AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
fermeture du forum
Merci à tous pour tous ces beaux mois passés sur le forum. On souhaite bonne continuation à tout le monde!
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

Partagez

things are going to change | yerim

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
avatar
Invité
Invité

things are going to change | yerim Vide
MessageSujet: things are going to change | yerim things are going to change | yerim EmptySam 16 Sep 2017 - 11:40

Ca faisait maintenant plusieurs mois que tu avais quitté ta famille petite Somi. Plusieurs mois que tu avais tout plaqué pour le retrouver lui. Lui, ton demi-frère. Lui que tu pensais valoir mieux que les tiens, que tu espérais valoir mieux que les tiens. Pourtant, malgré la distance, les images de ce que tu avais vu dans les laboratoires restaient gravées dans ton esprit. Tu ne les supportais pas. Tu avais mal alors que tu revoyais les tortures qu’ils subissaient. Des images qui t’avaient suffisamment retournées pour que tu quittes le cocon familial, la richesse et le luxe. Tu n’étais plus une princesse, tu n’étais plus rien alors qu’ils pensaient qu’ils ne s’agissaient que d’une crise passagère suite à tes fiançailles. Mais les fiançailles n’étaient que la partie immergée de l’iceberg de dégout envers ta famille. Tu tenais à ta liberté, c’était une évidence, mais c’était ce que tu avais vu, ce qu’ils cautionnaient qui t’avait poussé à partir. Et c’était peut-être pour le mieux. Parce que tu aimais ce frère que tu voulais avoir juste pour toi. Celui qui avait tout oublié pendant un temps avant de se souvenir. Oui, il avait compris qui tu étais. Il savait déjà. Tout avait changé et tu devais te battre pour lui. Pour qu’il t’aime, pour qu’il t’accepte. Il était ta famille, la famille que tu choisissais au détriment de l’autre. Tu aurais été prête à tout pour le garder pour toi, pour qu’il n’y ait plus que toi et lui, toi la capricieuse qui voulait toujours avoir ce qu’elle demandait. Mais pourtant, ça ne fonctionnait pas ainsi. Pas avec lui. Tu tournes ton regard vers l’adiutor qui t’accompagne. Ton fervent chevalier dans la nuit noire. Celui qui ne cesse de t’accompagner, te privant ainsi également de ta liberté mais qui t’aide tellement. Celui qui te gardait en vie alors que tu aurais bien été incapable de le faire dans tous les cas. Et surtout celui qui avait accepté de te suivre alors que tu plaquais tout sans savoir réellement où tu allais.

Alors que tu glisses discrètement dans le village, tu écoutes les conversations. Ici, tu n’es personne. Qu’une sang bronze, bien loin de tes origines princières. Tu ne veux pas être reconnue et tu fais tout pour que ça ne soit pas le cas. Ton oreille traine. Tu aimes te tenir au courant des avancées du royaume. Tu aimes entendre les rumeurs sur toi et ton départ, sur les fouilles suite aux attaques. Personne n’avait été touché dans ta famille et tu en avais été heureuse. Tu ne sais pas comment tu aurais réagi si tu avais appris que l’un des tiens était décédé au cours de l’attaque de la résistance. Tu captes les mots mariages et Yinren. Tu t’approches discrètement et tu n’en reviens pas. Elle allait se marier. Saeko, se marier avec le prince héritier. Même pas étonnant quand on savait qu’elle était prête à faire de la lèche à tout le monde pour s’élever. Tu n’avais jamais pu l’apprécier et le contraire était également vrai. Opposées sur tellement de sujet, elle était certainement celle dont tu étais la plus éloignée au sein de ta famille. Tu cours pour retrouver celui qui partage en partie tes journées et tes nuits, celui qui partage aussi une partie de ton sang. « Yerim ! Yerim ! Faut que je te dise quelque chose. » Tu te plantes devant lui. Tu n’en as rien à faire qu’il soit occupé. Tu passes avant. Comme tu passais avant dans ton palais, petite princesse. « Saeko et Cal se marient d’ici quelques semaines. » Pourquoi est-ce que tu lui annonces ça comme ça. Tu ne sais pas vraiment. Il ne doit pas en avoir grand-chose à faire. Après tout, si tu pouvais y assister avec ton statut de sang, les choses doivent être différentes pour lui. D’un côté, tu aimerais y aller. Pour la fête, pour les rencontres. Mais tu n’as pas envie de leur faire cet honneur. Non, ils ne méritaient pas ton retour, et encore moins elle que tu détestais cordialement. Tu finirais ton caprice jusqu’au bout, en les honorant d’un vide à leur côté alors que le peuple tout entier apprendrait que tu désapprouvais ta famille, s’il n’était pas encore au courant.


