pseudo et prénom ‹ amor fati, justine. âge ‹ 24 ans. comment as-tu trouvé le forum? ‹ j'étais déjà là en janvier, j'ai décidé de retenter l'aventure pays ‹ france. fréquence de connexion ‹ tous les jours. votre avis sur le forum ‹ toujours aussi beau et passionnant. et big up à sarah et mogo parrain ? ‹ morgane (elhara) smiley préféré‹ gif qui décrit le mieux votre personnage‹

Spoiler:

deux août 2139. la peine endurée par ta mère avait durée de longues heures, et c’est au coucher du soleil que tu naissais finalement. tes parents, anouk et leon, avaient enfin le plaisir d’accueillir au sein de leur cocon familial, une petite fille. une petite beauté, qui venait apporter une touche de douceur à cette famille trop masculine. tu étais déjà d’une beauté incandescente, le visage fin et quelques cheveux blonds, presque blancs, sur le haut du crâne. et bientôt tes yeux allaient se révéler être de la même couleur que l’eau de la mer qui prolongeait le paysage, au delà de la petite maison de pierre. tes frères aînés aussi étaient ravis, ils se battaient déjà pour savoir lequel d’entre allaient le plus t’embêter, et le plus te faire tourner en bourrique. mais ils t’aimaient tous profondément, et ils avaient décidé de te protéger du mieux qu’ils le pourraient. c’était une promesse qu’ils tenaient aujourd’hui encore. « ma magnifique petite fille. » ta mère murmurais en te berçant doucement contre elle, malgré toute la peine que l’accouchement lui avait fait endurer. le prénom était bien vite choisi, à l’unanimité. jessamine. ça allait être ton identité pour le reste de ta vie, un prénom choisi rapidement, un prénom qui t’allait si bien.

quinze mars 2145. tu te souviens encore de la première fois où tu as vu sa tignasse brune, ses cheveux en bataille et ses grands yeux bleus, ou peut-être gris. vous étiez haut comme trois pommes, à cette époque là, âgés tous les deux de six ans. avec melvyn, vous n’aviez qu’une semaine d’écart. tu avais su, dès l’instant où tu l’avais vu, que tu voulais construire ta vie avec lui, qu’il allait être celui que tu aimerais d’un amour infini et incandescent. à six ans déjà, tu savais, et ce sentiment ne t’avait jamais quitté. « salut. j’m’appelle jessamine. » « moi c’est melvyn. tu veux jouer avec moi ? » tu acquiesçais timidement, alors que ta longue chevelure blonde cascadait dans ton dos. il était l’homme que tu allais aimer, que tu allais chérir, celui qui t’offrirait ce genre d’histoire, celle que tu voyais tous les jours à la maison, entre tes parents amoureux. alors vous avez joué, tout l’après-midi, et au moment de vous quitter, tu voulais être sûre que tu allais le revoir. « on restera amis toute la vie ? » demandais-tu alors, avec un petit sourire. il prenait ta main dans la sienne.  « oui toute la vie. tu es ma jessie maintenant. » tu éclatais de rire, de ton petit rire espiègle et innocent et tu le laissais filer avec sa mère, en rejoignant la tienne.

trois septembre 2152. c’était la rentrée aujourd’hui. tu entamais ta deuxième année à koldoveretz, et tu étais stressée. ton plus grand frère avait fini ses études à l’académie, il était désormais lié à son adiutor. et tu ne voulais pas retourner à l’académie sans lui. leo, il était tout pour toi. « tu seras pas toute seule jessie. gabriel et curtis seront là aussi. » « oui mais c’est pas pareil leo. » tu soupirais et il te serrait dans ses bras avec tendresse. tes frères étaient très importants pour toi, étant la seule fille de la fratrie, tu aurais pu te sentir à l’écart, mais ils avaient toujours out fait pour toi. tu les aimais énormément. tu avais une chance inouïe d’avoir grandie dans une famille comme la famille lockwood. tu t’en rendais compte jour après jour. « j’ai demandé à gabi et curt’ de veiller sur toi, ils le feront. » tu lui souriais en acquiesçant doucement, glissant tes yeux sur les jumeaux, qui se chamaillaient plus loin. « et puis… » il glissait sa main sur son cou pour retirer son collier, te le mettant autour du cou. « je serai toujours là avec toi. » tu lui souriais plus largement en observant le pendentif, qui était son signe astrologique. le tien aussi. le lion. tu le serrais dans tes bras très fort, pour un dernier au revoir, suivant ensuite tes frères et tes parents pour vous mettre en route pour koldoveretz.

