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everybody run † (andlyn)

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humans
Anders Pollux
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‹ MESSAGES : 345
‹ AVATAR : Sam Heughan
‹ CRÉDITS : DΛNDELION (avatar) - Karmababe (fucking great gif profil) beylin (codes signa)
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‹ AGE : [ trente neuf ] années à fouler cette terre à la chaire calcinée. A trop maudire, à trop souffrir pour mieux faire s'écrouler l'Empire.
‹ STATUT : [ âme esseulée ] d'avoir un jour osé aimer. Trahi de la plus violente des manières il ne compte plus jamais offrir ce myocarde dévaster.
‹ SANG : [ vide ] de toute particularité, sang d'un rien qui pourtant sait autant faire de mal que de bien.
‹ POUVOIR : [ nul ] n'a besoin de pouvoir quand seules la volonté et la rébellion sont reines. De celles là mêmes qui font écho dans chaque coup de poing.
‹ METIER : [ leader ] de sa propre armée, celle qu'il a longtemps divulguée et dans le secret, érigée.
‹ ALLEGEANCE : [ lui-même ], il a toujours su qu'il ferait de grandes choses de ses mains, se voulant porte parole des pauvres humains et mêlés mis de côtés. Seule compte la destruction massive de tous ceux qui osent se faire appeler maîtres.
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MessageSujet: everybody run † (andlyn) everybody run † (andlyn) EmptyVen 2 Mar 2018 - 21:47

Caitlyn & Anders

everybody fall


Les côtes d’Aguarinui. Il les connait par cœur pour ne les avoir que trop longtemps foulées. Aguarinui, terre où il l’a rencontrée, terre ou elles sont nées. Depuis ce temps l’une est morte. Assassinée. Longtemps il a résonné ce mot, dans son esprit malmené. Assassin. Assassin. Assassin. Mais il a bien fallu s’y accoutumer car jamais plus elle ne reviendrait. Ils ne l’ont que trop bien tuée. Alors la hargne s’est emparée de lui durant des semaines, des mois et dorénavant des années. Jamais Anders n’a pu pardonner et aujourd’hui c’est elle qu’il cherche d’arrache-pied. Car il est sans réponses depuis tant de temps, la beauté fatale ayant disparue encore plus vite que le vent. La gamine, il l’a enterré dans les hauteurs qu’elle aimait tant, ces immenses collines aux couleurs de falaises, là où les vagues se faisaient chantantes et dansantes. Endroit magique où le petit être aux cheveux chatoyants imaginait en riant des sirènes apparaître dans son champ. Tous ces souvenirs reviennent en écume dès lors qu’il franchit le seuil des mers pour poser pied à terre, quitter temporairement l’île, boucles battantes sous le vent et accoutrement des plus négligeant. Parce qu’il n’y a pas meilleur moyen de se fondre dans la masse afin de voyager même sans n’être sûr de rien. La route sera longue jusqu’à Flamaerin et non sans danger, mais Anders sait être un homme prudent quand il le veut et que sa vie en dépend. Il ne pourrait décemment laisser son armée à son triste sort, quoi qu’il advienne, il y tient beaucoup trop pour prendre des risques dorénavant jugés comme inconsidérés. Pourtant, en quittant le large et en prenant la route plus ou moins seul selon les étapes à franchir, Pollux en prend un, de risque. Mais il n’est pas au bout de ses peines et tandis que ses pas le mènent lentement dans les rues parfois pavées ou souillées de neige du territoire des maîtres de l’eau, il ne peut s’empêcher de songer à cet avant à jamais perdu. Telle une douce mélancolie qui ne cessera jamais de le tourmenter.

