart ne peut la voir dans cet état. »

« Et comment voulez-vous qu’on la déplace? »
« Ne pensez-vous pas que la bouger serait aggraver son mal? »

« Où est donc cette Batilde quand on a besoin d’elle? »

« Elle était pourtant là toute la journée... »




Ruche trop grouillante, les chuchotements s’accélèrent. On jète un dernier oeil sur le Médecin et la Lady Belikov -un bien étrange duo qui est venu porter aide à leur maitresse-. Alors, on se déporte vers le couloir où ils ne peuvent entendre leurs bavardages. Si les Oshun apprennent que leur camarade n’était pas présente, elle sera renvoyée. Or, sans argent la famille de la malheureuse mourra de cette famine qui s’abat sur tout le royaume. Il leur faut la protéger et surtout, il leur faut la retrouver. 



***


« Robb? »

Sa voix est presque inerte, toute mélodie en est morte. Si faible, elle n’a même pas la force de tenter de réitérer le prénom de l’être aimé. Depuis combien de temps dormait-elle? Ses draps avaient été changé et sa chemise, propre, ne laissait aucune traces des douloureuses heures passées. Sa mâchoire grimace, elle a mal. Ce n’est plus la même douleur que lorsqu’elle est tombée devant les Nobles… Que s’est-il passé? Elle ne se souvient plus. Elle… ses yeux se gonflent et un torrent de rage dévale son visage amaigri. Ses mains cherchent son ventre, mais il est désormais plat. Il n’y a plus rien. Rien. Sa respiration s’affole, elle voudrait hurler, mais la panique lui saccage toutes volontés. 

Du cauchemar elle se souvient. Ce sont des séquences floues et délirantes, mais elle se souvient. Loin de calmer son corps, ses images redoublent sur hoquets. Ce n’est pas Robb qui se tient dans l’embrasure, c’est le médecin. Celui qui lui a porté son fils pendant quelques instants.

« Pourquoi? »

Tout était si parfait, tout était si … violemment heureux. Les médecins était formels : tout irait pour le mieux. Dame Rohanna était dans un parfait état de santé, elle porterait l’enfant à terme. Elle donnerait cet enfants si attendu à Robb et au royaume tout entier. Désormais, il n’y avait rien… il n’y avait rien que cette déchirure dans son ventre. Déchirure que ses doigts fébriles, par dessus sa robe, arpentent. C’est comme une bosse, un apostume de malheur, qui n’était pas là avant. Ses pupilles ternes et hagardes se fixent sur cette silhouette qui lui a volé ce qu’elle avait de plus précieux. Il aurait du la laisser mourir. Il aurait du la laisser mourir avec ces enfants, car jamais elle ne pourrait pardonner aux Dieux.

mad hatter;

On dirait la tête d’un enfant. Sa main s’égare dans ses cheveux, elle contemple la tapisserie du baldaquin. C’est lourd un corps. Comment avait-t-elle pu ne jamais remarquer tout ce travail de tissage? C’est lourd un corps d’homme. Depuis de longues minutes elle observe les tramages, c’est comme la première fois. Avant, elle n’avait pas eu le loisir de les contempler, tous ces gens qui croyaient en eux. C’est lourd un corps d’homme emplit de tristesse. Sa main absente caresse ses cheveux en bataille. Depuis combien de nuits ne dort il pas? Elle ne veut pas le réveiller. Il a sa tête sur son ventre. Il s’est endormi assis. C’est vrai, cela fait déjà cinq nuits… Cinq nuits qu’il a fait monter cette chaire et qu’il sommeil, lointain et secret. Le temps passe vite. Sa respiration est lente, soutenue. Elle veut être seule, savourer la fraicheur de la nuit noire. Maintenant, ses paupières clignent. Elle ne se souvient plus vraiment de ces derniers jours… Il y a eu des visages flous, fiévreux. Il y a eu des chuchotements fuyants et interdits. Il y a eu des pleurs trop compris. Il y a eu des mains qui soulevait son cou, autrefois gracile, pour porter à ses lèvres quelques breuvages. Parfois, elle se souvenait qu’ils étaient trop chauds, elle n’avait pas eu de force pour le dire.


