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(one shot) all my flowers grew back as thorns.

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earth mutant
Adonis Griffith
Adonis Griffith
earth mutant
‹ MESSAGES : 7608
‹ AVATAR : dylan o'brien
‹ CRÉDITS : (av) self / (icons sign) self / (gif profil) tumblr
‹ COMPTES : star n'zuzi (spoiler alert: c adonis le plus sympa oopsie)
(one shot) all my flowers grew back as thorns. Tumblr_natdrvfOxl1qetpq0o1_250
‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
‹ POINTS : 7335

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(one shot) all my flowers grew back as thorns. Vide
MessageSujet: (one shot) all my flowers grew back as thorns. (one shot) all my flowers grew back as thorns. EmptyMer 16 Mai 2018 - 22:54


Les talons sont légèrement levés, en équilibre sur l’avant de ses pieds, le roi est accroupi, presque prostré. Ses coudes sont fermement ancrés sur ses genoux, et son menton est calé sur le dos de ses doigts, alors que ses mains se sont rejointes pour former ce petit socle à la tête couronnée. Pourtant il ne porte ni couronne, ni imposant costume d’apparat. Une simple chemise blanche habille le torse du régent, et un simple pantalon noir recouvre ses jambes. Ses pieds sont nus, et seules de fines bretelles brunes tiennent ses vêtements en place. Adonis cligne des paupières, mais ce n’est pas pour chasser les larmes. C’est inutile. L’une d’elle a déjà tracé un sillon d’émotion contre sa joue droite, et déjà le lit de cette rivière éphémère s’est tarit, alors que l’air ambient assèche tout sauf le torrent de peine qui se déverse au sein de l’Eartanarien.

C’est une prouesse physique, presque, que de pouvoir rester ainsi prostré pendant de si longues minutes. Au début, ses jambes et ses mollets ont protestés, tremblant légèrement sous l’effort, et puis rien. Plus rien. Le corps a compris.

Isaiah Griffith
15 Mars 2144 - 02 octobre 2163
Fils de Thomas Griffith et Juliette Griffith
Si vis pacem para bellum.


L’odeur des roses fraiches est entêtante. Elle vient s’insinuer dans les narines d’Adonis, mais le brun n’en a cure. Il fini par bouger, cependant. Son précieux équilibre est perturbé, la tête se lève, une main se déplace, et le talon de son pied gauche retrouve enfin la terre ferme. Il avance sa main droite, le bout de ses doigts effleure avec révérence le tracé noble des lettres encore fraiches. I s a i a h.

Le regard ambré se pose un peu partout autour de lui : des papiers, des rapports, des secrets que son frère cache à tous, mais pas à lui. Isaiah observe l’effervescence du bureau de son ainé, qui lui s’affaire à tout ranger. Il est debout, au milieu de la pièce, et l’ambre attrape des mots au vol, des mots qui l’intéresse, alors les doigts se tendent et se referment autour d’une lettre. « Will you, one day, explain whatever it is that you’re doing, Adonis? I thought we told each other everything. » Il parcourt la lettre du regard. Des mots l’interpelle, des mots comme granit, trône, empire, ou encore eartanera et liberté. Adonis lève les yeux, sans trop se préoccuper de ce que tient son frère. Il lui a toujours fait confiance, plus à lui qu’à Ariane. « You already know what I am doing. » Isaiah soupire, lève les yeux au ciel et repose la lettre. « You do whatever needs to be done for Eartanera and the well-being of the people, yeah, I recall you saying that a couple times, actually. » un souffle, presque comme un reproche. L’ainé pose son regard doré dans celui, identique, de son cadet. « Read more letters, Isaiah. Go on, dig in those papers. You know me, I don’t need to say it out loud, do I ? » Un silence pèse, Isaiah attrape d’autres papiers, et Adonis l’observe. Le plus jeune parcourt du regard tout ce qui passe devant lui, Adonis voit ses ambres courir d’un bout à l’autre d’une, deux, six ou sept lettres. Et puis les iris se rencontrent. « Say it out loud. » demande Isaiah.

