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| ( A SONG OF ICE AND FIRE ) // ace | |
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Rita Kimora ‹ MESSAGES : 375 ‹ AVATAR : COURTNEY EATON. ‹ CRÉDITS : (AV)@SCHUYLERS. ‹ COMPTES : ES, YO, RK, EG, SV.
‹ AGE : vingt-six ans ; et si le quart de siècle n'a à peine été effleuré, c'est pourtant l'impression d'avoir vécu des siècles qui l'incombe. parce qu'elle a vue, elle a entendu, elle a senti, elle a souffert rita. vingt-six années à se demander pourquoi, pourquoi elle, pourquoi tout ça. les réponses ne sont jamais venues, alors elle a arrêté les interrogations, et a tenté de ne plus flancher sous le poids des années accumulées. ‹ STATUT : célibataire ; autrefois fiancée, autrefois amante, rita est à présent seule. plus solitaire que jamais, c'est de son exil qu'elle revient, cet exil où il n'y avait rien ni personne que des kilomètres entier de sables. rita elle ne ressent plus rien, ne serait-ce son coeur glacé qui ne bat que pour la tenir en vie. ‹ SANG : bronze (mais argent) ; désanoblie, c'est pourtant l'impression argentée qui lui colle à la peau. rita a peut-être perdu toute noblesse mais dans son coeur et dans sa tête, elle est argentée, peut-être même bleutée. rien ni personne ne pourra la convaincre du contraire, elle a déjà laissé sa trace sur ce royaume (en bien ou en mal) et ne compte pas s'arrêter de si tôt. ‹ POUVOIR : bloodbender ; l'eau était sa phobie, son pire cauchemar, relatant son élément premier à la torture de son père, à la noyade de son enfance, elle n'a jamais su le maîtriser comme elle l'aurait voulu. cause perdue aux yeux de ses professeurs ainsi que de sa famille, le virus, s'il l'a séparé d'alba, l'a tout autant aidé en lui faisant découvrir son nouveau pouvoir. bloodbender, le sang, ces hémoglobines qu'elle peut faire chanter comme bon lui semble à la nuit tombée. ‹ METIER : ucucuc ‹ ALLEGEANCE : ucucuc
| Sujet: ( A SONG OF ICE AND FIRE ) // ace Dim 3 Déc 2017 - 19:04 | |
| Do you walk in the valley of kings? Do you walk in the shadow of men? who sold their lives to a dream? Do you ponder the manner of things,in the dark? C’est long, ça inspire rien, mais c’est soupirant. Le souffle long qui s’échappe de sa bouche reste en parfaite adéquation avec la frustration constante qui semble batailler dans son esprit. Asghari est mécontente, et le fait comprendre à tout son entourage. L’une de ses sœurs lève les yeux au ciel, avant de s’en aller, lui tournant le dos, probablement fatiguée de devoir supporter la morveuse. Quelques jours depuis son altercation avec l’un des videurs du Boudoir, quelques jours à serrer les poings quand ses pensées la ramènent à Ace. Kimora. Ce mécréant qui détient sur elle une information importante, mais surtout secrète, qui pourrait, casser tout ce qu’elle a construit ces dernières années. Sa réputation ; et quand bien même l’idée de celle-ci paraît futile dans ces temps de guerre, il n’en est pas moins que la gamine ne souhaiterait pas la perdre, encore moins aux mains d’un débutant. Petit riche anobli, fuyant son père à cause d’un mariage par intérêt, il lui arrive parfois, entre trois soupires, de rire froidement au comble qu’est Ace Kimora. Petit fils à papa, petit rien, moins que rien, une longue liste d’adjectifs lui vient en tête quand elle pense à lui et à ce qu’il a osé faire. Provoquer une ancestrale famille bien établie depuis des décennies dans la capitale. Qui est-il pour détenir du pouvoir, qui est-il pour croire une seule seconde qu’il pourra détrôner ce qui n’a jamais été sa chose à détrôner ? Qui est-il ? Un fou. Un fou qui lui demandera pardon quand elle tiendra un fourreau tendu sur sa carotide, le sang lentement glissant le long de sa peau. Cette obsession s’en est allée si loin, que la gosse est prête à surmonter ses démons, la mort, le sang, tout ça pour quoi ? Anéantir un parasite. Elle se lève nonchalamment de son fauteuil, et observe l’environnement qui l’entoure. Les Mères ne l’ont pas élevé à la crainte, ne l’ont pas élevé dans la force et le pouvoir pour voir leur fille se faire intimider par un rien. Elle le sait Asghari et ça la rend folle d’avoir besoin de se prouver à nouveau face à elles. Il n’y a plus rien à prouver, bien profondément elle le sait, mais bizarrement, ce besoin constant de leur affirmer que leur adoption n’était pas une erreur, se tord dans ses entrailles. Elles sont ses Mères et la moindre des choses serait qu’elle leur prouve que leur investissement ne se laisse pas taire par de simples menaces, et un secret qui a duré pendant trop longtemps. Elle s’habille de cette combinaison qui lui colle si merveilleusement à la peau. Une seconde nature, une armure, la preuve de son professionnalisme. Car quand elle verra Ace Kimora, elle ne sera plus l’enfant, la gamine obsédée par un jeu qui a trop longtemps duré. Non, elle sera l’araignée, les doigts d’ors, le menton levé, comme la Khodja qu’elle est. Avançant discrètement le long des couloirs, un sourire froid se mue sur ses lèvres, alors qu’elle toque à la porte de sa mère. Une feinte réponse la laisse entrer dans le grand bureau, alors que ses yeux s’acclimatent à la faible lumière s’échappant des bougies entourant le trône de la Mère. Elle hoche de la tête, s’avance pour être à quelques mètres du bureau avant de chantonner d’une voix qui n’est que sienne – Je vais récupérer ce qui m’appartient. Il est probable que mon secret vienne à être découvert. Mais si ça me donne la main sur Kimora je ne le regretterai pas. – Le ton est solennelle, une promesse, un investissement pas en vain. La Mère se penche sur son bureau, entourant son visage de ses deux mains, une flamme dans les yeux, qu’elle a vu dans les yeux d’Asghari dès leur première rencontre. – Fais. Et reviens vite, si nous avons l’empire Kimora à faire tomber, je préfère être préparée. – Asghari hoche la tête, tourne le dos et s’en va dans l’ombre. Les ténèbres étant son seul péché, les ténèbres étant sa seule amie. Le cœur bat fort dans la poitrine quand elle arrive enfin dans les petites ruelles entourant le Boudoir. Elle s’est hissée sur les toits de la capitale plus d’une centaine de fois, et à chaque fois le sentiment est le même ; stimulant. Elle sent l’excitation d’une mission l’assener, alors que ses yeux se dilatent et que ses mains sont prêtes à l’attraper au moindre accrochage. Mais Asghari est une acrobate et même si la gosse est un amas d’erreurs et de bêtises, il n’en est pas moins que là-haut, dans son élément, elle est la reine de son perchoir. Enfin là-haut, elle se retrouve sur le toit de l’établissement tant haïe. Si elle n’était pas aveuglée par sa fierté et ses préjudices, alors peut-être aurait-elle pu être impressionné par le petit empire que Ace Kimora s’était construit. Mais elle s’y refuse, par simple orgueil d’aspirer à plus grand. La haine est plus simple que l’admiration, et l’admiration dans ce milieu n’amène qu’une chose : la faiblesse et l’anéantissement. Voyant une fenêtre ouverte, elle s’y glisse sans grande difficulté et laisse ses yeux s’habituer à la lumière tamisée. Quelques pas il lui faut faire avant d’entrer dans l’antre de la glace. Mais Asghari n’est pas bête, Asghari a appris à ne pas sous-estimer et alors qu’elle ouvre délicatement la porte de la chambre vide, elle voit qu’il y a des gardes gardant chaque sortie, et chaque entrée. Elle fait la moue et sans même hésiter se jette assez lourdement hors de la chambre, se retrouvant au milieu du couloir ; aucune couverture, rien pour la cacher. Autant crier sur tous les toits de cette satané ville qu’elle est venue régler ses comptes avec le Kimora. Mais la gosse s’en fout, ses gardes l’amèneront là où elle souhaite se rendre. Ignorant les cris, et les droites lancées à son égare, elle les évite avec grâce un sourire toujours formé sur ses lèvres. – Quand vous aurez fini de battre le vent, peut-être que vous pourrez vous rendre utile en m’amenant à votre Maître. – Elle glousse comme l’enfant innocente qu’elle aime parfois incarner. L’un d’eux grogne, et la prend par le bras. Elle ne l’évite pas, ne lui insuffle pas une terrible douleur et se laisse aller au gré du vent. Avant qu’on ne la laisse enfin entrer dans l’antre. Le démon est assis de l’autre côté de la salle, gracieusement prostré derrière son bureau, les yeux glacials, indifférents. – Je vois que tu as renforcé la sécurité de ce la chose que tu appelles ton fief. Peur qu’on vienne t’espionner ? – Elle marque une pause. Se défait de l’emprise de ses chiens de garde et s’écrase contre le canapé enfoncé contre le mur à sa droite. – Tu n’es pas très courtois avec tes invités petit rat. Les manières de nos jours, sont aparemment un bien lointain souvenir. C'est pas parce que tu es dans le jeu depuis quelques temps, que tu es roi. N'oublie pas Kimora qu'avant d'être ce que tu es aujourd'hui, tu n'étais rien qu'une petite parcelle sur l'échiquier de ton père. – Elle rit à gorge déployée, ses sens, malgré ses paroles anodines, acérées. – Le décor laisse à désirer. – Qu’elle fait en sifflant entre ses dents, passant ses yeux sur chaque parcelle de la salle. L’âme de la voleuse ne quitte jamais son fief. |
