Sujet: Isaella (dangerous woman) Lun 12 Mar 2018 - 19:00
Isaella — I don't need permission made my decision to test my limits cause it's my business god as my witness ;; @Astra
Son impatience le trahit, il est nerveux lorsqu’il demande à faire chercher Cedraella. Il n’a jamais été proche d’elle, du moins pas autant que ça sœur Izolda. Il n’a donc pas spécifiquement de justification à donner pour cette entrevue en huis-clos. Peut-être est-ce tout simplement qu’il n’y en a pas. Justifier ses actes, réfléchir aux conséquences Isaak le sait bien, il a été élevé dans la maîtrise parfaite de sa vie et de son environnement. Il n’est pas homme à laisser place à la fantaisie. Avenir tracé, sentiments contrôlés Isaak est de ceux qui maîtrisent parfaitement l’art de la vie. Pour un homme comme lui, survivre dans un monde hostile est un art qu’il pratique avec force et patience depuis sa plus tendre enfance. Privilégié par sa condition social, protégé par le statut de son sang Isaak n’a pas eu le sentiment de devoir faire face à l’imprévu de nombreuses fois dans sa vie. Bien sûr, il y a des moments de doutes, des instants d’hésitation, mais le chemin semble toujours clair pour lui, sa voie, il la suit avec une volonté et détermination. Mais alors qu’elle pénètre dans la salle, que ses iris se posent sur elle, il ne peut ignorer ce sentiment qui l’envahit de toute part. Elle est belle, il ne peut pas le nier. Il détaille un à un les traits de son visage à la recherche d’un signe de fatigue, d’interrogation voir même de détresse. Elle ne semble pourtant pas ressentir ce genre de sentiments. Déterminée, la tête haute, elle se tient comme toutes les femmes fortes qu’il connaît. Pourtant, elle n’a rien à prouver avec lui. Il sait déjà à quel point elle peut se montrer courageuse. « Les mondanités sont toujours surfaites. » Un rictus se détache des lèvres du prince. Habitué à ce genre de mondanité il ne peut que confirmer que parfois elles peuvent être surfaites pourtant aujourd’hui la simplicité a été de rigueur pour cette cérémonie de couronnement. « En général, pourtant, aujourd’hui, le mot d’honneur était sobriété et simplicité. J’avais ouï dire qu’Adonis ne voulait pas se montrer trop clinquant pour son couronnement. » Dit-il en repensant aux paroles de son cousin. Par respect pour les morts, Les Griffith avaient convenu de ne pas se montrer trop inconvenant et trop extravagants. « Je ne suis pas certain de l’effet escompté. Simplicité et sobriété ’ont rarement fait partie de mon vocabulaire. » Sa réputation le précède. Cliquant, exubérant et libertin un Griffith dans le sang, il n’a pas à justifier un comportement qui lui semble tellement naturel. Il invite la beauté à prendre place sur un siège alors que lui-même s’installe confortablement. Un verre toujours à la main, il félicite la courageuse pour sa bravoure sur le champ de bataille. « Toi et ton cousin devez arrêter de vous inquiéter pour moi. » Il n’est pas étonné de savoir qu’il n’est pas le seul à s’inquiéter de son état. Adonis et lui pensent souvent les mêmes choses, ils ont souvent les mêmes réflexes et Isaak passe souvent après Adonis même lorsqu’il s’agit de compliments. « S’inquiéter des gens n’est-ce pas une des qualités principales d’un bon souverain ? » Il est en persuadé depuis toujours, la clé du pouvoir réside dans le peuple. Adonis est aimé de son peuple par son courage et sa force, mais surtout par son aptitude à se mettre à la place des autres. Izolda sa sœur, et même lui sont des personnes emphatiques et c’est une grande qualité qu’il cherche à préserver. « Je ne me souviens pas de la dernière fois où on s'est retrouvé tous les deux pour réellement discuter. Étions-nous encore à l’académie ? » Elle a raison cela lui semble bien loin maintenant. « Je pense effectivement. J’ai l’impression que cela fait une éternité. Les choses étaient beaucoup plus simples » Une once de nostalgie traverse alors le jeune prince en repensant à cette période de sa vie. Les choses étaient simples. Il s’empare de son verre afin de boire une gorgée du liquide ambré lorsqu’elle évoque sa fiancé. Il n’a pas spécialement envie d’en parler. « Que me vaut ce soudain intérêt ? Ne devrais-tu pas être auprès de ta fiancée, j'ai entendu dire que ses blessures étaient plutôt sévères. » Sa mine s’assombrit. Il ne pensait pas porter autant d’intérêt aux blessures