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i crave the taste of tragedy

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i crave the taste of tragedy Vide
MessageSujet: i crave the taste of tragedy i crave the taste of tragedy EmptyDim 23 Juil 2017 - 23:11


isha rohan oren
you want too much from me, but it's okay.
i've been made for you to use again and again.
prénom, nom ‹ Enfant des rois défaits par leur propre avarice, engeance spoliée à qui on offrit la poussière pour royaume, s’est au feu de la rage impériale que la famille Oren s’est éteinte. Lignée autrefois louée, estimée dans les contrées d’Aerinstin, les Oren s’écroulèrent sous le poids de leurs aspirations, le vent balayant les ruines d’une famille que tous décidèrent d’oublier. Abandonnant à leur dernier héritier rien de plus que l’opprobre pour empire, ils offrirent au gamin le sale d’un idéal mouvant au gré des courants. Gamin souillé par ses racines, le nom refusant de gracier les lippes des plus grands, c’est à l’abri des regards, personne n’osant s’user les lèvres sur les syllabes de son prénom, qu’Isha apprit à vivre. Isha le doux, Isha l’inconsolable. Isha le gamin des terres se noyant sous le poids de l’Atlantique coincé sous ses paupières. Puis Rohan, écho peiné d’un géniteur l’ayant nommé par arrogance. D’un homme pensant être roi parmi les rois où il n’était qu’impudence. Un nom que le brun répugne et pourtant qu’il porte telle une cicatrice associée au stigmate de cette honte collant à sa peau. âge ‹ Trentenaire mal assumé, Isha sait qu’une fois la peau flétrie, le bleu de ses prunelles délavées, l’attention qu’il reçoit ira à d’autres. Luttant contre l’horloge avec une volonté folle, l’Oren se prend à médire ces lignes creusant ses traits en montrant que le temps est un ennemi imbattable. Pourtant, enfant dans l’âme, il refuse de contempler le temps qui part et ne revient jamais, il refuse de gratifier cet amant insatisfait se dérobant à ses faveurs. Les années sont passées, laissant le gamin seul et froid. L’enfant refusant de grandir s’oublia au détour des draps de satin dans lesquels il se noie de port en port, de corps en corps, de plaie en plaie. Il s’est tant de fois ouvert les lippes contre la carne hérissée de ces autres le prenant en jouet. Trente perles pourpres lui ayant à jamais échappé, trente regrets qu’il souffle face à son miroir, répétant les mantras usés le trainant toujours plus vers l’avant ceux qu’on brula à sa mémoire. date et lieu de naissance ‹ La guerre faisait toujours rage dans le cœur des hommes alors qu’Isha poussait son premier soupire. À l’époque il était le petit prince d’Kachi, la fortune avait donné des ailes à la famille Oren, leur faisant croire être intouchable du haut de cette tour d’ivoire qu’il avait fortifié autour d’eux. Rien de plus qu’une vieille famille ankylosée autour de ses rêves de gloire, ils se vendaient à tous les vents par désespoir sans jamais songer à la faucille attendant de les faucher. Au gré d’une accalmie sans pareille, l’année 2134 particulièrement douce pour les Oren, le gamin vit le jour au plus sombre de la nuit du 14 septembre. Se déchirant les poumons en un cri qui semblait en réveiller les morts, c’est sous les yeux de sa tante et de sa cousine qu’il découvrit un monde fait d’ombres et de lumières. statut matrimonial ‹ L’organe atrophié sous les assauts répétés de ces êtres l’ayant trainé de contrée en contrée tel un objet, Isha a fini par perdre le goût de l’autre. Pantin soumis à la douleur de ses fils, il se plie aux souhaits de ses bienfaiteurs. Au point qu’il ne sait tenir sans cette colonne faite de lin tressé lui ordonnant de courber l’échine ou de se redresser. Marionnette dansant au gré de leurs désirs, il n’a aux doigts que des bagues de regrets, les vagues promesses d’amants et d’amantes s’étant amusées de sa langueur au point de souhaiter en adoucir la douleur. Célibataire à l’âge avançant, il sait que tous rient de l’homme à l’océan dans les yeux et au vide entre les mains. sang ‹ Petite noblesse de rien prétendant à de trop grandes aspirations, les Oren sont de ces familles s’étant brûlées les ailes au contact des Oshun. Bien que le carmin soit pur, un pourpre teinté de bronze au point d’en rompre les veines de ses détenteurs, les cœurs ne le sont plus depuis longtemps. La richesse fut perdue, l’allégresse s’en alla dans les jeunes années du gamin sans que ce dernier ne puisse contempler les rêves étiolés de ses parents passant du divin au néant. Forgé par les coups portés par un destin ingrat, métal malléable et modelé par les années, Isha sembla creuser sa propre tombe. Il courbe l’échine sous les doigts de la folie plutôt que de défendre une image policée à laquelle ses parents s’accrochent. Le loup s’inquiétant peu de la couleur du brûlant en ses veines, trop alanguis pour s’inquiéter du liquide qu’il n’a aucun intérêt à voir couler. métier ‹ Arnaqueur aux mensonges sans saveur, Isha crache le verre pilé avec l’aisance d’un escroc prêt à vendre père et mère. Artisan de la chaleur sous les draps, il se perd au ballet d’une fièvre lui ayant été inoculé dès son plus jeune âge. Putain des beaux quartiers, aux doigts des bagues d’allégresses, le gamin d’une jeunesse dorée a perdu de son éclat lorsque les doigts de ceux d’en haut le pressèrent au plus près de ces corps lui étant étrangers. Depuis, il s’échoue de corps en corps, de port en port conscient que sa survie n’a tenu qu’à un fil. Une belle paire de prunelles et un sourire qui fait succomber hommes et femmes sans différences. Le charme et la jeunesse, l’Oren oublia tout de ses origines au vernis écaillé quand ces Atropos maudites lui arrachèrent ses ailes pour qu’il s’échoue à jamais dans la soie de ces lits où il s’oublie pour ne pas se noyer.  Maître ‹ Le qualificatif défait de tout sens, rien que des lettres incapables de résumer ses transhumances. Isha porte ce titre avec l’effronterie d’un défunt, les poings brisés et au cœur une faim qu’il ne pourra jamais étancher. Maître par la naissance bénie du gamin dans le satin des draps si prompts à l’avaler, il n’a de couronne que les espoirs délavés d’une ascendance l’ayant rejeté. Rien que le halo rouillé du cuivre ayant coulé dans sa chevelure, rongeant sa chair alors qu’il attend de voir les bras de cette terre mère prête à l’avaler. élément maîtrisé ‹ Parti en fumée, se laissant porter par les volutes de ce cylindre de tabac sempiternellement posé à ses lèvres, le nageur des eaux troubles fut emporté à la naissance, l’oxygène quittant ses bronches. Il se souvient de sa tante dansant au rythme de ses transes endiablées alors qu’entre ses doigts l’ouragan daignait se rompre à son gré. Maître de l’air, si Isha en porte le titre, il n’en a pourtant pas l’ardeur. Loin de ses frères du vent dansant sous une pluie incapable de les toucher dans ce ballet gracile pliant l’air à leur volonté, bien qu’il se plie aux enseignements de la cigogne, l’Oren n’aspira jamais à son pouvoir.  allégeance ‹ Le myocarde qui ne se rompt pour personne, quand bien même l’échine accepte de se courber sous les prunelles trop lourdes de ces rois de pacotilles qui l’indiffèrent. Fou dansant au feu de sa propre déraison, le garçon apprit à vivre par lui-même, pour lui-même à un âge où il aurait dû subsister sous le giron de sa mère. Il se souvient de la terreur et de la terre qui tremblait, il se souvient des cris de sa mère, cette tante qu’il aimait lui offrant le sourire des tristes. De ces morts en devenir attendant le nocher les menant au trépas. Isha ne porte à ses poignets d’autres chaines que celle qu’il accepta de garder là. Maître chanteur s’amusant des secrets coincés en sa trachée, sa loyauté est relative, son aide toujours moyennant une rétribution. Clébard de sa froideur impériale, il sait avoir passé sa vie à courber l’échine face à cette femme dont il ne put jamais contempler le visage. Il n’empêche que les émois de son cœur sont portés par le vent, dirigé vers cette famille prétendant régner sur ces contrées que sa tante aimait tant. Il n’empêche qu’Isha se fait toujours passer en premier, n’admettant le pouvoir que de l’argent malgré cette tendresse qu’il possède pour les Valaeris. localisation actuelle ‹ Déchiré entre deux pied-à-terre, respectivement à Hsratar et à la capitale, le brun s’est récemment perdu dans les ruelles tumultueuses de Dragondale. Invité de marque, le sale de sa tenue incapable de faire se détourner les prunelles de ses plus ardents amants, il fut un précieux cadeau offert au plus grand désir de certains convives de la couronne. Voyageur voguant au gré des vents, il se laisse aussi bien porter par la marée que le rythme régulier des roues du train le menant toujours vers ces ailleurs incapables de combler l’enfant en recherche de ce foyer lui ayant été arraché. Actuellement sur le retour, il faudra certainement quelque jour à l’Oren pour rejoindre la capitale afin de reprendre ses fonctions d’artisan des plaisirs évanescents. groupe ‹ shimmering silence avatar et crédits ‹ will higginson+ ultraviolence(ava); nightlock.tumblr (icons)
barren lands ‹ Pour seule fondation, Isha fut destitué d’un empire de vent et de poussière, rejeté par une famille s’étant échouée sur les rivages érodés d’un destin qu’aucune prière ne put empêcher. La médiocrité des origines fut semée par la haine des dragons gouvernant les étendues désertiques de leur univers. Oren, ils étaient ces alizés virulents autrefois. Ils se perdirent à gonfler les flammes des Oshuns en les couvrant d’or et de joyaux. Intéressés par la victoire, cette famille tournée vers elle-même se mettait toujours en premier, se souciant peu de la marée et du brasier rongeant le pays. Cependant, le vent tourna quand le patriarche Oren développa une conscience, lui qui avait gardé les yeux fermés si longuement. Jouant un double jeu durant la guerre, à la défaite des résistants celui qui se pensait subtil dû affronter le jugement implacable d’une couronne qu’il ne traita pas dignement. Détestés par la résistance voyant en cette famille des traites, malgré leur aide matérielle substantielle, ils furent répudiés publiquement par les Oshun. Ombre du faste qu’ils pensaient posséder, la famille se noya dans ses propres regrets, pour seul tribut capable d’apaiser la rage de l’Impératrice un fils aux traits tendres et à la chair appétissante.  braindead ‹ Les embruns aux paupières à jamais ramenés à la mer alors que l’enfant se noie dans d’autres océan. L’encre a coulé sur les plaies du petit prince oublié, ce dernier s’offrant à l’ambre coulant dans son gosier au point d’en rester délavé.  