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checkmate (ritachil)

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checkmate (ritachil) Vide
MessageSujet: checkmate (ritachil) checkmate (ritachil) EmptyDim 24 Sep 2017 - 18:46


checkmate
ft. @rita kimora

Son visage, devenu au fil des nuits le plus récurrent de tes cauchemars. L'une de ces visions d'horreur dont on ne sait se défaire, et que l'on prend presque plaisir à combattre. Rita, mutée en fantasme. Elle te faisait délirer, et des ténèbres t'éveillait, quand elle ne t'arrachait à la quiétude par ces tressaillements qu'une simple pensée pour sa personne t'infligeait. Alors à chaque crépuscule, tu ne rêvais que de son cou, de tes mains tout autour. L'encercler, le serrer. Fort, aussi fort qu'elle te tordait le cœur. Et trop souvent de cette voix aussi, qui te revenait en mémoire dès que ton corps cessait de s'agiter. De ses mots, qui s'imposaient quand ton esprit s'abstenait de lui-même penser. Elle était là, la vipère. Cachée dans les recoins de ta raison, attendant toujours le bon moment pour s'arracher aux recoins sombres de ton être. Pour te torturer, t'affaiblir. Et masochiste, tu la laissais faire. Tu la laissais naviguer sur le flot de tes pensées moroses, devenait presque dépendant de cet enfer, qu'à mesure, tu tentais de dompter. Car tu ne voulais faire qu'un avec elle, et ça te suppliciait de n'avoir de nouvelles, plus que de l'avoir à portée. Où était-elle, que faisait-elle. Où diable la scélérate traînait-elle sa haine. Des jours étaient passés, des semaines. Mais enfin, tu avais fini par débusquer la chimère, la vraie, pas ce mirage qui ravageait ton être. Alors tu partais en guerre, dans les dédales de l'aride Flamaerin, pour la sortir de sa tanière, la bête. Et pour en un même temps, l'ôter de ta tête.

Tous ces grains de sables, qui t'éloignaient encore de la proie. Un désert à traverser, des kilomètres de terre. Et ces minutes semblaient heures, alors qu'elles défilaient au rythme de tes foulées. Mais chaque pas savouré. Tu ne subissais la chaleur, exaltait seulement. Comme entré en transe, toi, le féroce qui chargeait droit devant, directement sur elle, l'objet de tes terreurs. Et tu n'avais de cesse d'imaginer ses traits déformés par la colère plus que les années. Jusqu'à ne plus avoir à les inventer. Jusqu'à la voir, au loin, puis juste devant toi. Là, plantée. Et tu souriais. Tu souriais si fort à la charogne. Tu lui offrais la plus douce de tes facettes, enfin. « C'est donc là que se terre la vermine. » Et le jeu prendrait fin, sous peu. « J'espère que me voir te fais plaisir, Rita. » Du bout de vos doigts vous touchiez cette ultime étape. Et tu la prendrais dans tes bras comme un dernier au revoir, si seulement son orra n'était si détestable. Si la voir, et l'avoir si près de toi ne te rappelait pourquoi tu la haïssais aussi intensément. « Car moi, je n'ai jamais été aussi jouasse d'apercevoir ton visage. » Ton sourire s'estompait, avec ces dernières syllabes. Et lorsque ses lèvres commenceraient à s'entrouvrir pour laisser s'échapper toute l'infamie qui l'habitait, tu redeviendrais probablement de marbre.
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Kamiko Yinren
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‹ MESSAGES : 823
‹ AVATAR : LEE JI EUN (IU).
‹ CRÉDITS : (AV)@FAUST.
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‹ AGE : vingt ans, ça se moque de l'âge, de la maturité, des années passées à se rendre compte de rien. kamiko c'est une enfant, une adolescente qui comprend rien, rien à ce qui lui arrive, à ce qui arrivera; à ce qu'elle doit faire. jolie minois, si innocent, elle sait pourtant mordre, grogner et défendre ce qui est sien. l'enfant plongée dans ses rêves et ses étoiles, pourtant devra un jour devenir femme.
