Achille Vasara air nation‹ MESSAGES : 1221 ‹ AVATAR : finn jones. ‹ CRÉDITS : morrigan, clara. ‹ COMPTES : éclairs, esprit, guérison, métal, électricité, intelligence.
‹ AGE : vingt-huit ans que le démon aux airs angéliques hante cette terre. presque trente ans, mais pas encore. pas tout à fait. juste le temps de commettre quelques nouvelles atrocités. ‹ STATUT : le maléfique pernicieux a jeté son dévolu sur nevenka valaeris et dont l'union vient à peine d'être consommée. déjà veuf qu'il est alors que son coeur l'entraîne pourtant ailleurs. vers son propre sang, sa cadette, son ange démoniaque. ‹ SANG : argent, depuis quelques temps seulement. autrefois bronze à la richesse abondante, les nouvelles classes dirigeantes de l'empire d'aksana ont érigé la famille vasara au rang de noble, d'argent. compétence : bagou, charisme, ma ‹ POUVOIR : il s'élève au-dessus des airs, fier prince que même la gravité ne retient plus au sol. son ambition démesurée le porte vers les cieux. toujours plus haut. mais la chute n'en sera que plus grande. ‹ METIER : conspirateur, mafieux, manipulateur, menteur, homme d'esprit, religieux. il est le roi de la métamorphose, jonglant perpétuellement entre plusieurs masques, tous différents, opposés, antithétiques. ‹ ALLEGEANCE : lui-même et son mouvement machiavélique. réunion de démoniaques, d'engeances maléfiques. d'âmes dévoyées et pernicieuses. groupe absolument parfait aux yeux du vicieux. ‹ ADIUTOR : eron, vilaine créature jaune avec laquelle il n'a jamais réussi à s'entendre. gamin lisse à l'esprit fermé, méprisant toutes les facettes de la personnalité du maître. un traître, un moins que rien, un impur. la mort l'attend au tournant.
| Sujet: win because you don't know how to loose (one shot) Mer 6 Juin 2018 - 21:06 | |
| WIN BECAUSE YOU DON'T KNOW HOW TO LOOSE † « Adieu, bel ange. » Un baiser déposé sur les lèvres froides de celle qui restait absolument divine, même dans la mort. Trop jeune pour déjà quitter ce monde. Mais peut-être était-elle trop frêle, pour lui. Pas assez préparée à en supporter les côtés les plus viles. L’impitoyable Vasara avait bien tenté de la convertir, de la transformer, de la plonger dans les ténèbres les plus opaques. Il avait même commencé son œuvre mais le Destin avait rattrapé celle qui, durant quelques jours, avait été sa Femme. Le poison mal dosé pour son corps si frêle. Les minutes s’étaient égrenées bien plus vite pour elle que pour lui. Et il avait été ensuite impossible de la sauver. Condamner aux ombres sans avoir eu la chance de pouvoir retrouver la lumière. Peut-être était-il entièrement fautif, peut-être était-ce une entité supérieure qui avait rappelé Nevenka auprès d’elle. Là où elle méritait finalement d’être. Au moins partait-elle en véritable martyr, image transcendante d’innocence qu’elle allait laisser au monde entier. Pour la cause. Pour leurs ambitieux projets. Pour leurs plans diaboliques. Pour cette couronne dont ils avaient tellement rêvé. Malgré son jeune âge, la Valaeris lui avait énormément apporté. Et il ne serait pas si avancé dans sa conquête, si elle n’avait pas été là. Alors il la remerciait. Intérieurement. Silencieusement. Peut-être même que les larmes qui couleraient sur ses joues, d’ici quelques heures, auraient une partie de sincérité. « Il y a autre chose, Monsieur. » Haussement de sourcil circonspect. Que voulait-il lui annoncer qu’il ne savait pas déjà ? Que le poison avait causé sa mort en quelques minutes ? Qu’elle était morte pour lui, pour eux. Sans que cela ait été aucunement prévu. Que c’était une monstrueuse surprise et pas une réjouissante. Que son monde venait de prendre un sévère coup en plein cœur. Qu’il sentait le sol se dérober sous ses yeux. Cela contrariait ses plans. Mais Achille perdait bien plus que cela. Une amie. Une amante. Quelqu’un qui le comprenait parfaitement. Le soutien absolu dont il avait toujours rêvé. Nevenka n’avait pas été un pion, sur l’échiquier politique qu’était son existence. Et, si elle l’avait été, elle aurait la Reine. L’intouchable et terrible Reine. « Elle … Feu votre femme était enceinte. » Le couperet tomba. Fatal. Flèche parfaitement ajustée par ce chien de Destin. Elle portait son sang, son avenir, sa descendance. Sans même le savoir. Victime qu’il allait ériger au rang de véritable Sainte. Pour lui comme pour les autres. Afin que jamais elle ne soit