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and my burden to bear is a love i can't carry anymore (solerim)

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Ace Kimora
Ace Kimora
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‹ AVATAR : kim tae hyung
‹ CRÉDITS : noctae (avatar)
‹ COMPTES : ds - so - ma
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‹ AGE : vingt-cinq ans. les années s'écoulent sans qu'aucun regret ne vienne troubler ace.
‹ STATUT : libre et c'est tout ce qui compte. aucune bague n'enserre son doigt. aucune chaîne n'est passée autour de ses poignets. un sort bien différent de celui qu'il aurait dû connaître.
‹ SANG : l'argent acheté est redevenu bronze. un bronze entaché par la honte et l'offense de merle osanos. une insulte qu'il n'est pas prêt de laisser passer.
‹ POUVOIR : l'eau s'en est allée. un pouvoir plus sombre s'est éveillé en lui. la maîtrise des hémoglobines est son nouvel héritage.
‹ METIER : propriétaire du boudoir aux mille courtisanes, c'est un véritable écran de fumée pour organiser son marché noir. sa première acquisition reste toutefois le trou.
‹ ALLEGEANCE : il ne se battait que pour lui-même autrefois. maintenant, il se bat pour les siens. pour les kimora. pour la water's nation pride.
‹ ADIUTOR : medea. la deuxième partie de son être. la moitié de son âme. celle avec qui il communique sans le moindre mot. la seule qui peut se montrer proche avec lui. sans aucun doute sa plus grande faiblesse.
‹ POINTS : 2078

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MessageSujet: and my burden to bear is a love i can't carry anymore (solerim) and my burden to bear is a love i can't carry anymore (solerim) EmptyMer 30 Aoû 2017 - 0:46

All I have, all I need, he's the air I would kill to breathe. Holds my love in his hands, still I'm searching for something. Out of breath, I am left hoping someday I'll breathe again


Elle n'était qu'une ombre. Un amas de ténèbres qui glissait entre les ruelles désertes de Brezin. Elle n'était personne ce soir. Juste une âme en peine. Juste un coeur solitaire. La gamine ne cherchait rien. Ni paix, ni oubli. Cela pourrait être facile pourtant. Il lui suffisait juste de s'enivrer d'hydromel jusqu'à en oublier son nom. De laisser le doux nectar couler dans ses veines. Tellement facile. Sol ne voulait pas abandonner ses blessures passées. Même le temps de quelques heures. Elles avaient fait d'elle ce qu'elle était aujourd'hui. Elles étaient nécessaires même si elles la réveillaient parfois la nuit. La gamine observait la lune avec nostalgie. Elle avait été sa seule confidente depuis des années. Il n'y avait qu'elle pour veiller sur l'enfant la nuit. Il n'y avait qu'elle qui l'observait sans véritablement la juger. Sol avait trouvé Saeko mais l'astre lunaire demeurait bel et bien cette mère qu'elle n'avait plus. Cette présente réconfortante et éternelle. C'était absurde. Sol cherchait celle qu'elle avait tant haï et qu'elle avait involontairement tué ailleurs. Une illusion de l'enfance. Un mensonge destiné à apaiser son coeur quand il se serrait un peu trop fort. Elle était ridicule la gamine. Elle le savait mais elle n'y pouvait rien. Elle n'avait plus de famille. Elle l'avait retrouvé avec Saeko mais ce n'était pas totalement vrai. Tout le monde le savait même si personne n'osait le dire. La gamine était comme une soeur pour la future épouse du prince. L'héritière de la famille Yinren. Personne ne comprenait pourquoi elle traitait son adiutor comme une égale, une soeur. Elle-même ne l'avait pas compris au début. Elle avait appris à la connaître et à lui faire tout autant confiance. Elle l'aimait peut-être plus que son propre sang. Jamais elle n'avait été aussi proche de sa mère. Peut-être de Yerim il y a très longtemps mais c'était du passé. Le coeur lourd, la gamine dérivait sous les centaines d'étoiles qui brillaient dans le ciel. C'était ce qu'il lui fallait; Le silence. La solitude. Quand les émotions se faisaient trop fortes et que les fantômes de son passé resurgissaient sans prévenir, il fallait qu'elle parte. L'éloignement était le seul remède à ces crises de panique. Saeko l'apaisait mais la gamine ne voulait pas une fois de plus la déranger, surtout en cette période. Elle détestait le palais des flammes la gamine tout comme Brezin. Ce n'était pas la réalité qu'elle avait connu. Peu de mêlés vivaient dans de telles conditions. C'était en partie pour cela qu'elle se battait pour la ligue. Pas pour la violence ou le sang mais pour la justice et l'égalité. Elle désapprouvait les actes de l'armée de Pollux. Cette entité de la ligue qui n'obéissait à rien ni personne. Les poings serrés, Sol tourna des talons. Cette pensée seule suffisait à éveiller une douleur sourde au creux de sa poitrine. Parce que comme toujours cela la ramenait à lui. Yerim. Agacée, elle accéléra le pas, comme pour se punir d'avoir laisser ses pensées la guider jusqu'à lui. Elle se l'interdisait mais parfois son inconscient ne cessait de l'y ramener sans qu'elle ne se méfie de lui. Elle avait presque regagner la bordure des résidences de Brezin quand un bruit l'alerta. Elle appelait déjà toute l'électricité qui circulait autour d'elle pour se protéger. Seulement il était trop tard. La silhouette l'avait déjà projeté contre le mur d'une bâtisse avec une violence inouïe, presque trop enragée pour être accidentelle. Au fond, Sol le savait déjà mais elle ne voulait pas y croire. Elle lui avait fait ses adieux. Elle avait été trop furieuse. Bien trop furieuse pour lui donner une nouvelle chance. Jouer ainsi avec ses sentiments n'était pas excusable. Sol n'avait pas cherché à comprendre pourquoi il jouait à ce jeu malsain. S'il voulait la punir, voilà longtemps qu'il l'avait fait. Cela n'avait fait que pousser Sol à abandonner. Elle avait baissé les bras. Elle n'espérait plus rien de lui. Elle ne voulait tout simplement plus jamais le revoir. Les dents serrées, la gamine se redressa tout en repoussant ses longs cheveux ébènes derrière ses épaules. Elle ne ressentait rien, pas même le choc qu'elle avait ressenti en rencontrant le mur. C'était sa rage qui brûlait au creux de ses tripes. C'était la colère la plus amère qui brillait dans ses yeux sombres. Les mêmes que deux de Yerim. « Bonsoir à toi aussi. » Sa simple vue l'insupportait. Tout ce à quoi elle pouvait penser en le regardant, c'était son regard dépourvu de la moindre haine et du moindre ressentiment. La gamine resta immobile et fixa son demi-frère sans la moindre émotion. Elle se refusait à ressentir quoique ce soit. Elle en avait terminé avec lui. « Je vois que tu as arrêté de jouer la comédie. » Il n'y avait pas une once de reproche ou de moquerie dans sa voix. Sol était lasse de ce jeu qui durait entre eux depuis tant d'années. Tout ce temps à espérer, à souffrir et à haïr. Elle ne comptait plus le supplier. Elle ne pouvait pas effacer le passé. Point. Terminé. Elle n'allait pas s'excuser éternellement. Elle s'était abaissée depuis trop longtemps. « Maintenant excuse moi mais je vais retourner à ma vie, et toi à la tienne. » La gamine n'allait certainement pas accepter de rester en compagnie de Yerim, même si celui-ci en mourait apparemment d'envie puisqu'il s'était littéralement jeté sur elle sans raison légitime. Sol ne lui avait rien fait récemment. Elle ne lui avait donné aucune raison de la détester encore plus qu'il ne le faisait déjà. Sans un regard pour lui, elle se détourna de Yerim et se dirigea vers la résidence. Tous les sens en éveil, l'électricité jaillissait presque de ses mains tant elle était tendue. Elle se doutait que Yerim n'allait pas la laisser partir ainsi mais c'était dans son intérêt. Sol ne retiendrait plus ses coups, ni ses mots.