« I’m not sure I’ll get to keep that bloody crown, Isaiah. » souffle Adonis. Son murmure est si faible, si ténu, que personne ne pourrait l’entendre si on l’espionnait. Un secret bien enfoui, voilà ce que c’est. Une crainte, une peur déraisonnable : ou l’est-ce vraiment ?

« I want it. The crown. Our crown. »
Isaiah lève un sourcil. « Why you, uh ? Why not father, mother, Ariane or even Eros ? They’re all coming ahead of you in the line of succession. »
Adonis ferme les yeux un instant, juste un instant.
« This is the work of a lifetime : everything that you see, there, in front of you. Because father has been the governor of our nation for more than twenty years, and nothing has changer. Because Ariane won’t do shit. Because Eros already bent the knee before me, and because he already made clear that his sword and his faith where all for this cause. My cause. Because I know everything there is to know about politics, because mother raised me in that purpose. Because, brother, I am the only one in our family who would truly dare to make a move, no matter if the Oshuns get my head for that. »

« I think, perharps, it would have been easier to just die. » Le souvenir de cette journée charnière de sa vie revient vers lui en masse, il s’impose tant et si bien que le couronné entend encore le bruissement des papiers déplacés par son jeune frère. Il sent encore son regard posé sur lui, insistant. Le roi tourne légèrement le menton, comme si il voulait… Il observe autour de lui, et secoue la tête. « Don’t get me wrong, brother. I’m not suicidal. I’ll never be, you know me too well, and I’m sure you know that not a single wound, be it mental or physical, can change my will to live. But I can’t help to wonder… » La position du corps s’adapte à la fatigue ressentie par les muscles endoloris. Les jambes se déplient légèrement, et le roi s’installe en tailleur, à même le sol. Une rose entre les doigts, il en caresse un pétale distraitement, sans réfléchir à la texture doucereuse présente sous ses doigts. « I’ve been closer to death than… maybe not anyone in Eartanera but a whole bunch of Eartanarians, that’s for sure. » Voilà le bout de la sangue qui vient désormais caresser la lèvre inférieure, alors qu’il hésite, le Griffith. Peut-il seulement parler comme ça? Alors qu’il est seul, totalement seul – les cryptes Griffith ne sont jamais visitées – le brun s’exprime librement. « And I’ve seen death in the eyes way too much lately. But then what happens? Dad dies, at the hand of one of my soldier. I commanded it, Isaiah. I wanted to see him die, I wanted to see it for myself, because of what he did to me. He locked me in one of those creepy cells, actually not so far from the crypts, and cuffed my hands to make sure his mutant of a son wouldn’t melt his precious castle down. I would have done it, Isaiah, even if it meant burning down your body, and dying under my own freaking lava. I was that mad, you get it? I was that angry at him and at the whole world. I just married Izolda, just won over Cal, and he took my freedom. He deserved to die. » Le vainqueur se lève, plein de rage alors qu’il vient de se souvenir de tout ce qu’il a ressenti au moment où Thomas l’a jeté en prison. Si bien qu’il en oublie ce qu’il était venu confesser à son frère, qu’il oublie les maux qui l’assaillent, les pensées qui le tiennent éveillé, la nuit. Les pensées qui assombrissent son cœur et son esprit, qui font de lui un homme différent. Le maître avance de quelques pas, qui le mènent près de la sépulture encore fraiche de son paternel. Ses doigts parcourent la pierre froide, sans douceur. « He deserved it, Isaiah. I know you agree. He deserved it. And then… I got it. I made it: I’m his majesty the King of Eartanera, Adonis the First, the Lava Bender… The traitor, the parricide, the Oshun’s slut, perhaps, even. »

