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i would destroy myself to fix you (meren)

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fire nation
Maven Oshun
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‹ MESSAGES : 2086
‹ AVATAR : dominic sherwood.
‹ CRÉDITS : laura bae, dandelion.
‹ COMPTES : esprit, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
i would destroy myself to fix you (meren) 5a229e651e92837cc8f43d1b1d6221a6
‹ AGE : vingt-trois années noyées dans les flammes de la vengeance et de la colère. vingt-trois années livré aux flammes destructrices et impitoyables.
‹ STATUT : pion politique sur l'échiquier géant qu'est l'empire d'aksana, maven est une pièce maîtresse déplacée au gré des jumeaux oshun. autrefois fiancé à elizaveta valaeris, maven se voit désormais fiancé à son premier amour, la reine de son coeur : merle osanos.
‹ SANG : royal, bleu, aussi pur qu'il est possible de l'être. maven est fier de pouvoir s'en targuer. au-dessus des autres, il ne cesse de l'afficher sans vergogne.
‹ POUVOIR : ça crépite au bout des doigts, dangereusement. suite à la propagation du virus, le vilain prince du feu a acquis une nouvelle maîtrise de son précieux feu. désormais roi des éclairs, il s'amuse à créer des halos lumineux entre ses doigts abîmés, préparant sa revanche à l'encontre de celui qu'il hait tant.
‹ ALLEGEANCE : la famille oshun, son propre sang. ces deux jumeaux diaboliques. pour la puissance et la royauté. pour la continuation de la grandeur du feu.
‹ ADIUTOR : lara til'illan, la petite terrible. celle qui le détestait. celle qu'il haïssait. celle qui a rejoint les rangs de pollux et qui rêve de se venger.
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MessageSujet: i would destroy myself to fix you (meren) i would destroy myself to fix you (meren) EmptyLun 11 Déc 2017 - 20:40

when your legs don't work like they used to before and i can't sweep you off of your feet. will your mouth still remember the taste of my love ? will your eyes still smile from your cheeks ? and darling i will be loving you 'til we're 70 and baby my heart could still fall as hard at 23. and i'm thinking about how people fall in love in mysterious ways. maybe with the touch of a hand. i fall in love with you every single day and i just wanna tell you i am. so honey now, take me into your loving arms, kiss me under the light of a thousand stars. place your head on my beating heart. i'm thinking out loud. maybe we found love right where we are.


« C’est de sa faute ! »
« Tout ce bordel, c’est à cause de lui. »
« Je vais le tuer, putin ouais je vais le tuer et ce sera le meilleur moment de ma putin de vie ! »
« JE TE TUERAIS ADONIS, TU M’ENTENDS ? JE TE TUERAIS ! »


Et il sombra dans un profond sommeil, avant de quitter de nouveau les bras de Morphée afin de reprendre ses injonctions sans fin, à l’adresse d’un ennemi qu’il avait doté de tous les défauts du monde et notamment de celui de lui rendre la vie impossible. Selon la conception erronée du prince du feu, l’enfant Griffith était responsable de tous ses maux. D’absolument tous ses maux. Les anciens amis étaient désormais des suspects, les précieuses étaient devenues des espionnes pour le compte de celui auquel il ne cessait de penser. Obsédé, voilà ce qu’il était. Totalement et irrémédiablement obsédé par l’image nette du visage de l’enfant de Greenstall. Plus d’une semaine qu’il était enfermé dans une parfaite autarcie dans ses appartements royaux. D’abord aigri par sa défaite lors de l’affrontement d’Herindy, puis cloué au lit par un virus inconnu – probablement crée par Adonis – et, enfin, trop honteux pour oser mettre le nez dehors. La nuit et le jour étaient deux notions qui avaient cessé d’avoir du sens pour lui alors que ses seules occupations étaient la vitupération éternelle, faire des pompes pour tenter d’oublier, se morfondre et se laisser aller dans les bras de Morphée lorsqu’il n’y tenait plus. Personne n’avait été autorisé à rendre visite à l’animal en cage, qui vivait tapi dans une obscurité seulement troublée par les faibles rayons de la lune. Et cet isolement lui faisait perdre la tête, le rendait paranoïaque, le guidait vers la pente certaine de la folie douce. Il cessait d’exister au profit d’un monstre lunatique et imprévisible. Certes, Maven n’avait jamais été un modèle d’équilibre psychique mais, pourtant, il avait toujours été profondément humain. C’était ce qui l’empêchait de sombrer totalement, de ne pas se transformer irrémédiablement en bête. Parce qu’au-delà de ça, il y avait autrefois Isaure et Merle, comme garde-fou contre l’animalisation. Mais les deux femmes de sa vie s’étaient dissipées, l’une étant une traîtresse tandis que l’autre lui avait clairement fait comprendre qu’elle ne désirait rien d’autre que son amitié. Alors le prince laissait son âme se noircir, se racornir, à mesure qu’il laissait la solitude l’envahir. Il laissait tous ses sentiments s’éloigner de lui, petit à petit. Le quitter, de manière définitive. Et puis il y avait ce nouveau pouvoir, qu’il sentait circuler en lui, mais qu’il était bien loin de maîtriser. De minuscules éclairs qui jaillissaient parfois du bout de ses doigts. Mais il n’avait plus la force, ni la volonté, de tenter de l’appréhender. Il laissait ce nouveau don se manifester quand bon lui semblait. La maîtrise des éclairs semblait trop éloignée de celle du feu pour que le soldat puisse la dompter aisément. Et puis, il avait toujours été plus à l’aise avec les armes forgées, plutôt qu’avec ces talents naturels que possédaient les maîtres. Mais le pire ne se trouvait pas encore dans tout cela. Il y avait quelque chose de plus terrible, pour l’enfant de sang bleu. Quelque chose qui l’avait brisé, au plus profond de lui-même. Sa défaite contre Adonis Griffith avait cassé quelque chose, en lui, dans