Dernière édition par Sol Osyris le Sam 30 Sep 2017 - 0:18, édité 1 fois
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Yerim Osyris
Yerim Osyris
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‹ AVATAR : NAM JOO HYUK.
‹ CRÉDITS : AV/@TYRELL AKA BE QUI EST BAE ET QUI EST QUEEN.
‹ COMPTES : CHAOTIC CHILD, INSANE KILLER, UNHOLY PRIEST, BITCHY THIEF, CRAZY GOLLUM.
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‹ AGE : vingt-quatre ans à vivre tel un oppressé, amoureux d'une liberté qu'il ne voit que dans ses rêves, c'est la jeunesse qui trompera les vieilles générations.
‹ STATUT : célibataire, autrement dit seul depuis sa naissance, il n'est intéressé par rien d'autre que par une vengeance froide.
‹ SANG : mêlé, abomination, quoi que utile aux yeux de quelques maîtres, il est de ces gens qui ont courbé l'échine pour survivre.
‹ POUVOIR : jaune comme le pipi.
‹ METIER : en fuite, chien, loup solitaire, il rode, il vaque, il torture, il est le fantôme d'une carcasse d'autrefois. accessoirement bras-droit de anders pollux, il est enfin à la tête d'une Hydre qui ne courbera jamais l'échine.
‹ ALLEGEANCE : autrefois la ligue, maintenant l'armée de pollux. comme un chien enragé, le loup solitaire s'adosse à cette nouvelle famille qui mettra le royaume à sang et à flammes pour récupérer ce qui leur a toujours été dû: la liberté.
‹ ADIUTOR : merle osanos, jamais il n'a autant détesté, jamais il n'a autant haï. que son rêve à lui et d'enrouler ses mains autour de son cou pour lui arracher toute trace de vie.
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MessageSujet: Re: and my burden to bear is a love i can't carry anymore (solerim) and my burden to bear is a love i can't carry anymore (solerim) EmptyMer 30 Aoû 2017 - 2:10

All I have, all I need, he's the air I would kill to breathe. Holds my love in his hands, still I'm searching for something. Out of breath, I am left hoping someday I'll breathe again


L’estomac noué, les poings serrés, il avançait sans réfléchir, il courait presque pour atteindre un but qu’il ne pouvait pas même effleurer. Un amour pénible dont il s’était entiché alors que son esprit lui avait joué un tour. Les souvenirs étaient revenus, l’envie de se battre, de frapper contre un mur était enfin là, cette présence d’une rage insoutenable qui lui remuait les entrailles. Elle avait toujours été là la colère, malgré son amnésie, malgré une mémoire échouée, il avait senti cette haine dans sa peau, dans ses veines, et quand elle avait éclaté il y a quelques jours de cela, il s’était senti vivant ; enfin. Un mois passé à s’oublier, à s’étaler, à se briser, se détruire dans une cause qui n’avait jamais été la sienne. Agir tel un débutant face au danger, agir dans le bien d’une femme qui l’avait trahi pour sa propre survie et surtout tomber raide dingue d’une fille, d’une gosse qu’il avait vu grandir, qu’il avait cru aimer, alors qu’au fond, si profondément, il ne pouvait se résoudre à lui pardonner pour ses erreurs commises. Puis, c’était sa sœur. A moitié, mais son sang de toute manière, un interdit qu’il avait frôlé et dont il n’arrivait pourtant plus à se détacher. Parce que Sol, malgré ses défauts, malgré ses erreurs, elle avait laissé une trace dans son âme, une brèche qu’elle s’était amusée à casser davantage. Yerim était aveugle ; il l’était et le serait toujours. Il pensait la détester pour avoir assassiné ce qui lui avait été le plus cher, leur mère, mais finalement elle n’avait été qu’une gamine, une enfant cachée, désespérée de voir le monde extérieur, de s’échapper. S’il n’avait pas été aveuglé par sa propre fierté, alors peut-être qu’il aurait pu l’aimer, alors peut-être qu’il aurait pu oublier. Mais la réalité l’avait pris de court, comme toujours, il pensait avec son cœur, plutôt qu’avec sa tête, et alors qu’il courait, il savait exactement où il la trouverait. Cette fille qu’il avait tenu dans ses bras alors qu’elle braillait pour la première fois, cette fille qu’il avait vu marcher sur les petits graviers entourant leur maison, cette fille qu’il avait caché pour son propre bien, cette fille qu’il avait protégé sans se douter une seule seconde qu’elle serait sa chute, cette fille dont il était tombé amoureux en la regardant à peine, sentant au fin fond de ses entrailles cette sensation absurde ; interdite, dégueulasse, et pourtant inévitablement présente. Le bouffant de l’intérieur, ça le rendait fou, fou de se souvenir de ce qu’il lui avait dit, de son regard quand il avait posé ses yeux sur elle. Et son silence. Ce silence qui n’avait rien signifié à l’époque, mais qui le rendait si haineux à présent. Comment avait-elle osé ne rien lui dire ? Comment avait-elle osé préférer le silence plutôt que la vérité, alors qu’il avait sûrement eu l’air égaré ? Pourquoi les femmes qui l’entouraient insistaient-elles toujours pour lui mentir, encore et encore sans jamais s’arrêter ? Il sentait cette boule dans son ventre qui s’agrandissait, qui prenait des proportions indéfinissables. Il la retrouverait et se vengerait ; envers et contre tout, Sol semblait être le seul obstacle à son bonheur, il l’effacerait complètement s’il le fallait.

Brezin était un lieu de la nation du feu, il lui rappelait péniblement, que ce sang coulait dans ses veines. A moitié Yinren, à moitié pourri jusqu’à la moelle. Il avait rencontré Somi, s’y était attaché malgré lui, il connaissait Saeko, car elle était l’autre moitié d’une pièce qu’il s’évertuait à détester. Cette famille qui ne signifiait pourtant rien à ses yeux, revenait le hanter alors qu’il avait toujours tenté de tirer un trait dessus. Sa mère lui avait raconté qu’elle était tombée amoureuse de son père pour cette détermination froide qu’elle retrouvait chez son fils, mais ces mots, ces histoires ne l’avaient rendu que colère, car Yerim n’avait rien avoir avec ces gens, avec ces nobles, avec cette pourriture d’Aksana. Il était un Mêlé avant d’être quiconque d’autre, il était un soldat, avant d’être un frère, un fils, ou un amant. Sa seule identité reposait sur cette foutue ligue qui était sa seule maison, son seul refuge. L’autre moitié de son sang n’était rien d’autre qu’un ennemi à abattre. Sa famille était morte en même temps que sa mère et rien ni personne ne pouvait l’en faire changer d’avis. Tel un boulet de canon, Yerim était prêt à défaire monts et montagnes pour se venger, pour tuer, étrangler les impétueux qui lui avaient fendu la route. Yinren, Osyris, ça ne signifiait plus rien, tant qu’ils n’étaient pas de son camp. Et Sol, Sol elle, elle était tout le contraire de cette idéologie. Loin dans son extrême, loin dans ses actes et dans ses mots, le gosse avait pourtant pris une décision, il lui parlerait tel il parlerait à un ennemi, à un traître. Parce que finalement c’était ce qu’elle était, ce qu’elle avait toujours été. Elle lui avait dérobé sa figure maternelle, il lui volerait tout ce qu’elle s’était construit.  Il arriva enfin à bon port, crachant sur les murs d’une ville sale, il attendait sa proie avec impatience. Première entrevue après son amnésie, elle ne reconnaîtrait plus la biche égarée, elle ne verrait plus que l’homme en colère. Le guerrier. Lorsqu’il la reconnut enfin, elle est ses longs cheveux lâchés, elle et ses grands yeux marrons, il sentit la rage tourner dans ses entrailles. Il allait frapper, il allait frapper si fort, tel le lâche qu’il était. La poussant violemment contre un mur pour extérioriser tout ce qu’il avait intériorisait toutes ces années. « Bonsoir à toi aussi. » Il aurait pu lui cracher à la figure, vomir ses anciens sentiments, et écraser son sarcasme mal placé. Il allait en finir avec elle ce soir, il allait enfin terminer ce calvaire. « Je vois que tu as arrêté de jouer la comédie. » Sa comédie ? Il frappa le mur de sa paume et versa toute sa haine dans son regard. S’il avait pu la glacer à cet instant, il l’aurait fait, s’il avait pu lui faire du mal, lui faire ressentir cette colère noire, il l’aurait fait à cet instant. « Maintenant excuse moi mais je vais retourner à ma vie, et toi à la tienne. » Et elle se retourna et s’en alla. Yerim ria du bout de ses lèvres, c’était cristallin, c’était froid. Ce n’était tellement pas lui, c’était tellement inconnu, c’était tellement hypocrite. Un mensonge qu’il avait endossé avec bravoure, niant tout ce qu’il pouvait ressenti, tout ce qu’il voyait, c’était son dos, c’était ses poings. « Je ne crois pas non. » Yerim s’avança vers elle et lui prit le poignet sans ménagement, se méfiant quant à sa réaction, il la savait doué, il n’était pas aussi bête que de la sous-estimer. « Tu vas rester ici et tu vas m’écouter. » Il marqua une pause. Il voulait lui faire mal, si mal. « La lâcheté te colle à la peau petite soeur, je suppose qu’à force de rester avec les Yinren et tes mauvaises fréquentations je ne devrais pas être étonné que tu le sois autant. » Elle ne lui avait rien dit, rien, absolument rien, le néant d’une réponse qu’il attendait toujours. « Tu n’es pas digne d’être la fille de ma mère. Tu n’es pas digne d’être une Osyris, tu n’es digne de rien. » Mensonge ou vérité, lui-même ne savait pas, seule la haine comptait, seule la haine parlait. « Et peut-être que tu le savais et c’est pour ça que tu l’as tué. Que tu lui as tourné le dos, comme tu m’as tourné le dos quand de toute évidence j’avais besoin de ta vérité. » Crachas versé par terre.
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‹ SANG : l'argent acheté est redevenu bronze. un bronze entaché par la honte et l'offense de merle osanos. une insulte qu'il n'est pas prêt de laisser passer.
‹ POUVOIR : l'eau s'en est allée. un pouvoir plus sombre s'est éveillé en lui. la maîtrise des hémoglobines est son nouvel héritage.
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‹ ALLEGEANCE : il ne se battait que pour lui-même autrefois. maintenant, il se bat pour les siens. pour les kimora. pour la water's nation pride.
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MessageSujet: Re: and my burden to bear is a love i can't carry anymore (solerim) and my burden to bear is a love i can't carry anymore (solerim) EmptyVen 8 Sep 2017 - 22:07