de Braelyn mais il a été touché de plein fouet par l’inquiétude lorsqu’il a découvert à quel point les blessures étaient sévères. « Elle se repose dans notre chambre, elle a besoin de calme. » Dit-il simplement. Première fois qu’il parle de nous en évoquant pourtant sa chambre. Il l’a veillé toute la nuit écoutant la moindre respiration et guettant les signes de douleur sur son visage. Elle a besoin de calme et de repos et lui a besoin d’agitation et de bruit encore une fois lui et sa fiancée sont à l’opposé en termes de besoin. « Depuis que tu as permis à mon cousin d’accéder au trône » Sa réponse est simple mais totalement honnête. Pourquoi mentir et se cacher sous de faux prétextes ? Il n’en a nullement besoin. « Les gens parlent, tu sais, ils te prêtent déjà une relation avec notre cher souverain » Un rictus sort de sa bouche en imaginant cela. Il pose son verre et son regard se fait beaucoup plus intense prononçant alors ces mots. « Ils nous prêtent également une histoire passionnée, parait-il que je ferais même de toi ma future femme » un sourire ravageur se dessine sur ses lèvres. Effectivement, les gens parlent, un palais est le meilleur lieu pour ce genre de commérage. « J’ai trouvé ça fort.. Drôle pas toi ? » Appuyant sur ce mot, il ne peut s’empêcher de penser qu’il y a peut-être une part de vérité dans ces ragots bien que quelque chose soit quand même impossible. « Je veux dire une histoire d’amour. Pourquoi est-il question d’amour lorsqu’il peut s’agir de passion » Dit-il a mis mots. L’amour n’est pas pour lui. Les gens le savent, il le sait et l’assume parfaitement. L’amour n’a pas sa place dans sa vie, mais le plaisir et la passion oui et c’est exactement ce que lui inspire la battante en face de lui.
Dernière édition par Isaak Griffith le Dim 18 Mar 2018 - 12:32, édité 1 fois
Elle se redresse, et sourit aux membres présents dans l'assemblée. Certains viennent lui parler, lui demandant de manière curieuse comment elle se porte. Elle cherche sa sœur du regard, et la trouve enfin. Elle s'approche d'elle, posant sa main dans le bas de son dos. Evangeliya tourne le regard vers elle, et Cedraella lui sourit. Elle se mêle à la conversation qu'elle est en train d'avoir avec un soldat, puis s'écarte, s'approchant d'une coupe de nectar. Elle la porte à ses lèvres, en avale le contenu en petites gorgées, avant de lever le verre plus haut et d'en boire l'insatiable contenu. Ses yeux se posent ensuite sur le couple royal, et elle sourit en voyant les attentions d'Izolda envers son peuple, et la prestance magnétique d'Adonis. Ils étaient à leur parfaite place. Elle s'avance un peu, écoute les éloges des uns, les rires des autres, et les chuchotements de certains. Elle attrape un nouveau verre, sans toutefois le porter à ses lèvres. Elle fait mine de sourire à certains soldats avec qui, elle a longtemps été dans l'armée, avant de détourner son regard. Elle est sincèrement heureuse Cedraella, heureuse d'être dans le moment. Mais elle sait, que cette paix ne sera pas de longue durée. Elle devra perdurer à travers un travail de longue haleine. Elle pense à Braelyn Wheatdrop, allitée à cause de sa jambe cassée. Amazone qu'elle s'était montrée être sur le champ de bataille, feu incendiaire que son amie avait réussi à faire naître dans sa poitrine pour surmonter les obstacles avec grâce et détermination.
Elle est prise au milieu d'une conversation, avec une Kayrin, lorsqu'un valet vient l'interrompre. « Lady K'han, le prince Isaak Griffith vous demande. » Elle lève les yeux vers son interlocutrice avant de les reporter vers le valet. « Nous sommes en plein milieu des festivités et.. » Elle s'arrête dans sa phrase puis se tourne vers la nouvellement noble. « Veuillez m'excuser. » Elle lui sourit, se tourne vers le valet et arque un sourcil. Il la fait passer devant lui, lui indiquant par la même occasion qu'il l'attend dans le petit salon. Les Griffith et leurs salons. Elle jette un dernier regard à l'assemblée, et un autre vers ses monarques puis disparaît de la salle du trône. Le valet s'arrête devant la porte du dit salon, et lui tend la main, l'invitant à entrer. Elle porte doucement sa coupe à ses lippes, avalant une mince gorgée et pénètre à l'intérieur. La porte se referme derrière elle. Elle ne bouge pas, observe la pièce un instant, avant de poser ses obsidiennes sur le prince héritier.
