Sièm Grimsrud fire nation‹ MESSAGES : 593 ‹ AVATAR : Britt Robertson ‹ CRÉDITS : avatar : Kane | Signature : astra | Citation : ‹ COMPTES : #AD #HW #MN #NS #NK
‹ AGE : La trentaine effleuré du bout des doigts, ele n'a pas vu les années filées, entre deux âges, la sublime des flammes ne sait plus trop où elle en est. ‹ STATUT : Une bague encercle à nouveau son doigt, promesse d'une union à venir qui lui arrache un sourire dépourvu de saveur. Elle a trop souvent vu ses promesses de mariage réduite au néant que pour y croire à nouveau. Le maudit Idriss Swanson, amant et veuf de l'impératrice déchue, elle s'attend presque à le voir fuir loin d'elle, comme les autres avant lui ‹ SANG : L'argent colore le sang qui sillonne tes veines, une illusion, une prétention, une récompense pour une allégeance dédiée à la dynastie Oshun.
| Sujet: War of hearts [Sian] Lun 9 Juil 2018 - 22:03 | |
| Dépossédée, désespérée, elle est hantée par le fantôme de sa moitié. Son jumeau n'est plus là où il était, mais il est demeure omniprésent, il est le vent qui vient souffler contre sa carne, le moindre lieux, porteur des souvenirs qui les lient depuis l'enfant. Elle est seule avec ses pensée Sièm, parce que le monde l'insupporte, elle n'y trouve plus le moindre sens, puisqu'il n'en fait plus partie. Isolée, la sublime s'est engouffrée dans l'un des recoins de la grandiose Firekiko, à l'abri des regards, là où personne ne pensera à venir la chercher. Chaque bouffée d'air qui vient gonfler ses poumons est douloureuse, portant le poids d'un deuil auquel elle ne peut croire. Si son âme sœur lui avait été arraché, ne l'aurait-elle pas senti, au plus profond de son être? A cette simple pensée, la fille des flammes se brise. Son cœur se serre, nécrosé, creusé par l'absence et le manque de lui. Un sanglot étouffer entre ses doigts, son visage bascule en avant, cédant au désespoir, incapable de surmonter la perte de son double, sa moitié, son essentiel. Elle n'a plus aucune larme à verser tant elle a pleurer cette perte insupportable, insurmontable. La détresse déforme ses traits, les cernes violacées soulignent ses orbes azurées, trahissant la fatigue et la douleur, son corps porte le poids d'une réalité bien trop difficile à accepter. Son palpitant s'accélère, empoisonné par ses pensées morbides. Elle tremble, incapable de surmonter l’insurmontable, la carcasse subissant les affres d'une souffrance que son corps est trop faible pour encaisser seul. Les orbes myosotis se lèvent vers les cieux, lèvres pincées, les mots s'extirpent de ses lèvres gercées. Rendez-le moi. Je vous en supplie. La voix est rauque, brisée, abîmée, teintée des ténèbres dans laquelle elle s'engouffre. Rendez-le moi et je serais tout à vous. La promesse s'envole vers le firmament, cherchant une aide divine qui l'avait pourtant déçue par le passé, mais elle n'a pas le choix, désespérée, elle s'accroche à cette once d'espoir, aussi ridicule soit-il. Elle finit par se recroqueviller, ses cuisses venant se blottir contre sa poitrine et ses bras encercler ses jambes, pour combler définitivement le vide qui creuse son cœur meurtris. Son visage disparaît dans ses bras, s'abandonnant, elle oublie le temps, laissant le spectre de la nuit prendre les lieux d’assaut avant qu'elle ne se décide à prendre le chemin du château. Son corps rongé par le l'air glacial de la nuit. Elle erre, vulgaire âme en perdition, elle se traîne, vulgaire carcasse dépossédée d'une quelconque étincelle de vie. Elle même est devenue un spectre, à l'image de son défunt jumeau, elle se glisse, ombre parmi les ombres, elle passe inaperçue, se frayant un chemin jusqu'à sa chambre, veillant à ce que personne ne se rende compte de sa présence, refusant le moindre contact avec une humanité qu'elle semble elle-même avoir perdue. Elle se glisse dans sa chambre sans prendre la peine d'ouvrir les lumières, elle se laisse retomber contre sa porte, comme pour hisser une barrière entre elle et le reste du monde. Et pourtant, un poing s'écrase contre la porte de sa chambre. Elle sursaute, dans l'obscurité, secouant vivement la frimousse à la négative, comme pour chasser l'importun. Dégagez. Cris de détresse s'élevant dans les aigus, une voix d'outre tombe qui s'échappe de les lèvres de la poupée brisé qui se laisse à nouveau ensevelir personne. Je ne veux voir personne. un murmure, un souffle, à peine audible par delà la porte. Et pourtant, si elle savait qui se trouvait de l'autre côté de cette vulgaire parois de bois, nulle doute qu'elle le laisserait pénétrer dans son antre de désespoirs. PINNED UNDER THE WEIGHT 2017-18 |
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