All I have, all I need, he's the air I would kill to breathe. Holds my love in his hands, still I'm searching for something. Out of breath, I am left hoping someday I'll breathe again


Elle voulait s'enfuir Sol. Elle voulait échapper à ce passé qu'elle pensait avoir accepté depuis toutes ces années. Elle réalisait à quel point elle avait pu être naïve de croire qu'elle était enfin libre. Elle s'était tellement fourvoyée que son ego en était blessé. C'était lâche, peut-être même stupide de partir mais elle ne pouvait pas faire autrement la gamine. Elle voulait en finir avec tout cela. Elle était vraiment convaincue que son demi-frère déciderait d'arrêter de jouer avec elle depuis leur dernière entrevue. Elle avait été suffisamment furieuse pour l'abandonner, lui et ses yeux attendris. Elle ne le comprenait vraiment pas. La haïssait-il vraiment au point de vouloir la tromper pour mieux la blesser ? Sol n'avait plus de pitié, plus d'affection pour ce gamin. Non, elle était juste amère et en colère. Elle ne se pardonnerait peut-être jamais d'avoir ôté la vie de leur mère. C'était une blessure qui ne guérirait jamais mais elle lui en voulait terriblement. Elle était lasse de toutes ces années passées à attendre son pardon. Lasse de le voir entrer et sortir de sa vie dès qu'il le souhaitait. Sol n'était pas à son service. Yerim n'avait pas à agir selon son bon vouloir. Elle n'était plus cet enfant timide et candide qu'il avait connu. Elle n'avait pas réagi après avoir heurté le mur mais elle savait qu'elle aurait pu répliquer et lui faire mal comme il l'avait blessé. Comme lui, elle maîtrisait l'électricité et il courait dans ses veines tout aussi naturellement que ses hémoglobines. Oui, la gamine était enragée mais elle serrait les dents. Parce qu'il ne valait pas la peine qu'elle s'épuise pour rien. Sol savait que ses mots et ses actes n'auraient aucune incidence sur lui. Il était là pour parler et pour agir, non pour écouter et comprendre. C'était une vengeance, non des retrouvailles. Yerim lui en voulait, depuis toujours. Il voulait la faire souffrir, la voir pleurer et supplier. Il en était hors de question. Si la gamine fuyait, c'était pour éviter de se blesser inutilement. Ils pouvaient se frapper, s'insulter et se reprocher bien des choses mais jamais ils ne pourraient avancer. Jamais. Sol avait fait le deuil d'un quelconque futur avec lui. Elle avait accepté qu'elle n'avait plus de famille. Que son propre sang lui avait tourné le dos. Elle rejoignait celle qu'elle considérait comme sa soeur même si elle n'en partageait pas la famille. Le problème, c'était que Sol n'était pas dupe. Yerim ne la partirait jamais ainsi sans pouvoir anéantir la meurtrière de sa chère mère. « Je ne crois pas non. » Grave erreur. Sol savait désormais que la soirée finirait mal. C'était parfois absurde le destin. Elle ne savait pas si Yerim la guettait ou s'il était seulement de passage dans les rues de Brezin mais il était tombé sur elle. Parmi tous les habitants. Parmi tous les soirs qui s'étaient écoulés et qui étaient à venir. Il était tombé sur elle. Sol. Elle n'était pas étonnée. Après tout, la vie s'était toujours jouée d'elle d'une façon ou d'une autre. Elle ne l'épargnerait pas. Pas cette fois. « Tu vas rester ici et tu vas m’écouter. La lâcheté te colle à la peau petite soeur, je suppose qu’à force de rester avec les Yinren et tes mauvaises fréquentations je ne devrais pas être étonné que tu le sois autant. » La gamine dégagea son poignet de son emprise d'un geste sec. Elle se moquait de la douleur qui en irradiait. Ce n'était que physique. Les ecchymoses et les coupures s'en allaient avec le temps. Seuls les maux du coeur demeuraient éternels. La gamine qu'elle était autrefois serait partie en larmes. Elle n'aurait pas osé affronter Yerim dont elle espérait tant son pardon. Tout avait changé depuis qu'elle avait compris que cela n'arriverait jamais et qu'elle avait assez souffert depuis son enfance. « Tu devrais le savoir mieux que personne puisque tu partages leur sang. Tu es tout aussi lâche que ton père. » Elle ne connaissait que peu les membres de la famille Yinren. Elle ne s'intéressait qu'à Saeko. Elle était sans doute la seule à trouver grâce à ses yeux. Yerim avait beau critiquer une partie de ses origines, il avait le coeur aussi pourri que son paternel. S'il pensait la toucher avec ses mots, Sol pouvait tout aussi bien en faire autant. Elle connaissait ses faiblesses, même après tout ce temps. « Tu n’es pas digne d’être la fille de ma mère. Tu n’es pas digne d’être une Osyris, tu n’es digne de rien. » Il avait peut-être raison. Elle s'était posée la question des centaines de fois. Était-elle digne de rester en vie après avoir tuer sa propre génitrice ? C'était un accident mais la morale exigeait une punition pour ce crime. Elle n'avait subi aucune conséquence de cette mort, si ce n'est la perte immédiate de son demi-frère. Sol recula d'un pas sous l'effet de l'impact de ses mots. Elle avait les larmes aux yeux mais elle était bien déterminée à ne pas pleurer pour lui. « Je n'ai jamais été voulue tout comme je n'ai jamais demandé à venir au monde. Je ne suis qu'un accident né d'une liaison. Un péché de chair, rien de plus. Je n'ai jamais demandé à être une Osyris, tout comme je n'ai jamais demandé à être gardée enfermée toute mon enfance. » Les poings serrés, elle sentait l'électricité vibrer autour d'elle mais elle s'en fichait. Elle en avait marre de se taire, marre de le voir tant aveuglé par son amour pour leur mère. Il pouvait la haïr pour ce qu'elle avait fait mais il ne pouvait pas la condamner ainsi sans savoir. « Et peut-être que tu le savais et c’est pour ça que tu l’as tué. Que tu lui as tourné le dos, comme tu m’as tourné le dos quand de toute évidence j’avais besoin de ta vérité. » C'était trop. Trop à supporter. Trop à entendre. Trop à accepter. Sol ne pouvait rester silencieuse face à l'accusation et à l'ignorance insultante. « Tu ne sais rien, Yerim. Tu ne sais pas ce que cela fait de ne jamais voir la lumière du jour en sentir le vent contre sa peau. De vivre recluse comme un secret honteux. » La gamine desserra quelque peu les poings. Elle ne se battrait pas ce soir. Elle ne ferait que lui dire cette vérité qu'il refusait tellement d'entendre. « C'était ce que j'étais. Une honte. Ne t'es-tu jamais demandé pourquoi notre mère tenait à me garder enfermée ? Non bien sûr que non. Tu avais ta petite vie et tu ne pensais qu'à cette mère si parfaite. » Ses prunelles brillaient de toute sa peine, de tout ce qu'elle avait refoulé durant tout ce temps. Elles brillaient de mille feux sous le ciel nocturne. Seules les étoiles et la lune pouvaient comprendre. Yerim ne remettrait jamais en question tout ce dont il était sûr. Sol était la méchante dans l'histoire. Leur mère était la victime. La sainte. « Je ne t'ai pas tourné le dos. C'est toi qui m'a abandonné alors que j'avais le plus besoin de toi. C'est toi qui est parti. Toi qui m'a condamné sans même chercher à comprendre. Toi qui m'a ignoré alors même que j'étais devant toi. C'est toi qui m'a tourné le dos. Toi et toi seul. » Et puis le vide. Le néant. Sol était lasse. Usée. Elle balançait ce foutu fardeau au sol. Elle se débarrassait de tous les non dits, de tous les mots qu'elle voulait tellement lui dire. De toutes fois où elle avait voulu lui parler et le serrer dans ses bras. De toutes ces fois où il lui avait tellement manqué qu'elle avait failli en crever. C'était terminé. Fini. Sol ne voulait plus jamais le revoir. S'il voulait l'accuser et la détester, soit, qu'il le fasse dans son coin mais qu'il l'oublie. Sol ne serait plus là pour lui. Plus jamais.


