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you don't know the half of the abuse (werys)

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MessageSujet: you don't know the half of the abuse (werys) you don't know the half of the abuse (werys) EmptyDim 24 Sep 2017 - 14:06


you don't know the half of the abuse
Life's a game but it's not fair. I break the rules so I don't care So I keep doin' my own thing, Walkin' tall against the rain. Victory's within the mile, Almost there, don't give up now. Only thing that's on my mind Is who's gon' run this town tonight

C'était toujours sous l'incandescence déclinante du crépuscule que débutaient ses vagabondages. La brune était un animal nocturne, ne s'éveillant vraiment que lorsque le jour sommeillait dans ce tombeau provisoire que lui bâtissait la nuit. Sous couvert de ce manteau d'ébène cousu d'étoiles, elle n'était jamais qu'une ombre, une silhouette de brume. Insaisissable et volatile. Impératrice traînant à ses talons une faux implacable, où le sang sous l'éclat laiteux de la lune se teignait du noir le plus obscur, réplique d'une âme décolorée qui en faisait gracieusement l'écho. Puis elle s'évanouissait à l'aube, se dévêtait de ses ténèbres pour présenter à la lumière l'illusion d'un monstre docile. Mais les crimes sévissaient toujours, vieille rengaine mélodieuse où les notes étaient muettes, comme les cris imprononçables et l'effroi dans les iris. Le vice était l'habitude, et les contrats exécutés se terminaient là, au corbeau brumeux, foyer des pécheurs. Elle y pénétrait comme si les lieux étaient siens, royale dans la fange des seigneurs ; elle épiait les groupes attablés, jaugeant lequel serait le plus à même de lui fournir un divertissement digne de ce nom. Puis, du coin de l’œil, dans cet amas de débauchés sans scrupules, elle l'aperçut, spectre familier d'un égo naguère piétiné ; l'affront était encore vivace, la quête d'alors paraissait légère, trop aisée, jusqu'à ce que la sale gosse enrage, s'insurge. La garce avait eu la détente facile ; elle, le défaut d'avoir été surprise. Sans avoir jamais réellement réussi à digérer les menaces de ce misérable insecte, elle était aujourd'hui radieuse de cette satisfaction criminelle ; celle d'être parcelle d'un chaos inexorable et destructeur, cendres crépitantes d'une utopie désarmée. Le pas s’accéléra, ses talons claquant une cadence succincte tandis que la brune abordait la rousse avec un naturel trompeur. L'occasion était trop belle, l'instant parfait – elle serait sa proie, cette nuit. « ça alors, ce ne serait pas notre adorable weiss ? » roucoula t-elle en posant son séant sur la place béante en face de la verte. On aurait pu les croire comparses ; elles n'étaient qu'ennemies, deux faces d'une même pièce, qu'était la ligue. Jaehaerys était le versant extrême, Weiss le modéré.  « toujours à défendre la veuve et l'orphelin ? non, ne dis rien ; tu as enfin compris que tu ne pouvais sauver ni l'un, ni l'autre ?  » il y avait dans son gloussement railleur ces nuances dédaigneuses à peine voilées. L'acharnement de la mêlée à réprouver les bains de sang l'avait stupéfaite, surtout après avoir constaté de trop près la fougue de ses deux poings mendiant la guerre, comme animés d'une volonté propre. Intelligence et férocité se côtoyaient dans ce corps qu'on aurait pu juger frêle, mais habité d'une force suprenante. « ton oshun est en vie, il paraît. il s'en est fallu de peu, quelle chance que la résistance n'embauche pas de gens plus capables. » Sans doute que l'autre n'était pas aveugle – le carnage avait trop d'audace pour la prudente résistance. Mais le jeu était trop tentant, et la tueuse prolongeait la comédie d'une succession de façades mielleuses. « mais qui peut prévoir où la foudre va frapper, hm ? » elle moque, menace, subtile et narquoise, hostile et redoutable. L'idée de tuer la rouquine avait plusieurs fois traversé son esprit revanchard ; tuer l'emmerdeuse, sinistre gloire s'accompagnant en prime d'un cadavre princier – même avoir son chien de garde de frère à ses trousses aurait pu être excitant. Mais ça avait quelque chose de plus jouissif, d'étaler subtilement ses triomphes sanguinolents, de vanter la plaisante performance d'actes terroristes devant celle qui les abhorraient. « dis-moi, tu es verte, n'est-ce pas ? alors, à quoi te sers d'avoir une intelligence sur-développée si tu n'arrives pas à prévoir des accidents comme ceux-ci hm ? on pourrait presque croire que tu voulais que ça se produise. » ponctuant sa phrase d'un léger rire, comme si ces mots étaient farceurs et non accusateurs, elle s'amusait – elle en avait des sarcasmes à revendre, à la pacifiste. Impliciter que son impuissance était une arme usée à mauvais escient en était un, tout comme suggérer qu'elle était atome d'une apocalypse, de gré ou de force. Croisant ses guiboles effilées, elle se pencha sur Weiss, s'armant de ces airs qui supposent des confidences secrètes et palpitantes. « je suis certaine que Pollux serait ravi de renouveler son offre » mensonge, sans doute ; leur leader avait certainement déjà oublié son nom. Elle non ; elle s'en souviendrait jusqu'au jour où elle cracherait sur sa tombe.