‹ STATUT : fiancée, ucucuc
‹ SANG : argent, un privilège dont elle s'est délectée toute sa vie. kamiko est sans aucun doute, issue de la noblesse. elle a grandi dans des draps brodés d'or, traitée comme la princesse qu'elle ne sera jamais. si elle est tolérante, elle est pourtant ignorante, ignorante des injustices qui l'entourent, la démangent, et ces gens qui crèvent pour des causes braves; qui ne seront jamais les siennes.
‹ POUVOIR : lumière et feu, ucucuc
‹ METIER : pianiste, ucuc
‹ ALLEGEANCE : sans aucune allégeance, ucuc
‹ ADIUTOR : alfie, il est loin, si loin, que ça crèverait presque le coeur. elle a jamais pensé aimé, ni apprécié, ni s'y attaché et pourtant c'est arrivé. ça l'a pris de court, de loin et la seule leçon dont elle en a tiré, c'est qu'elle aurait du s'en éloigner, le quitter, l'effacer de sa mémoire.
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MessageSujet: Re: checkmate (ritachil) checkmate (ritachil) EmptyMer 27 Sep 2017 - 0:13

For him, I carve myself into a perfect hourglass and run the sand through my hips until I’m empty.


Elle marche, loin, s’éloigne, se perd, ne se retourne jamais. Elle tourne le dos à la vie, à la ville, aux explosions, au sang, aux os craqués. Parce qu’elle ne veut plus Rita, elle ne veut pas mettre en danger sa couverture, sa parfaite petite cachette. Gamine aux grands yeux, elle ne craint qu’une seule chose ; les autorités. Après ce qu’elles lui ont arraché, après qu’elles lui aient dérobé une vie toute entière avec une sœur tant aimée, elle part, elle les fuit terriblement.
Tel un fantôme elle gambade dans les rues d’une nation qui lui voue du mépris avec réciprocité. Elle, maître de l’eau, ennemie à la couronne, ennemie à la terre entière, Rita c’est la faucheuse cachée derrière de beaux sourires, derrière de faux semblants.
Elle charme, puis elle enfonce la dague dans la carotide, laissant le liquide vermeil éclabousser son visage poupon. Perséphone dans ses enfers, déesse des méandres et de la noirceur, elle ne connaît rien qui l’illumine, qui lui donne un semblant d’espoir. L’envie de vivre est là ; mais l’envie de disparaître serre sa poitrine tel un étau de fer. Elle ne pourra s’en débarrasser, jamais, cette solitude qui la bouffe, la tiraille, la démantèle complètement. Elle a retrouvé Veda, elle a retrouvé cet être tant aimé, et pourtant elle se défait d’un monde où il semble qu’elle n’aurait jamais dû exister. Destinée à être le loup solitaire, c’est dans sa fuite qu’elle se reconnaît le mieux, la lâche dans son dernier méfait. Les yeux qui s’attardent sur une ville qui saigne ; mais Rita s’en fout, elle s’en fiche, qu’ils le méritent ces gens-là, ces gens qui ne connaissent pas la douleur, seule l’argent et la rancœur.
Elle peut se joindre à ces malfrats, la conséquence de la douleur argent, mais Rita s’y oppose. Elle les hait ces gens-là, ces hypocrites, ces mangeurs de mensonges. La résistance n’est qu’une belle illusion, une bêtise, une connerie pour faire avancer un homme aussi pourri que celui qui l’a enfanté. Rita elle les voit, les méprise, leur crache à la figure, parce que de toute façon il ne mérite rien d’autre, pas même sa pitié, pas même sa rage, pas même sa haine ; un mépris froid, dur, une moquerie, une supercherie. Elle va le percer ce songe, ce tas de fausses promesses. Osanos, rebelle, ils vont tous crever parce que la faucheuse n’attend pas, elle égorge.
