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((the last children of the dragons))

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((the last children of the dragons)) Vide
MessageSujet: ((the last children of the dragons)) ((the last children of the dragons)) EmptyJeu 18 Jan 2018 - 22:51


naerys  ivanov dragomir.
hear my wrath
prénom, nom ‹  (IVANOV), elle ne garde de ce nom, que le souvenir du patriarche. Réminiscence passée d’un tragique destin. Elle se souvient des mains de l’homme sur sa peau, de ses baisers protecteurs sur son front, et de la mort, ô si douce mort venue frapper son dos alors qu’ils atteignaient le paradis tant désiré. (DRAGOMIR), ils étaient glorieux dit-on. Ils étaient des guerriers, de grands conquérants, ils étaient de ces bronzes qui avaient su s’élever par leurs prouesses sur les champs de batailles, l’étendard au poignet de la demoiselle, bracelet aux armoiries de cette illustre famille aujourd’hui oublié, est le seul vestige de ce qu’il reste d’eux, avec la tâche de naissance apposée sur son épaule en forme de croissant de lune. (NAERYS), elle était glorieuse elle aussi, guerrière du feu, déesse des flammes, on la disait capable de prouesses légendaires, mais son prénom, comme son nom s’est finalement perdu à travers les âges pour ne devenir que murmures aux quatre coins du vents. Elle n’a jamais connu cette ancêtre au passé glorieux, ne sait d’elle que des bribes, contes dont son père la berçait pour l’endormir.  âge ‹ vingt-quatre ans, elles pleuvent les années, divines constellations qui viennent s’abattre sur ses joues formant des sillons d’étoiles nacrées. Elle est cependant sur l’année de ses vingt-cinq ans.date et lieu de naissance ‹ elle est née le 14 février 2140 à Dragondale.  statut matrimonial ‹ célibataire, elle n’a eu qu’un seul et unique petit-ami, mais son innocence trop vite arrachée, l’empêche de s’attarder sur le cœur des gens. Elle est bien trop brisée pour plaire à qui que ce soit, de toute manière.  sang ‹ son sang est mêlé, teinté d’une couleur incandescente, flammes d’une dynastie ancienne qui brûle à travers ses veines.  métier ‹ chasseuse de primes, elle fait aussi parti de l'armée de pollux. adiutor de ‹ autrefois adiutor d’une maîtresse de la nation de la terre, cette dernière est décédée il y a peu durant la purge. On raconte qu’il s’agissait d’une mutante. Naerys n’avait cependant plus aucun lien avec cette dernière. pouvoir ‹ bleu, de ses bras tendus, elle est capable de faire bouger les objets par la pensée, de briser des os d’un mouvement du poignet et de faire léviter des corps. allégeance ‹ si son allégeance ne lui revient qu’à elle pour l’instant, la découverte de ses origines va la pousser à n’avoir que les siens pour allégeance. compétences ‹ cruauté, attaquant, fraternité. localisation actuelle ‹ azurite, elle est venue rechercher son frère. groupe ‹ divide et impera. avatar et crédits ‹ danielle campbell + noralchemist.
anecdote 01 ‹ elle est la descendante d'une anicenne famille de guerriers venant de la nation du feu, les dragomir. elle porte avec elle un bracelet, orné des armoiries de la maison. il représente un dragon, emblème de la famille, perché sur la lettre d. anecdote 02 ‹ elle a vu son père mourir sous ses yeux, tué par un orange.  depuis, elle garde un mauvais souvenir de ces derniers. elle n'a cependant pas pu s'empêcher de s'enticher de feyre, une orange aussi, qui s'est servie d'elle plus comme arme à retardement, que comme une réelle amie. anecdote 03 ‹ elle n'a jamais apprécié son adiutor, si elle n'éprouvait aucune animosité envers elle, elle faisait tout pour s'échapper de ce lien invisible qui les reliait. le virus a donc été une bénédiction pour elle. anecdote 04 ‹ autrefois candide et solaire, son agression a changé de manière drastique son tempérament. désormais, elle est volcanique et téméraire, provocante et lunaire. anecdote 05 ‹ si auparavant elle n'aimait pas user de son pouvoir, ce dernier s'est considérablement développé ces trois dernières années. elle est devenue une véritable maîtresse de la télékinésie, jusqu'à ce que le virus ne la touche à son tour, et qu'elle doive ré-apprendre à user de son don. étrangement, l'apprentissage se fait rapidement. anecdote 06 ‹ sa maîtresse a été tué durant la purge, ayant été transformée en mutante. elle n'éprouve aucune peine à la chute, de celle qu'elle n'avait jamais considéré comme une amie. anecdote 07 ‹  elle a apprit il y a trois ans qu'elle était une dragomir, le jour même de son agression. son frère ayant retrouvé sa trace, c'est lui qui lui a apprit la vérité. depuis, elle tente de redorer le blason familial. anecdote 08 ‹ le seul moyen pour elle de se sentir vivante, après son agression, fut de rejoindre les combats illégaux. elle en est rapidement devenue une adversaire reconnue, et le surnom de stormborn, née de la tempête, la suit désormais à la trace. elle est connue pour être une adversaire de taille, rapide, et délicieusement cruelle. anecdote 09 ‹ elle ne s'est jamais réellement intéressée à la politique, mais depuis peu, elle veut redorer les siens et faire briller les mêlés. elle s'est donnée comme tâche de les réunir, pour une cause qui en valait la peine, souhaitant créer un empire avec son frère. anecdote 10 ‹ elle ne le sait pas encore, mais en plus d'avoir un frère aîné, elle a aussi une sœur du nom de jaeherys. elles se rencontreront bientôt.

‹ DÉCRIVEZ QUELLE EST LA POSITION DE VOTRE PERSONNAGE VIS-À-VIS DE LA SITUATION POLITIQUE ACTUELLE. (dissolution de l'empire, virus, purge)
La dissolution de l'empire ne lui fait pas peur, bien au contraire. Si elle ne s'est intéressée à la politique que récemment grâce à son frère, elle sait que l'équilibre des nations est pour l'instant précaire et que c'est le moment d'agir. Le virus lui a permit d'être enfin libre de sa maîtresse, tuée durant la purge. Elle aurait pu la défendre, mais ne l'a pas fait, la regardant mourir sous ses yeux sans la moindre parcelle d'émotion. Elle est désormais prête, à user de toute cette précarité, de ces déséqulibres qui touchent tous les royaumes, pour les asservir, et pour montrer au monde, la gloire des mêlés, et la grandeur des Dragomir.
pseudo et prénom ‹ firedust, elie. âge ‹ vingt-deux ans. comment as-tu trouvé le forum? ‹ r u kiddin'? pays ‹ france. fréquence de connexion ‹ sept jours sur sept,votre avis sur le forum ‹ je pense que mon enthousiasme, à l'attention de ce forum, n'est plus à re-faire. smiley préféré‹ fab2 gif qui décrit le mieux votre personnage‹ ((the last children of the dragons)) 4044844111
PINNED UNDER THE WEIGHT 2017



Dernière édition par Naerys Dragomir le Lun 22 Jan 2018 - 0:27, édité 11 fois
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((the last children of the dragons)) Vide
MessageSujet: Re: ((the last children of the dragons)) ((the last children of the dragons)) EmptyJeu 18 Jan 2018 - 22:51


BOOK THREE; NAERYS.
the blood of the dragon.

((prélude, firedust.))
La vie est faite d’embuches, d’épreuves à surmonter. L’humain a une notion biaisée de son instinct de survie, il se pense capable de surplomber certaines choses comme il se sent capable de fuir ou d’agir de manière différente selon la situation. Ce que l’instinct de survie traduit, c’est surtout le sentiment de préservation propre à l’espèce. Si on pense que la lâcheté et le courage, ont tout à voir avec l’instinct de survie, celui là même qui, primaire et bestial dicte nos actes, ce n’est pas foncièrement le cas. Bien sûr, le courage y est pour quelque chose, la lâcheté aussi. En vérité, chaque situation met à l’épreuve l’être humain et ce concept d’auto-préservation, chaque situation, même si elle a été maintes et maintes fois analysée par l’individu, n’aura pas les même conséquences, et ce besoin de survivre, ne sera pas rendu de la même manière. Prenons par exemple un cas simple, celui d’une femme forte, vouée à de grandes choses. Par simple esprit de survie, elle a été capable d’abandonner l’un de ses enfants, de brûler sa demeure et de faire croire à l’extinction pure et simple des siens pour protéger sa seconde enfant. La lâcheté a guider ses pas, plus que le courage. Mais c’est l’instinct de survie au final, primaire de l’être, qui a conduit à tout ça. L’histoire qui va suivre est sur cet instinct de survie, celui là même qui dicte tout ce qui résonne à travers l’être humain.

