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fire and blood (aceghari)

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Ace Kimora
Ace Kimora
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‹ CRÉDITS : noctae (avatar)
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‹ AGE : vingt-cinq ans. les années s'écoulent sans qu'aucun regret ne vienne troubler ace.
‹ STATUT : libre et c'est tout ce qui compte. aucune bague n'enserre son doigt. aucune chaîne n'est passée autour de ses poignets. un sort bien différent de celui qu'il aurait dû connaître.
‹ SANG : l'argent acheté est redevenu bronze. un bronze entaché par la honte et l'offense de merle osanos. une insulte qu'il n'est pas prêt de laisser passer.
‹ POUVOIR : l'eau s'en est allée. un pouvoir plus sombre s'est éveillé en lui. la maîtrise des hémoglobines est son nouvel héritage.
‹ METIER : propriétaire du boudoir aux mille courtisanes, c'est un véritable écran de fumée pour organiser son marché noir. sa première acquisition reste toutefois le trou.
‹ ALLEGEANCE : il ne se battait que pour lui-même autrefois. maintenant, il se bat pour les siens. pour les kimora. pour la water's nation pride.
‹ ADIUTOR : medea. la deuxième partie de son être. la moitié de son âme. celle avec qui il communique sans le moindre mot. la seule qui peut se montrer proche avec lui. sans aucun doute sa plus grande faiblesse.
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MessageSujet: fire and blood (aceghari) fire and blood (aceghari) EmptyMar 27 Fév 2018 - 16:10

and all the kids cried out please stop, you're scaring me. i can't help this awful energy. goddamn right, you should be scared of me. who is in control ?

Il aime avoir le contrôle, Ace. Le petit prince de son royaume de briques et de sang n'apprécie pas les surprises ou le chaos. Il a eu du mal à se remettre du virus et de ses conséquences fâcheuses. Il a été ébranlé le gosse. Parce que l'instant de quelques semaines, il a vu toutes ses certitudes être balayées pour laisser place à l'inconnu. Et ça l'a terrifié. Il se raccroche au quotidien et à son réconfort. A sa maniaquerie un peu plus prononcée depuis les récents évènements. Assis en silence dans son bureau, le Kimora se laisse bercer par les murmures qui circulent dans son bordel, par les rires et par la quiétude de la fin de journée. Une véritable mélodie pour ses oreilles. Le calme et le contrôle à son paroxysme. Ses prunelles glissent sur Medea, tranquillement assise à côté de son bureau. C'est dans ses moments là qu'il semble être le plus heureux. Quand tout est à sa place. Quand rien ne vient gâcher son existence. Et ils sont beaucoup à tenter de lui arracher la vie qu'il s'est construit. Son père. Asghari. Les Khodja. Ses ennemis tous avides de ce qu'il possède. Ses prunelles s'assombrissent à cette pensée tandis que ses doigts se resserrent imperceptiblement. Un geste qui ne manque pas d'attirer l'attention de son ancienne adiutor qui arque un sourcil. Il ouvre les lippes pour lui répondre mais un fracas le paralyse. Des cris s'élèvent non loin de son bordel, attisant les souvenirs encore récents du virus. La rage vient tout balayer sur son passage. La peur et l'appréhension de l'incontrôlable s'estompent. Il sent déjà la proximité de Medea tandis que des bruits de pas résonnent déjà dans les couloirs. « Apparemment c'est une attaque d'un mutant au feu bleu. Je crois qu'elle est déjà venue ici, monsieur. » Ses pensées l'amènent à sa douce némésis. La vile Khodja qui ne manque pas de le rendre fou à chacune de ses visites. Les sourcils froncés, le Kimora observe son employé avec un air blasé. « Elle est à une rue d'ici. Faut-il évacuer ? » Un silence inquiétant s'installe tandis qu'il pose ses iris sur Medea. Elle le