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you're gonna suffer but you're gonna be happy about it (clyseyre)

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Feyre Mormont
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‹ AVATAR : emeraude toubia.
‹ CRÉDITS : lily bae, bb cha.
‹ COMPTES : éclairs, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
you're gonna suffer but you're gonna be happy about it (clyseyre) AoaphFr
‹ AGE : vingt-six années destructrices, passées à agir dans l'ombre et à construire un monde d'ombres dont feyre est la reine. vingt-six années qui s'égrènent lentement, chacune apportant son lot d'horreurs.
‹ STATUT : coeur noirci par les déceptions, la belle sociopathe s'est attachée à plusieurs personnes avant de les détruire. le résumé même de l'histoire de sa vie.
‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités.
‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables.
‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent.
‹ ALLEGEANCE : à elle-même. et rien qu'à elle. feyre ne fait confiance à personne et se moque pas mal des guerres de pouvoir. les oshun et les rebelles l'indiffèrent au plus haut point.
‹ ADIUTOR : la belle avait été affectée à une divine blonde qu'elle avait modelé selon son bon désir. mais désormais chassée, exclue, bannie, feyre se sent bien seule, loin de celle qu'elle brûle de retrouver.
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MessageSujet: you're gonna suffer but you're gonna be happy about it (clyseyre) you're gonna suffer but you're gonna be happy about it (clyseyre) EmptyVen 18 Aoû 2017 - 23:15

easy come, easy go, that's just how you live. Take, take, take it all but you never give. Should of known you were trouble, from the first kiss had your eyes wide open, why were they open ?


          « Mademoiselle Mormont. » Le front du gorille qui gardait l'entrée de la maison close frôla la vieille moquette rouge, usée par les ans et les pieds de clients aussi pervers qu'avides de chair fraîche. Mold était peut-être une figure incontournable à Launondie, avec son bordel dont la réputation dépassait largement les frontières de la capitale, mais elle était pourtant obligée de courber l'échine devant la terrible orange, qu'elle détestait viscéralement, mais dont elle ne pouvait se passer. Car la plupart des maîtres de l'esprit étaient assignés à de hauts dignitaires de l'empire et n'étaient pas vraiment disposés à accomplir de petites manipulations pour le compte de vieux riches aux idées peu catholiques. Mais la réputation de la brune n'était plus à faire et elle se chargeait avec grand plaisir des modifications que Mold attendait d'elle. Feyre se faisait payer cher, trop cher même, probablement. Mais la tenancière pouvait se le permettre, puisque cela fidélisait sa chère clientèle. La mêlée ne posait pas de questions sur la provenance des filles, leur âge ou la lucidité quant à leur profession. Elle se contentait de pénétrer violemment dans les esprits des jolies poupées, les modelant selon les souhaits des clients avant d'empocher une jolie somme d'argent, qui lui permettait de continuer ce train de vie royal qu'elle aimait tant. Robes moulantes, de préférence très courtes et colorées, champagne coulant à flots et hôtels luxueux. Son pouvoir maléfique lui permettait de tout s'offrir. Ou de pousser les autres à lui offrir ce qu'elle désirait. Malédiction ténébreuse selon la plupart des gens, Feyre considérait pourtant son don comme un véritable miracle. Enfant des rues, mal-aimée et rejetée, elle était devenue cette âme tyrannique et avide noirceur, ce roc qui ne ressentait jamais rien et qui ne connaissait ni douleur, ni chagrin, ni haine. Totalement insensible, ignorante des sentiments humains, sa vie n'en était que plus belle. Feyre évoluait dans un univers qu'elle avait elle-même inventé, un royaume chimérique peuplé de démons et de volutes noires à ses ordres. Reine d'une contée invisible pour autrui, il ne lui manquait plus qu'une âme pour régner à ses côtés, afin de parfaire ce bonheur éphémère dont elle se satisfaisait. La belle avait d'abord misé sur Amara, puis sur Orion et enfin, sur Rita. Trois mauvais choix. Mais elle ne renonçait pas à sa quête de l'âme aisément modelable, qui partagerait une terrible éternité à ses côtés. Feyre laissait ses doigts invisibles frôler les esprits d'autrui à tout bout de champ, à la recherche de cette personne qu'elle