Dévot d’un oubli temporaire, il vénère avec ferveur les effluves de ces liquides distillés arrivant à ramener la chaleur en ses veines, gonflant ses voiles d’un vent infernal. Ne jurant que par cet engourdissement mental lui faisant pousser des ailes, il s’enivre à déraison dans l’espoir d’un jour finir par ne plus être qu’ivre. Le cœur au charnier d’une enfance condamnée, il rejette les images de ces corps à corps infernaux où la carne est dépossédée de son âme. Ou le mal et puis le sale arrivent à en éclabousser sa chair sans qu’il ne puisse lutter de ces maux lui rongeant la peau. Buvant pour ne plus voir, se saoulant pour oublier l’espoir, il en est venu par s’oublier un peu aussi. Ne portant du dévot que l’habit quand la chair s’est fait objet, Isha porte sa carne avec arrogance malgré la sève du monde coulant dans son système endolori. Emplissant ses veines au point de ne plus sentir ces mains s’accrochant à ses épaules sans se soucier des empreintes abandonnées à jamais à sa chair. La main trop lourde, le brun s’oublie trop souvent au détour de la bouteille, inconscient du vermeil de ces rêves étouffé dans l’œuf par cet alanguissement liquide qu’il consomme à déraison. cold hands ‹ L’étoffe imparfaite recouvrant son être est un stigmate que l’Oren peine à porter jour après jour. Luttant contre cette peau trop perméable à ce monde peu soigneux, il souffre du contact de ces autres. Il souffre de cette proximité à laquelle il s’abandonne nuit après nuit, serrant sa mâchoire pâle alors que les paluches d’ingrats s’agrippent à sa chair comme s’il s’agissait d’un roc quand il n’est que brindille. Se brisant la nuque sous les doigts incertains, luttant jusqu’au petit matin contre ceux profitants sa jeunesse et de sa pureté avec leurs besoins dépravés, il en a des cicatrices qui lui strient l’épiderme d’avoir trop souffert avant la majorité. Fresque imparfaite que tous pensent pouvoir réparer, il en a des trous d’obus lui traversant le thorax à force de chercher son souffle sous les doigts s’étant fait collier trop serré. Il s’étouffe au contact de ces gens croyant que la marchandise ne sait pas penser. Il éructe de fermer sa gueule, cacher ses crocs, ravaler ses feulements enragés quand ces inconnus le frôlent de trop près, lui arrachent un frisson le déchirant en dedans de ne pas savoir assumer leur proximité. Toujours une paire de gant sur les doigts, de trop nombreuses couches de vêtements recouvrent le derme de celui qui ne supporte pas même l’attention d’un soleil cuisant sur sa peau basanée. Il en a les mains glacées de ne jamais vraiment toucher d'autres corps, de ne jamais arrêter ses doigts froids au détour d'autres cœur brûlants. celestial ‹ La foi pour seule alliée, la cigogne pour seul espoir, il en a sculpté des statuettes à l’effigie de l’animal pour la conjurer de l’emmener. D’un jour s’envoler à sa suite comme dans les histoires exaltantes que lui contait sa tante avant la venue du cyclone. Héritier de cette foi déchue de sa place aux yeux d’un père insatisfait, c’est auprès de sa tante qu’Isha apprit la sagesse d’une cigogne. L’enfant un peu trop gai dans cette chaumière où les traits semblaient toujours tirés, il apprit la douceur du vent, contemplant le ciel comme un foyer millénaire auquel il était destiné. Aujourd’hui encore l’homme continue de vénérer cette divinité douce qui le guida au travers d’une existence trouble. Méditant quotidiennement, il aime à se perdre dans les méandres de ce calme que lui apporte la maîtrise de son don. Dévot docile, les yeux baissés en une humilité qu’il ne connait que face à l’animal, il rêve d’un jour communier comme le faisait cette figure familiale riant d’ainsi s’abandonner au souffle de vent au point de l’entendre gronder en ses entrailles.  starless night ‹ À peine âgé de quinze ans, Isha était toujours un étudiant de Koldoveretz lorsqu’il fut mené au charnier des innocences perdues. Pantin au bout des fils dont il ne connaissait le marionnettiste, il abandonna sa jeunesse à l’entrée d’une chambre sombre enfumée par des bâtons d’encens. Brebis égarée, sacrifiée en offrande aux mains d’un homme content de conclure une quelconque querelle avec les Oshun, l’Oren ne comprit son rôle qu’une fois les larmes ravalées. Les poings serrés, la mâchoire crispée de ne pouvoir crier, conscients que personne ne viendrait délivrer cet enfant de personne sur lequel on ne posait pas même les prunelles. Il ne le comprit qu’une fois le regard sévère d’une marâtre eut fini de l’ausculter avec un sourire grave, contente de ce nouveau pantin dansant en rythme. Cela ne le frappa véritablement qu’une fois revenu pour la dernière fois à Kachi. Lorsque son père le regarda de ses opales trop pâles, à croire qu’il voyait les mains de l’homme se balader sur la chair de son fils. À croire qu’il pouvait voir les ombres dansant en sa carne sans qu’Isha ne puisse les arracher à la force de ses ongles. Sa mère ne le regarda même plus. Cette dernière faisant de son mieux pour ne pas se noyer sous les commérages de ces voisins trop heureux d’avoir vu les Oren tomber, leur manoir détruit et leur réputation à jamais souillée par le statut de leur fils.  emptiness ‹ Le cœur souffre une erreur de fabrication, organe défaillant, il frémit sous la lourdeur d’une vie qu’il n’a pas souhaité. Les vents se seraient invités dans son thorax, soufflant sur les fondations fragiles de l’enfant qui menaçait de s’envoler à tout instant. Déchiré par des parents tentant de garder à flot une famille prenant les eaux, il apprit à ne pas prendre place se laissant porter au gré d’une bataille ne faisant rage que derrière les portes closes des Oren. Derrière les vagues céruléennes de prunelles trop pleines, il exultait Isha, il se renfrognait Isha. Il se taisait. Riant quand tous pleuraient, refusant de montrer les crocs quand tous souriaient, l’enfant dérangeait de ses prunelles amères au bleu entêtant. Sa tante lui aurait insufflé les graines d’un mal que personne ne savait éradiquer, la pauvre folle morte depuis longtemps déjà. La vérité était autre, une pièce manquait dans le thorax du gamin, y avait erreur sur la marchandise dans les prunelles de l’orphelin possesseur de deux parents. Il manquait une poutre, un mât, une corde pour tenir les pans de ce thorax refusait de se refermer sur le vide qu’il contenait. Alors, le dos droit, les lèvres retroussées sans aucune chaleur, le loup s’est laissé saigner en silence. Il s’est laissé dépouiller de tout jusqu’à sa propre innocence consciente de ne pouvoir mordre la main le nourrissant. Peinant à conserver cette humanité étiolée, il n’a même plus un brin d’empathie à revendre. Neutre à l’indifférence trop lourde pour son âge, il observe le monde voguer à sa propre perte sans se soucier du naufrage imminent. Loup solitaire plus qu’il n’est homme, la prison de sa chair affuta les crocs du brun sans qu’il ne puisse lutter contre cette absolution lui faisant tant défaut. Incapable de trouver les réponses à ses absconses questions, il se contente d’ignorer la misère sur le pas de sa porte pour ne vivre que pour ces quelques croyances l’ayant porté. flesh ‹ Animal sacrificiel dont tous se défirent une fois les veines exsangues, Isha possède une carne sempiternellement envoyée en pâture aux lions alors que les siens fuient la scène de crime. Accidenté de la vie, il paya le tribut du sang de ses parents, sauvant ces ainés ingrats incapables d’accueillir le combattant revenant du combat. Faiseur de miracles, éteigneur de chagrin, il essuie les larmes de ces incertains s’échouant dans ses draps sans jamais savoir ce qui les poussait là. Il les accueille, il leur offre le ciel le temps d’une nuit. Il leur conte ces histoires d’infinis alors que la carne usée rencontre une chair aussi marquée par la vie. Travailleur des nuits, défaiseur d’ennuis, Isha accueille ses clients avec le professionnalisme d’un soigneur de l’âme. Si le stupre est une arme, l’Oren est un dealeur fatal assurant ses comptes avec la minutie d’un horloger. Lui qui rêvait de s’occuper d’un faible troupeau de bétail, gagner durement sa vie sans se soucier des intrigues de la cour, il fut avalé par ce trou sans fond qu’est la capitale. Grand indifférent, il se soucie peu des mauvaises langues crachant sur le passage du prince des nuits. Portant ce déshonneur comme un privilège, il s’amuse du florilège de ces idiots conjurant la bienséance en jugeant de leurs prunelles vides alors qu’il se promène à leurs côtés. holiness ‹ Isha fait partie de ces gens ne posant le genou à terre devant personne. Les prunelles intransigeantes pleines de cet acier trempé défiant le monde, il n’a d’autre motivation que celle de vivre comme il l’entend. Oiseau rare enfermé dans une prison en papier-mâché, il s’amuse de la tourmente en laquelle se trouvent ses parents, refusant de revoir ceux qui n’acceptèrent jamais le sacrifice de leurs enfants. Jouet balancé en cadence par des êtres intouchables, il s’est accommodé de sa condition au point d’en voir une liberté. Ne jurant que par l’argent, conscient du pouvoir relatif de cette monnaie d’échange, il tuerait père et mère pour asseoir un peu plus sa stabilité. Pour l’Oren, tout à un prix qu’il s’agisse de trahir ou d’humilier, le brun n’a aucune limite tant qu’on lui tend quelques pièces pour l’énergie invoquée. Gardien des secrets qu’il arrache sur l’oreiller, le jeune homme s’est créé un empire de secrets sur lesquels il repose avec un plaisir malsain. Vendeur d’informations, ça l’amuse de faire tourner les rumeurs et de voir comment quelques mots connus par la bonne personne peuvent créer et détruire des individus dont il ne sait rien. Même si le luxe de son train-train quotidien ne tient qu’à ce business florissant, l’Oren entretient une loyauté superficielle envers cette famille que sa tante chérissait avec hargne. Informateur effacé des Valaeris, il leur offre son savoir contre une modique somme. Pour la nostalgie d’une époque révolue, d’une foi morte avec sa tante, ses prix se font moins exorbitants envers cette famille qu’il apprit à aimer. wuthering‹ Dès l’enfance, Isha s’ouvrit pleinement à son élément. D’abord éduqué par sa tante, puis à l’Académie, le gamin possédait une grâce et un souffle rare. Danseur étoile se mouvant au gré des souffles les plus incertains, il rêvait d’atteindre la douceur dans les gestes de cette tante qu’il vénérait avec presque autant de révérence que la cigogne. Le cœur porté par le souffle de vie s’échappant de ses lippes et rentrant dans ses bronches en irradiant tout dans son torse, il trouvait dans la maîtrise un calme que rien d’autre ne pouvait lui porter. Avec l’âge, le destin décidant de planter ses doigts glacés dans la chair de son thorax, il prit ses distances avec cette pratique qu’il aimait tant. Depuis longtemps désormais, Isha se contente de quelques tours de passe-passe lui permettant d’amuser la galerie. Même s’il n’en dit rien, le brun ne fait qu’un avec ce don qu’il a toujours perçu comme une prolongation de lui-même, au point d’en perdre la conscience de cette scission entre lui et le vent. Prisonnier de sa propre chair, incapable de s’astreindre à cette transe capable d’ouvrir sa tante à une conscience qu’il ne pouvait imaginer, il médite. Conscient de s’être brisé les ailes, l’oiseau de malheur n’est plus qu’un loup regardant le ciel en un souffle élégiaque.   loneliness ‹ Incapable de cette intimité émotionnelle que tant cherche au travers de leur vie, Isha se contente d’affronter le vide insidieusement coincé entre ses omoplates. Trop habitué à offrir son corps là où d’autres apprennent à offrir leur cœur, l’homme est un gamin n’ayant toujours pas vécu ses premiers émois. Le cœur en pièce détachée soigneusement rangé dans ses poches, il peine à s’attacher à autrui sans que ceux-ci ne leur apportent quelque chose en retour. Intéressé par le sale, par le mal et ces gens déchus, c’est un entourage mosaïque qui s’est formée autour de l’Oren. Aliéné au cœur perdu pour quelque litres d’oubli liquide, la plus grande tare du brun est de ne jamais rien oublier. Éternel craintif, il refuse de s’attacher de peur d’être lésé dans une relation où il aurait trop misé. Pourtant, pris au dépourvu, certains s’invitent dans les contrées arides du myocarde de l’homme, s’incrustant sans son avis entre les glaciers en ses bronches, faisant un foyer des landes désertiques qu’il garde pour lui. Vide derrière les prunelles, il ne sait comment vocaliser ces choses qui viennent si naturellement à ces autres. Grand terrorisé par la vie, la vraie, celle qui vous frôle, vous baise et vous abandonne avant la fin du couplet, il frissonne à l’idée d’être frappé par la connerie humaine.