Lorsqu’elle lui apparait par ce pur hasard au détour d’une ruelle peu empruntée d’Amarizia, les prunelles claires ont d’abord du mal à véritablement croire qu’il s’agit d’elle. Elle qui ne devrait pas être là. Elle qui pourrait être n’importe où. La némésis qu’il ne parvient à atteindre depuis un peu plus de deux ans. C’est une image fantomatique qui le fait frémir, l’obligeant à s’arrêter net alors que le soleil ne se lève jamais sur ces contrées entourées d’eau salée. La brume et la grisaille ont tout englouti, et aujourd’hui Pollux croit voir un mirage d’une autre vie. Caitlyn. Il reconnaîtrait son visage entre mille et ce corps qu’il a si longuement touché. Il en avait mémorisé chaque ligne et chaque courbe pour être capable de la reconnaître même dans la nuit la plus noire. Et si le temps d’une seconde il croit à une fourberie de son esprit, à la voir reculer – à moins qu’il ne s’agisse d’une illusion, il sent que l’image qu’elle renvoie n’est que pure vérité. Sans qu’il ne s’en rende compte, ses pas claquent contre les pavés, filant tout droit vers elle et en direction du port. Si c’est bien elle il ne peut se résoudre à la laisser filer. « Je serais toi je ne ferais pas ça. » qu’il avertit d’une voix sèche sans qu’elle n’obéisse pour autant. Cait en a toujours fait qu’à sa tête et c’est bien pour ça qu’il l’aimait, si tant est que les sentiments soient toujours aussi forts mais profondément enfouis sous les décombres d’une vie qu’ils ne retrouveraient jamais. Sasha ne reviendrait jamais. Et tout ça c’était de sa faute, à elle. Elle qui ne l’a pas protégée quand elle avait le plus besoin d’elle. « Caitlyn ! ». La course est lancée, à moins que la blonde ne mène la danse. Anders qui s’était juré de ne pas foncer tête baissée se retrouve littéralement hanté par l’un des fantômes de son passé. Fantôme auquel il ne sait résister et qu’il est bel et bien en train de pourchasser.

L’esprit cherche un moyen de la contourner, la prendre à revers pour mieux la coincer. Il court derrière elle, à la hâte, gravit chaque obstacle qui se dresserait sur son chemin. A tord ou à raison, il ne partira pas sans au moins une explication.


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MessageSujet: Re: everybody run † (andlyn) everybody run † (andlyn) EmptyMer 7 Mar 2018 - 15:19

Caitlyn & Anders

wicked game


SOUNDTRACK

Obscurité, ténèbres. L’austère Amarizia se drape de son plus épais manteau brumeux, allées délaissées. Déambulation incertaines de quelques âmes baroudeuses. L’ondine songeuse erre entre les quelques carcasses croisées. Flânerie aléatoire. L’iris admire, observe les alcôves crasseuses. Esprit chargé, rongé, de souvenirs amers. Poitrail écrasé par les tourments, ce passé devenu insupportable. Vie en pleine dérive. Angelot arraché, disparition de ces frères tant aimés, l’un de sang l’autre d’âme. Unique attache, héritage paternel, brasier ardent persistant dans l’ébauche assombrie. Les talons foulent l’asphalte. Labyrinthe enneigé, pavés abîmés, sibylline en quête du précieux atelier, caverne aux milles tissus. Besoin irrépressible d’effleurer les pans de soies, de noyer les billes azuréennes dans un océan de couleurs chatoyantes, de confectionner, occuper cet esprit rongé. Chuchotements, rires. Attention succinctement accaparée. Tableau anodin, déchirant un peu plus le palpitant meurtri. Course poursuite enfantine, genoux égratigné, matrone aux pieds de son bambin, paroles rassurantes, tendres caresses, embrassades. Dévouement maternel, bienveillance amer aux yeux d’une génitrice orpheline. Eloignement, fuite de la douleur. Ne plus y penser, faire abstraction. Un soupire s’extirpe des lippes délabrées. Faciès stoïque, masque neutre, ne rien laisser paraître.

