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for the love, for laughter, i flew up to your arms

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earth mutant
Braelyn Wheatdrop
Braelyn Wheatdrop
earth mutant
‹ MESSAGES : 1843
‹ AVATAR : candice patton
‹ CRÉDITS : vs (vavas & gif), endlesslove (signa)
for the love, for laughter, i flew up to your arms KBDJiNe
‹ AGE : cela fait vingt-huit ans qu'elle a vu le jour, lors d'une belle journée d'été
‹ STATUT : annulaire de nouveau garni, ses troisièmes fiançailles conclues, son nom n'est plus à perdre
‹ SANG : argent, la dernière à porter son nom, l'une des trois à ne pas être tombées dans la disgrâce
‹ POUVOIR : le virus lui a fait perdre l'élément qu'elle commençait à peine à apprivoiser ; c'est désormais les métaux qu'elle doit apprendre à faire se plier et se briser sous ses ordres, enduillée par la perte de sa terre chérie
‹ METIER : ambassadrice de la couronne d'eartanera, elle relaie et participe à entretenir la paix ; paix qu'elle chérit, malgré son implication dans l'armée
‹ ALLEGEANCE : adonis griffith, son roi, ami précieux ; eartanera, terre mère dont elle se s'éloignera pas, à laquelle elle est dévouée corps et âmes
‹ ADIUTOR : isis, à la fois son double et sa moitié. liées depuis dix ans, elles n'ont que très rarement été éloignées l'une de l'autre depuis le jour de la cérémonie. combinaison parfaite, alliance indestructible, elles sont un tandem solide. la jaune est sa plus précieuse amie - une seconde soeur, la seule qui lui reste.
‹ POINTS : 597

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MessageSujet: for the love, for laughter, i flew up to your arms for the love, for laughter, i flew up to your arms EmptyDim 8 Avr 2018 - 22:24

Les mots glissent entre les lèvres du céleste, et le fil glisse entre les doigts de la tellurienne. Il est assis sur le fauteuil capitonné qu'il bouge à chaque fois, qu'il rapproche du lit sur lequel elle repose sans cesse, ses jambes cachées par ses draps et ses épaules couvertes par un châle de fines mailles. Elle est concentrée à la fois sur la voix du prince et sur l'aiguille qu'elle passe d'un côté à l'autre de la toile, retraçant de couleur les traits qu'elle y avait déjà dessinés. Il n'y a jamais de bruit, quand il vient : simplement la poésie, qui s'échappe des pages qu'il tourne, et qui les enveloppe tous les deux. De retour dans cette dimension qui n'appartenait qu'à eux, sans même qu'ils ne s'en rendent compte, le temps de minutes qui s'étendaient parfois en heures. Ils ne discutaient pas, et ça n'avait rien d’embarrassant. Ils n'avaient jamais vraiment su se parler, de toutes manières. Et ça n'était pas plus mal aux yeux de la femme d'ébène, qui avait toujours préféré le silence aux mondanités inutiles ou maladroites.