((chapter one, death.))
La gamine serre fort la main de son père. Elle pose ses yeux ronds sur lui, alors qu’il la tire un peu plus fort. Il a le teint pâle, plus pâle que d’habitude, comme si la fatigue mélangée au stress,  était venu à bout de lui. « On peut se reposer si tu veux. » dit la gamine de son timbre calme et candide. Il secoue la tête à la négative. Il n’avait pas le temps de se reposer. Il devait veiller sur elle, sur la seule qu’il lui restait. Elle était pure, elle était candide, ange envoyée aux enfers. Et il se devait de la sauver, parce qu’il n’avait pas réussi à les sauver eux. « Nous sommes proches, Naerys. Je te promets que j’aurai tout le temps de me reposer une fois arrivé là-bas. » Et elle croyait en cette promesse la gamine, doux serment que son père lui avait murmuré depuis son enfance. Elle le savait, une fois là-bas, dans cet havre de paix, ce paradis dont il lui avait tant conté les louanges, ils seraient enfin libre. Ils n’auraient plus à se cacher, plus à voler pour subvenir à leurs besoins. La pluie ne tomberait plus sur leur tête la nuit, le froid ne viendrait plus glacer ses orteils. Elle ferme les yeux un instant, puis sourit à  son père. Il l’attrape, la met sur son dos et se met à courir à toute allure. La nuit était tombée, et comme à chaque fois qu’elle se retrouvait sur son dos, la gamine ne pouvait s’empêcher d’observer les étoiles. Ces astres brillants de milles et une lumière, elle rêvait de ce qu’il y’avait écrit à travers les cieux, de ses ancêtres dont son père disait, que leurs exploits étaient encore célébrés là-haut. Elle se plaisait à les imaginer, à lire leurs histoires glorieuses et trépidantes à travers le ciel constellé. Son père s’arrête brusquement, et elle sort de sa rêverie. Il lui intime de se taire, et la dépose sur le sol. « Ne bouge pas. » Il fait jaillir de ses doigts des éclairs, qui crépitent alors que les gouttes de pluie viennent s’abattre sur sa peau. Elle l’observe un moment, silencieuse comme il lui a demandé, avant de se retourner pour observer ce qui était en train de se passer devant elle. Elle les voit, ces géants porteurs d’armures et de flambeaux, maîtres aux flammes léchant l’épiderme de ceux qu’ils viennent de capturer. Elle tressaillit, parce qu’elle a peur. Peur qu’ils ne viennent s’en prendre à eux, peur qu’ils lui ôtent l’espoir, d’arriver à l’oasis tant chérit. Mais elle le savait, son père était fort, son père était vaillant, et comme à chaque fois, ils arriveraient à s’en sortir. Jamais il ne les laisserait les attraper. Et il lui avait fait une promesse, il ne pouvait pas la briser. « Nous allons les contourner. » dit-il sur un ton incertain. Les crépitements électriques s’arrêtent, et le géniteur reprend sa progéniture sur ses épaules. Il recule, tente de contourner la scène du crime, intimant à sa fille de ne pas regarder. Alors elle s’exécute, malgré que ses prunelles, curieuses et avides de connaissances, ne peuvent s’empêcher parfois, de tourner vers les lieux de l’impie tragédie. « Hé, y’en a encore un là ! » Ses muscles se raidissent, se pétrifient presque. La gamine écarquille les yeux, et ne bouge pas. Elle serre le cou de son père un peu plus fort, alors qu’il la dépose sur le sol. Naerys observe son père, et tente d’agripper sa main. Il repousse la mitaine d’un geste de la main, et la gamine commence à trembler. Les doigts du patriarche se couvrent d’électricité, et alors qu’il les tend vers les assaillants, la nuit s’illumine de milliards d’éclairs. Elle ne bouge toujours pas la gamine, tétanisée et stupéfiée par ce qui est en train de se produire. Ils ne s’étaient jamais fait prendre, ils avaient toujours réussi à s’en sortir. Il ne pouvait en être autrement. La foudre et les éclairs se mélangent, se transcendent presque dans une valse. Elle tremble toujours, et ses petits poings se serrent. Le monde semble tourner, feux d’artifices qui viennent illuminer les abysses. « J’ai peur, » n’arrive t-elle qu’à prononcer de sa voix tremblante. Son père continue de foudroyer les soldats, qui un à un, tombent au sol. Jusqu’à ce qu’il n’arrive. L’homme au poignet orange, s’avance, comme s’il possédait les lieux. Les soldats le laissent passer, comme s’il était le sauveur, l’arme fatale, le messie. Il les écarte comme il écarterait les mers. Son père abaisse les mains, et se met alors à genoux. Elle l’entend déblatérer des paroles quasi inaudibles et incompréhensibles. « Papa.. papa. » L’orange s’approche, et le sourire carnassier qui orne ses lèvres alors qu’il ne dépose son regard sur la gamine, lui glace le sang. Elle serre à nouveau les poings plus fort, et ses petits ongles pénètrent sa chaire de chérubin. Son père l’observe une dernière fois, regard désolé qu’il lui lance, plein d’amour, de tendresse, mais teinté d’une peur inéluctable. L’orange reporte son attention sur Oberyn, et le jaune commence à frapper sa tête sur le sol, de plus en plus fort. « papa, arrête, papa, j’ai peur. » Mais le père continue, jusqu’à ce qu’un bruit sourd, d’os qui se fendent en milliers de morceaux ne brise les suppliques de sa fille. Elle tremble encore. Elle n’est plus terrifiée, mélanges de milliards de sentiments et émotions qui jaillissent dans son esprit, et qui viennent briser son innocence. Ses doigts se délient de la paume de ses mains, et se tendent mécaniquement vers l’agresseur. L’atmosphère semble se charger, et alors que l’orange arque un sourcil, un projectile non identifié vient s’abattre sur son crâne. Une pluie de roches, semblables à des comètes se mettent à pleuvoir sur les soldats et le télépathe. Et alors qu’elle pense pouvoir les défendre, elle et son père pour qui elle a encore l’espoir de le savoir en vie, une voix résonne dans sa tête. Elle ferme les yeux comme on lui commande de le faire, et son corps fragile tombe sur le sol.