Dernière édition par Sol Osyris le Sam 30 Sep 2017 - 0:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: and my burden to bear is a love i can't carry anymore (solerim) and my burden to bear is a love i can't carry anymore (solerim) EmptyMar 12 Sep 2017 - 22:59

All I have, all I need, he's the air I would kill to breathe. Holds my love in his hands, still I'm searching for something. Out of breath, I am left hoping someday I'll breathe again


Ha. Il en riait le gosse. Il riait de cette situation, de la moquerie qui s’en dépeignait. Un frère, une sœur, des âmes en peine, des âmes qui avaient souffert et qui ne connaissaient pourtant que la guerre. Un conflit qu’il avait créé, qu’il avait formé aux creux de ses poings, alors que la rage enflammait toujours ses entrailles. Yerim ne connaissait la raison, il ne connaissait pas non plus la conscience. La saineté d’arrêter, de se poser, de lier les bouts et de cesser cette traque, cette rage, cette colère envahissante qui contrôlait ses membres. Mais il était bien plus que rage, depuis qu’il avait récupéré sa mémoire, il avait l’impression d’avoir ce besoin dans le palpitant de réparer tout ce qu’il avait cassé en livrant ces gens au gouvernement. Il fallait qu’il détruise le mal, et le mal c'était Sol. Elle en était l’incarnation. Ou peut-être pas, mais lui fallait-il encore comprendre qu’il ne devait pas repousser la faute sur quiconque. C’était la faute de Merle ; mais elle, elle il ne pouvait la blesser que mentalement. Yerim avait besoin de faire du mal, c’était plus fort que lui, il avait besoin de pleurer sa mère, de se traîner ce deuil qui le bouffait de l’intérieur. Peut-être qu’il avait l’impression d’honorer sa mémoire, mais c’était tout le contraire. Ce qu’il voyait c’était son visage qui avec les années se floutait et ça le rendait fou, ça le paniquait, ça le paniquait de se rendre compte qu’il était en train d’oublier maman. Et ça seulement à cause d’elle. Elle, cette fille qui se trouvait devant lui, une inconnue, autant qu’il en était un à ses yeux. Ils ne se connaissaient pas, et pourtant lisaient l’un et l’autre avec des loupes. Des loupes trompeuses qui ne menaient qu’à étaler des quiproquos, des non-dits, un besoin peut-être d’extérioriser la frustration dans leurs ventres, dans leurs cœurs. Parce qu’au fond, si profondément, il y avait une once de pardon qui n’attendait que de se faire entendre. Elle voulait caresser la joue de Sol et lui dire, lui dire si tendrement que tout irait bien. Qu’il était un abruti fini, un incompétent. Que c’était un accident, qu’elle n’y pouvait rien, que c’était le passé, qu’elle n’était qu’une enfant. Mais cette fierté, cette fierté elle mordait, elle craquait les os, elle s’évertuait à rester ancrer et ne laisser rien d’autre passer que la fureur. La fureur d’exister sans avoir pu sauver maman, sans avoir pu sauver Alix, sans avoir pu sauver Sol. Parce que Sol elle était à des années-lumière de lui, elle était si loin, mais si près pourtant qu’il aurait pu toucher ses cheveux, sentir sa bouche contre sa peau. Mais ces envies-là, ces choses-là il les oubliait, il se refusait à y penser, il se refusait à donner plaisir à ses instincts, à ses besoins, à ce désire constant. Il la détestait ; mais elle était comme un aimant, malgré la tentation de couper le lien, il revenait toujours vers elle. Lui cracher des ivresses à la figure, des horreurs, des crachas qui ne voulaient peut-être plus rien dire, qui ne faisait sens que pour les fous alliés. Parce qu’il était fou, il était fou d’elle, une sensation qui lui était connue, qu’il avait enfoui bien profondément dans sa poitrine autrefois, mais qui était revenu ouvertement, telle une plaie quand il avait oublié qui il était et surtout qui elle était ; ce qu’elle était, ce qu’elle avait fait. Maintenant, les mains liées, il était partagé, tant partagé entre la féroce envie de l’égorger, et le besoin constant de l’embrasser. Aucune de ces émotions n’était saine, aucune n’était normale, aucune d’elle était ce que l’on devrait ressentir pour sa sœur. Pour un membre de sa famille.

