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La divine est creusée par ses propres démons. Elle se fane, se froisse, abîmée par des démons qui la hantent furieusement. Elle se consume doucement, cédant à la terreur qui embrase l'empire tout entier. Elle est bouleversé, la poupée, sans en avoir l'air, dépassée par ce monde qui file et ne l'épargne nullement. Elle ne pensait pas que la mort de son père la toucherait à ce point, elle ne pensait pas le pleurer, mais la tristesse a eut raison de ce cœur creusée par son absence. Elle se sent seule, la'enfant des cieux, depuis que son aînée porte le poids de la couronne, depuis que son frère semble hors d'atteinte, depuis que sa mère se terre dans un mutisme absurde, elle se sent dépossédée de tout ce qu'elle était. Pauvre petite fille au sang argent, qui n'a pas connu la véritable souffrance, pauvre petite fille riche, consumée par la douleur, comme n'importe quel autre mortel. La Valaeris balaye ses sombres pensées d'un mouvement de la main, alors qu'elle laisse ses talons claquer au sein du palais des flammes. Elle avance, royale, impériale, elle porte ce masque de faux semblant avec une aisance déconcertante, sans que nulle ne puisse se douter de ce qu'il dissimule. On pourrait croire que les affres de la vie coule sur son corps sans l'atteindre, imperméable à la souffrance. L'enfant des glace est une merveilleuse illusion pour ceux qui ne peuvent voir au delà de ce visage impassible. Elle s'engouffre dans une pièce réservée au mêlé, elle ne réfléchit pas, refermant précautionneusement la porte derrière elle. Son regard translucide glisse sur les lieux, recherchant avec gourmandise la silhouette de celui qui l'a fait venir jusqu'ici. Gareth K'han. Détestable amant qu'elle ne peut avoir et peu importe à quel point elle peut le désirer. Il exclipse tout les autres, parvient à effacer les souvenirs d'un amour perdu, à panser les blessures de son cœur meurtri. Le fils de la terre est le seul qu'elle veut, réellement, mais le seul qu'elle ne peut posséder, curieusement. Il est une énigme, le mêlé jaune, il se dérobe, insensible à ses charmes féminins qu'elle a pourtant user contre bon nombre de prétendant. Mais elle n'est pas ce qu'il veut, ce qu'il désire, non, il se cantonne au rôle de protecteur sans qu'elle n'en comprenne les raisons. C'est pour cela qu'il est là, avec elle, pour la forgé, pour la rendre plus forte, cette petite fille fragile. Si sa maîtrise de l'air commence à s'amélioré, la belle ne sait pas réellement comment se défendre. C'est pour cela qu'il est là, pour la transformer, la métamorphosé, qu'elle soit capable de se défendre seule. Mais tout cela n'a pas la moindre importance, la perspective de se retrouver seul avec lui gonfle son cœur d'un espoir absurde, se retrouver seule avec lui est la cause du sourire qui se glisse sur ses lèvres. Elle le dévore du regard, alors qu'elle quitte ses talons, se défait de la veste qui couvre une tenue plus approprier pour l'entraînement qu'il compte lui dispenser. Elle est lente, langoureuse, dans chacun des mouvements qu'elle fait, obsédée par ce que cet homme là lui inspire. Elle n'avait jamais rien connu de pareil. Elle s'approche de lui, dévore la distance bien plus que nécessaire pour venir se planter devant lui. Son corps ne touche pas le sien et pourtant, il est bien trop proche pour raisonner son épiderme qui frissonne délicieusement. Elle relève le visage, plonge son regard dans le sien. Alors, qu'est-ce que tu m'as prévu? Sa voix s’extirpe, murmure caressant. La blonde transpire de désire.

