AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
fermeture du forum
Merci à tous pour tous ces beaux mois passés sur le forum. On souhaite bonne continuation à tout le monde!
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le Bundle Lot 6 Boosters Fable ...
Voir le deal

Partagez

don't be a bummer babe (voylanyar)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
air mutant
Rayna Belikov
Rayna Belikov
air mutant
‹ MESSAGES : 633
‹ AVATAR : sarah stephens
‹ CRÉDITS : bleu amer - sial - dandelion
don't be a bummer babe (voylanyar)  6a3e0c5ecf8f03985f6513cfb950567e
‹ AGE : trente ans, et les désillusions d'une centaine d'années
‹ STATUT : mariée à pavel, et la lourdeur des incommodités d'une vie matrimoniale sans joie
‹ SANG : argent, et les moyens d'accéder à ses désirs si seulement, si seulement
‹ POUVOIR : tornades, et de ses doigts sortirent des tempêtes furieuses.
‹ METIER : femme au foyer, et l'inactivité de ses jolies courbes sa transformation en objet d'art inerte et sans âme
‹ ALLEGEANCE : à la couronne de l'air
‹ POINTS : 530

Carnet de bord
Choses à savoir:
Relations:
Compétences:

don't be a bummer babe (voylanyar)  Vide
MessageSujet: don't be a bummer babe (voylanyar) don't be a bummer babe (voylanyar)  EmptyMer 25 Avr 2018 - 10:50

don't be a bummer babe (voylanyar)  Cu6rvPIK_o don't be a bummer babe (voylanyar)  MWm3kgjI_o
don’t be a bummer babe
it’s never too late to leave
if you wanna leave
or stay if you wanna stay


Elle est dans les draps, sous la couverture, alitée, pâle, livide. Sous ses yeux, les cernes se creusent, d’un bleu violacé. Une douleur qui remonte des jambes s’est installée jusque dans ses doigts. Elle comprime sa poitrine qui se soulève difficilement en un souffle étouffé et sifflant. Allongée sur le dos, la tête légèrement relevée sur un coussin, les bras le long du corps, elle a l’air d’une morte recouverte d’un linceul. Elle a les yeux fermés. Les pupilles s’affolent dans leurs orbites. C’est le seul témoignage de l’intense activité cérébrale qu’abrite ce corps sans vie. Dans la chambre obscure à laquelle on a fermé les lourds rideaux, ce sont des images vives et violentes qui traversent son cerveau, le tranchant de bout en bout, le long de plaies encore ouvertes et sanguignolantes. Ce sont toujours les mêmes, à répétition. C’est elle à la fenêtre regardant en contrebas. C’est eux sur le pavé, scandant leur haine. C’est plus loin dans le boulevard la fumée qui sort d’appartements en feu. C’est le sang sur le pavé. C’est elle sur le pavé. Le front haut. Le dos raide. La marche assurée. Faussement invincible. C’est le tournoiement toujours plus rapide autour d’elle. C’est le flou des visages menaçant qui font ronde autour de son corps vulnérable. C’est elle dans l’oeil de l’ouragan. C’est elle qui s’effondre d’épuisement. Avec la sensation que la terre va l’engloutir. Et c’est à nouveau elle à la fenêtre, la rue, les cris, le feu, le sang, le vent, noir. Encore et encore. Ca bourdonne dans ses oreilles alors qu’un murmure qui devient grondement se fait l’écho de noires pensées. « Sauve-toi, sauve-toi, sauve-toi. » Parce que ce jour-là, comme tous les autres, elle ne s’est pas sauvée. Elle est sortie de chez elle, avec sa belle fierté, la seule chose indestructible chez elle. Pas si prête à mourir pourtant. Et maintenant, au fond de son lit, elle paye le prix de sa témérité, de son orgueil bouillant. De son goût pour l’honneur. Seule elle peut se laisser submerger par une couardise qui lui est étrangère. Elle suffoque dans la peur, alors qu’elle est en sûreté. La solitude et l’obscurité font ressurgir dans les confins de sa conscience un instinct de survie qu’elle ne se connaissait pas et qu’elle déteste déjà. Cette volonté de survivre coûte que coûte c’est la caractéristique de la vermine, qu’elle n’est pas. Qu’elle refuse d’être. Alors au fond de son lit, elle est comme morte à elle-même, pour ne pas se faire face. Elle se fuit les paupières closes sur ce qu’elle pourrait être si elle se laissait envahir par le pire. La part sombre. Mais la part sombre se fait corps quand se glisse par la porte un autre mal sur terre. L’Autre du cauchemar vivant pénètre dans ses ténèbres à elle. Et en phase avec son instinct, elle se réveille en sursaut de sa transe nocive. Les yeux écarquillés elle scrute l’ombre, et c’est sa silhouette qui se détache. Elle reconnaît la forme de ses épaules, si familière de ce corps qu’elle dévisage souvent la nuit. Elle le connaît mieux de nuit que de jour ces dernières années. Quand vient la fin de la journée et qu’elle ne peut faire autrement que de le rejoindre encore dans des draps qui même lavés puent leurs amours terribles. Et c’est son coeur qui bat fort dans sa poitrine. Assise, le dos raide, elle ne s’est pas encore remise du sursaut, de la transe, des images. Et lui est déjà là, et il faut lui faire face. Encore. C’est comme un cauchemar qui n’en finira jamais. Et le cerveau, perdu, frénétique, propose des alternatives insensées, son corps contre son corps, dans une étreinte tendre pleine de réconfort, comme un refuge entre ses bras. Mais elle sait qu’elle affabule. Ca n’existe pas dans ce corps angulant et dur. « Lyov, tu es rentré. » Et elle déteste sa voix qui murmure, sa voix faible, et ces mots inutiles qui glissent et qui viennent l’accueillir. Parce qu’ils ne brisent pas le silence qui de toute façon est toujours mieux que les horreurs qu’ils sont capables de s’échanger.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