comprend sans même qu'il ne prononce un mot mais ce n'est pas le cas de son employé qui l'observe avec l'urgence dans le regard. « Medea, sécurise le boudoir au maximum. Tu es en charge tant que je ne suis pas de retour. Je vais aller régler ce problème. » La désapprobation se lit sur le visage de la Deyris même si elle ne proteste pas contre son ordre. Ace ne lui en laisse pas le temps. Il est déjà dans la ruelle qui s'obscurcit de minute en minute. Le crépuscule colore les rues de Jhiu N'guri alors qu'il s'avance vers le danger que tout le monde fuit. Sa silhouette se mue aux ombres. Une habitude ancrée en lui depuis des années. Une drôle de sensation ne le quitte pas depuis qu'il a entendu ces mots. Elle est déjà venue ici. Il se souvient de chaque femme, de chaque cliente. Une seule hante son esprit. Ace s'arrête dans une ruelle désormais vide et noircie par des flammes bleues qui brillent encore dans les paumes de ses mains. Asghari. La fille du feu a le regard hagard, perdu. Ses genoux ont heurté le sol et sa poitrine est secouée par ce qui semblent être des sanglots mêlés à des rires. Il n'a aucune compassion pour elle. Même s'il sait que c'est le virus qui a fait ça. Même s'il sait que comme lui, elle a perdu son élément. Sa fierté. Il est sans défense, Ace. Tant que la nuit ne sera pas totalement tombée, il ne peut pas user de son don nouveau pour faire chanter son sang. Un détail qui ne l'empêche pas de faire quelques pas vers elle. « Khodja. » Sa voix résonne. Impitoyable. Froide. C'est un ordre. Un murmure qui incite au calme et à la retenue. Ses iris ne quittent pas la silhouette tremblante de Asghari. Il a connu le même enfer. La même crainte en sentant son nouveau pouvoir s'emparer de lui. Ace a mis du temps à pouvoir l'effleurer du bout des doigts. Il n'a pas encore saisi toute la mesure de la maîtrise du sang mais il s'y entraîne avec acharnement. Il s'y raccroche pour ne pas sombrer. « Ressaisis-toi. Tu fais fuir tous mes potentiels clients et tu attires trop l'attention. » C'est une menace qui glisse entre ses lippes. Un rappel à l'ordre. Ils ne sont rien pour les autorités. Elle est peut-être une Khodja mais c'est aussi une mutante. Tout comme lui. Leurs patronymes ne peuvent pas les sauver de la haine des mutants. Ace n'a pas envie de se jouer d'elle ou de se moquer. Même si elle est pitoyable à cet instant précis, il n'a pas l'intention d'en profiter pour l'accabler davantage. C'est de la sécurité dont il s'inquiète. De la sienne comme de celle des autres. Tout comme celle de Asghari même s'il ne ressent pour elle que de la haine et de la méfiance. Il n'oublie pas ce qu'elle a fait. Cela n'efface en rien sa volonté d'utiliser Medea contre lui. Cela n'aguise que davantage sa colère. Le Kimora plante ses talons dans le sol calciné pour faire face à Asghari. Il est peut-être fou. Inconscient. Il veut juste mettre un terme à ce chaos. Ace n'a peut-être pas hérité du feu bleu mais il est passé par les mêmes épreuves. « Tu as le contrôle. Ce n'est pas le feu qui te définit. Ne le laisse pas te consumer. » Des mots qui font écho à son propre passé. Des voix qui s'entremêlent et qui murmurent à son oreille. Ace les ignore tandis que ses paumes se posent sur le dos des mains de la Khodja. Il sent la chaleur dévastatrice qui se déchaîne au creux des paumes de la fille du feu. Il a peur mais il se contrôle. Ace fixe Asghari avec un air implacable. « Fais-le taire. » Il ne donne pas de nom. Le feu a éclaté pour une bonne raison. Une raison qui n'est propre qu'à Asghari. Il ne veut rien savoir. La Khodja doit juste faire taire la fureur qui la ronge. Les émotions qui alimentent les flammes bleues. Elle doit instaurer le silence. Le calme. Le mantra du Kimora pour être maître de soi.