Dernière édition par Somi Yinren le Dim 12 Nov 2017 - 1:21, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
yellow
Yerim Osyris
Yerim Osyris
yellow
‹ MESSAGES : 743
‹ AVATAR : NAM JOO HYUK.
‹ CRÉDITS : AV/@TYRELL AKA BE QUI EST BAE ET QUI EST QUEEN.
‹ COMPTES : CHAOTIC CHILD, INSANE KILLER, UNHOLY PRIEST, BITCHY THIEF, CRAZY GOLLUM.
things are going to change | yerim Tumblr_p8xhgccM281sq368vo9_r1_400
‹ AGE : vingt-quatre ans à vivre tel un oppressé, amoureux d'une liberté qu'il ne voit que dans ses rêves, c'est la jeunesse qui trompera les vieilles générations.
‹ STATUT : célibataire, autrement dit seul depuis sa naissance, il n'est intéressé par rien d'autre que par une vengeance froide.
‹ SANG : mêlé, abomination, quoi que utile aux yeux de quelques maîtres, il est de ces gens qui ont courbé l'échine pour survivre.
‹ POUVOIR : jaune comme le pipi.
‹ METIER : en fuite, chien, loup solitaire, il rode, il vaque, il torture, il est le fantôme d'une carcasse d'autrefois. accessoirement bras-droit de anders pollux, il est enfin à la tête d'une Hydre qui ne courbera jamais l'échine.
‹ ALLEGEANCE : autrefois la ligue, maintenant l'armée de pollux. comme un chien enragé, le loup solitaire s'adosse à cette nouvelle famille qui mettra le royaume à sang et à flammes pour récupérer ce qui leur a toujours été dû: la liberté.
‹ ADIUTOR : merle osanos, jamais il n'a autant détesté, jamais il n'a autant haï. que son rêve à lui et d'enrouler ses mains autour de son cou pour lui arracher toute trace de vie.
‹ POINTS : 555

Carnet de bord
Choses à savoir:
Relations:
Compétences:

things are going to change | yerim Vide
MessageSujet: Re: things are going to change | yerim things are going to change | yerim EmptyJeu 5 Oct 2017 - 0:19

All of your painful memories, bury them deep in your heart. The past is in the past at least like that it has a meaning.


Il court le gamin parce qu’il n’y a plus que ça. S’enfuir d’une ombre qui l’efface, le tracasse. Il a plus rien Yerim ne serait-ce sa rage, sa colère, cette haine pure et dure qui le poursuit.
Et il court pour l’éviter, la fuir, cette chose qui gronde dans ses entrailles, qui lui insuffle délicatement de tout déchirer, de tout détruire, de réduire à feu et à sang tout ce qu’il n’a jamais connu. Parce qu’un voile s’est déposé devant  ses yeux, un voile de noirceur, les ténèbres l’ont embrassé pour ne jamais le quitter. Il évite aussi tous ces gens qui se trouvent face à lui, Somi, elle qui est restée, toujours là à supporter l’âme en peine, le fantôme d’un garçon qui s’est pourtant montré si doux envers elle.
Parce qu’il ne savait pas à l’époque, qui elle était, à quelle famille elle appartenait. A présent il sait, mais le gosse ne peut se résoudre à la haïr, à la détester. A lui dire de s’en aller, de foutre le camp. Mais elle s’accroche et il y voit quelque part une part de de tendresse, un truc qui le rassure sans mettre la main sur quoi. Pourquoi. Pourquoi elle reste alors qu’elle ne le connaît pas, alors qu’elle n’a vu qu’une face cachée d’un garçon qu’il n’est pas. Un amnésique qui avalait les paroles d’une harpie.
Il arrive au moins à apprécier sa malice, cette façon qu’elle a de lui répondre, d’être encore saine d’esprit. La terre ne lui a pas encore arraché son innocence et au fond Yerim, au fond il veut préserver cette naïveté qu’on lui a arraché à lui, alors qu’il n’était qu’un gamin.
Autour de lui, la forêt l’éblouit, cette nature qui ne s’arrête jamais, d’arbre en arbre, il a l’impression de ne voir plus que du feuillage. Ces oiseaux qui le moquent d’être coincé là, de ne pas encore être parti, de ne pas encore avoir fait un bras d’honneur à sa fuite. Yerim il a envie de plonger la tête première, il a envie de s’arracher à cette réalité pesante. Il veut se battre jusqu’au sang, mais il ne voit pas comment. Parce qu’il a aussi peur des conséquences, de la dure vérité qui l’affaisse ; s’il se bat maintenant, alors il perdra les pédales, alors il perdra peut-être le peu d’humanité qui lui reste.
Il souffle, expire, inspire et frappe un tronc. Son poing qui s’écrase contre l’ossement d'un vieil arbre avec une force démesurée. Tout ce qu’il fait ces derniers temps c’est se préparer à l’attaque, à la montée de l’armée. Alors il entraîne son corps, ce même corps qui n’a rien oublié de ses fonctions premières, de ses réflexes. Il est toujours le même Yerim, le même robot, le guerrier qui ne s’arrête jamais. Une terrible bête, un monstre de mauvais augure, qui ne connaît que la violence, l’utilisation de ses éclairs, de sa rage mêlée à l’électricité qui émane, qui implose dans ses entrailles. Il est dangereux et alors que dans le passé il aurait tenté de se retenir, de se contrôler, à présent il laisse la brèche s’agrandir et jamais se refermer.
Puis il essuie le filet de sang qui se propage sur ses phalanges et rentre enfin à l’endroit de leur cachette, là où Somi se cache, là où ils croupissent dans l’attente d’un signe, d’un mot, d’une lettre. D’un affront peut-être aussi, une provocation, un truc qui le fera bouger, qui le réveillera comme une gifle bien méritée.
« Yerim ! Yerim ! Faut que je te dise quelque chose. » Et il se retourne face à la silhouette si innocente, si frêle d’une petite sœur qui ne sait ni se battre, ni tuer. Elle est naïve, mais il y a pourtant quelque chose de féroce qui se cache dans ses yeux, dans son esprit. Elle veut que les choses changent Somi, et Yerim il comprend, même si c’est une Maître, elle a vu ce que d’autres ne pourront jamais ; la cruauté de ces Hommes qui se croient supérieur à son peuple ou celui des humains. « Saeko et Cal se marient d’ici quelques semaines. » Et Yerim sourit sournoisement.
Il sait, il a entendu, des lettres échangées, des mots qu’il a chuchoté, une attaque préparée, calculée pour faire mal, terriblement mal. Et il ricane doucement, comme un homme diabolique, comme une créature des ténèbres, un rictus déposé sur son visage. « Je sais Somi. » Il lève les yeux vers sa petite sœur et la jauge. « Je vais m’y rendre d’ailleurs. Mais je pense qu’en vue des choses qui pourraient s’y passer, tu devrais rester ici. Comment l'as-tu découvert? » Parce que c’est plus fort que lui, cet instinct protecteur.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