pourrait sculpter selon son bon vouloir, afin de la rendre docile et donc, parfaite. Un temps, la terrible avait cru qu'elle trouverait son bonheur parmi les filles de Mold. Mais ces dernières étaient bien trop abîmées pour faire de convenables candidates. « Clysée vous attend dans la salle d'à côté. Madame Mold attend de vous que la transformiez en jeune fille effarouchée, une demoiselle en détresse totalement soumise et aimant les rapports plutôt … brutaux. » La Mormont hocha la tête, c'était un très bon choix. Elle-même avait un goût particulier pour les jolies choses qui pouvaient aisément être brisées. Elle ne concevait pas que cette demande pût être inconvenante, qu'elle puisse bafouer les droits humains. Le bien et le mal n'existaient pas pour Feyre, ces notions étant bien trop arbitraires selon elle. Maîtresse de son propre royaume, elle ne respectait que ses propres lois. Des lois sanglantes et violentes, encensant le crime et la destruction. La belle était irrésistiblement attirée par les âmes aussi sombres que la sienne, jouissant de la mort et de la torture et si promptes à dispenser terreur et chaos sur leurs passages. Elle pénétra dans le petit salon adjacent, retrouvant cette divine prune à la peau pâle, qu'elle connaissait si bien, désormais. Elle avait essayé de s'approprier la belle Asanne, quelques semaines plus tôt. Mais Feyre était un boucher de l'esprit, saccageant tout son son passage et laissant des vides qui ne pouvaient être comblés. Ainsi, elle s'était rendu compte que la prostituée était bien trop abîmée, trop habituée à passer d'un rôle à l'autre. Et cela avait laissé des marques. Des marques spirituelles que même Feyre ne pouvait réparer. « Salut mon ange. » Sa voix languissante se faisait caressante, tandis que ses yeux avides dévoraient la jolie silhouette. Peut-être pouvait-elle s'ouvrir une petite partie de plaisir, avant d'effectuer la transformation demandée par Madame Mold ? L'idée était plutôt séduisante. Très, très, séduisante. « Est-ce que je t'ai manqué ? » Et elle tournait autour de sa proie, tel un félin prêt à bondir face à plus faible que lui. Elle admirait la peau lisse de ses épaules, le décolleté intriguant de sa robe, la bouche carmin. Une véritable créature de séduction, conçue pour épancher le désir brûlant des hommes. Et des femmes. Car Feyre ne comprenait pas cette classification du monde en deux sexes bien distincts. Elle ne voyait que les âmes et s’accommodait de tous les corps, du moment qu'ils puissent assouvir ses besoins les plus primaires. « Je comprends pourquoi tu es aussi demandée par les clients. Tu es absolument délicieuse … »
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Isis Lennsher
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‹ AGE : vingt-six années perlent son épiderme, le dilemme de la jeunesse et de la maturité commence à marquer son faciès.
‹ STATUT : son innocence vole jusque dans ses relations, elle se laisse dicter par ses envies isis, ignorant les rejets et les avertissements. ses doigts se sont posés sur l'épiderme d'un maître de l'eau, une âme dont elle n'aurait jamais pensé s'éprendre. et elle s'attache isis, à ces bras qui l'entoure et ces yeux qui l'envoute.
‹ SANG : mêlé, malédiction qui s'imprime dans sa peau. une qualification qui lui importe peu, elle n'a que faire des dires de ceux qui dirigent. elle vit sans, comme elle a toujours fait, jurant par les siens.
‹ POUVOIR : l'électricité court jusque dans ses doigts, picotant chaque veine et chaque os de son corps. c'est l'électricité qui dicte ses mouvements, c'est celui qui anime ses émotions.
‹ METIER : aucun, simple membre de la Ligue, isis cherche encore sa spécialisation, son appartenance à un groupe particulier.
‹ ALLEGEANCE : ses intérêts se sont portés vers la ligue, à qui elle pense avoir prêté allégeance pour l'instant. mais isis sait que ses intérêts changent rapidement et que bien que la ligue retienne pour l'instant son attention, rien n'assure que d'ici quelques temps elle se compte toujours parmi leurs rangs. cependant, c'est bien à sa famille que sa vraie allégeance appartient.
‹ ADIUTOR : braelyn wheatdrop, une âme douce s'alliant à la sienne ; une harmonie parfaite.
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MessageSujet: Re: you're gonna suffer but you're gonna be happy about it (clyseyre) you're gonna suffer but you're gonna be happy about it (clyseyre) EmptyVen 8 Sep 2017 - 16:26


