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| Dépendance à l'errance (#Medei) | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Dépendance à l'errance (#Medei) Lun 29 Jan 2018 - 21:51 | |
| Everything was a dream to be crumbled away with a breath of wind
La nuit rabattait déjà son manteau sombre sur la capitale, parée d’éclat de lumières par centaines là où les étoiles se muaient en infinités de constellations. et lui, riait sans raison particulière. Piqué de rires insouciants au milieu de la foule, il sentait l’air frais balayer ses mèches, et la légèreté de ses pensées enfin délivrées de tout ce qui autrefois le rongeait.
Lui et ses galaxies, lui et ses éclats de folies. Azriel qui fût la plus belle de ses rencontre et son exutoire face aux hautes sociétés, n’était plus qu’un simple passager de sa vie, un lointain souvenir qui s’était achevé en tragédie.
Désormais, libéré de ses plaies il était simplement heureux, l’ombre d’un sourire dansant continuellement sur ses lèvres, dénudé de l’angoisse habituelle, et de ses peurs existentielles. Il était mieux ainsi Kalei. Il s’en persuaderait. Il avait ré-appris à vivre sans s’accrocher à une m o i t i é , à pleurer sans raison, et à adorer un peu, beaucoup, passionnément. Il en avait un peu honte de s’être fait happer aussi facilement par une autre, lui qui autrefois en voulait à son Aduitor pour faiblir face à sa meilleure amie. Parfois sa conscience lui disait qu’il ne fallait pas, mais il n’y parvenait jamais. Mais aussi que c’était surement une mauvaise idée d’être aussi flagrant, aussi évident et déjà dépendant, mais il l’ignorait, lui, qu’elle connaissait déjà le fondement de ses sentiments (et de leur absurdité). Parce que c’était plus fort que lui, l’amour qu’il éprouvait, ces couleurs et ses émotions en teintes irisées qu’il ne pouvait ignorer pour afin de combler le vide que son absence venait de créer. (il lui suffisait alors d’une lettre pour qu’il saute dans le premier train en direction de Launondie).
Sans doute qu’il aurait été plus prudent et plus inquiet de parcourir seul l’enchevêtrement de ruelles suspectes s’il était moins naïf. Mais c’était précisément son défaut qui le caractérisait tant; lui qui n’avait toujours été qu’un enfant, préservé dans une cage dorée et accoutumé à ce que l’univers soit c l é m e n t avec lui. Les premiers coups contre la porte du boudoir sont hésitants, mais suffisent à ce qu’on lui ouvre la porte est-ce que Medea est là? finit-il par articuler en regardant le bout de ses pieds, encore peu habitué au lieu et à ce qui s’y passait. Il se fraye avec un chemin avec une légère difficulté, mêlé de légère bousculades et d’une litanie de “désolé!” avant de finalement trouver la lueur familière des yeux de son amie. Hey... il salue doucement, perdant toute la confiance qu’il avait tenté de construire, n’osant pas trop hausser la voix, les yeux rivés sur le plafond et les alentours. j’ai reçu ta lettre… hm, tu ...hm… du coup me voila? Sa main gauche s’élève derrière sa nuque pour y disperser ses cheveux et son embarras tandis que ses lèvres arrivent enfin à forcer l’ébauche d’un sourire devant elle. hm… t-tu vas bien? @Medea Deyris |
| | | Medea Deyris orange‹ MESSAGES : 2054 ‹ AVATAR : byun jungha ‹ CRÉDITS : fayrell (av) ASTRA (sign)
‹ AGE : vingt-cinq années perdues dans la débauche des bas fonds de Launondie. Irresponsable, jamais dans le droit chemin, tu ne connais que la route vers les enfers. ‹ STATUT : à tous et à personne. Tu laisses leurs mains parcourir tes formes délicieuses, tu les laisses t'admirer comme bon leur semble. Mais alors qu'ils te tiennent dans leur bras, tu fais de leur naïveté ta marionnette. ‹ SANG : d'un rouge pourpre, d'une combinaison longtemps détestée, méprisée. Née d'une liaison interdite, tu n'auras jamais connue ton géniteur malgré les louages de ta mère à son égard. ‹ POUVOIR : tu t’immisces dans les souvenirs d'autrui, découvre leurs pensées les plus intimes et les leur arrache pour les utiliser à ton avantage. ‹ METIER : charmeuse se faisant passer pour prostituée au boudoir aux mille courtisanes. Mais tu n'accueilles contre ton sein que celles et ceux susceptibles de t'apporter les informations dont tu as besoin. ‹ ALLEGEANCE : aucune. loin des conflits actuels, tu préfères tirer à ton avantage les plus affaiblis par la guerre des nations pour les charmer et leur soutirer des informations. ‹ ADIUTOR : d'ace kimora, l'homme de la nuit, pécheur de Launondie, roi de tes enfers. Il est la partie de toi la plus sombre mais aussi la plus essentielle. La magie avait lié vos âmes, la perte de ce pacte invisible ne vous a fait qu'un. Il est ton repère, ta moitié.
