prénom, nom ‹ au sein des harlaw; maîtres des terres de Greenstal, elle a appris le mépris pour les inférieurs, pour les affreux mêlés, ceux qui étaient esclaves dans le vieux temps. Puis, elle a appris l'amour pour sa fratrie. Elle les a tellement aimé ses frères; Lyanna était leur princesse aux cheveux d'or, Lyanna était ce cadeau ensoleillé qui venait illuminer le trio de testostérones, Lyanna les aimait à la folie et elle était tout autant aimé d'eux. Désormais, il ne reste plus que quelques beaux souvenirs fanés qui la réveillent la nuit. âge ‹ ce sont quarante années qu'elle a derrière elle, loin de l'âge de la jeunesse, loin de sa passivité passée. date et lieu de naissance ‹ treize avril, greenstal; depuis longtemps elle a quitté la terre sur laquelle elle a vu le jour, parfois un peu nostalgique, elle sait pourtant qu'elle ne se retournera plus vers ses origines.  statut matrimonial ‹ lyanna se préfère seule, lyanna a eu l'amour facile, le coeur qui s'emballe trop rapidement, il lui reste quelques peines et surtout, elle ne quittera jamais le véritable amour de sa vie, protégera toujours la petite chose sans défense. sang ‹ bronze, le parfait juste milieu, elle ne fait partie ni du sommet, ni des sales créatures rampant au sol; elle n'a jamais demandé rien de plus. métier ‹ anciennement professeur sciences avancées et d'initiation à la médecine à koldoveretez, elle y avait parfaitement sa place, davantage qu'à greenstal; adorée ou crainte de ses collègues et de ses élèves, elle avait le sourire angélique ou la froideur d'un glacier, elle jouait au jeu de l'amie-ennemie. Elle savait mener ses élèves à dépasser leur limites, à acquérir de meilleurs notes. Elle était dans ce paysage depuis presque une quinzaine d'années, elle aurait fini par faire partie de l'édifice mais du jour au lendemain; on ne l'y a plus vu, la voilà disparue depuis presque cinq ans ou six, on ne sait pas trop vers où elle s'en est allée, ça ne devrait tarder. Désormais, officière des recrues de la résistance, elle joue avec le danger, use de ce qu'elle a appris ces dernières années pour détruire ceux qui ont été les siens. maître de ‹ de personne, trop vieille apparemment, elle était déjà trop âgée lors de la première cérémonie des duos, et suppose qu'elle n'était pas assez importante pour passer outre; ce n'est pas plus mal, elle se satisfait de sa liberté. élément maîtrisé ‹ elle ne forme qu'un avec la terre, elle peut contrôler son don à la perfection mais évidemment, ne le peut pas. allégeance ‹ résistance, ceux que l'on appelle traître, ceux que l'on veut pour mort, ceux qui ont pour ambition de combattre l'injuste sous laquelle leur monde se noie. compétences ‹ charisme, leadership, survie. localisation actuelle ‹ launondie, cachée dans les quartiers de la résistance. groupe ‹ tear them appart. avatar et crédits ‹ jennifer morrison, Alaska, SKATE VIBE.

LA GUERRE; ‹ les mauvais rêves de l'enfance l'empêchent encore de dormir, hantée par la famille qu'elle a perdu. Il ne lui reste que des souvenirs de malheur qui ont effacé ceux de bonheur. Parfois, rarement, lui reviennent en tête les rires, la complicité affective, puis les sourires d'un grand frère pour sa petite soeur, la main sur son épaule, un baiser sur son front. Et maintenant depuis presque trente années pesantes, il ne reste que la solitude et la perte. Des promesses ne furent pas tenues, le coeur d'une enfant fut brisée et d'une certaine manière il ne semble jamais n'avoir été réparée. Dans des rêves qui ne la quittent toujours pas, son visage pâle et ses yeux clos lui apparaissent de nouveau. Elle voit le corps sans vie de Lancel; ô pourquoi son lancel, pourquoi lui, il devait devenir un héros, et quand elle aurait été plus grande elle serait devenue une héroïne à ses côtés, pourquoi est-il parti si vite, pourquoi est-il parti sans elle. Elle se rappelle les hommes pleins d'honneurs autour du défunt, elle se rappelle du visage calme et triste de son père, luwyn rassemblait toutes ses forces pour être plus fort que la douceur, et le visage de Loras lui n'était qu'une fureur qui faisait un peu peur à Lyanna. Ses hommes pleins d'honneur ne pouvant se briser. Elle n'était qu'une petite fille, elle n'avait que onze ans et elle se foutait de l'honneur silencieux. Tête baissée, elle chouinait, elle sanglotait, elle reniflait trop fort. Elle n'osait pas le regarder, elle n'osait pas l'admettre. Lancel devait la protéger, Loras n'a pas su le remplacer et depuis ses onze ans, elle croit qu'il n'y a plus personne capable de veiller sur elle, il n'y a qu'elle.  