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You leave at night, return at dawn (elhara)

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You leave at night, return at dawn (elhara) Vide
MessageSujet: You leave at night, return at dawn (elhara) You leave at night, return at dawn (elhara) EmptyJeu 4 Jan 2018 - 21:52


elhara & maxan
i love you like a sister.


Des gouttes fluides, limpides, se déversent avec lenteur le long des pierres apparentes du château. Continuant leurs courses hâtives dans les scissures profondes de celles-ci pour être bien vite rattrapé par la gravité et cette envie irrésistible de rejoindre le sol terreux pour s'y engouffrer. Tu regardes inlassablement, ce spectacle d'une infinie magie. Saccadées, parfois, elles tapent avec férocité contre la glace, provoquant une musique assourdissant, empêchant tes pensées de s’amplifier. Juste de voir. Une vision, sur ce que le ciel pouvait bien t'envoyer, sur ce que ton dieu pouvait en penser, sur cette eau, si belle, pure et gracieuse. Un élément dans lequel tu avais baigné depuis ta petite enfance, qui t'avais constitué tout entier, et surtout qui faisait des Sorensen, la famille qu'elle était. Mais depuis quelque temps, le doute s'était installé dans ta tête. Obstruant petit à petit tes songes, te rendant d'une extrême irritation pour le moindre petit obstacle. Ça t'agaces. Quand tu ne sais pas, que tu ne contrôles pas ce qui pouvait bien t'arriver, que tu ne pouvais pas sentir entres tes doigts ce destin, te filant entre les doigts. Mais tu dois l'accepter. Malgré tout. Tes sourcils froncés, les yeux s'assemblant presque au firmament obscure au dessus de ta tête, tu espères, sondes en envoyant tes prières au divin. Tes incertitudes, tes envies, tes peurs inavouables, et surtout tes interrogations. Rien n'arrive pour rien. Et tu voyais à travers ce virus, cette maladie qui t'avais tombé dessus, une mise en garde de celui en qui tu croyais. Ou bien. Peut être, une approbation, un moyen de foutre dehors cette traînée qui te servait d'adiutor. Mais aucune réponse ne vient en retour, seul les grondements d'un vent lointain, préjugeant certainement d'un orage à venir. Pourtant, malgré ce lien indéfectible, qui ne l'était plus finalement, un tout autre don s'était imposé à toi. Silencieux, tu restais muet, face à d'un côté cette perte et de l'autre ce gain. Malheureux, de ne plus pouvoir toucher, même sentir au plus profond de tes entrailles, ce liquide, ses bulles, cette puissance aveuglante. Tu te rendais compte maintenant, à cet instant précis, que tu le regrettais. Malgré ta haine. Tu le regrettes.

Le sang, épais et d'un rouge éclatant coule dans tes veines. Comme elle coule dans les vaisseaux de ce rat, caché dans les feuillages à l'abris des regards. En bas, tout près de la fenêtre. Tu ne le vois pas, non, mais tu le sens. Tu ne saurais expliquer, ce sentiment si précis, inexplicable. Les mots ne te viennent pas, ils ne sont pas assez parfait pour qualifier, pour mouler totalement cette émotion. Pur. Mais étrange. Sa maîtrise est tel un cristal, clivé, à double tranchant, t'emmenant bien souvent dans un cul de sac. Pourtant, ça t'excites dans le fond, d'y arriver un jour. De sentir cette puissance du bout de tes doigts. La voûte céleste s'assombrit. D'une lenteur délectable. « Maxan ? » Tu entends un lointain cri d'espoir, féminin. Tu te retournes, et tente, de cerner la silhouette qui accourt vers toi. Son sourire étincelle. Lançant des éclairs de lumière dans ce paysage sombre, sa pureté te frappe. Sa douceur m'enveloppe, détruisant la colère viscérale que tu retenais en toi. « Oui. Là. » répondis-tu, la fixant de ton regard encore marqué d'une maladie pas si éloigné, creusé, ternit, reprenant tes forces comme tu le pouvais. Tu es assez satisfait de sa présence. Elle, aura de bonheur. Blancheur colombe. Linge lissé. Tu voyais en elle, ta relève, un moyen de t'étendre réellement un jour au de-là de cette île minuscule. Ta partenaire de solitude. « On s'échappe ? » répliquais-tu, un brin curieux par son arrivé frappante, mais surtout angélique. Descendant de son trône d'une blancheur immaculée pour m'atteindre. Une brise s'engouffre soudainement dans la tour, nous frappant de plein fouet, pénétrant sous tes vêtements, allant jusqu'à marquer ta peau de son empreinte frigorifique. Quelques frissons parcours ton échine et te déchire le visage d'une grimace. Tu guettes. Cette maladie qui te hante encore, t'ayant affaiblis avec une telle facilité que tu t'en voulais. D'être faible. D'être soumit à la volonté du ciel. Obstacle disposé par ton divin pour te rendre plus courageux, mais tu avais échoué. Te ratant, courbant l'échine face à cette maladie qui t'avais terrassé. Et du premier coup.  
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‹ STATUT : question compliqué venant hanter ses plus sombres cauchemars, péché de chair commis tant de fois, prière pour purifier une âme déjà partie sur le chemin de la dépravation. sentiments se mêlant à la confusion, coeur pris avec aucunes attaches matérielles avec cette tentatrice.
‹ SANG : gamine au sang de bronze, celle pliant le genou devant Merle avec le reste de sa famille, celle au sang de couleur argent à présent. ce prétexte ne pouvant plus exister, cette noblesse de bas étage envolée en même temps que sa liberté.
‹ POUVOIR : vagues contre le rocher, cette mer ingérable, douce et tumultueuse, l’eau cet élément à la beauté sans précédant. descendante de l’enseignement des tortues, extension de son être, sirène préférant le bruit de la mer à l’agitation de la ville. symbiose atteinte après des années de méditation auprès des anciens dieux, union impossible à briser même par un ridicule virus.
‹ METIER : une position qui devient presque évidente après des semaines passées au palais de l’eau, gamine qui use de ses talents pour conseiller directement sa reine, devenant le bras droit de sa merle tout en offrant ses sermons au temple totti lors que l'occasion se présente.
‹ ALLEGEANCE : famille importante, une valeur qu’elle n’oublie point lors qu’elle plie le genou devant merle osanos comme le chef de famille. illusion d’allégeance quand son coeur s’aligne uniquement avec l’ancienne religion, une foi qui vaincra un jour avec la poupée à sa tête.
‹ ADIUTOR : joyeux lurons dont la mort emporte un à un, jesper l'intelligent et non ce guerrier. garçon mort pour une cause qui le dépasse, les intérêts supérieurs d'aksana. bataille de greenstall ravageant son dernier soutien.
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MessageSujet: Re: You leave at night, return at dawn (elhara) You leave at night, return at dawn (elhara) EmptyDim 28 Jan 2018 - 1:06