son orgueil d’homme. Maven n’avait jamais été le meilleur, jamais dans la lumière pour quoi que ce soit. Mais l’art de la guerre c’était son truc, à lui. Et même ça, Adonis avait réussi à le lui voler. Et puis, pire que tout, il l’avait marqué. Si le prince ne s’était jamais beaucoup préoccupé de son apparence physique, se voir ainsi défigurer avait terminé de l’achever. En ruines, il n’osait plus sortir de sa tanière, de peur de lire la pitié ou le choc dans les yeux de ses compatriotes. Une immense cicatrice barrait désormais son visage altier. Un Monstre. Enfin, il méritait véritablement ce surnom dont il avait hérité depuis plusieurs années déjà. Autant extérieurement qu’intérieurement, Maven n’avait plus rien d’attrayant. Voilà pourquoi il s’enfermait ainsi. A quoi lui servait d’aller dans le monde pour observer des réactions qu’il pouvait déjà prévoir ? Il était horrible, monstrueux. Si, auparavant, personne n’avait su le gratifier d’un amour infini, ce n’était pas maintenant que les choses allaient changer. Alors, pour oublier cela, pour oublier tous ces tourments, le blond se noyait dans sa haine envers le prince de la terre. Il occultait le reste pour ne plus se concentrer que sur ses démons qui l’enjoignaient à partir sur le chemin de la vengeance. D’une vengeance où l’un des deux ne pourrait sortir vivant. Un rapide coup contre sa porte le tira de ses noires pensées. « Dégagez ! » Personne. Personne ne pouvait le tirer du marécage dans lequel il s’était désormais enfoncé jusqu’au cou. Mais l’intrus, ou plutôt l’intruse, ne tint compte de la mise en garde du féroce et pénétra dans son antre. En un bond, il était debout, torse-nu, tournant le dos à la douce lumière lunaire. Sur ses gardes, prêt au combat. Cependant, la personne qui lui faisait face n’était pas celle qu’il attendait. Elle était peut-être la dernière personne qu’il s’attendait à voir. « Je… Qu’est-ce que tu fais là ? » Merle Osanos. Son rêve éveillé, le cauchemar de ses nuits. La femme qui hantait la moindre de ses pensées. Celle qu’il avait aimé, qu’il continuait encore à chérir. Celle qui lui avait brisé le cœur.
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Merle Osanos
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‹ AGE : vingt-trois années, jeunesse écarlate imprimée sur un visage mutilé.
‹ STATUT : fiancée à l'âme qui a toujours hanté son esprit, le visage qui n'a jamais quitté ses pensées. c'est à maven oshun qu'elle va s'unir, l'oiseau se réjouie de cette union d'amour, bien consciente qu'il s'agit d'un réel privilège.
‹ SANG : anciennement argent, : il est désormais bleu, l'élégance et les privilèges coulent dans ses veines ; l'oiseau qui aspirait au pouvoir et à la puissance se retrouve désormais conquérant, Régente d'une nation, de sa nation. le sang de merle est peut-être bleu, mais c'est le pouvoir qui coule dans ses veines qui l'importe le plus. depuis que le virus a frappé aksana, le sang de la souveraine est désormais également considéré comme étant mutant, parce que la sauvage ne contrôle plus l'eau, non, c'est désormais sur le sang qu'elle agit impunément.
‹ POUVOIR : maîtrise du sang, don destructeur dans la main d'une âme détruite, l'oiseau a hâte de savoir maîtriser ce don à la perfection, de se venger de toutes ces âmes qui ont essayé de la corrompre pendant tant d'années, hâte d'imposer son pouvoir sur ce qui est sa nation.
‹ METIER : régente de la nation de l'eau, une responsabilité qu'elle ne faisait qu'imaginer dans ses rêves les plus fous, désormais réel, elle règne sur la nation de l'eau d'une main de fer.
‹ ALLEGEANCE : son allégeance se tourne vers sa nation et toutes les alliances qui l'accompagnent, le feu avant tout, c'est à l'empereur cal oshun qu'elle se livre.
‹ ADIUTOR : yerim osyris, un jaune qui l'a longtemps hanté et à qui elle veut désormais faire la peau.
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MessageSujet: Re: i would destroy myself to fix you (meren) i would destroy myself to fix you (meren) EmptyJeu 18 Jan 2018 - 18:34



⎨so honey now, take me into your loving arms,
kiss me under the light of a thousand stars.⎬

Merle ne pouvait pas nier que tout lui semblait étrange, elle se sentait constamment seule, dépourvue de quelque chose qu'elle ne pouvait pas vraiment identifier. Une part d'elle semblait incomplète mais l’oiseau n'aurait jamais été capable de nommer ce manque oppressant, ou ne serait-ce que de mettre une image dessus. L’enfant de l’eau avait encore du mal à se remettre du virus qui s'était emparé de tout Aksana il y a quelques semaines de cela, comme la plupart des Maîtres et des Mêlés, et c'était depuis ce moment là que Merle se sentait partiellement vide, dépourvue d'un besoin essentiel qu’elle ne comprenait pas, qui lui restait entièrement étranger. Et puis, elle ne parvenait plus à maitriser l’eau, son élément, une part d’elle-même et la Souveraine se sentait particulièrement vulnérable, démunie de quelconque moyen de défense. Elle savait que Yerim voulait lui faire la peau, comme elle souhaitait lui faire la sienne et puis il y avait Johann, Diana et leur rancoeur incontrôlée, animée par une trahison dont elle était responsable ; mais l’oiseau ne regrettait pas, non, loin de là, consciente des sacrifices qui doivent être faits pour réussir à s’élever à un rang grandiose, ce qu’elle avait fait. Lorsque ses pas foulaient la terre humide, ses sens étaient alertes, jamais elle ne se voyait marcher seule, elle ne pouvait pas se le permettre tout en sachant qu’elle était incapable de riposter si l’on venait à s’en prendre à elle, et cette vulnérabilité la rendait si pitoyable qu’elle en devenait malade, elle qui n’avait jamais faillit, la voilà qu’elle se retrouvait obligée de se cacher, de se dissimuler pour survivre, comme elle avait su le faire pendant des années ; Merle