⎨And I stood before a King with a crown upon his head and he looked me in the eyes, he said : I, was out my head, I was out of control, thought I was living, but I wasn’t and sometimes, you crash and you burn before you're once again whole⎬ TIM MCMORRIS.

Ce furent des frissons qui vinrent parcourir l'échine de Clysée, des frissons qui lui étaient désormais habituels étant donné qu'ils habitaient son corps presque tous les jours, et toutes les nuits aussi. La simple pensée de tout ce qu'elle se retrouvait à faire, sans qu'elle ne soit maître ni de son corps ou de son âme, la dégoutait à un tel point qu'elle était désormais incapable de se regarder dans un miroir sans détester l'imagine qu'il renvoyait. Une image compromise et salie. Une simple robe, un peu trop courte à son goût, couvrait son corps vierge. Clysée vint tirer sur les bouts, dans l'espoir que l'habit se déforme et finisse par couvrir plus de peau mais ce fut en vain. Un miroir, -sale, trônait dans la pièce. Clysée vint se positionner devant ce dernier, posant ses doigts délicats sur ses lèvres déjà habillées de rouge, un rouge éclatant mais tout de même sombre, un carmin envoutant. La gamine restait étonnée que tout n'ai pas déjà tourné en une habitude sordide, que ces nuits qu'elle avait passées n'aient pas encore fini par la corrompre, qu'elle n'ai pas encore abonnée l'idée qu'elle pourrait éventuellement s'en sortir. Parce que c'était la seule chose à laquelle Clysée se raccrochait, l'espoir qu'un jour l'on donne aux humains des droits et ne serait-ce qu'une simple considération, tout cela serait suffisant. Une entrée presque brusque vint la sortir de ses pensées, ou était-ce parce qu'elle avait navigué trop loin dans les profondeurs de son subconscient et qu'elle s'était encore une fois perdue, s'isolant complètement du monde qui pouvait l'entourer, qu'elle n'avait pas entendu quelqu'un entrer? Elle était bien malheureusement incapable de faire la différence. Nouveau frisson, de peur plus que d'autre chose cette fois-ci, lorsque ses pupilles croisèrent celles de Feyre. Bourreau des corps comme de l'esprit, une vision d'horreur qui s'était accrochée dans la tête de Clysée. Désormais, c'était ce qu'elle représentait pour elle, la représentation physique d'un sentiment d'effroi et de terreur. « Salut mon ange. » nouveaux frissons, même sa voix était devenue signe de crainte chez Clysée. C'était humiliant, pour elle, de se retrouver dans une telle position. Souvent, elle se demandait ce que les gens, les clients, pouvaient bien penser d'elle. Qu'elle était désespérée, en manque d'argent, ou tout simplement en manque d'amour et d'attention? La vérité était plus sombre, mélancolique. L'idée que certains faisaient ce qu'elle était forcée de faire pour le plaisir était quelque chose qui n'avait aucun sens à ses yeux. Et pourtant, elle espérait toujours, au fond d'elle, qu'un jour quelqu'un lui proposerait de prendre sa place. Une bien belle utopie pour une personne sans grandes ambitions.  « Est-ce que je t'ai manqué ? » question rhétorique selon Clysée, Feyre devait bien se douter qu'elle ne représentait que de la crainte aux yeux de la soumise, la représentation physique d'une mauvaise nouvelle. La orange tournait autour de Clysée d'une façon qui lui était curieuse, voire inhabituelle avec elle. Elle avait déjà vécu ce genre de comportement avec des hommes auparavant, mais jamais avec Feyre, qui se contentait, la plupart du temps, de faire ce qu'on lui demandait et de détruire Clysée petit à petit, un peu plus chaque jour. Ou peut-être ne s'en rappelait-elle tout simplement pas, il était désormais difficile pour elle de discerner les actions qu'elle avait elle-même faite et celles qu'on l'avait forcée à exécuter, même parfois, des souvenirs s'évaporaient sans qu'elle ne soit capable de les retenir. « Je comprends pourquoi tu es aussi demandée par les clients. Tu es absolument délicieuse … » ses iris vinrent croiser ceux de Feyre, le regard autant habité par la tristesse que la dépression deux sentiments qui lui étaient désormais habituels. « Est-ce que tout cela est vraiment nécessaire ? » elle qui n'ouvre que très rarement la bouche, voilà que ces paroles étaient sorties si rapidement qu'elle eu du mal à tout bien prononcer. Elle n'avait pas bougée, pas une seule fois depuis que Feyre était entrée dans la pièce. « Laissez-moi partir, je ferais tout ce que vous voulez. » Clysée ne savait pas réellement ce qu'elle demandait, et surtout à qui elle le demandait. Elle se doutait que jamais, Feyre ne la laisserait s'en aller mais une lueur d'espoir, fine certes mais tout de même présente, la laisser imaginer autrement.
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‹ ALLEGEANCE : à elle-même. et rien qu'à elle. feyre ne fait confiance à personne et se moque pas mal des guerres de pouvoir. les oshun et les rebelles l'indiffèrent au plus haut point.
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MessageSujet: Re: you're gonna suffer but you're gonna be happy about it (clyseyre) you're gonna suffer but you're gonna be happy about it (clyseyre) EmptyVen 8 Sep 2017 - 17:18