« Tu devrais le savoir mieux que personne puisque tu partages leur sang. Tu es tout aussi lâche que ton père. » Il serra les dents, elle le savait fragile, vulnérable, enragé quand il s’agissait de l’autre part de son sang. Ce père, cette famille pourrie, déstabilisée par un sang qui n’aurait jamais dû se mêler au leur. Yerim était la tâche noire à l’équation, un secret bien gardé, un fardeau pour un père qui ne méritait pas de survivre. De vivre. Il le détestait alors qu’il ne le connaissait pas. Yerim ne pouvait se résoudre à l’aimer, à s’imaginer avoir grandi avec lui, car tout ce qu’il avait fait, c’était avoir délaissé sa mère, c’était l’avoir détruite bien plus qu’elle ne le laissait paraître. Elle l’avait aimé, pour lui elle n’avait été qu’un jeu, une aventure ; une erreur. Une erreur qui avait résulté en Yerim, une force de la nature, l’ouragan, le chaos qui viendrait le faucher tôt ou tard. Il fusilla sa sœur du regard, elle avait les mots secs. Elle avait changé et peut-être qu’elle avait eu raison, peut-être qu’elle en avait eu besoin. Il voyait dans ses yeux une lueur de hargne, de détermination qu’il avait reconnu dans ceux de sa mère. Et la blessure se réouvra, s’infecta davantage, parce que Sol, qu’il le voulait ou non, reprenait les mimiques de maman. « Je n'ai jamais été voulue tout comme je n'ai jamais demandé à venir au monde. Je ne suis qu'un accident né d'une liaison. Un péché de chair, rien de plus. Je n'ai jamais demandé à être une Osyris, tout comme je n'ai jamais demandé à être gardée enfermée toute mon enfance. » Il leva les yeux. Elle n’avait jamais compris, ne comprendrait surement jamais. Parce que Sol était têtue, elle avait cru qu’on l’avait enfermé pour ne pas la montrer au monde pour toutes les mauvaises raisons. Leur mère avait voulu protéger son seul autre enfant, alors qu’elle avait dû abandonner son fils aux mains d’un gouvernement qui ne leur voulait que du mal. Yerim bouillonnait, il bouillonnait, parce qu’elle souillait le souvenir de leur génitrice par ses mensonges, par cette rancune si mal placée. Il aurait préféré rester enfermé, plutôt que d’être envoyé dans une institution qui le tenait comme prisonnier ; car il ne valait rien à leurs yeux. A ces mécréants qui se servaient d’eux pour survivre, alors que par leurs jeux, ils s’entretuaient. « Tu ne sais rien, Yerim. Tu ne sais pas ce que cela fait de ne jamais voir la lumière du jour en sentir le vent contre sa peau. De vivre recluse comme un secret honteux. » Et elle, elle ne savait pas ce que ça faisait, à ses cinq ans de dormir dans un lit vide, sans mère, sans père, sans famille. D’être arraché à une maison aimée, d’être emmené dans des couloirs sombres pour être testé, pour être éduqué à devenir une machine à détruire. Elle ne savait pas ce qu’était la déchirure, de devoir après quelques vacances repartir là-bas, les enfers, ce tunnel noir qui ne prenait jamais fin. Alors oui, elle avait vécu une enfance pénible, mais cela se comparait à la sienne ; là où l’amour d’une mère lui manquait, là où voir sa sœur grandir n’aurait jamais dû lui être arraché. Il avait grandi à devenir ce robot, cette machine, cette terrible fureur, parce qu’on l’avait aliéné dès son plus jeune âge à devenir ce qu’il était aujourd’hui. « C'était ce que j'étais. Une honte. Ne t'es-tu jamais demandé pourquoi notre mère tenait à me garder enfermée ? Non bien sûr que non. Tu avais ta petite vie et tu ne pensais qu'à cette mère si parfaite. » Il aurait pu la gifler, mais les poings serrés, il ne fît que la regarder. Elle était perfide, tout autant que lui. Que les vérités tombent, que les voiles s’envolent. Il était temps de jouer la carte de la franchise, il était temps de déverser cette rage, cette haine, cette fureur. De faire mal, de détruire l’espoir, se dégoûter pour ne plus jamais avoir à se retourner. Une faiblesse peut-être, un tendre moyen de s’éviter, de se déchirer de l’intérieur et de nier l’effet que l’un avait sur l’autre. Ils n’avaient que ça, le poison à leurs lèvres. « C'était ce que j'étais. Une honte. Ne t'es-tu jamais demandé pourquoi notre mère tenait à me garder enfermée ? Non bien sûr que non. Tu avais ta petite vie et tu ne pensais qu'à cette mère si parfaite. » Et Yerim commença à rire, comme s’il était fou allié. Rien ne le raccrochait à cette terre, parce qu’il avait l’impression de rêver. D’avoir éclaté cette bulle, cette bulle où il avait peut-être pensé un jour que Sol n’était pas complètement bernée par son propre jugement. Elle se disait seule, elle se disait souffrir ; mais elle n’était pas seule. Et à cause de son égoïsme elle avait fauché la vie de leur mère, de leur lien fraternel, de la confiance, de la maison Osyris. Elle lui avait absolument tout pris, et tout ce qu’elle trouvait encore à donner ; des reproches. « Tu pensais que maman faisait ça parce que tu étais une honte à ses yeux ? » Il continua à rire, essuyant une larme au coin de son œil. « Tu es encore plus abrutie que je ne le pensais Sol. » Yerim secoua sa tête frénétiquement, et serra les poings. Il fît un geste brusque, enroulant sa main droite autour du cou de sa sœur. Son visage à quelques centimètres du sien, il sentit son souffle caresser sa peau, alors qu’il remarqua les poils s’hérisser dans sa nuque. « Elle a fait ça pour te protéger. Elle a fait ça parce qu’elle ne voulait pas qu’il te fasse la même chose qu’ils m’ont fait à moi ou à elle. Dois-je te rappeler qu’ils lui ont arraché sa famille pour la torturer et la tuer ? Que ses deux amants étaient des Maîtres qui l’ont abandonné. Que son seul fils lui a été dérobé pour quoi ? Pour qu’ils apaisent leurs besoins de pourriture noble. » Il vrilla ses yeux dans les siens. « Ma petite vie se résumait à l’exacte solitude que tu dépeins. A cinq ans on m’a forcé dans un institut sombre, sans parent, sans rien, sauf mon sang et un bracelet qui faisait qui j’étais. Maman ne voulait pas que tu sois défini par cette chose, que tu ne deviennes par leur jouet. » Il la regarda pendant encore quelques secondes. « Mais je suppose que même ça tu as réussi à détruire. Tu es le toutou d’une Yinren, tu es son jouet. Tu sers la famille d’un homme qui a brisé maman, et tu te pavanes fièrement à son bras ; Hypocrite. » Dernier crachas, il la repoussa de sa main libre et lui tourna le dos, en se passant la main dans les cheveux. « Tu penses avoir été un secret honteux ? non. Tu étais l’espoir de la famille Osyris, à présent tu n’en es que la honte. » Il tourna les épaules et expira lourdement.
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MessageSujet: Re: and my burden to bear is a love i can't carry anymore (solerim) and my burden to bear is a love i can't carry anymore (solerim) EmptySam 30 Sep 2017 - 0:08

All I have, all I need, he's the air I would kill to breathe. Holds my love in his hands, still I'm searching for something. Out of breath, I am left hoping someday I'll breathe again


Dis moi, Yerim. Est-ce que tu seras toujours là ? La fillette qu'elle était autrefois observait son frère avec inquiétude. Elle l'aimait la fillette, de ton son coeur. Il était son oxygène. Ce souffle qui lui manquait tant au creux de ses poumons. La lumière de ses journées comme de ses nuits. Il était tout. Tout. Mais tout s'était écroulé. Maman était morte. Yerim n'était plus là. Elle était seule. Elle l'avait toujours été même si elle n'avait pas voulu l'avouer. Et voilà qu'il se tenait là, devant elle. Voilà qu'il réapparaissait après toutes ces nuits à pleurer dans le noir et à murmurer son nom. Après tout ce temps à supplier encore et encore. Elle avait été abandonnée, humiliée par les regards insistants et les murmures et ignorée par celui qu'elle aimait tant. Il lui avait brisé le coeur, Yerim. Jour après jour. Mois après mois. Année après année. C'était devenu presque supportable lorsqu'il avait quitté l'académie. Son image était gravée dans ses rétines mais elle ne sentait plus le poids de la culpabilité écraser ses épaules. Elle était libre Sol. Libre de vivre et de sourire. Elle avait recommencé à exister. Sans lui, elle n'était pas cette meurtrière aux mains ensanglantées. Sans lui, elle n'était pas ce monstre qu'il semblait voir en elle. Sans lui, elle pouvait être. Tout simplement. Elle avait réalisé qu'il n'était pas son amour perdu. Il n'était pas sa famille. Il n'était rien, si ce n'était du poison. Il avait souillé ses veines avec son venin. Il l'avait enchaîné à son passé, la condamnant à revivre continuellement la mort accidentelle de leur mère. Elle avait perdu son premier amour sans même le savoir. Le premier qui avait fait battre un peu plus fort ce palpitant volatile emprisonné entre ses côtes. Il avait été Yerim. Son Yerim. Jamais elle ne pourrait l'oublier mais elle refusait de le laisser gagner en répondant son mal. Elle avait expié ses fautes durant de très longues années. Il était hors de question que Sol souffre encore pour un crime qu'elle n'avait pas souhaité. Pas quand il pouvait vivre sa vie si aisément. Parce que même loin d'elle, il ne cessait pas d'exister complètement. Son nom effleurait les lèvres de certains professeurs et élèves. Ils exultaient sur leur si brillant élève et sa digne maîtresse Merle Osanos. Elle en riait la gamine, tellement fort. Un sourire mensonger flottait au creux de ses lèvres tandis que son coeur saignait. A chaque fois qu'elle parvenait à oublier les contours de son visage et le son de sa voix, son souvenir la transperçait sans la moindre pitié. Elle s'était enfuie Sol. Elle était partie avec Saeko, dans cette famille que son demi-frère méprisait tant. Parce que c'était ce qu'elle faisait. Fuir. De ce frère qui la haïssait tant par sa seule indifférence. De cette vie qu'il lui avait imposé. C'était tellement plus facile que de souffrir inutilement. Elle était aimée Sol et cela lui suffisait. Elle se battait pour Saeko et pour la ligue. Elle avait trouvé sa place même si elle n'était qu'une coquille vide. Il lui avait arraché une partie de son âme Yerim. Ce jour là, il avait déchiré le coeur de Sol en deux, ne laissant que des débris de la gamine. Elle avait tenté de se reconstruire mais c'était impossible. C'était comme vouloir reconstruire un château de cartes dans une pleine tempête. Tout finissait par s'effondrer. Yerim était sa tempête.