| Sujet: Re: Dépendance à l'errance (#Medei) Mer 14 Fév 2018 - 19:17 | |
| no matter how many times a nake sheds its skin it will always be a snake. La plume dansait sur le papier et les mots prenaient forme. Un sourire habitait ses traits alors qu'elle signait cette lettre d'amour empoisonnée. Ô qu'elle riait la diablesse, qu'elle prenait plaisir à jouer avec la naïveté et la douceur du jeune Kalei. Si jeune, si coloré, elle le boufferait. Ses doigts plissaient le papier méticuleusement et elle tendait l'enveloppe à l'un des gardes du boudoir, lui ordonnant de l'envoyer au plus vite à l'adresse indiquée. Voilà que les Yinren avaient quitté Launondie et elle demandait à l'héritier de revenir, auprès d'elle, de son corps demandeur et de son cœur aboyeur. Les jours passaient et elle attendait patiemment une réponse de la part de celui dont le sang avait perdu son bleu royal en même temps que l'ancien empereur s'était débarrassé de sa femme. Une histoire tragique dont la mêlée n'avait que faire. Les malheurs des autres faisaient son bonheur et elle se nourrissait de la misère du monde pour continuer à vivre. Les yeux du serpent balayaient la pièce, désireux de trouver une occupation, de trouver quelque chose à salir, abîmer. Et ils se perdent sur le bureau de sa moitié alors absente. Ace avait quitté le boudoir sans elle, allant s'occuper d'une affaire qu'il lui reporterait plus tard. Mais la charmeuse voulait s'amuser et l'idée de se perdre dans un bar aux murs humides lui traversa l'esprit quand on vint à sa rencontre. Kalei. Le maître du feu avait frappé à sa porte, la demandant, répondant ainsi à sa missive. Medea jeta alors son manteau sur un des fauteuils et elle ne perdit pas une seconde, se dirigeant vers l'entrée du boudoir où le précieux l'attendait. Elle jubilait et l'on s'écartait de son passage. Si peu connaissait la position de la mêlée dans le business du Kimora, les courtisanes du bordel connaissaient sa place. Elle les dorlotait la sirène, chantait à leur oreille pour les calmer si elles criaient, et ainsi ils les gardaient. Son regard se posa enfin sur les traits fins du gamin. Et elle entendait les pensées des autres, jugeant la présence d'un être si jeune, à l'aura innocent, dans un lieu de débauche aux couleurs sombres. Elle percevait cette gêne dont il n'arrivait à se défaire et admirait ses perles sombres fuir les images interdites aux enfants. Sourire au coin des lèvres, Medea le rejoignait, l'enveloppant d'un voile transparent où chaleur et douceur se mélangeaient. La main du noble trouvait sa nuque, signe apparent de la timidité qui le secouait en ce lieu synonyme de vice et les doigts de la démone rejoignaient les siens, effleurant son cou vierge de baiser. Elle enfermait sa main dans sa paume et la retirait de l'arrière de sa tête pour la laisser tomber le long de son corps frêle, sans qu'elle ne la lâche. « Je t'attendais. » dit-elle, la voix suave tandis que ses doigts serraient les siens comme pour créer une emphase à ces mots dévoilés. Elle jouait la vipère, elle jouait avec le feu du jeune héritier et peut-être qu'elle se brûlerait. Mais pas ce soir, pas maintenant. Les regards se posaient sur eux, ébranlant leur intimité. La mêlée le tira alors vers sa chambre, et il se transformait aux yeux des autres en l'un de ces clients rares qui pouvaient toucher sa peau sucrée. La porte claqua derrière eux et elle lâchait sa main chaude pour s'asseoir sur son lit aux draps défaits. L'invitant à la rejoindre, elle tapa gentiment sur la place à côté d'elle, un sourire rassurant sur les lèvres. Ô elle ne le toucherait pas. Elle ne voulait pas que son corps se perde sur le sien ou que sa force la serre dans ses bras. Elle voulait dévorer son âme et la faire sienne. |