Et Rita revête sa cape noire sur sa tête, dans l’estime de pouvoir peut-être accomplir ce que personne d’autre ne peut ; couper la tête de l’Hydre et l’empêcher de se multiplier, d’exploser. Les balivernes d’un passé, d’un malencontreux virus qui s’est propagé dans la tête de gens absurdes. Son père par exemple. Ils représentent ce qu’il est, toute sa personne, sa rage crue, ce ton bourru, cette ambition démesurée qui dépassait les bornes de l’entendement. Un être détesté, à présent mort, papa vient pourtant encore la hanter ; dans ces rêves-là où elle le voit lui insuffler qu’elle n’est pas capable. Qu’elle n’est pas lui.
Achil. Le songe, le rêve transformé en cauchemar. Le soldat de son père, de l’ennemi, fidèle enfant du résistant, il est à son image, ce paternel qu’elle n’a jamais pu suivre, ce paternel pour lequel elle n’a jamais été à la hauteur. Mais Achil l’était, l’est toujours, parce qu’il veut venger cet homme, la plainte de tous ses maux, pour quoi ? Commémorer son souvenir ? Elle lui cracherait à la tête, si seulement il n’était pas lui. Elle l’aime Rita, d’un amour qu’on ne peut expliquer, parce que ça lui rappelle des souvenirs, une nostalgie enfantine, d’un passé qu’elle aurait dû pulvériser.
Mais quand elle le voit, Rita redevient l’adolescente. Quand elle le voit, elle sent ses mains devenir moites, son cœur manquer des battements, et ses yeux se dilater. Peut-être que ça signifie ça d’être amoureuse, d’être bêtises, d’être aveugle. Aveuglée par son aura, par ce qu’il représente, une pointe de lumière dans le tableau de terreurs, elle devrait le haïr, le détester, puisqu’il est et sera toujours le plus fidèle allié de sa pire némésis.
Mais Achil revient, il revient toujours ébrécher le palpitant trop fragile, trop facile. C’est sa faiblesse, une vulnérabilité. Il n’a pas idée à quel point il pourrait la détruire, à quel point il lui serait fatal.
Elle entend des bruits, des gens passés, des odeurs divines comme indignes. Des esclaves, des Mêlés et son cœur se serre davantage alors que ses pensées retournent à Veda, ô douce Veda. Petite sœur, petit joyau, sauvée enfin retrouvée. Rita se sent plus pleine, peut-être qu’à force de chercher, elle n’a pas su abandonner la solitude, mais au moins la recherche cruelle de l’autre moitié. Un puzzle à moitié fait, mais l’autre part, les autres pièces semblent si anodines face au morceau qu’est sa cadette.
La gamine lève enfin la tête, perdue dans les tourments de ses pensées, elle voit pourtant au loin, le visage de ses maux. De ses doutes et surtout de ses démons. Elle l’évite depuis des jours Rita, elle l’évite pour ne pas avoir à supporter le ravage qu’il proclame quand il vient jouer de ce désordre dans sa tête. Meurtrière, assassine, indigne, échec. Voilà le gâchis qu’elle représente, la voix de son père transposé dans la bouche du garçon, du premier amour. De ses mains froides il écrase le restant d’un cœur qui ne bat plus ou seulement à peine. Et elle se retrouve enfin à quelques pas, une mine déconfite peinte sur le visage.
« C'est donc là que se terre la vermine. » La vermine. Ce qu’elle est, sera toujours. Fausse Mêlée, terrible menteuse, justicière qui ne fait que servir de petite pacotille. Risible, terrible, supercherie. Rita se tait pourtant. Que dire, que faire quand tout ce qu’il anime de par ses lippes haineuses, sont des vérités si maladroitement crachées. « J'espère que me voir te fais plaisir, Rita. » Toujours. Intérieurement, là où ça brûle, là où ça crie, là où ça tente de s’émanciper, de s’échapper, ça se lorgne de pouvoir le prendre dans ses bras, au moins une seule fois. Parce que Achil la veut morte, mais Rita elle, elle veut le voir vivant, elle veut l’extirper du mensonge, du mirage qu’a formé son père. « Car moi, je n'ai jamais été aussi jouasse d'apercevoir ton visage. » Et elle souffle. Parce qu’il est la pénitence, la cloche qui sonne enfin ; que la naissance du phoenix s’éteint enfin.