3 février 2155. tu écoutais melvyn parler, de son éloquence habituelle, perdue dans tes pensées. tu n’entendais que le son de sa voix, sans même comprendre ce qu’il disait. tu étais obnubilée, charmée, par cette voix qui berçait tes jours depuis presque dix ans maintenant. tu soupirais alors, te relevant pour venir déposer tes lèvres sur les siennes presque naturellement, coupant sa phrase en plein milieu. peu importe ce qu’il disait. ce baiser, tu en avais envie depuis si longtemps. parce que tu étais persuadée que lui aussi en avait envie, tu étais persuadée que ce baiser sonnait l’aube d’une histoire infinie, sincère. il n’avait même pas l’air surpris, tandis que tu détachais tes lèvres doucement des siennes pour apprécier le goût sucré qu’il avait laissé sur tes mirettes. tu lui souriais. tendrement. « je t’ai coupé dans ta phrase. » il haussait les épaules, de la façon désinvolte que tu lui connaissais et il enfouissait son visage dans tes cheveux blonds. il était l’homme de ta vie, tu n’avais plus de doutes là dessus, il était celui avec qui tu allais construire ton avenir, vos sang étaient fait pour s'accorder, vos âmes et vos corps pour communier.

15 juin 2156. tu venais de comprendre quelque chose. melvyn n’était pas, et ne serait jamais réellement à toi. et ça te brisait le coeur. tu avais remarqué la façon dont il avait regardé rita kimora. la vil. la perfide rita kimora. tu la détestais. tu soupirais alors qu’il se désintéressait d’elle pour se reconcentrer sur toi, et tu te pinçais les lèvres. tu entourais tes bras autour de son cou, pour le garder près de toi, pour être certaine qu’il ne s’en aille pas. mais il n’était pas à toi, non. et tu comprenais que peu importe tous les efforts que tu fournirais, ça ne serait jamais assez. mais tu étais bien trop amoureuse, bien trop attachée à lui et l’idée que tu te faisais de votre relation que tu décidais de faire comme si de rien n’était, et de continuer. à force, peut-être qu’il allait finir par t’aimer autant que tu l’aimais. ou peut-être qu’il allait finir par t’aimer comme tu le désirais, comme une femme, comme sa femme, et pas seulement son amie. tu en étais persuadée, et c’était pour ça que tu avais redoublé d’efforts, effaçant toutes celles qui pouvaient être concurrentes potentielles au bon déroulé de ta relation avec melvyn. il était tien. et tu étais sienne. « embrasse-moi melvyn. » pour qu'il oublie enfin la froide rita. en vain.

14 mars 2165. tu n’arrivais pas à le croire. c’était les yeux embués de larmes que tu finissais par partir, quittant sa chambre à la hâte, peinant seulement à remettre tes vêtements en place. il avait mit fin à cette pseudo relation, qui durait depuis près de dix ans, en un clin d’oeil. juste en prononçant une phrase, celle que tu redoutais tant qu’il prononce un jour. celui que tu aimais tant, dont tu avais tant espéré. celui dont tu attendais un simple je t’aime, venait de te briser le coeur. et de la pire des façons. ses mots résonnaient encore dans ta tête. « je l'aime. je veux être avec rita et je vais l'épouser. alors tout est fini entre nous. » tu retenais un sanglot avant de passer la porte de sa maison pour t’enfuir. tu ne pouvais pas le croire. il t’avait échappé sans que tu ne puisses rien y faire. tu réalisais qu’il ne t’avait jamais appartenu, depuis ce jour où il avait croisé rita kimora. elle te l’avait arraché, parce qu’elle était comme ça. et tu n’avais pourtant pas dit ton dernier mot. ça faisait vingt ans que tu l’aimais, vingt ans que tu construisais, au fil des jours, votre avenir. tu ne le laisserais pas tout détruire aussi simplement. et ce même si tu devais croiser la route de rita kimora.