‹ comment vous comportez vous vis à vis des Mêlés et de la loi des Adiutor ?
Enfant d’une guerre ayant rompu le cœur des siens, malgré son jeune âge l’Oren se souvient de la déchirure que laissèrent les différences portées bien haut sur les bannières des anciens. Il se souvient de la peur et de l’usure brisant les prunelles de ces enfants n’ayant pas la chance de porter son titre, l’envie dans les regards qui le dévisageaient quand il était encore quelqu’un. Souffrant l’indifférence rompant son myocarde, Isha est de ces individus ne se laissant atteindre par rien. Le cœur enserré par une chape de béton le séparant du monde, il contemple ces gamins de rien se brisant les poings à vouloir faire tomber l’institution les ayant enfermés dans des cages. Peu importe le statut, le brun sait qu’une personne se juge sur base de ses actions et non sur base de ce que le monde a décidé qu’elle serait. Lambda, mêlé, maître, pour Isha tous ne sont que des pions sur l’échiquier d’une partie d’échecs à laquelle il refuse de participer.
‹ quel est votre avis sur la nation du feu et sur l'actuelle famille régente ?
Forcé de voir sa famille courber l’échine face aux Oshun, souffrant la rancœur de cette famille qui brisa la sienne, il déteste et craint les dragons dans toute leur ampleur. Néanmoins, ils sont la raison pour laquelle l’Oren est devenu ce qu’il est aujourd’hui, celui-ci arrachant à ses lippes glacées le remerciement révulsé du survivant. S’il méprise l’impératrice et sa marmaille de malheur, il respecte la grandeur mégalomaniaque de celle qui arriva à mettre tout un pays à genou. Néanmoins, partagé entre effroi admiratif et dégoût marqué, il sait ne pas pouvoir associer les individus de ces contrées à ces monarques sanguinaires. Ce peuple du feu forcé de ployer sous la main de ses propres leaders comme le fit le reste du pays. Dans son indifférence, Isha a conscience de la subtilité de l’être humain, des gens qui saignent, ceux qui s’élèvent et ceux qui préfèrent ne se mêler à rien. Dans cette sagesse amère, il sait que les origines ne définissent pas l’homme, pas même son pouvoir.
‹ quelle est la relation du personnage à son élément, c'est-à-dire son apprentissage et l'influence qu'il a sur sa vie de tous les jours?
Le bruissement du carillon appelant le printemps est un son ayant bercé l’enfance du gamin, ce dernier observant l’objet de ses yeux trop ingénus alors que sa tante s’amusait de ce neveu si facile à combler. Les prunelles pleines de la mer et pourtant à jamais tournées vers les nuages, elle guida ses mains encore potelées, l’aidant à faire sens de l’air emplissant ses poumons et s’échappant de lui en une mélopée sans âge. Maitresse à la douceur sans égale, elle lui contait les légendes de la cigogne, parlant d’un animal sans chaine et foncièrement pacifique. Elle s’amusait aussi de sa frustration, la bouche pleine d’une sagesse sans âge à laquelle le jeune Oren ne comprenait pas. Entre les rires de Mara et les encouragements de Tara, le gamin découvrit les subtilités de l’ichor coulant en ses veines et du pouvoir emplissant ses poumons.
Dans un mouvement de rejet, répugnant cette famille qui l’avait abandonné, Isha nia l’air chaud soufflant ses voiles. Désormais gamin abandonné des vents, renégat portant l’étendard de sa famille pour le tâcher de cet opprobre lui brisant la nuque, il refoula ces apprentissages millénaires et le goût de la liberté. Oiseau en cage, loup incapable de ronger ses barreaux, il ne se sert de son don plus que pour amuser la galerie. D’un claquement de doigts, il soulève l’étole couvrant les courbes des jolies filles ou fait naître la danse d’un ouragan. Se refusant à cette paix ayant animé sa tante jusqu’à ses derniers instants, il se refuse l’absolue arrogance des dévots s’oubliant au gré des vents. Au plus profond de lui-même, il prie ces animaux légendaires, les loue à la lumière des bougies. Sauf que la plaie est immense et il refuse de saigner encore pour l’immatérielle beauté d’un souffle de vent qu’il n’attrapera jamais.
pseudo et prénom ‹ on m'appelle mme la flemmarde much wow âge ‹ many years  much wow  comment as-tu trouvé le forum? ‹ much luck  much wow pays ‹ frankly, too many beers  much wow fréquence de connexion ‹ too much  much wow  votre avis sur le forum ‹ many wow, very yes  much wow  smiley préféré‹ ... je vous laisse deviner?  much wow gif qui décrit le mieux votre personnage‹
Spoiler:
©️ PINNED UNDER THE WEIGHT 2017