« Tu pensais que maman faisait ça parce que tu étais une honte à ses yeux ? » Quelle autre raison aurait-elle pu avoir pour garder son enfant enfermé. Ce n'était pas une vie, même si elle prétendait le contraire. Ce n'était pas vivre que de ne jamais apercevoir la lumière du jour, de sentir la pluie contre sa peau et l'herbe sur sa peau. Ce n'était pas vivre de toujours craindre les visites des gardes ou les regards indiscrets. Leur mère ne lui avait pas fait un cadeau. C'était une punition. Rien d'autre. Et il riait le fou. Il riait devant elle. Il ne comprenait rien. Il avait tout eu. Le petit prince à la vie dorée. Maman était tellement fière de lui. Tellement heureuse de voir son fils chéri devenir si fort et si intelligent. Et Sol observait dans les ténèbres qu'étaient sa vie en se demandant ce qu'elle avait fait pour être ainsi écartée et désaimée. « Tu es encore plus abrutie que je ne le pensais Sol. » Il aurait pu lui faire mal, Yerim. Mais elle avait changé Sol. Elle n'était plus cette enfant fragile en quête du pardon fraternel. De l'absolution qui ne viendrait jamais. Elle ne tremblait plus sous le regard haineux ou méprisant de son frère. Elle le soutenait avec hargne, pour toutes ces années où elle avait baissé le regard devant lui. Elle s'était promis Sol. Plus jamais cela. Elle avait tort. Elle se trompait tellement que cela en était presque douloureux. Elle voulait se montrer fière mais il n'en était rien. Yerim le lui prouva en laissant courir ses mains vengeresses sur sa peau si pâle. L'étau qui s'enroulait dangereusement autour de son cou si gracile effaçait chacune de ses certitudes. Elle n'était plus Sol, la fille aux éclairs, mais Sol l'enfant. La petite soeur à l'air si innocent. « Elle a fait ça pour te protéger. Elle a fait ça parce qu’elle ne voulait pas qu’il te fasse la même chose qu’ils m’ont fait à moi ou à elle. Dois-je te rappeler qu’ils lui ont arraché sa famille pour la torturer et la tuer ? Que ses deux amants étaient des Maîtres qui l’ont abandonné. Que son seul fils lui a été dérobé pour quoi ? Pour qu’ils apaisent leurs besoins de pourriture noble. » Elle avait envie de lui cracher à la figure. De hurler. De crier sur Yerim. Ses mains s'accrochaient aux siennes dans un effort vain pour desserrer le poids qui annihilait sa voix. Elle était démunie Sol. Elle oubliait tout ce qu'elle était devenue. Toute la force qu'elle puisait en elle. Elle en oubliait ses éclairs même si la tension irradiait de chaque pore de sa peau. Il était naïf. Bien plus qu'elle ne l'avait été un jour. Il idolâtrait cette mère dont il ne voyait pas les ténèbres. Il laissait parler sa rage et l'injustice dont ils étaient victimes. Elle ne pouvait pas l'en blâmer mais elle ne tolérait pas qu'il utilise leur sort pour justifier les actes de leur mère. « Ma petite vie se résumait à l’exacte solitude que tu dépeins. A cinq ans on m’a forcé dans un institut sombre, sans parent, sans rien, sauf mon sang et un bracelet qui faisait qui j’étais. Maman ne voulait pas que tu sois défini par cette chose, que tu ne deviennes par leur jouet. » Elle n'était pas le jouet des nobles. Elle ne représentait aucune valeur à leurs yeux, étant inconnue de leurs registres. Non, Sol avait connu un sort bien plus complexe. Elle était leur jouet à eux. La petite poupée de maman et de Yerim. La belle enfant à la peau de porcelaine qu'on enlaçait durant des heures et qu'on couvrait d'amour. Le bambin qui ne comprenait pas pourquoi elle demeurait immobile, jour après jour. La petite fille qui grandissait dans l'ombre et qui se demandait toujours un peu plus pourquoi elle ne pouvait pas jouer quand on s'amusait avec elle. A cinq ans, elle avait connu une autre forme d'injustice, Sol. Elle était emprisonnée dans cette maison qu'elle détestait tant quand Yerim se trouvait à l'académie. Un bracelet invisible à la cheville. Elle aurait plus que tout souhaité échanger son sort avec le sien si elle avait pu. « Mais je suppose que même ça tu as réussi à détruire. Tu es le toutou d’une Yinren, tu es son jouet. Tu sers la famille d’un homme qui a brisé maman, et tu te pavanes fièrement à son bras ; Hypocrite. » Un sourire s'étira sur ses lèvres. Même si il la tenait entre ses mains, il lui restait encore ça. L'arrogance qu'il suscitait avec ses paroles trompeuses. Il ne savait rien. Absolument rien. Il ne connaissait pas son lien avec Saeko et elle refusait de lui en parler. Il ne méritait pas de savoir à quel point elle l'aimait et qu'elle ne la respectait que davantage pour être traitée en égale. Il était bien trop rancunier et endoctriné pour tenter de saisir la beauté d'une telle relation. Elle ne s'en moquait pas de servir les Yinren. Elle savait ce que le patriarche valait. Elle connaissait l'un de ses plus sombres secrets. Mais elle ne le servait pas lui. C'était Saeko qu'elle protégeait. Elle et personne d'autre. Elle le plaignait Sol. Il devait être terriblement seul pour haïr à ce point. Ses ongles se glissaient sous la peau de son demi-frère pour lui faire lâcher prise. Un soulagement qui arriva bien assez vite. « Tu penses avoir été un secret honteux ? non. Tu étais l’espoir de la famille Osyris, à présent tu n’en es que la honte. » Un rire grave s'éleva de ses lippes. La voix éraillée après le contact de Yerim contre sa peau, la gamine s'esclaffait en observant le dos de ce dernier. Elle avait été si stupide de gâcher toutes ces années à pleurer sur lui. Elle aurait dû comprendre plus tôt à quel point il se trompait. Yerim n'était plus ce dieu qu'elle imaginait plus jeune. Il n'était qu'un raté. Un homme brisé qui se raccrochait à la seule femme qui avait pu l'aimer. Leur mère. « C'est toi qui me fait pitié avec ta réalité biaisée. Si tu veux continuer à croire que ta chère maman était parfaite, soit. Mais ne t'imagine pas pouvoir me faire croire de telles absurdités. » La jeune femme releva la tête. Un défi provoqué. Un duel qui était loin d'être remporté. Toute la frustration et toute la colère qu'elle gardait en elle faisaient rugir ses veines d'une rage sans pareil. « Elle ne pensait qu'à elle. Parce qu'elle n'assumait pas d'avoir encore une fois cédé aux avances d'un homme. Parce qu'elle ne supportait pas de devoir en payer les conséquences. » Elle repensait à toutes ces nuits solitaires où sa mère pleurait sur son sort. A ces plaintes déchirantes qui ne laissaient aucun doute sur les regrets qu'elle avait d'avoir eu cette fille. Cette copie presque parfaite qui lui rappelait pourtant atrocement son ancien amant dans ses gestes et son regard. « Tu peux penser ce que tu veux, Yerim. Cela n'a plus d'importance. Depuis que tu m'as abandonné, tu n'existes plus. » Elle ne voyait que son dos et c'était sans doute ce qu'il y avait de mieux pour prononcer ces mots. Il y avait une différence entre les penser et les énoncer à haute voix. « Et moi qui était assez bête pour t'aimer quand tu ne pensais qu'à toi. » Les larmes menaçaient de rouler sur ses joues pâles mais la jeune fille les chassait sans la moindre hésitation. Elle ne disait pas adieu à un amant. Elle disait adieu à celui qui avait été un jour son frère, son confident et sa moitié. Celui qui la complétait. « Tu peux continuer à me reprocher toutes les calamités d'Aksana, mais fais le tout seul. C'est fini. » Elle était épuisée Sol. Elle ressentait tout l'impact de ce qu'elle avait pu ressentir au fil des années lui retomber dessus. La voûte céleste semblait peser sur son coeur. C'était peut-être ça sa véritable liberté. Elle s'affranchissait peut-être définitivement des fantômes de son passé. Elle disait peut-être vraiment adieu cette fois. Et parmi l'apaisement, l'astre qui brûlait dans sa poitrine se scindait en une multitude de poussière d'étoiles.
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‹ AGE : vingt-quatre ans à vivre tel un oppressé, amoureux d'une liberté qu'il ne voit que dans ses rêves, c'est la jeunesse qui trompera les vieilles générations.
‹ STATUT : célibataire, autrement dit seul depuis sa naissance, il n'est intéressé par rien d'autre que par une vengeance froide.
‹ SANG : mêlé, abomination, quoi que utile aux yeux de quelques maîtres, il est de ces gens qui ont courbé l'échine pour survivre.
‹ POUVOIR : jaune comme le pipi.
‹ METIER : en fuite, chien, loup solitaire, il rode, il vaque, il torture, il est le fantôme d'une carcasse d'autrefois. accessoirement bras-droit de anders pollux, il est enfin à la tête d'une Hydre qui ne courbera jamais l'échine.
‹ ALLEGEANCE : autrefois la ligue, maintenant l'armée de pollux. comme un chien enragé, le loup solitaire s'adosse à cette nouvelle famille qui mettra le royaume à sang et à flammes pour récupérer ce qui leur a toujours été dû: la liberté.
‹ ADIUTOR : merle osanos, jamais il n'a autant détesté, jamais il n'a autant haï. que son rêve à lui et d'enrouler ses mains autour de son cou pour lui arracher toute trace de vie.
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MessageSujet: Re: and my burden to bear is a love i can't carry anymore (solerim) and my burden to bear is a love i can't carry anymore (solerim) EmptyDim 8 Oct 2017 - 23:49