don't be a bummer babe (voylanyar)  Vide
MessageSujet: Re: don't be a bummer babe (voylanyar) don't be a bummer babe (voylanyar)  EmptyMer 25 Avr 2018 - 21:46

Il pense aux mensonges qu'il lui aurait raconté dans une autre vie. (Je suis désolé, je n'en avais pas entendu parler, j'avais la tête dans les affaires tu me connais, mais maintenant je suis là, alors pardonne-moi.) Et d'un geste rapide de sa main, presque fantôme, il chasse ces idées. La tendresse, ce n'est pas pour lui. Pas maintenant, pas là, pas pour elle. Pour aucune autre d'ailleurs, et bien des hommes auraient du excuser leur absence  alors qu'ils enfouissaient leur tête dans la nuque d'une amante exotique, effluves d'alcool qui montent à la tête et le toucher passionné d'une femme expérimentée. Rien de tout ça, pour Lyov. En réalité, il négociait le prix d'une oeuvre prisée dans tout le royaume, depuis des décennies maintenant. Le portrait royal d'un garçon dont la destinée avait dû être grandiose, bien que désormais oubliée. La véritable valeur était donnée par le coup de pinceau si pointilleux de l'artiste, qui avait parsemé dans son regard océan des éclats de vie, inquiétante vraisemblance à la réalité. Le nom en bas à droite avait été gratté avec soin (ou effacé dans un accident de transport, mais la première version aiderait à convaincre le client de la mysticité du tableau). Mais tout ça, il ne l'expliquerait pas à Rayna. Car entre eux régnait depuis bien longtemps déjà un silence qu'il trouvait apaisant, juste, même. Il n'y avait rien à dire. Et alors qu'elle était incapable de satisfaire son rôle de mère, il excellait à celui de mari. A ses yeux, du moins. Logée dans la vertigineuse demeure Lipovsky, la femme n'avait pas à se plaindre. Il ne pouvait pas lui offrir la couronne, mais pour lui, c'était tout comme.