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| Sujet: Re: Dépendance à l'errance (#Medei) Lun 5 Mar 2018 - 2:12 | |
| Everything was a dream to be crumbled away with a breath of wind
Parfois, il aimait quand la vie prenait cette tournure brouillonne. Quand tout n’était que de gris et que les évidences devenaient des si. Quand Kalei ne savait plus s’il l’aimait; quand succomber et abandonner n’était plus une anormalité.
Et lorsque ses yeux basanés avait croisé au milieu de la foule ses boucles folles et son sourire de fée, il y avait perçu l’éphémère et le mystère ; l’affection et l’addiction amère. Medea. Elle avait le charme d’un démon au visage trop parfait; la chaleur d’un brasier qu’il savait allait un jour le blesser. mais n’avait-il pas droit lui aussi de commetre des dérives à son amour trop parfait? Car il n’avait attendu la flèche pour lui même s'la planter; d’forcer le destin pour recouvrir les marques du passé, d’faire peut-être d’elle la bourrasque qui saura effacer les promesses qu’il avait un jour marqué sur le sable doré. Kalei était l’amoureux idiot, l’amoureux sincère et pur, celui qui criait les je t’aime muet et pourtant si bruyant; des hurlements d’agonie— de détresse et de déséspoir. Parce qu'il le savait, au fond de lui, qu'ça finirait en tragédie; qu’il n’en sortirait que défaitiste de cette guerre contre un coeur trop vaillant (mais le prince avait bien plus peur d’mourir de regret que de perdre sa fierté) parce que Medea, l’étoile beauté-calamité avait cette magie noire qui l’entourait, parée d’astre et d’interdits qui se brandissait contre son visage et sa peau nacrée. Il ne devrait pas et n’aurai pas dû.
Mais Medea, Medea elle avait le rire et la folie qu’il n’avait trouvé chez aucune autre fille, l’inconnu et le danger qu’il n’aurait jamais autrefois approché. si ce n’était que pour l’oublier. Courir dans les rues mal éclairées, franchir les portes de lieux qui ne lui étaient pas destinés. Kalei il jetera sa couronne sur un tas d’ordures et fera un doigt à la bourgeoisie et l’environnement qu’on lui imposait. A la garce de vie qu’il lui aura arraché la moitié qu’il autrefois aimait. Parce que désormais il avait Medea. Peut-être. Peut-être. Et peut-être que dire qu’elle l’avait attendu était l’espoir arraché à son premier souffle, le premier mensonge blanc qui entrainera sa certaine perdition lorsqu’il réalisera sa trahison. j’espère que j’étais pas trop long alors. Mais il sourit toujours comme un idiot, un homme trop heureux pour le bonheur bancal sur lequel il se situait; sur les illusions et les déillusions, sur des fictions et des déraisons. mmmmh, tout va bien en ce moment? reprenait-il, bancal, la main à nouveau égarée contre sa nuque tandis que ses yeux s’étaient perdus sur l’espace de drap qu’elle avait comblé de sa main chaude. c’est vrai. tu avais besoin de moi… en quoi puis-je t’être utile? S’écrit-il, avant de s’asseoir timidement à ses cotés, incapable de maintenir un contact visuel avec ses yeux de vipère et leurs cieux dorés. @Medea Deyris |
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