Son corps est vide. Aucune sensation ne vogue en elle. Ses doigts s’enroulent dans quelques mèches brunes, elle se souvient avoir aimé s’y perdre et s’y accrocher. C’est étrange ce calme. Sa gorge déglutit avec difficulté. Elle aimerait plonger dans une de ces rivières, froide et rapide. Elle aimerait sentir l’eau parcourir sa peau nue, s’infiltrer lentement dans ses pores et sentir son coeur se contracter, vivifié. Elle ne veut pas mourir. Elle ne veut juste plus vraiment vivre. Cette essence que les Sept donne à chaque nourrisson comme une pierre protectrice, gardienne des maux étrangers, elle a disparu. Non, elle lui a été arrachée brutalement, avec bestialité. Elle se souvient maintenant. Ses paupières clignent un peu plus vite à présent, toute cette cruauté… La chaleur, la douleur à en perdre la raison, l’odeur du sang, l’enfant… Ses doigts se crispent. Froids. Osseux. Son fils? Elle l’avait vu bouger, ses mains recroquevillées comme des poings féroces et ce cri… ce petit cri qui lui avait donné la mort. Sa gorge se noue. Son corps n’est pas vide. Il y a une bien un grondement sourd qui y siège. Elle l’entend maintenant cette colère, celle lamentation terrible de la mère… c’est un rauque brisé. Son crâne s’enfonce dans les plumes des oreillers, que les limbes noires la prenne ! Que les ténèbres ne l’avaient-ils pas emporté dans leurs capes ravageuses !

Les mèches de Robb sont comme des lianes qui l’enserrent. Elle étouffe. Elle étouffe. Ses paumes glissent sur sa gorge comme pour faire circuler l’air. Ah, comme si c’était nécessaire : la malheureuse vivait ! Sa glotte s’assèche, elle se tend, elle émet quelques sons gutturaux. Il lui faut aller à la fenêtre. Il lui faut respirer. IL LUI FAUT RESPIRER. C’est un mouvement brutal pour ce corps immobile. Ses ongles s’agrippent au bois et elle glisse lentement vers le bord de la couche. Il brûle ce ventre, il tire comme jamais ! Elle n’a cure que la tête de Robb tombe lourdement sur la literie, il lui faut sortir de ce lit. Alors, ses ongles s’enfoncent un peu plus. C’est douloureux, poser ses jambes sur le sol est un exploit. Se lever en est un autre. Sa tête s’étourdit, elle devient légère et bourdonnante à la fois. Nauséeuse. La baie, éclairées par quelques torches lointaines, tangue. Profonde inspiration. Si elle se concentre sur le mur, si elle se concentre elle peut avancer. Ses membres sont lourds, ils promettent tous de se décomposer et de la lâcher si elle continue. Or, la morte-vivante veut avancer et c’est ce qu’elle fait. Elle traine ses pieds nus sur le parquet sanguinaire, elle les oblige à avancer. Et elle avance car son corps se plierait à ses volontés. Plus l’inverse, plus l’inverse !



La baie est chaude. Elle est réconfortante. Elle offre un bol d’air, un sentiment de renaissance instantané. Rohanna s’y accoude, dans la brise nocturne, abandonne sa chevelure. L’écume, elle peut la sentir d’ici. Si elle ferme les yeux. Elle est chez elle, elle est loin d'ici et rien n’est arrivé. Oui, si elle ferme les yeux, le passé peut être oublié. Elle revient cette lamentation rauque. Elle s’échappe contre elle-même. Elle est idiote. Idiote. Rien ne peut être effacé et la nuit peut bien être noire, l’Aurore sera sang ! Plus jamais elle n’aura cette couleur bienheureuse d’une nuit de délices, plus jamais elle n’aura cette couleur réconfortante d’un chevalier qui rentre chez lui, vivant ! Ses avant-bras ripent la pierre, elle se penche un peu plus. La chambre nuptiale est si haute… il lui faudrait un peu plus de force et elle pourrait se laisser tomber. Cette mort serait si douce… si salvatrice. Elle s’assied sur le rebord et doucement ramène ses jambes sur la balustrade. Son menton sur ses genoux, le dos contre la parois, elle se berce dangereusement. Une larme coule, puis une autre et encore d’autres. Toujours, elle avait respecté les décisions des Dieux. Toujours, elle avait été une fille et épouse modèle… bien sûr, adolescente elle avait eu ses écarts mais ils ne pouvaient la punir pour cela. N’est-ce pas? Robb ne pouvait pas comprendre, il ne pourrait jamais comprendre. Sur sa route elle avait déposé des milliers de pétales. Des milliers de lauriers qui ne servaient plus de ramasser.

