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pacify her (laderus)

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pacify her (laderus) Vide
MessageSujet: pacify her (laderus) pacify her (laderus) EmptySam 10 Mar 2018 - 22:17


Pacify her, She’s getting on my nerves. You don’t love her, Stop lying with those words. I can’t stand her whining, Where’s her binky now ? and loving her seems tiring

Elle frappe deux légers coups, et sans attendre pousse la porte de la chambre de Cerberus. Elle ne l'a pas vu de toute la matinée, Lada, et dans la démesure de ses inquiétudes enfantines s'est empressée d'exiger autoritairement sa localisation au premier domestique venu. Et là, de sa démarche trop joyeusement sautillante, elle s'est hâtée dans les couloirs, prévoyant déjà de lui demander, ses longs cils papillonnants, s'il aimerait bien l'accompagner dans les jardins avoisinant leur demeure, embaumés des ardeurs florales d'un printemps balbutiant – peut-être même arracherait-elle d'un bosquet épineux un bouton de rose, pour lui. Perdue sur le fil d'idylles songeuses, narguant la houle d'un enthousiasme exacerbé de son plus beau sourire, la sylphide s'arrêta net une fois le seuil passé. Comme si le soleil se voilait soudainement d'une ombre impertinente, son faciès s'obscurcit imperceptiblement. Sa mâchoire se décroche légèrement, son regard mordoré écorchant la silhouette dénudée de Nimuée, étalée langoureusement sur le lit de son frère, lui-même debout face à un chevalet où la Solokov devine aisément se dessiner les courbes nues de la démone. Il ne lui faut qu'à peine quelques secondes pour se reprendre, ravaler l'outrage griffant son âme d'une injure permanente, acidifiée par l'effluence d'une irrépressible jalousie – celle de voir l'autre s'insinuer dans le cœur du frère sans beaucoup d'efforts, juste parce qu'elle était elle, malheureusement et désastreusement elle. S'avançant jusqu'à Cerberus, la fille de l'air pose sa main sur son épaule, sa tête se nichant presque dans le creux de son cou alors qu'elle contemple son portrait d'un œil méprisant. « tu ne devrais pas gaspiller tes talents sur cette domestique de seconde main, cher frère. » qu'elle souffle, ange de douceur effilée, de candeur aiguisée jusqu'à couper à ses premiers éclats. Ses iris dorés se relèvent finalement sur Nimué, un rictus écœuré se peignant naturellement sur ses lippes rosées. Qu'est-ce qu'il pouvait bien lui trouver ? Insignifiante mêlée peu digne de l'immense intelligence que prédisent les nuances émeraudes de son bracelet, esclave écorchée, fille de rien gémissant à l'évidence d'une grandeur qu'elle ne contemplera jamais qu'à travers le reflet de ses maîtres. A quoi bon ? A quoi bon aimer cela, cette chose poussiéreuse, miséreuse, dédiée à s'user les genoux sur le parvis de leurs palais, à épouser l'autorité suzeraine d'une nature sélective qui l'a condamnée à ramper jusqu'à la fin de ses jours ? Elle ne comprend pas, Lada, le pourquoi de cette obsession déplacée, l'intérêt porté à l'insecte plutôt qu'aux pairs, à ces femmes d'un milieu plus digne (mais jamais assez) de son aîné. « c'est donc ainsi que tu emploies ton temps, Nimué ? Tout cela ne me semble pas très productif, et je ne pense pas me tromper en prétendant que nous ne t'entretenons pas pour tes talents de modèle, hm ? » qu'elle souffle d'une grimace affable, d'une courtoisie dessinée sur la courbe angélique d'un sourire trop aimable pour être sincère. L'hypocrisie suinte de ses sonorités doucereuses alors que la jeune Solokov s'approche à pas de loup de sa proie, caressant d'une main gantée son visage de porcelaine, qu'elle n'a jamais trouvé plus répugnant qu'à cet instant, où son reflet est crayonné sur une toile de la main d'un être dont elle aurait dû être ignorée et non aimée. Aberration, que lui souffle son esprit enfiévré d'une furie polaire, incapable de comprendre, d'accepter ce que ses yeux voyaient, cette comédie grotesque qui réunissait deux acteurs qui n'auraient jamais dû se retrouver dans la même pièce. « et rhabille-toi, nous avons une réputation à tenir, il serait bon que tu sois présentable, ou tout du moins que ta dépravation ne soit pas visible au premier regard » et la constance de son ton est irréprochable tandis qu'elle invite la rousse à prendre congé. Pourtant elle est là, la malignité cruelle des mots qui frappent d'estoc, bercés d'une onctuosité polie, trompeuse. « je suppose qu'il faudra demander à Daria de nettoyer les draps. » tandis que les mots s'épanouissent dans l'air, le mépris de son regard gracieux s'épanche sur la place qu'occupait la rousse, comme si son œil fauve avait l'habilité de percevoir les miasmes nauséabonds persistants dans le sillage de son corps félin. Elle a l'impression que l'autre corrompt tout, tout ce qu'elle touche, tout ce qu'elle respire ; qu'elle veut le corrompre lui, de ses amours malsains et désillusionnés, façonnés à l'aune d'un désir imperméable à la réalité. Elle se tourne finalement vers son frère, son regard accusateur semblant presque transpercer son âme. « je ne pensais pas que tu tomberais si bas » jusqu'à l'aimer, elle. Furieuse mais calme, elle se détourne de lui, un instant, le temps d'effleurer les draps du bout des doigts ; c'est le silence avant la tempête, le doute précédant le procès, radical et inévitable.