All I have, all I need, he's the air I would kill to breathe. Holds my love in his hands, still I'm searching for something. Out of breath, I am left hoping someday I'll breathe again


Elle comprend rien Sol, mais au moins ils sont deux, deux à se perdre, à se voiler la face, à être aveuglés.
Il soupire, il soupire parce que c’est toujours la même chose. Entendre son amertume, son égoïsme, cette face trop libre, pas assez coupable. Un vieux disque rayé qu’il se lance dans la figure sans jamais mesurer l’impacte de leurs mots, la conséquence de leurs actions. Les Osyris sont perdus, l’étaient, le seraient toujours. Deux entités qui ne savent qu’aboyer pour se faire entendre, pour se séparer de ce monde.
Des forces qui ne se comprennent pas, trop de fierté, trop d’amertume, trop rancuniers, ils ont la vie devant eux, et pourtant quelques secondes pour tout détruire. Pour réduire en cendres la fierté de l’autre, les barrières qu’ils se sont construits avec la fière ambition de ne jamais laisser pénétrer quiconque dans leur périmètre de confort. Mais qu’est-ce que le confort quand on ne l’a jamais vraiment connu ? Il tape contre un caillou, une roche, un diamant brut incassable, imbrisable à moins d’y aller au laser ; à moins de cracher son saoul sans se retourner, sans regretter.
Parce que les remords, ô les tendres remords ; ceux qui viennent s’agripper à l’inconscient, ceux qui viennent taper contre la caboche et qui font souffrir, qui font ressentir ces maux qu’on ne pensait pas même existants. Yerim se les traîne comme un boulet à la cheville, ces conneries qu’il a dit, qui lui font croire aux remords, à la conscience, à la culpabilité.
Mais Yerim, depuis la mort de maman il s’est promis de ne plus jamais regarder en arrière, de plus jamais accepter ses torts, parce que le plus grand de tous a toujours été de ne pas avoir pu la protéger. Mais comment aurait-il pu quand la fautive est sa sœur, quand celle qui lui a probablement tout arraché, c’est Sol. Sol qu’il a pris dans ses bras, qu’il a vu grandir, qu’il a accompagné, qu’il a caché, qu’il a protégé de loin, puis de près, qu’il a choyé et aimé, qu’il a vu évoluer d’une tendre enfant à un terrible monstre.
Et puis cette fille, cette inconnue alors que l’esprit lui jouait des tours, pour qui il est tombé éperdument amoureux.
Dangereux, interdit, dégueulasse sentiment, qui fait pourtant encore un bond dans sa poitrine. Sol, ô Sol la chimère de ses rêves, la Harpie de ses cauchemars, l’Hydre de sa réalité.
« C'est toi qui me fait pitié avec ta réalité biaisée. Si tu veux continuer à croire que ta chère maman était parfaite, soit. Mais ne t'imagine pas pouvoir me faire croire de telles absurdités. » Et il frappe du poing, dans l’air, contre le mur. Il a mal aux phalanges, mais ça le calme, ça lui redonne l’impression d’être présent, de pas être face à un accident.
Un accident comportant non seulement une famille, mais des morceaux déchiquetés, obnubilés par leurs propres vérités qui ne sont que mensonges aux yeux de l’autre. Ça brise le palpitant, cette chose-là qui ne lui servait autrefois, que d’organe vital. Maintenant, il fait ce qu’il veut, quand il veut. Une syncope, une crise cardiaque, un truc qui bat pour l’autre, alors que la tête dit de s’en éloigner, de courir, de fuir, de prendre ses jambes à son cou.
Et de jamais, ô jamais se retourner.
Maman était parfaite, oui. Il n’y a pas de doute là-dessus, un fait avéré, une vérité, une chose qu’il a toujours su et que Sol, le diable ne pourra jamais l’en dissuader. Elle s’est sacrifiée pour ses enfants, son propre sang, pour leur offrir une vie qu’elle, elle n’a jamais eu l’opportunité d’avoir. Yerim ça le grise cette ingratitude, cette incompréhension. Cette rage, cette haine. Alors qu’elle déteste encore maman, lui ne peut s’empêcher de l’aimer davantage. Elle mérite ça, elle mérite au moins qu’un de ses gosses se souvienne et n’oublie jamais.
« Elle ne pensait qu'à elle. Parce qu'elle n'assumait pas d'avoir encore une fois cédé aux avances d'un homme. Parce qu'elle ne supportait pas de devoir en payer les conséquences. » Il a envie de la gifler, de la ramener à la raison. De lui expliquer clairement, passant par toutes les lettres de l’alphabet pourquoi elle a tort, pourquoi maman n’était pas la souillonne qu’elle décrit. Il ne fait que serrer la mâchoire, se retenant de peu pour ne pas avancer et tout détruire, tout réduire en morceaux.
« Tu peux penser ce que tu veux, Yerim. Cela n'a plus d'importance. Depuis que tu m'as abandonné, tu n'existes plus. » Et il crache par terre comme l’animal qu’il est, a toujours été. Il n’a rien abandonné, parce que Yerim ne regarde jamais en arrière, parce que Yerim ne l’estime plus comme une sœur. Il l’a laissé sur le bord de la route pour ne pas avoir à la tuer, la faire souffrir autant qu’elle l’a fait. Elle a trop de fois provoqué la bête, elle a trop de fois dépassé les bornes, et pourtant en étant là, encore en vie, il ne l’a pas abandonné, il lui a donné une chance de fuir ; de partir.
Mais elle est restée Sol. Et ça, probablement ça, ça a été sa plus grande erreur. Parce qu’il voit sur son visage une once de honte et de culpabilité, et il jubile, il jubile parce qu’il saura toujours appuyer là où ça fait crever, où ça fait saigner.
Ils n’ont jamais été fait pour s’entendre, ils n’ont jamais été créé pour s’aimer ; la seule et l’unique raison de leur survie a été forgé pour mieux pouvoir se détruire.
« Et moi qui était assez bête pour t'aimer quand tu ne pensais qu'à toi. » Il lève les yeux, la tête, le menton. L’aimer.
Quand il ne pensait qu’à lui. Un goût amer dans la bouche, des pensées qui s’échafaudent dans l’esprit, alors qu’il serre les poings davantage à présent barbouillés de sang.
« Tu peux continuer à me reprocher toutes les calamités d'Aksana, mais fais le tout seul. C'est fini. »
Et il la regarde, pendant quelques secondes il aurait pu ressentir de la pitié, de l’empathie, mais il s’y refuse. Il s’y refuse parce que ça serait fermer les yeux sur ses erreurs ; son meurtre. Ca serait oublier maman, ça serait oublier ces années de guerre froide, ces années à se sentir coupable pour la mort de leur mère, à ne pas savoir contrôler ses émotions, à avoir perdu son pilier.
Et puis avoir perdu une sœur, cette même sœur à présent, qu’il ne voit que comme une inconnue. Une inconnue qui l’a non seulement terriblement déçu mais aussi, d’une certaine manière, complètement désarmé. A sa façon, sans le savoir, indirectement. Sol elle le tient dans la paume de sa main, mais ni elle, ni lui ne le savent. Ca préfère s’oublier dans le déni, ça préfère se cacher derrière ce voile de haine, alors que finalement le vrai ennemi n’a jamais été l’autre, mais soi-même.
La manière d’oublier la mort de maman ; d’accepter leurs torts qu’ils ont si lâchement repoussé sur l’autre. Et Yerim le sait, mais il préfère oublier, mentir, jouer à l’hypocrite, ce jeu même que les gens qu’il hait le plus au monde, contrôlent à la perfection.
Il desserre les dents, les poings, les mains, et il se tourne vers sa petite sœur. Quelques centimètres qui les séparent, et pourtant ils se font ressentir comme des années lumières.
« Je ne pensais pas qu’à moi. » Il marque une pause. « Tu peux dire tout ce que tu veux Sol, tu peux dire que maman était une souillonne, mais ça ne change rien au fait, que tu es, seras toujours une meurtrière. Cool motive, still murder. » Il lui sourit, ce sourire froid, dénudé de toute émotion, de toute logique, de tout entendement. « La traîner dans la boue ne rendra pas ton acte meilleur et ne l'excusera en aucun cas. »
Yerim il s’approche davantage d’elle, il lui caresse la joue avant si peu de douceur, avec trop de dégoût. « Tu sais ce que ça fait de toi non ? Un assassin, une menteuse, une pauvre fille qui vit dans un présent complètement biaisé. Tu sais quoi? Tu mérites de croupir chez ces maîtres à qui tu lèches si docilement les pieds. » Puis il baisse la main, seuls les yeux restent vrillés dans les siens. « T’es rien. Et t’es même pas foutu d’être le dixième de la femme que notre mère a été. Alors arrête de chialer comme une idiote et avoue ce que t’as fait, avoue qui t’es vraiment Sol ; une meurtrière. »
Et il se redresse, il la toise. Il la regarde.
O Yerim il joue avec le feu, il joue tellement qu’il va finir par se brûler.
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MessageSujet: Re: and my burden to bear is a love i can't carry anymore (solerim) and my burden to bear is a love i can't carry anymore (solerim) EmptyLun 9 Oct 2017 - 1:08