« Ne me touche pas. »



Elle voit son ombre se lever. Elle voit son ombre forte et puissante prendre possession de leur endroit, autrefois si intime et si inviolable. Elle refuse de le regarder et tourne la tête vers l’horizon étoilé. Ses joues se contractent pour ne pas pleurer, pour ne pas craquer devant lui. Ce sont des vagues qui déferlent en elle, des flots qui viennent s’écraser et qui implorent d’exploser. Limpide est la mer. Elle brille de quelques rayons lunaires. Les forets lui manquent ; l’humidité réconfortante des arbres, les écorces silencieuses et leurs secrets nymphéas. Elle ne les reverra jamais. Ici, de cette Tour, elle est prisonnière. Ils ne la laisseront jamais repartir, elle y perdra tout. Elle y a tout perdu. Il n’y a plus aucun endroit qui est sauf désormais. Elle est la pièce maitresse de l’adéquation. La pièce faible. Aucune vie ne l’attends et elle ne veut plus qu’il la touche. Elle ne veut plus jamais ressentir la douleur éprouvée. Elle n’en aura pas la force. Sa seule chance de paix est de se donner la mort. Elle peut bien s’offrir cette amabilité, cet apaisement… Et lui. Lui, celui qu’elle aime plus que tout, celui pour qui elle avait accouché de quatre fils morts… Lui, sans elle, sa vie serait moins dangereuse. Bien sûr, il y aurait la peine. Ses arcades sourcilières se froncent, son nez se retrousse : oui, il y aurait une peine insurmontable. Au début. Il y arriverait, une autre femme prendrait sa place, plus jeune, plus belle, mieux faite. Un ventre vierge. Elle aurait une lignée que tout le monde saluerait. Elle, elle n’aurait pas à arracher sa propre gloire à bout de piétinements, de suffocations et autres petites morts de l’âme. La future aimerait Robart, peut-être pas pour l’homme qu’il était, mais parce qu’il était puissant, ardent et robuste. En ses mains, son pouvoir était jouvence.



Ses jambes passent la balustrade.
Elles sont si légères. Si légères ! Légères !



L’air est doucereux, il danse sous sa cotte. Il joue avec elle et enlace doucement sa peau. L’étreint de quelques soupirs mortels. L’air, tout entier, l’appelle à se laisser glisser. Elle regarde en bas. Elle joue avec ses doigts de pieds. Elle joue comme quand elle était plus jeune à attraper les brins d’herbe. C’est beau un jardin qui ne pense pas aux hommes. C’est doux… Un sourire nait.


« Ne me retiens pas. »



A nouveau, sa gorge l’étouffe. Elle l’empêche d’inspirer une dernière fois, l’attraction du vide lui fait peur tout autant qu’elle la fascine. Ses épaules tremblent. Elle sera damnée. Les pleurs continuent de couler. C’est dur de décider de mourir. C’est comme vouloir étouffer soi-même la minuscule part de son être qui hurle : « moi, moi, moi ! Moi, je serai être heureuse si tu m’en laisses la chance ! Fais pas ça ! Je te montrerai que la beauté est partout et que tout, tout, tout, est possible ! ». A ce murmure, cette pulsion d’angoisse qui fait dire des choses idiotes, réponds une autre ; « toi, toi, toi ! Toi, tu serais être heureuse? Stupide, mièvre ! Désormais, bonheur rime avec vengeance. Toi, toi qui hurle, serais-tu capable de la donner, cette sentence? » Un hoquet de peur et d’angoisse sort de ses lèvres.