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pacify her (laderus) Vide
MessageSujet: Re: pacify her (laderus) pacify her (laderus) EmptyLun 12 Mar 2018 - 10:47


@Lada Sokolov

Le spectacle est d’un ravissement sans fin. Le corps a été posé, placé avec soin pour donner à l’artiste une vision parfaite du paradis. Il le connait, ce corps dans toutes ses perfections, dans toutes ses spécificités. Son regard se fait déjà désireux de le posséder, d’en abuser encore et encore. Les moments de délices qui se profilent à l’horizon. Pour l’instant, il intime à sa modèle de ne pas bouger, à peine respirer pour ne pas déranger son œuvre. La capturer en saisir tout l’essence. Il n’apprécie que trop dessiner ses courbes sur une feuille de dessin. Pouvoir parcourir son corps sans encore le toucher, simplement en imaginant ses mains sur ce dernier. Le plaisir de l’artiste venant se mêler à celui de l’homme. Les tréfonds d’un corps féminin venant trouver place sur une toile. Il pourrait continuer de la sorte longtemps Cerberus, des heures sans rien faire d’autre que de s’entrainer. Mais elle ne retrouvera pas ses vêtements trop facilement Nimue. Sa possession était bien plus agréable à regarder en tenue d’Eve. Il se plaisait sans doute trop à la laisser ainsi, à en profiter pour changer son attitude. Il ne ressentait aucune gêne à ce qu’on les suprême. Il ne prenait même pas la peine de fermer la porte à clé, se moquant éperdument que quiconque trouve la beauté dans de telles conditions. Beaucoup de domestiques savaient déjà quels étaient les goûts du fils du maitre. Seul ce dernier semblait ignorer le plaisir non coupable de son fils envers la rouquine.  Deux coups frappés auquel il ne porte nullement attention. Le regard de biche de sa modèle qui semble peut disposer à continuer ce petit jeu avec du monde. « Ne bouge pas. » qu’il ordonne et la précieuse ne peut le lui refuser. Pas légers qu’il reconnait trop facilement. Sourire venant se planter sur son visage tandis qu’il ne peut ignorer la présence parfaite de sa cadette. Il laisse le contact s’installer, sa main venir sur son épaule. Cela ne perturbe en rien l’artiste parfaitement concentré. « tu ne devrais pas gaspiller tes talents sur cette domestique de seconde main, cher frère. »  Il n’écoute que d’une oreille la jalousie de sa sœur. Il connait sa Lada, il sait comment elle peut réagir, il a appris à composer avec ses sautes d’humeur, avec son attitude, avec tout ce qu’elle peut être. Il ne répond rien Cerberus,  se refuse à attiser la jalousie déjà bien puissante de sa sœur. Au contraire, il continue à capturer les traits de la biche apeurée et gênée. Il sent cette envie de partir en courant à laquelle elle n’obéit pas, seulement pour ne pas s’attirer les foudres de son maitre. Cela ne fait que la rendre plus désirable aux yeux de ce dernier. Il se délecte Cerberus, trop sans doute. Il ne peut malheureusement rien le faire le maitre des lieux face à la jalousie de Lada. Elle remplit l’air et surtout s’empare de sa créature, de sa Nimue. Ses mains gantées sur son petit minois effrayé. Il devrait se sentir désolé de lui faire subir pareille traitement mais l’homme ne peut presque rien refuser à sa sœur. Il n’aime que peu le traitement inglifé, la séparation obligatoire qui s’opère quand l’être finit par quitter la pièce. Elle le sait la servile, il le lui fera payer, plus tard comme si tout était de sa faute et non celle de sa chair et son sang.  « je suppose qu'il faudra demander à Daria de nettoyer les draps. »  L’homme lâche un soupire avant de lever les yeux au ciel devant l’état de son ainé qu’il ne comprend pas totalement. « Ne t’en fais pas, elle a pris un bain avec la séance. »  Qu’il vient dire l’être sur un ton calme, trop par rapport à l’énervement de sa cadette. Il la connait presque par cœur, sait déjà à l’avance quelles déclarations seront sienne mais sur ce point, elle ne peut rien changer. Par rapport à Nimue, jamais il ne changera d’avis, le besoin est bien trop grand pour lui pour arriver à cette possibilité. Le regard de sa frangine ne laisse toutefois aucun doute sur la suite des événements. Le jugement est sans appel et le drame va se délier petit à petit. Il est prêt à l’entendre, il en l’habitude. « je ne pensais pas que tu tomberais si bas » Il sait de quoi elle parle et pourtant il se refuse à rentrer dans son petit jeu ou peut-être que si dans un sens, il prend seulement le pouvoir. Il décide de la suite des événements à sa manière tout simplement. « j’avais pourtant l’impression que ce tableau prenait une bonne direction. »  Il détourne le sujet, tente en tout cas. Il n’aime pas quand elle le regarde de la sorte. Ce regard qu’elle lui adresse pourtant dès que la rouquine n’est pas loin de lui, pas loin d’eux.  « Que me vaut ta charmante présence ? »  Repartir vers l’objet originel de la venue et tenter de lui faire oublier l’autre raison. La vision qu’elle a pu avoir également. Essayer ne veut pas dire y arriver malheureusement.
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pacify her (laderus)

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