avait l’impression d’être revenue au rang de fugitive alors qu’elle tenait une partie de sa nation entre ses mains, douce ironie qui l’empêchait de réaliser le vrai danger qui semblait constamment l’entourer. L’oiseau avait su ouïr des affrontements qui avaient opposés Maven et Adonis et les conséquences qu’ils avaient engendré, mais sa fièvre brûlante et sa condition faiblarde l’avait empêchée de se déplacer pour s’assurer qu’il allait bien ; sa seule tentative n’avait que résultée en une chute désastreuse, marquant son épiderme d’un bleu violet sur sa tempe droite. Lorsqu’elle se trouva devant l’antre qui abritait son ancien amant, une douleur aiguë vint s’éprendre de son palpitant, parce qu’elle ne savait ce à quoi elle allait faire face, ni même si il souhaitait recevoir sa présence en vu de leur dernier échange qui avait été désastreux. Lorsqu’elle y pénétra, tout était sombre, beaucoup trop sombre. L’oiseau frappa légèrement sur la porte en bois, trois coup résonnant dans l’obscurité et une seule réponse ; « Dégagez ! » elle sursauta, surprise par ce ton qu’elle n’avait jamais retrouvé en Maven, ou du moins, lorsqu’il s’adressait à elle. Maven avait toujours eu cette réputation qui le rendait craint de tous, intouchable et pourtant, c’était comme si sa présence l’avait toujours apaisée ; il devenait étranger lorsqu’il était avec elle, comme si une aliénation s’emparait de son âme, la modelant en l’amant parfait ; doux mais sauvage, aimant mais fougueux. Merle ne su tenir compte de l’ordre qu’il venait de balancer et pénétra dans cette pièce illuminée par les quelques rayons lunaires, éclairant les murs d’une lumière argentée et superbe. D’un bon, voilà qu’il lui faisait face, dos à la lumière, son visage complètement dissimulé dans la pénombre, seule sa silhouette si familière lui était perceptible. « Je… Qu’est-ce que tu fais là ? » elle se mordit la lèvre inférieure parce qu’elle n’avait même pas pensé à ce qu’elle pouvait bien lui dire, parce qu’elle s’était jetée hors du lit dès l’instant où elle en fut capable, laissant son instinct impatient guider sa raison. Elle s’approcha de quelques pas, réduisant la distance qui les séparait, parce qu’elle voulait le voir, le toucher, le sentir, parce qu’il lui manquait terriblement. « Je voulais m’assurer que tu allais bien. » c’était vrai, en partie. L’on disait que son visage était désormais marqué d’une balafre spectaculaire causée par l’enfant de la Terre en personne, un Griffith, sa némésis. L’oiseau vint tendre son bras pour caresser son menton de ses doigts délicats, elle ne savait pas si il allait la repousser, ou accepter son touché sur sa peau marquée, elle ne savait plus rien Merle, parce qu’il semblait si différent. « Que s’est-il passé…? » elle savait très bien ce qu’il s’était passé, mais elle souhaitait l’entendre de sa bouche, elle voulait entendre sa propre version, avec ses mots à lui. Elle soupira avant de reculer de quelques part, sans lâcher sa silhouette des yeux cependant, admirant son corps sculpté par la pénombre et les rayons lunaires, le rendant encore plus beau qu’il ne l’était déjà. « Je suis vraiment désolée, tu ne mérites pas cela. » il ne méritait que le bonheur, un bonheur qu’elle aurait tant aimé lui donner mais elle s’en sentait incapable, elle était l’Osanos maudite, celle qui avait condamnée la moitié de sa propre famille, c’était inconcevable. Ce qui la détruisait, c’était de savoir qu’elle était en partie responsable de tout le malheur qui semblait entourer l’enfant du feu. Elle l’avait repoussé alors qu’elle l’aimait plus que tout et que le simple fait de sentir ses bras autour de ses épaules représentait sa plus belle rêverie, mais l’oiseau se savait incapable de distribuer une once de bonheur, d’amour, parce que tout ce qu’elle avait su distribuer n’avait résulté qu’en haine et répugnance, peut-être était-ce tout ce qu’elle était capable de déverser ? Si cela en était le cas, Merle n’en serait point surprise, parce que peut-être était-ce tout ce qu’elle méritait vraiment, au final.
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‹ STATUT : pion politique sur l'échiquier géant qu'est l'empire d'aksana, maven est une pièce maîtresse déplacée au gré des jumeaux oshun. autrefois fiancé à elizaveta valaeris, maven se voit désormais fiancé à son premier amour, la reine de son coeur : merle osanos.
‹ SANG : royal, bleu, aussi pur qu'il est possible de l'être. maven est fier de pouvoir s'en targuer. au-dessus des autres, il ne cesse de l'afficher sans vergogne.
‹ POUVOIR : ça crépite au bout des doigts, dangereusement. suite à la propagation du virus, le vilain prince du feu a acquis une nouvelle maîtrise de son précieux feu. désormais roi des éclairs, il s'amuse à créer des halos lumineux entre ses doigts abîmés, préparant sa revanche à l'encontre de celui qu'il hait tant.
‹ ALLEGEANCE : la famille oshun, son propre sang. ces deux jumeaux diaboliques. pour la puissance et la royauté. pour la continuation de la grandeur du feu.
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MessageSujet: Re: i would destroy myself to fix you (meren) i would destroy myself to fix you (meren) EmptyJeu 18 Jan 2018 - 22:02

when your legs don't work like they used to before and i can't sweep you off of your feet. will your mouth still remember the taste of my love ? will your eyes still smile from your cheeks ? and darling i will be loving you 'til we're 70 and baby my heart could still fall as hard at 23. and i'm thinking about how people fall in love in mysterious ways. maybe with the touch of a hand. i fall in love with you every single day and i just wanna tell you i am. so honey now, take me into your loving arms, kiss me under the light of a thousand stars. place your head on my beating heart. i'm thinking out loud. maybe we found love right where we are.