« Je ne veux jamais pardonner. »
PINNED UNDER THE WEIGHT 2017

Revenir en haut Aller en bas
air mutant
Andrei Bolkonsky
Andrei Bolkonsky
air mutant
‹ MESSAGES : 1662
‹ AVATAR : toby regbo
‹ CRÉDITS : DΛNDELION (av) yann/volantis (img sign)
‹ COMPTES : m. bel, am. osa
 (rohanna;oshun) — dance. [ec] E0b2845b27977d8911274d36fff5a19e
‹ AGE : VINGT SIX ANS; qui viennent d'éclore en son sein, âge dont la vigueur lui échappe effrontément.
‹ STATUT : MARIE; la bague enfin passée au doigt, et l'enfant qui naitra bientôt. l'esprit, pourtant, ne peut s'empêcher d'errer dans les contrées lointaines.
‹ SANG : BLEU; azur aux reflets argentés d'un passé révolu.
‹ POUVOIR : MUTANT DE L'AIR; les vents caressent ses joues et bousculent ses boucles, leur violence est sienne, il tire sur les ficelles de leur rage.
‹ METIER : PRINCE AMBASSADEUR; autrefois rêveur et artiste séducteur, l'enfant est devenu adulte, c'est la diplomatie de l'ambassadeur et les responsabilités de prince qui occupent ses journées.
‹ ALLEGEANCE : LUI-MEME; fleur qui éclate timidement sur les devants de la scène, il se détourne du giron maternelle pour enfin battre de ses propres ailes.
‹ ADIUTOR : ASHA; asha qui lui a été enlevée par le virus, asha qui est partie, asha qui l'a trahi.
‹ POINTS : 1943

Carnet de bord
Choses à savoir:
Relations:
Compétences:

 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Vide
MessageSujet: Re: (rohanna;oshun) — dance. [ec]  (rohanna;oshun) — dance. [ec] EmptyDim 31 Déc 2017 - 16:27

wooow, cette histoire déjà toute écrite. fall
(par contre j'ai relevé le nom de thyra, mais thyra n'existe plus. mea culpa et si j'ai bien tout suivi, ta rohanna a deux frères. gnuh )
mais bienvenue quand même. I love you
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Vide
MessageSujet: Re: (rohanna;oshun) — dance. [ec]  (rohanna;oshun) — dance. [ec] EmptyDim 31 Déc 2017 - 16:30

j'avais écrit l'histoire à mon premier passage, mais j'ai jamais eu le temps de finir ma fiche. déçue
j'éditerais du coup merci d'avoir prévenue (faut que j'me mette à jour par contre) omg
merciiiii sinon.  (rohanna;oshun) — dance. [ec] 2269768220
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Vide
MessageSujet: Re: (rohanna;oshun) — dance. [ec]  (rohanna;oshun) — dance. [ec] EmptyLun 1 Jan 2018 - 0:56

Bienvenue sur le forum :)
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Vide
MessageSujet: Re: (rohanna;oshun) — dance. [ec]  (rohanna;oshun) — dance. [ec] EmptyLun 1 Jan 2018 - 1:00

rebienvenue parmi nous, du coup. I love you
Revenir en haut Aller en bas
fire mutant
Shade Osoryd
Shade Osoryd
fire mutant
‹ MESSAGES : 1034
‹ AVATAR : maxence danet-fauvel
‹ CRÉDITS : queenshady (avatar)
‹ COMPTES : ak - ds - ma
 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Tumblr_p8bqp1Zur11ub6637o4_250
‹ AGE : vingt-cinq ans. les années s'écoulent, emportant sa jeunesse avec elles. l'innocence s'est fanée depuis bien longtemps. il ne reste plus que l'amertume de la fatalité.
‹ STATUT : fiancé à kamiko yinren. alliance scellée. union destinée à faire perdurer la lignée légitime des osoryd. shade a appris la nouvelle sans dire un mot. après toutes les morts, toutes les trahisons, il sait qu'il est le dernier descendant des osoryd fidèle à la couronne. le dernier à pouvoir succéder à son défunt père.
‹ SANG : argent. la noblesse qui coule dans les veines des osoryd depuis des générations. un titre acquis depuis bien longtemps. il en est fier, le gamin, même s'il ne le scande pas ouvertement.
‹ POUVOIR : feu bleu. le terrible cadeau qui lui a été fait après le virus. malédiction qui a pesé sur lui. punition divine envoyée par les sept pour ne pas croire en eux. pour ne croire qu'en la guerre.
‹ METIER : officier de l'armée de flamaerin. enfant de la guerre. on lui a appris à haïr et à se battre avant même de lire et de compter. cette rage de vaincre fait vibrer ses entrailles. son esprit est formaté pour la guerre avant tout.
‹ ALLEGEANCE : la couronne de flamaerin. shade a toujours été fidèle envers les oshun. il n'a jamais douté jusqu'à récemment. la position de cal concernant les mutants l'a plutôt meurtri.
‹ ADIUTOR : ellana farley. le tempétueuse ellana. à la fois si différente de lui et si complémentaire. une partie de lui-même dont il ne peut plus se défaire. une partie qu'il aime autant qu'il déteste.
‹ POINTS : 1196