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L'enfant terrible des cieux ne s'est jamais illustré par sa maîtrise des vents. Furieuse petite créature forgée dans un feu qui ne ressemble en rien aux siens. Elle n'a pas la moindre contenance, la princesse à la chevelure argente, elle est détruite par une impulsivité destructrice qui a finit par façonné le masque glacé qui l'élève en déesse des glaces. Furieuse femme fatale, ce n'est pas une force, c'est toute sa faiblesse portée en parure pour donner l'illusion. Il se débarrasse de la distance avec une aisance déconcertante, il t'électrifie, lorsque ses mains viennent se poser sur tes bras, il ne le sait pas, mais il te possède déjà tout entière. Le moindre contact qu'il initie contre ton épiderme provoque des nuées de frissons qui remontent délicieusement ton échine. Tu vas m’attaquer, mais d’abord, ancre bien tes pieds au sol. Elle coopère, la divine, elle s'arrache à la contemplation de ses lèvres dont elle désire s'emparer pour s'accrocher aux mots qu'il prononce. Elle s'exécute, docile, elle ajuste son corps par rapport au sien.  Je sais que ce n’est pas naturel pour une fille de l’air, de s’ancrer dans la terre. Vous autres, vous virevolter partout et vous avez plus l’air de danser que de vous battre. Mais ce que je vais t’apprendre ici, c’est pas ta maîtrise. Je ne connais rien de ta maîtrise, mais je sais comment te battre. Elle écoute sans se reconnaître. A croire qu'elle n'a jamais réellement appartenu aux cieux, incapable d'être la princesse aérienne qu'ils se figurent tous que tu es, c'est à se demander si les sept ne se sont pas trompés lorsqu'ils se sont penché sur son berceau, s'ils n'ont pas insufflés une essence différentes que celle dispensé à ceux de son espèce. En marge, elle est faite de vent contraire et violent, des courants d'air désinvoltes et insolents, des mouvements déstructurés trahissant une maîtrise t'échappe. Un battement de cil, elle ferme les yeux, puise en elle la force paisible dont elle est cruelle dépourvue. Elle ouvre ses orbes céruléennes pour les glisser dans son regard ténébreux, alors qu'elle essaye de trouver cette ancrage au sol dont il lui parle. Jusqu'à ce qu'il lui tende l'arme blanche. Elle n'en a jamais touché, pas même effleuré, la seule chose qui puisse s'y apparenté est un vulgaire couteau à beurre. Ses doigts se serrent, presque crispés, autour du manche alors qu'elle redresse son regard avec lenteur vers le guerrier. Attaque moi, princesse.  Ses mots, son sourire, sait-il seulement à quel point il peut être un tentateur des plus cruels. Elle puise cette rage qu'elle éprouve à son égard, bien malgré elle, chaque fois qu'il la repousse, chaque fois qu'il décline la proximité qu'elle instaure entre eux. Sa main s'imprègne de la lame, de la façon dont elle semble être une projection de son corps. Elle fléchit les genoux, légèrement, cherchant cette prise, cette ancrage dans la terre qu'elle peine à comprendre. Elle imagine l'attaque avant de l'exécuter, mais rien ne se passe comme elle pourrait le désirer, la douce, pas assez fluide, pas assez rapide, elle s'avance, trop prévisible alors qu'elle vient pour glisser la lame sous la gorge de son adversaire bien plus douée qu'elle ne l'est. Son geste a beau être assuré, il n'est rien face à l'art parfaitement maîtriser du soldat. Elle tremble, maladroite, elle se perd dans ses yeux. C'est plus fort qu'elle. Il la distrait, par le simple fait de son existence. Elle doit parvenir à le sortir de sa tête. Elle est décidée, pourtant, à prendre chaque conseille qu'il lui distance, mais son corps s'éveille davantage, pour chaque partie d'elle en contact avec le sien. Son cœur bat plus vite. Elle soupire la fille d'argent. Elle essaye de reculer alors qu'elle ferme les yeux. Elle ouvre la bouche ,mais ne parvient même pas à exprimer son trouble, ne sachant que trop bien à quel point il est stupide. Sa mâchoire se crispe, elle s'essaye à nouveau, elle fonce sur lui, visant ses flancs.

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Elle vacille, la fragile princesse des cieux, elle s’agrippe au guerrier, pour atténué sa chute qu'elle sait inévitable. Un battement de cœur, trop fort, presque douloureux, alors qu'il se retrouve bien trop proche d'elle. Trop prévisible. Sa voix s'élève, son souffle lui parvient, délicieusement, caressant, contre cette peau qui n'aspire qu'à le sentir. Il s'extirpe de cette emprise enivrante qui les ensevelis. Elle se relève, la fille des vent, prise d'un vertige qu'elle essaye de dissimuler aux yeux inquisiteurs du combattant. Elle inspire, elle expire, profondément, elle retrouve une contenance illusoire. Elle reprend place face à lui, la où la distance ne peut exister entre leur deux corps, là où ses désirs se heurte à l'interdit qu'il représente. Tu ne veux pas me faire mal, ça se voit. Sait-il seulement à quel point ses mots font échos dans les profondeurs de son âme. Elle sait pourtant qu'elle ne peut le blesser, pas réellement, mais ses vieux démons la reprenne d’assaut, éveillant en elle des souvenirs douloureux d'une vie arracher. Il tourne autour d'elle, il rôle, furieuse créature prête à bondir sur sa proie. Elle le suit du regard, elle laisse ses opales glissées sur chacun de ses pas, son corps tout entier se mouvant pour ne pas tourner le dos à l'adversaire qu'il est censé représenter. Il fait crépiter ses éclaires, menaçant la sublime de son pouvoir. Touche moi, ou je t’éléctrocutes. Les doigts de la Valaeris se referme davantage sur la poignée de sa lame alors qu'elle serre à nouveau les dents. Étrangement, ce n'est pas la douleur elle même qui l'effraye, mais ce que son pouvoir pourrait déchaîné en elle s'il venait à la sentir menacé. Si pour beaucoup les vents sont une prolongation de leur propre être, la fille d'argent l'a souvent ressenti comme une enveloppe protectrice qui s’éteint lorsqu'elle est menacée. Elle ne peut se permettre de perdre le contrôle. Alors elle s'anime la douce, elle s'essaye à gestes qu'elle n'a pas l'habitude d'exécuter, elle s'avance encore, elle attaque, poignard baisser, apprenant de ses erreurs pour ne pas les reproduire, elle essaye de ne pas montrer le moindre indice sur ce qu'elle compte entreprendre. Son premier bras fonce vers lui, essayant misérablement de détourner son attention alors que sa main armée s'anime à nouveau vers sa gorge. Et de nouveau, les courbes de la belle vienne épouser la musculature du soldat. Il l'imprègne de sa présence, l'enivre. Elle pince les lèvres, elle tient avec plus de fermeté la lame, comme si ça allait changer quelques choses. Et de nouveau, le souffle vient plus difficilement emplir les poumons, elle avale des goulée d'air; avide de faire repartir ce cœur qui semble s'arrêter à son contact.