| | | Ace Kimora administrator‹ MESSAGES : 1035 ‹ AVATAR : kim tae hyung ‹ CRÉDITS : noctae (avatar) ‹ COMPTES : ds - so - ma
‹ AGE : vingt-cinq ans. les années s'écoulent sans qu'aucun regret ne vienne troubler ace. ‹ STATUT : libre et c'est tout ce qui compte. aucune bague n'enserre son doigt. aucune chaîne n'est passée autour de ses poignets. un sort bien différent de celui qu'il aurait dû connaître. ‹ SANG : l'argent acheté est redevenu bronze. un bronze entaché par la honte et l'offense de merle osanos. une insulte qu'il n'est pas prêt de laisser passer. ‹ POUVOIR : l'eau s'en est allée. un pouvoir plus sombre s'est éveillé en lui. la maîtrise des hémoglobines est son nouvel héritage. ‹ METIER : propriétaire du boudoir aux mille courtisanes, c'est un véritable écran de fumée pour organiser son marché noir. sa première acquisition reste toutefois le trou. ‹ ALLEGEANCE : il ne se battait que pour lui-même autrefois. maintenant, il se bat pour les siens. pour les kimora. pour la water's nation pride. ‹ ADIUTOR : medea. la deuxième partie de son être. la moitié de son âme. celle avec qui il communique sans le moindre mot. la seule qui peut se montrer proche avec lui. sans aucun doute sa plus grande faiblesse.
| Sujet: Re: ( A SONG OF ICE AND FIRE ) // ace Mar 12 Déc 2017 - 17:04 | |
| Do you walk in the valley of kings? Do you walk in the shadow of men? who sold their lives to a dream? Do you ponder the manner of things,in the dark? La douce musique résonne dans le boudoir des mille courtisanes ce soir. L'hydromel coule à flots et le tintement des pièces d'or jaillit régulièrement. Une douce mélodie aux oreilles du maître de l'eau qui observe sa petite cour séduire les pauvres fous qui viennent s'aventurer dans son boudoir. Un sourire pourrait se dessiner sur ses lippes s'il était vraiment sentimental. Mais Ace est un loup. Solitaire et méfiant. L'enfant joue avec ses poupées et il observe l'argent s'amasser dans ses caisses. La facilité des affaires lui arrache même parfois un soupir tant c'est aisé d'attiser les vices des pauvres gens. Les argents ne réalisent pas le danger quand ils viennent caresser d'autres courbes que celles de leurs épouses. Les grands de ce monde tombent alors bien bas quand il trouve le point faible et qu'il en retire un chantage des plus lucratifs. La lueur qui brille dans leur regard est la plus grande des récompenses. Plus grande encore que l'argent qu'il en retire ou bien encore les profits. C'est l'exaltation du gagnant. La victoire contre les naïfs de ce monde. Un jeu injuste pour eux. Cela n'intéresse pas Ace. L'enfant maudit claque des doigts avec un calme inquiétant qui le caractérise. Une ombre se détache du mur et l'observe avec une loyauté sans faille dans le regard. « Relâchez l'abruti qui a essayé de nous duper. Je pense qu'il a compris la leçon en fixant sa main coupée pendant de longues heures. » Un sourire mauvais étire les lippes de son homme de mains quand il disparaît dans les entrailles du boudoir. Le Kimora abandonne les naïades qui charment sa clientèle avec le coeur léger. Le sentiment de pouvoir est exaltant, surtout quand il peut générer de l'admiration autant que de la crainte. Ace ignore les silhouettes qui hantent chaque parcelle de son domaine. Une sécurité renforcée nécessaire. Il n'éprouve pas d'inquiétude pour les voleurs, plus pour une fillette qui a tendance à se prétendre reine d'un monde qui n'existe pas. Il n'a rien laissé au hasard. Tout ce qu'il a de plus cher est dissimulé ailleurs. Le fou qui oserait le sous-estimer n'est pas prêt de trouver le moindre intérêt dans son bureau. Un soupir s'échappe de ses lippes tandis qu'il s'installe dans son bureau. Des parchemins et des contrats s'étalent devant ses prunelles concentrées. Ce ne sont que des détails insignifiants mais ils comptent pour Ace. Des heures passent et la nuit fait tomber son voile sur les pauvres êtres qu'ils sont. Ace s'en rend à peine compte. Le fracas qui retentit non loin de son bureau le contraint pourtant à lever les yeux et à constater l'obscurité qui règne au-dehors. Des cris résonnent et sa garde personnelle se tient déjà prête. Ace se contente de baisser les yeux sur ses papiers. Il sait déjà qui est l'intruse. Depuis leur dernière entrevue, il s'est douté que son orgueil la referait venir. Le gloussement qui s'échappe des lèvres de l'étrangère l'agace profondément même s'il n'en montre rien. « Je vois que tu as renforcé la sécurité de ce la chose que tu appelles ton fief. Peur qu’on vienne t’espionner ? » Le gamin reste impassible, aussi froid que la glace. Il ne connaît pas la belle arrogante qui se tient devant lui mais il se doute qu'elle aime provoquer les autres pour se sentir mieux. Une analyse qui tend à lui donner raison. Ace en sait déjà long sur la nature humaine. Le maître de l'eau tient à ne pas lever les yeux vers elle. Il n'entend que le bruit de son corps qui s'écrase contre le canapé. « Tu n’es pas très courtois avec tes invités petit rat. Les manières de nos jours, sont aparemment un bien lointain souvenir. C'est pas parce que tu es dans le jeu depuis quelques temps, que tu es roi. N'oublie pas Kimora qu'avant d'être ce que tu es aujourd'hui, tu n'étais rien qu'une petite parcelle sur l'échiquier de ton père. » Père. Le mot est une insulte. La référence à Alec Kimora a néanmoins l'utilité de le faire lever les yeux. Le regard indifférent qu'il pose sur l'effrontée n'a rien d'amical. Son rire le révulse du plus profond de son être. Asghari Khodja n'a rien de la princesse qu'elle clame être. Petite reine sans couronne aux hémoglobines argentées. Ace n'a pas cette prétention. Il n'est roi de rien, ni de personne. Il a son petit empire mais il ne s'en vante pas comme elle le fait constamment. « Le décor laisse à désirer. » Le silence. C'est ce qu'il répond à la fille du feu. Un silence assumé et humiliant. Elle n'a pas le mérite d'attirer suffisamment son attention. Elle n'est qu'une petite voleuse. Une argentée arrogante et fortunée qui se méfie de chaque menace qui viendrait entraver le petit empire de ses chères mamans. « Tu parles de manières mais ce n'est pas très courtois de s'inviter sans permission chez les autres. » Ses prunelles détaillent le canapé dans lequel elle s'est affalée avec minutie. « Ni de se vautrer ainsi. » Il détourne son regard de la gamine comme si sa vue lui était insupportable. Une vérité évidente. Ace regroupe ses papiers qu'il dissimule dans un coin de son bureau. Le Kimora n'a pas la patience pour s'occuper de la voleuse Khodja. Il se lève sans plus de cérémonie et s'approche de la porte de son bureau. Cela le laisse complètement indifférent qu'elle le retourne, il n'y a rien de bien préoccupant à l'intérieur. « Veuillez escorter sa sérénissime majesté à l'extérieur. » Il en rit presque le gamin quand il ordonne de la mettre dehors à ses gardes. Il ne se doute pas un seul instant qu'elle peut les combattre mais c'est sa façon de lui signifier qu'elle ne l'intéresse pas. Si elle tient tant à embêter quelqu'un, qu'elle le fasse ailleurs. Il tourne des talons sans la moindre gêne. Il n'a aucune étiquette et aucune politesse. Les siens ont beau avoir gagné le statut d'argent, il n'en est rien pour lui. Il demeure avant tout un bronze. Il en a toujours été ainsi. Il préfère les pourritures qui sévissent dans la nuit que les automates pâles et apprêtés qui se montrent le jour. Ces derniers sont plus dangereux. Le Kimora s'avance dans le couloir, désireux de mettre le plus de distance entre la gamine qui fait son caprice et lui.