Carnet de bord
Choses à savoir:
Relations:
Compétences:

 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Vide
MessageSujet: Re: (rohanna;oshun) — dance. [ec]  (rohanna;oshun) — dance. [ec] EmptyLun 1 Jan 2018 - 11:12

rebienvenue et bon courage pour ta fiche I love you
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Vide
MessageSujet: Re: (rohanna;oshun) — dance. [ec]  (rohanna;oshun) — dance. [ec] EmptyLun 1 Jan 2018 - 14:25

Re?bienvenue parmi nous I love you
Revenir en haut Aller en bas
earth mutant
Adonis Griffith
Adonis Griffith
earth mutant
‹ MESSAGES : 7608
‹ AVATAR : dylan o'brien
‹ CRÉDITS : (av) self / (icons sign) self / (gif profil) tumblr
‹ COMPTES : star n'zuzi (spoiler alert: c adonis le plus sympa oopsie)
 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Tumblr_natdrvfOxl1qetpq0o1_250
‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
‹ POINTS : 7335

Carnet de bord
Choses à savoir:
Relations:
Compétences:

 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Vide
MessageSujet: Re: (rohanna;oshun) — dance. [ec]  (rohanna;oshun) — dance. [ec] EmptyLun 1 Jan 2018 - 14:32

rebienvenue I love you
Revenir en haut Aller en bas
orange
Alix El'rin
Alix El'rin
orange
‹ MESSAGES : 2100
‹ AVATAR : selena gomez
‹ CRÉDITS : ndia (av) ; goddess manon (gifs)
‹ COMPTES : drew - izolda - rae - alba
‹ AGE : vingt-trois années de chaos.
‹ STATUT : le cœur brisé.
‹ SANG : mêlée, une fierté plus qu'un fardeau.
‹ POUVOIR : la orange vacille, mais retrouve progressivement ses capacités, et ses souvenirs par la même occasion. l'enfant terrible en est terrifiée.
‹ METIER : aucun, elle se contente de mener sa vendetta, espérant y trouver une rédemption qui n'arrivera pas.
‹ ALLEGEANCE : elle-même, et c'est déjà bien assez.
‹ ADIUTOR : liée à maksim kovalevski pendant plus d'un an, elle est désormais libre, ayant tué celui qui fut son bourreau.
‹ POINTS : 3125

Carnet de bord
Choses à savoir:
Relations:
Compétences:

 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Vide
MessageSujet: Re: (rohanna;oshun) — dance. [ec]  (rohanna;oshun) — dance. [ec] EmptyLun 1 Jan 2018 - 15:53

bridget fall

(re) bienvenuuuuue much love
Revenir en haut Aller en bas
humans
Ido Aderal
Ido Aderal
humans
‹ MESSAGES : 1329
‹ AVATAR : travis fimmel.
‹ CRÉDITS : (av) babine, (gif) unknown/tumblr
‹ COMPTES : marlys, eron.
 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Tumblr_ml4hx8rhbt1s7xoeto3_r1_500
‹ AGE : trente cinq années, environ, sans grande certitude.
‹ STATUT : piqué au vif par l'une de ses semblables même s'il se leurre, préférant prétexter un simple attachement à son sang plutôt qu'à sa personne.
‹ SANG : rouge, un simple rouge sang.
‹ METIER : tout et rien à la fois, il prend l'argent où il passe selon les besoins du moment.
‹ ALLEGEANCE : anders pollux, plus ou moins.
‹ POINTS : 507

Carnet de bord
Choses à savoir:
Relations:
Compétences:

