we can be heroes (deynor)

Sujet: we can be heroes (deynor) Dim 28 Jan 2018 - 19:30

deynor hothgar

we could steal time, just for one day

prénom, nom ‹ Deynor Hothgar, les Hothgar se sont implantés à Eartanera il y a plusieurs générations, mais seraient originaires de Flamaerin. âge ‹ Trente-six années de vie, la fleur de l'âge, sans la fleur. date et lieu de naissance ‹ Né un 12 Novembre 2129 à Herindy, Eartanera. statut matrimonial ‹ Le cœur libre, il ne tombe que trop facilement amoureux, le brun ; il ne compte plus les aventures et pourtant, son cœur brûle de s'enticher d'une âme sœur. sang ‹ Bronze, simple roturier ayant réussi à s'élever dans les plus hautes sphères. métier ‹ Grand propriétaire terrien, possède des haras un peu partout dans Eartanera ; les qualités de ses chevaux sont reconnues aux quatre coins du royaume. maître de ‹ Oromis Sloane. élément ou don ‹ La Terre, les vibrations dans le sol, l'équilibre dans ses mouvements, et une puissance dévastatrice. allégeance ‹ Loyal et fidèle à la cause d'Adonis Griffith, qu'il soutient depuis de nombreuses années pour avoir espionné pour lui. compétences ‹ honneur (niv. 1), persuasion (niv. 1), espionnage (niv. 1). localisation actuelle ‹ Greenstall, à veiller à distance sur son roi de nouveau emprisonné. groupe ‹ Cito maturum cito putridum. avatar et crédits ‹ oscar isaac + balaclava.

anecdote 01 ‹ L'homme et l'animal. Les équidés ont toujours fait partie de sa vie. Deynor courait déjà après les chevaux sauvages lorsqu'il n'était qu'un bambin. Jusqu'à son envoi à l'académie de Koldoveretz quand il avait onze ans. À sa sortie, il n'avait qu'une idée en tête : rentrer chez lui. Reprendre l'affaire familiale. L'élevage de chevaux. Il ne s'est jamais senti aussi bien que dans un de ses haras, à respirer la poussière, à se dire « encore un jour, et ce sera bon », le regard rivé sur un alezan un peu nerveux. Aujourd'hui, les montures qu'il dresse font partie des meilleures. Des chevaux doués pour la guerre, des chevaux doués pour la course. Des chevaux d'apparat. Des sublimes animaux, pour lesquels il aura toujours le plus profond respect.

anecdote 02 ‹ Sa notoriété grandissant, Deynor a vu des portes s'ouvrir devant lui. Les hautes sphères étaient curieuses de découvrir qui avait maté ces chevaux qu'ils avaient payés une fortune. Et Deynor, loin de se brûler les ailes, y a surtout vu une manière de se créer un personnage. Il a fait ce que l'on attendait de lui, il a aimé les filles à aimer, il a brisé les cœurs à briser. Il s'est construit l'image d'un homme populaire, d'un mondain et d'un bon-vivant. Mais dans l'ombre, l'homme a des oreilles partout. Récupère des informations pour le seul roi d'Eartanera qu'il reconnaît : le jeune Adonis Griffith.

anecdote 03 ‹ Au mois de novembre 2164, Deynor a été victime comme la plupart des habitants d'Aksana du virus qui a fait rage. Au bout de douze jours de maladie, il récupérait son pouvoir en petits morceaux, mais perdait le lien qui l'unissait à son adiutor. Dès lors, il lui a fallut réapprendre à vivre. À maîtriser son pouvoir, à nouveau. Et à accepter le vide qu'il ressent en lui, la rupture de ce lien qu'il partageait avec son adiutor. Malgré le choc, Deynor se considère comme extrêmement chanceux de ne pas avoir perdu son pouvoir pour toujours, comme d'autres.

anecdote 04 ‹ Deynor n'aime pas se battre. Il n'a jamais été pugnace, et pourtant ses poings ont cogné à quelques rares reprises, par défaut. Car encore une fois, il avait un rôle à jouer. Une réputation à entretenir pour n'éveiller aucun soupçon. Pour faire en sorte d'être aussi lisse que possible. Irréprochable. Alors oui, il a cogné. Mais pas une seule fois, il n'y a pris ne serait-ce qu'une once de plaisir. Deynor, ce ne sont pas les muscles de ses bras qu'il aime animer, mais ceux de sa cervelle.

anecdote 05 ‹ Très croyant, la foi des sept est très importante pour lui, mais pas autant que la religion des éléments qui lui a été inculquée par ses parents et sa famille, restée fidèle aux enseignements des créatures. De là lui vient son grand respect pour les animaux. La pratique de cette religion étant très spirituelle, Deynor n'a pas besoin de grand-chose, sinon d'un endroit au calme et d'un sol de terre sur lequel il puisse s'asseoir en tailleur, pour ne faire qu'un avec son élément. Cette méditation l'a grandement aidé à retrouver un peu de contrôle sur son pouvoir suite au virus.