((chapter two, pain.))
Le professeur la toise, alors qu’elle vient de prendre la parole. Les élèves s’écartent, l’air moqueur. Elle lui tient tête pourtant, les poings serrés et les bras croisés. Il lui demande de répéter ce qu’elle vient de dire, et les élèves se mettent légèrement à pouffer. Naerys avait toujours été différente, à part. Poupée de porcelaine, elle était l’ingénue, la candide. Enfant de lumière aux ailes pourtant brisées par les tragédies passées. « Je n’utiliserai pas mes pouvoirs. » Il lui avait pourtant spécifié de le faire, comme à tout les autres élèves afin de les entraîner à protéger ceux qui seraient plus tard, leur maîtres. Mais Naerys ne voulait pas. Parce qu’elle en gardait un mauvais souvenir, parce que toute sa vie avait été dictée par cette enfance passé en vagabonde avec son père, et de ce jour, où il était mort. « Je refuse. » Mais on ne lui laissait pas le choix. Et alors que la fin du cours retentissait, la punition dont elle écopait avec. Elle se dirige dans les toilettes, et s’attarde devant son reflet. La rage l’habite, la peur aussi. Elle est terrifiée la gamine, terrifiée par l’étendu de ses pouvoirs qui de jour en jour, grandissent. Et elle est pleine de regrets aussi, parce qu’elle n’a pas su le protéger. « Hm, hm. » Elle ne se retourne pas, alors qu’elle reconnait le timbre de voix d’Isadora. « On t’a cherché partout, Ivanov. » Elle relève les yeux, et s’observe un moment dans le reflet, avant de se retourner vers la jeune fille. Deux autres filles sont avec elles. Elle reconnait Dorcas et Rania. Trois élèves de sa classe, qui depuis son entrée à l’académie et son refus de se battre ou d’user de ses pouvoirs, avaient prit un malin plaisir à la harceler et à lui en faire voir de toutes les couleurs. « Ok. » répond-elle simplement, avant d’allumer l’eau du robinet et se laver les mains. Elle se les sèche, puis s’avance vers le trio pour tenter de sortir des toilettes. « Laisse-moi passer, Isadora. » La garce sourit, dépose lentement sa main sur l’épaule de la mêlée, et la pousse en arrière. « Tu nous connais mieux que ça, quand même. » Naerys observe son épaule à l’endroit où la rousse est venue la toucher, elle relève le regard puis croise les bras sur sa poitrine. « Et je t’ai déjà dis de ne pas me toucher. » Le trio se met à pouffer et s’avance vers la gamine, qui recule de quelques pas. Elle n’aimait pas les confrontations, elle préférait être oubliée. Les insultes se mettent à pleuvoir, et viennent caresser sa peau. Du vent dans ses oreilles, auquel elle ne prête aucune attention. Mais Isadora s’avance à nouveau, et pose ses yeux sur le bracelet à son poignet. Instinctivement, Naerys baisse les yeux à son tour, observant le bracelet qui orne son poignet. Il avait appartenu à sa mère, seule vestige qu’elle avait d’elle. Un bracelet orné d’un D, entouré de dragons. Elle ne connaissait pas l’armoirie, savait seulement que son père lui avait donné en souvenir de sa mère. « Donne le moi. » Naerys redresse le visage, et ses iris viennent se poser dans celle de la rousse. « Non. » Elle pouvait accepter les commentaires déplacés et les insultes, elle pouvait accepter certains coups qu’elle identifierait comme de la maladresse plus que comme une attaque personnelle, mais elle ne pouvait pas accepter qu’on vienne lui prendre ce qu’il restait de sa famille. Ce qu’il restait de son père qui s’était ardemment battu pour lui permettre de survivre, et de cette mère dont elle ne connaissait que des mythes et des légendes, ainsi qu’un simple prénom. La rousse tend son bras, et Naerys observe le bracelet bleu qui ornait son poignet, le même qui ornait son poignet gauche. Ses deux acolytes reculent et tapent brièvement dans leurs mains, comme si elles acclamaient une héroïne. « Je ne ferai pas ça si j’étais toi, Isadora. » Mais la rousse est téméraire et déterminée, et déjà, Naerys sent l’artefact familial commencé à vibrer sur son poignet, tentant de s’échapper de l’épiderme, de la menotte de la gamine. Elle le regarde partir, et son corps se met à trembler. On ne pouvait pas lui arracher, on ne pouvait pas lui faire ça. Mais elle n’osait toujours pas répondre, terrifiée à l’idée d’utiliser ses pouvoirs. Elle retient son bracelet de sa main valide, mais la garce fait un nouveau mouvement du bras. Elle se sent bloquée, Naerys, comme si quelqu’un retenait son corps. Emprise invisible qu’Isadora a sur elle. « On sait toutes les deux que je pourrai te casser le bras d’un seul mouvement, ne résiste pas. » Elle le sent, le bracelet qui vibre et qui bientôt va se détacher de son poignet. « Je t’ai demandé, d’arrêter. » Son corps se met à trembler, et ses pieds imperceptiblement quittent le sol. Isadora écarquille les yeux et perd l’espace d’un instant sa concentration. Les bras de Naerys se tendent, et la pièce autour d’eux sermble se mettre à vibrer. Les portes des toilettes se mettent à claquer, les robinets s’ouvrent d’eux-mêmes. Fissure qui vient craqueler le miroir. Le trio tente de s’échapper et fait demi-tour, mais la porte automatiquement se ferme et se bloque. « Je t’ai dis, qu’il fallait t’arrêter. » Et dans un éclat splendide, alors que les portes s’agitent plus rapidement, qu’un deuxième miroir se brise, et que les robinets ne cessent de s’ouvrir et de se refermer, les trois gamines quittent le sol pour venir rencontrer le mur derrière elle. Elles retombent d’un même mouvement sur le sol, et les pieds de Naerys se pose à nouveau sur le carrelage. Elle resserre le bracelet à son poignet, et s’avance droit devant elle. La porte d’une des toilettes s’ouvre à nouveau, et une mêlée au bracelet orange en sort. Elle observe les trois filles au sol, ainsi que les fissures dans le mur. « Nous allons tellement nous amuser toutes les deux. » Elle arque un sourcil face à la brune, qu’elle ne connait pas.

((chapter three, rebirth.))
Elle pose ses yeux sur sa maîtresse endormie. La sylphide est endormie, douce princesse à la peau clair de lune. Naerys l’observe un instant, puis se dirige vers l’armoire. Elle enfile une robe à fleurs, et une veste en cuir. Elle passe ses doigts sur son bracelet, précieux qu’elle n’enlève jamais, puis ouvre la fenêtre. De sa démarche habile, elle enjambe le balcon et saute. Ses genoux se plient, amortissant la chute, et la gamine se redresse. Le festival de Dragondale battait son plein, et les festivités nocturnes continuaient d’acclamés l’impératrice et sa famille. Elle est bercée par la musique, et par les  activités nocturnes auxquels les gens de la ville s’adonnent. Ils viennent de toutes les contrées, de toutes les nations. Elle voit des maîtres du feu, s’amuser à cracher des flammes, des maîtres de l’air faire courir leurs doigts habiles sur leurs harpes, des maîtres de l’eau proposant des activités rafraichissantes. Les maîtres de la terre eux, vendent des fleurs aux jeunes femmes et filles, accompagnées de leurs amants. Elle est émerveillée Naerys, émerveillée par ce qui est en train de se produire sous ses yeux. La belle sort quelques sous de sa bourse, et les tend à un vendeur de barbe-à-papa, douceur sucrée qui vient emplir sa bouche de pétillantes paillettes. Elle observe les alentours, rit aux éclats quand l’un des cracheurs  de feu vient souffler son air draconique sous ses prunelles, puis rejoint le reste des festivités. « Je t’ai cherché partout, petite hirondelle. » Elle se retourne, et ses iris se perdent dans les abysses de la brune. Feyre avait été sa roue de secours, elle avait été celle sur qui elle avait pu compté. Si la mêlée espérait terriblement pouvoir donner de la lumière à la déesse des ténèbres, elle avait vite comprit que c’était ces ténèbres qui faisaient d’elle la personne qu’elle était. Elle avait donc baissé les bras, sachant pertinemment qu’elle n’arriverait à rien. « Ne fais pas ça. » dit-elle sur un ton calme, alors qu’elle sent les doigts invisibles de l’orange tenté de pénétrer son esprit. « Tu sais ce que je ressens par rapport à ça, et nos retrouvailles en sont toujours moins palpitantes si tu sais déjà tout ce que j’ai à te raconter. » raconte t-elle. Menteuse qu’elle était l’hirondelle. Feyre savait très bien que c’était le souvenir de la mort de son père, par un autre orange, qui la hantait à jamais. La sulfureuse attrape la candide par le bras et l’entraîne avec elle. Là, elles rattrapent le temps perdu. Elle lui fait part de sa rencontre avec un brun, un mêlé vert pour qui elle éprouve une attraction saisissante et qui éprouvait lui aussi une attraction similaire. Naerys sourit, heureuse de savoir que dans la noirceur du monde dans lequel elles évoluaient, l’étoile noire avait réussi à trouver son âme-sœur. Comme elle avait pu le faire. « Laisse moi te présenter à lui, je suis certaine qu’il va te plaire. » lui dit-elle en parlant de son petit-ami. Elle ne met pas longtemps à convaincre l’orange, et les deux brunes s’avancent dans la nuit, illuminées par les lanternes légères s’envolant à travers les cieux. Spectacle transcendant de lumières.
 