easy come, easy go, that's just how you live. Take, take, take it all but you never give. Should of known you were trouble, from the first kiss had your eyes wide open, why were they open ?


« Est-ce que tout cela est vraiment nécessaire ? » La jolie Asanne ressemblait à une petite souris terrifiée, face à un prédateur qu’elle se savait incapable de vaincre. Et la terrible orange n’en riait que de plus belle, un véritable démon qui s’imprégnait de la peur qui émanait de la jeune brune. Elle semblait totalement abandonnée à sa douce folie intérieure, à ce moment précis. Cascade de boucles brillantes, corps aux formes enchanteresses, visage d’ange. Mais esprit tourmenté, malsain, pervers. Vicieux. Une dualité qui avait joué bien des tours à ses proies. Personne ne se méfiait de la Mormont et c’était là la plus grande erreur de l’humanité. La raison pour laquelle cette dernière subissait tant de maux. Feyre était un véritable fléau, une tortionnaire cruelle, une manipulatrice chevronnée. Elle était jeune et belle, mais redoutable et imprévisible. Elle ne reconnaissait aucune loi, aucune autorité. Mais se soumettait pourtant au pouvoir de l’argent, à l’attrait du sexe et à l’avidité de la torture. Et c’était précisément ces tendances controversées qui avaient joué à créer sa réputation de terrible orange. Elle était prête à tout faire, pour entendre le délicat son des pièces tintant dans sa poche. Prête à tout pour savourer les meilleurs champagnes de l’empire et pour profiter du plaisir de la chair dans les plus beaux hôtels de la capitale. Totalement dénuée de conscience, elle se chargeait volontiers de tous le sale travail que les grands de ce monde rechignaient à faire. Torturer, manipuler, modeler, convertir. Pour Feyre, le bien et le mal étaient deux notions totalement floues et risibles à souhait. Elle prenait un plaisir inhumain à corrompre l’âme humaine et ne s’en cachait pas. D’ailleurs, ses penchants peu scrupuleux étaient connus d’une bonne partie de la population. La mêlée adorait ce qu’elle était, ce qu’elle aimait. Elle ne faisait aucune discrimination, en conséquence. Adepte de la polygamie, aimant aussi bien partager son lit avec une femme qu’avec un homme, la notion de secret n’avait aucun sens pour elle. Au contraire du reste du monde. Et elle se réjouissait de cela, la terrible. Car vendre au plus offrant les inavouables idées d’autrui était son gagne-pain quotidien. Feyre laissait perpétuellement son esprit vagabonder, s’emplir du bruit des âmes qui l’entouraient. Ainsi, elle n’était jamais seule. Le silence n’avait absolument aucune place dans sa vie. L’orange n’aimait rien tant que l’animation et s’était habituée, depuis sa plus jeune enfance, à entendre les pensées des autres. A les laisser pénétrer dans son âme, pour n’en retenir que les informations les plus intéressantes. Celles dont elle pourrait se servir pour causer du tort à autrui. « Et bien mon cœur, tu n’apprécies pas ma parade nuptiale ? » Nouvel éclat de rire terrible, augmenté par la peur qu’elle faisait naître dans l’âme de la belle Clysée. Elle lisait dans cette dernière comme dans un livre ouvert. Pauvre petite humaine sans défense, face à ce bourreau orange. Cette femme terrible qui la modelait, soir après soir, afin de la transformer selon le bon vouloir de clients véreux. Elle jouissait de voir la haine mêlée à de la terreur éclore dans son esprit, à chaque fois que la courtisane voyait débarquer la Mormont. « Laissez-moi partir, je ferais tout ce que vous voulez. » Décidément, la jeune Asanne était vraiment drôle. Pourquoi ne l’avait-elle donc jamais remarqué ? Feyre pencha la tête sur le côté, observant fixement la créature qui se tenait devant elle. Ses yeux noirs étaient braqués sur l’humaine, se promenant sur sa silhouette attirante, tandis que ses doigts invisibles s’enroulaient autour de l’esprit délicat de Clysée. Il était si facile de la modeler. Elle était un simple jouet, à peine plus qu’une marionnette entre les mains expertes de l’orange. La briser était un jeu d’enfant. « Même si je te faisais quitter cet endroit, tu ne serais pas libre ma douce. » Voix caressante, propre à la séduction. Feyre passa sa langue sur sa lèvre supérieure, comme si elle s’apprêtait à un festin. Elle allait s’amuser un peu avec la belle, avant de la transformer en demoiselle en détresse. La Mormont s’ennuyait un peu trop, depuis sa dispute avec Rita. « Voudrais-tu troquer ton travail ici pour devenir mon animal de compagnie ? » Son doigt glissa sur la joue blanche de Clysée, jusqu’à ses lèvres carmin, avant de descendre sur ses épaules dénudées. « Tu devrais me servir, m’offrir ton corps et ton esprit. Voilà quel serait mon prix. » Feyre se rapprocha dangereusement d’elle, plaquant presque son corps contre celui – tremblant – de la jeune humaine. Elle la désirait, c’était incontestable. Voilà bien longtemps que la brune voulait s’approprier la courtisanne. Peut-être le jour était-il enfin arrivé. Peut-être enfin, Feyre allait-elle trouver celle qui l’accompagnerait pour l’éternité. « Tu serais heureuse, bien plus qu’ici. Je pourrais t’en convaincre, tu sais. Tu connais déjà l’étendu de mes capacités… » Un petit sourire terrible étira ses lèvres pourpres. Un sourire terrible qui révélait l’étendue de la noirceur qui obscurcissait le cœur de la Mormont. Avant de murmurer, dans l’esprit de Clysée : « Ce soir, tu seras une jolie poupée, timide mais ayant un amour tout particulier pour les rapports brutaux, si cela t’intéresse. » Sadique et tortionnaire jusqu’au bout des ongles, la terrible Aphrodite d’Aksana.
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‹ STATUT : son innocence vole jusque dans ses relations, elle se laisse dicter par ses envies isis, ignorant les rejets et les avertissements. ses doigts se sont posés sur l'épiderme d'un maître de l'eau, une âme dont elle n'aurait jamais pensé s'éprendre. et elle s'attache isis, à ces bras qui l'entoure et ces yeux qui l'envoute.
‹ SANG : mêlé, malédiction qui s'imprime dans sa peau. une qualification qui lui importe peu, elle n'a que faire des dires de ceux qui dirigent. elle vit sans, comme elle a toujours fait, jurant par les siens.
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‹ METIER : aucun, simple membre de la Ligue, isis cherche encore sa spécialisation, son appartenance à un groupe particulier.
‹ ALLEGEANCE : ses intérêts se sont portés vers la ligue, à qui elle pense avoir prêté allégeance pour l'instant. mais isis sait que ses intérêts changent rapidement et que bien que la ligue retienne pour l'instant son attention, rien n'assure que d'ici quelques temps elle se compte toujours parmi leurs rangs. cependant, c'est bien à sa famille que sa vraie allégeance appartient.
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MessageSujet: Re: you're gonna suffer but you're gonna be happy about it (clyseyre) you're gonna suffer but you're gonna be happy about it (clyseyre) EmptyLun 11 Sep 2017 - 18:11


⎨And I stood before a King with a crown upon his head and he looked me in the eyes, he said : I, was out my head, I was out of control, thought I was living, but I wasn’t and sometimes, you crash and you burn before you're once again whole⎬ TIM MCMORRIS.