things are going to change | yerim Vide
MessageSujet: Re: things are going to change | yerim things are going to change | yerim EmptySam 7 Oct 2017 - 1:39

T’as le sourire aux bords des lèvres alors que tu retournes dans cette cachette qui est ta nouvelle maison. Ici, toute cette vie n’a rien à voir avec celle que tu pouvais avoir au palais. Cette vie de princesse, celle où tu claquais des mains et tout arrivait dans un plateau d’argent. T’avais essayé dans un premier temps. Mais bizarrement ça n’avait pas fonctionnait aussi bien. Et t’étais redescendu sur Terre, brutalement. Parce que t’avais compris que t’étais pas vraiment plus importante que les autres pour eux. Qu’ils n’en avaient rien à faire de ton nom. Ici, t’étais comme eux, une fille qui se planquait. Pourtant toi, t’étais paumée dans cette vie. T’avais jamais su te débrouiller seule. T’étais capable de rien sans ton armée de serviteurs. Mais tu t’adaptais, comme tu le faisais toujours. Avec ta tête de gamine, t’avais réussi à amadouer certaines personnes que tu croisais. T’étais qu’une gamine perdue, qui était si jeune et qui avait besoin d’aide. Pourtant, t’étais plus une gamine quand t’avais pris la décision de quitter ton château et ta vie de luxe. T’étais une personne qui avait enfin fait son choix de vie. Qui avait décidé de les faire payer pour avoir contrôlé ta vie. Pour être pourri de l’intérieur au point d’expérimenter sur d’autres.

