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| being your light, far from you (hiros) | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: being your light, far from you (hiros) Jeu 18 Jan 2018 - 17:21 | |
| ≈ ≈ ≈ {being your light, far from you} crédit/ tumblr ✰ w/hiros Main posée sur son ventre, elle laissait son regard vagabonder au loin. Ses pensées tournées vers l'avenir, Hissa laissait ses paupières se plisser. Ils avaient pu profiter du havre de paix que leur avait offert Elizabeth Valaeris avant de rejoindre Launondie où la princesse avait fait profil bas. Non pas par crainte de voir l'empereur, non pas par peur d'être à nouveau capturé. Elle n'avait juste pas voulu être là. La chaleur avait attaqué sa peau et elle s'était sentie desséchée dès leurs premiers pas dans la capitale. Son oasis, elle l'avait trouvé en Braelyn, Adonis, et Eros. Un soupir s'échappa de ses lèvres à cette pensée. Tout ceci n'avait de sens. Comment en étaient-ils arrivés là ? Bien que l'alliance avec l'empire était un tournant dans l'avenir d'Aksana et d'Eartanera, la nymphe n'arrivait toujours pas à s'y faire. Parce que les Oshun représentaient tout ce qu'elle détestait. Leurs idéaux ne rejoignaient en rien les siens. Mais elle suivait Hissa, elle suivait celui qu'elle voulait comme roi, son espoir. Et de l'espoir, elle en avait à nouveau. D'une main fébrile et délicate, elle caressait son abdomen avec douceur. Sa robe cachait sous son tissu ce ventre qu'elle avait vu s'arrondir légèrement. Un détail qui avait échappé à tout le monde si ce n'était elle, et sa servante. Cette dernière avait été ébahi, peut-être avait-elle même laissé un regard presque maternel se poser sur la princesse. Et Hissa était tombée de haut à la découverte de cette grossesse inattendue. La joie s'était forgée dans ses traits avant que l'inquiétude ne prenne le dessus. Le monde n'était pas prêt pour accueillir un nouvel être, la guerre faisait toujours trembler les âmes et chaque mère craignait pour son enfant envoyé au front. Elle ne voulait pas de cet avenir incertain pour son enfant, elle voulait le protéger. Un instinct maternelle qu'elle avait longtemps ignoré s'était fait une place dans ses pensées agitées. Debout face à la fenêtre, Hissa soupira à nouveau puis se détourna de la vitre, cherchant une idée rassurante. Ses perles émeraudes s'arrêtèrent sur une chemise abandonnée sur la chaise de sa coiffeuse. Ses pas l'amenèrent jusqu'à elle et elle l'attrapa. De par sa taille et le parfum qui s'en dégageait, elle devinait que son mari l'avait laissée là. Il s'était absenté ce matin pour rejoindre le haut sacerdos qui avait demandé à ce qu'ils se rejoignent tous. La beauté ne s'était pas posée de questions, l'esprit ailleurs, peu encline à deviner la raison de l'appel du religieux. Elle avait laissé Eros s'en aller, le cœur et la gorge serrés. Elle aurait aimé lui dire dès que ses yeux avaient rencontré les siens ce matin, mais elle n'avait pas pu, l'idée qu'une autre femme avait dû lui dire la même chose il y a peu la rendait amère. Elvira. Toujours Elvira. Ses mots lui revenaient en tête, son ventre arrondi aussi. Agacée, la Griffith reposa la chemise sur le dossier de la chaise et se tourna vers la porte qui s'ouvrait subitement. Habillé de sa cape de sacerdos, le prince revenait, le visage fermé. Cette vision fit frisonner la belle alors qu'elle cherchait le courage de lui dire, de partager cette nouvelle qui lui avait apporté tant de joie malgré tout. « On m'avait pourtant raconté que le Haut Sacerdos n'était pas si déplaisant à regarder. » dit-elle finalement, tentant de jouer avec son ironie naturelle, faisant référence à la tête de six pieds de long que faisait le maître. Incertaine de sa future réaction, Hissa préférait rester à bonne distance de l'éphèbe. |
| | | Eros Griffith earth nation‹ MESSAGES : 394 ‹ AVATAR : FRANCOIS ARNAUD. ‹ CRÉDITS : AV/MORRIGAN. ‹ COMPTES : ES, YO, RK, AK, SV.
‹ AGE : trente-un ans, à s'étendre là où il ne devrait pas, à décevoir son père, son sang, sa lignée. à se battre avec les poings, à croire en une religion qu'il ne respecte pas. vilain petit canard, c'est pourtant l'aube de ses grands jours, là où il devrait prouver sa vertue, son pouvoir, sa force. ‹ STATUT : marié, amoureux d'un fruit interdit, l'alliance qui pend à son doigt n'est que le revers d'une alliance mal construite. une maître de la terre pour la vie, une maître de l'air qui le détruit. ‹ SANG : argent, noblesse qui se veut bafouer, déchue peut-être, c'est par la traitrise qu'ils ont gardé leur statut. eros n'en veut pas, n'en a jamais voulu et pourtant il se tare de responsabilités qui n'auraient jamais dû être les siennes. ‹ METIER : sacerdos, haut-prêtre d'une religion qui l'a fasciné dès sa plus tendre enfance, eros est l'enfant de la foi des sept. immorale, trompeur, il se joue de cette religion interprétée à sa propre faveur. ‹ ALLEGEANCE : l'allégeance ne fait sens pour plus personne, puisque qu'il se voit déjoué de ses anciens objectifs. sa seule fidélité est vouée à ses dieux, au diable le reste. ‹ ADIUTOR : un frère, tobias, qu'il a perdu aux frais d'un virus pénible et terrible.
