pseudo et prénom ‹ January Blues, appelez moi Cass. âge ‹ Bientôt la majoritéééé    comment as-tu trouvé le forum? ‹ Bazzart pays ‹ France fréquence de connexion ‹ C'est les vacances, donc quasiment tous les jours ! votre avis sur le forum ‹ Je le trouve super depuis le début, j'attendais simplement de passer la frénésie de l'ouverture et de voir les scénarios qui allaient sortir ! Et puis en lisant les annexes, j'ai craqué sur cette famille !  smiley préféré‹   (Pff pq il s'appelle Oshun lui d'abord??? NOUS AUSSI ON EST ON FIREEE) gif qui décrit le mieux votre personnage‹

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Les parents Osoryd étaient connus pour être des gens exigeants, soucieux de l’éducation honorable de leurs enfants. Un aîné, un premier, nommé Braam. Un début d’espoir de réussite, une attention particulière apportée à ce petit corps qu’on disait voué à de grandes choses. Cette recherche de perfection liée à la peur d’une déception, certainement, d’un inconnu, d’un étranger. Un deuxième avait suivi, quelques années plus tard, on l’appela Kirill. Le même en plus blond. Une deuxième chance d’honorer le patronyme dans le domaine qui était si cher à la lignée ; la guerre et ses valeurs, la guerre et ses sacrifices. Il y eut un troisième rejeton. Une fille, cette fois-ci. Et on comprit dès sa naissance, dès ses premiers cris acharnés et déjà rebelles, qu’elle n’était pas faite pour suivre la masse. Qu’elle se démarquerait. On pensa qu’il s’agissait d’une bonne chose, contre toute attente, au début. L’ironie du sort, l’erreur honteuse pour les parents, plutôt amusante pour les frangins.

On façonna les deux premiers pour devenir de parfaits guerriers, leur inculquant dès leur plus jeune âge, pendant cette enfance spartiate qu’ils ont connue, les valeurs propres aux Osoryd. Le courage, la loyauté. L’honneur, la détermination. L’abandon était un mot dont les deux aînés ne connaissaient pas la définition, et leurs forces de caractère respectives brillaient de fierté dans les yeux de leurs parents qui cependant se montraient durs et autoritaires, apprenaient à leurs fils à ne jamais prendre quelque chose pour acquis. Que tout se mérite, dans la vie. Un éternel combat pour une victoire éphémère mais intense, qui leur apporterait la satisfaction, que c’était tout ce dont ils avaient besoin. Formatés, comme hypnotisés par la tradition familiale et l’envie de bien faire, l’envie de réussir, de ne pas décevoir. Braam se distingua rapidement au combat. Petit génie de stratégie, l’esprit aussi affuté que ses lames et les gestes vifs, précis, un talent inouï, inespéré. En grandissant, et dès son adolescence, il devint un jeune homme fort et caractériel, entier sur le champ de bataille, impartial lorsqu’il devait l’être. Homme de décisions, homme de responsabilités. Une tête pensante, un esprit sain, qui s’imposa naturellement en haut de l’échelle, méritant chaque grade, chaque nouveau poste, chaque promotion vers les cieux, travailleur acharné, passionné. Il n’y avait pas meilleur général que Braam Osoryd dans le Royaume, son nom de famille trahissant l’origine de cette prestance naturelle et de cette prédisposition pour le combat, succédant avec fierté le paternel qui passait la main.

Et puis il y avait Eurus.
Eurus, Kirill et Braam. Braam, Eurus et Kirill. L’un n’allait pas sans les autres, toujours dans son ombre, à couvrir ses arrières. Un trio infernal qui échappa aux querelles fraternelles dont on entendait parler dans la plupart des familles nobles du Royaume. Un trio indissociable qui ne connaissait ni jalousies ni rivalités d’ambitions, mais simplement passion et harmonie, une évidence. Des liens forts les unissaient depuis qu’ils avaient l’âge de comprendre qu’ils étaient comme des âmes-sœurs, des doubles, des alter-ego. C’était eux trois contre le reste du monde, mais avant tout eux trois contre le reste de la famille. Si une fraternité sincère et brûlante rapprochait les trois mômes de feu, les relations d’enfants à parents s’effritèrent au fil de temps et des erreurs, de la rancœur. Eurus la rebelle, aux idées révolutionnaires et à la trop grande gueule. L’enfant reniée, vilain petit canard de la fratrie qui n’avait plus que le soutien de ses deux frères. Papa et maman éternellement fidèles à la couronne, au feu, à l’injustice, alors que l’idée résistante, déjà bien ancrée dans l’esprit d’Eurus la terrible, s’infiltrait dans ceux des aînés, et tout particulièrement de Braam le stratège. Ce lien fort et puissant qu’il entretenait avec sa sœur ne plaisait pas aux parents, le paternel devint un rival, presque un ennemi aujourd’hui, alors qu'ultime combat de Braam commençait. Contre la couronne, contre sa famille, contre lui-même. Contre ce monde, parsemé d'injustices et de déshonneur. Une idéologie noble pour un homme loin d'être parfait, mais qui se fiait à son instinct peut-être avant de se fier à son devoir, contrairement à ce qu'avaient toujours fait ses parents passifs, qui resteraient dans l'ombre d'un sang bleu toute leur vie.