Tu lui annonces la nouvelle alors qu’il rentre. T’avais hâte de lui dire. De lui annoncer. Et comme toujours tu lui demandes pas comment il va, s’il a croisé des gens, s’il a des nouvelles. Non, tu parles d’abord, parce que c’est la seule chose que tu sais faire, prendre la parole et parler de toi, de ce que tu as vu, de ce que tu sais. Un sourire vient étirer les traits de ton demi-frère, celui qui appartenait à cette famille que tu avais choisi. Car oui, que ça lui plaise ou non, tu l’avais choisi lui et il allait devoir te supporter encore un moment. Ici, t’étais bien. Ici, tout paraissait normal. Ici, t’étais loin de toute cette violence que tu avais vu au palais que tu avais quitté. Et ici, t’étais libre de vivre tout simplement. Libre de te lever tard si tu le souhaitais, de ne pas aller à la rencontre du peuple, libre aussi de prendre deux desserts ou pas du tout. Libre de vivre comme tu l’entendais, de vivre ta vie tout simplement. Il se met à rire doucement, mais ce n’est pas un rire comme d’ordinaire. Non, c’est un rire mauvais et tu ne comprends pas pourquoi. Il n’y avait rien de drôle dans ce que tu annonçais de toute façon et même si tu trouvais ça terriblement idiot de devenir la poupée de quelqu’un, même pour s’emparer du pouvoir, il fallait que tu te fasses une raison. Il n’y avait pas beaucoup de personnes qui pensaient ainsi dans ce monde. « Je sais Somi. » Tu le regardes d’un air étonné avant de cligner plusieurs fois des paupières, pendant un court instant de réflexion. Pourquoi il ne t’avait rien dit ? Pourquoi t’avait-il caché que ta sœur se mariait. Vous n’étiez pas proches – c’était le moins que l’on puisse dire – mais ce n’était pas une raison. Et puis, tout le monde était invité. Tout le monde. C’était la grande fête. Et même si tu n’en parlais plus dernièrement, ce genre d’événements te manquait. Parce que c’était là que tu avais fait de belle rencontre, des gens avec qui tu jouais quelques instants, dont tu gardais les contacts pour plus tard alors que tu les avais amadoués avec ton air faussement naïf. Un air que tu n’arborais plus souvent. Un air qui tendait à disparaitre depuis que tu avais vu le pire de la race humaine, depuis que ta bulle rose avait implosé dans un couloir du laboratoire scientifique au sein duquel tu travaillais.  « Je vais m’y rendre d’ailleurs. Mais je pense qu’en vue des choses qui pourraient s’y passer, tu devrais rester ici. Comment l'as-tu découvert? » Quoi ? T’es toujours sous le choc de la première annonce pour pleinement saisir la suite dans un premier temps. « Tu savais ? » Tu savais et tu ne m’as rien dit ? Léger silence au milieu de cette caverne. « Mais pourquoi… » Tu laisses ta phrase en suspens alors que le déclic se fait bien rapidement alors que tu as analysé la suite de sa phrase. « Pourquoi tu ne veux pas que j’y aille ? » Ton ton se fait froid pendant quelques secondes. « Qu’est-ce qu’il va se passer ? Pour quelles raisons il ne faudrait pas que j’aille au mariage de ma sœur alors que toi tu irais ? » Toi, un sang-mêlé. Toi, une personne qui valait bien moins que moi. L’arrogance et le mépris pointent dans cette fin de phrase alors qu’il devient comme lui. Alors qu’il te protège comme ton père l’avait fait pendant des années. Alors qu’il te dit ce que tu dois faire. « Tu pensais sincèrement que tu arriverais à me cacher ça ? Tout le monde ne parle que de ça au village. » Les mots sortent avant que tu ne les arrêtes, tu sens le feu qui brule en toi et c’était toujours ça les conséquences. Des mots. Ta franchise et le timbre de ta voix tout en arrogance. T’es déçue. T’es déçue qu’il t’ait caché une telle chose. T’es blessée aussi, un peu. Pourtant, dans le fond, tu sais très bien ce qu’il sous-entend. Tu as compris depuis les attentats, plus rien n’était sûr. Et là, là il veut te protéger, comme eux l’avaient fait. Au point de te dicter ta vie. Parce qu’une princesse ne pouvait être danseuse, parce qu’une princesse ne pouvait sortir comme elle le désirait, parce qu’une princesse ne pouvait être amie avec telle ou telle personne, parce que c’était dangereux d’aller dans la rue. Ils t’avaient cloitrée dans ton château pendant des années, ils avaient espéré continuer en te fiançant. Tu aurais quitté un château pour un autre. Et lui, il voulait te cloitrer là, dans votre grotte ? Non. Jamais. T’avais fait explosé tes liens avec ta famille pour ta liberté, ton demi-frère ne te la prendrais pas. Il te permettait de vivre, il ne pourrait pas te la retirer, pas lui, tu ne le supporterais pas. « Si tu penses qu'il y a un danger, pourquoi irais-tu ? Si tu y vas, je ne vois pas pour quelles raisons je ne pourrais pas y aller. » T'es tellement insouciante petite Somi, incapable de comprendre ce qui se joue juste sous ton nez. Après tout, à ses cotés, tu serais en sécurité, comme tu l'étais ici, dans cette grotte.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

things are going to change | yerim Vide
MessageSujet: Re: things are going to change | yerim things are going to change | yerim Empty

Revenir en haut Aller en bas

things are going to change | yerim

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
PINNED UNDER THE WEIGHT :: anciens rps :: saison 1-