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| | | Rita Kimora ‹ MESSAGES : 375 ‹ AVATAR : COURTNEY EATON. ‹ CRÉDITS : (AV)@SCHUYLERS. ‹ COMPTES : ES, YO, RK, EG, SV.
‹ AGE : vingt-six ans ; et si le quart de siècle n'a à peine été effleuré, c'est pourtant l'impression d'avoir vécu des siècles qui l'incombe. parce qu'elle a vue, elle a entendu, elle a senti, elle a souffert rita. vingt-six années à se demander pourquoi, pourquoi elle, pourquoi tout ça. les réponses ne sont jamais venues, alors elle a arrêté les interrogations, et a tenté de ne plus flancher sous le poids des années accumulées. ‹ STATUT : célibataire ; autrefois fiancée, autrefois amante, rita est à présent seule. plus solitaire que jamais, c'est de son exil qu'elle revient, cet exil où il n'y avait rien ni personne que des kilomètres entier de sables. rita elle ne ressent plus rien, ne serait-ce son coeur glacé qui ne bat que pour la tenir en vie. ‹ SANG : bronze (mais argent) ; désanoblie, c'est pourtant l'impression argentée qui lui colle à la peau. rita a peut-être perdu toute noblesse mais dans son coeur et dans sa tête, elle est argentée, peut-être même bleutée. rien ni personne ne pourra la convaincre du contraire, elle a déjà laissé sa trace sur ce royaume (en bien ou en mal) et ne compte pas s'arrêter de si tôt. ‹ POUVOIR : bloodbender ; l'eau était sa phobie, son pire cauchemar, relatant son élément premier à la torture de son père, à la noyade de son enfance, elle n'a jamais su le maîtriser comme elle l'aurait voulu. cause perdue aux yeux de ses professeurs ainsi que de sa famille, le virus, s'il l'a séparé d'alba, l'a tout autant aidé en lui faisant découvrir son nouveau pouvoir. bloodbender, le sang, ces hémoglobines qu'elle peut faire chanter comme bon lui semble à la nuit tombée. ‹ METIER : ucucuc ‹ ALLEGEANCE : ucucuc
| Sujet: Re: ( A SONG OF ICE AND FIRE ) // ace Mer 13 Déc 2017 - 23:45 | |
| Do you walk in the valley of kings? Do you walk in the shadow of men? who sold their lives to a dream? Do you ponder the manner of things,in the dark? Il s’en fout, et pourtant, elle, elle se fout de rien. La moindre petite étincelle l’enrage, alors qu’Ace, cet enfoiré, lui ne montre rien. Il a cette nonchalance, ce je-m’en-foutisme, qui l’irrite bien plus qu’il ne le devrait. Il s’incruste sous sa peau avec un rien, un simple regard, mais ça la rend folle et extatique. Extatique à l’idée de pouvoir lui rendre la monnaie de sa pièce. De pouvoir trouver sa faiblesse, de l’utiliser, la tordre et voir toutes les murailles dans ses iris tomber, une à une. Provoquer un tremblement dans sa voix, la colère dans ses poings, la rage dans ses entrailles. Il ne l’a que menacé, mais il a fait bien plus que ça, il s’est attaqué à une institution, à un amour propre si grand, qu’il dépasserait les milliers de galaxies s’entrechoquant dans l’univers. Il a nourri la bête avec un simple regard lasse, un commentaire désobligeant. Mais il a oublié, il a oublié qu’on ne musèle aucunement une Khodja, au contraire, à force de l’aliéner, on réveille en elle une chose bien terrible, une chose bien perverse, un animal, une bête, une créature qu’elle ne laisse paraître que rarement. Parce qu’elle est assoiffée de sang, mais surtout de justice. Une justice pour quoi ? Ses propres droits, cette foutue réputation, ces secrets si mal gardés ; Ce n’était qu’une question de temps avant que la capitale ne sache, avant qu’on n’arrête de prendre la voleuse au sérieux, mais ce qui la rend rage, c’est que lui, ce soi-disant noble, cette pourriture en soit le porte-parole. Elle arque un sourcil, parce qu’il est derrière ce bout de bois, tel un roi, mais il n’est rien d’autre qu’un bronze anobli, il est rien d’autre qu’une blague. Comme elle, comme le reste de ces autres familles. Un cri d’indépendance liée à une chaîne couronnée ; parce qu’à la fin qui les commande ? Une force supérieure que même la glace ne peut nier. Il a les mains liées, les mains aussi liées qu’elle. Mais Asghari s’en fout, elle en a rien à foutre qu’on la fiance, qu’on la mène en laisse, parce que le pouvoir, parce que ce sang argent elle en a rêvé, elle a l’ambition qui déborde de tous ses pores. Elle a trop vécu, elle a trop saigné, elle a trop pleuré pour broncher face aux ordres qu’on lui donne. Elle y croît à l’empire, un peu naïvement, un peu innocemment, pourquoi ? Parce que ça lui donne l’espoir d’aspirer à plus. La princesse sans couronne, la reine des caniveaux enfin élevée à bien plus. Plus une Bronze, mais un métal scintillant. Elle écoute le silence avec lassitude. Si seulement il était aussi mordant que ses menaces. – Tu parles de manières mais ce n'est pas très courtois de s'inviter sans permission chez les autres. – Elle en rit, un rire cristallin, ignorant, innocent. Elle est chez elle où elle daigne s’accaparer les lieux. Ce n’est qu’une question de temps avant que ce boudoir ne lui tombe entre les doigts ; ce n’est qu’une question de temps avant que ce vulgaire établissement ne soit plus que sien à détruire. – Ni de se vautrer ainsi. – Elle lève les yeux au ciel exagérément, alors qu’elle rencontre son regard fait de haine et de dégoût. Elle n’est rien en ces lieux et il lui fait si profondément comprendre. Mais Asghari préfère en rire, préfère rester stoïque quant à la rage qui vient ronger ses pensées. Une ribambelle d’images lui viennent en tête, notamment son poing contre son nez. Mais elle reste immobile, incapable de décrocher son regard du sien. Mais il détourne les yeux, encore une fois, décochant qu’un dégoût terrible à son égard. Et encore une fois la fierté est touchée, mais pas en vain se dit-elle. Il se lève, se rapprochant de la porte, faisant mine de ne pas même la voir. – Veuillez escorter sa sérénissime majesté à l'extérieur. – Elle pouffe de rire alors qu’il lui tourne le dos pour s’en aller. La mine pensive Asghari observe les trois hommes qui se sont amassés dans la salle. Elle pourrait facilement les attaquer, mais en a-t-elle envie ? A-t-elle envie de briser leurs tibias, de casser leurs nez et les rendre terriblement perplexe alors qu’ils commencent déjà à la sous-estimer ? Sans aucun doute. Tel un chat, elle se lève de son nid, et avec grâce s’avance vers le premier mécréant. – Finissons-en. – Et alors qu’il s’avance pour l’attraper, elle se penche, et sort sa petite dague de son fourreau. Avec aisance et grâce, elle se hisse sur la petite table trônant aux pieds du canapé, et flanque son premier attaquant d’un coup de pied dans la mâchoire. L’un d’eux l’attrape par derrière, mais Asghari se déchaine rapidement, enfonçant sa dague dans la jambe de l’homme avec un crack. Il recule dans un cri, alors qu’elle en profite pour lui mettre un poing dans la figure. Premier ko. La dague disparue, elle utilise un vase vide pour le casser sur le crâne du dernier. Puis, vient le premier, à qui elle décoche un sourire fragile, de ses mains elle envoie une voluptée de flammes qui viennent consumer ses habits. Un cri retentit, alors qu’il éteint le feu avec peine, le souffle haletant. Satisfaite du petit chaos créé, elle se retourne vers ses victimes, leur envoyant un baiser de la main. Elle doit s’avancer doucement dans les couloirs, avant de voir la silhouette qui l’intéresse. A quelques pas de lui, elle utilise l’élément de surprise pour se flanquer à des centimètres de son dos. – Eh Kimora – Alors qu’elle le plaque contre le mur, plaçant sa jambe droite à son entre-jambe. – Ca doit être beau de pouvoir se cacher dans son donjon et penser être imbattable. – Qu’elle lui crache à la figure, enfonçant davantage son genou dans son entre-jambe. Un faux pas, et elle lui broie ses bijoux de famille. – Tu crois que tu vas pouvoir éviter ta noblesse pendant encore très longtemps ? Envoyer bouler ton père j’imagine que ça n’a pas été très difficile, mais tu penses pouvoir faire de même quand ta reine ou ton empereur