« Je voulais m’assurer que tu allais bien. » Le violent la regardait, de ses yeux dorés emplis de douleurs. Autant physiques que psychologiques. Il dessinait ces courbes qu’il avait parcouru des centaines de fois. Ces pans de peau clairs qu’il avait embrassé avec passion à de multiples reprises. Qu’il avait honoré avec une ferveur sans précédents. Des formes entêtantes qu’il ne reverrait plus jamais. La belle le lui avait clairement signifié, en refusant son baiser, plusieurs semaines auparavant. Alors il détourna le regard, le fixant sur ses mains égratignées. Des mains de soldats. Qui n’étaient ni douces, ni agréables au toucher. Elles étaient râpeuses, ourlées de dizaines de cicatrices qui jamais ne disparaitraient. Des mains qui n’appelaient ni à la caresse, ni à l’amour. Et Maven n’en était que trop conscient. Conscient de qui il était réellement, de ce qu’il valait dans la balance sociale. De son caractère ignoble, de cette violence qui courait dans ses veines. Un Monstre, un Chien, une Créature. Rien d’attirant chez lui. Il baissait la tête, tentant de faire refluer les vagues d’émotions douloureuses qui déferlaient dans ses veines. Tentant de ne pas laisser les démons se manifester face à celle qui avait ravi son cœur. Pour toujours. A jamais. Parce qu’il ne voulait pas la brusquer ou la choquer avec ses manières qui laissaient à désirer et son tempérament vindicatif, belliqueux. Parce qu’il l’aimait et qu’il voulait la protéger, même si elle ne ressentait plus rien pour lui. Le temps avait fait son œuvre dans le cœur de la divine Osanos, la libérant des sentiments qui la liait autrefois au terrible prince Oshun. Alors que le palpitant de l’impétueux était resté le même. Inamovible. Il voulait la serrer dans ses bras mais n’osait même pas poser ses yeux sur elle. Et puis, Maven avait terriblement honte. Terriblement honte de son apparence nouvelle. De cette vilaine cicatrice qui barrait désormais son visage. Impossible de ne pas la voir, de ne pas être obnubilé par elle. Manifestation extérieure de son horrible apparence intérieure. Le belliqueux sentait son cœur se serrer. Terriblement. Ses épaules se voûtaient sous le poids de sa propre déchéance, de l’opprobre qu’il faisait peser sur sa propre personne. Il se haïssait, en réalité. Haïssait chaque partie de son être. De ses défauts, en passant par ses qualités ainsi que de son apparence. Il ne trouvait rien à sauver en son âme. Même son humanité désarmante était une véritable faille qu’il tentait tant bien que mal de combler. De cacher derrière des atours de violence et de cruauté. Mais certains n’étaient pas dupes. Savaient qui il était réellement. Le Chien Oshun n’était rien d’autre qu’un petit garçon blessé qui jamais n’avait été estimé ou aimé à sa juste valeur. Un homme blessé, plein de défauts mais d’une bonté et d’une loyauté extrêmes. Et alors qu’il se tenait dans l’ombre, tournant le dos à cette princesse qu’il voulait tenir entre ses bras mais qu’il désirait voir quitter la pièce. Mais contre toute attente, la sublime vint se poster près de lui. Laissa ses doigts frais et agiles caresser son menton, comme pour lui intimer de la regarder. D’oser lever les yeux. De ne pas avoir peur. Mais Maven n’avait plus de forces, lassé d’être celui qu’il était et de voir les trahisons se multiplier sur son chemin. Naos. Adonis. Isaure. Elizaveta. Mais l’enfant continuait de baisser la tête. Parce qu’elle était la plus belle femme qu’il ait vue et parce qu’il ne voulait pas qu’elle puisse contempler cette affreuse cicatrice qui barrait son visage fermé. Profondément embarrassé et honteux face à cette créature luminescente, presque irréelle. « Que s’est-il passé … ? » Soupir venu du fond des entrailles de la Reine alors qu’elle reculait. Même elle voulait le fuir maintenant qu’elle avait finalement vu ce dont tout le monde parlait. Parce que Maven n’était pas complètement idiot, il savait qu’il était au cœur de toutes les rumeurs. Son affrontement avec le prince de la terre était devenu un véritable fait d’histoire. Et ce qui en avait résulté : encore plus. Merle aussi était rentrée dans les ténèbres de l’antre du terrible. Deux ombres qui n’arrivaient pas à se faire face, tiraillés par leurs rôles importants dans l’échiquier social d’Aksana. Il l’aimait mais avait peur de ses sentiments. D’autant plus qu’il était persuadé que la belle ne voulait plus de lui. Qu’elle était passée à autre chose. Après tout, il avait vu des dizaines de prétendants se presser autour d’elle, dans l’espoir de la séduire. Il ne pouvait imaginer la voir dans les bras d’un autre homme. Cela achèverait de le mettre à terre. Et dans un ultime soupir, il ravirait la vie de celui qui avait osé toucher à la reine de son cœur. « Adonis … » Six lettres. Un prénom. Une parole chargée d’amertume, de haine et de rancœur. Obsédé par son plus grand adversaire, par son ennemi viscéral. Rendu paranoïaque par cet homme qu’il croyait voir partout, qu’il discernait dans les âmes de tous ceux qu’il croisait. Il en oubliait tous les autres pour ne plus se focaliser que sur celui qu’il voulait tuer. Pour le punir. Expier ses péchés. « Je suis vraiment désolée, tu ne mérites pas cela. » Maven haussa les épaules. Il n’était pas certain de cela. Pensait que ce n’était qu’une énième conséquence de ce cercle vicieux dans lequel il s’était embarqué. Trahison, peine, douleur, solitude. Un cycle qui ne cessait de se répéter. Encore et encore. Laissant son cœur calciné. Son âme : en ruines. Le maître du feu en avait terriblement marre, n’arrivait plus à le supporter. Mais il ne savait comment enrayer la mécanique. Ne savait pas comment se sortir de cette inextricable situation. Alors, il encaissait les coups. Encore et encore. Même lorsque la tristesse menaçait de lui ronger le cœur. Même lorsque la souffrance était si intenable qu’il avait l’impression de ne plus être capable de résister. Il continuait à avancer. Du moins, tentait de le faire. S’acharnait à se persuader qu’un jour, les choses finiraient par changer. Mais le temps s’écoulait. Et tout étais toujours pareil. Maven était toujours ce vilain petit canard, cette tâche noire parmi le tableau familial. Le rejeté, le laissé pour compte. Celui à qui personne ne s’intéressait. Cet être qualifié de vil pour des simples raisons d’apparence. Parce que l’impétueux était probablement celui qui méritait le plus tout le bonheur du monde. Mais qu’il était également celui sur qui le terrible Destin avait décidé de s’acharner. « C’est gentil de me dire ça … » Même s’il était persuadé qu’elle n’en pensait pas un mot. Parce qu’il savait qu’il ne le méritait nullement. « Est-ce que, est-ce que ça va toi ? » Un souffle, à peine audible. Parce qu’il avait peur qu’elle ne le rejette. Encore. Maven savait qu’il aurait dû la laisser partir. Mais il en était incapable, en vérité. Parce qu’une étincelle d’espoir subsistait toujours au fond de lui. Impossible de l’éteindre ou de nier son existence. Je t’aime. Dis-moi que tu ressens la même chose. Voilà ce qu’il aurait aimé dire. Crier. Hurler. Mais il en était tout bonnement incapable. Après tout, il n’arrivait même pas à la regardait. Et se terrait dans le coin le plus sombre de son antre. Peur d’elle, en réalité. Peur de lui, lorsqu’il était près d’elle.