Terrier atteint, le poitrail s’allège, se réconforte devant l’arc-en-ciel de tissus qui s’offre. Conversation entamée avec le gardien de ces lieux, passion, admiration commune. Les idées fusent, croquis brodés, scénarios tissés. Temps qui s’étiole, Phébus faiblit, décline peu à peu, teintant la voûte céleste de ce voile orangé. Nuance discrète, feutrée. Silence, vide. Retour vers la tanière, l’ombre plane, voyage, guidée par ses envies, le Destin. Destin cruel, narquois. Face à face fortuit, succinct, déroutant. Mirage ? Illusion ? Cauchemar ? Confusion, le corps s’immobilise, l’esprit s’affole. Impossible. Et pourtant. Crinière flamboyante, traits reconnaissables entre tous. Palpitant en émoi, submergé. Retour brutal à la réalité. Flot de souvenirs, l’étau se resserre, enchaîne le myocarde aux souvenirs insoutenables. Talons récalcitrants, la sibylline recule, secouée par cette rencontre brutal. Avertissement, frisson. Cette voix sévère, rauque devenue souvenir, aujourd’hui bien réelle. L’ondine pivote, s’éloigne, rythme soutenue. Accélération. Tigresse d’orichalque poursuivit par un passé dont elle ne veut plus, le fantôme d’une vie terminée, oubliée, du moins en apparence. Bien-aimé jeté en pâture, délaissé entre les griffes des monstruosités avares. Raisons encore incertaines. Poursuite irréelle, le corps se jette vers l’inconnu. Effluves salins, brouhaha familier d’un port animé, unique échappatoire. Regard brièvement jeté au-dessus de l’épaule, le céladon s’entête. « Ne t’acharne pas sur le passé. » Aller de l’avant, ignorer les tumultes d’une chienne de vie, difficile mais pas impossible. Cicatrices encore récentes, premiers pas d’une longue convalescence mise à mal par cette apparition inopinée. « C’est terminé Anders, fais toi une raison. Te noyer ainsi dans le passé est inutile, on ne peut plus rien y faire. On doit vivre avec. » Cortège de marchands, l’ondine s’y glisse gracieusement, se noie dans cette cohue joviale. Capuche rabattue, faciès masqué, discrétion de rigueur. L’œil fixe l’acharné non loin. « Abandonne. J’ai toujours été la meilleure d’entre nous à ce jeu. » Léger sourire narquois, souvenirs des nombreuses espiègleries partagées. Il suffit ! Reprise de conscience, la fuite se poursuit.



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MessageSujet: Re: everybody run † (andlyn) everybody run † (andlyn) EmptySam 10 Mar 2018 - 13:04

Caitlyn & Anders

everybody fall


Impossible est le mot. Impossible résonne toujours dans un coin de son esprit dès lors qu’il s’aventure un peu trop près de ses propres démons. Car bien qu’il les ait vaincu, ces derniers sont toujours là, tapis dans un coin à attendre le bon moment pour refaire surface, faire passer devant ses yeux les images d’un passé qu’il ne parviendrait jamais vraiment à oublier. Alors quand la silhouette fantomatique prend vie et s’anime sous ses mirettes éclairées, il ne peut que lui aussi intérieurement crier impossible. Impossible qu’elle soit . Impossible qu’après l’avoir tant cherchée, elle n’ait en réalité été au plus proche de son nez, et hasardeusement rencontrée.

