Échec sur échec cuisant, Eros crache au sol, alors que ses attaques lui sont contrées, et surtout auxquelles on lui répond avec un feu ardent. La colonne de terre est interceptée par @"Cedrella K'han", qui tout comme son cadet, maîtrise la lave. Faisant la moue, si les éclaboussures ne viennent pas le toucher directement, il ressent la chaleur, et des petites gouttelettes s'imprégner de son armure. Épargné du visage, la gosse de l'air se relève pourtant et dans une tornade dont il ne connaît pas la source, elle forme un nuage de poussière. Quelques secondes suffisent pour laisser du temps à @Kalei Yinren de former un filet de flammes avec son épée et la lancer à sa rencontre. Pas dupe, Eros l'évite de justesse, sauvé par le cuir de son armure. Quelques cheveux cramés, des cicatrices et des brûlures, il sent dans ses entrailles la colère gronder. Les poings fermés, le cœur battant, il n'a le droit à l'erreur, deux ennemis contre un soldat ; il ne peut échouer une seconde fois. Bien décidé à les ensevelir sous son élément de la terre, sa maison, il veut les entendre pleurer et le supplier.
Il prend son élan, commençant à courir dans leur direction, il forme une masse de roche sous ses pieds, l'expédiant non loin de ses deux ennemis, et usant de son contrôle à la volée, pour leur envoyer le restant des gravats, juste assez pour les neutraliser ; qu'il puisse de sa main les égorger et les laisser entrevoir son visage comme seul adieu.

Le marteau qu'il avait brandi en arrière dans une prise d'élan maladroite entraîna quelque peu Deynor avec lui. Non habitué aux danses militaires, le dresseur de chevaux, lorsqu'il voulut frapper en direction du soldat, ne trouva que le vide, son adversaire ayant eu tout le temps du monde pour esquiver son coup. Merde, grinça Deynor en voyant l'homme qui lui faisait face se défaire de sa perplexité pour lever son épée dans sa direction. Hothgar se jeta à terre non loin d'un tonneau, dans un roulé-boulé qui lui endolorit les coudes et les genoux, et se relevant précipitamment, il s'empara du couvercle du tonneau, en guise de bouclier. Dans quoi s'était-il lancé, par les sept. Le maître de la terre mit alors le couvercle de bois en opposition face à l'épée du soldat qui fondait sur lui. Celle-ci se ficha dans le bois plus profondément que ne l'avait prévu son adversaire, et lâchant son marteau à terre, Deynor en profita pour tendre la main vers le sol, en direction des deux pieds de son adversaire, priant les anciens dieux et les nouveaux pour que son pouvoir lui obéisse.
Les deux pieds du soldat s'enfoncèrent à une vitesse ahurissante dans le sol, l'emprisonnant jusqu'au cou dans une prison de terre. Un sourire goguenard aux lèvres, Deynor abandonna le couvercle de tonneau, ramassa son marteau, le mit à sa ceinture et se dirigea en direction de @Keira Fairhorn. Il plaça ses deux mains sur la croupe de son cheval, et, d'un bond agile, atterrit derrière la jeune femme.

La terre lui répondait et la maîtresse renaissait. Voilà plusieurs mois qu'elle s'entraînait durement pour entrer en communion avec la roche, pour la sentir dans ses membres durs sans même devoir la toucher. Bénie des Sept, elle avait dû apprendre à maîtriser le sable en plus de retrouver son élément et bien qu'elle commençait à manier quelques tours avec souplesse, son coeur restait à la roche et la nature. Le soldat @Loras Harlaw était immobilisé par ses gravats quand @Keira Fairhorn ajoute son aide en prenant possession du métal dans laquelle son armure avait été forgé. Ensemble, les cousines étaient plus fortes, plus redoutables, et la nymphe comprenait enfin à quel point elles étaient indispensables à sa survie. Hissa n'eut même pas le temps de se réjouir, ses bras ne lui répondaient plus. Sans comprendre, l'amazone tenta de les contenir contre elle mais c'est son coude qui heurta le doux visage de @Braelyn Wheatdrop. Un geste qui déstabilisa la cavalière et qui fit paniquer le cheval. Le corps de la princesse heurta le sol, abîmant plus particulièrement ses genoux et ses coudes. Un râle entre passa ses lèvres pulpeuses et son regard se tourna vers celle à l'origine de leur chute : @Hettie Wolffhart. Son attaque avait fait perdre le contrôle de la maître de terre sur Loras, les gravats tombant à ses pieds. Se relevant rapidement, Hissa n'écoutait pas ses genoux affaiblis et s'approchait de la brune, les yeux armés de rage. Elle espérait être meilleure au corps à corps et voulait entrer dans un combat rapproché avec la maître de l'eau. Elle fit alors glisser jusque dans sa main une de ses dagues aiguisées, prête à s'en servir contre son ennemie. Assez proche, elle frappa la première, tentant d'abîmer le visage de la poupée. Mais pas assez rapide, elle ne laissa qu'une fine blessure sur sa joue.