L’aube allait bientôt pointer le bout de son nez, et il était temps pour la gamine de retrouver l’auberge dans laquelle sa maîtresse et elle s’étaient installées durant les festivités. Elle dépose un dernier baiser sur les lèvres de son petit-ami, enlace Feyre qui elle le sait, repartira sûrement bientôt pour d’autres aventures dont elle aimait tant lui parler, - et qui ne manquaient pas parfois de dégoûter la candide qu’elle était – et se dirige dans les allées sombres de la ville. « Ce n’est définitivement pas l’endroit. » dit-elle à voix haute alors qu’elle se rend compte qu’elle s’est perdue. « Besoin d’aide ? » souffle une voix derrière elle. Elle se retourne, et pose ses yeux sur les six hommes en face d’elle. Elle reconnait trois mêlés grâce à leurs bracelets, et présume que les trois autres sont des maîtres. Celui qui a parlé reprend la parole. Il semble être le leader de la bande. « Je ne suis pas d’ici, je ne dirai pas non. » dit-elle dans un demi-sourire et dans une certaine gêne. Le rouge vient peindre ses joues. « Je dois me rendre à l’auberge de la salamandre. » rajoute t-elle. Elle vient machinalement caresser le bracelet à son poignet. « Mes amis doivent rentrer, mais mon mêlé et moi pouvons t’accompagner, une aussi jolie fille que toi ne devrait pas rester seule dans les rues à une heure si tardive. » Ses amis ricanent un petit moment, puis le laisse avec Naerys qui décide d’accepter. Il l’attrape par la taille, tandis que le mêlé, au bracelet rouge les suit de près. « Donc, tu habites ici ? » dit-elle un léger sourire au visage, et tentant tant bien que mal de retirer sa main de sa taille. « Kuvo et moi sommes nés ici oui. C’est quoi ton joli nom ? » Elle arrive enfin, à retirer sa main de sa taille et s’écarte légèrement. « Naerys, enchantée. » dit-elle un peu timide. « Alphard, et c’est moi qui suis enchanté. » dit-il en attrapant sa main et en lui baisant le dessus. Elle sourit à nouveau, et continue à marcher avec lui. Il lui demande son âge, d’où elle vient. Et elle commence à lui raconter sa vie, elle lui explique à quel point l’académie a été compliquée pour elle, sa rencontre avec son petit-ami, et elle parle de celle qu’elle considère comme une meilleure amie Feyre. Il lui en demande plus, comme s’il était avide de la connaître, et l’alchimie, semble s’installer entre eux. Il s’arrête enfin devant un manoir. « Je ne pense vraiment pas que ce soit l’auberge. » dit-elle désormais légèrement nerveuse. Elle observe la grande bâtisse. Le terrain est délabré, mais la superficie de ce qui semble avoir été un manoir est gigantesque. « C’est parce que ça ne l’est pas. Tu ne peux pas venir à Dragondale, sans visiter cette demeure. Elle fait partie de l’histoire de la ville, et je m’en voudrais si je ne te la faisais pas visiter. » Elle fronce les sourcils, et inspire. Lara ne serait pas contente d’apprendre qu’elle n’était pas rentrée de la nuit, et elle se souvient que la maîtresse de l’air lui avait dit qu’elles devaient repartir tôt dans la matinée. Mais Naerys était de nature curieuse, et découvrir quelque chose qui faisait parti du patrimoine l’intéressait grandement. « Bien, mais pas longtemps. » Ils s’avancent dans les décombres de l’ancienne demeure. Elle observe les arbres morts et le sol couvert de veines noircies par les flammes. « Ce manoir appartenait à une grande famille de bronze, les Dragomir. » dit-il s’improvisant guide touristique. Elle l’écoute, silencieuse, observant toujours les alentours. « C’était une grande famille de maîtres du feu, de grands guerriers dit-on. On raconte même qu’ils ont participés à de nombreuses guerres, et qu’ils possédaient des places importantes dans l’armée de la nation du feu. » Il ouvre la porte de la bâtisse encore debout, et de la poussière mélangée à de la cendre en sort. Elle tousse légèrement, et s’avance lentement à l’intérieur, par peur que quelque chose s’effondre. Elle voit une broderie représentant les armoiries de la famille, pendant au plafond. Un dragon rouge sur fond noir, ainsi que la lettre D. Elle fronce les sourcils un instant, persuadée d’avoir déjà vu ça quelque part. Elle caresse doucement son bracelet, et s’avance dans ce qui semble avoir été un grand salon. La porte se referme derrière elle. Elle ne voit plus le mêlé d’Alphard, mais n’y prête pas grande attention, buvant les paroles du maître et détaillant les lieux avec grand intérêt. « On raconte qu’une nuit, l’héritière de la famille.. quel était son nom déjà ? » Il semble réfléchir, et instinctivement, la gamine murmure « Odella. » alors qu’elle pose les doigts sur une photographie légèrement brûlée mais quasi intacte, représentant la matriarche, et à ses côtés un homme. Elle est tremblante la gamine. « C’est ça ! Tu connaissais l’histoire en fait, c’est ça ? » elle secoue la tête à la négative. Elle détaille à nouveau la photographie, et observe un peu plus l’image. La femme tient dans ses mains un bébé, enroulé dans une couverture avec un S brodé sur cette dernière. Elle observe plus longuement l’homme à ses côtés, dont le visage est à moitié brûlé. Elle semble le reconnaître, mais n’est pas certaine. « Donc, Odella, aurait prise de folie, incendié le manoir et brûlé tout ses occupants, son adiutor et son fils y compris. Elle serait morte dans ce salon même, alors qu’elle était enceinte. » Elle redépose la photographie, puis se tourne vers l’homme. « Tu essaie de me faire peur avec tes histoires de fantôme, c’est ça ? » dit-elle dans un demi-sourire. Il se rapproche d’elle et attrape son bras. « Et bien, je me suis dis, que ça pourrait peut-être te permettre de chercher un peu de confort dans mes bras. » Elle arque un sourcil, et se recule. « Comme je l’ai dis, je veux juste retrouver l’auberge et rentrer chez moi. » Elle rajoute ensuite. « Et j’ai un petit ami. » Il fronce les sourcils, et se rapproche un peu plus d’elle. Son haleine pu l’alcool, et elle s’étonne de ne pas l’avoir senti plus tôt. Il l’attrape par l’épaule, et la plaque contre le mur. Elle le sent se fissurer légèrement. « Laisse moi. » dit-elle sur un ton plus déterminé. Il dépose ses doigts sur sa cuisse, et remonte le tissu de sa robe. Elle lui donne un coup dans la machoire et le déstabilise, elle le laisse ainsi par terre, l’enjambe et s’apprête à courir vers la porte, mais il l’attrape par la cheville. La gamine tombe au sol, dans un boum fracassant. Elle tente de lui donner un coup de pied, en vain. Il commence à se redresser et vient plaquer son corps contre le sien. Elle étouffe alors qu’elle sent son poids sur elle. Elle sent à nouveau ses doigts, courir sur l’arrière de sa cuisse avant de pénétrer sous sa robe. Elle crie à l’aide. Elle tente de ramper, de se détacher de l’emprise d’Alphard, mais elle n’y arrive pas. Et elle ne veut pas utiliser ses pouvoirs, non. Elle ne peut pas. Parce qu’elle ne doit pas s’en servir à ses fins, elle n’a pas le droit. Les larmes, divines, commencent doucement à couler sur ses joues. Elle se met à prier les Sept de lui venir en aide, les anciens dieux d’écouter ses plaintes, à ces héros de légendes dont son père lui contait des histoires pour l’endormir. Mais personne ne vient. Elle l’entend détacher sa ceinture, et s’introduire sans ménagement dans son jardin secret. La douleur est imminente, alors que l’épine s’enfonce dans les profondeurs de son être. Elle pousse un autre cri, et les sanglots se mélangent. Elle prie à nouveau, demande de l’aide, mais c’est trop tard. Désastre dans l’atmosphère de la gamine, qui succombe peu à peu. Les coups de reins se font plus forts et déterminés, et les murmures gutturaux qu’elle entend à ses oreilles, ne viennent que l’empoisonner un peu plus. Poison qui coule dans ses oreilles et qui suinte du creux de ses reins. Ça la brûle, et la douleur continue, insoutenable. Le corps ne se débat plus, et le myocarde se serre plus fort. Il se retire et la retourne. Elle entend des bruits de pas, et le mêlé refait surface. Elle l’observe du coin de l’œil, alors que ses yeux sont embués de larmes. Elle le voit à son tour retirer sa ceinture, et venir s’engouffrer entre ses cuisses. Elle ne bouge plus, ne crie plus. Parce que toute humanité vient de s’échapper de son être, toute candeur, tout plaisir. Tout ce qui faisait qu’elle était celle qu’elle avait été. La gamine se meurt, poupée désarticulée balancée sur le sol et brisé en milliards de morceaux. Elle ne ressent que la douleur, le poison insoutenable qui vient se reproduire à l’intérieur d’elle. Souffle de vie qui la quitte doucement, larme singulière qui tombe d’un seul œil, elle observe son bras tendu, jusqu’à tomber sur son bracelet. Et c’est là qu’elle la reconnait. C’est là qu’elle se souvient. Elle observe le dragon, perché sur son D. Les théories trouvent réponse dans sa tête, alors qu’elle tente de s’échapper mentalement à ce qui est en train de se produire. Kovu s’arrête enfin, il l’observe un moment, puis sort un briquet de sa poche. Il le jette sur le sol, et le bois noirci s’embrase à nouveau. Ils quittent la pièce, la laissant à son triste sort. La fumée vient emplir ses poumons, elle tousse un moment, mais ne bouge toujours pas. Parce que Naerys est morte, parce que la gamine n’est plus rien. Parce qu’elle n’est que vide, attendant la mort comme une vieille amie.