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MessageSujet: Re: you don't know the half of the abuse (werys) you don't know the half of the abuse (werys) EmptyDim 1 Oct 2017 - 21:17


On the other end of your flustered gaze is a castle wall that is crumbling down. The night is slowly dawning. It goes on endlessly. Unable to cut them off with our dulled knives, the problem continue to repeat itself. Homework that we haven’t been able to solve yet. (--)


Bar miteux au verre dégueulasse, aussi sale que le sol. Le Corbeau prenait son envol, et toutes les nuits, enivrait les cervelles les plus vides. Weiss avait une tradition, un secret. Celui de prendre un mauvais verre après un combat acharné, laissant le whisky effacer le bleu et rouge qui arboraient déjà son corps. Sa tranquillité, sa solitude. Quelques fois croisait-elle des individus obscures ou des têtes familières qui se fondaient dans la masse de cette débauche, espérant disparaître dans l’ambre de l’alcool et l’esprit de la Verte. Mais la mêlée possédait une mémoire trop aiguisée pour son propre bien, presque handicapante. Cette nuit-là, alors que ses mains tremblaient sous le poids de la bouteille qui versait le liquide dans son verre fêlé, son intime quiétude fut chambouler ; son jardin secret détruit. « ça alors, ce ne serait pas notre adorable weiss ? » Weiss leva la tête et lui adressa pas moins qu'un regard désintéressé et une voix monotone qui trahissait les hématomes cachées sur son cou. « Jaehaerys. Toujours aussi laide. » Puis elle replongea les yeux dans son verre, ce nectar ambré toujours plus passionnant que ce que la Jaune pouvait dire. « toujours à défendre la veuve et l'orphelin ? non, ne dis rien ; tu as enfin compris que tu ne pouvais sauver ni l'un, ni l'autre ? » Elle serra les dents, ignorant la vilaine.
La chieuse. L’incapable.
Laisse, laisse parler le serpent.
Méritait-elle qu’un regard de considération ou moins. Weiss s’était promis de ne pas faire trop de bruit ce soir-là. Pas après qu’elle ait dû rembourser une des vitres après avoir balancé quelqu’un à travers la semaine dernière. Depuis les attentats, on lui avait dit de contrôler ses excès de violence. Quelle mauvaise image donnait-elle à la princesse. Elle ne savait ni soigner ses mots ni son apparence et encore moins ses actions. Elle n’était qu’une célèbre boule de nerf tenant sur le fil, toujours prête à exploser.
Un adiutor trop inconvenable pour une sang bleu.
« ton oshun est en vie, il paraît. il s'en est fallu de peu, quelle chance que la résistance n'embauche pas de gens plus capables. » Elle esquissa un sourire amusé en coin, se retenant de répondre à ses provocations. « Je sais pas quel genre de job bâclé tu fais avec ta Osoryd mais j'ai pas besoin de toi pour me dire comment va mon maître. Si une princesse aussi frêle qu’Isaure est toujours en vie, la résistance ne doit pas être si menaçante que ça alors. » Elle haussa les épaules en prenant une autre gorgée, insultant sans peine son noble. Son amie. Sa protégée. Bien consciente que ces mots auraient pu être peine de trahison si une mauvaise oreille l’eut entendu. Par sécurité, elle jeta tout de même un œil par-dessus son épaule – titillant une paranoïa qui s’était déjà installée dans son quotidien. Loin des regards corrompus et des âmes perverties qui venaient se perdre au Corbeau Brumeux, elle redirigea son intérêt insolent sur Jaehaerys.