Explications : Hissa tombe de son cheval avec Braelyn à cause d'Hettie qui use de son pouvoir sur elle. Loras est alors libéré des gravats que contrôlé Hissa. Elle vient alors à la rencontre de cette dernière pour se lancer dans un combat rapproché où elle réussit à la toucher partiellement à la joue avec sa dague.

Yerim lève les yeux au ciel, alors qu'il ajuste l'épée à sa ceinture. - Vous vous battez pas, compris ? - Qu'il entend Anders lui dire, alors qu'il hoche de la tête avec nonchalance. Le rictus qui se forme sur ses lèvres est preuve de sa mauvaise foi habituelle, alors qu'il lui fait un signe de main en guise d'adieu. Ne pas se battre, ne pas tuer de maîtres quand l'occasion lui était servie sur un plateau d'argent ? Jamais. (…) Enfin arrivés, il ouvre sa gourde d'eau et laisse le liquide caresser sa gorge. La transpiration perle déjà sur son front, alors qu'il tient sa seconde main sur son épée. D'ici, ils voient tout, d'ici les armées ont l'air immenses, d'ici il a l'impression d'être minuscule. Mais le torse bombé, le menton levé, il se tourne vers le reste de ses camarades. - Ordre ou pas, j'ai l'intention d'aller tuer du Maître, faîtes ce que vous voulez, je pars dans dix minutes, qui est intéressé par l'attaque peut toujours me suivre. - Il hoche de la tête en direction de ces mercenaires sanguinaires, et commence à enfiler sa tenue de guerrier. Il sent l'électricité venir enivrer ses sens, alors qu'avec joie, il se sent énergisé par le pouvoir qu'il pensait avoir perdu à tout jamais. Le contrôle est toujours variable, et parfois tremblant, mais du moins il peut toucher sans tuer ou blesser grièvement, il peut vivre et penser, sans avoir l'impression d'exploser à chaque seconde. Et pour vider la frustration des quelques semaines passées, il sait yerim, ô il sait que ce combat, cette guerre qui ne sera jamais la sienne, sera son pardon. Parce qu'il se fout bien des Maîtres, parce qu'il se fout bien de leurs querelles, parce que tout ce qui l'intéresse c'est tous les anéantir, et ne jamais plus avoir à les regarder dans les yeux. Descendant la roche vers le combat, il dégaine son épée, et forme une boule d'électricité dans son autre main. Envoyant la première attaque sur un inconnu, il se défait dans la foule. Avant quoi il chuchote à ses camarades - Montrons-leur que ce combat ne sera rien comparé à ce que l'Armée leur réserve. - rictus froid broyant ses lèvres, il part ; ne reviendra pas.