((chapter four, unbroken.))
Les paupières s'ouvrent brusquement, et ses bras instinctifs, se lèvent aussi. La pièce se met alors à trembler, les tableaux vieux de plusieurs décennies, se mettent à voler dans tous les sens. La commode se traîne sur le sol, le lit sur lequel elle est posée s'élève au dessus du sol. « Tout va bien Naerys, calme toi. » Elle n'écoute pas la voix qu'elle ne reconnaît pas. Elle ne s'efforce que de déverser sa rage. Chaos qui s'empare d'elle, qui fulmine à travers ses veine et qui pulse jusqu'à son palpitant. Elle n'est que rage et haine. Le cœur s'emballe, s'affole dans sa poitrine, alors qu'elle continue à user de ses pouvoirs. Elle ne sait comment,  mais l'individu caché près d'elle pose sa main sur son épaule. Elle l'envoie valser contre le mur d'un mouvement de la main, et il reste ainsi, les pieds au dessus du sol, pendant un moment. Elle se redresse, se met à crier, à fulminer. Les objets continuent de voler, de bouger au simple désir de sa volonté. La pièce semble tourner, s'insurger contre la rage que la bleu ressent au fond d'elle. Une tempête. Puis ce sont les larmes qui viennent sur ses prunelles, et tout les objets retombent sur le sol. L'individu retombe lui aussi, dans un bruit lourd. Elle replie ses jambes vers elle, et met sa tête sur ses genoux. Les cris de rage se transforment en plaintes, en déchirement stellaires. Elle ne se supporte pas. Elle ne supporte pas d'être là, d'être encore en vie. Respirer lui fait mal, comme si des milliards de morceaux de verres avaient pénétrés ses poumons, et que ces même milliards de morceaux de verres, venaient les déchirer. Elle souffre, le corps tuméfié par les mains brutales de son bourreau. « Tout va bien, tu n'as plus à t'inquiéter. » elle l'entend, l'individu. Et elle le sent maladroit dans ses propos, comme s'il cherchait ses mots. Comme s'il ne savait pas quoi dire. Il n'y avait rien à dire. « Tu es en sécurité, il ne t'arrivera rien. » Elle redresse ses prunelles, comètes incendiaires qui verrouillent leur cible. D'un mouvement de la main, il s'élève à nouveau dans les airs. Elle le force à rester plaquer contre le mur. Elle ne détourne pas le regard de ses prunelles, et le repose alors qu'elle le reconnaît. Elle se souvient de la fumée et des flammes, et elle se souvient de ses bras et de son regard. Elle se souvient de ce chevalier, sorti de nulle part, venu la sortir de son trépas. Et si Naerys devait se sentir reconnaissante, elle ne ressentait à l'instant que de la haine en cet individu. De la haine parce qu'il n'était pas arrivé assez tôt, de la haine parce qu'il l'avait arraché au paradis, au repos éternel. Parce qu'elle avait assez souffert Naerys, elle avait souffert pour toute sa vie et celles passées. Et il avait empêché ça. Il lui avait retiré le droit à la tranquillité et à la quiétude. Elle avait accepté d'accueillir la mort comme une vieille amie, et il l'avait empêché de la rencontrer. « Qui es-tu? » dit-elle sur un ton froid. Parce que la poupée de porcelaine n'existait plus, la candide était morte cette nuit. Elle était partie avec cette vieille amie, pour ne laisser place qu'à un vide abyssal, une tempête. « Je t'ai posé une question, » dit elle alors qu'elle le voit poser sa main sur son front. Du sang en sort lentement, blessure qu'elle lui a infligé en le relâchant sur le sol comme une vulgaire poupée de chiffon. Elle s'était toujours jurée de ne jamais utilisé ses pouvoirs pour autre chose que pour aider les gens, et voilà, qu'elle en abusait. Parce qu'elle n'était plus celle qu'elle avait été, elle n'était plus celle à qui elle avait fait cette promesse. « Ton sauveur. » dit-il dans un demi-sourire. Elle fronce les sourcils, et se redresse sur le lit. Il se lève et commence à s'approcher. Elle relève sa main d'un mouvement rapide. « Ne t'approche pas. » Il pose ses yeux sur sa main, puis sur son bracelet. « Je suis Salazar Dragomir. » Elle l'observe un instant. Dragomir. Il avait le culot de l'approcher avec l'histoire de son agresseur. « Ils sont tous morts m'a t-on dit. Tu n'as pas eu le mémo ?  » Il l'observe, et un sourire vient fendre ses lèvres. Elle peut voir son sourire, carnassier. Elle aurait frissonné auparavant, mais elle n'éprouve rien. Rien que de la colère, de la haine, et les tourments de ses blessures. Elle n'a plus peur de rien Naerys, parce qu'elle a vécu le pire. « Et bien, je ne le suis pas visiblement. » Il s'arrête un instant, puis baisse les yeux vers le bracelet de la tourmentée. « Et tu ne l'es pas non plus. » Elle arque un sourcil, puis dépose à son tour les yeux sur son bracelet. La photographie lui revient en mémoire, et elle comprend pourquoi elle lui paraissait tant familière alors qu'elle avait ressenti une ressemblance avec la femme sur le portrait. Et pourquoi la moitié du visage de l'homme lui semblait elle aussi tant familière. Réminiscence d'une vie passée, souvenirs flous qui viennent à s'illuminer dans son esprit.