Dernière édition par Isha Oren le Mer 26 Juil 2017 - 15:13, édité 4 fois
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i crave the taste of tragedy Vide
MessageSujet: Re: i crave the taste of tragedy i crave the taste of tragedy EmptyDim 23 Juil 2017 - 23:12


taken by the wind
Tell me again how Rome burned, how our bodies became the sun -
in those moments, with our legs tangled in bedsheets,
my fingertips catching rays of light from your skin -
Tell me again how our ashes were too holy for this universe to taste.
When I was a child, I'd sit for hours
Staring into open flame
Something in it had a power,
Could barely tear my eyes away

Enfant des tambours battant le rythme effréné des hommes tombant sur le champ de mars, Isha fait partie de ces gamins qui apprirent dans le sang les réalités d’un monde rompant sous le poids de sa propre disgrâce. Les yeux trop purs, les oreilles trop jeunes pour contempler le sens des murmures échangés à la lueur flétrie des cierges allumés en l’honneur de dieux en lesquels il ne croyait pas, ses parents ignoraient le poupon curieux promenant sa carcasse de pièce en pièce à la recherche d’une étincelle. Parfois, quand le cœur lui prenait, que la nostalgie se faisait trop forte pour ses prunelles usées, sa tante lui parlait des rires d’antan. Elle lui parlait de Kachi, cette ile ballotée par les vents, qui s’illuminait de mille feux lorsque l’été touchait à sa fin et que les Oren décidaient de fêter la venue des vents marins. Sa cousine, trop jeune que pour avoir connu autre chose que la guerre, parlait de ce père perdu au gré des vents, cet homme parti un matin et dont tous attendaient les derniers mots. « Raconte-moi encore. » Demandait le gamin impatient, celui qui observait le ciel sans jamais voir les étoiles peuplant son ébène. Alors, avec la douceur d’une femme ayant perdu son mari, d’une mère ayant perdu son fils, elle lui parlait des rivières chantant pour une nation forte et douce. Tara lui parlait des vents violents qui se faisaient alizés au gré des mains gracieuses de son propre peuple. Sa tante lui parlait de la force de la terre, celle-ci même qui grondait sous les pieds valeureux d’un peuple ayant jailli de cette argile mère. Puis, quand sa voix se faisait murmure, l’émotion écrasant les maigres forces lui restant, elle observait le ciel un silence omniscient les enveloppant de toute sa grâce. Quand le silence devenait souffrance, elle ouvrait la bouche. Isha savait attendre, restant immobile à côté de la vieille Tara alors que l’air vidait les poumons de celle-ci, la laissant aussi vide que le jour où il était parti. Quand il n’y avait plus de larmes, plus de mots, quand il ne leur restait que l’obscurité pour porter le poids de ce trop-plein, c’était seulement à cet instant qu’elle ouvrait à nouveau la bouche. A cet instant qu’elle parlait de l’ébène de sa crinière sauvage, la douceur de sa rage qui couvait d’autres rivages. Elle lui parlait de sa vigueur, la force consumant ses veines alors que de son cœur s’échappait un brasier que rien ne pouvait éteindre. Tara, souffrant les années et la solitude, paraissait immortelle à Isha dans ces instants. Plus grande que nature, elle offrait de sa sagesse sans âge à l’enfant qui rêvait alors d’aventure. Les prunelles aveugles à ce monde, au cœur la langueur d’un amour volcan, elle lui parlait de cet homme porté par les vents pour rejoindre une nation mère qu’il avait quittée en suivant un amour aussi ardent que lui. Quand tout était dit, que l’enfant sentait ses yeux se rompre sous le poids de sa propre fatigue, Tara baissait la voix. Ses murmures graves se faisaient vent comme si le monde ne pouvait porter cette vérité lui écrasant les bronches, elle lui parlait de paix. Celle qui glissait entre les doigts des maîtres se faisant la guerre quand ils auraient dû chercher l’amnistie. Elle lui parlait du feu coulant dans le cœur d’hommes et de femmes aux torrents enflammés. Elle lui parlait de leur force, de cette brûlure qu’il fallait craindre sous peine d’en finir le battant exsangue et la chair calcinée. Elle parlait et parlait, ses mots invoquant un armistice offert par n’importe quelle nation. Pour eux, famille nécrosée dans la contemplation de son propre reflet, il n’était de maître que les vainqueurs. Il n’était de loyauté que celle du sang. Alors, l’échine rompue sous les griffes des dragons, ils leur avaient offert leur richesse, leurs espoirs. Ils s’étaient crus intouchables à frôler du bout des doigts le panthéon des grands. Cependant, aucun dieu ne pouvait accepter telle arrogance, aucun chien galeux accepté à la table des dirigeants.
Les yeux perdus sur le feu de bois crépitant face à sa propre chaleur, les adultes se déchiraient en son dos comme s'ils avaient tant pris l’habitude de le faire. Ses parents, encore jeunes et pourtant protégés d’une guerre sans front, planifiaient les termes d’une autre reddition. « Si tu penses, mon frère, pouvoir prétendre tromper la couronne, nous courrons à notre perte et tu le sais très bien ! » Le feu se perdait dans un ballet mélancolique, les flammes pliant sous le poids du vent l’attisant aussi bien qu’il pouvait l’éteindre. Les doigts tendus vers l’âtre, Isha rêvait de pouvoir en manipuler la danse, faire ployer sous les efforts de sa pensée ce feu qui ne demandait qu’à le ronger de l’intérieur. S’amusant du ballet lancinant de l’âtre, il écoutait les cris de ses ainés avec l’indifférence d’un enfant trop absorbé par ses propres songes que pour se laisser atteindre par la réalité. « Que penses-tu donc que l’on doit faire ? Vu que tu es si maligne Tara ! » La cousine du jeune Oren se trouvait sur le pas de la porte, observant les adultes se déchirer et son cousin totalement indifférent au ballet amer des vents prêts à s’éteindre sous l’amertume en leurs cœurs. « Pour commencer, ne pas jouer avec le feu en complotant contre eux alors qu’ils allaient clairement finir vainqueurs ! Notre unique chance de survie désormais est de tout admettre aux Oshun en espérant recevoir leur clémence. » « Et tu me traites de fou alors que tu professes de pareilles idioties ? Pourquoi est-ce que la famille la plus puissante du pays perdrait son temps à pardonner ceux qui l’ont si ouvertement trahi ? » Les doigts tendus vers le brasier, le cœur se nouant face à la chaleur commençant déjà à lui ronger la chair, un sourire satisfait étira les lèvres de l’enfant ignorant amèrement les cris. « Nous ne sommes pas les Valaeris, nous ne représentons rien à travers Aksana en dehors des richesses que nous possédons. Ils n’ont aucun intérêt à faire de nous un exemple, nous ne sommes rien, nous ne sommes personne. Sois donc moins entêté pour une fois et cesse donc de risquer la vie de ton fils par égocentrisme ! » Les doigts léchés par les flammes, souffrant la douleur d’un élément ne s’offrant pas à son âme, Isha serrait les dents en attendant que le mal cesse. Il ne voulait pas être rien l’enfant. Il refusait de n’être personne. Il avait déjà trop de ce rien plein les veines, cet anonymat qui lui brisait les os quand il osait quitter les contrées de son empire pour se balader à travers la ville ravagée de Kachi. Il n’était rien quand il jouait dans les ruines d’anciennes demeures, son sourire éteint souffrant les gravats s’enfonçant en sa chair alors qu’il rentrait à la demeure Oren. Des questions pleins la tête et de la désolation plein les chaussettes. Il voulait être quelqu’un. Il voulait être un gamin du feu le brun, un de ces Oshun que rien ne pouvait faire tomber. Il voulait être un de ces dragons que tous craignaient. Pourtant, incapable de retenir plus longuement le glapissement de douleur lui lacérant les lèvres, il retira sa main du feu contemplant sinistrement cet élément qui n’était pas le sien.