Elle esquisse un léger sourire à la réponse de sa cousine, heureuse de la savoir aussi déterminée qu'elle à faire autant de mal que possible à Harlaw. Et elle était prête, prête à dresser quelques fléchettes en sa direction pour les river dans son abdomen, quand le chien attaque et que Keira manque de se faire ensevelir par des gravats qu'il faisait danser comme il en avait l'envie. Braelyn a l'idiot réflex de vouloir les neutraliser - et elle aurait pu, quelques mois à peine auparavant, avant que son élément ne s'en aille pour en laisser place à un autre. Fort heureusement, Hissa avait été, en quelques sortes, épargnée par le virus, et elle réussit brillamment à prendre le contrôle de la roche, et même à retourner son attaque à Loras. La benjamine aussi participe à l'immoboliser, jouant avec le métal de l'armure pour réduire au maximum sa capacité à bouger. L'ambassadrice ne sait réprimer un sourire en voyant sa chère Keira réussir une tellement manoeuvre, fière de la voir réussir là où il y a à peine quelques jours, elle aurait échouer. Mais ce moment de répit est de courte durée, puisqu'elle reçoit bientôt un coup dans la mâchoire, la forçant à tourner ses rênes sans même le vouloir. Elle se doute qu'il s'agissait du coude d'Hissa, mais elle ne saurait pas avant très longtemps comment par tous les Sept cela était arrivé. Toutes deux perden l'équilibre et se retrouve à même le sol, et l'étalon, lui, se retrouve désorienté au milieu de la foule de tous ces gens seulement animés par la rage et la détermination. Déstabilisé à son tour, ses jambes s'emmêlent trop pour pouvoir le tenir debout. Hissa s'était déjà relevée, mais la maître du métal était encore légèrement sonnée par le coup qu'elle avait reçue, et elle n'avait pas eu le temps de se redresser quand le cheval s'effondre, la coinçant sous son flanc. Son souffle se coupe un instant, et la bête ne semble pas avoir le moindre moyen de se relever. Il se débat, il essaie, mais il n'arrive à rien - et bientôt, quelqu'un le réduit en silence en plantant son épée dans son encolure. Braelyn ne sait rien faire, elle n’aperçoit que vaguement @Loras Harlaw et @Keira Fairhorn sur sa droite. Hissa, elle, est hors de son champ de vision. Et alors même qu'elle ne peut pas bouger son corps, un de ses bras était restés libres. Dans une tentative qu'elle ne peut s'empêcher de trouver vaine, elle tend le bras vers le seul véritable ennemi qu'elle comptait, transformant son bijou en plusieurs fléchettes qu'elle espère voir se planter à cet endroit que l'armure de Lora ne couvrait pas, dans ses côtes, priant pour que sa simple pensée suffise à ses armes pour l'écouter.

la fierté, qui t'inonde. la puissance, qui coule dans tes veines. veines d'argent, veines de métal. la terre t'a quittée, le métal t'a trouvée. et @braelyn wheatdrop a fait de toi une lame tranchante et efficace. c'est un sourire large qui s'étire jusqu'à tes oreilles, et tu observes, victorieuse, @loras harlaw coincé par la force de la volonté. et tu vois @deynor hothgar déchaîner la colère de ta mère la terre pour engloutir dans ses entrailles l'un de ceux que vous affrontez. la terre ne te répond plus, mais à lui, elle obéit toujours. et c'est avec un sourire entendu que tu le vois sauter agilement sur ta propre monture, derrière toi. 'joli, hothgar. bien joué.' un cheval qu'il a lui-même élevée, un fils du vent que vous partagez désormais.
mais ta victoire, elle est de courte durée. tu ne peux que voir la chute de braelyn et @hissa griffith. tu ne peux que voir ta cousine, elle-même coincée sous le corps de sa propre monture. la panique te ronge, brusquement, et tu relâches ta maîtrise sur loras, son armure reprenant plus ou moins sa forme originelle - plus cabossée, moins brillante. il n'y a que braelyn qui compte à tes yeux, hissa, déesse guerrière, affrontant déjà la maîtresse du sang. tu fais la seule chose cohérente en cet instant: tu sautes à terre et jettes les rênes à deynor. 'tu veux bien me le garder un instant? je te le confie.' le temps de venir à la rescousse de ta cousine, et tu remonteras à cheval, là où tu es la plus puissante. tu accours près de ta cousine et tu déploies alors les cordelettes d'acier qui serpentent autour de tes poignets pour qu'elles s'enroulent autour du corps de l'animal effondré. d'un geste de la main, tu les suspends autour d'une poutre apparente, poulie improvisée, et tu entreprends de soumettre le métal à ta volonté pour hisser le cheval et libérer braelyn. 'ça va aller, brae. tout va bien se passer. promis. je te sors de là.' tu n'as pas le droit d'avoir peur, et pourtant, ton regard accroche celui de ta cousine immobilisée. et, centimètre par centimètre, l'animal s'élève.
que les sept soient avec nous.