Et d'un soupire, la porte s'ouvre devant lui comme par magie. (La réalité, c'est que malgré le silence et l'apparence bien vide de la maison, des servants grouillent dans les corridors, murmures qui se perdent dans des oreilles distraites, visages qui ne trahissent rien face au maître de la maison. Il avait eu l'idée brillante de chercher un employé pour chaque tâche à accomplir dans la demeure, ainsi, sa femme n'aurait rien pour l'occuper, pas même un sol à frotter. Une forme de gentillesse empoisonnée à laquelle il aime s'adonner.) Tout le monde se fait petit, ou disparaît dans le labyrinthe des pièces. Car quand il rentre, il n'aime voir personne. Au fil de ses pas, la possibilité que sa femme soit alitée à vie lui traverse l'esprit. Il s'imagine avec une estropiée, boiteuse, et la vision le dégoûte. Et même lorsqu'il entre dans la chambre, la pensée ne l'a pas quitté. D'une petite voix, elle murmure "Lyov, tu es rentré", et comme à son habitude, il l'ignore. Ses pas ne le mènent pas au chevet de sa femme (dont la vision lui fait d'ailleurs pitié, il ne pensait pas qu'elle pouvait tomber plus bas en terme de dignité, et toujours elle le surprend), mais à la fenêtre. Il balaye la scène d'une cité détruite d'un regard triste. Emotif, presque. "Qu'est-ce qu'ils ont fait à ma ville? Ca se finira donc jamais?" (Et à ta femme, qu'est-ce qu'ils lui ont fait? L'as-tu au moins regardée, dévisagée, ne serait-ce qu'une seconde?) Toujours en lui tournant le dos, il s'adresse enfin à elle. "Tu remarcheras?" Mais son ton est distant, comme si la réponse n'importe pas. Pas besoin de jambes pour enfanter. Et il faut avouer que l'état de sa femme le rassure, parce que comme ça, elle ne peut pas rétorquer. La souffrance se ressent à chaque mot et Lyov boit ses paroles comme s'ils lui donnaient la vie. Elle est à sa merci ce soir, dans l'incapacité de se défendre comme elle aime tant le faire (comme une gamine insolente, et il en a tant honte). Et Lyov est tellement exténué. De ses voyages, de ce mariage, des actes puérils.
Revenir en haut Aller en bas
air mutant
Rayna Belikov
Rayna Belikov
air mutant
‹ MESSAGES : 633
‹ AVATAR : sarah stephens
‹ CRÉDITS : bleu amer - sial - dandelion
don't be a bummer babe (voylanyar)  6a3e0c5ecf8f03985f6513cfb950567e
‹ AGE : trente ans, et les désillusions d'une centaine d'années
‹ STATUT : mariée à pavel, et la lourdeur des incommodités d'une vie matrimoniale sans joie
‹ SANG : argent, et les moyens d'accéder à ses désirs si seulement, si seulement
‹ POUVOIR : tornades, et de ses doigts sortirent des tempêtes furieuses.
‹ METIER : femme au foyer, et l'inactivité de ses jolies courbes sa transformation en objet d'art inerte et sans âme
‹ ALLEGEANCE : à la couronne de l'air
‹ POINTS : 530

Carnet de bord
Choses à savoir:
Relations:
Compétences:

don't be a bummer babe (voylanyar)  Vide
MessageSujet: Re: don't be a bummer babe (voylanyar) don't be a bummer babe (voylanyar)  EmptyLun 30 Avr 2018 - 21:22