Well, I've been afraid of changin'
'Cause I've built my life around you
But time makes you bolder
Even children get older
And I'm getting older, too

Les doigts de son ainée se mouvaient au rythme d’une musique dont il peinait à percevoir les notes. Pourtant, dans une connivence qui lui paraissait intemporelle, mère et fille se laissaient porter par la brise en une chorégraphie que le jeune Oren jalousait haineusement. Il en avait le cœur qui palpitait à l’idée de pouvoir se déplacer comme les deux femmes lui faisant face. Les mouvements de Tara se retrouvaient prolongés avec un naturel affolant par l’éventail que celle-ci portait en permanence à son flanc. Ses bras se courbant avec fluidité, dessinant le chemin des étoiles à même un ciel ensoleillé, les feuilles se déplaçaient entre eux portés par un vent qu’ils ne pouvaient voir et que pourtant tous percevaient au plus profond d’eux-mêmes. « Tu dois sentir ton souffle partir du plus profond de tes poumons et faire un mouvement circulaire avec tes bras. » Les mains s’étaient arrêtées sur ses épaules, glissant jusqu’à ses avant-bras pour les aider dans l’exécution du mouvement. Pareil à un louveteau peinant à faire ses premiers pas, Isha répétait inlassablement le même geste dans l’espoir fou de sentir le vent s’élever entre ses mains. L’observant avec malice, Mara l’observait gaiment, un rire ou l’autre s’échappant de ses lèvres alors que son jeune cousin se retrouvait soulevé par une bourrasque plus virulente que les autres. « Ne t’envole pas Isha, après on risquerait de ne pas te retrouver. » Sous les prunelles sévères de sa mère, la jeune femme se tut alors que le gamin reprenait son entraînement avec une volonté renouvelée.
Les heures passées dans le jardin de leur bicoque biscornue de Kachi étaient un répit que le brun chérissait avec virulence. Cette maison en papier mâché, un faible soulagement pour cette famille arrachée à sa demeure. Heure après heure, les Oren dansaient à l’abri des regards dans l’espoir de trouver les clés de leurs chaines au plus profond d’eux-mêmes quand le monde avait décidé de les oublier. Toujours aux fenêtres, la mine sombre, le regard inquiété, les parents d’Isha refusaient de prendre part à cet acte de rébellion pacifiste, abandonnant leur fils aux vents sans se soucier de son sort. Cet été là, la météo était clémente, le soleil caressait la peau basanée des jeunes se mouvant en chœur alors que Tara observait les enfants comme ils étaient également siens. De la fierté dans les prunelles pourtant au cœur l’ombre de ses peurs se refermant sur sa ténacité. Le soleil ne disparut pas du ciel, le vent ne se leva même pas, pourtant il commença à faire noir en Isha dès l’instant où les hommes de la couronne rompirent le cours tranquille de cette après-midi là. Le reste n’était qu’un mélange confus d’émotions pour le gamin forcé de voir sa tante rendre les armes, observer sa fille les yeux exsangues et de la honte dégoulinant des traits. Déjà Mara levait les mains, grondait comme la lionne qu’elle avait toujours été alors que le louveteau montrait ses babines retroussées sur les crocs à peine formés. Prêt à mordre, prêt à lacérer quiconque l’arracherait à cette mère de substitution quand l’ombre l’ayant enfanté observait silencieusement l’horreur depuis la sécurité de son foyer, il ne savait pas même contre qui il se battait. « Je me rends sans résistance. » Le souffle était une sentence pire que celle que les hommes sans visages avaient apportée. Dans le regard de Mara quelque chose sembla se rompre alors que son cousin ne comprenait pas ce qui se passait. Lui qui avait passé son temps à observer avec admiration sa tante, il ne savait rien du sombre de sa rage, de la violence de cette lutte qu’elle avait rejointe par haine pour ceux qui lui avaient tout pris. Il ne savait rien et quand il le saurait il serait déjà trop tard pour le gamin au regard l’indifférence d’un homme en ayant trop vu et pourtant à la chair une tendresse infantile si prompte à saigner.
Une fois encore, le vent cédait face aux flammes, oubliant qu’il avait le pouvoir de les éteindre. Une fois encore, les Oren courbaient l’échine, s’astreignant à la sentence sans se plaindre quand ils avaient la force de se soulever. Une fois de plus, Isha comprit qu’il était inutile d’opposer une quelconque résistance à la couronne. Celle-ci une maîtresse volatile prompte à fondre sur ses sujets pour qu’ils alimentent le brasier l’animant.


When I was 16, my senses fooled me
Thought gasoline was on my clothes
I knew that something would always rule me
I knew the scent was mine alone

L’empreinte de ses doigts avait réussi à laisser une marque indélébile à même la chair de l’adolescent. Souvenir intarissable d’une nuit passée à cracher des prières que personne n’écoutait, Isha pouvait encore sentir le souffle chaud de l’homme penché sur sa carcasse désincarnée. Il sentait la saleté dégouliner le long de sa carne usée par le poids d’un autre, courbant l’échine quand il rêvait pourtant d’hurler. Il sentait le poids de cette honte installée insidieusement au plus profond de ses entrailles alors que le vide se creusait plus l’autre s’amusait de ses tourments. Assis dans un coin de la pièce, le lit défait à force d’ébats consommés à contrecœur, l’Oren n’avait pas repris son souffle depuis que l’autre avait posé ses mains contre sa trachée. Cet autre pressant sur sa gorge au point qu’il en oublie ce que ça faisait de respirer. Trouvant le réconfort de l’oubli au bord de l’inconscience, son geôlier refusait de le voir s’évaporer entre ses doigts, l’arrachant avec délectation à se salut de piètre qualité. Les mots coulaient de ses lèvres quand rien ne s’échappait plus de celle d’Isha qu’un silence défait. Le gamin avait rendu les armes, posant un genou à terre face à la suprématie de ces géants s’amusant de son tourment. Il dévoilait sa trachée, nouant lui-même les colliers d’argents l’empêchant de respirer alors que l’animal se repaissait de sa chair encore tendre.  « Je ne savais pas que la femme de l’empereur avait si bon goût en matière d’éphèbe. » Forcé d’avaler le verre pilé de cet opprobre qu’il essuyait comme s'il était mérité, l’Oren se contenta de baisser les yeux, les doigts de l’homme l’empêchant de fuir son regard alors qu’il se resserraient sur sa gorge. Honnêtement, Isha ne savait rien. Il doutait même qu’une personne de l'ampleur de cette femme se soit attardée sur les yeux pâles d’un gamin venant tout droit de Kachi. Il doutait du fait que quiconque au palais connaisse son nom. Il doutait de son importance comme il doutait de l’importance de sa maison. Les Oren n’étaient rien, rien que des cafards grouillant à l’abri des regards afin de survivre le temps qu’arrive l’embellie. Les mains posées contre son crâne, chassant de sa mémoire le toucher intrus qui avait réussi à s’infiltrer jusqu’au plus profond de son crâne, il ne bougea même pas quand la porte s’ouvrit. De la même façon dont il était resté immobile alors que l’homme lui avait retiré ses vêtements, se laissant entièrement faire, car il ne pensait pas que ça puisse se passer autrement. Isha s’était rendu sans résistance, conscient de porter les erreurs de ses ainés. « Le palais vous fait parvenir sa fierté, allons-nous occuper de ces marques rouges avant de vous renvoyer à l’académie. » Pantin s’abandonnant sans lutte aux mains prêtes à le manipuler, le gamin ne tenta pas d’arracher un son à cette gorge brisée. À ce corps brisé en dedans sans qu’il ne pense un jour parvenir à réparer la déchirure. La marâtre qui l’avait accueilli le soir précédant le regardait une douceur nouvelle dans le regard. Comme si maintenant que les mains de cet autre s’étaient invitées contre sa volonté sous la chair il possédait une valeur nouvelle. Incapable de voir ce que la vieille dame voyait, s’il n’avait pas été si catatonique peut-être aurait-il tenté d’arracher ses chaines, ronger ses veines dans l’espoir de se vider de l’ébène désormais prisonnier de ses artères. Mais Isha n’était pas de ces fous. De ces êtres le poitrail trop faible que pour porter le néant en dedans, forcé de démonter la voute du monde pour se sentir vivant. Isha était un survivant et s’il avait survécu jusqu’à aujourd’hui il savait qu’il lui faudrait vivre pire pour continuer à survivre.

It’s unfortunate and I really wish I wouldn’t have to say this,
but I really like human beings who have suffered.
They’re kinder.