C'est quand il parle de fleurs et de jardins qu'elle lève les yeux de son travail pour les poser sur son visage clair, quelques secondes seulement, puisqu'elle détourne vite le regard vers le bouquet qu'il lui avait fait parvenir, quelques jours plus tôt. Elle ne l’interrompt pas, mais soudain, elle l'entend plus qu'elle ne l'écoute. Elle garde son attention rivée sur le bouquet, sa voix comme une chanson dont elle ne connaissait pas les paroles. Elle finit cependant par laisser tomber son tambour contre son ventre, sans pour autant le lâcher. Andrei ? Il lève les yeux, elle le voit, elle le sent - mais elle ne le regarde pas. Pas tout de suite. Un sourire très léger, presque amusé, fleurit sur les lèvres pâlies de l'ambassadrice, qui bientôt laisse s'échapper de nouveaux mots. J'ai une question à propos de ton bouquet. Elle lâche son tambour, appuie sur les paumes de ses mains pour se redresser quelque peu - geste qui ne fait que réveiller la douleur dans ses jambes, qu'elle avait étrangement presque oublié. Et enfin, elle le regarde. Leurs pupilles s'entrechoquent, comme à leur habitude ; mais elle y est accoutumée, désormais. As-tu choisi ces fleurs au hasard ?
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air mutant
Andrei Bolkonsky
Andrei Bolkonsky
air mutant
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‹ CRÉDITS : DΛNDELION (av) yann/volantis (img sign)
‹ COMPTES : m. bel, am. osa
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‹ AGE : VINGT SIX ANS; qui viennent d'éclore en son sein, âge dont la vigueur lui échappe effrontément.
‹ STATUT : MARIE; la bague enfin passée au doigt, et l'enfant qui naitra bientôt. l'esprit, pourtant, ne peut s'empêcher d'errer dans les contrées lointaines.
‹ SANG : BLEU; azur aux reflets argentés d'un passé révolu.
‹ POUVOIR : MUTANT DE L'AIR; les vents caressent ses joues et bousculent ses boucles, leur violence est sienne, il tire sur les ficelles de leur rage.
‹ METIER : PRINCE AMBASSADEUR; autrefois rêveur et artiste séducteur, l'enfant est devenu adulte, c'est la diplomatie de l'ambassadeur et les responsabilités de prince qui occupent ses journées.
‹ ALLEGEANCE : LUI-MEME; fleur qui éclate timidement sur les devants de la scène, il se détourne du giron maternelle pour enfin battre de ses propres ailes.
‹ ADIUTOR : ASHA; asha qui lui a été enlevée par le virus, asha qui est partie, asha qui l'a trahi.
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MessageSujet: Re: for the love, for laughter, i flew up to your arms for the love, for laughter, i flew up to your arms EmptyMar 15 Mai 2018 - 16:52

L’air, au-dehors, se réchauffait. L’hiver glissait de peu sur les terres eartaneriennes : les souffles chauds de l’été éternel boréal se cognaient contre les hauts murs de la forteresse de Greenstall. L’hiver, encore présent, s’adoucissait : les fourrures d’Aerinstin n’étaient guère nécessaires si haut dans le pays.
Il se promenait dans les jardins du palais. Il festoyait. Il répondait à des missives pressantes et prenaient le temps de discuter avec ses nouveaux homologues. Il croquait les roses entrouvertes, les sourires victorieux, les embrassades amicales. Il avait le cœur léger, le regard pétillant. Le triomphe d’une bataille couvait les âmes survivantes d’une allégresse qu’il réclamait au fond de son âme.
Et il lui rendait visite. A la fleur abimée, au Soleil molesté. Chaque jour, il se rendait à ses côtés. Il venait les bras chargés de fleurs, ramassées dans la matinée, choisies avec mesure. Il venait un livre dans la paume, qu’il lui lisait des heures durant, alors qu’elle se remettait péniblement de ses brisures. Il avait oublié ses propres bandages, ne pensait qu’à ceux qui couvraient son corps d’or noir.
L’adversité les rapprochait. Ils avaient gagné plus qu’une couronne. Ils ne le savaient pas encore.