t’appelleront à la cour ? – Elle marque une pause, un petit sourire en coin. – Ils t’ont peut-être oublié pour le moment, mais tu reste de la chair à marier, et même si tu es insignifiant, tu n’en restes pas moins une alliance. – Elle fait mine de réfléchir, levant les yeux comme une enfant. – Ca serait si dommage que notre empereur s’intéresse de plus prêt à ton si humble établissement. Il ferme les yeux sur nos bordels, mais pas sûr qu’il le fera sur le tien. Une disgrâce à ta nation qui plus est à ton père, qui lui est selon les dires un très fidèle sujet à la couronne. Que crois-tu qu’ils feront quand ils te croiront inapte à représenter ton nom comme il le faut ? Ils te marieront à la première cruche venue et te remettront dans le droit chemin. – Elle s’éloigne un peu de lui, posant sa main sur le mur, lui bloquant le passage, bien consciente, qu’il pourrait la blesser à n’importe quel moment. Elle rit d’un rire cristallin. Elle pose sa bouche à quelques centimètres de son oreille et chuchote. – Tout ce que tu as construit, boom disparu. Et ne t’en fais pas, ton établissement ira aux Khodja plus précisément à moi, une promesse de ma mère. Et brique par brique je détruirais tout ce que tu n’as jamais construit. – Une vérité jetée, un bluff assimilé, mais satisfaite, elle s’éloigne de lui, espérant, dieu se promettant de faire apparaitre dans ses yeux une lueur d’intérêt. – Tu n'es plus un bronze Kimora, peut-être qu'il est temps de l'accepter. – Il est temps d'accepter que les jeux d'argent, ne sont rien comparés aux jeux politiques. |
| | | Ace Kimora administrator‹ MESSAGES : 1035 ‹ AVATAR : kim tae hyung ‹ CRÉDITS : noctae (avatar) ‹ COMPTES : ds - so - ma
‹ AGE : vingt-cinq ans. les années s'écoulent sans qu'aucun regret ne vienne troubler ace. ‹ STATUT : libre et c'est tout ce qui compte. aucune bague n'enserre son doigt. aucune chaîne n'est passée autour de ses poignets. un sort bien différent de celui qu'il aurait dû connaître. ‹ SANG : l'argent acheté est redevenu bronze. un bronze entaché par la honte et l'offense de merle osanos. une insulte qu'il n'est pas prêt de laisser passer. ‹ POUVOIR : l'eau s'en est allée. un pouvoir plus sombre s'est éveillé en lui. la maîtrise des hémoglobines est son nouvel héritage. ‹ METIER : propriétaire du boudoir aux mille courtisanes, c'est un véritable écran de fumée pour organiser son marché noir. sa première acquisition reste toutefois le trou. ‹ ALLEGEANCE : il ne se battait que pour lui-même autrefois. maintenant, il se bat pour les siens. pour les kimora. pour la water's nation pride. ‹ ADIUTOR : medea. la deuxième partie de son être. la moitié de son âme. celle avec qui il communique sans le moindre mot. la seule qui peut se montrer proche avec lui. sans aucun doute sa plus grande faiblesse.
| Sujet: Re: ( A SONG OF ICE AND FIRE ) // ace Ven 12 Jan 2018 - 22:36 | |
| Do you walk in the valley of kings? Do you walk in the shadow of men? who sold their lives to a dream? Do you ponder the manner of things,in the dark? Le petit prince de son petit empire se retire. Comme ça. Parce qu'elle ne mérite pas d'attention de sa part. Parce que Asghari Khodja n'est rien d'autre qu'une gêne. Une fillette en quête d'attention qui crie à la vengeance dès que quelqu'un ne va pas dans son sens. Une gamine. Voilà ce qu'elle est à ses yeux. Une gamine qui braille et qui fait des caprices. Ace ne veut pas perdre son temps avec elle. Il n'est pas intéressé par ce qu'elle a à lui dire ou à lui reprocher. Ace n'est pas de ceux qui se laisse intimider ainsi. Sa petite venue dans son boudoir est juste pathétique. Cela lui inspire plus la pitié que l'admiration. Il est comme ça, Ace. Petit soldat de glace. Palpitant trempé d'acier. Veines remplies du coeur de l'océan. Détaché de toute émotion et de toute convenance. L'héritier de Alec Kimora n'aurait jamais pu agir ainsi. Il le revendique fièrement, le gamin. Il en sourirait presque de se comporter mal. Sans le moindre respect des rangs, de la politesse. Il crache sur son héritage, sur la noblesse fausse qui vient s'inviter dans les veines des siens. Il n'en veut pas. Pauvre fou qui a la prétention de pouvoir choisir en ce monde. De n'être que Ace, aux mains salies et au commerce sombre. Ace qui n'est qu'un bronze. Il en rit de la lueur argentée qu'on a tenté de lui imposer. Lui n'aspire qu'au cuivre flamboyant. Le liquide carmin qui chemine sous son épiderme en réclame la couleur. Il renie son patronyme même s'il a fait ce qu'il est aujourd'hui. Même si Rita et Rhysand le portent. Ki-mo-ra. Le son sonne inlassablement en lui. Mélodie familière et douloureuse à la fois. Il le salit à chaque sang versé, à chaque pas qu'il fait loin de son père. Ace ne veut pas y penser. Il ne veut pas se replonger dans ces pensées noires qui entourent son paternel. C'est à cause d'elle qu'il y repense. Le garçon au coeur glacier n'est peut-être pas si insubmersible qu'il le pense. Peut-être il y a-t-il des blessures qui ne se pansent jamais vraiment. Seul le temps peut vraiment les effacer sans vraiment parvenir à les faire disparaître complètement. Il n'aime pas ça. Il n'aime pas être déstabilisé. Alors Ace va faire ce qu'il sait mieux faire quand il sent son palpitant chavirer. Faire couler le sang et la cruauté. Lui faire oublier pour qu'il redevienne le soldat d'acier. La statue de bronze. Ses pas ralentissent néanmoins quand il entend le chaos s'éveiller derrière lui. Il est agacé, Ace. Parce qu'elle semble s'obstiner. Petite peste bien décidée à faire des dégâts pour son bon plaisir. Il sent déjà l'appel de l'eau contre sa peau. Elle l'interpelle, l'odieuse Khodja. Elle prononce son nom avant même de le plaquer contre le mur de son propre établissement. « Ca doit être beau de pouvoir se cacher dans son donjon et penser être imbattable. » La pression entre son entre-jambe s'accentue légèrement, n'arrachant à Ace aucune réaction. Il se contente de la fixer sans montrer la moindre émotion. Ce serait la laisser gagner contre lui. Une victoire qu'il n'est pas prêt de lui accorder, malgré toutes ses provocations. « Tu crois que tu vas pouvoir éviter ta noblesse pendant encore très longtemps ? Envoyer bouler ton père j’imagine que ça n’a pas été très difficile, mais tu penses pouvoir faire de même quand ta reine ou ton empereur t’appelleront à la cour ?» Il y a déjà pensé, le Kimora. Il a déjà étudié le problème un millier de fois dans son esprit, parvenant toujours à la même réponse. Jamais il ne ploierait devant une reine qu'il ne reconnaît pas et un empereur qu'il ne sert pas. Fierté mal placée. Orgueil démesuré. Qu'ils viennent avec leurs excuses et leurs explications sur son mauvais comportement. Ace s'en fout. Il préfère mourir en étant ce qu'il est plutôt que de se trahir devant une foule d'inconnus hypocrites. « Je n'ai ni reine, ni empereur. Je ne sers que moi et mon honneur. Et je suis persuadé que tu ne peux pas le comprendre. » Parce qu'il devine sous son air arrogant ce qui l'a fait avancer. L'ambition démesurée qui fait vibrer son être. La loyauté écoeurante qui la réduit en esclavage. Petit pantin bien obéissant ne répondant qu'à sa famille et son ego. « Ils t’ont peut-être oublié pour le moment, mais tu reste de la chair à marier, et même si tu es insignifiant, tu n’en restes pas moins une alliance. » Il ne représente rien. Il n'est plus l'héritier de Alec Kimora. Il n'est qu'un traître qui a renié sa famille trop désireuse de baiser les chaussures de Merle Osanos pour obtenir le précieux graal. Tout ce que peut faire son paternel, c'est ordonner sa mort et non son mariage. « Ca serait si dommage que notre empereur s’intéresse de plus prêt à ton si humble établissement. Il ferme les yeux sur nos bordels, mais pas sûr qu’il le fera sur le tien. Une disgrâce à ta nation qui plus est à ton père, qui lui est selon les dires un très fidèle sujet à la couronne. Que crois-tu qu’ils feront quand