L’eau chaude coulait lentement de la carafe brulante jusque dans la bassine à ses pieds. Réitérant plusieurs fois l’acte, faisant chauffer de l’eau avant de l’amener jusqu’à ce qui lui servait de baignoire, ce n’est qu’une fois l’eau à une température lui plaisant qu’Isha appela la jeune femme. Celle-ci ne lui avait pas donnée son nom, elle n’avait pas même osé le regarder dans les yeux alors qu’il la ramenait chez lui. Incapable de savoir ce qui l’avait pris, si ce n’était cet intérêt malsain lui rongeant les entrailles, faisant battre son cœur alors qu’il s’interrogeait sur ses origines, cette vie marquée à même sa chair, il refusait de s’épancher sur toutes ces questions pour lesquelles il mourrait d’impatience face à la recherche de réponses. Sans un bruit, souris inquiète se faisant minuscule, la jeune femme avait retiré le haillon que le marchand lui avait donné, cachant piteusement sa féminité . Sur le pas de la porte, la brune s’était arrêtée comme une biche prise dans des phares. Un pied sur le départ, pourtant résolument tournée vers son nouveau maître, elle affrontait ce dernier du regard avec la rage d’une étincelle refusant de s’éteindre. A la regarder ainsi, les mains couvrant sa poitrine dénudée, s’accrochant au peu d’innocence qu’il lui restait, Isha se demandait qui avait bien pu la blesser. Il se demandait ce que le monde avait pu faire pour que le sang de la plaie s’échappe par ses paupières, ses prunelles au parfum d’ailleurs invitant les hommes à se rompre le long de ses récifs acérés. Les lèvres tendues en une ligne effacée, le brun indiqua la bassine à sa nouvelle acquisition, l’invitant sans un mot à oser plonger tête la première dans une histoire dont aucun ne sortirait indemne. Le pas lent, la démarche lourde, l’Oren ne se cachait pas de sa contemplation, les marques striant la chair de la femme l’intriguant presque plus que son histoire. « Quel sera mon rôle dans votre demeure ? » Surpris d’entendre sa voix, presque persuadé qu’une ou l’autre mauvaise expérience du gouvernement lui avait peut-être rongé les cordes vocales, le jeune homme passa une main dans ses cheveux, portant encore peu de cette innocence lui faisant tant défaut dernièrement. « Honnêtement, je n’y ai pas pensé. Mais avant de parler de tout ça, on va te laver. » Conscient de souffrir la vision des choses d’une société traitant les lambdas comme des objets, il s’approcha de la bassine dans laquelle la brune reposait avant de poser un genou au sol derrière la belle. Dans un silence pesant, l’esclave observant les lieux alors qu’Isha s’affairait, il prit un soin méticuleux à arracher la fange s’étant incrustée dans la crinière de l’animal effrayé. « Pourquoi est-ce que vous m’avez acheté, si ce n’est pas pour que je travaille pour vous ? » Rinçant le produit qu’il avait répandu dans la masse de sa chevelure une fois le plus gros de la crasse enlevée, le maître du vent haussa les épaules bien qu’elle ne pouvait pas le voir. « Tu pourrais t’occuper de la maison. Ce n’est pas très grand, mais c’est déjà quelque chose à faire. » Plus que du vide entre les bras, l’eau débordant légèrement du contenant, il se retrouva à contempler le fond des iris de l’humaine effarouchée. « Ce n’était pas ma question. » Les lippes d’Isha se retroussèrent sous l’effet de l’amusement, l’émotion si purement enfantine qu’il en retrouvait la douceur de ses premiers émois. La jeune femme avait du culot et plus de cicatrices qu’il ne pouvait certainement en compter. Peut-être partageaient ils ça en commun, peut-être ne se ressemblaient ils en rien. Sauf que l’Oren était prêt à parier que la créature mythique lui faisant face recelait bien des secrets à son image. Si vulnérable en surface, pourtant rongée par des ombres sur lesquelles elle ne pouvait certainement pas mettre de mots. « Je suis irrévocablement attiré par les questions sans réponses et tu me parais être un mystère. » Les prunelles animées d’une malice ne les réchauffant plus depuis longtemps, il se redressa avant de prendre un essui sur une commode. Prenant une seconde, il la déposa à côté de la bassine avant de se diriger vers la porte de la pièce, s’arrêtant à son tour sur le pas de celle-ci. Un pied sur le départ, l’autre fermement ancré dans la pièce, brûlant de cet entre-deux dans lequel ils existaient à cet instant. « Si tu veux t’enfuir, aucune porte n’est fermée, pas besoin de passer par la fenêtre. Si tu cherches mes économies, elles sont dans ma chambre. Pour finir, je te saurais gré de ne pas m’assassiner dans mon sommeil, ça serait déplaisant. »

Somewhere, far down,
there was an itch in his heart,
but he made it a point not to scratch it.
He was afraid of what might come leaking out.

La lumière traversait difficilement les persiennes entrouvertes, nappant d’une lumière mordorée les draps d’un rouge vif recouvrant la chair fatiguée de l’homme endormi. Si ce n’était pour son souffle assoupi, il aurait pu passer pour mort, portant dans son sommeil le linceul pourpre d’un combattant s’oubliant en son dernier repos. Isha maudissait les chaleurs étouffantes de Launondie, lui qui n’avait jamais connu que les espaces battus par les vents d’Aerinstin. La tête enfoncée dans son coussin, luttant contre la conscience menaçant de l’arracher à la douceur des rivages troublés de ses songes, il maudissait les effets du sevrage. L’odeur de café lui nouait les entrailles alors que son estomac vide hurlait à l’agonie de n’avoir pu s’abreuver des spiritueux sachant communément assouvir toutes ses faims. L’ivresse et son allégresse avaient fait place dans le courant de la nuit à la morsure glaciale des souvenirs que le brun ne savait plus souffrir et de ces pensées à laquelle son encéphale ne pouvait s’arracher. Les yeux difficilement ouverts, peinant à supporter les lumières traversant la pièce en rayons alanguis, l’Oren pouvait sentir ses souvenirs du jour précédant s’étioler au coin de ses paupières. Le cœur encore pris par les errances de l’ivrogne incapable de se reposer, il peinait à mettre des mots sur les territoires maudits qu’il avait traversés. Sa carne lui paraissait être en lambeau, carnage de chair à vif laissant au monde le plaisir de voir sous la carapace. Le monde contemplait cet alliage subtil fait de chair et d’amertume, incapable de trouver le cœur au centre du système censé faire gronder la machine. Les prunelles troubles, le souffle court, le réveil était une violence qu’Isha n’était pas prêt à assumer. Le ventre noué par les crampes, son système luttant contre ce manque ayant abandonné le néant en ses entrailles, il sentait ses pensées s’écouler le long de sa peau alors qu’une pellicule de sueur froide recouvrait désagréablement son échine. Au rez-de-chaussée, il pouvait entendre les tambours battant des cœurs jeunes rompre la quiétude de son salon, Sofi probablement en train de se débattre avec les deux démones ayant fait du foyer de son maître leur demeure. Une exhalation peinée échappa au jeune homme encore à moitié assoupi alors que les éclats de voix de ses invitées permanentes traversaient sans mal le plancher. Tendant un bras vers sa table de chevet, cherchant sans espoir un peu de nectar pour rallumer l’ichor dans ses veines, il ne sentait rien de plus que ce froid rongeant ses os et ce mal pressant sur son crâne au point de l’écraser. La main tendue, incapable de réduire les tremblements la rendant inutile, il sentit le bord de son verre avant que sa prise urgente ne renverse ce dernier et la bouteille l’accompagnant. Le bruit de verre brisé sembla arrêter le temps. Les bruits de la vie grouillant en ces murs cessant aussitôt alors que le brun ravalait difficilement le feulement de la bête souffrant en lui. Le manque était une amante virulente, insatisfaite en permanence, Isha avait beau céder sous ses doigts peu importait ses efforts il ne pouvait combler ses désirs. Le bois usé céda sous les assauts de la personne montant jusqu’à la sommaire chambre de maître dans laquelle il luttait les dragons et les cigognes, enfant en bas âge forcé d’affronter ses pires terreurs. Le pas leste, la démarche cadencée, l’Oren reconnaissait sans mal celle qu’il considérait plus comme un souffle de vent qu’une femme. Cette dernière si prompte à lui filer entre les doigts, surtout quand il avait besoin de trouver un morceau de carne auquel s’agripper pour ne pas sombrer face au brûlant de ses songes maudits. « Isha ? » Sa voix était un alizé rappelant à ses oreilles le son du carillon que sa tante faisait chanter avec tant de joie. Un sourire étirant ses lèvres asséchées, le brun luttait contre les images superposés de sa vie défilant sous ses paupières émaciées. Il revoyait Kachi, le sourire des enfants jouant dans la crasse alors que les bâtiments se rompaient sous le poids des assauts du monde. Il revoyait Koldoveretz et cette prison qu’était devenue sa propre chair le jour où elle était devenue une arme. Il revoyait la capitale, les lumières colorées balayant les ruelles assiégées des festivals que seule Launondie pouvait accueillir. Il revoyait les sourires des femmes, les prunelles mouillées de sa mère, il revoyait l’ombre dans le miroir et ses propres traits devenus amers. Il revoyait tout cela alors que la morsure glacée devenait brise sur ses plaies, caressant son visage avec la douceur d’un cœur alangui. Il sentait les ongles passer sur son scalp, en un mouvement apaisant et relaxant alors que le filet de sueur accroché à sa chair disparaissait sous l’attention méticuleuse de l’esclave. « Isha, il faut te réveiller. » Les paupières closes, refusant de céder face à cette réalité froide, il grogna péniblement pour toute réponse. « Il y a du monde présent en bas pour te voir. » Ouvrant finalement les yeux, ses opales céruléennes transperçant la chair marmoréenne de Sofi, il se contenta d’élever sa main droite. Luttant contre les tremblements prenant le bout de ses doigts, il réalisa le geste familier qu’il avait répété jusqu’à l’oubli, le ballet de sa main avait perdu de sa grâce sous les assauts répétés des nerfs incapable de rester en place. Les mouvements plus brusques qu’à l’accoutumée, incapable de se défaire des chaines de ce sevrage le rongeant de l’intérieur, la porte claqua violemment sous l’effet d’une bourrasque incontrôlée traversant la pièce. Refusant certainement de reconnaître la puérilité de son maître, Sofi se contentait d’éponger le visage de ce dernier, trempant son chiffon régulièrement dans la bassine qu’elle avait posée sur la table de chevet. Le geste possédait une familiarité déchirante, une sorte d’intimité qu’Isha peinait à avaler, le verre pilé refusant de descendre le long de sa trachée alors que la brune ne le quittait pas des yeux. La nausée lui nouait les entrailles, son échine frémissant sous les iris lourde d’une femme ombre venue l’attirer au plus profond d’une obscurité le consumant déjà. Le souffle court, son cœur rompu par l’ivresse ayant quitté ses veines, sa voix rocailleuse grondait faiblement : « Tu sais bien que je n’aime pas quand on me touche. » Le sourire était arrogant et pourtant si doux, une invitation à la mer dont le tranchant empalerait les fous. Ballerine auréolée de gloire, elle dansait un ballet que l’Oren ne comprenait pas, continuant sa tâche comme si elle n’avait pas entendu la menace dans la voix du brun. « Je ne te touche pas, le tissu mouillé oui. » Sofi avait dans les prunelles le poids de millénaires oubliés dont Isha n’avait pas idée. Avec la quiétude et l’oubli séant les dévots, elle longeait les murs comme une ombre sur laquelle personne ne s’arrêterait. Un fantôme existant dans l’espace infime séparant le flou des prunelles de cet inconnu existant au-delà. Pourtant, l’Oren l’avait vu. L’Oren la voyait. Sa main droite vint s’agripper à son poignet, arrêtant le mouvement apaisant du tissu humide caressant ses traits pour en arracher l’eau usée de ses rêves. Les prunelles se perdant dans celles de son esclave, il savait qu’elle n’avait pas à lui répondre. Il savait que tant d’autres maîtres auraient laissé l’orage rompre la belle et sa fierté mal placée. Sauf qu’il ne voyait pas une esclave, pas même une compagne de mauvaise fortune. Il voyait une espèce d’alliée, une amie que le temps lui avait offerte par dépit après des années. Quant à elle, il se demandait ce qu’elle voyait, ce qu’elle voulait. Peut-être voulait-elle simplement le faire souffrir comme elle souffrait. Lui administrant les soins des damnés avec le zèle d’une geôlière sombrant sous le poids de ces âmes qu’elle avait vu se noyer. Ou peut-être le ramenait-elle au rivage, trainant à la nage le corps brisé d’un homme l’ayant arraché à l’oubli. Il ne savait pas et, le souffle s’éteignant dans ces instants de non-dits lui rompant la gorge, il n’était pas même sûr qu’elle sache. Lâchant son poignet après des secondes s’étant fait siècles passés à se contempler l’un l’autre, il se retourna sur son estomac, luttant contre la nausée menant à ses lèvres la bile acide lui rongeant les entrailles. Étendu de tout son long, sa tête reposant sur un de ses bras pliés, il pouvait toujours sentir la caresse infime du tissu adoucissant ses traits alors que ses yeux se refermaient de leur propre volonté. Isha aurait même pu jurer sentir des ongles strier son scalp en un mouvement relaxant alors que le sommeil le reprenait et qu’il entendait la belle sans avoir idée de ce qu’elle disait.