Les orbes sombres de la créature des enfers suivent la chute des amazones, un sourire satisfait venant fendre ses lèvres. La monture s'emballe, s'interpose, faisant perdre le contrôle que l'enfant terrible exerce sur la fille de la terre. Lorsqu'elle revient dans son champ de vision, ce n'est que pour accompagnée le mouvement de la dague qui ne manque par de lui écorcher la peau. La mâchoire de la fille de sang se crispe alors qu'elle se recule, imposant son sabre entre elle et la princesse d'Eartanera, @Hissa Griffith. La ténébreuse tend sa main libre vers la fille d'ébène, pour mieux percevoir sa maîtrise s'insinuer sournoisement dans le corps de cette autre. Tu préfères te faire embrocher ou t'en prendre à ta précieuse famille? Qu'elle demande de sa voix suave. Un rire qui fend les lèvres, alors que d'un haussement de sourcil, elle sous entend sa décision. Ses doigts se mouvent, obligeant à se retourner pour s'en prendre au sien.

Explication : Hettie utilise la maîtrise du sang pour obliger Hissa à se retourner et s'en prendre au sien.

j'avais fais un deux, mais suite à un problème technique, j'ai dû recommencer

Sa dague entaille sa joue et Hissa recule d'un pas, évitant une possible réponse physique de la part de son adversaire. Mais contre toute attente, elle ne vient pas la menacer directement avec son épée. Elle est plus vicieuse la démone, elle rigole de pouvoir maîtriser chaque partie de son corps à la princesse. Et elle, mortelle, ne sait plus quoi faire que de laisser la stupeur animer ses traits fins. C'était comme être un pantin, chaque membre lié à un fil joint aux mains de l'ennemie. La nymphe se retourne sans que sa tête ne puisse reprendre le contrôle mais alors que sa main venait se serrer autour de sa dague, dangereusement pointée vers @Keira Fairhorn, et que ses pieds avançent vers sa cousine, elle retrouve la force de ses bras et son contrôle. L'inhumaine n'avait pas réussi à aller au bout de son mouvement et la maître de la terre avait pu faire volte face, ses opales vertes rencontrant à nouveau le regard de la déesse, ténébreuse. La princesse la jauge du regard puis avance d'un pas déterminée en soulevant ses paumes vers le ciel pour faire sortir de la terre, du sol, des piques de roches assez hauts pour atteindre les cuisses de @Hettie Wolffhart.

Explications : La maîtrise d'Hettie sur Hissa n'ayant pas été au bout, elle n'a fait de mal à aucun membre de sa famille. En réponse, la princesse est revenue vers elle et a utilisé sa maîtrise pour sortir de la terre des morceaux de roches pointues, réussissant à la toucher à la cuisse.

Le sang grondait alors que sa cavité thoracique s’effondrait sur les rémanences de l’animal blessé en ses ruines. Milan serrait les poings, les crocs dévoilés, le gamin était prêt à dévorer le monde en son entièreté. Quelque part au fond de ses pensées, il songeait à ces personnes disparues. Celles qui l’avaient aidée. Il pensait à sa soif de sang et ce silence unique écho des conseils censés le guider. La main fermement enroulée autour de son khépesh, le blond sentait l’excitation monter à travers les rangs de ces inconnus exaltés par une même cause. Il sentait bouillir le pourpre en ses veines alors que dans un silence défiant les morts les portes s’ouvraient sur l’appel funeste de leur sort. Éclat de pluie dans une marée d’épée, le Ravka souffrait la virulence de sa rage alors que le sang commençait à couler. Sa lame recouverte de son éclat virginal, le blond parait avec impudence les lames cherchant à le faucher. Autour de lui, l’univers sembla s’ébranler quand bruit et silence s’aimèrent sous l’égide de ces violences. Enfant perdu au combat, le maître du feu n’avait pas la superbe de ces démiurges traversant le champ de bataille. Les poings serrés, la sueur mouillant son derme, il avait le souffle court à force de parer les coups de ces vautours venus festoyer à même ses côtes. Il avait le cœur au bord des lèvres à forcer de pousser la charge, éviter l’estoque. Levant sa lame vers le ciel, invoquant des divins l’ichor taché par le vermeil coulant en rivière à leurs pieds, il abattit son khépesh mordoré se voulant coup du sort. Forcé de souffrir sa naïveté, regrettant l’amertume de ses plus tendres années, c’est sans mal que le soldat en face le repoussa. Milan s’échoua au sol comme un naufragé craché par la marée. Ses doigts étendus vers son arme, il posa ses yeux sur la silhouette lui couvrant le soleil à l’encre de son ébène.