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Rita Kimora
Rita Kimora
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‹ AGE : vingt-six ans ; et si le quart de siècle n'a à peine été effleuré, c'est pourtant l'impression d'avoir vécu des siècles qui l'incombe. parce qu'elle a vue, elle a entendu, elle a senti, elle a souffert rita. vingt-six années à se demander pourquoi, pourquoi elle, pourquoi tout ça. les réponses ne sont jamais venues, alors elle a arrêté les interrogations, et a tenté de ne plus flancher sous le poids des années accumulées.
‹ STATUT : célibataire ; autrefois fiancée, autrefois amante, rita est à présent seule. plus solitaire que jamais, c'est de son exil qu'elle revient, cet exil où il n'y avait rien ni personne que des kilomètres entier de sables. rita elle ne ressent plus rien, ne serait-ce son coeur glacé qui ne bat que pour la tenir en vie.
‹ SANG : bronze (mais argent) ; désanoblie, c'est pourtant l'impression argentée qui lui colle à la peau. rita a peut-être perdu toute noblesse mais dans son coeur et dans sa tête, elle est argentée, peut-être même bleutée. rien ni personne ne pourra la convaincre du contraire, elle a déjà laissé sa trace sur ce royaume (en bien ou en mal) et ne compte pas s'arrêter de si tôt.
‹ POUVOIR : bloodbender ; l'eau était sa phobie, son pire cauchemar, relatant son élément premier à la torture de son père, à la noyade de son enfance, elle n'a jamais su le maîtriser comme elle l'aurait voulu. cause perdue aux yeux de ses professeurs ainsi que de sa famille, le virus, s'il l'a séparé d'alba, l'a tout autant aidé en lui faisant découvrir son nouveau pouvoir. bloodbender, le sang, ces hémoglobines qu'elle peut faire chanter comme bon lui semble à la nuit tombée.
‹ METIER : ucucuc
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MessageSujet: Re: fire and blood (aceghari) fire and blood (aceghari) EmptySam 24 Mar 2018 - 15:59


AND ALL THE KIDS CRIED OUT PLEASE STOP, YOU'RE SCARING ME. I CAN'T HELP THIS AWFUL ENERGY. GODDAMN RIGHT, YOU SHOULD BE SCARED OF ME. WHO IS IN CONTROL ?

Y a quelque chose d‘inconnu qui se pavane dans les airs, une sorte de peur, un truc qui terrorise, qui paralyse. Ça ne fait pas exception pour la gosse, pas quand ces rues, qu’elle connaît par cœur, lui semblent à présent être lointaines, floues, effacées. Trop de choses ont changé, trop de choses ont bougé, ont remué. Et ça se creuse dans ses entrailles, ce manque, ce vide qui prend toute la place et qui ne laisse place qu’à une totale incompréhension ; mais surtout une rage sans faille. Parce que c’est nouveau, cette haine qui s’éteint jamais, cette confusion qui semble prendre toute la place quand en réalité il n’y avait que logique. Elle a perdu sa moitié, Milo, et si pendant longtemps elle s’est répétée que c’est pour le mieux, il n’en est pas moins que la plaie est toujours béante, crachant des flammes d’une couleur qui la rend malade. Le feu bleu. Cette mutation qui lui a arraché son protecteur, mais aussi son élément, mais aussi cette chose qui était son confort. C’est injuste, elle le sait, c’est cruel et terrible, c’est comme si on l’avait manipulé, on l’avait forcé à devenir ce qu’elle n’aurait jamais choisi d’être. Ça la rend malade, plus malade qu’elle n’aimerait se l’avouer. Et y a une chose qu’elle ne contrôle plus, c’est sa vie, c’est le contrôle qu’elle avait dessus, c’est le jeu, ce même jeu qui a tourné au drame, à une tragédie. Elle se demande parfois si Milo, si lui aussi est tout aussi détruit, si lui aussi se noie dans la folie. Si comme elle, il a perdu pied et il ne sait plus comment en sortir, comment sortir du cauchemar. Alors elle marche, elle marche, elle court, elle saute et elle crie, parce que c’est ce qu’elle sait faire de mieux pour s’oublier, oublier l’instant présent. Parce que y a plus que le passé sur lequel elle peut s’appuyer. Elle n’a même plus envie de voler, de rire, et de frôler la mort quand elle balance en haut de ces bâtiments. Et l’œil extérieur n’aide pas à la convalescence, non, au contraire. Ca ne fait qu’aggraver ce qu’elle sait déjà : elle est devenue un monstre. Elle peut dire adieu à ses semblants de grandeur, à sa vie, à la normalité, aussi anormale ait pu être son passé. Parce que y a plus de confort, y a plus de sécurité, y a juste un vaste inconnu qui s’étend devant elle. Et ça la terrorise. Ça l’angoisse, ça la rend nerveuse, et elle n’a personne à qui parler, à qui se confier, parce qu’ils ne comprennent pas, ne comprendront pas.