There is a terrible emptiness in me,
an indifference that hurts.

Le tissu royal recouvrait ses épaules d’un halo céleste que l’Oren prenait un plaisir enivrant à afficher. L’odeur de la fille d’un énième homme d’affaires accroché à sa chair, le brun pavanait comme un de ces enfants du ciel, à croire que ses poches n’étaient pas pleines de cailloux et que ses yeux ne demandaient pas qu’à boire la tasse. De l’autre côté des fenêtres sales le ciel était orangé, le jour se couchant sur les ébats défaits d’un arracheur de dents mentant comme il respirait pour combler une fillette des étoiles dans les yeux et bien trop de secrets dans la tête. Il portait pourtant la nuit à même les épaules, le bleu céleste porté en manteau s’avérait être un somptueux présent reçu le soir même. Un sourire satisfait de lui-même aux lèvres, il tira légèrement sur ses gants, se souciant peu des grands discours de ces résistants plus prompts à parler qu’à faire quelque chose de leurs dix doigts. Dans un hochement de tête sévère, prétendant écouter un de ces énièmes chasseurs de gloire courir après une légende qu’il n’atteindrait pas, il chercha à noyer le naufrage en ses veines. Buvant certainement plus que de raison pour une simple négociation, il était à son deuxième verre lorsqu’à force de palabres enragées l’homme admit enfin ce qu’il cherchait à dire depuis une demi-heure. « Je n’ai aucun intérêt à aider la résistance gratuitement, je ne comprends pas pourquoi vous vous entêtez à réclamer mes services si vous n’êtes pas prêts à les payer. » La rage se lisait sur le visage de l’homme si peu talentueux dans l’art de négocier. L’observant éructer sur la honte que l’Oren devrait ressentir à ne pas aider son pays, le brun conservait le silence comme l’homme de peu de mots qu’il était. Les lèvres retroussées, amusées par cette douce démonstration d’étroitesse d’esprit qui pullulait si allègrement le rang des résistants, le brun haussa les épaules face à une énième remarque ayant pour but de le sortir de sa léthargie. « Plutôt que de parler avec ta bouche, tu devrais parler avec ta bourse, on sait tous les deux que mes services valent plus qu’une bière bon marchée. » L’outrage éclaboussait les traits durcis de son ainé, ce dernier certainement heurté par l’effronterie d’une catin des beaux quartiers. À peine un enfant de la guerre, pas plus qu’un petit prince déchu de son piédestal, grattant les miettes de ses geôliers dans l’espoir d’un jour trouver la force de se tenir debout par lui-même. Et, dans le fond, il n’aurait pas tort à penser de la sorte. Isha en avait pleinement conscience. Singe savant observant les barreaux de sa prison, il avait fait de son enfermement une douce réclusion. « J’aurais dû me douter que ça ne servait à rien de négocier avec un Oren vu votre histoire familiale. » Incapable de lutter contre le plomb coulant sur la plaie, le mal s’infiltrant sans un mot en son être, ses traits cédèrent face à un coup de fusil qu’il fut seul à entendre. Il sentait la plaie, sentait la douleur se répandre et pourtant personne ne bougeait, pas même lui incapable de voir le sang couler. L’homme savait que ses mots étaient plus acérés que des lames et pourtant n’avait pas hésité à les utiliser. Souffrant une indifférence l’ayant écrasé depuis son adolescence, l’Atlas ployait sous le poids du monde qu’il n’avait aucun désir de porter. « Quant à moi, j’aurais dû me douter que continuer à négocier avec votre pathétique organisation ne servait à rien de plus que perdre mon temps. Si tu veux bien m’excuser, j’ai des choses plus intéressantes à faire qu’attendre que tu développes un neurone ou deux. Dis à tes supérieurs de me recontacter une fois qu’ils seront prêts à payer, sinon vous pouvez m’oublier. » Portant sa honte comme une fierté, le stigmate de ses songes dégoulinant le long de sa trachée, il se releva bien que l’air venait à lui manquer. Peu désireux de s’attarder, en ces territoires amers auxquels il n’appartenait pas, Isha s’avança vers la porte de sortie au cœur la fuite et pourtant le pas volontairement lent. Il refusait de céder à l’urgence en sa chair, préférant garder la tête haute même si le bateau venait à sombrer. Les mots traversèrent l’air tel un éclair envoyé en sa direction. Toutefois, l’Oren ne s’arrêta pas. « Pute de riches ! » Le cri avait rompu le brouhaha de la taverne, l’homme quittant les lieux sous un silence lui arrachant un sourire. Il n’y avait qu’eux que ça choquait.
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Dernière édition par Isha Oren le Jeu 27 Juil 2017 - 18:38, édité 17 fois
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‹ CRÉDITS : (av) self / (icons sign) self / (gif profil) tumblr
‹ COMPTES : star n'zuzi (spoiler alert: c adonis le plus sympa oopsie)
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
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MessageSujet: Re: i crave the taste of tragedy i crave the taste of tragedy EmptyDim 23 Juil 2017 - 23:16

Re bienvenue toi dadada
tu pues de bosser pour les valaeris MAIS BON tete a claque
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MessageSujet: Re: i crave the taste of tragedy i crave the taste of tragedy EmptyDim 23 Juil 2017 - 23:19

Te voilà gnuh T'es beau aussi comme ça much love2

(les gifs i crave the taste of tragedy 3768547502)

Rebienvenue par ici avec ce perso canon oshun & bon courage pour la suite de ta fiche cheum
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fire nation
Kamiko Yinren
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‹ AGE : vingt ans, ça se moque de l'âge, de la maturité, des années passées à se rendre compte de rien. kamiko c'est une enfant, une adolescente qui comprend rien, rien à ce qui lui arrive, à ce qui arrivera; à ce qu'elle doit faire. jolie minois, si innocent, elle sait pourtant mordre, grogner et défendre ce qui est sien. l'enfant plongée dans ses rêves et ses étoiles, pourtant devra un jour devenir femme.
‹ STATUT : fiancée, ucucuc
‹ SANG : argent, un privilège dont elle s'est délectée toute sa vie. kamiko est sans aucun doute, issue de la noblesse. elle a grandi dans des draps brodés d'or, traitée comme la princesse qu'elle ne sera jamais. si elle est tolérante, elle est pourtant ignorante, ignorante des injustices qui l'entourent, la démangent, et ces gens qui crèvent pour des causes braves; qui ne seront jamais les siennes.
‹ POUVOIR : lumière et feu, ucucuc
‹ METIER : pianiste, ucuc
‹ ALLEGEANCE : sans aucune allégeance, ucuc
‹ ADIUTOR : alfie, il est loin, si loin, que ça crèverait presque le coeur. elle a jamais pensé aimé, ni apprécié, ni s'y attaché et pourtant c'est arrivé. ça l'a pris de court, de loin et la seule leçon dont elle en a tiré, c'est qu'elle aurait du s'en éloigner, le quitter, l'effacer de sa mémoire.
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MessageSujet: Re: i crave the taste of tragedy i crave the taste of tragedy EmptyDim 23 Juil 2017 - 23:23