ils te croiront inapte à représenter ton nom comme il le faut ? Ils te marieront à la première cruche venue et te remettront dans le droit chemin. » La menace qui suinte de ses paroles dilate les pupilles du maître de l'eau. Qu'elle le provoque sur sa propre vie et sur sa famille, soit. Mais qu'elle ose remettre en question des années de labeur, il en est hors de question. Qu'ils essayent de le marier, un accident est si vite arrivé. D'autant plus qu'il n'acceptera jamais de se soumettre. Jamais. « Tout ce que tu as construit, boom disparu. Et ne t’en fais pas, ton établissement ira aux Khodja plus précisément à moi, une promesse de ma mère. Et brique par brique je détruirais tout ce que tu n’as jamais construit. » La vile vipère murmure à son oreille sans douter qu'elle rend service à Ace. Asghari touche à son empire. Un héritage qui hurle à son père une rupture définitive. Une provocation qui n'embrase en rien les veines du Kimora. Il n'y a pas de départ de feu. Juste une colère sourde et dangereuse qui s'empare de lui. Un froid glacial qui s'introduit dans chaque parcelle de son être, le détachant de toute humanité et émotion. La raison domine, motivée par la menace qu'elle a osé formuler de ses lippes inconscientes. « Tu n'es plus un bronze Kimora, peut-être qu'il est temps de l'accepter. » Pour la première fois depuis l'arrivée de la Khodja, un sourire étire ses lèvres. Il n'a rien de moqueur. Il est juste d'un calme éclatant. D'un danger sourd qui s'annonce. Son aura semble dégager des ondes de froid tandis qu'il plante ses iris sombres dans le regard satisfait de la jeune fille. Il ne va pas utiliser son élément, présent à ses côtés. Elle ne mérite pas qu'il use de son noble élément pour elle. Non. Ace se mue en prédateur. En un bloc de glace. Il n'y a rien d'humain dans son expression. Le fils des océans n'en est plus que le fruit. La fureur qui gronde lors des tempêtes. L'inquiétant silence qui souffle sur la glace. « Tu penses me connaître, Khodja. Tu penses m'effrayer avec de simples menaces. Tu es juste naïve. » Ace avance d'un pas vers la malheureuse. Elle ne lui fait pas peur. Telle une ombre, il s'empare de son poignet qu'il enserre entre ses doigts pâles. « Tu penses être la première à convoiter ce que j'ai ? La première à essayer de m'intimider et de m'éliminer ? » Un rire froid s'échappe de ses lèvres tandis qu'il la pousse à son tour contre le mur tout en maintenant son emprise sur son poignet. « Je n'ai pas peur de revendiquer ce que je suis. De me proclamer bronze puisque c'est ce que je suis. Tu peux être ravie d'avoir grimpé l'échelle sociale. Mon père l'est sûrement autant que toi, ce qui n'est pas mon cas. Cela ne fait que montrer la pourriture qui gangrène le pouvoir. L'ambition qui empoisonne les coeurs. » Ace relâche le poignet de la Khodja sans ménagement. « Ne te trompe pas, c'est bien des défauts des hommes dont je tire profit, comme ta famille. Cela ne veut pour autant pas dire que je cautionne les bassesses dont ils peuvent se montrer capable pour effleurer des doigts leur précieuse noblesse qu'il ont acheté. » Ace recule, observant Asghari avec un mépris assumé. « Tu veux déclarer la guerre ? Tu veux me détruire. Be my guest. Mais sache que si tu t'engages dans ce combat, tu essuieras toi aussi des pertes. » La menace est lourde de sens. Elle pèse dans le silence qui règne dans le couloir. Les murmures et les rires se sont tus, comme témoins de la tension qui éclate à l'étage. Comme signataire d'un duel qui s'engage. Il n'y a pas de défi dans son regard. Il n'y a rien. Ce ne sont que deux obsidiennes teintées d'un néant profond. L'homme de glace face à la fille du feu.
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| | | Rita Kimora ‹ MESSAGES : 375 ‹ AVATAR : COURTNEY EATON. ‹ CRÉDITS : (AV)@SCHUYLERS. ‹ COMPTES : ES, YO, RK, EG, SV.
‹ AGE : vingt-six ans ; et si le quart de siècle n'a à peine été effleuré, c'est pourtant l'impression d'avoir vécu des siècles qui l'incombe. parce qu'elle a vue, elle a entendu, elle a senti, elle a souffert rita. vingt-six années à se demander pourquoi, pourquoi elle, pourquoi tout ça. les réponses ne sont jamais venues, alors elle a arrêté les interrogations, et a tenté de ne plus flancher sous le poids des années accumulées. ‹ STATUT : célibataire ; autrefois fiancée, autrefois amante, rita est à présent seule. plus solitaire que jamais, c'est de son exil qu'elle revient, cet exil où il n'y avait rien ni personne que des kilomètres entier de sables. rita elle ne ressent plus rien, ne serait-ce son coeur glacé qui ne bat que pour la tenir en vie. ‹ SANG : bronze (mais argent) ; désanoblie, c'est pourtant l'impression argentée qui lui colle à la peau. rita a peut-être perdu toute noblesse mais dans son coeur et dans sa tête, elle est argentée, peut-être même bleutée. rien ni personne ne pourra la convaincre du contraire, elle a déjà laissé sa trace sur ce royaume (en bien ou en mal) et ne compte pas s'arrêter de si tôt. ‹ POUVOIR : bloodbender ; l'eau était sa phobie, son pire cauchemar, relatant son élément premier à la torture de son père, à la noyade de son enfance, elle n'a jamais su le maîtriser comme elle l'aurait voulu. cause perdue aux yeux de ses professeurs ainsi que de sa famille, le virus, s'il l'a séparé d'alba, l'a tout autant aidé en lui faisant découvrir son nouveau pouvoir. bloodbender, le sang, ces hémoglobines qu'elle peut faire chanter comme bon lui semble à la nuit tombée. ‹ METIER : ucucuc ‹ ALLEGEANCE : ucucuc
| Sujet: Re: ( A SONG OF ICE AND FIRE ) // ace Ven 12 Jan 2018 - 23:57 | |
| Do you walk in the valley of kings? Do you walk in the shadow of men? who sold their lives to a dream? Do you ponder the manner of things,in the dark? Asghari elle a l’obsession là où elle ne devrait pas être. A déposer son nez et ses oreilles là où elles n’étaient pas conviées, à déceler des secrets qui la font rire, avec lesquels elle jongle pour le prix payé. Elle aime savoir, elle aime connaître, elle hait le mensonge quand il n’est pas contrôlé par ses lèvres. Elle est parfois peut-être un peu naïve, un peu rêveuse, mais finalement, les menaces de mort, les coups dans les épaules et dans les joues, elle s’en fout. Parce que les bleus s’en vont, disparaissent, mais le pouvoir des secrets, lui, ne s’effacent jamais. Alors quand quelqu’un détient un mystère à elle, elle a tendance à ne pas réellement apprécier l’effet. Ni le goût d’ailleurs, qu’il lui laisse dans la bouche. Parce qu’elle est un peu hypocrite, à vouloir tout savoir, tout en étant secrète, tout en étant muette. Peu de gens connaissent son passé, peu de gens savent par quoi elle est passée, ce qu’on lui a infligé, alors naturellement, elle se délecte à présent des cadeaux qu’on lui offre, de l’or et l’argent ; des bijoux et des belles robes. Et elle n’a jamais eu honte, parce que finalement, si elle est mauvaise, elle n’est pas encore pourrie. Elle aide comme elle peut, quand elle peut, sans hésiter une seule seconde à jeter son argent par les fenêtres. Ancienne esclave, ancien rien, elle a le droit, elle a tous les droits de s’aimer, d’aimer la vie, d’aimer son palais et ses droits ; cette stature si malignement construite. Un abruti ou un autre pourrait lui dire que non, mais Asghari s’en fiche, parce qu’elle a décidé d’être princière, parce qu’elle a décidé d’être une argent et d’en assumer toutes les conséquences. – Je n'ai ni reine, ni empereur. Je ne sers que moi et mon honneur. Et je suis persuadé que tu ne peux pas le comprendre. – Elle rit entre ses dents, alors qu’elle a l’impression d’être fasse à un enfant. La fierté des hommes, risible, pathétique. Finalement, dans cet orgueil si mal placé, il y trouvera peut-être sa fin, cette perte de connaissance, cette chute tant attendue ; si bien planifiée. Ses Mères ont décidé de courber l’échine dans un intérêt qui était le leur, et si les yeux ont roulé et