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‹ SANG : anciennement argent, : il est désormais bleu, l'élégance et les privilèges coulent dans ses veines ; l'oiseau qui aspirait au pouvoir et à la puissance se retrouve désormais conquérant, Régente d'une nation, de sa nation. le sang de merle est peut-être bleu, mais c'est le pouvoir qui coule dans ses veines qui l'importe le plus. depuis que le virus a frappé aksana, le sang de la souveraine est désormais également considéré comme étant mutant, parce que la sauvage ne contrôle plus l'eau, non, c'est désormais sur le sang qu'elle agit impunément.
‹ POUVOIR : maîtrise du sang, don destructeur dans la main d'une âme détruite, l'oiseau a hâte de savoir maîtriser ce don à la perfection, de se venger de toutes ces âmes qui ont essayé de la corrompre pendant tant d'années, hâte d'imposer son pouvoir sur ce qui est sa nation.
‹ METIER : régente de la nation de l'eau, une responsabilité qu'elle ne faisait qu'imaginer dans ses rêves les plus fous, désormais réel, elle règne sur la nation de l'eau d'une main de fer.
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MessageSujet: Re: i would destroy myself to fix you (meren) i would destroy myself to fix you (meren) EmptyLun 19 Mar 2018 - 12:10



⎨so honey now, take me into your loving arms,
kiss me under the light of a thousand stars.⎬

« Adonis … » et son palpitant vint douloureusement se serrer lorsqu’elle eut écho ce de ce prénom maudit. Elle avait déjà eu affaire à Adonis, à plusieurs reprises, mais si il y a bien une chose qui se distinguait plus que les autres lorsque l’oiseau s’essayait à penser au Griffith, il s’agissait bien de cette rancoeur qui ne semblait pas vouloir se détacher de ses iris ; pendant quelques temps, Adonis avait détenu le statut de redevable envers elle, statut qu’il s’était bien empressé d’oublier, d’ignorer, mais que l’Osanos, elle, n’avait jamais cessé de s’y accrocher. Il était évident qu’elle ne tenait pas le Griffith dans son coeur, mais voir le visage de son promis ainsi entravé par la main de sa némésis la rendait folle de rage ; ses deux poings se serrèrent, jusqu’à ce que ses jointures blanchisses et que ses paumes de mains soient déformées par deux croissants de lune. Ses iris se plongèrent dans celles de Maven, la colère et le désir de vengeance brûlant au centre de ses pupilles. Elle détourna les talons, non pas parce qu’elle ne pouvait pas supporter le faciès de son fiancé, mais bien parce qu’elle ne souhaitait pas qu’il la découvre sous un jour qu’elle s’entêtait à dissimuler, parce qu’elle avait peur qu’il perdre son affection pour elle, et tout l’amour qu’ils partageaient. Une voix, au plus profond de ses entrailles lui criait des mots qu’elle souhaitait hurler au monde ; il paiera, Adonis paiera mais elle fut tout simplement incapable de les prononcer, les raisons étaient diverses : l’amour qui unissait Cal et Adonis, le lien particulier qui réunissait Merle et Cal, l’amour qui conciliait Cal et Maven, et la passion qui fusionnait Merle et Maven : tout cela rendait Adonis hors d’atteinte, sain et sauf, incapable de subir la rage qui brûlait au plus profond des entrailles de la brune. Elle déposa ses mains -probablement trop fraîches comparé à la peau de feu qui parsemait l’Oshun- sur ses joues, frôlant ainsi délicatement la cicatrice qui découpait gracieusement sa peau. « Il a voulu t’atteindre, imprimer sa colère sur ta peau, et bien dans ce cas-là prouve-lui le contraire. » un léger rictus étira ses lippes, l’excitation et l’adrénaline colorant ses joues d’un carmin léger « Tu ne dois pas lui montrer qu’il a gagné, surtout lorsque ce n’est pas le cas. Transforme cette colère, sers-toi en. » c’était sa colère à elle qui s’imprimait sur ses mots, elle aurait tellement voulu être aussi courageuse que l’Oshun, partager son don pour la guerre, partir en quête de vengeance et bafouer le visage de son ennemi de la même façon, imprimant sa rage sur sa peau immaculée, mais elle en était incapable, et d’une manière ou d’une autre, elle essayait de le pousser lui à prendre sa vengeance, alors qu’elle ne souhaitait qu’une chose ; qu’ils restent tous les deux, pour toujours, isolés de tous, sains et saufs. Elle vint alors inspirer profondément pour tenter de reprendre ses esprits, tandis que ses doigts délicats venaient toujours frôler le faciès de son tout. « Mais tout cela n’est pas important, peu m’importe si ton visage est déformé, tu es et resteras toujours l’amour de ma vie. » et elle vint déposer un léger baiser sur la cicatrice avant de dériver jusqu’à ses lippes à lui, emprisonnant légèrement ses lèvres dans les siennes. C’était le premier baiser qu’ils partageaient depuis ce qui lui semblait être trop longtemps, beaucoup trop longtemps. « Est-ce que, est-ce que ça va toi ? » avait-il soufflé, un rictus vint