pseudo et prénom ‹ sarah | azira âge ‹ 22 ans comment as-tu trouvé le forum? ‹ c'est cess qui m'a convaincue de passer par ici pays ‹ france fréquence de connexion ‹ 5/7 votre avis sur le forum ‹ il est génial, depuis le temps que je cherchais un truc en lien avec les 4 éléments smiley préféré‹ écrire ici gif qui décrit le mieux votre personnage‹

Spoiler:

Somi, c’est une verte, pas une Yinren « Très drôle ! Et toi t’as vraiment rien pour t’aider dans la vie. T’es tellement con que t’es incapable d’additionner 2+2 et même le physique ne t’aidera pas à t’en sortir. » La réplique sèche, de gamine et bien trop franche part. Parce qu’elle est comme ça la princesse. C’est une pétasse quand elle s’y met et elle n’en a que faire des autres. Une peste prête à tout pour rabaisser ceux qu’elle ne supporte pas en leur rappelant à quel point elle leur est supérieure par son sang, son statut, son nom, le pouvoir et la richesse de sa famille. Et elle ne supporte pas que l’on se moque de ses capacités, que l’on ait des doutes sur son statut de sang. Elle est une Yinren. Elle le sait. Elle ne peut pas être une mêlée. Pourtant, de temps en temps, elle ne peut également s’empêcher de se poser la question. Cette fameuse question. Et si ? Et s’ils avaient raison et qu’elle n’était pas une véritable Yinren. Et si elle était une sang mêlée ? Pourtant, elle sait que c’est impossible. Elle maitrise le feu. Ce feu qui coule dans le sang des purs de son peuple. C’est venu tardivement ce contrôle, mais il a fini par venir. C’est juste qu’elle est plus intelligente qu’eux. Une intelligence dont elle se sert pour mener à bien ce qu’elle cherche à entreprendre. Dont elle se sert pour obtenir ce qu’elle désire auprès des autres que ses parents. Parce qu’avec eux, c’est trop simple. Ils lui ont toujours tout donné sur un plateau à elle, la cadette, l’enfant choyée car qui ne pouvait plus arriver. Une petite princesse tant attendue. La poupée choyée mais pourtant prisonnière d’un monde qu’elle ne maitrise pas entièrement dans ce palais au sein duquel elle suffoque.

Changement d’affectation, elle glisse dans les couloirs. Aujourd’hui, elle se rend dans une zone classifiée. Seul un nombre restreint de personnes sont dans le secret. Elle est fière l’apprentie, bien plus qu’elle ne pourrait le montrer. Pourtant, tous les autres stagiaires sont au courant. Parce qu’elle est comme ça Somi, elle aime se mettre en avant, leur montrer à quel point elle avance plus rapidement qu’eux. Ses parents lui ont toujours dit que ça lui jouerait des tours. Mais elle n’y croit pas, encore. Elle arrive dans la pièce vide, froide. Les scientifiques sont là, tout le gratin, ceux dont elle a lu des dizaines d’articles, qu’elle pourrait reconnaitre dans la rue, ceux à la place de qui elle aimerait se trouver d’ici quelques années. Et puis ils le font entrer. Et le cauchemar commence pour la petite princesse. Le dégoût marque ses traits alors qu’elle reconnait un humain en cette personne. La torture commence et les minutes semblent éternelles. Elle tente de fermer les yeux alors que son regard croise le sien plein de souffrance, qu’il semble lui demander silencieusement de l’aide alors qu’elle ne peut rien faire pour lui, de ne pas entendre les cris de douleur qu’ils poussent alors que les scientifiques les dissèquent presque vivants, de ne pas sentir l’odeur du sang et de la peur qui ampli la pièce. Mais elle ne peut rien faire Somi. Malgré son nom, malgré son statut de princesse, elle n’a aucun droit ici. Et ils savent forcément, eux, eux si proches de la famille royale, comment pourraient-ils ignorer une telle chose.

Tu es fiancée. Le sourire si difficile à faire tenir au palais, pour le bien du peuple s’effondre. Le visage de poupée parfaite se craquelle. La goutte d’eau vient de faire déborder le vase et s’écoule lentement le long du verre pour aller s’étaler sur le sol. Elle n’en revient pas qu’ils l’aient fiancée. Comme si elle était du bétail. Sans qu’elle n’ait son mot à dire. Comme toujours. Comme toujours elle n’avait pas son mot à dire sur ce qu’elle allait faire de sa vie. Comme toujours elle ne devait pas être apte à prendre une décision concernant son avenir. Une vie passée dans une prison dorée qui s’effondre à cause de trois simples mots. Tu es fiancée. Alors elle fuit. Alors elle quitte ce palais qui n’a plus rien à lui donner. Alors elle part à sa recherche. Parce qu’elle a trouvé l’objet d’une de ses lubies passagères. Elle sait qui il est et où le retrouver. Elle quitte le palais dans l’espoir de trouver des jours meilleurs loin d’eux, de leur effet néfaste, de ce futur fiancé, de ses cauchemars qui ne la quittent plus depuis ce fameux jour dans les laboratoires. Elle quitte le palais dans l’espoir d’un futur différent où les choses changeraient, où elle tenterait de faire bouger les choses, à son échelle.

Loin d’eux, elle revit. Loin d’eux, elle vit. Loin d’eux et de leurs idées pourries jusqu’à la moelle. A ses côtés, elle découvre une nouvelle famille qu’elle espère différente. Plus lumineuse. Un demi-frère qui pourrait lui suffire. Elle ne sait pas ce qu’elle attend de lui. Le découvrir, apprendre à connaitre celui qui est de son sang et qu’elle a cherché pendant des années avant de tout quitter pour lui. Trouver en lui un véritable frère, malgré son sang mêlé. Et pour cela, elle est prête à tout, même à évincer cette sœur qu’il a déjà. Parce qu’il est son frère et il doit lui appartenir pleinement. Elle ne peut le partager avec quelqu’un d’autre. Elle ne peut partager ce trésor familial avec une autre fille. Alors elle la fera disparaitre, sortir du tableau et cette amnésie soudaine, bien qu’étrange en est l’occasion rêvée. L’occasion de prendre ce qu’elle est venue chercher et de laisser des miettes à l’humaine si faible ne méritant que sa pitié. Le cœur de son Yerim ne appartenir qu’à elle. Cette fille ne peut être plus importante pour lui qu’elle, sa demi-sœur côté Yinren.