si l’indignement a été signalé, Asghari s’en fiche. Parce que c’était la bonne chose à faire. Ni roi, ni empereur, alors Ace Kimora est un vaut-rien, parce qu’il est un homme, un mortel, ni dieu, ni tête couronnée, en sa franchise peut-être mi- cachée, il a signé sa chute. Mais elle ne relève pas, continuant son récit si fragmentée, composée de menaces salées. Elle est folle de rage qu’il ne réagisse pas, qu’il soit, à son habitude cette carrure ennuyée, cette chose sans réaction, ni émotion. Sa vie doit être bien triste, se dit-elle. Sans sentiment, sans impulsivité, sans connexion aux sens. Il est une statue, un truc immobile, tout contraire à la princesse du feu, à la gamine des flammes, cette même gosse qui terre dans les enfers. Alors que sa bouche ne sait ravaler les conséquences lancées. Elle est ce qu’elle est Asghari, mais elle peut au moins dire qu’elle vit ; alors que lui, n’en donne pas l’impression. Alors que lui, dans son mutisme constant semble porter en lui un poids qui lui semble immense. Peut-être qu’elle pourrait comprendre, la rupture d’un fils et d’un père et la douleur qui s’ensuit, mais Asghari a décidé de le détester et d’agir avec médisance, avec si peu de respect. Si le père est l’élément déclencheur, alors elle l’utilisera jusqu’à qu’il implose. – Tu penses me connaître, Khodja. Tu penses m'effrayer avec de simples menaces. Tu es juste naïve. – Et il n’a pas tort, parce qu’elle est naïve, parce qu’elle est capricieuse et opportuniste. Parce que sa vie se résume au vol, aux diamants et à l’or. Parce qu’elle croit que le bonheur ça s’achète et ça se vend. Parce que de toute façon tout ce qui n’a jamais compté, c’est l’obsession d’agir, de gagner et d’en jubiler par la suite. Un jeu, une carrure, une armure, mais une flamme qui vient sitôt la consumer. Elle n’effraiera pas le Kimora, elle en a conscience, et peut-être que ce soir, elle lui crie mensonge après mensonge. Mais peut-être que quand elle agira, que quand il aura tout perdu ; il comprendra. Naïve et innocente, mais tout à faire capable. Et Asghari s’en réjouit déjà, parce qu’on la sous-estime toujours et c’est peut-être ça son arme la plus fatale. – Je n'ai pas peur de revendiquer ce que je suis. De me proclamer bronze puisque c'est ce que je suis. Tu peux être ravie d'avoir grimpé l'échelle sociale. Mon père l'est sûrement autant que toi, ce qui n'est pas mon cas. Cela ne fait que montrer la pourriture qui gangrène le pouvoir. L'ambition qui empoisonne les coeurs. – Et elle lève les yeux au ciel. Un disque rayé, écouté une centaine de fois, des voix différentes retranscrivant ces mêmes paroles. Une couronne pourrie, un pouvoir désolé, illégitime, dégueulasse jusqu’à la moelle ; si ce qu’il dit est une vérité avérée, il n’en est pas moins que leurs petits commerces à eux, les jeux de pouvoir au sein même d’un quartier démuni, ne valent pas mieux. Ils ne sont rien, mais tout à la fois, et si le brillant le dérange, et si les artifices d’une vie noble l’écœurent, alors c’est qu’il est un ingrat, alors c’est qu’il doit être fou. Fou allié, pour cracher sur ce vers tant d’autres tendent. – Ne te trompe pas, c'est bien des défauts des hommes dont je tire profit, comme ta famille. Cela ne veut pour autant pas dire que je cautionne les bassesses dont ils peuvent se montrer capable pour effleurer des doigts leur précieuse noblesse qu'il ont acheté. – Enfin une part de réalisme. Ces gros dégueulasses à qui ils font les poches, à qui ils soutirent les vices, pour payer la nuit leurs propres péchés. Ils sont ce qu’ils sont, des anges ou des démons ; mais si loin des enfants de cœur. Mais Asghari est fatiguée de tenter de le comprendre ou de justifier ses blasphèmes, c’est tenter de l’humaniser, c’est tenter d’en faire quelqu’un, une personne. Mais il n’est rien pour elle, il n’est rien pour le monde, et ses discours de soi-disant liberté, seront tus par une vérité qui viendra très vite sillonner son bordel ; il y a toujours quelqu’un en contrôle et s’il ne le reconnaît pas comme tel, sa tête courbera l’échine de force. – Tu veux déclarer la guerre ? Tu veux me détruire. Be my guest. Mais sache que si tu t'engages dans ce combat, tu essuieras toi aussi des pertes. – Et elle lui rit ouvertement au nez. Parce qu’il n’est pas le premier, ni le dernier à lui promettre des menaces sans fin. Elle a peur parfois Asghari, elle a peur d’aller trop loin. Mais c’est si bon cette adrénaline, c’est si bon de provoquer et d’obtenir en retour. La guerre est déclarée et dans ses entrailles, la joie s’accumule. Un nouveau jeu bien à elle, pour sa terrible vanité. Elle dépose ses iris dans les siennes, soupire et lève les yeux au ciel dans une seule et même commotion. – Tu es terriblement ennuyant Kimora. – Qu’elle lui dit, un petit sourire mué sur les lèvres ; de la glace, de l’inattention et de la passivité dans ses yeux, pas même une étincelle, pas même quelque chose à quoi s’accrocher. – Tes menaces ne me font pas peur, tu peux comment à faire la queue, il y a une ribambelle de pseudo Bronzes des rues qui souhaitent me faire la peau. – Elle claque sa langue contre son palet, parce que Asghari reste reine, parce que Asghari elle a l’air d’avoir peur de rien. Elle vrille ses yeux dans les siens avec minutie, elle n’y voit rien, comme il doit voir la flamme dans les siens. Parce qu’elle brûle Asghari, elle ébullitionne, incapable de cacher le trait fin de son impulsivité. – Mais après ta longue tirade, tu dois d’ailleurs vraiment adorer le son de ta propre voix, je suis sûre que notre très cher empereur sera ravi de savoir qu’il n’est rien pour toi et que tu le trouves illégitime. J'ai vraiment très hâte de te voir lui expliquer ton raisonnement. – Elle soupire; – Tu me facilites trop la tâche. C’est vraiment très, très fâcheux. – Elle s’éloigne un peu de lui, et lève la main pour lui caresser la joue si tendrement. – Tu as l’air un peu tendu Kimora, tu es sûr que ça va ? C’est parce que j’ai parlé de ton papa ? Est-ce que c'est parce que je t'ai rappelé l'influence qu'il a eu sur toi? C'est de lui que tu as hérité cette pudeur ? Tu pourrais au moins sourire, vraiment les blocs de glace c'est so l'an passé. – Elle lui sourit un peu naïvement ; c'est une protagoniste, une héroïne de sa propre histoire, et finalement une bien risible histoire. Elle marque une pause de quelques secondes; ajoutant, sans aucun doute, une mimique théâtrale à cette comédie. – Peut-être qu’une petite flamme te raviverait un peu, qu’en penses-tu ? – Alors que sa main chauffe dans sa paume. O elle aime jouer, elle aime provoquer ; mais à ses jeux elle se brûle, et les marques s’accumulent, alors à quoi bon s’arrêter ? |
| | | Ace Kimora administrator‹ MESSAGES : 1035 ‹ AVATAR : kim tae hyung ‹ CRÉDITS : noctae (avatar) ‹ COMPTES : ds - so - ma
‹ AGE : vingt-cinq ans. les années s'écoulent sans qu'aucun regret ne vienne troubler ace. ‹ STATUT : libre et c'est tout ce qui compte. aucune bague n'enserre son doigt. aucune chaîne n'est passée autour de ses poignets. un sort bien différent de celui qu'il aurait dû connaître. ‹ SANG : l'argent acheté est redevenu bronze. un bronze entaché par la honte et l'offense de merle osanos. une insulte qu'il n'est pas prêt de laisser passer. ‹ POUVOIR : l'eau s'en est allée. un pouvoir plus sombre s'est éveillé en lui. la maîtrise des hémoglobines est son nouvel héritage. ‹ METIER : propriétaire du boudoir aux mille courtisanes, c'est un véritable écran de fumée pour organiser son marché noir. sa première acquisition reste toutefois le trou. ‹ ALLEGEANCE : il ne se battait que pour lui-même autrefois. maintenant, il se bat pour les siens. pour les kimora. pour la water's nation pride. ‹ ADIUTOR : medea. la deuxième partie de son être. la moitié de son âme. celle avec qui il communique sans le moindre mot. la seule qui peut se montrer proche avec lui. sans aucun doute sa plus grande faiblesse.