((chapter five, wrath.))
Elle avait changée en deux ans. Elle était passée de la poupée de porcelaine, gamine candide et solaire, à l'enfer lui-même. Elle observe son adversaire, et fait craquer doucement son cou. Elle lui sourit, attache ses cheveux en une queue de cheval puis observe les spectateurs. « C'est la première fois que je te vois ici. » dit-elle, à l'attention de son adversaire. Elle l'observe enfin. Il la dépassait d'une tête, et était musclé. Il avait l'attitude d'un guerrier surentrainé, et semblait calme. « Tu les entends ? » dit-elle sur un ton qui était tout sauf interrogatif. « Ils m'acclament. » Elle lui sourit enfin. Elle pose ses prunelles sur son bracelet, un jaune, comme son père. Elle plisse doucement les lèvres, mimant un air désolé. « Tu sais comment est-ce qu'ils m'appellent ? » Il ouvre enfin la bouche. « Stormborn. » Elle était née de la tempête. Elle était la tempête, la bourrasque qui ne laissait derrière elle que désolation et désarroi. Elle n'allait malheureusement pas le tuer, parce qu'il était lié à la vie d'un maître. Mais, dieu qu'elle en avait envie. « Mais tu parles beaucoup. » dit-il en levant sa main. Réflexe automatique, elle lève sa main, prenant le contrôle de son propre corps avec son pouvoir. Elle esquive la foudre jeté dans sa direction, lévitant rapidement au dessus du sol. Elle se repose, puis croise les bras. « Et tu n'es pas assez rapide. » dit-elle alors qu'elle détend ses bras et se met à courir en sa direction. Elle aimait désormais la puissance que dégageait son pouvoir, mais utiliser son corps, comme seule arme, lui procurait plus de plaisir. Il tend ses mains pour jeter des éclairs, mais elle se jette sur le sol, ses pieds en avant. Elle se redresse juste devant lui, et d'un bond, accentué grâce à sa télékinésie, elle enroule ses jambes autour de son cou, le faisant tomber avec elle au sol. Elle enchaîne avec un coup de poing dans sa mâchoire, puis un coup de tête. Il pose sa main sur sa hanche, et de l'électricité en jaillit. Elle tremble, le corps couvert de spasme. Il s'arrête, et lui donne à son tour un coup de tête. Elle retombe sur le côté, et inspire fortement, sonnée par le coup. Son nez saigne, et l'hémoglobine vient perler sur ses lèvres. Mais c'est un sourire qui les ornent, alors qu'elle donne un coup de langue sur son propre sang. Il l'attrape par le pantalon et le t-shirt, et la soulève du sol, avant de jeter son corps contre la grille délimitant l'arène. Un gémissement rauque sort de sa bouche, alors que la douleur l'envahit entièrement. Mais elle aime ça, la douleur. Parce qu'elle ne ressent que du vide depuis son agression, parce que comme ça, elle se sent vivante. Elle se redresse, chancelant une petite seconde, puis lui sourit. « Il va falloir frapper bien plus fort mon beau, si tu veux gagner. » Il tend ses mains. Elle voit l'électricité les parcourir, éclairs fugaces avec lesquels il semble jouer. Et alors qu'il décharge son attaque sur elle, les mains de Naerys se relève, lui faisant relever les bras. Ses éclairs, au lieu de la toucher, fendent sur le plafond du sous-sol. La pierre, le ciment, viennent à s'effondrer et de grosses pierres commencent à tomber. Elle se met à courir sur le côté et lève les bras, prenant possession des pierres et des résidus de son attaque. Elle les forme de telles sortes qu'ils forment des escaliers, et saute sur l'une des pierres. Elle continue de la contrôler, et fait de même avec les autres, avant de faire un autre mouvement de la main, qui les fait fondre sur son adversaire. La pierre fracasse le crâne du jaune, qui vient tomber au sol. Elle saute de sa propre pierre, et arrête d'utiliser son pouvoir. Elle s'approche de lui, puis regarde les spectateurs. Le silence s'est installé dans la salle, alors elle lève doucement les bras, cherchant les applaudissements. Les maîtres se mettent à l'acclamer, à l'applaudir et à crier son nom. « Tu entends? » dit-elle à l'adiutor encore sonné. Elle le regarde, s'agenouille près de lui. Elle lève la main, et le bras du jaune se brise. « Je ne t'entends pas. » elle rapproche son oreille, puis sourit, satisfaite.

Elle remet sa veste en cuir sur ses épaules, puis attrape la bourse d'argent qu'on lui tend. Elle quitte les sous-sol, ses talons claquant sur le sol froid. La nuit est loin d'être terminée, et au creux de ses reins, elle le sent. L'arène n'était qu'un avant-gout de ce que lui réservait cette journée. Elle devait retrouver son frère, et elle devait retrouver Feyre. Les deux n'étant jamais loin de l'autre. Elle avait une dette envers cette dernière, parce qu'elle était celle qui avait retrouvé ses agresseurs, elle était celle qui avait aidé à ce qu'elle puisse assouvir sa vengeance. C'était grâce à cette dernière, qu'elle avait pu leur ôté la vie. Désormais, elle acceptait les maudites missions que l'orange lui donnait pour son bon plaisir. Elle pénètre enfin dans l'antre de la harpie, et s'étonne de n'y voir âme qui vive. Elle s’assoit un instant sur une chaise, puis passe un bras sur son épaule qu'elle sent blessée. Elle retire sa veste, et d'un mouvement de la main, la remboîte correctement. Elle fait ensuite craquer sa nuque, et inspire doucement. Elle aimait cette douleur, elle vivait pour cette dernière. Pour la faire naître dans le corps tuméfié des uns, et la sentir dans son corps tuméfié à elle. Un bruit sourd venant d'une pièce la fait relever les yeux. Elle fronce les sourcils, remet sa veste correctement, et s'approche à pas de loup. Elle pose son oreille contre la porte, et écoute. Elle entend la démone en train de fulminer, crier des insultes. Elle fronce les sourcils, alors qu'elle entend des bruits de chaînes et des bruits de coups. Etait-elle en train de s'adonner à l'une de ses tortures habituelles ? Généralement, elle préférait user de ses doigts invisibles pour torturer l'esprit, pas le corps. De plus, elle semblait être entrée dans une rage immense. Puis elle comprend, alors qu'elle entend la voix de son frère prononcer le nom de Diana. Il avait pêché, il avait fauté. Il lui avait fait comprendre qu'elle n'était pas celle qu'il désirait, qu'elle n'était pas celle avec qui il voulait terminer ses jours. Et elle allait en finir avec lui pour cet affront. Naerys inspire. Elle ne pouvait pas se retourner contre Feyre, elle n'en avait pas le droit. Pas après tout ce qu'elles avaient toutes les deux traversés. Mais elle ne pouvait pas non plus laisser son propre sang mourir sous les coups d'une succube. Elle savait ce qu'il lui restait à faire. Elle se recule et se poste juste devant la porte. Elle tend sa main, attend quelques secondes, et la porte s'éjecte du mur. Elle pénètre dans la foulée, et d'un autre mouvement de la main, fait valser l'orange contre le mur. Sa tête frappe la pierre froide, et le corps retombe, inerte au sol. Elle s'approche ensuite de son frère, couvert de sang. « Je suis là, je suis là. » dit-elle en détachant ses liens. Elle l'attrape sous ses épaules, pour l'aider à se relever. « Tu n'as plus rien à craindre, je t'emmène en sécurité. » Elle dépose un dernier regard vers Feyre, puis quitte la pièce. Elle devait le ramener jusqu'à sa princesse.
PINNED UNDER THE WEIGHT 2017



Dernière édition par Naerys Dragomir le Dim 21 Jan 2018 - 23:50, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: ((the last children of the dragons)) ((the last children of the dragons)) EmptyJeu 18 Jan 2018 - 22:51

odella is crying:

BON DÉJÀ MERCI JAE DE M'AVOIR LAISSÉ POSTER LE PREMIER MAIS CE N'EST QUE LÉGITIME N'EST-CE PAS dadada dadada dadada dadada
ENSUITE
dear god provide me with the strength
quelle beauté
m'enfin no surprise t'as des gênes de bg that's why
jpp depuis le temps qu'on cause de ça
dans le plus grand des scred
dans notre petite cave éclairée à la bougie
askana be ready for our wrath
jpp je pleure devant tant de swag c'est le plus beau jour de ma vie
ODELLA WOULD BE SO PROUD gnuh gnuh gnuh
bref bref
rebienvenu bb
bon courage pour ta fiche enfin même si on sait tous que ça va envoyer du pâté j'préfère t'envoyer mon courage anyway
j'ai hâte de niquer des mères à tes côtés
ily so damn much ((the last children of the dragons)) 2269768220


Dernière édition par Lazar Dragomir le Jeu 18 Jan 2018 - 22:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ((the last children of the dragons)) ((the last children of the dragons)) EmptyJeu 18 Jan 2018 - 22:52