de nouveau étirer ses lèvres tandis qu’elle n’avait toujours pas retiré ses mains de son visage, ce qu’elle s’empressa de faire. Merle se sentait incroyablement coupable de la façon dont leur dernière rencontre s’était terminée, elle, aussi lâche que le plus coupable de Osanos, avait été incapable d’assumer ses sentiments pour le blond, incapable d’avouer qu’il était la seule source de chaleur capable de faire brûler toute sa poitrine. « Oui. Oui, tout va bien. » avait-elle eu du mal à dire, tandis qu’elle avait légèrement détourné les pupilles. L’oiseau n’était pas aveugle, Maven semblait douloureusement dévoré par tout ce qui se passait, tous les malheurs qui venaient peser sur ses épaules : malheurs dont elle était en partie responsable. L’Oshun n’allait pas accepter de vouloir remonter la pente, de vouloir vivre de nouveau, avec elle et ça la déchirait de le voir ainsi, incapable de vouloir vivre de nouveau. C’est alors que sous l’impulsion la plus folle, elle vint clore ses yeux, quelques secondes, avant d’oser de nouveau lui faire face. Une de ses mains était désormais posée sur son ventre, comme pour le recouvrir d’un voile protecteur. « Pour être honnête, je suis venue pour t’annoncer quelque chose. » elle respirait plus difficilement, ses bouchées d’air se faisaient plus rares, plus lourdes, tandis qu’elle fût de nouveau capable de le fixer. Elle pourrait encore reculer Merle, mentir, inventer un nouveau mensonge sur le coup, mais elle en fut incapable ; probablement parce qu’au fond d’elle, elle aurait tant voulu que le mensonge qu’elle s’apprêtait à divulguer soit vrai, si seulement. « Je suis venue pour te dire que… Je suis enceinte, Maven. » Elle espérait tant que ce mensonge soit capable de le délivrer de tous les malheurs qui s’abattaient sur les épaules de l’Oshun, qu’ils soient tous les deux capables de repartir sur une nouvelle base, plus seine, où ils ne seraient plus que tous les deux, unis. Une légère larme s’écoula de son oeil, perlant son épiderme d’une trace scintillante, glissant jusqu’à son menton, un léger sourire vint accompagner la seule once de vérité qui venait de s’écouler de son iris. Elle pleurait Merle, pour plusieurs raisons ; parce qu’elle aurait tant aimé que ce soit vrai, parce qu’elle savait que lorsqu’il il allait découvrir sa supercherie, elle deviendrait la source de leur fin, mais également parce qu’elle voulait voir le plus beau des sourires étirer ses lèvres envoûtantes.
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Maven Oshun
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‹ MESSAGES : 2086
‹ AVATAR : dominic sherwood.
‹ CRÉDITS : laura bae, dandelion.
‹ COMPTES : esprit, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
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‹ AGE : vingt-trois années noyées dans les flammes de la vengeance et de la colère. vingt-trois années livré aux flammes destructrices et impitoyables.
‹ STATUT : pion politique sur l'échiquier géant qu'est l'empire d'aksana, maven est une pièce maîtresse déplacée au gré des jumeaux oshun. autrefois fiancé à elizaveta valaeris, maven se voit désormais fiancé à son premier amour, la reine de son coeur : merle osanos.
‹ SANG : royal, bleu, aussi pur qu'il est possible de l'être. maven est fier de pouvoir s'en targuer. au-dessus des autres, il ne cesse de l'afficher sans vergogne.
‹ POUVOIR : ça crépite au bout des doigts, dangereusement. suite à la propagation du virus, le vilain prince du feu a acquis une nouvelle maîtrise de son précieux feu. désormais roi des éclairs, il s'amuse à créer des halos lumineux entre ses doigts abîmés, préparant sa revanche à l'encontre de celui qu'il hait tant.
‹ ALLEGEANCE : la famille oshun, son propre sang. ces deux jumeaux diaboliques. pour la puissance et la royauté. pour la continuation de la grandeur du feu.
‹ ADIUTOR : lara til'illan, la petite terrible. celle qui le détestait. celle qu'il haïssait. celle qui a rejoint les rangs de pollux et qui rêve de se venger.
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MessageSujet: Re: i would destroy myself to fix you (meren) i would destroy myself to fix you (meren) EmptyVen 23 Mar 2018 - 18:40

when your legs don't work like they used to before and i can't sweep you off of your feet. will your mouth still remember the taste of my love ? will your eyes still smile from your cheeks ? and darling i will be loving you 'til we're 70 and baby my heart could still fall as hard at 23. and i'm thinking about how people fall in love in mysterious ways. maybe with the touch of a hand. i fall in love with you every single day and i just wanna tell you i am. so honey now, take me into your loving arms, kiss me under the light of a thousand stars. place your head on my beating heart. i'm thinking out loud. maybe we found love right where we are.