« Merci d'avoir accepté de me voir, » Elle sourit, porte une nouvelle fois sa coupe à ses lèvres. « Je voulais discuter avec toi de manière plus intimiste, j'espère que tu ne m'en veux pas de t'avoir fait venir au beau milieu de la cérémonie. » Elle retient un léger rire. « Les mondanités sont toujours surfaites. » dit-elle en plissant légèrement les lèvres, ses yeux s'attardant dans les prunelles d'Isaak, avant de serrer doucement le cristallin de son verre. Cedraella adorait les cérémonies, elle en raffolait. Étrangement, contrairement aux précédentes auxquelles elle avait pu assister, elle n'avait pas ressentie le besoin de se pavaner. Après tout, ce n'était pas son jour à elle. « Mets-toi à l'aise, je t'en prie. » Droite devant la porte, elle se décide à s'avancer et à prendre place sur un siège. Elle croise ses jambes, laissant entrevoir sa chaire légèrement basanée. Elle porte sa coupe à ses lèvres et en avale une autre gorgée. « Je voulais être certain que tout aille pour le mieux ? Je veux dire qu'après les récents événements. » Il s'arrête dans sa phrase et elle arque un sourcil. « Toi et ton cousin devez arrêter de vous inquiéter pour moi. » dit-elle dans un sourire, avant de pencher légèrement la tête sur le côté. Elle voit qu'il n'a pas terminé de parler. Le regard insistant du prince, la fait sourire un peu plus, avant qu'elle n'enfonce ses iris dans les siennes, cherchant la galaxie de son âme, et la supernova de ses intentions. « J'ai été impressionné par ton courage et ta détermination, nous avons eu de la chance de t'avoir. » Elle sourit, porte une nouvelle fois la coupe à ses lèvres. Elle se recule un peu plus dans son siège, se mettant un peu plus à l'aise. Le verre roule entre ses doigts, alors qu'elle observe le sourire du prince se muer sur le chef d’œuvre de son visage. « J'espère qu'Adonis t'a récompensé comme il se doit. Si je peux faire quoique ce soit pour te remercier, je suis tout à toi. » Les lippes de l'amazone forme un sourire, laissant légèrement apparaître ses dents blanches. Elle porte à nouveau la coupe entre ses doigts, finissant les dernières gouttes du nectar divin. Elle dépose le verre sur la petite table en face d'elle, et plonge à nouveau ses prunelles dans celles d'Isaak. « Tes louanges, et ta bonté sont déjà des remerciements suffisants, Isaak. » Elle fait passer une mèche rebelle de ses cheveux pourtant parfaitement coiffés, derrière l'une de ses oreilles. Ses yeux tentent de sonder l'âme du prince, avant de baisser les yeux. Elle sourit, relève les yeux. « Je ne me souviens pas de la dernière fois où on s'est retrouvé tout les deux pour réellement discuter.. Etions-nous encore à l'académie? » Elle fronce les sourcils, avant de détourner le regard et de les plonger vers la porte. Elle n'est pas fuyante, elle est juste alerte. Parce que la dernière fois qu'elle a laissé son attention se détourner d'Adonis, il avait été enlevé. « Que me vaut ce soudain intérêt ? Ne devrais-tu pas être auprès de ta fiancée, j'ai entendu dire que ses blessures étaient plutôt sévères. » dit-elle, alors qu'elle commence doucement à comprendre le regard et le sourire en coin du prince.
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Sujet: Re: Isaella (dangerous woman) Dim 18 Mar 2018 - 12:33
Isaella — I don't need permission made my decision to test my limits cause it's my business god as my witness ;; @Astra
Son impatience le trahit, il est nerveux lorsqu’il demande à faire chercher Cedraella. Il n’a jamais été proche d’elle, du moins pas autant que ça sœur Izolda. Il n’a donc pas spécifiquement de justification à donner pour cette entrevue en huis-clos. Peut-être est-ce tout simplement qu’il n’y en a pas. Justifier ses actes, réfléchir aux conséquences Isaak le sait bien, il a été élevé dans la maîtrise parfaite de sa vie et de son environnement. Il n’est pas homme à laisser place à la fantaisie. Avenir tracé, sentiments contrôlés Isaak est de ceux qui maîtrisent parfaitement l’art de la vie. Pour un homme comme lui, survivre dans un monde hostile est un art qu’il pratique avec force et patience depuis sa plus tendre enfance. Privilégié par sa condition social, protégé par le statut de son sang Isaak n’a pas eu le sentiment de devoir faire face à l’imprévu de nombreuses fois dans sa vie. Bien sûr, il y a des moments de doutes, des instants d’hésitation, mais le chemin semble toujours clair pour lui, sa voie, il la suit avec une volonté et détermination. Mais alors qu’elle pénètre dans la salle, que ses iris se posent sur elle, il ne peut ignorer ce sentiment qui l’envahit de toute part. Elle est belle, il ne peut pas le nier. Il détaille un à un les