It’s not so much that I want to kiss you. I want to relearn vocabulary words from the shape of your mouth. All my poems are yours first.
Virus rasant chaque compétence connue, cette tare touchant chaque personne bénie par les dieux d’un don. Mêlé. Maître. Aucune différence offerte à ces castes, déviance des esprits s’emportant dans une folie certaine. Virus ravageur, destructeur des exploits d’une nation qui cherche uniquement à maîtriser l’eau. Salvatrice, celle nécessaire à la survie et pourtant cette envie de la laisser filer entre ses doigts. Déception d’une enfant, l’épiderme de ses doigts entachées par le carmin de son sang. Virus caduc, celui n’apportant aucun changement, contes d’enfant des maîtres de l’eau capable de contrôler différentes formes de leur élément. Fluide hémorragique stoppait bien trop rapidement, douleur la ramenant vers la réalité, les embarcadères calmes qui laissaient voguer les barques au gré de la mer. L’eau, ce contrôle de soi et ses vagues furieuses, cet élément versatile dont la colère se faisait ressentir, gamine dont la maîtrise restait inchangée. Brides salées contrôlées par unique mouvement d’un poignet, cherchant une lévitation certaine pour oublier ces jours où la maladie avait poignardé sa famille d’un coup unique. Allaitée, perdant son lien avec son mêlé, un lien peut fort et pourtant ce sentiment d’avoir perdu un bout de son âme. Mensonges d’un gouvernement, ces paroles transformées en poudre de perlimpinpin. Ce narcisse dont les royaux pouvaient faire preuve, des belliqueux ne prenant point en compte les vies de leurs sujets. Pacifisme dont l’enseignement se sent, unique fille d’une famille qui ne verra son salut que par son mariage, gamine dont les parents laissez la vie tranquille. Anoblissement récent, aucune précipitation à se faire avant de trouver le parti idéal, une philosophie de vie particulière. Un homme pour pérenniser l’héritage des Sorensen, famille trouvant sa gloire dans sa religion avec l’attachement sans équivoque de leur patrimoine à ces divinités. Perle d’un océan dans une nation où les hommes ne manquaient pas, des parents qui n’auraient pas le choix que d’accepter le choix de leur leader. Mikael. Le terrible, l’oncle que les ténèbres entouraient, cette peur constante de rester en sa compagnie. Aucune preuve pour ce sentiment si ce n’était que l’instinct. Prison dorée d’une religion qui l’enfermait, cet amour dont elle ne pourrait jamais s’épanouir. Gamine perdue depuis le début, perdante incapable de pouvoir un jour obtenir ce qu’elle voudrait. Compter uniquement sur ses compétences pour ne pas finir en unique pâture à un maître de n’importe quel nation qui voudrait faire une alliance avec les Sorensen. Cette peur l’enfermant dans une multitude de cauchemars. Récurrence perdue depuis des années. « Maxan ? » Petite fille qui avait quitté la nature pour retourner dans son lit, ciel assombrit par les constellations réclamant leurs places légitimes. Cette tour où les réunions officieuses devenaient tradition, une famille dont elle ne souhaitait abandonner. Maxan. Cet écho dont son myocarde souffrait, ce cousin qui n’était que celui dont elle pourrait effectuer l’ultime sacrifice. La lumière aux ténèbres, duo indissociable et pourtant ce contraste si importe. Maxan. Unique homme capable de rester aussi près d’elle, cette peur du sexe opposé qui semblait lointain en sa compagnie. Maxan. Cette sécurité inhérente et pourtant son plus proche ami dans cette île recluse. « Je.. Je voulais vérifier les dires de la population. Ce virus. » Était-ce caduc ou bien réel ? Gamine dont l’esprit divaguait en espérant que ce ne soit qu’affabulations pour offrir un coût de panique à la population. Chaque histoire obtenait bien une certaine part de vérité et pourtant ce sentiment tenace la rongeant de l’intérieur. Inquiétude certaine de ne devenir qu’une incapable aux yeux de sa famille. Perle d’eau en lévitation, faible et pourtant confirmation qu’elle avait été épargnée par ses dieux. Soulagement ou déception ? Une tendre envie de posséder plus de maîtrise de son élément, une terrible envie d’en apprendre plus. Devenir l’élue, celle pour qui les dieux reviendront. Coupable du péché de gourmandise, gamine ne se satisfaisant de ce qu’elle pouvait obtenir. « Je pense que c’est faux. Maxan, je ne ressens aucun changement, ma maîtrise est certes affaiblie par la maladie mais demeure présente. » Délire d’une enfant qui aurait certainement apprécié pouvoir explorer de nouveaux dons et pourtant un soulagement constant de se savoir en communion avec son don. Faiblement maîtrisé, enfant dont le repos devait encore se faire afin de reprendre ses forces plutôt que de jouer à côté de la mer. L’oubliée du courroux des dieux, ce sentiment d’assurance de ne pas avoir été touchée par ses idoles.