« Et bien mon cœur, tu n’apprécies pas ma parade nuptiale ? » son rire lui avait semblé glacial & effrayant, plus qu'il n'aurait du l'être, ou du moins lui sembler. Clysée avait du mal à regarder Feyre dans les yeux, elle savait très bien ce que l'orange était capable de faire, sans qu'elle n'ait nécessairement besoin d'avoir un réel contact visuel avec elle, mais son regard était si intense qu'elle avait l'impression qu'elle était capable de lui ôter la vie rien qu'en plongeant son regard sombre dans le sien. C'était dans des moments comme celui-ci que Clysée se sentait particulièrement impuissante, désarmée, juste humaine. Le regard de Feyre s'accentua sur le corps de Clysée, cette dernière se sentait comme complètement nue -malgré la fine couche de vêtement qui couvrait sa peau. Ce fut comme un léger picotement qui se mit à gratter contre son crâne, Feyre était rentrée et désormais, voilà que Clysée se retrouvait à sa merci, comme chaque nuit. « Même si je te faisais quitter cet endroit, tu ne serais pas libre ma douce. » sa voix lui semblait distante, déformée, modelée, comme si elle provenait d'une source plus divine q'humaine. Ces propos lui avaient semblé faux, Clysée ne pouvait pas croire ce qu'elle venait d'avancer ; pour elle, tout était mieux que ce qu'elle vivait actuellement. Elle aurait été prête à faire tout et n'importe quoi pour se sortir de sa situation actuelle, mais ce dont elle ne se rendait pas compte c'était bien ça : elle faisait déjà tout et n'importe quoi, complètement manipulée, incapable de discerner le faux de la réalité. « Voudrais-tu troquer ton travail ici pour devenir mon animal de compagnie ? » le doigt de Feyre se posa sur ses lèvres et divagua jusqu'à ses épaules ; son toucher était glacial, tout autant que ses paroles. Un frisson parcouru le corps de Clysée, non pas provoqué par le manque de chaleur de son interlocutrice, mais bien par la crainte qui s'en dégageait. Ses mots résonnèrent encore dans son crâne ; Clysée voulait partir, s'émanciper et toutes les fois où elle avait essayé ; elle s'était sentie incapable, comme attirée, retenue par une drogue invisible mais si puissante qu'elle ne pouvait pas se permettre de l'ignorer. Était-ce Feyre qui représentait cette drogue? Comme une addiction maladive à une manipulation modelante. Où avait-elle été tout simplement programmée pour ne jamais partir, en avoir l'ambition mais n'être jamais capable de le faire? Elle aurait été incapable de le dire. « Tu devrais me servir, m’offrir ton corps et ton esprit. Voilà quel serait mon prix. » l'espace qui les séparait était désormais presque nul depuis que l'orange s'était tellement rapprochée de l'esclave, que son souffle se déposa sur son épiderme. « Tu serais heureuse, bien plus qu’ici. Je pourrais t’en convaincre, tu sais. Tu connais déjà l’étendu de mes capacités… » commençait-elle vraiment à considérer l'option de partir avec Feyre? Ça ne pouvait pas être possible. Cependant, l'espace d'une seconde elle pensa au fait d'être "libre", de ne plus être attachée à cet endroit, à cette malédiction, et une sorte de chaleur loin d'être familière se répandit dans son estomac. c'était agréable, plaisant. « Je veux être libre, oui. Mais je veux quitter cet endroit, plus que tout. » allait-elle vraiment devoir faire un choix? « Ce soir, tu seras une jolie poupée, timide mais ayant un amour tout particulier pour les rapports brutaux, si cela t’intéresse. » son coeur se serra à l'imagination de la perspective que tout cela pourrait prendre. Elle recula de quelques centimètres, ne quittant pas l'orange des yeux. Elle se sentit immédiatement sale, comme si des simples mots avaient été suffisants pour la souiller, alors qu'elle l'était constamment. Elle posa les yeux sur une lampe qui trônait à sa droite, peut-être allait-elle avoir le temps de l'attraper pour assommer Feyre et éventuellement réussir à prendre la fuite? Ça l'aurait été si l'orange n'avait pas été capable de lire dans ses moindres pensées. « Laissez-moi juste partir. Il y en a des dizaines d'autres comme moi, je suis sûre que vous trouverez votre bonheur. » C'était égoïste, oui, c'était même affreux de penser comme cela. Mais Clysée en était arrivée à un point où plus rien d'autre n'arrivait à susciter son attention, si ce n'est le bien-être de sa propre personne.
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‹ STATUT : coeur noirci par les déceptions, la belle sociopathe s'est attachée à plusieurs personnes avant de les détruire. le résumé même de l'histoire de sa vie.
‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités.
‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables.
‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent.
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MessageSujet: Re: you're gonna suffer but you're gonna be happy about it (clyseyre) you're gonna suffer but you're gonna be happy about it (clyseyre) EmptyMar 12 Sep 2017 - 18:29

easy come, easy go, that's just how you live. Take, take, take it all but you never give. Should of known you were trouble, from the first kiss had your eyes wide open, why were they open ?