C’est probablement risible, cette position de victime dans laquelle elle s’est réfugiée, cette position neutre, cruellement passive qui l’accapare complètement. – Eh le monstre, t’as pas l’impression d’être en plein chemin ? – qu’un voix résonne à ses côtés, alors qu’elle se rend compte qu’elle s’est arrêtée. Les yeux perdus, elle lève la tête vers son interlocuteur. Et puis elle disjoncte. Complètement. Y a pas d’explication, y a pas de pourquoi ou de comment. Y a juste une flamme qui se forme dans son poing, une flamme d’un bleu cramoisi, qui s’écrase contre un mur à côté d’elle. L’homme recule d’un pas, bien conscient du danger, alors qu’il lève les mains en guise de pardon. Mais Asghari elle s’en fout, elle se fout bien de ses états d’âme, de ce qu’il pense, quand dans ses mains elle tient le pouvoir sacré d’un don qui pourrait les détruire, tous. Ces pourritures, ces gosses aux rêves de grandeur ; parce que y a plus rien, y a jamais rien, l’espoir c’est pour les abrutis. Alors qu’ils coulent, qu’ils coulent avec elle, qu’ils se noient. Et elle sait, elle sait bien au fond que c’est l’élément qui parle, elle pourrait le museler, mais elle a pas envie, parce que toute la frustration, la confusion, retombent, se relatent dans ses mouvements saccadés, alors qu’elle envoie des boules de feu, plus agressives que jamais, sur des passants, des bâtiments. Et y a que les cris qui résonnent dans sa tête, la panique, cette même panique qui s’est ancrée dans ses entrailles. Qu’ils souffrent comme elle souffre, qu’ils comprennent. C’est égoïste, dangereux, si scandaleux, mais ça a le don de la libérer. Elle se sent libre, plus enchaîné à quelconque destinée qui ne lui convient pas. Non, elle est libre de ses choix, de ses attaques, d’influencer la peur, la terreur dans les yeux des gens. Elle sent des bras la pousser, la faire tomber, mais elle a pas fini, elle aura jamais fini. Mais finalement, c’est dans une petite allée qu’elle se retrouve, les yeux aveuglés par le bleu des flammes envoyés, les oreilles sourdes par les cris envoyés à son encontre. Et elle a eu tort, si tort de perdre le contrôle, une nouvelle fois, encore une fois. Les genoux écroulés par terre, elle rit, elle crie, elle sanglote. Un ramassis de rien et de tout, un chaos indéniable, qu’on ne peut soigner, on ne peut panser des maux inexplicables. Parce que pourquoi elle a si mal ? c’est quoi qui la dérange, qui la démange, qui la crève comme ça ? elle en sait rien, n’en saura probablement jamais rien, parce que sa meilleure amie reste le déni et l’hypocrisie. Et foncer tête baissée dans le tas que sont ses pensées, c’est difficile, cruellement terrible. – Khodja. – une voix résonne, un tambour dans ses entrailles s’éveillent à nouveau. Les yeux plus clairs que jamais, elle lève les iris, vers la silhouette qu’elle reconnaît, elle la reconnaîtrait parmi tant d’autres, parce qu’il la hante, comme elle le hante. Y a quelque chose de toxique qui les lie, la destruction de l’un et de l’autre. Alors il doit rire, tant rire, de la voir comme ça, écroulée par terre, une proie facile, vulnérable. Elle a