oubliée. Jamais. Jamais. Jamais. Le cruel Vasara tourna les talons, retrouvant la précieuse de toujours qui l’attendait patiemment. Il avait besoin d’elle plus que jamais. Achille s’appuya sur elle, pour l’image de l’homme abattu. Et parce que son soutien lui était désormais vital. « Elvira … Neve portait mon fils. » Sa petite main se glissa dans la sienne. Communion parfaite. « Faisons-les payer. Ils nous ont obligé à faire cela. » Ensemble jusqu’au bout. Ils se l’étaient promis alors qu’ils n’étaient que des gosses. Le conspirateur prit place devant l’assemblée. Les traits tirés parce qu’il s’était empêché de dormir depuis deux jours. Amaigri parce qu’il s’était interdit de festoyer sur cette petite victoire qui était la sienne. Nevenka l’avait payé de sa vie. Et il n’était pas un profane. Du moins, pas sur ce terrain-là. L’enfant des cieux avait réuni ses démons autour de lui, afin d’imaginer le futur qui allait être le leur. Comploter, encore et toujours. C’était ce qu’il savait faire. Ce qu’il aimait faire. Et l’objectif visé était particulièrement attrayant. La royauté. La couronne. Rien de moins. Né pour la grandeur, fait pour déchaîner les Enfers sur terre et répandre vices et chaos autour de lui. « Mes amis, mes frères. Vous êtes venus à moi, ce soir. Peut-être parce que certaines rumeurs sont parvenues jusqu’à vos oreilles. Peut-être êtes-vous curieux de voir si je suis réellement toujours en vie. Je sais que je vais en décevoir certains mais mon règne sur cette terre n’est pas encore terminé. J’ai été empoisonné, froidement. Ma … Ma femme est morte. Alors qu’elle portait mon enfant … Assassinée par d'inhumaines personnes. Qui ne seront pas autorisés à venir lui rendre un dernier hommage. Je ne ferais pas cette offense à celle qui a égayé chaque jour passé ensemble. » Pause dramatique qui suscita de nombreuses réactions de frayeurs, dans l’auditoire. Il ne racontait que la stricte mais infâme vérité. « Comme vous pouvez l’imaginer, je suis absolument dévasté. La perte est immense. Indicible. Et je peine à mettre les mots sur le désespoir qui menace de me submerger. Et pourtant, je suis toujours debout. Pour vous. Parce que vous comptez pour moi. Parce que vous comptez pour moi. » Sauveur du peuple, briseur de chaînes. Voilà l’image que le sanguinaire voulait se donner. Homme de foi, bienveillance incarnée, générosité exaltée. Que de mensonges. Des paillettes pour les yeux. Mais si agréables à observer. « Je sais qui a versé le poison dans mon verre. Et vous le savez, vous aussi. Le monde entier le sait, même si son nom n’est jamais prononcé à haute voix. Je représente l’opposition, une menace contre ce régime tyrannique et obsolète. Le changement n’est jamais le bienvenu, il fait toujours l’objet de nombreux combats. On veut m’abattre, me mettre à terre, me faire retourner à la poussière. Mais je ne flancherais pas. J’encaisserais les coups. Mais je ne leur ferais pas le plaisir de stopper cette machine que j’ai mise en marche. Et qui m’a déjà coûté si cher. Trop cher. Il est temps qu’ils paient pour ce qu’ils m’ont fait, ce qu’ils vous ont fait. Un nom de famille prestigieux ne devrait pas être synonyme d’immunité. » Achille déclarait la guerre au clan Valaeris et à ses partisans. Ouvertement. Il en avait assez de jouer dans l’ombre. « Nevenka ne sera pas morte pour rien. Je continuerais selon sa volonté, parce que je sais qu’elle sera toujours avec moi, qu’elle continuera à me guider comme elle l’a toujours fait. Je prendrais cette couronne pour vous l’offrir. Parce que c’est ce qu’elle aurait voulu. Elle vous aimait tant … » Petit mensonge au milieu d’autres bien plus gros. « Je ferais tomber notre souveraine et ses soutiens. Je rendrais la justice du peuple, puisque vous m’avez fait assez confiance pour faire de moi votre porte-parole. A partir du moment et jusqu’à ce que mon âme quitte mon corps, je n’aurais d’autres buts que celui-ci. Je me dévouerais entièrement à la cause. Je rêve d’un pays nouveau, d’une contrée où chacun pourra vivre selon ses envies. Je rêve de paix, de progrès et d’amour. Et je ferais de cette chimère une réalité. Pour vous, pour nous. Aidez-moi à prendre ce qui nous revient de droit et stoppons cette monarchie ridicule qui baigne dans les privilèges, sans faire aucune action pour les mériter. La fin des Valaeris est proche. L’aube du Peuple nous attend. » |
|