« Je veux être libre, oui. Mais je veux quitter cet endroit, plus que tout. » Et elle ricana méchamment, la terrible. Petit oisillon épris de liberté, la belle prostituée désirait quittait ce refuge où elle n’était rien d’autre qu’une enveloppe charnelle. Aphrodite aux chaînes plus solides que de l’acier, incapable de quitter l’humble demeure de Madame Mold. Clysée avait des rêves, des idéaux chimériques. Feyre pouvait le lire dans son esprit coloré. La belle ne pouvait rien lui cacher, absolument rien. Reine des esprits, baronne des manipulateurs, duchesse des marionnettistes. Autant de titres qu’elle s’était donnée et qui lui convenaient à merveille. La tortionnaire était imprévisible, complètement abandonnée à sa folie. Et obsessionnelle à souhait. La liberté coulait dans ses veines puisque jamais elle n’avait laissé quelqu’un lui dicter ce qu’elle devait faire. Intouchable, insensible aux règles d’autrui, elle évoluait dans son propre monde, invisible aux yeux d’autrui. Un monde qu’il fallait être initié pour percevoir. Il fallait avoir été modelé, transformé selon les bons désirs de l’orange, pour pénétrer dans son univers. « Ma proposition semble en adéquation avec tes désirs, ma douce. Je serais une bonne maîtresse, je le jure … » Un souffle à peine audible, prononcé à l’oreille de l’Asanne. Feyre avait pratiquement collé son corps à celui de la fille de la joie, laissant son doigt avide se promener le long de sa silhouette. Sa poitrine parfaite, la courbe de ses hanches, le creux de ses reins, ses fesses rebondies. Le désir de faire de la brune sa nouvelle poupée se répandait en elle par vagues successives, toujours plus grandes. Plus irrésistibles. Clysée était divine et si aisément manipulable. Elle faisait une candidate parfaite. « Tu vivras dans les plus belles demeures de l’empire et tu porteras des tenues incroyables. Que tu enlèveras selon mon bon vouloir mais cela, tu l’avais déjà deviné, n’est-ce pas chérie ? » Et elle imaginait déjà ce spectacle, qui s’annonçait plus qu’envoûtant. Clysée pouvait troquer une vie de servitude aveugle pour celle d’un animal de compagnie. La terrible était persuadée qu’elle allait accepter. Après tout, c’était presque un idéal de vie qu’elle offrait à l’humaine. Un paradis terrestre. Et elle se projetait déjà, la mêlée. Imaginant le reste de sa vie aux côtés de cette docile marionnette qu’elle pourrait modeler à sa guise. Elle succèderait alors à Amara, Veda et Rita. Cette sacro-sainte trinité qui était au cœur de la vie de Feyre. Et des ennuis de la Mormont, il fallait bien l’avouer. Mais Clysée semblait totalement inoffensive. Incapable de faire du mal à une mouche. Une proie facile, pour le diabolique rapace qu’était l’orange. « Laissez-moi juste partir. Il y en a des dizaines d’autres comme moi, je suis sûre que vous trouverez votre bonheur. » Elle se sentait tellement puissante, devant une soumission pareille. Son ego n’en était que plus démesuré. Feyre se sentait capable de tout, Reine mère ayant pour but ultime de manipuler tous ses compatriotes. Elle voulait posséder sa propre cour, ses propres esclaves. Autant d’âmes qui lui seraient totalement soumises, acceptant de se plier à ses moindres volontés. « Tu serais prête à m’offrir de jolies créatures en échange de ta liberté ? Tu n’es pas aussi pure que je le pensais. Sacrifier pour vivre, n’est-ce pas pécher ? » Un sourire ironique étira les lèvres carmin de Feyre. Rouge tranchant violemment avec sa carnation si pâle et ses yeux aussi noirs que la nuit. « Tout ce que je fais à un prix, mon ange. Dis-moi ce dont tu rêves et ce que tu es prête à me donner en échange. » Mercenaire sans âme, Feyre pouvait tout faire. Tout obtenir. Torturer et tuer sur commande. Orange impitoyable, elle ne reculait devant rien pour assouvir ses envies les plus malsaines. Et si elle était prête à accepter tous les marchés possibles, il fallait que la contrepartie en vaille la peine. Argent, services sexuels. Elle n’était pas très difficile à satisfaire et savait faire preuve d’une certaine ouverture d’esprit. « Est-ce pour cet inconnu perpétuellement dans ton esprit, que tu ne désires pas entrer à mon service ? Tu ne peux rien me cacher, Clysée. » Et elle rigola de nouveau, laissant ainsi s’exprimer toute la démence de son esprit ténébreux. Une histoire d’amour idiote, naïve et tellement prévisible. Un humain qui ne posait même pas la main sur elle. Quelle stupidité. « Je connais tout de toi et suis capable de te dompter sans même bouger le petit doigt. Ton idée insensée de me frapper avec cette lampe, à ta droite ? J’ai failli avoir un fou rire. Tu es totalement impuissante. N’oublie pas face à qui tu tiens. Alors choisis Clysée et choisis bien. »
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‹ AVATAR : ANA DE ARMAS.
‹ CRÉDITS : ULTRAVIOLENCES (BAÉ) (AVATAR)
‹ COMPTES : WO, MO, SV, LK.
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‹ AGE : vingt-six années perlent son épiderme, le dilemme de la jeunesse et de la maturité commence à marquer son faciès.
‹ STATUT : son innocence vole jusque dans ses relations, elle se laisse dicter par ses envies isis, ignorant les rejets et les avertissements. ses doigts se sont posés sur l'épiderme d'un maître de l'eau, une âme dont elle n'aurait jamais pensé s'éprendre. et elle s'attache isis, à ces bras qui l'entoure et ces yeux qui l'envoute.
‹ SANG : mêlé, malédiction qui s'imprime dans sa peau. une qualification qui lui importe peu, elle n'a que faire des dires de ceux qui dirigent. elle vit sans, comme elle a toujours fait, jurant par les siens.
‹ POUVOIR : l'électricité court jusque dans ses doigts, picotant chaque veine et chaque os de son corps. c'est l'électricité qui dicte ses mouvements, c'est celui qui anime ses émotions.
‹ METIER : aucun, simple membre de la Ligue, isis cherche encore sa spécialisation, son appartenance à un groupe particulier.
‹ ALLEGEANCE : ses intérêts se sont portés vers la ligue, à qui elle pense avoir prêté allégeance pour l'instant. mais isis sait que ses intérêts changent rapidement et que bien que la ligue retienne pour l'instant son attention, rien n'assure que d'ici quelques temps elle se compte toujours parmi leurs rangs. cependant, c'est bien à sa famille que sa vraie allégeance appartient.
‹ ADIUTOR : braelyn wheatdrop, une âme douce s'alliant à la sienne ; une harmonie parfaite.
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MessageSujet: Re: you're gonna suffer but you're gonna be happy about it (clyseyre) you're gonna suffer but you're gonna be happy about it (clyseyre) EmptyLun 18 Sep 2017 - 19:51


⎨And I stood before a King with a crown upon his head and he looked me in the eyes, he said : I, was out my head, I was out of control, thought I was living, but I wasn’t and sometimes, you crash and you burn before you're once again whole⎬ TIM MCMORRIS.