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MessageSujet: Re: You leave at night, return at dawn (elhara) You leave at night, return at dawn (elhara) EmptyMer 7 Mar 2018 - 18:11

Les rides se creusent sur son visage encore marqué par la maladie, les ombres des nuits terrifiantes croisent encore quelque fois sa peau, l’effleurent pour finalement s’en accommoder et le rendre bien plus grave. Le remède se fait attendre, la souffrance s’étouffe mais profite bien trop des crevasses béantes pour s’y engouffrer, trouant sa peau et le vidant de son essence, de son identité. De ce qu’il était. Maxan se perd, son regard aussi, il s’enfonce doucement dans les plissures irrégulières des vagues, qui parfaitement, s’enroulent entre elles, jusqu’à lécher le rivage pour l’aplatir à sa guise. Le silence semble le bercer un instant, avant que les pensées, sadiques, tournent de nouveau dans sa boîte crânienne, la même, cage doré, sucré dont il ne peut se détacher. Mais qui le hantent. Le puritain se croit fou, piégé dans sa torpeur, mais une voix angélique le retient, lui donne soudainement confiance, envie, ses yeux se tournent vers le haut de cette tour, vers ce son divin, bien que le corps soit inexistant. En quelques instants, elle tombe sur lui, semblerait-il même qu’elle se soit presque volatilisée à lui, comme si l’éclat de sa peine avait réfléchit silencieusement, comme l’appelant de sa détresse inexprimée. Elle l’appelle. Attire son âme vers la sienne. Il l’idéalise le garçon, cette cousine si belle, maligne, était la reine de ce château, la seule ayant cette possibilité de perpétuer le nom, mais aussi l’élixir divin de sa nation. Sa douceur le touche, sa lumière l’envahit. Ses paroles d’évangiles où l’on pourrait presque y voir apparaître derrière elle des anges, le percute. Mais lui ne dit rien, encore, la laissant s’expliquer un peu plus, perdu dans l’incompréhension. Mais il l’écoute, encore, tente d’apprivoiser la nouvelle. Aucun changement ? Le puritain fronce les sourcils, les frissons le parcourent, mais cette fois-ci d’une manière bien différente. La peur. Il ne comprend pas, le sens et la logique semblaient s’être dissout de son esprit. Touché lui, mais pas Elhara. Une kyrielle d’émotion se mêlent, se mélangeant, s’embrasent dans son esprit, dévastant quelques désillusions, son estime de lui-même. « Tu n’as rien ? Absolument rien ? » Le puritain avait ce besoin de l’entendre une nouvelle fois, après tout, peut-être avait-il rêvé ? La douleur persiste, dans ses entrailles. Elle sonne en écho. Elle le fait presque trembler, dépourvu d’une quelconque maîtrise sur les évènements. La tempête gronde encore dehors. S’attaquant peu à peu à son âme, le noyant sous une eau limpide qu’il ne possédait plus.
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