| Sujet: Re: being your light, far from you (hiros) Dim 28 Jan 2018 - 17:49 | |
| i hear you breathing evenly as you're lying next to me. after all these years in synchronicity, are you lying next to me? you are so far away. i know you are awake as i lie and find no sleep, like the only thing that's left is silence and a promise we may not keep[/i]. Eros serre les poings, tout en se levant de son trône de Sacerdos avec une aisance pédante, alors qu’il voit ces vieux prêtres, s’accrocher à la table, le ton sérieux, la mine déconfite. Ils viennent de prendre une décision qui viendra décharger le monde d’une balance nouvelle, un équilibre déséquilibré, et si Eros a voté en sa faveur, il a pourtant conscience des conséquences. Dans ses entrailles, ça grogne et ça se défait, alors que le nœud est tiré, et impossible à dénouer. Les Dieux ont parlé, mais ne lui ont pas parlé à lui, il se demande ce qu’il a pu faire de mal, pour que les Sept refusent de le mettre dans leur confidence, dans cette bénédiction et cette punition. A l’écoute du Haut-Sacerdos, qu’il méprise davantage, de part cette jalousie qu’il ressent à son égard, il a pourtant accepté le jugement de ceux qu’il sert avec loyauté aveugle. Eros n’a pas été un bon Sacerdos, s’occupant de choses qui n’auraient jamais dû être siennes, et à présent, il voit au loin, dans un futur bien trop proche, une séparation entre son nom et son sang, et cette religion qu’il chérie tant. Parce que Adonis est un mutant, parce que Izolda l’est aussi, parce qu’ils sont de ces gens-là, qu’il devra poursuivre dans quelques jours ; et puis tuer, tuer parce que c’est ce qu’on lui ordonne de faire, parce qu’il va devoir mener la première charge, la purge, détruire la mauvaise herbe. Ceux qui n’ont pas été béni par les Dieux, ceux qui irrévocablement représentent un danger pour le monde, pour le peuple et la nation de la terre. Celle pour qui il croit faire tout ça, alors qu’il ne trahit que davantage la confiance des siens. Ca le grise, le rend morose et il appréhende le moment où il devra avouer à son frère, ce cadet qu’il a tant voulu protéger, qu’il est la bête qui a voté pour sa destruction, pour son éradication de la terre. Il s’en mord presque les poings, mais bien décidé à n’engager la conversation avec personne, Eros, tourne les talons, laissant virevolter sa cape au gré du vent. Il se dirige vers Greenstall, le palais de son nom, de cette famille qui l’a accueilli, mais ne l’a jamais vraiment compris, pour retrouver sa femme. Hissa, ô belle Hissa, il n’a, ces temps-ci, d’yeux que pour elle, et il ne comprend pas ce revirement de situation, ni ce changement, mais Eros est fatigué de vouloir trouver des excuses, alors il accepte ce rapprochement. Conscient pourtant que ces futures nouvelles, viendront, à nouveau, entraver la naissance d’une relation de confiance. Il entre dans le palais, avec une assurance nouvelle, cet endroit n’a jamais été sien à contrôler, ni manipuler, les histoires entre son père et son cadet, ne sont plus de son ressort, si les Dieux lui disent d’intervenir, alors le gamin le fera, mais il ne peut plus se permettre de transgresser les vœux des Sept, alors que tout va à l’encontre de ces têtes couronnées qui se lancent un combat effréné. Epuisé peut-être d’être l’intermédiaire, la voix de sagesse, qui n’a de toute façon jamais été sage, Eros est prêt à s’en détacher, à se concentrer sur ce qui a toujours fait sens : sa religion. Il dépasse la porte des appartements, la mine sombre, le regard encore enflammé par cette entrevue avec ses camarades. Il ne sait ni quoi dire ou faire pour convaincre Hissa de ne pas le haïr, de ne pas l’abandonner, quand demain, il lèvera les voiles et détruira les amitiés qu’il a formé au sein de sa propre nation. Parce que les suiveurs de son frère, tout ce mouvement qu’il a chéri, ne pourra lui pardonner cet écart. Et ce soir, entre ses mains, seront gérés ses derniers adieux, alors qu’il s’oubliera pour tenter d’accomplir sa tâche cruelle, mais obligatoire. Prouver à ses Dieux la loyauté qui est tombée, qui a été gommé pour quelques instants. – On m'avait pourtant raconté que le Haut Sacerdos n'était pas si déplaisant à regarder. – Qu’il entend Hissa lui dire. Il arque un sourcil, et se tourne vers la liqueur fièrement posée sur une petite table. Dégainant un verre, l’emplissant d’un liquide qui saura le faire brûler pour quelques heures, il le boit d’une traite, sans jamais poser ses iris sur la silhouette de sa femme. – Oh si tu savais. C'est un homme très déplaisant. – Il marque une pause, se tourne vers elle, vrillant son regard dans le sien. – Je crains que ce n’est pourtant pas lui qui m’a mis dans cet état, mais plutôt ce qui a été décidé. Je vais devoir te demander de rester dans la sécurité des murs de ce palais demain et les jours qui suivront. – Pour qu’elle ne soit pas blessée, pour que rien ne lui arrive, car Eros sait, que ça il ne saura se le pardonner.
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