« How can you know for sure, my King? » Adonis observe son bras. Le médecin vient de partir, et lui a retire son pansement sans en remettre un nouveau. Le brun fait un léger moulinet, teste ton épaule… « I know Cal, Alexandre. He’s not a liar. He’s a lot of things, but not a liar. » Et puis, un court silence, une réflexion. « How long for a shoulder to be completely fixed? ». Le dévoué conseiller s’approche, et passe ses doigts sur l’épaule de son souverain. Il palpe la peau, ce qui provoque une douleur de grimace sur les traits du Griffith. « Patience, Adonis. You don’t have to fight any battle, anyway. Your soldiers would die for you. Many did during the battle. » Adonis déglutit, le roi enfile sa chemise, faites dans les plus belles étoffes d’Aguarinui, et glisse par-dessus une veste toute aussi royale, agrémentée de fines broderies d’or et d’argent. L’homme se déplace ensuite dans la pièce, ses pieds ne faisant aucun bruit sur le parquet ciré. Ses pas le mènent aux abords de la fenêtre la plus proche. Dehors, le champ de bataille ne ressemble plus à ce à quoi il ressemblait un mois auparavant. Les corps ont été enterrés, le sang lavé par les averses et de nouvelles plantes poussent déjà, bien que certains endroits soient rendus infertiles par les violentes flammes des Flamariens. « I don’t wish or even want any more men or women to die for Eartanera. Because that is what they died for, Alexandre. No one died for me, I’m not my father. And about Cal: I don’t allow you to speak your mind about my relationship with another sovereign. He helped me more than you can imagine when I was freed. The fact that he doesn’t like me as much as I love him has got nothing to do with his attentions toward me or the golden crown. If he wanted to, he could have let me rot in my cell. His army came here. You said many of my men died for me, when actually none did. They died for Eartanera. But his men? Flamaerians died here for my freedom as much as they died for Eartanera’s freedom. Because their king commanded, and their King is no man to wage battle beyond his borders just for the freedom of another nation. » Il était convaincu, mais même ce discours ne changerait pas les idées de son conseiller. Ni ses idées, ni sa détermination pour faire entendre raison au roi.

Les deux mains sont posées à plat sur l’épaisse pierre, sculptée pour représenter le corps, allongé à l’intérieur du marbre. Les traits semblent paisibles, et représentent à la perfection le roi tyran, tombé, assassiné. Adonis tient toujours une rose entre ses doigts, qu’il dépose sur le buste de pierre de son père. Les émotions qui étreignent le cœur du jeune couronné sont multiples. Jadis, il admirait ce père. Il voulait être comme lui, il voulait être son héritier. Il avait jalousé Ariane, mais aussi Eros, quelque part. Eux étaient la première fille, et le premier fils. Lui, qu’était-il ? Rien. Rien, il n’était rien aux yeux de son père, jusqu’à ce que Eros tombe en disgrace aux yeux du paternal, et qu’Adonis gagne toute sa place au fond du regard d’acier de Thomas Griffith. Place qu’il a perdu, ou renié, ou les deux. « It was you, or me, father. » La voix est Presque éteinte, les traits paisibles ne réagissent pas, et pourtant Adonis s’attend Presque à voir la statue de pierre s’animer, et le réprimander. Mais elle n’en fait rien, et c’est presque pire. Il n’est pas libre, Adonis. Il ne le sera jamais, car l’ombre de Thomas planera toujours sur lui. Qu’il le veuille ou non. « As much as it will be Eros or me. Ariane or me. None of you accepted my fate. Always something to blame me for: my ambition, my love for pleasures, my ability to bend lava, my will to protect Eartanera. None of you is capable to see that, to see that I am willing to sacrifice anything for our nation. You were the one to teach me that, as a Griffith, I was bound to protect our lands. I hope that from whatever hell or heaven you were sent to you can see how our people live now. No more sickness from the lack of electricity. No more people dying from the cold. I opened our borders again, I am at peace with the other nations. All of them, not just that one fake king that is Johann Osanos. What have YOU done, father? Bring back our crown? I could have done that if it just needed to be taken from grand-father’s skull. I did not take the crown. No, I was given the crown by the people you would have enslaved if it didn’t mean popular insurrection. »