montré sa faiblesse, et elle se hait tant, tant pour lui avoir dévoilé ce qu’il n’aurait jamais dû voir. Mais incapable de se relever, elle se contente de poser ses mains sur sa cage thoracique, elle tente, tant bien que mal, de calmer les battements de son cœur, et l’adrénaline qui pompe toujours dans ses veines. – Ressaisis-toi. Tu fais fuir tous mes potentiels clients et tu attires trop l'attention. – Un rire, un rire si fort s’exclame de ses poumons, alors qu’elle rejette la tête en arrière. Elle a l’air folle et peut-être qu’elle l’est devenue ; peut-être que c’est ça qui la terrifie, de savoir qu’il y a quelque chose dans ses entrailles qui attend que d’être libéré, ce quelque chose qui l’avalera, la bouffera et fera d’Asghari le monstre qui a tenté de l’appâter pendant toutes ces années. – Tu as le contrôle. Ce n'est pas le feu qui te définit. Ne le laisse pas te consumer. – Et il aurait peut-être raison, si à l’instant elle n’entendait pas que des paroles dénudées de toute honnêteté. Qu’est-ce qui l’en savait ? qu’est-ce qui le rendait si sage, si correct ? qu’est-ce qui faisait que lui savait maîtriser son nouvel élément alors qu’elle non ? il comprenait rien, comme les autres, comme la terre toute entière. – Fais-le taire. – Oh il y a bien quelque chose qu’elle voulait faire taire, mais les poings toujours serrés contre sa cage thoracique, elle se retient, elle se retient de lui balancer sa rage et sa haine. Inspire, expire qu’elle se répète. Inspire, expire, pour ne pas reperdre pied. – Mais qu’est-ce que j’en ai à foutre de tes clients. Va te faire foutre, dégage, j’veux pas te voir. – Accompagné d’un rire, un rictus qui déforme les traits innocents de son visage. – Oh et puis ta sagesse, tu sais où tu peux te la mettre ? Fais pas semblant Kimora. – Qu’elle lui crache à la figure, enfantine, dénudé de tout filtre, de tout tact, elle s’en fout de toute façon. Qu’il sache, qu’il crie à la terre toute entière qu’elle a perdu les pédales. Elle s’en contrebalance. – Tu ris hein ? ça doit vraiment te faire rire. Tu sais ce que j’aimerais faire taire ? ta fausse gentillesse. Tu peux retourner à ton taudis, je m’attaquerai plus à toi. Ça sert à rien de toute façon. Et tu peux dévoiler tout ce que tu veux. Je m’en fous. Juste pars. – Qu’elle dit, essoufflée, complètement déboussolée. Elle se lève difficilement, elle tend ses jambes et ses bras, et laisse dans sa paume flotter une flamme, une flamme si bleue, que le ciel s’y reflète. Pars. – C’est un ton mi menaçant, mi implorant. Il l’a vu au plus bat, qu’il lui laisse le temps de rassembler le peu d’orgueil qui lui reste. Et elle aurait pu être crédible, si seulement le sanglot ne venait pas de s’étrangler dans sa bouche à chacun de ses mots.
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Ace Kimora
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MessageSujet: Re: fire and blood (aceghari) fire and blood (aceghari) EmptyJeu 26 Avr 2018 - 0:51

and all the kids cried out please stop, you're scaring me. i can't help this awful energy. goddamn right, you should be scared of me. who is in control ?