L’avertissement claque sous sa langue au même rythme que ses pas qui s’animent sur les pavés dans l’unique but de se rapprocher. La surprise a laissé place au flot de colère qui le rattrape et macère dans ses entrailles depuis un peu plus de deux longues années. Il a la hargne au corps, Anders, de la revoir ici, de lire dans ces yeux qui lui rappellent tant sa fille, leur fille. Bientôt il est forcé de se mettre à courir, dorénavant certain qu’il ne s’agit nullement d’un mirage ou mauvais rêve. Caitlyn est là, et si elle court ce n’est pas pour rien. Ne t’acharne pas sur le passé. Mots prononcés à la volée, tandis que leurs pas les rapprochent un peu plus du corps à corps, esprit filant à toute allure pour trouver le meilleur angle, le meilleur chemin pour coincer le malin. Car l’ondine ne saurait être vue autrement, maintenant que la rancœur se veut immuable et indélébile. C’est terminé Anders, fais toi une raison. Te noyer ainsi dans le passé est inutile, on ne peut plus rien y faire. On doit vivre avec. Le visage est fermé, concentré, Pollux ne la laissera pas filer. « Tu dis ça uniquement parce que tu sais quelles eaux tu as déchaînées ! ». La colère est vrombissante, quasi rugissante mais la silhouette fantomatique disparait temporairement à sa vue, se mêle à la multitude de marchands du port et aux habitants qui sagement viennent y faire leurs achats. Les boucles rousses n’ont pas à être cachées, seul le faciès se doit d’être légèrement protégé, mais il l’est déjà de par les traces du passé et le sel qui est venu s’y coller. Un battement de cil, la capuche se rabat et camoufle la chevelure aux couleurs de blé, si elle croit que ça va l’empêcher de la retrouver, elle n’a donc de cesse que de se fourvoyer.

La course effrénée est cassée, leader obligé de devoir ralentir l’allure. C’est une autre poursuite qui se joue, bien plus discrète entre l’amas d’hommes et femmes entassées. Parmi eux, des lambdas ou encore des mêlés aux mines renfrognées. Il savait Amarizia vivant dans un brouillard constant, et ainsi n’est-il donc point étonné de voir des mines aux airs amers. S’il pourrait profiter pour faire propagande, ce n’est pas eux qui aujourd’hui le poussent à se mêler aux effluves marchandes. Abandonne. J’ai toujours été la meilleure d’entre nous à ce jeu. Anders est si proche de son but, à une silhouette près qu’il n’a pas même besoin d’hausser le ton de sa voix cette fois pour se faire entendre, rictus se dessinant à la commissure de ses lèvres pour mieux disparaître aussitôt qu’il est apparu. « Des années sont passées, tu serais surprise de voir combien j’ai progressé. ». Les sourcils se froncent alors qu’elle accélère la cadence et qu’il suit derrière, mais si les yeux se font perçant et qu’il la talonne, bientôt il disparait. Comme s’il n’avait jamais existé. Comme s’il n’avait jamais été là. Caitlyn aura beau se tourner et se retourner, elle ne le verrait pas. Car les boucles rousses ont bien finies par être camouflées, attachées en une queue de cheval rapide et désordonnée, long col de sa veste remonté. Anders a disparu de la foule, préférant les bords extérieurs et prenant le risque de la perdre de vue. Sans doute est-il légèrement en vaine en ce jour, car jamais ses prunelles bleues refusent de la quitter des yeux, et il faut bien quitter les allées marchandes du port à la pernicieuse, si elle souhaite bifurquer dans une plus petite allée. L’odieux attend le bon moment pour ensuite se mettre à la reprendre en chasse, elle choisit un chemin il en prend un autre, se fait véritable fantôme, ainsi de suite jusqu’à finalement enfin parvenir à la prendre à revers dans l’une des ruelles, déboulant tout juste devant elle et suffisamment proche pour l’attraper par le bras avec force. « Je te l’ai dit, que j’ai progressé. ». Palabres cinglantes tandis qu’il force la résistance d’une porte et s’engouffre avec elle dans une maison qui ne semble nullement habitée à en juger par la poussière qui sur les meubles s’est déposée.

A peine entrés à l’intérieur que le bois est refermé derrière eux et qu’il la pousse sans douceur. Les traits sont tirés et fatigués. Le cœur bat à tout rompre dans la cage thoracique, malmené et brisé. Cette fois l’ère polaire revient s’insinuer dans l’air qui les entoure tant les mots se font indubitablement glacés. « Dis-moi pourquoi. ».      