Elle ne se pensait pas capable d’haïr autant quelqu’un un jour, avec la force qui peut conduire à l’envie de meurtre. Elle ne pensait pas non plus avoir les raisons suffisantes d’haïr ainsi. Née dans une famille où même si elle connut quelques déceptions, elle avait toujours été choyée au point de croire en être le centre, la princesse, elle n’avait jamais eu à éprouver des sentiments si vifs et si nocifs pour quelqu’un de son entourage. Elle avait méprisé d’autres, allègrement, de toute la force de sa fierté, de sa hauteur. Elle avait détesté avec dégoût. Haï, jamais. Il avait fallu l’attendre lui. Il avait fallu attendre qu’elle l’aimât comme elle n’avait jamais aimé. Puis qu’elle le perde. Qu’ils se retrouvent. Qu’ils se retrouvent sous ces circonstances, les pires. Qu’elle le voit sous un nouveau jour, celui de l’être cruel qu’il est vraiment. Pour qu’elle connaisse avec toute sa puissance ce sentiment terrible qui la rendait malade. Parce qu’haïr ainsi un homme qu’on a terriblement aimé, c’était l’ironie de trop de son destin déchu. C’était pour ainsi dire ce qui donnait le point d’orgue à une déchéance déjà bien entamée. Ou peut-être que le pire c’était cet attachement malsain qu’elle ressentait encore pour lui, lié à ses souvenirs mais aussi aux douces soirées de répit qui existaient encore entre eux. Mais pas ce soir. Ce soir, quand elle le voyait regarder ailleurs, l’ignorer ainsi, elle savait qu’elle aurait le droit au cauchemar, à sa méchanceté gratuite, à sa violence, dont elle était, semble-t-il, le seul objet. Il n’y avait pas à se demander si elle le méritait. Elle ne se posait plus la question. Elle avait arrêté de déterminer un fil à ce mouvement de balancier qu’était leur relation. Il n’y avait pas de tendresse, juste des moments où elle pouvait respirer. Mais ce soir, il allait l’étouffer. Il le faisait déjà rien qu’en restant debout dans l’ombre. Il voit la ville et elle la voit à travers ses yeux, et elle frémit, parce qu’elle a vu les actes qui ont amené sa destruction. Sa destruction à elle aussi. Elle est le déchet de cette journée de meurtre. Les décombres. Le dehors est le miroir complet de son âme, et elle ne sait pas, elle non plus, quand cela prendra fin. Pièce par pièce elle s’écroule, comme les murs, et dévastée elle s’écroule encore. Ca finira donc jamais. Il sera toujours auprès d’elle, pour toujours, unis par les liens sacrés du mariage. Et quand enfin il daigne lui parler, à elle, ce spectre au milieu des draps, elle ne lui répond pas tout de suite. Elle replie les jambes contre sa poitrine et pose la tête sur ses genoux, elle ferme les yeux et respire. Elle a envie de lui faire violence, mais il y a quelque chose d’éteint en elle ce soir. Elle ne peut pas se battre. Et elle a peur. Peur de lui. Et d’habitude, c’est une angoisse qui l’étreint la nuit, quand il dort près d’elle, alors que le jour elle peut faire face, de toute sa hauteur, mais ce soir il l’écrase. Et elle s’écrase, comme un insecte, un papillon épinglé par sa froideur. Elle aimerait se mettre sur ses deux jambes et courir. Pour lui prouver quelque chose, pour se prouver quelque chose. Elle aurait peut-être dû fuir, depuis longtemps. Mais là tout de suite, ce n’est pas faire face, c’est subir qu’il faut, alors que son corps épuisé se recroqueville. « Oui, je ne suis pas blessée. » Sa voix est rauque, à l’image de ses muscles tétanisés par la terreur qu’elle ne comprend pas bien. « Il me faut juste du repos. Hier a été … difficile. Tu as échappé à une bien triste journée » Et elle ne comprend pas pourquoi elle se permet tout à coup de lui afficher ainsi sa faiblesse. Elle se détestera demain, quand après le sommeil, elle pourra enfin s’éveiller vibrante et triomphante, comme toujours, dans le plaisir que lui procure seule sa conscience brillante. « Il y a eu des morts. » Parce qu’il faut se réjouir d’être encore en vie.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

don't be a bummer babe (voylanyar)  Vide
MessageSujet: Re: don't be a bummer babe (voylanyar) don't be a bummer babe (voylanyar)  EmptyDim 6 Mai 2018 - 21:02