« Ma proposition semble en adéquation avec tes désirs, ma douce. Je serais une bonne maîtresse, je le jure … » et c'était dans de tels moments que l'esprit de Clysée divaguait, qu'elle se disait que peut-être, en effet, l'on pourrait lui proposer quelque chose de meilleur, de vivable. Même si cette proposition provenait de ce qu'elle pourrait qualifier du plus grand mal. Feyre représentait la personne la plus cruelle que Clysée avait rencontrée ; même plus que Madame Mold elle-même, et encore plus que ces personnes qui l'avaient séparée de sa propre mère ; mais si elle lui apparaissait comme tel, c'était parce que la brune n'avait, au final, vue qu'une seule facette de sa personnalité. La facette qu'on la forçait à porter, la facette qu'on lui avait greffé au visage, comme l'on avait pu le faire avec elle, comme Feyre l'avait fait avec elle. Clysée se pensait stupide de penser quelque chose comme cela, peut-être l'était-elle vraiment, ou peut-être était-elle tout simplement l'équivalent d'une utopiste déchue. Le corps de la orange était désarmé collé au sien, l'on aurait pu croire qu'elles ne formaient qu'une seule et même personne. Clysée tourna son visage en direction de son bourreau, seul un creux de quelques centimètres les séparant ; elle pouvait sentir le souffle de la brune caresser son visage à chaque respiration. « Tu vivras dans les plus belles demeures de l’empire et tu porteras des tenues incroyables. Que tu enlèveras selon mon bon vouloir mais cela, tu l’avais déjà deviné, n’est-ce pas chérie ? » au fond, ce n'était pas tant cela qui lui manquait, ou qui l'intéressait, car Clysée n'avait jamais connu l'équivalent de la richesse ou du confort personnel. Mais c'était bien ce sentiment de liberté, cette capacité d'être capable d'aller n'importe où n'importe quand, quand elle le décide, et ne plus dépendre de qui que ce soit. Clysée voulait retrouver la liberté de son esprit, tout autant que celle de son corps, qui n'était plus sien depuis bien trop longtemps désormais. La courtisane s'écarta de son bourreau, ne la quittant cependant pas des yeux. Lorsque Feyre était là, Clysée n'arrivait presque pas à détacher son regard de sa silhouette, quelque chose l'empêchait de regarder autre part, comme si elle l'avait envoutée sans qu'elle ne soit capable de s'en rendre compte. « Tu serais prête à m’offrir de jolies créatures en échange de ta liberté ? Tu n’es pas aussi pure que je le pensais. Sacrifier pour vivre, n’est-ce pas pécher ? » son coeur lui faisait mal, comme si après ses paroles; Feyre était venue le presser violemment dans sa poitrine ; lui mettant en face des yeux quelle personne ignoble elle était. « Ce ne serait que sacrifier pour survivre. » elle avait marmonné ses mots, incapable d'être sûre si la terrible l'avait entendue. « Tout ce que je fais à un prix, mon ange. Dis-moi ce dont tu rêves et ce que tu es prête à me donner en échange. » Clysée était incapable d'ouvrir la bouche, de lui donner une réponse concrète. Tout simplement parce qu'elle n'avait aucune idée de ce qu'elle pouvait bien dire. Accepter et renoncer à tout espoir, ou bien refuser et s'accrocher à un espoir qui ne pourrait sûrement jamais se réaliser. Que pouvait bien être le pire ? S'accrocher à un avenir éphémère et peut-être irréalisable ou bien perdre tout espoir et, peut-être, être capable de s'accrocher à une toute autre chose ? « Est-ce pour cet inconnu perpétuellement dans ton esprit, que tu ne désires pas entrer à mon service ? Tu ne peux rien me cacher, Clysée. » son coeur vint de nouveau se serrer dans sa poitrine mais à ce sentiment vint se mêler un tout autre, une accélération de son rythme cardiaque qu'elle ne pouvait pas se permettre d'ignorer ; il battait désormais si fort dans sa cage thoracique, l'on aurait pu croire qu'il essayait de se débattre, de s'échapper d'une cage pénible. Pour la première fois depuis qu'elle était entrée dans la pièce, Clysée lâcha Feyre des yeux. Son rire diabolique raisonna dans son crâne, beaucoup trop fort. « Non, ce n'est pas pour ça, pas pour lui. Cela ne sert à rien de toute manière, qui voudrait d'une femme qui est passée par tous les hommes du Royaume... » un frisson parcouru son corps et, de nouveau, ce fut un sentiment de dégoût qui s'empara d'elle. Elle ne supportait plus rien, elle ne se supportait plus elle-même. Son corps, son être la repoussait. « Je connais tout de toi et suis capable de te dompter sans même bouger le petit doigt. Ton idée insensée de me frapper avec cette lampe, à ta droite ? J’ai failli avoir un fou rire. Tu es totalement impuissante. N’oublie pas face à qui tu tiens. Alors choisis Clysée et choisis bien. » ses yeux se baissèrent sur le sol sous ses pieds. Nouveau soupire étirant ses lippes en une grimace familière, habituelle, quotidienne. Enfin, elle reposa de nouveau le regard sur Feyre. « Et pourtant je ne l'ai pas fais. La lampe n'a pas bougée et je suis encore en vie. Peut-être que tu devrais te demander pourquoi. Je ne suis pas stupide, Feyre, je sais que je suis totalement impuissante face à toi. » elle avança vers la orange, première fois depuis qu'elle était ici, au bordel, contrôlée par Feyre, qu'elle osait enfin être elle-même. « Alors tout me ramène à ceci : ces promesses, ces propositions dont tu me parles depuis tout à l'heure. Me proposant de choisir entre ce que tu qualifies d'une vie meilleure et... ici. » elle soupira, de nouveau, sans détacher son regard de son bourreau « Ai-je vraiment le choix, ou est-ce que c'est encore une illusion que tu t'amuses à me donner ? Me faisant croire que, pour une fois, j'ai vraiment le choix ? »
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‹ AGE : vingt-six années destructrices, passées à agir dans l'ombre et à construire un monde d'ombres dont feyre est la reine. vingt-six années qui s'égrènent lentement, chacune apportant son lot d'horreurs.
‹ STATUT : coeur noirci par les déceptions, la belle sociopathe s'est attachée à plusieurs personnes avant de les détruire. le résumé même de l'histoire de sa vie.
‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités.
‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables.
‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent.
‹ ALLEGEANCE : à elle-même. et rien qu'à elle. feyre ne fait confiance à personne et se moque pas mal des guerres de pouvoir. les oshun et les rebelles l'indiffèrent au plus haut point.
‹ ADIUTOR : la belle avait été affectée à une divine blonde qu'elle avait modelé selon son bon désir. mais désormais chassée, exclue, bannie, feyre se sent bien seule, loin de celle qu'elle brûle de retrouver.
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MessageSujet: Re: you're gonna suffer but you're gonna be happy about it (clyseyre) you're gonna suffer but you're gonna be happy about it (clyseyre) EmptyMar 19 Sep 2017 - 21:13

easy come, easy go, that's just how you live. Take, take, take it all but you never give. Should of known you were trouble, from the first kiss had your eyes wide open, why were they open ?