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MessageSujet: Re: everybody run † (andlyn) everybody run † (andlyn) EmptyLun 19 Mar 2018 - 17:18

Caitlyn & Anders

wicked game


SOUNDTRACK

Impétueuse sirène, mouvements fluides, navigation incertaine entre les carcasses austères. Les mots amers résonnent, le cœur se resserre, la mâchoire se crispe. Caboche assénée de souvenirs pénibles, rancœur au bord des lèvres. Deux années hantées par ces pensées douloureuses, autant de jours à se penser monstre, à se sentir faible. Paroles aiguisées, coup de marteau odieux secouant l’ondine esseulée. Silence préservé, aigreur ravalée. Les talons continuent de marteler les pavés amochés en quête d’une possible échappatoire au milieu de la confusion. Accusations injustes. Egoïsme exacerbé de se penser martyr. Responsabilité jetée obstinément au visage de la sibylline lasse de ces joutes corrosives. Douleur âpre face à la haine de l’homme autrefois tant aimé. Sentiments incertains, compliqués, mais questionnement rejeté, ignoré. Ne plus se retourner, fixer l’horizon. Ce qui est fait est fait. Dénonciation hasardeuse, bouderie puérile face à l’abandon occasionnelle de l’amant, conséquences inattendues, brusques. Absence toujours perceptible, flagrante devant la torture, les supplices endurés par le précieux bambin, mais pourtant aucuns reproches aboyés depuis. Silence pesant, rongeant les entrailles jour après jour. Poison lent plongeant pas à pas l’ondine vers l’aliénation. Fierté mal placée, arrogance caractéristique des Halderaan. Ne rien dire, encaisser.

Choc succinct. Affluence, lambda pressé, épaule bousculée. La sibylline se presse, dévie vers une ruelle délaissée, s’éloigne de l’agitation assourdissante. La carcasse se déleste d’un poids, aucuns bruits, œillade furtive, personne. Progressé ? Les lippes s’étirent furtivement, amusement éphémère. Allure ralentit. Virage emprunté, surprise. Embuscade, le poignet est aussitôt emprisonné, les talons s’ancrent contre l’asphalte. Résistance vaine face à la détermination du forcené. « Lâche-moi Anders. » Ordre ignoré, rejeté. Rues abandonnées pour la discrétion, la pudeur d’une demeure abandonnée. Décoration antique, atmosphère accablante, poussière omniprésente. Vestige d’une vie sacrifiée à la hâte. Face à face désormais inévitable. Tigresse en cage. La carcasse pivote, refuse de l’affronter directement. Regard en perdition, en quête d’un point de repère auquel se rattacher. Dévolu porté sur un chandelier vétuste, moulage détaillé, finitions parfaites, couleurs fanées. Ondine acculée. Dis-moi pourquoi. Hostilité, aigreur perceptible. Rage en ébullition, bien trop longtemps contenue dans cette carcasse consumée, esprit marqué au fer rouge, rongé par les affres de cette putain de vie. « Pourquoi ? » Colère libérée, s’écoulant par tous les pores de la sibylline ébranlée. L’iris azuréen se détourne, jette une œillade amère en direction du céladon. « Pourquoi je t’ai dénoncé ? »  Fièvre, souffrance. Noirceur délivrée, geste brusque, excessif, chandelier valsant contre le mur. L’ondine se tourne enfin, s’avance, déterminée pour se planter devant l’accusateur. Proximité certaine, visages à peine séparées par ces millimètres absurdes. Impétuosité, le regard se fixe dans le sien, caboche haute, fière. « Ou pourquoi tu n’étais pas là quand on avait besoin de toi ? » Murmure acide libéré des lippes irritées. « Je n’suis pas le seul monstre dans l’histoire, Anders. »



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