Une once de soulagement lorsque sa femme lui révèle qu'elle va bien (rassuré de la garder à ses côtés ou de ne pas se trainer une estropiée?), mais cela, ses mots ne le trahiront pas. Il y a de la souffrance dans la voix de Rayna. Tremblotante, plus faible que jamais, il ne l'a jamais vu dans cet état. Pas même la nuit de leur mariage, union terrible où elle avait peiné à croiser son regard. Trop honteuse de n'être qu'un pion de plus dans l'effroyable jeu politique des mariages. Et le toucher de Lyov n'avait pas été tendre ce soir-là. Rempli d'une rage sans pareille, comme s'il déversait sur elle la violence qu'il s'était empêché de montrer pendant tant d'années. Elle était sienne désormais, alors elle serait contrainte de l'accepter, peu importe le traitement qu'il lui réserverait. Et ce sentiment de contrôle total l'envahit à nouveau alors qu'elle est là, recroquevillée, minuscule, sa voix, infime. Une fois de plus, elle n'appartient qu'à lui, sa destinée entre les mains de son mari. Et il n'est pas sûr de ce qui l'attriste autant, les visions d'horreur de la veille ou celle de maintenant? Lyov, face à elle, méprisant, son visage renfermé, secret. Pas un mot doux à son égard, pas un regard. Il hoche les épaules. "Ils l'ont surement mérité. Ils savaient très bien dans quel genre d'affaires ils s'investissaient." Parce que Lyov ne comprend pas la conviction. L'idée de loyauté lui échappe. Le sens de choisir un camp, un parti, n'est pas clair dans sa tête. Jamais, ô grand jamais, il ne donnerait sa vie pour une idée. Et puis il semble oublier tous les blessés et les victimes pour n'être hanté plus que par une question. "D'ailleurs, tu faisais quoi dehors, exactement?" Regard interrogateur qui la transperce de toutes parts. A la recherche de traces d'un amant d'une nuit, d'une rencontre sous les étoiles éternelles. Il ne va pas se mentir, il est terrifié à l'idée qu'elle voit quelqu'un d'autre. Enragé. Et puis il n'y a pas d'autre raison pour quitter son chez-soi en ces temps, autre que la possibilité d'une rencontre sans questions, sans dangers, avec Lyov dans une tout autre région, l'esprit préoccupé par des coups de pinceaux et des pièces d'or. Il la fixe, désormais. Comme s'il venait tout juste de prendre conscience de sa présence. La tirade d'un homme fatigué laisse place au dialogue accusateur. Il la voit, dans les bras d'un homme, un étranger venu de loin, amant incertain, rencontres rares. La passion d'une histoire de quelques nuits. Et les baisers parsemés sur la peau de Rayna, comme pour soigner ses maux, ses blessures, les tâches de pourpre et de violine qui se dessinent timidement, témoignages de confrontations entre la femme rebelle et l'homme terrible, celui qui est loin, celui qui ne traverse pas ses pensées, celui qu'elle aimerait oublier dans l'étreinte de cet étranger. ("Tu voyais quelqu'un, c'est ça? Tu profitais de mon absence? Comme d'habitude, comme avant!", qu'il aimerait lui crier à la gueule. Et pourtant, il ne laissera pas la colère se saisir de lui, pas ce soir. Parce qu'il n'aime pas se montrer jaloux. Il n'aime pas trahir ses sentiments, étranges, incertains, cachés derrière les gestes brusques.) Et il ne la quitte pas du regard une seule seconde, impatient d'entendre l'aveux. Les poings serrés, l'oeil attentif au moindre signe qui pourrait la trahir, la moindre hésitation. Toujours les mêmes histoires. Les mêmes interrogations. Et l'éternel regret de l'avoir un jour aimée.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

don't be a bummer babe (voylanyar)  Vide
MessageSujet: Re: don't be a bummer babe (voylanyar) don't be a bummer babe (voylanyar)  Empty

Revenir en haut Aller en bas

don't be a bummer babe (voylanyar)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» apolline ♒ la vie n'est qu'un long rêve dont la mort nous réveille.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
PINNED UNDER THE WEIGHT :: anciens rps :: saison 2-