EXPLOSION DE SWAG:
EDIT :
((the last children of the dragons)) Tenor
((the last children of the dragons)) JJq6j
((the last children of the dragons)) Giphy
MY
BABY
SISTER
THE ONE AND ONLY
T BELLE
T SWAG
T BADASS
T FABULEUSE
J'SUIS SI ÉMUE RIGHT NOW
JE PLEURE
DES LARMES DE JOIE
sadsad sadsad sadsad
okok genre tant de perfection c'est presque trop injuste pour tous les gens de ce monde but who cARES ??? DRAGOMIR WILL RISE !! LE TRÔNE  SERA A NOUS money  money  money
REBIENVENUE CHEZ TOI !!!! oshun  oshun TU oshun VAS oshun TOUT oshun DÉCHIRER  oshun  oshun  oshun

EDIT² ;
Lazar Dragomir a écrit:
BON DÉJÀ MERCI JAE DE M'AVOIR LAISSÉ POSTER LE PREMIER MAIS CE N'EST QUE LÉGITIME N'EST-CE PAS dadada dadada dadada dadada
EUH
NON
C JUSTE UNE PREUVE DE MON INCROYABLE GÉNÉROSITÉ moustache
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Drew Kayrin
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‹ STATUT : seule depuis bien trop longtemps, bien que hantée par un noble de la maison grimsrud
‹ SANG : le sang coule argent et cela l'effraie
‹ POUVOIR : la lave se transforme sous ses doigts, bien loin de la froideur de la pierre
‹ METIER : espionne depuis presque trois ans, elle a oublié ce qu'était sa vie d'avant
‹ ALLEGEANCE : l'unique souverain d'eartanera, adonis griffith, leur sauveur
‹ ADIUTOR : evie lennsher, une verte qui était sa plus fidèle alliée
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MessageSujet: Re: ((the last children of the dragons)) ((the last children of the dragons)) EmptyJeu 18 Jan 2018 - 23:17

grave hâte de voir ce que vous avez plotter ensemble 8D

(re) bienvenuuue elie ((the last children of the dragons)) 2269768220
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Adonis Griffith
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
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MessageSujet: Re: ((the last children of the dragons)) ((the last children of the dragons)) EmptyJeu 18 Jan 2018 - 23:37

same, trop hâte de voir ça omg i'm shook to the core What a Face
rebienvenue I love you
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Idriss Yinren
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‹ AGE : 23 années écoulées, comme vingt-trois coups qui pleuvent sur des traits marqués de violence, une jeunesse abandonnée depuis longtemps.
‹ STATUT : veuf, on lui a arraché sa moitié sans qu'il ne puisse rien y faire. perdu, détruit, son myocarde n'est désormais plus capable de ressentir quoi que ce soit.
‹ SANG : gouttes d'argent parsemées dans une hémoglobine pure et supérieure, ils n'ont rien besoin de prouver pour exister, leur réputation est déjà faite depuis de longues années.
‹ POUVOIR : maître du feu, il manipule les flammes vengeresses avec habilité. Suite au fléau qu'a abattu le virus sur lui, son contrôle du feu s'est vu diminué, tandis que la maîtrise de la lumière est venue s'y ajouter.
‹ METIER : sans métier, il n'a plus rien à protéger, et plus aucun but en tête. il a tout perdu, et ne voit plus l'intérêt de chercher un sens à son existence.
‹ ALLEGEANCE : loyauté désormais inutile, tout ceux en qui il croyait, ceux qu'il suivait, ont disparu, le laissant sans aucune allégeance réelle. il ne croit plus en personne, ni en rien du tout.
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MessageSujet: Re: ((the last children of the dragons)) ((the last children of the dragons)) EmptyJeu 18 Jan 2018 - 23:50

cette fiche, hâte de lire la suite much love
(re)bienvenue à toi, et bon courage pour la suite I love you
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MessageSujet: Re: ((the last children of the dragons)) ((the last children of the dragons)) EmptyVen 19 Jan 2018 - 9:47

mais quel trio What a Face I love you
rebienvenue toi, hâte de voir tout ça à l'oeuvre much love
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MessageSujet: Re: ((the last children of the dragons)) ((the last children of the dragons)) EmptyVen 19 Jan 2018 - 10:15

bienvenuuue ((the last children of the dragons)) 2269768220
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Michail Belikov
Michail Belikov
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‹ COMPTES : a. bol, t. est
((the last children of the dragons)) A83c9665170cedc09797aecc803f0d2b
‹ AGE : VINGT-SEPT; un hiver rude aux neiges éternelles a accueilli le noir corbeau de ses souffles perçants.
‹ STATUT : VEUF; si la colère remplace le chagrin, le coeur réapprend à vivre dans les bras du cousin.
‹ SANG : ARGENT; kaléidoscope qui se plie et se déplie, mouvement incessant, qui enfin s'arrête sur l'argent familial.
‹ POUVOIR : AIR; qui court sur ses doigts, il le fait danser avec une maîtrise exceptionnelle, apprise en secret dans sa jeunesse.
‹ METIER : OFFICIER; la couronne déposée sur le cadavre de l'épouse, c'est le passé qui le rattrape, et le poste redevient sien.
‹ ALLEGEANCE : VALAERIS; la couronne qui fut sienne, ce nom qu'il portait - à jamais pour elle, jolie hirondelle.
‹ POINTS : 964

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MessageSujet: Re: ((the last children of the dragons)) ((the last children of the dragons)) EmptyVen 19 Jan 2018 - 11:04

ça sent la badassitude à plein nez. ((the last children of the dragons)) 3836947603 ((the last children of the dragons)) 3836947603 j'ai hâte d'en savoir plus également. rock j'aimais déjà beaucoup ton ancien personnage, mais je sens que celui-là sera tout aussi fou. fall
bref, (re)bienvenue - et réserve moi au moins un lien. mea culpa gnuh
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MessageSujet: Re: ((the last children of the dragons)) ((the last children of the dragons)) EmptyVen 19 Jan 2018 - 13:07

Bienvenue, bon courage pour ta fiche I love you I love you
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MessageSujet: Re: ((the last children of the dragons)) ((the last children of the dragons)) EmptyVen 19 Jan 2018 - 14:22

rebienvenue, avec ce nouveau personnage qui promet. ykwim
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Shade Osoryd
Shade Osoryd
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‹ AVATAR : maxence danet-fauvel
‹ CRÉDITS : queenshady (avatar)
‹ COMPTES : ak - ds - ma
((the last children of the dragons)) Tumblr_p8bqp1Zur11ub6637o4_250
‹ AGE : vingt-cinq ans. les années s'écoulent, emportant sa jeunesse avec elles. l'innocence s'est fanée depuis bien longtemps. il ne reste plus que l'amertume de la fatalité.
‹ STATUT : fiancé à kamiko yinren. alliance scellée. union destinée à faire perdurer la lignée légitime des osoryd. shade a appris la nouvelle sans dire un mot. après toutes les morts, toutes les trahisons, il sait qu'il est le dernier descendant des osoryd fidèle à la couronne. le dernier à pouvoir succéder à son défunt père.
‹ SANG : argent. la noblesse qui coule dans les veines des osoryd depuis des générations. un titre acquis depuis bien longtemps. il en est fier, le gamin, même s'il ne le scande pas ouvertement.
‹ POUVOIR : feu bleu. le terrible cadeau qui lui a été fait après le virus. malédiction qui a pesé sur lui. punition divine envoyée par les sept pour ne pas croire en eux. pour ne croire qu'en la guerre.
‹ METIER : officier de l'armée de flamaerin. enfant de la guerre. on lui a appris à haïr et à se battre avant même de lire et de compter. cette rage de vaincre fait vibrer ses entrailles. son esprit est formaté pour la guerre avant tout.
‹ ALLEGEANCE : la couronne de flamaerin. shade a toujours été fidèle envers les oshun. il n'a jamais douté jusqu'à récemment. la position de cal concernant les mutants l'a plutôt meurtri.
‹ ADIUTOR : ellana farley. le tempétueuse ellana. à la fois si différente de lui et si complémentaire. une partie de lui-même dont il ne peut plus se défaire. une partie qu'il aime autant qu'il déteste.
‹ POINTS : 1196