 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Vide
MessageSujet: Re: (rohanna;oshun) — dance. [ec]  (rohanna;oshun) — dance. [ec] EmptyLun 1 Jan 2018 - 16:04

rebienvenue I love you I love you
Revenir en haut Aller en bas
earth mutant
Gunnar K'han
Gunnar K'han
earth mutant
‹ MESSAGES : 538
‹ AVATAR : Max Riemelt
‹ CRÉDITS : kane (av), tumblr (gif)
‹ COMPTES : IY & AS & MG
 (rohanna;oshun) — dance. [ec] W7rs
‹ AGE : 28 années d'errance et de loyauté, fanées sur sa peau claire sans regrets, mais pour un gain d'expérience savouré. aîné de la fratrie, il se veut le protecteur de la famille.
‹ STATUT : promis à une Kayrin, il ne rechigne pas devant l'union qu'on lui soumet. peut-être n'est-ce pas un mariage d'amour, mais il fera tout pour satisfaire tout un chacun.
‹ SANG : sang argenté, né bronze, il fait désormais partie de la noblesse. douce indifférence pour lui, qui ne juge que par la loyauté, et non la couleur de l'hémoglobine qui coule dans les veines de ses fréquentations.
‹ POUVOIR : perte de son élément originel, c'est maintenant le métal qu'il dirige et contrôle par sa simple volonté. un changement dur à encaisser, mais qui n'abat pas le K'han qui poursuit l'apprentissage de ce nouveau pouvoir sans relâche
‹ METIER : membre du conseil restreint du gouvernement d'Eartanera, fidèle et suiveur de son roi, il se veut à ses côtés la plupart du temps. sans oublier que sa lame n'est jamais bien loin, prête à sévir.
‹ ALLEGEANCE : à Adonis Griffith, le roi d'Eartanera, le souverain enfin couronné, et qui aurait toujours dû l'être. mais roi ou pas, la loyauté ne s'éteindra jamais. également à sa famille, les K'han, son sang qu'il suivra jusqu'à la fin, quoi qu'il arrive.
‹ ADIUTOR : il était lié à elle, autant par son corps qu'à son coeur, et pourtant, cela semblait trop beau pour être vrai. elle est partie bien loin de son maître, ne voulant prêter aucune attention à la guerre qui se tramait. désormais revenue, il tente de remettre ses idées en place, et d'effacer les souvenirs douloureux.
‹ POINTS : 1172

 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Vide
MessageSujet: Re: (rohanna;oshun) — dance. [ec]  (rohanna;oshun) — dance. [ec] EmptyLun 1 Jan 2018 - 17:25

(re)bienvenue, et bon courage pour ta fiche I love you
Revenir en haut Aller en bas
earth mutant
Kaz Ravenscar
Kaz Ravenscar
earth mutant
‹ MESSAGES : 752
‹ AVATAR : matt daddario.
‹ CRÉDITS : faust, laura bae.
‹ COMPTES : éclairs, esprit, guérison, vol, électricité, intelligence.
 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Xzrg
‹ AGE : vingt-neuf ans qu'il erre aux confins des forêts et autrefois, durant une heureuse ellipse, au coeur même de la nation de la terre. des années dispersées entre trahisons, luxure et combats.
‹ STATUT : célibataire, plus guerrier qu'amant, plus menteur que fidèle. kaz a séduit et perdu de nombreuses femmes, sans jamais s'attacher. ne faisant que jouer, toujours.
‹ SANG : bronze, la plus basse des extractions. une famille pauvre, une cabane pour toute maison. mais le ravenscar a eu la chance d'être adopté et élevé parmi les k'han, pour services rendus à la nation par ses aînés.
‹ POUVOIR : le terrible enfant de la terre n'avait jamais su maîtriser cette dernière, plus guerrier que maître. comment s'étonner, alors, qu'il ait développé une affinité particulière avec le métal ? d'une logique implacable, kaz est désormais un redoutable impétueux capable de briser les armures royales.
‹ METIER : traqueur, chasseur, espion, soldat. l'enfant de la terre peut endosser de multiples rôles, à la demande de son maître et ami. capable de tout et surtout du pire, kaz n'est jamais à court d'astuces.
‹ ALLEGEANCE : adonis griffith, à la fois frère, protecteur et prince. celui qui a toujours été à ses côtés, alors même que kaz était l'enfant banni de greenstall.
‹ ADIUTOR : evodia mormont, enfant de la terre, tout comme lui. vengeresse aux ailes brisées et au coeur noici. ces deux-là ne se sont jamais entendus, étouffés par ce serment inviolable qui leur avait été imposé.
‹ POINTS : 1466