traits de son visage à la recherche d’un signe de fatigue, d’interrogation voir même de détresse. Elle ne semble pourtant pas ressentir ce genre de sentiments. Déterminée, la tête haute, elle se tient comme toutes les femmes fortes qu’il connaît. Pourtant, elle n’a rien à prouver avec lui. Il sait déjà à quel point elle peut se montrer courageuse. « Les mondanités sont toujours surfaites. » Un rictus se détache des lèvres du prince. Habitué à ce genre de mondanité il ne peut que confirmer que parfois elles peuvent être surfaites pourtant aujourd’hui la simplicité a été de rigueur pour cette cérémonie de couronnement. « En général, pourtant, aujourd’hui, le mot d’honneur était sobriété et simplicité. J’avais ouï dire qu’Adonis ne voulait pas se montrer trop clinquant pour son couronnement. » Dit-il en repensant aux paroles de son cousin. Par respect pour les morts, Les Griffith avaient convenu de ne pas se montrer trop inconvenant et trop extravagants. « Je ne suis pas certain de l’effet escompté. Simplicité et sobriété ’ont rarement fait partie de mon vocabulaire. » Sa réputation le précède. Cliquant, exubérant et libertin un Griffith dans le sang, il n’a pas à justifier un comportement qui lui semble tellement naturel. Il invite la beauté à prendre place sur un siège alors que lui-même s’installe confortablement. Un verre toujours à la main, il félicite la courageuse pour sa bravoure sur le champ de bataille. « Toi et ton cousin devez arrêter de vous inquiéter pour moi. » Il n’est pas étonné de savoir qu’il n’est pas le seul à s’inquiéter de son état. Adonis et lui pensent souvent les mêmes choses, ils ont souvent les mêmes réflexes et Isaak passe souvent après Adonis même lorsqu’il s’agit de compliments. « S’inquiéter des gens n’est-ce pas une des qualités principales d’un bon souverain ? » Il est en persuadé depuis toujours, la clé du pouvoir réside dans le peuple. Adonis est aimé de son peuple par son courage et sa force, mais surtout par son aptitude à se mettre à la place des autres. Izolda sa sœur, et même lui sont des personnes emphatiques et c’est une grande qualité qu’il cherche à préserver. « Je ne me souviens pas de la dernière fois où on s'est retrouvé tous les deux pour réellement discuter. Étions-nous encore à l’académie ? » Elle a raison cela lui semble bien loin maintenant. « Je pense effectivement. J’ai l’impression que cela fait une éternité. Les choses étaient beaucoup plus simples » Une once de nostalgie traverse alors le jeune prince en repensant à cette période de sa vie. Les choses étaient simples. Il s’empare de son verre afin de boire une gorgée du liquide ambré lorsqu’elle évoque sa fiancé. Il n’a pas spécialement envie d’en parler. « Que me vaut ce soudain intérêt ? Ne devrais-tu pas être auprès de ta fiancée, j'ai entendu dire que ses blessures étaient plutôt sévères. » Sa mine s’assombrit. Il ne pensait pas porter autant d’intérêt aux blessures de Braelyn mais il a été touché de plein fouet par l’inquiétude lorsqu’il a découvert à quel point les blessures étaient sévères. « Elle se repose dans notre chambre, elle a besoin de calme. » Dit-il simplement. Première fois qu’il parle de nous en évoquant pourtant sa chambre. Il l’a veillé toute la nuit écoutant la moindre respiration et guettant les signes de douleur sur son visage. Elle a besoin de calme et de repos et lui a besoin d’agitation et de bruit encore une fois lui et sa fiancée sont à l’opposé en termes de besoin. « Depuis que tu as permis à mon cousin d’accéder au trône » Sa réponse est simple mais totalement honnête. Pourquoi mentir et se cacher sous de faux prétextes ? Il n’en a nullement besoin. « Les gens parlent, tu sais, ils te prêtent déjà une relation avec notre cher souverain » Un rictus sort de sa bouche en imaginant cela. Il pose son verre et son regard se fait beaucoup plus intense prononçant alors ces mots. « Ils nous prêtent également une histoire passionnée, parait-il que je ferais même de toi ma future femme » un sourire ravageur se dessine sur ses lèvres. Effectivement, les gens parlent, un palais est le meilleur lieu pour ce genre de commérage. « J’ai trouvé ça fort.. Drôle pas toi ? » Appuyant sur ce mot, il ne peut s’empêcher de penser qu’il y a peut-être une part de vérité dans ces ragots bien que quelque chose soit quand même impossible. « Je veux dire une histoire d’amour. Pourquoi est-il question d’amour lorsqu’il peut s’agir de passion » Dit-il a mis mots. L’amour n’est pas pour lui. Les gens le savent, il le sait et l’assume parfaitement. L’amour n’a pas sa place dans sa vie, mais le plaisir et la passion oui et c’est exactement ce qu’inspire la battante en face de lui.