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MessageSujet: Re: ((the last children of the dragons)) ((the last children of the dragons)) EmptyVen 19 Jan 2018 - 19:51

c koi ce plot la moustache
i need to know
rebienvenue et bon courage pour ta fiche elie I love you
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MessageSujet: Re: ((the last children of the dragons)) ((the last children of the dragons)) EmptyDim 21 Jan 2018 - 0:30

très hâte de voir tout ça en action. ((the last children of the dragons)) 3836947603
rebienvenue elie, amuse-toi bien avec ce nouveau compte. I love you
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Medea Deyris
Medea Deyris
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‹ MESSAGES : 2054
‹ AVATAR : byun jungha
‹ CRÉDITS : fayrell (av) ASTRA (sign)
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‹ AGE : vingt-cinq années perdues dans la débauche des bas fonds de Launondie. Irresponsable, jamais dans le droit chemin, tu ne connais que la route vers les enfers.
‹ STATUT : à tous et à personne. Tu laisses leurs mains parcourir tes formes délicieuses, tu les laisses t'admirer comme bon leur semble. Mais alors qu'ils te tiennent dans leur bras, tu fais de leur naïveté ta marionnette.
‹ SANG : d'un rouge pourpre, d'une combinaison longtemps détestée, méprisée. Née d'une liaison interdite, tu n'auras jamais connue ton géniteur malgré les louages de ta mère à son égard.
‹ POUVOIR : tu t’immisces dans les souvenirs d'autrui, découvre leurs pensées les plus intimes et les leur arrache pour les utiliser à ton avantage.
‹ METIER : charmeuse se faisant passer pour prostituée au boudoir aux mille courtisanes. Mais tu n'accueilles contre ton sein que celles et ceux susceptibles de t'apporter les informations dont tu as besoin.
‹ ALLEGEANCE : aucune. loin des conflits actuels, tu préfères tirer à ton avantage les plus affaiblis par la guerre des nations pour les charmer et leur soutirer des informations.
‹ ADIUTOR : d'ace kimora, l'homme de la nuit, pécheur de Launondie, roi de tes enfers. Il est la partie de toi la plus sombre mais aussi la plus essentielle. La magie avait lié vos âmes, la perte de ce pacte invisible ne vous a fait qu'un. Il est ton repère, ta moitié.
‹ POINTS : 3175

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MessageSujet: Re: ((the last children of the dragons)) ((the last children of the dragons)) EmptyDim 21 Jan 2018 - 1:39

same
same
j'ai envie de savoir c'est quoiiii votre complotage là dadada

rebienvenue chez toi en tout cas, et bon courage pour ta fiche ((the last children of the dragons)) 2269768220 cutie2
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MessageSujet: Re: ((the last children of the dragons)) ((the last children of the dragons)) EmptyDim 21 Jan 2018 - 11:36

(re)bienvenue à toi ici. cute
Dragomir en force. cutie
amuses-toi bien avec ce nouveau personnage. dadada
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earth mutant
Kaz Ravenscar
Kaz Ravenscar
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‹ AVATAR : matt daddario.
‹ CRÉDITS : faust, laura bae.
‹ COMPTES : éclairs, esprit, guérison, vol, électricité, intelligence.
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‹ AGE : vingt-neuf ans qu'il erre aux confins des forêts et autrefois, durant une heureuse ellipse, au coeur même de la nation de la terre. des années dispersées entre trahisons, luxure et combats.
‹ STATUT : célibataire, plus guerrier qu'amant, plus menteur que fidèle. kaz a séduit et perdu de nombreuses femmes, sans jamais s'attacher. ne faisant que jouer, toujours.
‹ SANG : bronze, la plus basse des extractions. une famille pauvre, une cabane pour toute maison. mais le ravenscar a eu la chance d'être adopté et élevé parmi les k'han, pour services rendus à la nation par ses aînés.
‹ POUVOIR : le terrible enfant de la terre n'avait jamais su maîtriser cette dernière, plus guerrier que maître. comment s'étonner, alors, qu'il ait développé une affinité particulière avec le métal ? d'une logique implacable, kaz est désormais un redoutable impétueux capable de briser les armures royales.
‹ METIER : traqueur, chasseur, espion, soldat. l'enfant de la terre peut endosser de multiples rôles, à la demande de son maître et ami. capable de tout et surtout du pire, kaz n'est jamais à court d'astuces.
‹ ALLEGEANCE : adonis griffith, à la fois frère, protecteur et prince. celui qui a toujours été à ses côtés, alors même que kaz était l'enfant banni de greenstall.
‹ ADIUTOR : evodia mormont, enfant de la terre, tout comme lui. vengeresse aux ailes brisées et au coeur noici. ces deux-là ne se sont jamais entendus, étouffés par ce serment inviolable qui leur avait été imposé.
‹ POINTS : 1466

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MessageSujet: Re: ((the last children of the dragons)) ((the last children of the dragons)) EmptyDim 21 Jan 2018 - 14:44

(re)bienvenue
avec la toute belle danielle
ce personnage de dingueeeee
et ce début de fiche absolument groiznien
I love you I love you I love you
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fire nation
Kamiko Yinren
Kamiko Yinren
fire nation
‹ MESSAGES : 823
‹ AVATAR : LEE JI EUN (IU).
‹ CRÉDITS : (AV)@FAUST.
‹ COMPTES : ES, YO, EG, AK, SV.
((the last children of the dragons)) Tumblr_pa7tr9A6Ec1up6irno5_400
‹ AGE : vingt ans, ça se moque de l'âge, de la maturité, des années passées à se rendre compte de rien. kamiko c'est une enfant, une adolescente qui comprend rien, rien à ce qui lui arrive, à ce qui arrivera; à ce qu'elle doit faire. jolie minois, si innocent, elle sait pourtant mordre, grogner et défendre ce qui est sien. l'enfant plongée dans ses rêves et ses étoiles, pourtant devra un jour devenir femme.
‹ STATUT : fiancée, ucucuc
‹ SANG : argent, un privilège dont elle s'est délectée toute sa vie. kamiko est sans aucun doute, issue de la noblesse. elle a grandi dans des draps brodés d'or, traitée comme la princesse qu'elle ne sera jamais. si elle est tolérante, elle est pourtant ignorante, ignorante des injustices qui l'entourent, la démangent, et ces gens qui crèvent pour des causes braves; qui ne seront jamais les siennes.
‹ POUVOIR : lumière et feu, ucucuc
‹ METIER : pianiste, ucuc
‹ ALLEGEANCE : sans aucune allégeance, ucuc
‹ ADIUTOR : alfie, il est loin, si loin, que ça crèverait presque le coeur. elle a jamais pensé aimé, ni apprécié, ni s'y attaché et pourtant c'est arrivé. ça l'a pris de court, de loin et la seule leçon dont elle en a tiré, c'est qu'elle aurait du s'en éloigner, le quitter, l'effacer de sa mémoire.
‹ POINTS : 874

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MessageSujet: Re: ((the last children of the dragons)) ((the last children of the dragons)) EmptyDim 21 Jan 2018 - 15:02

ils ont l'air badass ces dragomir moi jte dis
ça ferait une alliance badass avec les kimora tekass tekass
tkt
ELLE EST BELLE DANIELLE
LE PERSO AUSSI
T LE BEST
LOVE
JTM
BYE
ET REBIENVENUE ((the last children of the dragons)) 1276054400 ((the last children of the dragons)) 1276054400 ((the last children of the dragons)) 1276054400 ((the last children of the dragons)) 1276054400 ((the last children of the dragons)) 1276054400 ((the last children of the dragons)) 1276054400 ((the last children of the dragons)) 1276054400 ((the last children of the dragons)) 1276054400 ((the last children of the dragons)) 1276054400 ((the last children of the dragons)) 1276054400 ((the last children of the dragons)) 1276054400 ((the last children of the dragons)) 1276054400 ((the last children of the dragons)) 1276054400 cccmwah cccmwah cccmwah cccmwah cccmwah :swagger: :swagger: :swagger: :swagger: fab3 fab3 fab3
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