Carnet de bord
Choses à savoir:
Relations:
Compétences:

 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Vide
MessageSujet: Re: (rohanna;oshun) — dance. [ec]  (rohanna;oshun) — dance. [ec] EmptyLun 1 Jan 2018 - 18:15

mon inner maven se réjouit de voir une si belle cousine
bienvenue I love you
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Vide
MessageSujet: Re: (rohanna;oshun) — dance. [ec]  (rohanna;oshun) — dance. [ec] EmptyLun 1 Jan 2018 - 19:12

Bienvenue I love you I love you
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Vide
MessageSujet: Re: (rohanna;oshun) — dance. [ec]  (rohanna;oshun) — dance. [ec] EmptyLun 1 Jan 2018 - 19:39

(re)bienvenue. I love you
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Vide
MessageSujet: Re: (rohanna;oshun) — dance. [ec]  (rohanna;oshun) — dance. [ec] EmptyLun 1 Jan 2018 - 20:24

rebienvenue cute
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Vide
MessageSujet: Re: (rohanna;oshun) — dance. [ec]  (rohanna;oshun) — dance. [ec] EmptyMar 2 Jan 2018 - 16:42

bridget
cette beauté
les bras m'en tombent choquee

rebienvenue du coup et bon courage pour ta fiche cutie2  (rohanna;oshun) — dance. [ec] 2269768220
Revenir en haut Aller en bas
administrator
Lula Osanos
Lula Osanos
administrator
‹ MESSAGES : 2605
‹ AVATAR : MARIE AVGEROPOULOS.
‹ CRÉDITS : @ AMOR FATI. (av), BLACKTHORN&TUMBLR (img), ASTRA. (sign)
‹ COMPTES : LO, IV, IS, JK.
 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Tumblr_pbm6rinib91wncs7fo3_r1_250
‹ AGE : vingt six ans qu'elle endure les souffrances que le monde lui inflige, vingt six ans qu'elle se protège.
‹ STATUT : éprise d'un osoryd, un maitre du feu, d'un ancien ennemi.
‹ SANG : sang argent, qui est maintenant bleu.
‹ POUVOIR : lorsque le soleil se couche, elle maitrise le liquide vermeil qui parcourt les artères de chacun et les utilisent tels des pantins. pouvoir qu'elle maitrise, mais dont elle approfondit l'apprentissage à la ligue.
‹ METIER : ancien bras droit de merle osanos et récemment nommé ministre de la défense au sein de la ligue.
‹ ALLEGEANCE : seulement à la ligue. elle s'est fait avoir par bons nombres de personnes, notamment par les membres de sa propre famille. elle s'est sentie trahie en découvrant que diana s'était faite passée pour morte et a rejoint la wnp pour un court laps de temps avant de se faire recruter par la ligue.
‹ ADIUTOR : mort et regretté, lula est toujours affectée par la mort de ce dernier. en rejoignant la ligue, elle pense lui faire honneur.
‹ POINTS : 1313

Carnet de bord
Choses à savoir:
Relations:
Compétences:

 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Vide
MessageSujet: Re: (rohanna;oshun) — dance. [ec]  (rohanna;oshun) — dance. [ec] EmptyMar 2 Jan 2018 - 17:38

rebienvenue parmi nous I love you
bon courage pour ta fiche et si tu as des questions, n'hésites pas mea culpa

(et effectivement, si tu tente la place de 18 ans, rohanna a un frère de 21 et un de 24 ans cute )
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

 (rohanna;oshun) — dance. [ec] Vide
MessageSujet: Re: (rohanna;oshun) — dance. [ec]  (rohanna;oshun) — dance. [ec] Empty

Revenir en haut Aller en bas

(rohanna;oshun) — dance. [ec]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» hector oshun et nymeria oshun (écrite le 08 mai - arrivée bien plus tard)
» hector oshun et puck oshun (08 mai)
» Burn them all ψ Sibylle Oshun
» I saw in the flames, all of it was a lie. - Sybille Oshun.
» {Izolda Griffith & Cal Oshun} 11 nov 2164

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
PINNED UNDER THE WEIGHT :: fiches de présentations-