« Ce ne serait que sacrifier pour survivre. » Peut-être l’humaine n’était-elle pas aussi fade qu’elle le laissait paraître. Peut-être Feyre pourrait-elle faire d’elle son nouveau chef d’œuvre, sa nouvelle poupée fétiche. Dont elle se lasserait bien rapidement, comme toujours. Désireuse de trouver cette compagne éternelle mais en prise à ennui trop rapide pour être contrôlé, la quête de l’orange était bien pénible. Elle était l’Héroïne et l’Ennemi, à la fois Dieu et Satan, concourant toujours pour des buts opposés. Incapable de se fixer, d’être constante, sa vie et ses humeurs étaient semblables à de véritables montagnes russes. Elle pouvait désirer obtenir une chose, au point de devenir totalement obsessionnelle, puis l’abandonner quelques jours plus tard, sans ménagement. Prête à sacrifier le monde entier pour son propre bonheur, elle n’avait pourtant pas pressenti l’existence de cette fibre dans le petit corps de Clysée. Elle pensait la courtisane faible et d’une humanité débordante. Peut-être pourrait-elle en tirer quelque chose. Quelque chose d’intéressant. Un petit sourire amusé étira les lèvres rouges de la Mormont. Oh, elle commençait à s’enticher de la petite souris qui se dressait devant elle. « Non, ce n’est pas pour ça, pas pour lui. Cela ne sert à rien de toute manière, qui voudrait d’une femme qui est passée par tous les hommes du Royaume … » Feyre laissa ses doigts invisibles glisser sur l’esprit chatoyant de la jolie brune, appréciant les différentes émotions qu’elle faisait naître dans l’humaine. Obsession, peur, espoir. Une diabolique triade dont la terrible allait aisément pouvoir se servir, afin d’emmener l’Asanne à évoluer comme elle le voulait. Elle disait la vérité, quant à cet homme de l’ombre, cet inconnu qui passait des heures avec elle sans jamais la toucher. Sans profiter de cette femme offerte sur un plateau d’argent. Il était peut-être beau mais d’une idiotie aberrante, selon les étranges critères de la mêlée. « Moi, je veux bien de toi. Tu as beaucoup bien des bras, mais tu n’en as acquis que plus d’expérience. » Polygame assumée, chasseuse d’âmes, reine des jouissances corporelles, Feyre avait toujours loué les personnes multipliant les conquêtes. Cela ne rendait Clysée que plus précieuse à ses yeux encore. Ainsi, elle était certaine que la belle saurait la combler, la satisfaire. Des doigts aguerris et agiles valaient toujours mieux que des mains immaculées. Avec l’argent et la manipulation, le péché de chair était l’activité favorite de l’inhumaine, qui aimait à s’oublier dans les bras de ceux qui partageaient ses draps. Hommes, femmes, grands, petits, blonds, noirs, bruns, blancs. Elle ne faisait aucune distinction, n’appréciant que la docilité et la servitude chez ses partenaires. Feyre voulait voir ses amants courber l’échine devant sa supériorité, obéir au doigt et à l’œil, s’empresser de la servir. Et au moins était-elle certaine que l’Asanne remplissait ces conditions plus que particulières. Faite pour offrir son corps, elle n’avait qu’à donner son esprit à la diabolique pour avoir l’impression de vivre un rêve éveillé. Reine des âmes, elle pouvait aisément dompter celle de la prostituée, manipuler ses sens et la rendre totalement insensible à ce qui l’entourait, pour la faire évoluer dans un univers chimérique assurément plaisant. « Alors tout me ramène à ceci : ces promesses, ces propositions dont tu me parles depuis tout à l’heure. Me proposant de choisir entre ce que tu qualifies d’une vie meilleure et … ici. Ai-je vraiment le choix, ou est-ce que c’est encore une illusion que tu t’amuses à me donner ? Me faisant croire que, pour une fois, j’ai vraiment le choix ? » La belle ingénue avait planté ses prunelles dans celles de l’orange. Elle semblait visiblement déterminée à quitter cette charmante Madame Mold et, encore plus, à quitter les bras vicieux de tous ses clients. Elle ne voulait plus de cette vie, Feyre le lisait clairement dans ses pensées. L’Asanne rêvait d’autre chose, farouchement éprise d’une folle liberté. Une folle liberté que la terrible était la seule à pouvoir lui offrir. « C’est un véritable choix, ma douce. Rester ici ou venir avec moi. Troquer cette vie misérable pour celle que te propose. Pas d’illusion. Pas cette fois. » Pas pour l’instant, du moins. Car si Clysée acceptait de partir avec elle, il y avait fort à parier qu’elle finirait sous le joug de la Mormont, totalement hypnotisée et transformée. Elle ne serait plus ce petit oisillon craintif, elle deviendrait une vénale créature, une sublime plante totalement versée dans l’art de la séduction. Elle serait la marionnette de la répudiée, deviendrait son esclave. Mais son existence serait bien plus belle, il n’y avait pas à en douter. « Une éternité ici ou une éternité avec moi. Fais ton choix, Clysée, mais fais-le vite. Si tu restes dans ce trou à rat, tu sais ce qui t’attend. Si tu pars, tu seras bien plus libre. Tu auras tout ce dont tu as toujours rêvé. Mais tu seras à moi. Et tu auras comme ultime but de me satisfaire. De toutes les façons possibles. » Lueur de désir au fond des yeux, ventre bouillonnant d’envie, sourire carnassier sur les lèvres. Feyre était persuadée que la belle allait faire le bon choix et la suivre docilement, pour une douce vie de servitude, passée à s’abrutir dans un luxe inouï et une débauche grandiloquente de sexualité.
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