Il tourna la page, dans le silence câlin de leur rencontre quotidienne, et poursuivit sa lecture. « Au-dessus de la tente étoit un aigle d'or dont je ne pourrois estimer la valeur, non plus que des cordages et des lances qui la soutenaient. Il n'est aucun roi sur la terre qui pût eu avoir un semblable, quelle que fût la somme qu'il offrît. Dans le pavillon étoit la demoiselle qui, par sa beauté, surpassoit la fleur de lys et la rose nouvelle quand elles paroissent au temps d'été. Elle étoit couchée sur un lit magnifique dont le plus beau château n'auroit pas seulement payé le prix des draperies. » « Andrei ? » Il releva le regard, déposa ses azurs perçantes sur le visage bleui de l’amie. Son cœur se serra à cette vision – la femme distinguée qu’il aurait dû épouser n’était plus, à sa place se trouvait cette guerrière dont la victoire striait son corps. Et en un sens, aussi étonnant soit-il, elle n’en était que plus belle, ainsi colorée du pouvoir acquis ces derniers mois. Elle s’était affranchie des chaines de son rang, s’était amourachée de la Liberté. Rayonnante de la fierté qui embaumait son cœur.
« J’ai une question à propos de ton bouquet. » Il referma l’œuvre – prenant soin de marquer la page où il s’était arrêté – dans le même écho de son ouvrage chutant sur ses couvertures. Il ne comprenait pas. Il avait peur, peut-être. Un peu. Inquiet de ce qu’elle lui demanderait. Il ne répondit rien, lui laissa le loisir de poursuivre. « As-tu choisi ces fleurs au hasard ? » Les quinquets déambulèrent le long du bois des meubles, jusqu’à se nichaient contre les pétales au rouge chaud. Premier bouquet. Encore frais de ses promesses silencieuses.
« Il y a un problème avec ces fleurs ? » La voix, enfin, se fit entendre. Ce n’était pas la même que celle qu’il utilisait lorsqu’il lisait – il le savait, sans pour autant réussir à pointer les changements. Peut-être se montrait-elle plus sincère. C’étaient ses mots, non ceux d’une ancienne poétesse dont seule l’Histoire a retenu le nom. « Je les ai choisi en me promenant dans les jardins du palais, j’ai pensé qu’elles pourraient te plaire. » Le revoilà de nouveau qui vint chercher les iris enfumés, et l’affection, ou l’approbation, ou même une quelconque reconnaissance qui résidait en leur sein. Y trouva-t-il ce qu’il cherchait ? Rien n’était moins sûre – jamais n’avait-il eu autant de mal à lire une âme, à en déchiffrer les intentions au travers du miroir des pupilles. Une étincelle, pourtant, se montra à lui : rancœur ou moquerie, il ne sut là non plus. Toujours était-il qu’il avait compris où l’alitée voulait en venir.
Il se rappelait des botanistes de Volastar, des roseraies embaumant l’air, des bouquets du père pour la mère. Il se rappelait de ce que s’amusaient à dire les anciens, ou les passionnés – l’un n’empêchant pas l’autre – sur les messages encodés, cachés entre pétales et anthères, dissimulés au cœur des arômes. « Mais si tu parles de leur signification… On m’a prévenu qu’elles étaient associées à la mort. » A voir son regard, il se précipita pour se corriger. Une main échoua sur la sienne. « Ce n’est évidemment pas ce que je souhaite ! » Elle fut retirée aussitôt, toute conscience des conséquences de ce geste. Elle était blessée, grièvement. Elle n’était plus sienne, depuis longtemps.
Il laissa le livre reposer sur la table de nuit, et se leva jusqu’aux fleurs félonnes. Il n’en avait pas, des comme ça, chez lui. Pas des aussi rouges. Pas des aussi elle. « Je ne sais pas -- je les ai trouvés belles, et leur parfum entêtant. » Deux doigts s’emparèrent d’un pétale, qu’ils caressèrent distraitement.
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‹ ADIUTOR : isis, à la fois son double et sa moitié. liées depuis dix ans, elles n'ont que très rarement été éloignées l'une de l'autre depuis le jour de la cérémonie. combinaison parfaite, alliance indestructible, elles sont un tandem solide. la jaune est sa plus précieuse amie - une seconde soeur, la seule qui lui reste.
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MessageSujet: Re: for the love, for laughter, i flew up to your arms for the love, for laughter, i flew up to your arms EmptyDim 27 Mai 2018 - 1:22

