J'ai jamais trop le temps de lire autre chose que des bouquins d'histoire, en période de taff, mais, sinon, je me fais régulièrement des petits shoots d'Outlander, parce que ça se lit bien, que tu sens la passion de l'auteur, que ça réveille en moins mes origines celtes, et que t'as des descriptions de la vie de l'époque sans que ça devienne aussi chiant que du Zola !
J'aime Zola, mais, sérieux, 30 pages sur Étienne Lantier qui marche, no way !

ohlala mais j'vais abandonné tout et faire que lire j'crois en fait avec tout ce que vous me vendez là

Outlander je voulais lire les livres après avoir découvert que la série se basait dessus mais j'ai jamais sauté le pas . ça m'attire toujours autant tho, maybe que j'me pencherais dessus un jour proche

en ce moment j'oscille entre les Insoumis (T1) et HP6

Alors je lis toujours pas (pas le temps ), mais je reviens pour conseiller un nouveau livre

ALOR
pour ceux aimant les classiques, je conseille de lire Phèdre de Racine. Alors oui c'est une pièce de théâtre et oui c'est un peu vieux mais, mama, qu'est-ce que c'est bon

Phèdre c'est l'histoire d'une jeune femme nommée Phèdre ( ) et qui est la deuxième femme de Thésée (oui le gars avec le minotaure qui réussit à le vaincre grâce à Ariane. Ariane qu'il abandonna sur une île après tout ça. D'ailleurs détail amusant : Phèdre est la soeur d'Ariane. Yup. Le drama commence même avant l'histoire.). Or, le petit Thésée est parti en guerre depuis 10 ans (Guerre de Troie) et tout le monde le considère mort. Phèdre avoue donc l'amour qu'elle porte à son beau-fils (Hyppolyte) à ce dernier. Or le jeune homme la HAIT et la repousse donc. Suite à cela, Thésée, que tout le monde croyait mort, revient et constate qu'il y a comme un malaise dans sa maison et veut savoir pourquoi.
Bref je n'en dirais pas plus, mais sachez qu'il y a autant de drama que dans une tragédie grec normale, c'est à dire BEAUCOUP

Pas convaincu ?
Laissez moi vous montrer un passage de ma tirade préférée EVER :

Je t’en ai dit assez pour te tirer d’erreur.
Eh bien ! connais donc Phèdre et toute sa fureur :
J’aime ! Ne pense pas qu’au moment que je t’aime,
Innocente à mes yeux, je m’approuve moi-même ;
Ni que du fol amour qui trouble ma raison
Ma lâche complaisance ait nourri le poison ;
Objet infortuné des vengeances célestes,
Je m’abhorre encor plus que tu ne me détestes.
Les dieux m’en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc
Ont allumé le feu fatal à tout mon sang ;
Ces dieux qui se sont fait une gloire cruelle
De séduire le cŒur d’une faible mortelle.
Toi-même en ton esprit rappelle le passé :
C’est peu de t’avoir fui, cruel, je t’ai chassé ;
J’ai voulu te paraître odieuse, inhumaine ;
Pour mieux te résister, j’ai recherché ta haine.
De quoi m’ont profité mes inutiles soins ?
Tu me haïssais plus, je ne t’aimais pas moins ;
Tes malheurs te prêtaient encor de nouveaux charmes.
J’ai langui, j’ai séché dans les feux, dans les larmes :
Il suffit de tes yeux pour t’en persuader,
Si tes yeux un moment pouvaient me regarder…