| Sujet: Re: ( A SONG OF ICE AND FIRE ) // ace Lun 22 Jan 2018 - 2:45 | |
| Do you walk in the valley of kings? Do you walk in the shadow of men? who sold their lives to a dream? Do you ponder the manner of things,in the dark? Il est peut-être fou de provoquer une Khodja, Ace. Fou de vouloir défendre ce qu'il a construit de ses mains. Peut-être que tous ses efforts pour repousser Asghari ne font que renforcer la détermination de la fille du feu à l'écraser. Peut-être entretient-il la douce obsession de la gamine en restant fidèle à lui-même. Il s'en fout, au fond. Il veut juste qu'elle disparaisse de sa vie comme elle y est entrée. Qu'elle ne soit plus qu'un mauvais souvenir. Un espoir qu'il sait condamné. Il ne connaît pas l'odieuse enfant. Il ne sait pas qui elle est et il s'en moque bien. Mais son instinct ne le trompe pas. Il ne le trompe jamais. Il lui susurre en cet instant qu'elle n'abandonnera pas. Il en est presque convaincu, à son plus grand désarroi. Il est pourtant bien décidé à la repousser continuellement, jusqu'à ce qu'elle cède. Il est presque aussi têtu qu'elle, le Kimora. « Tu es terriblement ennuyant Kimora. » Ses prunelles ne quittent pas le visage arrogant de la Khodja. Elle ignore comme beaucoup les raisons d'une telle attitude. D'un tel détachement. Elle ignore les années passées à réprimer tout son être pour correspondre à un idéal fabriquée de toute pièce. Toutes ces années avec le fardeau d'obéir à l'étiquette et au père. D'être celui qu'il a imaginé. Le fils prodige. Le fils parfait. Pas Ace. Non, l'héritier d'Alec Kimora. Si bien que lorsqu'il est parti, il ne restait plus rien. Une enveloppe vide. Il s'est perdu sous l'influence du père. Il est devenu Ace dans les rues mais il est demeuré froid, impassible. Un fils de glace. Il a pris goût au calme et à cette absence réconfortante d'émotions. A la raison qui domine son être. C'est ce qui explique son succès si rapide dans les profondeurs de Launondie. Il est plus homme d'acier qu'humain. Il doute que la Khodja puisse un jour le comprendre. Il doit représenter une énigme à ses yeux. Un énigme qu'elle veut à tous prix déchiffrer, quitte à y perdre quelque chose. « Tes menaces ne me font pas peur, tu peux comment à faire la queue, il y a une ribambelle de pseudo Bronzes des rues qui souhaitent me faire la peau. » Un trait d'humour. Une provocation qui laisse Ace indifférent. Lui aussi a ses ennemis. On convoite ce qu'il a. On jalouse le petit empire qu'il a érigé en partant de rien. A commencer par les Khodja. Le Kimora est loin d'être stupide. Asghari lui a elle-même avoué son intention de lui prendre son commerce. Il sait désormais qu'il doit commencer à rassembler des secrets et des instruments pour se prémunir du danger que peut représenter cette famille pour lui. Ses pensées l'amènent immédiatement à Medea. Sa douce Medea avec qui il va pouvoir monter un plan pour protéger ce qu'ils ont pu construire ensemble. « Mais après ta longue tirade, tu dois d’ailleurs vraiment adorer le son de ta propre voix, je suis sûre que notre très cher empereur sera ravi de savoir qu’il n’est rien pour toi et que tu le trouves illégitime. J'ai vraiment très hâte de te voir lui expliquer ton raisonnement.» Mais il s'attend déjà à la visite possible des hommes d'un roi, d'une reine ou d'un empereur. Il n'est pas naïf, le Kimora. Le petit rebelle qui se désigne comme bronze quand on a fait des siens des argentés. Les secrets composent majoritairement son fond de commerce. Il connaît beaucoup de choses. Indiscrétions que les grands de ce monde craignent de voir émerger à la lumière du jour. Il se garde bien d'en informer la Khodja, si sûre d'elle-même. Si fière et pourtant si pitoyable. « Tu me facilites trop la tâche. C’est vraiment très, très fâcheux. » Une comédie qu'elle pense savamment bien jouée alors qu'il n'en est rien. Un bon joueur ne dévoile pas ainsi ses cartes. Un bon joueur qui a toutes les cartes en main ne savoure pas ainsi une victoire possible. Un vrai joueur ne nargue l'autre que lorsqu'il dévoile enfin ses cartes, faisant échec à l'autre. Ace ne s'inquiète pas. Pas encore. Seul le silence de la Khodja lui indiquera le sérieux de leur duel. Il attend le moment où son arrogance se fera plus discrète pour craindre un possible coup de Asghari. « Tu as l’air un peu tendu Kimora, tu es sûr que ça va ? C’est parce que j’ai parlé de ton papa ? Est-ce que c'est parce que je t'ai rappelé l'influence qu'il a eu sur toi? C'est de lui que tu as hérité cette pudeur ? Tu pourrais au moins sourire, vraiment les blocs de glace c'est so l'an passé. » Il ne montre rien, Ace. Parce qu'il sait qu'elle le tient en parlant de son père. S'il laisse Asghari voir la moindre douleur percer dans son regard ou la moindre haine figer ses traits, elle en profitera. C'est sa faille. Son moyen de le faire réagir. De le faire ressentir quelque chose. Il ne flanche pas alors qu'elle a raison. Parce qu'elle lui a désagréablement rappelé l'influence que son père a eu sur sa vie. Ce père qu'il a renié mais qui plane toujours tel une ombre au-dessus de lui. « Peut-être qu’une petite flamme te raviverait un peu, qu’en penses-tu ? » Ses prunelles ne quittent pas un seule seconde le regard de la Khodja. Il n'a pas peur de ses flammes. Il a connu des moments plus terrifiants dans sa vie. D'autant plus qu'il sent battre l'eau non loin de lui. Il fait probablement preuve d'excès de confiance mais ses doigts referment les propres doigts de la Khodja sur sa paume, mettant fin à sa pauvre menace. Ace pousse un soupir. Il réalise que le dialogue est inutile avec elle. Asghari ne cherche qu'à avoir le dernier mot. Elle veut se prouver quelque chose, comme à lui. Agacé, le Kimora l'observe sans aucune pitié dans le regard. Il s'est renseigné sur elle. Il sait d'où elle vient. « Nous ne sommes pas dans ton ancien cirque, Khodja. Inutile de montrer trop d'artifices ici, il y en a déjà suffisamment. » Blessure pour blessure. Lui aussi peut facilement faire allusion à son passé. Ses doigts se dégagent des siens tandis qu'il s'écarte sur le côté tout en tendant une main vers la sortie. « Puisque tu es si déterminée à aller voir ton cher empereur, vas-y. Va me dénoncer. Au moins je serais débarrassé de ta délicieuse présence. » Il en sourit presque, le sale gosse. Presque. Ses iris sont fixés sur Asghari. Il est las de se battre avec elle pour ce soir. Las de se battre avec elle tout court. Si seulement elle pouvait jeter son dévolu sur un autre. « A jamais, j'espère. » Et pour la narguer. Pour le plaisir de jouer avec elle, il lui adresse un sourire moqueur. Bref mais inespéré. Il veut lui faire comprendre qu'elle n'est qu'une gosse et qu'il a les cartes en main, lui aussi. Il veut la rendre folle autant qu'elle l'exaspère. « J'ai du ménage à faire dans mon bureau. Quelqu'un a laissé un désordre fou. » Et il se détourne d'elle. Une ultime fois il espère. Il disparaît dans le couloir, encore à la portée de la Khodja. Plus pour longtemps. Il veut juste oublier cette soirée. Soirée qu'il ne manquera pas de noyer dans un verre d'hydromel en compagnie de Medea.