« Ca me fait toujours plaisir de te voir Achil. » Elle donne un semblant de sourire, ne méprenant pas son ton pourtant ; Il est là pour la guerre, cette guerre froide qu’il lui a déclaré, alors qu’elle hausse depuis toujours au-dessus de sa tête ce drapeau blanc. Elle s’accroche comme un moule à son rocher et se refuse à lui donner cette merveilleuse satisfaction de l’abandonner, de le laisser à sa vie de lâcheté, à sa vie de résistant, d’espion. « Tu m’as retrouvé, je suis plutôt étonné, figure-toi que j'essayais de t'éviter jusqu'à ce que tu reviennes à la raison. » Elle marque un longue, douloureuse pause. « Frederik s’est finalement peut-être montré utile en t’apprenant quelques choses d’utiles. » Le crachas à l’intonation du prénom du père, du patriarche, alors qu’elle donne un semblant de volonté de montrer qu’elle peut se refuser à ses sentiments, au palpitant qui bat fort. Si fort. « Je suppose que tu n’es pas là pour me dire qu’enfin tu te rends compte à quel point mon père était un salaud ? Tu comptes me ramener à Launondie ? Je ne vois pas les menottes, ni les autorités. » Elle toussote à peine. « Si tu comptes me traîner en justice il va falloir que tu m’attrapes avant Achil, et toi et moi savons tous les deux que tu n’en serais pas capable. » Elle se défend, elle essaye, mais qu’on la foudroie sur place ; enfin.
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MessageSujet: Re: checkmate (ritachil) checkmate (ritachil) EmptyDim 1 Oct 2017 - 18:54


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Frédérik. Une poignée de lettres fredonnées par la chimère, qui t'arrachaient le plus intense des frissons. Et sur ton visage, plus une once de sarcasme, effacé ce sourire qu'elle ne reverrait probablement plus tant qu'elle foulerait ce monde. Seulement la noirceur émanant d'un homme meurtri, un homme a qui l'on avait tout pris, à qui elle, avait tout pris. Frédérik. Toute cette malveillance bloquée en toi frappait si fort pour sortir, avec une telle brutalité, la même dont tu désirais user contre elle, la dernière autorisée à prononcer ce nom. Celui de son père, du tiens aussi. Seulement par l'affect, et pourtant il avait fait de toi ce qu'elles ne seraient jamais, les nommés Kimora. Ingrates, trop fières. Surtout elle, Rita. L'insouciante, devenue meurtrière. Comment osait-elle. Comment osait-elle lui, vous faire ça. Quelle charogne fallait-il être pour ainsi salir la mémoire d'un être dont on avait provoqué le dernier souffle, que l'on avait enlevé à la vie, à ses terres, à l'amour aussi. Et à ton adoration, surtout. Cette dévotion, que tu lui renvoyais pour trois. Parce qu'elles ne le faisaient pas. Alors oui, voir cette sorte de rictus animer son faciès, l'entendre suggérer que c'était le tien qui lui donnait naissance, ça te mortifiait. Et tu serrais les poings, jusqu'à sentir ton semblant d'ongles perforer la chaire qu'ils rencontraient. Jusqu'à ce qu'elle se taise, qu'elle est terminé de cracher tout le venin qui parsemait ses veines et s'immisçait à mesure dans les tiennes. « La vipère que tu es se faufilerait au travers des plus épaisses menottes. » Parce qu'elle était ce courant d'air, ce coup de poignard que l'ont sentait à peine. Rita, c'était ce liquide vermeille qu'il fallait attendre d'apercevoir, pour découvrir la profondeur de ses plaies. « C'est donc à ton intelligence que je fais appel aujourd'hui, et nous savons tous les deux qu'elle est immense. Parce que tu la tiens de celui dont toi, tu n'as jamais voulu apprendre. » Une ombre dans un paysage déjà trop sombre, qu'elle s'efforçait de noircir davantage par ses actes, par ces chemins qu'elle avait choisi d'emprunter. Les mauvais. Toujours les mauvais. Parce qu'elle n'était qu'une incapable, conseillée par son orgueil, bourrée d'insolence et aveuglée par ce trop plein d'amour-propre. « Tu es coincée, Rita. » Elle aurait dû l'écouter. Elle aurait dû, saisir cette même main qu'il t'avait tendu. Parce que toi aujourd'hui, tu étais du bon côté du marteau décisionnaire. Parce que toi, tu avais le pouvoir de la faire tomber, aussi cruellement qu'elle t'avait fait sombrer, sans avoir à faire couler toi-même la moindre goutte de son sang. Juste avec des mots, des paroles, et quelques feuilles de papier. « Alors rends-toi, assumes tes erreurs. Je te donne l'occasion de le faire la tête haute. Comme un cadeau, en souvenir du temps ou tu n'étais pas encore.. ça. » Cet animal, ce vautour, qui se nourrissait du malheur des autres, et surtout qui se délectait de cette pile de cadavres qu'elle avait déjà fièrement entassés, tel des trophées.