All I have, all I need, he's the air I would kill to breathe. Holds my love in his hands, still I'm searching for something. Out of breath, I am left hoping someday I'll breathe again

Son coeur hurle. De douleur. De frustration. Il hurle en silence, au creux de ses côtes. Il déverse sa haine dans ses veines. Il crie parce qu'il ne peut que faire cela. Il se déchaîne parce que cela fait des années qu'elle souffre à cause de son passé. Des années qu'elle se tourmente sur ce qui s'est passé. Alors il cède son palpitant. Il ploie sous la fureur qu'il fait naître en Sol. Toute cette injustice qu'il appelle vérité. Tous ces mensonges qu'il veut faire croire à sa soeur. Il en a marre de toute cette souffrance inutile. Marre de s'accrocher à un fantôme. Marre au point de briser l'aimable suffisance de la gamine. Le gentil silence coupable qui l'empoisonne. Il supporte la peine qu'on lui a infligé enfant. La culpabilité qu'on lui a imposé sans chercher à comprendre. La solitude qui en est née. Plus de famille à laquelle se raccrocher. Plus de Yerim pour la consoler. Seule. Abandonnée. Elle s'est détestée, la gamine. Elle a même pensé à mettre un terme à cette vie de pêché. La gamine qui tue sa mère et qui aime le frère. Le vice à forme humaine. Le démon au visage humain. Elle a hésité à retourner les éclairs tueurs contre elle. Une jolie fin. Un paradoxe ironique. Il aurait été ravi, Yerim. Ravi d'être débarrassé de son fardeau, de ce poids qui l'enchaîne. Oui, son palpitant en a marre. Il ne baisse pas les bras. Il s'embrase sous les coups. Il brûle de plus en plus fort à chaque accusation, à chaque blessure. Parce que c'est impossible de rester passif devant tant de violence. Parce que c'est pas facile mais qu'il doit réagir. Son coeur ne bat plus pour Yerim. Plus par amour mais par haine. Il a dépassé les limites. Il a fait le pas de trop. L'erreur qui a brisé l'affection qu'elle avait encore pour lui. Il est triste ce coeur. Triste de dire adieu à l'espoir. Triste de dire adieu à Yerim. Il le mérite. Il n'est plus celui qu'elle aimait. Il n'en est plus qu'un souvenir, une ombre. Yerim est un monstre habité par le souvenir de sa mère. Yerim est un monstre aux yeux voilés et aux paroles acérées. Yerim n'est plus son Yerim. Cette réalité fait mal. Elle la brise. Mais c'est la seule vérité qu'elle peut accepter ce soir. Elle ne croit pas aux inepties qu'il lui lance. Des attaques destinées à l'atteindre. Yerim veut la voir saigner. Il veut la voir pleurer et supplier. Mais il ne peut pas Yerim. Parce que son coeur est déjà en cendres depuis longtemps. Parce qu'il ne bat que pour la maintenant en vie alors qu'elle est déjà morte deux fois : à la mort de sa mère et au départ de Yerim. Il ne peut pas le briser puisqu'il est déjà en mille morceaux. Il ne peut rien contre elle puisqu'elle a accepté l'inacceptable. Elle ne s'est pas pardonnée mais elle a avancé, contrairement à lui. Elle n'est pas impressionnée, ni par ses mots, ni par sa brutalité. Elle a juste pitié de ce garçon qui pleure encore sa maman. Et elle comprend pourquoi il la hait tant. C'est elle qui lui a enlevé l'amour de sa vie. L'étoile de son ciel. La lumière de sa vie. Elle a eu tort de penser qu'il lui en voulait parce qu'il y avait autre chose de plus troublant, de plus sombre. La réalité c'est que Yerim lui reproche la mort de la matriarche. La seule qui a compté à ses yeux.

« Je ne pensais pas qu’à moi. Tu peux dire tout ce que tu veux Sol, tu peux dire que maman était une souillonne, mais ça ne change rien au fait, que tu es, seras toujours une meurtrière. Cool motive, still murder. » Elle le sait Sol. Elle le sait au plus profond de son être. Même si les années passent et qu'elle essaie de l'oublier, ce jour la hante jour et nuit. La vie chez les Yinren n'a rien d'une vie simple. C'est sa mère à laquelle elle pense quand son ancien amant passe devant ses yeux. Le père de Yerim. Son passé ne la quitte à aucun instant. « La traîner dans la boue ne rendra pas ton acte meilleur et ne l'excusera en aucun cas. » Elle sourit à son tour Sol. Un sourire las qui en dit long sur les paroles de son demi-frère. Elle l'a déjà compris la gamine. Elle ne demande pas de rédemption, pas de pardon. Elle a déjà abandonné cette idée depuis longtemps. Et il lui caresse la joue. Comme ça. Après tout ce qu'il vient de dire. La rage s'éveille, avec presque tout autant de brutalité qu'il en a fait preuve jusqu'à présent. Elle veut le faire souffrir à son tour. Lui ouvrir les yeux sur sa véritable nature et ses les raisons qui le poussent à tant lui en vouloir. Elle veut le faire saigner comme il veut qu'elle saigne. « Tu sais ce que ça fait de toi non ? Un assassin, une menteuse, une pauvre fille qui vit dans un présent complètement biaisé. Tu sais quoi? Tu mérites de croupir chez ces maîtres à qui tu lèches si docilement les pieds. T’es rien. Et t’es même pas foutu d’être le dixième de la femme que notre mère a été. Alors arrête de chialer comme une idiote et avoue ce que t’as fait, avoue qui t’es vraiment Sol ; une meurtrière. » Elle lui sourit encore plus, Sol. Il n'y a ni tendresse, ni amour dans ses yeux. Juste les flammes de l'enfer qu'elle s'apprête à déverser sur lui. Elle a été trop gentille, trop conciliante. Maintenant elle sait et la vérité fait bien plus mal que des actions. Alors elle l'observe avec un air amusé, presque compatissant. « La différence, Yerim, c'est que je n'ai pris qu'une vie accidentellement alors que tu en as sûrement déjà pris des dizaines volontairement. Alors c'est qui le monstre de nous deux ? » La gamine jubile presque de pouvoir retourner les armes de Yerim contre lui. Elle continue, presque galvanisée par ce qu'elle s'apprête à dire. « Tu me fais pitié Yerim. Tu n'es que l'ombre de ta maman. Une carcasse haineuse qui se raccroche à son souvenir. » Elle le provoque et elle aime ça, Sol. C'est tellement plus libérateur que de se détruire en se reprochant toute la misère du monde. C'est tellement plus facile que de jouer à la victime. Elle n'en a pas terminé avec lui. Elle veut le toucher là où ça fait le plus mal. Elle veut le voir plier sous son poids. Elle veut le voir craquer devant elle. Sol veut le briser, complètement. Alors elle s'empare de ses joues. Elle est aveuglée par la colère, Sol. Elle joue à un jeu dangereux. Elle veut juste le rendre furieux. Après tout elle représente ce qu'il déteste le plus. Son cauchemar sur terre. Alors elle l'embrasse de toutes ses forces Sol. C'est dégueulasse de lui faire ça. La meurtrière de sa chère maman. Sa Nénémis. Sa soeur. Elle est presque révoltée de son geste la gamine. De ce baiser féroce qui exprime toutes les années de silence, de colère et de rancoeur. Ses mains se plaquent contre son torse et l'électricité crépite au bout de ses doigts. Elle le projette doucement en arrière, juste de quelques pas. Assez pour l'ultime provocation. Assez pour réveiller le monstre qui se cache en lui. Elle refuse de penser à son acte. Ses prunelles osent à peine confronter les siennes. Il n'y a pas d'amour dans ce baiser. Elle veut s'en convaincre. Pour elle, il n'y a que de la haine et du dégoût. De la violence à l'état pur. « Maintenant ça suffit. Mets-y un terme. » Laisse moi partir. Affronte moi. Tue moi. Mais mets-y un terme.

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