LE FIER MEPRIS; ‹ D'un ange, elle n'a que les traits et la blondeur parfaite. Déjà quand elle était petite, elle ne valait pas énormément mieux que ses frères; elle gardait ses distances, n'avait qu'un regard froid, méprisant, d'un dégoût incompris pour les esclaves que possédaient ses parents (d'abord des mêlés quand ils le pouvaient). Sans être une miroir à glace, elle n'était pas un cadeau, même pour sa famille. Sans être devenue un glaçon, elle ne s'est pas arrangée. Elle possède une posture qui requiert le respect, le ton peut être froid; elle est depuis longtemps cette femme indépendante à l’honnêteté poignante. On ne peut lui prendre ni son indépendance, ni sa force. Elle ne laisse personne l'affaiblir. Elle fait repousser ses ailes avant qu'on essaie de lui arracher. Elle évite à tout prix de courber le os; trop fière pour en donner le plaisir. Elle a laissé la gamine qui pleurait sur la tombe de son aîné loin derrière elle. Chaque jour, elle devient davantage forte. Chaque jour, elle devient davantage assurée. Le mépris pour les mêlés s'est largement atténué, un mépris qui appartenait davantage à sa famille qu'à elle-même. C'est un autre mépris qui la consume aujourd'hui, déroutée par ceux qui pourraient regarder le monde brûler pour gouverner par-dessus les cendres qu'il en resterait; c'est eux dont il faut se débarrasser, d'une manière ou d'une autre. L'ERUDITE; ‹ ses frères avaient leurs armes d'aciers, elle n'avait pas l'âme d'un sodat. Au fil des années, elle a beaucoup lu Lyanna; curieuse du passé et du présent, curieuse du monde l'entourant. Elle ne mènerait pas ses batailles avec une épée. Elle mène ses batailles dotée de l'esprit qu'elle a développé au cours de ses lectures; elle connait l'histoire comme celle d'un conte qu'on connait par coeur, qu'on connait trop, qu'on voudrait apprendre à oublier, qu'on voudrait pouvoir réécrire. Elle sait que les morts de la guerre ne sont qu'insignifiance pour les Oshun. Elle connait les secrets de la médecine, elle sait comment soigner un homme d'affreuses blessures qui pourraient amener aisément à la mort, elle a appris à posséder des doigts de fées salvatrices. Elle sait où et comment faire saigner un homme pour qu'on ne puisse plus rien faire de sa misérable vie, elle sait comment étouffer un homme avec la cruauté d'une faucheuse. LE DEPART;‹  elle ne sait pas si elle prend la fuite ou si elle écoute la voix de son coeur. Mais Lyanna quitte souvent les lieux qui sont un foyer. Greenstal; là où elle a pourtant grandi, là où elle était seule princesse. Elle aurait pu s'y épanouir, y être heureuse. Elle l'y a été un temps. A travers une vue quasiment masquée par les larmes, elle a observé le corps de son frère défunt et ne s'est plus jamais sentie chez elle, abandonnée. Pourtant il y avait papa et maman, puis il y avait loras, puis il y avait luwyn; mais ça ne lui a pas suffit. Parmi les siens, elle étouffait, prisonnière de l'ombre des souvenirs fraternelles qui pesaient toujours plus sur elle. Alors, elle est partie, sans regret. Peut-être comme une égoïste, elle a oublié la famille qui lui restait.  LA PEDAGOGUE; ‹ Elle s'asseyait avec Luwyn dans l'herbe verte et ils lisaient ensemble. Il n'était ni vraiment malin (au contraire plutôt) ni vraiment amateur de lecture. Elle croit que l'un était pilier de l'autre après la mort de leur frère; passer leur temps ensemble permettait de ne pas avoir à relever la tête, de ne pas voir que loras avait pris la place de lancel. Elle croit qu'il est celui qui lui manque le plus maintenant. Oh, il était un peu, voire très bête, c'est évident, elle ne penserait même pas à le nier. Elle, elle essayait de lui apprendre des choses et il la forçait à persévérer avec toujours plus d'efforts. Elle aime croire qu'elle lui en a appris quelques-unes, elle espère que ça a pu lui servir en reprenant les terres de leurs parents même si elle ne peut pas être là pour le voir, et qu'elle doute de l'être un jour. Luwyn l'a encouragé (comme si elle en avait besoin) vers le chemin de koldoveretez. Elle s'est redécouverte là-bas, elle y a adoré la majorité de ses jours. Elle aime croire qu'elle a pu y être utile pendant un temps, elle aime croire qu'elle était assez froide pour rappeler aux étudiants leur place et assez chaleureuse pour être aimée. Elle les poussait toujours plus vers l'excellence, était assez stricte pour en faire des êtres intelligents, au meilleurs de leur forme. Elle a oublié la tombe du frère, les larmes d'une enfant, elle s'est sentie impératrice à koldoveretez. Maintenant, c'est terminé. C'est un autre chapitre qu'elle a bouclé, une autre maison qu'elle a quitté, sans se retourner encore une fois.L'AMANTE; ‹ elle est loin d'être une femme simple à dresser.  