Ses billes noires ne quittent pas le visage blanc, alors que ses yeux à lui migrent vers l’autre bout de la pièce, là où s’entassent les fleurs qu’on lui avait apportées. Elle le laisse regarder le rouge qui teinte les premières qui lui avait fait venir jusqu’ici. Il y a un problème avec ces fleurs ? Elle se contente de secouer la tête à la négative. Non. Il n’y avait pas le moindre problème. Surtout s’il les avait choisies sans vraiment y penser, par simple valeur esthétique, comme beaucoup le faisait en dehors de cette nation. Je les ai choisi en me promenant dans les jardins du palais, j’ai pensé qu’elles pourraient te plaire. Elle esquisse un sourire, et une fois encore, elle pose son regard sur le bouquet, encore majestueux, plus coloré que tous les autres. Et tu pensas bien. A nouveau, elle sent les pupilles azurées lui brûler la peau, et à nouveau, elle décide de ne pas le regarder. Ce rouge était si intense qu’il lui arrivait d’avoir du mal à s’en détacher. Lors de ces moments où elle se retrouvait seule dans cette chambre qu’elle ne supportait déjà plus, elle n’avait rien d’autre à faire si ce n’était broder et laisser son regard se perdre parmi toutes ces couleurs, tous ces pétales qui s’agglutinaient en face d’elle. Et sans qu’elle puisse n’y faire quoique ce soit, ce rouge-là parvenait à capter son attention avec bien plus de brio que les bouquets qui l’entouraient. Mais si tu parles de leur signification… On m’a prévenu qu’elles étaient associées à la mort. Elle hausse les sourcils, réprime un sourire amusé, avant d’enfin le regarder. Elle voit tout de suite sur ses traits que là n’était pas la façon dont il aurait voulu arranger ces mots. Elle baisse les yeux vers sa main quand il la recouvre de la sienne, et quand il se corrige, son sourire finit par éclore, malgré tous ses efforts pour le garder caché. Ce n’est évidemment pas ce que je souhaite ! La main se retire bien vite, et son attention  se repose sur le visage de l’ami. Elle ne sait pas s’empêcher, Braelyn, de lâcher un léger rire, presque silencieux, tout à fait bref. Rire qui réveille doucement la douleur presque disparue dans sa gorge, encore quelque peu endolorie par la violence d’Harlaw. Elle le suit du regard alors qu’il se penche légèrement en avant pour poser l’ouvrage sur sa table de chevet, et alors qu’un bout de la couverture dépasse légèrement, elle ne sait retenir un geste perfectionniste pour le pousser un peu plus, s’assurant qu’il ne tomberait pas. Elle le suit toujours du regard quand il se lève du fauteuil qu’il occupait religieusement depuis plusieurs jours et qu’il s’avance vers ses fleurs encore éclatantes. Je ne sais pas -- je les ai trouvés belles, et leur parfum entêtant. Un nouveau sourire. Ciel, que son jardin de Launondie lui manquait. C’est parce qu’elles sentent ainsi que la mort leur est associée. Les cyclamen sont toxiques, pour la plupart des variétés – comme celles-ci, les plus rouges. Il fut un temps où on les utilisait encore comme poison. Certains apothicaires en vendent encore pour ce-même usage. Une fois de plus, elle a le réflexe de vouloir se redresser en s’appuyant sur ses mains, et elle sert les dents quand ses jambes la lancent, avant de s’apaiser de nouveau. C’est surtout vrais en dehors de ces frontières, et chez certains eartaneriens du Sud. Chez moi, ce sont les prêtresses qui en parlent le mieux. S’ils sont poisons aux yeux de certains, pour elles, ils sont tout autre chose. Elle s’arrête un instant, repensant à cette vieille dame qu’elle aimait tant écouter parler de toutes ces fleurs dont l’enfant qu’elle était autrefois voulait tout savoir. Si les Sept avaient rythmé son éducation, l’ancienne religion, celle qui la liait directement à la terre, lui était aussi familière. Parce qu’ils sont assez résistants pour ne pas succomber à des températures trop extrêmes, on les associe souvent à une certaine forme de tendresse. À des sentiments qui ne partiront jamais. Le charbon de ses yeux coulent le long des pétales flamboyants, et son sourire, jusqu’ici presque railleur, se fait plus doux. Mais tu n’en savais rien, cher Aerinsti.
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