« You were right. » Les ambres se cherchent, un court instant seulement, avant de s’entrechoquer. Et de ne pas se lacher. « Eartanera is no part of anything. It doesn’t belong to anyone, but us, Eartanarians. » L’ainé déglutit, mais ne dit rien. Pour une fois, pour une fois dans sa vie, Adonis se tait et laisse l’autre parler. « I don’t want a foreigner to rule our land. I don’t want to feel pinned under their weight. » Adonis s’avance un peu, Isaiah le laisse faire, son regard, toujours le même, pose sur son frère. Lui qui ne s’entend pas avec Eros a Adonis pour figure fraternelle, ce mentor qu’Ariane est pour son second, qu’Eros est pour le troisième. « And neither wants our people » souffle Adonis. Le cadet hoche la tête. Il hésite, déglutit, et baisse la tête. « I wished Ariane would do everything that you do. Don’t say anything Adonis, I know. I know you think she’s not good enough. But I wish it was her, because it is how it is supposed to work. She would have been our queen. » Adonis lâche un ricannement. « What a great queen she’d have been. She would have done nothing, just like she is now. » Isaiah lève les yeux vers son frère, à nouveau, les ambres s’entrechoquent. « I don’t see her as you do, but I must admit I don’t think she wants the crown. And that’s what I turn to you, brother. Get our nation back, do everything that is in your power and don’t give up. I don’t want to pledge to you, not against the rest of our family. But you are the king I choose for myself, and for Eartanera. I know you love our people, and our land. And I know that you are the only Griffith who has anything left of a conqueror. Our family never conquered anything, we were just kings, just have been kings for such a long time no one remembers who was the first. But there was a first. There was one of our ancestor who wanted to lead our people. I believe it took him or her as much will as you have to do it. The people already loves you. You shine so bright it is impossible not to know you’re here. And soon it will be impossible, even for the Oshuns, to ignore that you’re here to conquer. »

A nouveau, le roi est installé en tailleur en face de la tombe de son frère. Un silence pesant s’installe, il caresse les épaules du jeune roi, vient s’y poser doucement, et se fait de plus en plus lourd. Comme le poids de chaque évènement passé qui s’ajoute au fil de sa vie. Le silence se fait si lourd qu’il compresse la cage thoracique du couronné. Le brun tente de prendre une grande inspiration. Sa main se pose sur le sol, derrière lui, à, même le marbre dont sont recouvertes les cryptes. Il a besoin de s’exprimer, le roi.

« I think… I think they hate me now. I’m not sure why. Is it because I’m a son who killed his own father? Is it because I took their name and royal blood status from Ariane and Eros? I see their looks. Once they thought I was going to be this great king they were all expecting, but then I could not deliver. Maybe they feel betrayed, but I do too. I never promised I’d never touch to the Seven, especially not when they want me dead, and when they want Izolda and my children dead. I never promised I would never wage war against my enemies. I never promised I would never send any traitor to jail, that I would never punish them. I am a king, but they still see me as a rebel. I am a king but they still wish I was just a symbol for their uprising, for their silly need of standing against something, preferably against something that is stading in place. People love to hate kings and queens and governments. That’s what they want Isaiah, they want to be rebels, but since I’m king, they’re not anymore and it pisses them off. It pissed them off to feel like there is nothing left to fight for, when there’s actually such a bigger threat coming our way. The battle is not over, and yet they think I won. So, nevermind, I’ll let them be rebels, I’ll let them be at war with the government. Everybody wants its own piece of the cake, they can have the poisoned one. They forgot that I won, because I was in jail when I did. They probably don’t see me as a winner, only a kid who took advantage of their fights. But they forgot what they were fighting for. Or should I say who they were fighting for. I found allies, I found warriors, I can do it again and I already started. »

Le roi se lève, les épaules sont droits, désormais. Le menton levé, le regard déterminé. Ils veulent tous le trahir, parce qu’il est roi. Ils veulent tous sa mort, parce qu’il ose se battre pour ce en quoi il croit, pour le bien des siens. Mais Adonis n’a pas oublié ses défaites, et encore moins ses victoires.

« I’ll come back soon, brother. May you still rest in peace, you’ve always been such a great listener, I wish I could have your advice, but I already know what you’d tell me. »

Isaiah sourit, sa main se pose contre l’épaule de son ainé, elle court jusqu’à sa nuque, ses doigts se perdent sur la peau tendue, avec tendresse. La tendresse d’un frère qui n’a appris ce genre de geste que de la part de son ainé, trop tactile pour le reste de la famille Griffith. « Don’t give up. I believe in you, brother. »
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