Elle ne l'était déjà pas quand elle était une gamine parachutant sur la vingtaine. Elle n'est pas de celles qui s'accrochent aux poèmes lyriques ou aux sentiments dégoulinant de guimauves. Elle n'avait pas l'amour au bord du coeur, mais davantage entre les jambes. D'un homme à un autre, elle s'attachait et elle s'empoisonnait avec une flèche d'un drôle de cupidon qui l’illusionne. Elle tombait sous le charme d'une âme et d'un corps, et filait vers le prochain pour lui plaire. Et puis, il y a comme un drame. A moins que l'on parle d'un miracle. Peu importe. Elle aurait fini par s'accrocher à d'autres lèvres, d'autres corps. Peu importe. Ca arrive, c'est arrivé; la fin du temps des amours. Elle apprend à maintenir ses jambes fermées, même quand elle voudrait les ouvrir de nouveau à un amour. Elle reste froide, froide pour son propre bien, froide pour le seul amour qu'elle se permet.  LA TRAITRE; ‹ Ce n'était pas de sa faute. Quand elle est arrivée à koldoveretz, elle était simplement dégoutée par le monde dans lequel elle avait grandi, et dans lequel elle continuerait de vivre malgré elle. Il n'y avait rien à faire, elle pouvait avoir envie de vomir et rêver de taillader les veines de ceux alourdissant aksana de leurs péchés, rien n'y changerait. Elle n'avait pas une posture d'héroïne, de ceux qui peuvent changer le monde parce qu'ils ne l'aiment pas. Pour qui voulait-elle se prendre? Elle était une harlaw, ele avait peut-être pu fuir greenstal mais ça n'irait jamais bien plus loin. Elle a enfouie ce qu'elle pouvait ressentir, ce qui la rendait si confuse. Elle l'a enfouie aussi profond que possible, jamais assez profond. Ses actes, ses sourires, sa froideur ne suivaient pas le courant de ses pensées. La finalité était prévisible, ses sentiments ne pouvaient pas demeurer les seuls traîtres; la traîtrise comme un poison dont elle n'a jamais su se guérir.  LA MORT; ‹ Elle avait onze ans quand elle a pour la première fois pris conscience de la force terrifiante de la faucheuse. Elle ne pensait pas la recroiser, elle se supposait en sécurité. Elle ne pensait pas non plus devenir la faucheuse. Oh non, pas elle, surtout pas Lyanna. Impossible. Lyanna n'aime ni les guerres, ni la violence, ni le sang. Hors de son regard froid, elle semblerait avoir une douce âme remplie d'innocence. L'innocence partie en fumée, il ne lui reste qu'une âme noircie par ses choix de fureur, condamnant à mort celle piégée dans des rôles dans lesquelles on l'identifiait, dans lesquelles elle n'a jamais réellement pu s'identifier. Un passé enterré; une vie qui se termine et une autre débute. LA RESISTANTE; ‹ Discrète, maligne, futée. Elle était confuse en rejoignant la résistance. Elle a quitté, fuit tout ce qui qui pouvait s'apparenter à des maisons. Fuit pour quoi? fuit pour une grande bataille, fuit pour une bataille plus grande qu'elle, fuit pour enfin pouvoir se révéler sous son véritable jour. Elle est loin la gamine qui pleurait sans aucune gêne, sans pouvoir s'arrêter devant le corps de son aîné. L'adulte a le sang froid, la force, la détermination. Elle n'a pas froid aux yeux, elle n'hésiterait pas à se mettre en danger, elle sait se défendre. La famille impériale n'aurait aucune gêne à régner sur un tas de cendre. Au diable leurs foutues idéologies de pouvoirs sans merci. Qu'ils aillent au diable. Qu'ils puissent mordre la poussière comme chacune de leurs victimes avant eux. Lyanna, elle se battra, pas jusqu'à la mort, jusqu'à un monde qui deviendrait supportable, dans lequel on pourrait aimer vivre. LA MERE; ‹ M E E R A. L'accident, la catastrophe, le miracle, le drame, les peurs, le bonheur, l'épanouissement, un cadeau, le plus beau des visages, son seul amour. Elle a les cheveux d'or de sa mère, elle a bouleversé sa vie; sa petite chose à absolument protéger. C'est pour meera, tout est pour meera, tout sera toujours pour meera. Elle lui a donné la vie dans les quartiers de la résistance, elle ne connait que ça la petite, elle n'a jamais vu et ne verra jamais là où est née sa mère, par quoi elle est passée. Meera est née dans un monde affreux. Meera verra naître un monde meilleur, plus juste que celui que Lyanna a connu. Meera est une enfant de l'espoir, une enfant à la vie précieuse, une enfance à l'innocence précieuse;
il est hors de question qu'elle ne connaisse que ce monde pourri duquel elle est cachée.