anecdote 06 ‹ La richesse qu'il a accumulée grâce à ses chevaux lui a permis de vivre une belle vie, de ne manquer de rien. De l'argent qu'il n'hésite pas à utiliser aux fins du mouvement d'Adonis Griffith, des affaires réglées dans l'ombre, loin des regards indiscrets. Pour justifier ces sommes d'argent volatilisées, Deynor investit dans le mécénat, une activité qui d'ailleurs n'est pas totalement contraire à ses valeurs, puisque le natif d'Herindy est un passionné d'arts en tous genres.

anecdote 07 ‹ Une peur maladive du confinement. Les petits espaces donnent à l'Eartanerien des sueurs froides et le plongent la plupart du temps dans une catatonie que seule l'absence de murs autour de lui pourra défaire. Aussi, craint-il de par son investissement au sein du mouvement d'Adonis, de se retrouver dans une cellule et d'y mourir de peur. C'est une de ses plus grandes frayeurs. Cela ne l'empêche pourtant pas de continuer à recueillir des informations pour le jeune Griffith.

anecdote 08 ‹ En amont de sa réputation de bon-vivant, Deynor s'est bâti une réputation de croqueur de femmes, bien qu'en réalité, il n'y prenne pas le moindre plaisir. Mais le jeu est le jeu, et il a voulu jouer. Alors des aléas de la séduction, il en est un habitué. Et si on peut le voir fréquemment en compagnie de dames, le cavalier émérite n'a jamais caché son attirance pour la gent masculine, pour laquelle il aura d'ailleurs une préférence.

anecdote 09 ‹ Malin, le bougre. Assez pour avoir appris l'art d'anticiper les événements, les réactions, les choses. Deynor aime se tenir au courant de tout ce qui se passe autour de lui, et même au-delà. Il sait que les ragots sont des éléments vitaux, que dans le commérage se cache toujours une part de vérité, à démêler des potins sordides rajoutés pour choquer. Deynor, rien ne le choque plus et depuis bien longtemps.

anecdote 10 ‹ Quelque peu paranoïaque depuis quelques temps, il dort mal, mange peu de peur de se faire empoisonner, et une certaine fatigue commence à se lire sur son visage. Le brun rassure les crédules en mettant ça sur le coup de la maladie, du virus pas encore totalement évanoui. Il sait qu'il doit se reprendre, que son masque ne doit pas tomber. Que le show doit continuer. Mais avec les vagues de purges et les assassinats de maîtres qui ont déferlé dans tout le royaume, c'est la panique qui guette, tapie au grenier de son esprit.

‹ Décrivez quelle est la position de votre personnage vis-à-vis de la situation politique actuelle. (dissolution de l'empire, virus, purge)

Deynor est toujours au service d'Adonis, mais officiellement, il demeure politiquement neutre aux yeux du commun des mortels. Très peu de personnes sont au courant pour son allégeance au cadet des Griffith, qui remonte à plusieurs années maintenant. Il espère continuer à berner son monde le plus longtemps possible, mais il sait que le moindre faux-pas peut lui être fatal. La dissolution de l'empire est une bonne chose à ses yeux, mais Deynor demeure avant tout concerné par le sort du royaume qui l'a vu naître. Quant au virus et à la purge, il est soulagé que le premier lui ait laissé ses pouvoirs, et la deuxième provoque chez lui un profond sentiment de colère. Il a pour sa part pris sous son toit et mis à l'abri de nombreux mutants, et dénonce furieusement mais silencieusement les agissements des hauts sacerdos.

pseudo et prénom ‹ odistole âge ‹ 22 comment as-tu trouvé le forum? ‹ secret sale

pays ‹ cocoricoooo fréquence de connexion ‹ everyday votre avis sur le forum ‹ jifzohfiehriuyfgsueyrg parrain ? ‹ myself smiley préféré‹ we can be heroes (deynor) 3836947603

gif qui décrit le mieux votre personnage‹

Spoiler:

