Il ne s’attarde pas l’inconscient. Il déambule l’idée précise se moquant éperdument des passants qu’ils croisent. Il ne s’inquiète pas de la foule, il reste fidèle à lui-même comme il sait si bien le faire. Comme il le fait d’habitude. Le mercenaire que nul n’oserait importuner au risque d’y perdre la vie. La porte s’ouvre dans l’espace noircit par le vice. Il connait les lieux. Assez pour ne pas se faire importuné. Assez pour passer les bonnes portes. Celles que peu connaissent. Celles qu’il a déjà entrouvertes dans une volonté de renouveler son stock d’armes. De trouver ici-même un choix plus vaste et surtout happée par cette immense curiosité. Celle qui jamais ne s’arrête. Celle qui toujours pousse à vouloir en découvrir davantage surtout concernant ses précieuses amies. Les seuls que jamais il ne pourra trahir. Le regard persan s’attarde peu sur la foule pourtant nombreuse. Les puissants qui veulent un peu de frissons. Qui apprécient de laisser leur argent se perdre dans des coups de dés qui ne pourront sans doute pas les aider à rendre leur vie plus palpitante. La sauvage est là, patronne des lieux. Incapable d’agir autrement, surveillant les moindres faits et gestes. Elle tient cet endroit d’une main de maitre, il ne peut le nier. Sans se cacher, il reste là, un moment à l’observer. A la regarder agir, commander. A voir quel genre de femme elle est dans le fond de ses entrailles. Il finit toutefois par s’approcher, par attirer le regard de l’insoumise maitresse des lieux. « Le temple du vice a l’air de bien se porter.» Qu’il vient lâcher même si c’est une toute autre question qui palpite sur ses lèvres. Celle d’une union prochaine dont elle doit être au courant. Elle n’a pu y échapper se trouvant au centre du jeu des alliances. Elle sa nouvelle promise.