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Elle est sous son emprise la princesse des cieux, à chaque fois que la distance disparaît au profit de la proximité de leur corps, elle s'éfface, électrisée par son contact divin. Elle respire à peine l'enfant des astres, son corps se refusant au moindre mouvement par crainte de le faire fuir, elle crève de trouille à l'idée qu'il s'écarte de mouvement, qu'un battement de cil lui fasse rebroussé chemin. Alors elle scelle ses lèvres, elle n'ose pas, les pendant ridiculement le long de son corps alors que ses yeux s'égard, s'enfonçant dans la profondeur de son regard. Désarmée, de toute les façons qui soient, elle fond entre ses dextres qui viennent naturellement trouvé leur place contre son corps, faisant naître la vie d'un simple effleurement. Lui, si différent de tout ces autres dont elle s'est emparé sans même lui réfléchir, lui, qui fait battre son cœur bien plus fort, qu éveille son corps à des délices défendus, sans pour autant l'avoir déjà possédée. L'intrépide devient prudente, craignant que ses gestes et ses mouvements ne le repoussent, l'obligent à rebrousser chemin et qu'une fois encore... Il lui file entre les doigts sans qu'elle ne parvienne à le retenir. Elle est si proche, trop porche, le souffle enivrant glisse contre sa peau de porcelaine, lui arrache des frissons qu'elle ne saurait retenir. Des secondes qui filent, semblent devenir des heures, alors qu'il n'a fallu qu'un battement de cil pour que ses lèvres ne viennent s'approprier les siennes. Un simple contact. l'embrasement de l'être. Les barrières s’effondrent les unes après les autres, réveillant la créature de luxure qui dormait dans le tréfonds de ses entrailles. Son palpitant bondit furieusement dans sa poitrine, dirigeant la furieuse mécanique d'un corps qui n'a que trop désiré. Elle s’asphyxie contre ses lèvres, répondant avidement au baiser sans se soucier le moins du monde de respirer. Elle s'abandonner, électrisée par cette attente qui lui a semblé être une éternité.  Le mêlé s'est débarrassé des barrières pour elle, pour eux, il la dépossédé de ce merveilleux contrôle qui l'avait tenue à distance de ses désires dévastateurs. Il ne reste plus rien pour la retenir, furieuse femme fatale à qui l'on avait refusé le plus délicieux des caprices. Elle ne répond plus d'elle même, la sublime, animée d'un feu incandescent qui ne ressemble en rien au vent qui la compose. Ses mains se soulèvent, s'approprie sa peau, son corps, avide, fébrile, emportée par la passion dévorante qui lui dévore le cœur. Elle ne sait comment le chérir, désireuse de s'approprier chaque parcelle de lui. Ses doigts s'agrippent, comme si elle cherchait à se saisir d'une gourmandise qui lui était pourtant interdite. Elle s'accroche à ses épaules, pousse donner l'impulsion suffisante. Son corps se soulève, ses jambes viennent s'enrouler autour des hanches du guerrier, à la recherche de toujours plus de contact, de proximité. Les mains de l'homme contre son corps ne font qu'attiser la soif de lui, nourrisse les désires de l'animal de luxure qui ne l'avait que trop attendu, ne l'incite qu'à plus de, toujours plus, comme si elle ne pouvait jamais se satisfaire de ce qu'il lui offre, avide d'en avoir plus, bien plus, toujours plus. Elle n'a pas envie de s'arrêter, non, elle le veut lui, pleinement, entièrement. Son bras s'enroule autour de sa nuque alors que son autre main glisse, se mêle à sa chevelure sombre pour s'y accrocher, pour garder ses lèvres précieusement contre les siennes, quitte à en perdre la tête, quitte à manquer d'air.