« Il a voulu t’atteindre, imprimer sa colère sur ta peau et bien dans ce cas-là, prouve-lui le contraire. » Le sauvage leva vers elle ses yeux dorés, remplis d’un amour difficile à contenir. D’un amour qui menaçait de déborder. De les submerger tous les deux. De les engloutir afin de les entraîner vers des abîmes de douleur. Mais, pour le moment, l’enfant du feu ne percevait rien des dangers que pouvait receler l’âme mortifère de la sublime mais terrible reine de la nation de l’eau. Trop absorbé par l’éclat lunaire de cette déesse faite chair, de l’incarnée perfection que l’Osanos était. Béat d’admiration mais aussi de timidité et d’une peur indicible. Parce, selon sa propre perception des choses, Maven n’était qu’un être inférieur, un chien de garde, le monstre de son austère famille. Alors qu’elle, elle était l’engeance même du soleil, une véritable divinité qui éclairait les recoins d’ombre de son âme tourmentée. Deux êtres parfaitement antithétiques, diamétralement opposés. Et pourtant, le cœur du cadet appartenait entièrement au corbeau. Depuis l’adolescence. Probablement à tout jamais. Parce qu’il se fichait pas mal de sa réputation de traitresse, de volage, de menteuse et de perfide. Tout ce qu’il voyait, lorsqu’il la regardait, était cette femme magnifique à l’implacable tendresse. Celle qui le rassérénait grâce à des caresses doucereuses. Qui ne cessait de faire des professions d’amour à son encontre. Faits pour être ensemble, malgré toutes leurs différences. Maven le ressentait, jusqu’au plus profond de lui. Et parfois, la puissance de ses sentiments le surprenait lui-même. Après tout, il avait été élevé en guerrier, en homme courageux, impulsif, capable de briser une nuque à mains nue. Et pourtant … Pourtant, il tremblait devant la splendeur de celle qui lui faisait face. Parce que s’il était certain de pouvoir remporter une bataille, le blond était nettement moins confiant lorsqu’il était question de sentiments. Toujours cette peur viscérale d’être abandonné, de décevoir. Et cette certitude de ne jamais être assez bien. Il tremblait presque devant la majesté de la créature qui lui faisait face. Tremblait presque face à l’empire qu’elle avait sur lui. Merle était la détentrice de son cœur, de son corps, de son âme. Il lui appartenait. Lui appartiendrait jusqu’à la fin. Malgré les tempêtes, les orages et les tremblements de terre. Parce que la loyauté, la fidélité, était probablement la caractéristique dominante de son être. Les petites mains de l’oiseau vinrent se poser sur la peau brûlante de l’incontrôlable. Et il baissa les yeux. Irrésistiblement. Terriblement intimidé alors que le corps svelte de la divine venait se coller contre le sien. Il avait honte, Maven. Terriblement honte de lui présenter un visage à ce point déformé. Affreux. Cauchemardesque. Ce visage aux traits durs, à la mâchoire carrée et au nez aquilin. Désormais barré d’une immense cicatrice qui ne pouvait être dissimulée ou amoindrie. Il voulait s’échapper de cette étreinte afin de la préserver elle. Parce que jamais il ne pensait à sa propre personne. Pas une once d’égoïsme dans son corps musclé. Il la faisait passer avant tout, même avant ses propres intérêts. « Tu ne dois pas lui montrer qu’il a gagné, surtout lorsque ce n’est pas le cas. Transforme cette colère, sers-t’en. » La voix cristalline de l’Osanos s’infiltrait par toutes les failles de son être, repoussant alors ses ténèbres intérieures. Le grand soleil de son existence. Il sentait son cœur battre la chamade, à l’intérieur de sa poitrine. Cet effet insensé qu’elle lui faisait. Parce que Maven oubliait tout, lorsqu’il se retrouvait en face d’elle. Tout à quoi il songeait était cette chose, qui nichait dans ses entrailles et qui s’exaltait lorsque la brune était présente. Cette chose qui le poussait à sortir les armes si autrui avait l’idée de menacer, ne serait-ce que d’un regard, l’élue de son cœur. Cette chose qui le rendait avide du moindre contact avec elle. Si bien qu’il était toujours en train de l’effleurer, de la toucher. Pour être certain qu’elle était bel et bien réelle. Qu’elle n’était pas une énième création de son imagination fantasque. Pour s’assurer qu’elle était là, que tout cela n’était pas qu’un rêve. « Mais tout cela n’est pas important, peu m’importe si ton visage est déformé, tu es et resteras toujours l’amour de ma vie. » Soupir monumental. Un sanglot qui roula dans sa gorge, impossible à dissimuler. Les mains frangées de cicatrices du cruel se refermèrent autour de la taille délicate de la reine de son cœur. L’attirant un peu plus à lui. Ses lèvres sucrées se déposèrent sur sa cicatrice. Sur cette balafre qu’il aurait voulu effacer. Rien que pour elle. Parce que lui se fichait pas mal de son apparence. Mais s’il voulait marcher à ses côtés, il se devait d’être parfait. Quelque chose qu’il n’avait jamais été. Et qu’il ne pourrait jamais plus être, à présent que son visage était littéralement déformé. Il le savait. Le prince n’était pas à la hauteur de la majesté de l’être aimée. Mais désormais, les choses étaient pires. Cela lui avait brisé le cœur, de se regarder dans la glace. De voir cette trace rougeâtre barrer sa figure. Et la première chose à laquelle il avait songé était à ce que Merle pourrait penser. Alors, entendre ces quatre mots - l’amour de ma vie - avait un effet incroyablement salvateur, sur lui. Parce que la ténébreuse était son seul espoir de salut. La seule qui pouvait, à son gré, apporter joie ultime ou désespoir profond en lui. Elle avait, entre ses mains, les clés de son destin. Et leurs lippes se retrouvèrent. Comme deux âmes-sœurs trop longtemps séparées. Des retrouvailles plus qu’attendues, désirées, rêvées, espérées. Une scène qu’il avait imaginée, encore et encore. Sans relâche. Parce que depuis qu’il s’était approché d’elle alors que la maître du sang s’était reculée, son cœur s’était scindé en deux. Une douleur sourde qui ne cessait de battre contre ses tempes. Un cauchemar qu’il revoyait, encore et encore, à chaque fois qu’il fermait les yeux. Mais l’Oshun était prêt à oublier, à tout abandonner au passé. Parce qu’elle était de nouveau en train de l’embrasser, en train de laisser ses mains caresser son corps meurtri par la guerre, en train de lui déclamer ces paroles qui avaient le don de le bouleverser. D’embraser son âme. « Je t’aime, Merle. Je … T’ai … » Il balbutiait, le méfiant. Parce que mettre en mots ce qu’il ressentait était d’une difficulté inouïe. Parce qu’il ne savait prouver ce qu’il éprouvait que par les actes. La parole n’était pas son domaine de prédilection. Loin de là. « Moi aussi. Pour tout. Moi aussi. » Ses mains se glissèrent dans les boucles brunes, accrochèrent sa nuque pour rendre leur baiser plus profond, effleurèrent ses courbes