« mais qui peut prévoir où la foudre va frapper, hm ? » Elle leva les yeux au ciel devant une menace aussi peu effrayante.
Allez, viens. Frappe. Frappe de toutes tes couleurs, lâche ta rage. Voyons-voir ces éclairs dont tu es si fière.
Aussi apeurée qu’un canard face à une feuille morte, ses prunelles inexpressives retombèrent au fond de son liquide. Puis elle relâcha son souffle de ce même ton ennuyé. « C'est pas la foudre que tu devrais craindre. Tu le sais bien pourtant. » Un sourire carnassier s’installa sur son visage tandis que ses noisettes brillaient ;
La vie revenait à elle et avec la curiosité d’un nouveau combat. L’envie de se battre. Le besoin de voir carmin.
Crains-moi. Crains Isaure. Crains le jour où je serais libérée de mes menottes. Crains ce que je vais faire. Observe et apprends la vraie peur.
« dis-moi, tu es verte, n'est-ce pas ? alors, à quoi te sers d'avoir une intelligence sur-développée si tu n'arrives pas à prévoir des accidents comme ceux-ci hm ? on pourrait presque croire que tu voulais que ça se produise. » Weiss soupira en poussant son verre plus loin, clairement blasée par cette conversation. Pourtant, la Jaune savait comment l’exciter...pourquoi tuer le fun d’une manière aussi terne. Les provocations n’étaient même pas suffisamment appétissantes pour qu’elle y réponde avec la ferveur qu’on lui associait si bien.
« Mais quelle belle démonstration de ta stupidité tu nous fais là, Jae. Je suis un génie, pas un oracle. Retourne à l'école si tu connais pas tes couleurs. » répondit-elle avec sarcasme, sa voix retrouvant ne serait-ce qu’un peu de couleur. Rester à côté de quelqu’un d’aussi médiocre la rendait encore plus sale. L’arrogante Verte décida de mettre fin à l’échange en finissant son verre d’une traite. « je suis certaine que Pollux serait ravi de renouveler son offre » Le mensonge se lisait dans sa voix aussi aisément que sa mesquinerie, sa petitesse. Weiss se leva de sa chaise d'un bond, frappant son verre contre la table—celui-ci se brisa, déclenchant un silence lourd dans la salle. « Bon, t'es venue ici pour que je te casse la gueule à nouveau ? C'est toujours un plaisir de tabasser les larves de Pollux. » Elle fit tourner sa nuque plusieurs fois en guise d’échauffement puis lança un sourire affamé à Jaehaerys, le sourire d’une bête qui voulait du sang. L’excitation lui fit oublier la douleur dans ses doigts ; elle la réveillait de son sommeil ambulant et nourrissait cette colère innée qu’elle extériorisait nuit après nuit. Elle n’avait jamais été réputée pour sa patience et encore moins ses promesses. Tant pis si elle devrait nettoyer le sol du sang visqueux de sa camarade, sa violence demandait à s’exprimer.
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MessageSujet: Re: you don't know the half of the abuse (werys) you don't know the half of the abuse (werys) EmptyLun 23 Oct 2017 - 14:47


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Life's a game but it's not fair. I break the rules so I don't care So I keep doin' my own thing, Walkin' tall against the rain. Victory's within the mile, Almost there, don't give up now. Only thing that's on my mind Is who's gon' run this town tonight