JE VIENS TE DIRE BIENVENUE AVEC TA SQUATTEUSE PREFEREE
kisses kisses
JE DOIS LIRE TON DEBUT
MAIS YUM CE CHOIX D'AVATAR
ET LES IMAGES DS LA FICHE
JSUIS EN PLS
wtfdude
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Feyre Mormont
Feyre Mormont
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‹ AVATAR : emeraude toubia.
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‹ COMPTES : éclairs, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
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‹ AGE : vingt-six années destructrices, passées à agir dans l'ombre et à construire un monde d'ombres dont feyre est la reine. vingt-six années qui s'égrènent lentement, chacune apportant son lot d'horreurs.
‹ STATUT : coeur noirci par les déceptions, la belle sociopathe s'est attachée à plusieurs personnes avant de les détruire. le résumé même de l'histoire de sa vie.
‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités.
‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables.
‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent.
‹ ALLEGEANCE : à elle-même. et rien qu'à elle. feyre ne fait confiance à personne et se moque pas mal des guerres de pouvoir. les oshun et les rebelles l'indiffèrent au plus haut point.
‹ ADIUTOR : la belle avait été affectée à une divine blonde qu'elle avait modelé selon son bon désir. mais désormais chassée, exclue, bannie, feyre se sent bien seule, loin de celle qu'elle brûle de retrouver.
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MessageSujet: Re: i crave the taste of tragedy i crave the taste of tragedy EmptyDim 23 Juil 2017 - 23:25

bravo bravo
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‹ AGE : vingt-cinq ans. les années s'écoulent sans qu'aucun regret ne vienne troubler ace.
‹ STATUT : libre et c'est tout ce qui compte. aucune bague n'enserre son doigt. aucune chaîne n'est passée autour de ses poignets. un sort bien différent de celui qu'il aurait dû connaître.
‹ SANG : l'argent acheté est redevenu bronze. un bronze entaché par la honte et l'offense de merle osanos. une insulte qu'il n'est pas prêt de laisser passer.
‹ POUVOIR : l'eau s'en est allée. un pouvoir plus sombre s'est éveillé en lui. la maîtrise des hémoglobines est son nouvel héritage.
‹ METIER : propriétaire du boudoir aux mille courtisanes, c'est un véritable écran de fumée pour organiser son marché noir. sa première acquisition reste toutefois le trou.
‹ ALLEGEANCE : il ne se battait que pour lui-même autrefois. maintenant, il se bat pour les siens. pour les kimora. pour la water's nation pride.
‹ ADIUTOR : medea. la deuxième partie de son être. la moitié de son âme. celle avec qui il communique sans le moindre mot. la seule qui peut se montrer proche avec lui. sans aucun doute sa plus grande faiblesse.
‹ POINTS : 2078

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MessageSujet: Re: i crave the taste of tragedy i crave the taste of tragedy EmptyDim 23 Juil 2017 - 23:32

si tu veux, on peut trouver quelque chose avec liza i crave the taste of tragedy 3836947603
en tous les cas rebienvenue et bon courage pour cette fiche I love you
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MessageSujet: Re: i crave the taste of tragedy i crave the taste of tragedy EmptyDim 23 Juil 2017 - 23:52

@Adonis Griffith, c'est con jusqu'à la dernière seconde j'ai hésité avec les Griffith. tete a claque ykwim
merci adobitch. cheum

@Samhain Tammins, je viens pour porter la parole de la cigogne, notre sauveuse. est-ce que tu as entendue parler de la cigogne? parce qu'elle va changer ta vie. slt toi slt toi slt toi

@Rita Kimora, va falloir qu'isha apprenne à fermer les portes pour que les gens arrêtent de squatter chez lui... hm (ou pas, rita l'intrigue trop pour qu'il la jette sale )

@Feyre Mormont, slt toi slt toi (this is le come-back du will i crave the taste of tragedy 2750325134 i crave the taste of tragedy 2750325134 i crave the taste of tragedy 2750325134 i crave the taste of tragedy 2750325134 4 ans bordel i crave the taste of tragedy 2750325134 i crave the taste of tragedy 2750325134 i crave the taste of tragedy 2750325134 jpp).

@Sol Osyris, oh ouiiiiiiiiiiiiii. oshun oshun oshun oshun si en plus d'être un informateur il peut offrir son savoir à une belle plante, il dira pas non. I love you
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‹ AGE : vingt-cinq ans. les années s'écoulent sans qu'aucun regret ne vienne troubler ace.
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‹ SANG : l'argent acheté est redevenu bronze. un bronze entaché par la honte et l'offense de merle osanos. une insulte qu'il n'est pas prêt de laisser passer.
‹ POUVOIR : l'eau s'en est allée. un pouvoir plus sombre s'est éveillé en lui. la maîtrise des hémoglobines est son nouvel héritage.
‹ METIER : propriétaire du boudoir aux mille courtisanes, c'est un véritable écran de fumée pour organiser son marché noir. sa première acquisition reste toutefois le trou.
‹ ALLEGEANCE : il ne se battait que pour lui-même autrefois. maintenant, il se bat pour les siens. pour les kimora. pour la water's nation pride.
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MessageSujet: Re: i crave the taste of tragedy i crave the taste of tragedy EmptyDim 23 Juil 2017 - 23:52

je te mpotte sous liza tout à l'heure i crave the taste of tragedy 3836947603
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Ido Aderal
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‹ COMPTES : marlys, eron.
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‹ AGE : trente cinq années, environ, sans grande certitude.
‹ STATUT : piqué au vif par l'une de ses semblables même s'il se leurre, préférant prétexter un simple attachement à son sang plutôt qu'à sa personne.
‹ SANG : rouge, un simple rouge sang.
‹ METIER : tout et rien à la fois, il prend l'argent où il passe selon les besoins du moment.
‹ ALLEGEANCE : anders pollux, plus ou moins.
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MessageSujet: Re: i crave the taste of tragedy i crave the taste of tragedy EmptyDim 23 Juil 2017 - 23:57

higginson bave bave bave (et mushu much love much love )
j'aime trop ce personnage, ça promet en rp et liens nrv
rebienvenue I love you
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MessageSujet: Re: i crave the taste of tragedy i crave the taste of tragedy EmptyLun 24 Juil 2017 - 0:44

Quel personnage intéressant cutie2 omg
Re-bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: i crave the taste of tragedy i crave the taste of tragedy EmptyLun 24 Juil 2017 - 11:04

Un bronze maître de l'air, j'aime bien l'association ! sale
Rebienvenue I love you
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MessageSujet: Re: i crave the taste of tragedy i crave the taste of tragedy EmptyLun 24 Juil 2017 - 11:07

(re) bienvenue I love you
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‹ AVATAR : MARIE AVGEROPOULOS.
‹ CRÉDITS : @ AMOR FATI. (av), BLACKTHORN&TUMBLR (img), ASTRA. (sign)
‹ COMPTES : LO, IV, IS, JK.
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‹ AGE : vingt six ans qu'elle endure les souffrances que le monde lui inflige, vingt six ans qu'elle se protège.
‹ STATUT : éprise d'un osoryd, un maitre du feu, d'un ancien ennemi.
‹ SANG : sang argent, qui est maintenant bleu.
‹ POUVOIR : lorsque le soleil se couche, elle maitrise le liquide vermeil qui parcourt les artères de chacun et les utilisent tels des pantins. pouvoir qu'elle maitrise, mais dont elle approfondit l'apprentissage à la ligue.
‹ METIER : ancien bras droit de merle osanos et récemment nommé ministre de la défense au sein de la ligue.
‹ ALLEGEANCE : seulement à la ligue. elle s'est fait avoir par bons nombres de personnes, notamment par les membres de sa propre famille. elle s'est sentie trahie en découvrant que diana s'était faite passée pour morte et a rejoint la wnp pour un court laps de temps avant de se faire recruter par la ligue.
‹ ADIUTOR : mort et regretté, lula est toujours affectée par la mort de ce dernier. en rejoignant la ligue, elle pense lui faire honneur.
‹ POINTS : 1313

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MessageSujet: Re: i crave the taste of tragedy i crave the taste of tragedy EmptyLun 24 Juil 2017 - 11:13

T'ES CANON sale cet avatar fall et ton personnage promet chem
rebienvenue mea culpa
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MessageSujet: Re: i crave the taste of tragedy i crave the taste of tragedy EmptyLun 24 Juil 2017 - 11:57

@Ido Aderal, merci (mushuuuuuu ftw much wow much wow much wow ). much love

@Alderan Krane, shookaf shookaf shookaf shookaf
tu sais bien que quand tu me dis des trucs pareil moi je rip fall
(j'ai pensé à toi en créant le personnage, j'ai été relire ce que j'avais écrit pour Drago, if you know what i mean dadada much wow )

@Braam Osoryd, merci. much love much love peut-être que je vais enfin avoir une idée de lien à te proposer avec cet idiot ci (ou que je vais m'allumer le cerveau pour t'en proposer une avec l'autre idiot oshun oshun ). string string

@Circe Thorsten, merci. much love

@Lula Osanos, c'est toi qu'est canon! chatpoté chatpoté chatpoté même que t'as droit à des séances gratuites si tu veux. pedobear
merci. calosh

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MessageSujet: Re: i crave the taste of tragedy i crave the taste of tragedy EmptyLun 24 Juil 2017 - 15:24

rebienvenue et bon courage pour ta fiche. I love you
j'aime beaucoup ce que tu as écris jusqu'à maintenant, et will est orgasmique. rip
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MessageSujet: Re: i crave the taste of tragedy i crave the taste of tragedy EmptyLun 24 Juil 2017 - 22:26

Dragooo dadada dadada
Nous faudra un lien chem
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MessageSujet: Re: i crave the taste of tragedy i crave the taste of tragedy EmptyMar 25 Juil 2017 - 20:10

isha, c'est si beau fall rebienvenue par ici I love you I love you
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MessageSujet: Re: i crave the taste of tragedy i crave the taste of tragedy Empty

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