pseudo et prénom ‹ nico, thanatos. âge ‹ dix sept années, l'année de la majorité.    comment as-tu trouvé le forum? ‹ bazzart il me semble. pays ‹ fr. fréquence de connexion ‹ dés que je peux. votre avis sur le forum ‹ je l'adore.    parrain ? ‹ moi-même. smiley préféré‹   gif qui décrit le mieux votre personnage‹

Spoiler:

La sombre corneille est née dans la demeure ancestrale. Corbeau de malheur, corbeau destiné. à un grand avenir et pourtant. L'héritière, la première fille de la puissante famille Bolkonsky. La noblesse n'était pas encore partie intégrante de la famille, mais la puissance et le pouvoir voilà une chose qu'elle avait déjà obtenu. Déstinée à être la digne représentante de la famille, elle baigna dans un doux bonheur durant trois belles années. Belle illusion de croire que tout cela serait aussi simple. Faux, totalement faux. Les autres allaient arriver, les autres allaient venir lui absorber son éclat. Yekatarina, celle qui brillait dans l'ombre, celle qui absorbait la lumière. Beau bébé c'est vrai, mais on l'a vite délaissé pour une autre rousse, à la chevelure plus soyeuse, au teint plus angélique. Yeva est née, jeune sœur qui représentait beaucoup mieux la famille Bolkonsky. Au début elle n'en était pas consciente, elle remarquait juste que l'attention était beaucoup moins présente envers elle. Se revoyant deux mètres à côté du berceau, les adultes hypnotisaient par ce bébé et elle totalement seule et délaissée avec une peluche à la main. Petite fille malheureuse qui fixait cette famille s'éloigner petit à petit pour ne devenir qu'une étrangère. Et c'est ainsi qu'elle naquit, la reine des enfers déposa les premières pierres de son trône qui allait grandir avec le temps de manière simple et efficace.

D'une froideur fascinante, celle qui se faisait appeler Katarina n'était pas une jeune fille qui appréciait la compagnie. Non elle préférait écouter le vent et le bruit que faisaient les sombres oiseaux de la nuit. La nuit sombre la fascinait bien plus que la nuit étoilée, l'obscurité qui l'englobait totalement comme un manteau. La cachant des méfaits qu'elle pouvait causer, des expériences qu'elle s'amusait à exercer. Les mystérieux oiseaux qui osaient picorer les grains qu'elles donnaient, bizarrement ils ne pouvaient plus décoller. Mystère bien trop simple à résoudre, mais personne ne l'a jamais su. Katarina était très douée pour sourire et être discrète et causer des malheurs à bien des personnes sans qu'on ne soupçonne cette gamine qui n'avait rien de vraiment extraordinaire. Enfin elle pénétra les portes de l'académie, brillant par ses prouesses, brillant par son sérieux et également une popularité florissante. Populaire, mais pas aimée, la populaire que l'on craint qui de son regard perçant terrorise. Le règne de la terreur qu'elle mit fin rapidement, comprenant que la ruse était une alliée bien plus fidèle et efficace. Faisant preuve d'une sympathie que l'on trouvait au départ étrange, puis l'on s'y fit. Après tout c'était sans doute la crise d'adolescence qui venait de passer par ici. Désormais elle devenait une jeune femme, elle avait forcément changé. Mais le plumage du corbeau était resté aussi sombre qu'au début, il avait même gagné en obscurité. Bien plus habile et rusé, la belle s'apprêtait déjà à frapper.

La jalousie l'étreignait d'une manière bien trop forte, on ne l'a jamais remercié pour ce qu'elle faisait. Pas un merci, pas un bravo, juste des sourires et des regards qui ne montraient qu'un semblant de compassion. Yeva était la fautive. Bien sur qu'elle ne l'était pas réellement, que ce n'était pas de sa faute, mais en tout cas pour elle c'était la seule et unique fautive. Un jour elle se vengerait d'elle, de celle qui lui prenait déjà temps et qui s'apprêtait à lui voler encore plus. Cachée dans l'ombre, elle ferait des choses néfastes et affreuses, la reine des enfers avait passé un pacte avec le diable pour s'en assurer. La vie après l'académie reprit son cours, orfèvre passionné elle maniait l'art de l’orfèvrerie avec une touche particulière, mais fortement appréciée auprès de la noblesse. Artiste en vogue elle sucisitait une certaine admiration, mais que l'on rattachait bien trop souvent à son nom. La Bolkonsky, l'aînée de la famille Bolkonsky, alors qu'elle voulait se révéler par son talent propre et unique. Encore une fois, on lui vola la vedette, on lui gâcha cet instant qui aurait pu être un plaisir. Pour ce qui est de sa famille, encore une fois personne n'a eu l'amabilité de saluer vraiment son travail.

Les années passèrent encore un peu plus et le temps commença à affecter petit à petit le teint de poupée qu'elle appréciait tant. La belle Katarina ne pouvait se permettre de sortir avec un défaut, perfectionniste dans l'âme, même dans l'ombre on se devait d'être irréprochable. Sourire radieux sur le visage, haine profonde à l'intérieur, paradoxe la consumant à petit feu et qui pourtant lui faisait plaisir. Les berner c'est ce qu'elle aimait, en plus elle était douée pour ce petit jeu. Envieuse de la noblesse, elle aurait tellement eu envie d'y accéder et d'obtenir le rang de reine, un royaume pour elle et des sujets. Enfin une reconnaissance digne de ce qu'elle est et de ce qu'elle peut exécuter. S'intéressant à la politique sans vraiment s'y intéresser, les avis sur certaines questions étaient plutôt tranchés, mais également changeant en fonction de la personne avec qui elle discutait. Parce qu'elle sait y faire, parce qu'elle sait comment parler.

Tout s'accéléra ensuite, le monde s'embrasa sous ses yeux satisfaits. Aksana devenait un lieu de chaos propice à la montée d'une femme spécialisée dans les ténèbres. La guerre fut déclarée et sa famille lui servit enfin à quelque chose. La nouvelle noblesse, elle venait d'y accéder, un titre, un rang. Future héritière, future gérante de la famille. Siège de pouvoir qui lui passe devant, qui l'attire et pourtant elle n'y peut rien. Qu'est- ce qu'elle aimerait bien c'est vrai, mais pour l'instant il ne vaut mieux pas. La belle rousse commença alors à se lancer dans le jeu de la politique, les sourires, les alliances et les rumeurs. Délaissant son véritable métier pour devenir une simple passion. Avide de forger une alliance solide, la reine ne trouva pas son roi. Celui qui aurait pu le devenir l'a répudié, comme une mal propre. Une humiliation de trop, bien trop amère et impossible à avaler. Cela ne pouvait pas passer, c'était impossible. Vengeance longue il y aura, le death note de la jeune femme commença à s'agrandir encore plus depuis cet épisode là. Gravitant actuellement autour de la couronne, en vu des derniers événements elle en profite pour feindre qu'elle soutient la couronne, qu'elle soutient sa nation et pourtant elle n'en a que faire. Mais sa discrétion est légendaire, elle l'exerce d'une manière presque parfaite et pour l'instant elle sait y faire. Gravitant de plus en plus près du pouvoir, le jeu des alliances est ouvert. Qui tombera le premier face à la reine des enfers ? La liste est longue et ne diminuera sans doute pas tout de suite.