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| | | Rita Kimora ‹ MESSAGES : 375 ‹ AVATAR : COURTNEY EATON. ‹ CRÉDITS : (AV)@SCHUYLERS. ‹ COMPTES : ES, YO, RK, EG, SV.
‹ AGE : vingt-six ans ; et si le quart de siècle n'a à peine été effleuré, c'est pourtant l'impression d'avoir vécu des siècles qui l'incombe. parce qu'elle a vue, elle a entendu, elle a senti, elle a souffert rita. vingt-six années à se demander pourquoi, pourquoi elle, pourquoi tout ça. les réponses ne sont jamais venues, alors elle a arrêté les interrogations, et a tenté de ne plus flancher sous le poids des années accumulées. ‹ STATUT : célibataire ; autrefois fiancée, autrefois amante, rita est à présent seule. plus solitaire que jamais, c'est de son exil qu'elle revient, cet exil où il n'y avait rien ni personne que des kilomètres entier de sables. rita elle ne ressent plus rien, ne serait-ce son coeur glacé qui ne bat que pour la tenir en vie. ‹ SANG : bronze (mais argent) ; désanoblie, c'est pourtant l'impression argentée qui lui colle à la peau. rita a peut-être perdu toute noblesse mais dans son coeur et dans sa tête, elle est argentée, peut-être même bleutée. rien ni personne ne pourra la convaincre du contraire, elle a déjà laissé sa trace sur ce royaume (en bien ou en mal) et ne compte pas s'arrêter de si tôt. ‹ POUVOIR : bloodbender ; l'eau était sa phobie, son pire cauchemar, relatant son élément premier à la torture de son père, à la noyade de son enfance, elle n'a jamais su le maîtriser comme elle l'aurait voulu. cause perdue aux yeux de ses professeurs ainsi que de sa famille, le virus, s'il l'a séparé d'alba, l'a tout autant aidé en lui faisant découvrir son nouveau pouvoir. bloodbender, le sang, ces hémoglobines qu'elle peut faire chanter comme bon lui semble à la nuit tombée. ‹ METIER : ucucuc ‹ ALLEGEANCE : ucucuc
| Sujet: Re: ( A SONG OF ICE AND FIRE ) // ace Lun 22 Jan 2018 - 23:43 | |
| Do you walk in the valley of kings? Do you walk in the shadow of men? who sold their lives to a dream? Do you ponder the manner of things,in the dark? Il touche sa paume chaude alors que la petite princesse est tentée de la lui brûler, mais elle n’en fait rien, car elle sait que ce serait stupide. Avide de se venger, avide lui faire payer, elle sait pourtant qu’il sait maîtriser son élément, et le combat n’est pas la raison de sa venue ; non la réelle raison de cette magnifique entrée est de lui cracher au nez, le provoquer pour le faire tomber et surtout connaître ses faiblesses. Papa, Medea, une liste se dresse face à ses yeux, alors qu’elle connaît clairement déjà le moyen de le faire sombrer. – Nous ne sommes pas dans ton ancien cirque, Khodja. Inutile de montrer trop d'artifices ici, il y en a déjà suffisamment. – Elle le fusille du regard la gamine, l’enfant sacrée qui ne supporte que qu’on l’insulte, quand elle s’octroie le dernier mot. Et si elle a frappé là où ça fait griser, il sait également de son passé. Et ça la met mal à l’aise, mais plus qu’autre chose, ça éveille la bête, l’animal dans ses entrailles qui n’attend que de pouvoir l’étriper. Mais sur la retenue, elle refuse de s’afficher à une telle cassure, à cette faiblesse incertaine qui lui vient de son passé. De sa terrible histoire, de mama qui a disparu, de ce cirque qui représentait sa vie, son seul moyen de survivre. Et de l’entendre chanté de la bouche du Kimora la rend malade, la crève, et lui donne davantage l’envie de le tuer, de le voir souffrir. Parce que c’est un secret, un secret que mama était là-bas, qu’elle y a probablement vécu ses plus belles années. Qu’elle y était une star avant que tout lui soit arraché. Elle n’a pas honte d’y avoir travaillé, au contraire, mais elle a honte des conséquences, du pourquoi on l’a livré là-bas, ce lieu qui l’a sauvé, qui a pansé ses blessures. Alors ça la pourrait la flatter qu’il ait fait ses recherches, qu’il la craigne assez pour se demander d’où l’horrible gamine vient, mais ça la dégoûte, ça l’énerve. Capricieuse, elle vit dans son hypocrisie, dans ce faux rêve, qu’elle saurait récolter toutes les informations nécéssaires sans qu’on puisse puiser dans son propre sac de secrets. Il retire pourtant sa main de la sienne et Asghari est tentée de lui mettre ses flammes dans la gueule, lui cramer la figure pour contrer son attaque. Mais sur la retenue, pour une fois elle la boucle, elle dit rien, elle laisse les mots travailler dans sa tête, se retenant toute remarque sensible, qui saurait laisser trahir une quelconque vulnérabilité. Le cirque c’est sa chose, son petit bonheur, elle ne laissera pas le Kimora lui dérober ça, ce trésor. Il est vile, mais elle sait tout autant jouer à la vipère. Qu’il n’en doute pas, elle promet de le lui prouver. – Puisque tu es si déterminée à aller voir ton cher empereur, vas-y. Va me dénoncer. Au moins je serais débarrassé de ta délicieuse présence. – Un sourire se forge sur ses lèvres, sur ce visage auparavant stoïque. Qu’elle le dénonce, qu’elle mette à feu et à sang ce local, ce pitoyable projet, cette épave face à ses yeux. Il n’aurait jamais dû commencer ce jeu, il n’aurait jamais dû la provoquer. Et peut-être qu’il le sait, parce que Asghari, indéniablement elle prend beaucoup de place, pas mauvaise, ni méchante, elle se targue pourtant d’avoir ses propres armes. Sa propre fatalité, celle qui lui colle à la peau. Et ça l’insupporte, qu’il ne voit pas, ou se croit au-dessus de ses plans, sa terrible vanité qu’elle va prendre un malin plaisir à découdre, démonter. De a jusqu’à z. L’empereur ne l’entendra peut-être pas, peut-être même qu’il lui rira au nez, mais Asghari est capable, une seconde, de mettre sa fierté de côté, pour annihiler ce terrible monstre des glaces. Que le fruit de ses migraines échappe enfin du contrôle qu’il pense avoir. Elle sait que c’est une lubie, un caprice enfantin, mais Asghari fait une obsession et quand elle le fait, elle ne saurait changer sa manière de penser. – A jamais, j'espère. – Elle rit, elle rit à gorge déployée, parce qu’il est naïf s’il croît une seule seconde qu’il puisse lui échapper. Elle est fine, peut-être fragile, mais qu’il balance ses secrets, son passé. Le combat est devenu personnel, un jeu, un terrible traquenard duquel elle ne saura rééchapper. Mais elle se fiche bien de tout ça, des conséquences et des réprimandes, qu’on vienne lui tirer les cheveux, qu’on vienne lui décocher la punition. Mais si cela veut dire arriver à ses fins, alors elle n’en saura que davantage plus heureuse. Parce que Asghari finalement, c’est une traqueuse, elle cherche une proie, la cible et la consume, parce qu’elle sait faire que ça, avec ses beaux yeux, avec sa mine enfantine, elle sait que rendre à son prochain ce qu’on lui a fait bouffer toutes ces années. Les Khodja sont des êtres impitoyables et à quiconque voudra douter de ce mythe, rencontrera leur gourou cruel. – J'ai du ménage à faire dans mon bureau. Quelqu'un a laissé un désordre fou. – Elle lui sourit, ce sourire de démon, ce sourire malchanceux qui traverse sa bouche quand elle s’apprête à quitter les lieux de son crime. – N’oublie pas ce visage Kimora, je crains que tu doives le supporter encore longtemps. – Il tourne le dos pourtant, s’en allant, se perdant dans l’obscurité, le prince de son royaume, de ce palais putride. – Le jeu, vient tout juste de commencer, il serait vraiment dommage de s’en arrêter là. Bon courage pour le rangement, j’espère avoir pu te débarrasser de cette horrible décoration. – Elle lui fait signe de la main alors qu’il est déjà loin, se détourne, serre les poings et s’en va. Indifférente, ou du moins en apparences, c’est pourtant la colère qui vient l’enrager. Cette même colère qu’elle saura user à bon escient pour carboniser ce lieu et son maître en son sein.
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