PINNED UNDER THE WEIGHT 2017

Sujet: Re: we can be heroes (deynor) Dim 28 Jan 2018 - 19:35

beneath the skin

Darker days are raining over me

Les grandes plaines d'Eartanera s'étendaient à perte de vue et l'astre du jour déclinait, dans une chute finale, teintant l'azur de couleurs chaudes et pastel. Légèrement en marge de Greenstall, tout près de la rivière, des enclos. Des tas d'enclos. Dans l'un d'eux, un homme et un équidé, à la lutte. Le soleil couchant l'aveuglant quelque peu, Deynor fit un pas sur le côté afin de se placer dans l'ombre de ce grand frison qui ne bougeait pas, attentif. Ce n'était pas une lutte violente, car elle se passait avant tout dans une joute visuelle. La jument renâcla lorsqu'il tendit le bras, la main en évidence. Il effaça aussitôt son geste, et l'animal agita nerveusement la tête tout en reculant. Il était sans doute un peu trop tôt pour espérer pouvoir établir un contact physique avec le cheval. Deynor recula jusqu'à sentir dans son dos les rondins de bois de l'enclos, sculptés grossièrement, mais non sans charme. Il tenta de mettre le plus de distance entre lui et l'animal, de manière à l'encourager à se déplacer librement. Les oreilles droites, le frison resta immobile quelques instants, à jauger l'homme qui lui faisait face. Le soleil couchant à nouveau dans les yeux, Deynor finit par s'accroupir, puis s'asseoir dans l'enclos. Il faisait bon en ce début de soirée. L'air était doux, le vent presque absent. Un tel calme, qui jurait pourtant avec le contexte actuel, la guerre fratricide qui opposait les membres d'une même famille. Deynor avait fait son choix depuis de nombreuses années maintenant. Mettant sa main en visière afin d'y voir un peu plus clair, tout en s'assurant que ses gestes étaient lents et doux pour ne pas effrayer la jument, il se rendit compte que celle-ci avait étendu sa longue encolure et broutait l'herbe devant elle. Bon, c'était déjà ça. Le maître de la terre sourit tendrement, content que l'atmosphère se soit détendue. Il déplia ses jambes, l'une après l'autre, le plus délicatement possible. Il avait appris à ses dépens que les gestes brusques n'étaient bons qu'à affoler les animaux, et ce n'était pas ce qu'il recherchait. Silencieusement, il bâilla. Il pria les sept mais aussi les éléments de lui accorder un peu de sommeil cette nuit. Car depuis plusieurs jours, l'Eartanerien ne dormait plus. Il se trouvait en son subconscient un petit quelque chose qui ne le laissait pas en paix, une peur sourde, qui s'accrochait à lui comme une tique à sa parcelle de peau. Une peur liée à sa mascarade, à son allégeance, à la possibilité de se voir emprisonné, piégé entre quatre murs. Sentant une bouffée de panique s'emparer de lui, Deynor plongea son visage dans ses mains pour se frotter les yeux. Un peu trop subitement pour la jument qui redressa l'encolure pour l'observer fixement. Deynor jura entre ses dents, puis laissa retomber l'arrière de sa tête contre l'un des rondins de l'enclos. Il laissa le soleil réchauffer son visage, respira l'air pendant de longues minutes, chassant petit à petit la peur qui lui comprimait la poitrine. Oh, il savait qu'à un moment ou un autre, sa petite comédie finirait par toucher à sa fin. Que les masques tomberaient. Qu'à cela ne tienne. En dépit de son attachement à jouer ce rôle d'un riche propriétaire terrien, dresseur de chevaux, amateur de bonne chair et de soirées mondaines, Deynor commençait à ressentir le besoin d'arrêter tout ça. Bien sûr, cela ne dépendait pas que de lui. L'on comptait sur ses informations, et en son for intérieur, il adorait ce petit goût de danger qu'avaient ses investigations auprès des hautes sphères Eartaneriennes. Il ne pouvait tout simplement pas arrêter comme ça, subitement. C'était la meilleure manière de se mettre à découvert, et de risquer bien stupidement sa peau. Sans compter que mis à part ses frayeurs alternatives, rien ne pressait réellement. Deynor se frotta une nouvelle fois les yeux, puis se releva lentement. Il passa par-dessus l'enclos avant que le frison n'ait eu le temps de paniquer, puis s'éloigna en direction de la grande bâtisse toute de bois construite qui lui servait d'habitation. L'architecture était moderne, et la maison, sur deux étages, exposées plein sud, offrait une vue splendide sur la rivière et les plaines alentour. Deynor se servit deux doigts d'hypocras et but la boisson en fermant les yeux, savourant la douceur des arômes, du miel et de la cannelle, mêlés à l'âpreté de ce petit vin boisé. Au fond, il savait qu'il n'y avait qu'en ces lieux qu'il était pleinement en sécurité, et chacune de ses retraites dans l'un de ses haras constituait dorénavant un élément presque vital à son équilibre, aussi bien mental que physique. Deynor reposa son verre, puis fixa par la fenêtre de la cuisine le soleil qui terminait sa descente, captant ainsi les derniers rayons d'une journée au calme plus que bienvenu.

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