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MessageSujet: Re: checkmate (ritachil) checkmate (ritachil) EmptyJeu 5 Oct 2017 - 0:18

For him, I carve myself into a perfect hourglass and run the sand through my hips until I’m empty.


La roue tourne. Elle l’a toujours fait, elle a toujours misé sur le même enclanchement, la même terrible mélodie. Tic-tac, qu’elle l’entend, cette horloge qui ne s’arrête jamais. Elle va payer, elle va bien payer un jour pour ses convictions, ses actions, ce sang sur ses mains. Et la personne qui saura l’enfermer est son premier amour, la seule personne à qui elle n’a jamais osé offrir son palpitant.
Elle y voit l’ironie, peut-être qu’elle pourrait même en rire, si le cœur ne grisait pas autant. Elle s’étonne parfois Rita, elle comprend pas pourquoi, pourquoi elle arrive à toujours l’aimer, comment elle arrive à tolérer ses lubies, ses vérités trop réelles, son amour pour Frederik ; son pire cauchemar. Et elle voit en lui la créature qu’il est devenu, l’alter-ego du monstre de son histoire, mais c’est plus fort qu’elle, ça dépasse les limites de l’entendement, de la raison. Mais Rita elle est folle depuis longtemps et si aucune logique n’a jamais su transcender son âme, elle n’est pas prête à poser des réponses sur ses questions.
Elle vit avec le fait qu’elle ne sera jamais capable de le tuer, de s’en débarrasser pleinement, il est là, présent, même quand il n’est pas là. Parce que dans ses remarques, elle entend une terrible voix de conscience, un chuchot de culpabilité qui vient la tarauder bien malgré elle. Rita elle voudrait pouvoir tout effacer, gommer les prémices de son passé. Mais c’est impossible ; et cette vérité-là, elle l’a finalement accepté.
Elle a tenté de le fuir, de l’éviter, mais tous les deux reviennent toujours au même point, ce point de non-retour, où les mots sont balancés sans relâche, où l’un tente de résonner l’autre, où l’un tente d’incarcérer l’autre. Il la hait, et c’est finalement peut-être cette haine qu’elle cherche à refreiner. S’il pouvait l’entendre, crier, exploser, s’il pouvait comprendre ce qu’elle a pu ressentir toutes ces années à grandir avec une créature qui ne pouvait qu’appartenir aux ténèbres. Mais Achil ne comprend pas, ne comprendra jamais et ça grise, ça frustre, ça la rend pénible.