C'était amusant, comme la Rene était facile à échauffer. Si de prime abord la mêlée semblait avoir opté pour une tactique d'indifférence absolue, son tempérament de feu l'empêchait de s'y tenir, de garder le silence face à la ténébreuse brune qui s'en réjouissait plus que de raison. C'était un véritable plaisir que de titiller la verte, exacerber le besoin démangeant qu'elle avait de ruiner le délicieux portrait qu'était son visage. « si une princesse aussi frêle qu'Isaure est encore en vie, ce n'est peut-être pas un hasard. » glissa t-elle, énigmatique jusqu'au bout des ongles. Si elle était bien loin de connaître toutes les pensées s'entrechoquant cette petite tête blonde, elle avait l'infime intuition qu'elles n'étaient pas toutes en faveur de sa mère la reine. Et ce qui n'était pas entièrement dévoué aux Oshuns était potentiellement utilisable, même s'il était évident que les résistants n'étaient pas assez malins pour voir au delà de leur soif de vengeance. « C'est pas la foudre que tu devrais craindre. Tu le sais bien pourtant. » L'insinuation était évidente, pourtant la Norhalis y répondit d'un rire clair, presque déconcerté. C'était parfaitement inconcevable qu'elle, meurtrière en puissance, puisse connaître une crainte aussi irrationnelle que celle d'une verte incapable de comprendre qu'elle s'était dressée devant la mauvaise personne. « quoi donc ? que je devrais craindre une petite pacifiste stupide et belliqueuse ? tu as eu la chance de pouvoir devenir autre chose qu'un insecte : tu l'as ratée, et tu ramperas toute ta vie. tu n'inspire pas de la crainte, weiss, tu inspire de la pitié. » rétorqua t-elle tout sourire. Elle espérait bien que la rouquine vive assez longtemps pour se rendre de l'erreur qu'elle avait commise ce jour-là, en refusant l'offre de Pollux. Pour comprendre qu'elle ne triompherait pas, jamais, car la paix n'a jamais été possible sans que le sang ne l'entache, cette mirifique illusion qui n'a jamais été qu'une éphémère douceur pour des gens en mal d'espoir. Jaehaerys ne la cherchait pas, la paix ;elle cherchait le chaos, la guerre, la vengeance et par dessus-tout, l'amusement.

Un ricanement moqueur s'échappa d'entre ses lèvres dès que le mot génie fut prononcé. Oh que non, la verte était loin d'être un génie ; un génie n'aurait pas refusé l'offre qu'elle était aimablement venue proposer, un génie ne se serait pas obstiné à s'attacher à une ligue aussi désespérément idéaliste, aussi sûrement perdante que le serait tous ceux qui s'opposeraient à l'armée dont la jaune faisait partie. Et elle, Jaehaerys, s'acharnerait à briser un par un les espoirs qu’entretenait Weiss, ces illusions dramatiquement naïves qu'elle abhorrait au plus au point. La justice, la fraternité, le bien ; tout cela ne reposait que sur du vent, des attaches fragiles qui se rompaient d'un claquement de doigts. Elle ferait tomber le rideau, la diablesse, effacerait la vision romanesque qu'avait l'autre d'un monde en devenir qui ne serait jamais.  « pour ma défense, je ne me suis jamais réellement intéressée à ces couleurs. bleus, verts, oranges, quelle différence ? ils meurent tous de la même façon. » elle s'amusait, imperméable au venin de la rousse. C'était elle qui était en position de force – elle l'avait toujours été, parce qu'elle avait un sang-froid que l'autre ne possèderait jamais, un hiver intérieur permanent, calme inhumain lui permettant de jouer avec l'irascibilité de son adversaire comme un chat taquinerait une souris. Elle n'eut pas un seul mouvement de surprise lorsque le verre se brisa contre la table, et se contenta de pencher légèrement la tête, dévisageant la verte avec le même sourire railleur qui restait scellé à ses lippes. « à vrai dire, j'espérais que tu me paie un verre, mais c'était sans doute surestimer ta générosité » haussement d'épaules et rictus moqueur ; elle jouait l'indifférente, balayait frivolement ses insultes comme s'il ne s'agissait que du bourdonnement d'un insecte – mais ses muscles restaient tendus, et l'imperceptible tension de son corps la disait prête à l'assaut.  S'extirpant de sa chaise, les deux paumes sur la table, elle plongea son regard d'ébène dans le sien. « tu me vois atrocement désolée de briser le petit conte de fée dans lequel tu te complais, mais si tu es encore en vie, c'est simplement parce que te savoir impuissante lorsque je détruirais tout ce pour quoi tu te bats est terriblement plus jouissif que de t'ôter la vie. » c'était un murmure acéré, que leur public peinerait à comprendre mais que son adversaire entendrait sans mal. Les lumières de la taverne clignotèrent légèrement sous l'impulsion de son pouvoir, tandis qu'elle se redressait, fixant l'enragée, une lueur de défi luisant au creux de ses iris noisettes. « allons, cesse de te donner en spectacle. je m'en voudrais de te ridiculiser en public » sa voix était un miel enjôleur dont l'hypocrisie était plus que flagrante ; la mettre à terre, c'était une revanche qu'elle aurait plaisir à prendre sur la rouquine.



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