parfaites. Et les souvenirs affleurèrent avec une rapidité brutale à la surface de sa conscience. Les souvenirs de ces multiples nuits passées ensemble, de cet amour consumé jusqu’à en oublier le monde. Jusqu’à en perdre la raison. Même ses désirs meurtriers de vengeance s’estompaient. Remplacés par la seule envie de combler le grand amour de sa vie. Son âme-sœur. Sa déesse. La femme de ses rêves. Sa reine. Merle représentait tout. Tout ce qui pouvait être dit, exprimé et tout ce qui se trouvait au-delà du dicible. Il n’était toujours pas rassasié de sa présence, de son amour, de son toucher, lorsque Merle se recula quelque peu. Le cœur au bord des lèvres et l’émotion qui menaçait de déborder de ses beaux yeux noirs. Froncement de sourcils. Inquiétude qui grandit au creux de son ventre. Non, ce moment ne pouvait pas déjà se terminer. Impossible. Il voulait encore sentir sa peau contre la sienne. Il en avait besoin. Tellement. Terriblement. « Pour être honnête, je suis venue pour t’annoncer quelque chose. » Un grognement sourd s’échappa de ses lèvres, étirées en un rictus méfiant. Le paradis ne lui avait ouvert ses portes que durant de trop courtes minutes. Le moment idyllique ne pouvait déjà toucher à sa fin. Il avait été bien trop bref. Intense mais pas assez pour panser toutes les plaies qui jalonnaient son âme meurtrie. Maven voulait plus, toujours plus, lorsqu’il était question de Merle. S’il n’avait pas été le dévoué chien de garde des maléfiques jumeaux Oshun, il lui aurait déjà proposé de fuir. De fuir loin de la sphère redoutable dans laquelle ils évoluaient. Pour ne plus être que tous les deux, pour se contenter de la simple présence de l’autre, pour vivre heureux. Parce qu’elle seule suffisait à son bonheur, mais que Maven était bien trop épris de son propre sang pour prendre une décision aussi radicale. Même si cela signifiait que son palpitant serait mis à rude épreuve jusqu’à la fin de ses jours. « Je suis venue pour te dire que … » Il avait peur. Tellement. Allait-elle lui signifier qu’elle devait partir ? Qu’elle le quittait ? Que ses sentiments n’étaient plus les mêmes qu’auparavant ? Qu’elle allait se marier avec un autre ? Les questions se multipliaient dans sa tête. Mais ne trouvaient aucune réponse. Il la regardait, comme un chien battu attendant vainement une caresse. Ou le nouveau coup qui menaçait de tomber. Il la détaillait, cherchant à graver chaque trait de son visage dans son esprit. Parce qu’il pressentait une séparation imminente. Parce que Maven savait toujours envisager le pire, dans n’importe quelle situation.  Mais cela était inutile. Il connaissait chaque parcelle de sa peau. Par cœur. Et chaque nuit, à la faveur des bras de Morphée, il la redessinait. Sans rien modifier. Parce qu’elle incarnait déjà tout ce qu’il aimait, en ce bas monde. Une nouvelle distance s’était installée en eux. L’Osanos était là, juste à côté de lui. A portée de main. Mais le prince du feu s’était recroquevillé sur lui-même. Attendant une nouvelle fatalité. Même si ses épaules étaient déjà chargées d’un trop lourd fardeau. Même s’il n’était pas certain de pouvoir supporter une énième déception. Il était fatigué, Maven. Fatigué de n’être qu’un pion dans l’échiquier géant d’Aksana. Parce qu’il était humain, malgré ce que sa réputation laissait entendre. Peut-être l’était-il même trop pour son propre bien. « Je suis enceinte, Maven. » D’interminables secondes silencieuses s’étirèrent alors. Parce qu’il n’était pas certain de comprendre le sens des propres de sa belle. Parce que son premier réflexe avait été d’accuser le coup. Mais lorsqu’il vit les larmes s’échapper des beaux yeux noirs de Merle, le sauvage comprit. Comprit qu’elle lui annonçait là ce qui était probablement la plus merveilleuse nouvelle de son existence. Comprit que sa vie allait prendre un tournant radical. Que son chemin se dirigeait alors, doucement mais surement, vers un endroit plus apaisé. Plus en paix. Son pouce vint chasser la larme traitresse, alors qu’un immense sourire vint se peindre sur son visage balafré. Sourire sincère. Véritable. Probablement plus qu’il ne l’avait jamais été. Une douce chaleur se répandit en lui alors qu’il réalisait que Merle venait de lui offrir une porte de sortie. Une issue de secours face à l’horreur qu’était devenue son existence. Une échappatoire. Magicienne ramenant son âme nécrosée à la vie. Prêtresse capable d’insuffler la vie dans une coquille devenue vide, face aux tragiques événements de son existence. Et il ne l’en aimait que plus. Elle, cette divine créature, portait son enfant. Enfin, Maven allait avoir une famille. Rien qu’à lui. Un enfant pour lequel il offrirait sa vie. Un petit être de bonheur qui pourrait combler toutes les douleurs du passé. Finalement, un bel avenir lui tendait les bras. Finalement, l’espoir était de retour. Après de trop nombreuses années passées dans la tourmente des ténèbres. Il l’attira entre ses bras avant se laisser aller contre le dur matelas de son précaire habitacle. Et la tenir ainsi valait tous les plaisirs du monde. Parce qu’enfin, Maven se sentait entier. Complet. Il avait retrouvé la seconde moitié de son être. Celle qui lui était la plus essentielle. « Merci, Merle. Merci… » Parce que des ribambelles de mots ne pourraient suffire à exprimer ce qu’il ressentait réellement. Sa main gauche vint se nicher contre le ventre de l’Osanos. « J’veux qu’on soit une vraie famille. J’veux qu’on porte le même nom. J’veux que tout soit officiel, entre nous. » Ses doigts caressaient le visage de poupée de l’oiseau, alors que ses lèvres n’avaient de cesse de répéter ce même mot. Celui qui avait ce pouvoir salvateur de chasser tous les démons. Parce que la haine s’était évanouie, tout comme la rancœur ou les démesurés désirs de vengeance. Seul restait cet enfant qui était le leur. Et pour lui, l’Oshun était prêt à tout. Même à pactiser avec son ennemi ancestral, si cela s’avérait nécessaire. Sa guerre intérieure avait enfin trouvé une fin. Un dénouement paisible. « Tu m’as sauvé… » Et après cette dernière parole, ses lèvres vinrent s’unir de nouveau à celles de l’être aimé. Ses mains délassèrent la robe turquoise, révélant cette peau diaphane dont il avait baisé chaque parcelle. Et il la retrouva. Ils se retrouvèrent. Parce que Merle et Maven n’étaient pas vraiment eux-mêmes, lorsqu’ils étaient séparés. Et la lune, à la faveur de leur amour incandescent, les entoura d’un halo blanchâtre. Union consacrée par des sentiments indicibles, incontrôlables. Eternels. Cette nuit-là, le terrible Oshun lui offrit son corps, son âme et son cœur.
Parce que tout lui appartenait.
Reine de son âme.
Capable de l’emmener jusqu’aux portes du paradis…
ou jusqu’aux tréfonds des enfers.
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