Elle est agacée, et elle ne peut pourtant s’empêcher de vouloir discuter, de vouloir déblatérer tout ce qu’il sait déjà, les choses auxquelles il se refuse de croire.  « La vipère que tu es se faufilerait au travers des plus épaisses menottes. » La vipère. Le serpent, l’ombre de mauvais augure, cette silhouette qui se faufile dans les bas-fonds, qui s’émancipe des règles, de la foi, de l’entendement. Rita elle se refuse à y croire, elle se refuse à accepter cette colère. Sa présence, son venin craché, elle peut comprendre, elle peut la tolérer sans jamais le mépriser, mais cette haine ? Jamais. C’est trop lui demander que de regarder droit dans les yeux de l’homme qu’elle aime, et d’y voir ce qu’elle n’aurait jamais voulu y voir ; du dégoût.
Pourquoi il ne comprend pas ? pourquoi il ne comprendra jamais ? Elle serre les poings, elle serre les dents, elle inspire, elle expire, elle laisse le palpitant battre, s’époumoner dans sa cage thoracique. Il veut se libérer enfin, de ce maléfice qu’elle n’a jamais su briser. « C'est donc à ton intelligence que je fais appel aujourd'hui, et nous savons tous les deux qu'elle est immense. Parce que tu la tiens de celui dont toi, tu n'as jamais voulu apprendre. »
Elle rit. Elle ne peut s’empêcher de ricaner comme une enfant, une pauvre gosse qui vient d’obtenir ce qu’elle voulait tant par un simple caprice. Le père qui lui a appris beaucoup, trop d’ailleurs. Il lui a appris à tuer sans état d’âme, à détester sans relâche, à se perdre dans un flot, un flot de chaos qui n’a jamais cessé, pas même quand elle l’a tué. Parce qu’il lui a appris une dernière chose avant son dernier souffle ; quand la première vie est ôtée, les autres qui suivent n’auront plus jamais le même impacte. « Tu es coincée, Rita. » Elle l’est oui, l’a finalement peut-être toujours été. Entre les filets du diable, du démon qui a engendré à sa suite, son fier héritage dont Rita ne peut pourtant pas se débarrasser.
« Alors rends-toi, assumes tes erreurs. Je te donne l'occasion de le faire la tête haute. Comme un cadeau, en souvenir du temps ou tu n'étais pas encore.. ça. » Et elle rit à gorge déployée, elle l’aime oui, mais elle n’est pas dupe, ne l’a jamais été. Il ne comprend peut-être pas, que ça fait bien des années que Rita n’a plus touché à une once de conscience ou de culpabilité. Si les meurtres peuvent peser sur l’âme, ça n’a pourtant jamais été une raison valable de se plier aux ordres d’une autorité qu’elle n’a jamais accepté. « Admettons que je ne sois pas intelligente, je vais devoir reposer ma question Achil, comment comptes-tu t’y prendre exactement ? Je pensais que nous avions tous les deux compris une chose : je ne vais pas me rendre aux autorités sans y être forcé. » Elle marque une pause et le jauge.
Ah. Si seulement il pouvait enfin l’accepter, ah si seulement il pouvait arrêter de la voir comme un monstre. Elle renifle, et serre les poings davantage. Un moyen de lutter, de s’en sortir. « Pourquoi tu vis comme ça ? Pourquoi tu fais ça Achil ? Parce que je l’ai tué ? Crois-moi, à ton égare j’ai de nombreux regrets, mais la mort de mon père n’en est pas un, et ne le sera jamais. Il mérite sa place dans les enfers. Il mérite d’avoir été tué, égorgé par la fille dont il n’a jamais voulu. » Et les larmes sont au bord des yeux, menaçant de rouler sur ses joues. Elle a peur, comme elle a besoin de dire, d’expliquer ; de se justifier. « Si c’est un péché d’avoir sauvé ma vie, d’avoir sauvé le peu d’honneur que j’avais, alors vas-y mets-moi les menottes aux mains. Mais jamais je n’avouerais mes actes, car à mes yeux ils n’ont jamais été une erreur, ni un crime. » Une gamine qui a voulu se libérer de l’influence tyrannique. Le père qu’il a été pour tous les deux n’a jamais été qu’un monstre pour elle.
« Tu sais que, s'il avait un jour essayé de m'aimer, j'aurais pu l'aimer aussi. »
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