Il ment, Ace. Il se ment à lui-même. Bien sûr qu'il s'inquiète pour les rues bien trop proches de son commerce. Bien sûr qu'il s'inquiète du feu bleu qui brûle tout sur son passage. On craint ces nouveaux pouvoirs hors de contrôle. On ne connaît pas l'étendue de leur puissance. Lui aussi est vu comme un danger. Un mutant. Il ne va pas l'avouer mais s'il veut aider la Khodja, c'est simplement parce qu'il se reconnaît en elle. Il a été aussi effrayé qu'elle. Aussi bouleversé d'avoir perdu sa maîtrise. Il a haï la chose qui est venue remplacer l'eau. Il a détesté ce mal invisible qui l'a privé de son essence-même. Le fils de l'océan qui n'était plus. Le choc avait été si grand qu'il était resté une journée reclus dans les ténèbres, incapable de parler. Un souvenir désagréable qui lui arrache encore une grimace aujourd'hui. Il a fait le deuil de ce passé, Ace. De son élément. Il a été obligé d'avancer et d'accepter. On ne peut pas rester coincé dans les souvenirs à jamais. Il lui arrive pourtant de regretter. Quelque fois. Avec le temps, c'est moins pénible. Il lui arrive même d'apprécier la nouvelle maîtrise qui est née au creux de son être. La maîtrise du sang si sauvage et inquiétante. Une maîtrise qui l'a affaibli puisqu'elle n'est utilisable que la nuit venue. Il comprend la Khodja parce qu'il est passé par les mêmes doutes, les mêmes peurs. Il a éprouvé cette rage contre l'univers. Cette incompréhension vibrante. Face à elle, il ne peut montrer ses faiblesses. Un masque dur. C'est tout ce qu'il peut lui offrir même s'il la comprend. Il ne se réjouit pas de son sort malgré toute la rancune et la méfiance qu'il ressent envers elle. Le Kimora a beau être impassible, il demeure humain au fond. « Mais qu’est-ce que j’en ai à foutre de tes clients. Va te faire foutre, dégage, j’veux pas te voir. » Il ne bouge pas, Ace. Il saisit l'humiliation qu'elle peut ressentir. Après tout, elle le hait. Un sentiment réciproque. Il ne peut que comprendre qu'elle doit souffrir de la situation. Faiblir devant un ennemi, ce n'est pas souhaitable. « Oh et puis ta sagesse, tu sais où tu peux te la mettre ? Fais pas semblant Kimora. » Le Kimora demeure immobile. Il n'esquisse pas le moindre sourire ou la moindre suffisance. Il pourrait rire de la Khodja. Il pourrait se moquer d'elle et de sa faiblesse. Il s'y refuse parce qu'il a été faible lui-aussi. A un autre moment. Dans un endroit dissimulé des regards. « Tu ris hein ? ça doit vraiment te faire rire. Tu sais ce que j’aimerais faire taire ? ta fausse gentillesse. Tu peux retourner à ton taudis, je m’attaquerai plus à toi. Ça sert à rien de toute façon. Et tu peux dévoiler tout ce que tu veux. Je m’en fous. Juste pars. » La Khodja se relève difficilement et fait briller une flamme au creux de sa paume. Ace l'observe en silence. Ainsi, ils sont devenus des monstres. Mutants. Maîtres aux pouvoirs détraqués. Le Kimora n'a pourtant jamais rien vu d'ici beau. La flamme bleue est plus belle que les flammes vulgaires, ordinaires. La rareté et la dangerosité du feu bleu n'en font qu'un élément plus impressionnant. « Pars. » Ses prunelles ne quittent pas Asghari. Le sanglot dans sa voix lui intime la pitié mais aussi une colère froide. La Khodja n'est pas digne de tomber aussi bas. Malgré leurs désaccords et leur mésentente profonde, Ace ne peut pas tolérer qu'elle soit dans un tel état. Il ne sait rien de ce qui a provoqué la Khodja mais il sait une chose. Les mutants sont craints parce que les autres n'ont aucun contrôle sur eux. La peur fait naître des sentiments toujours plus sombres chez les autres. La violence et la haine. Le Kimora s'avance sans un bruit. Il a les idées parfaitement claires. Il sait ce qu'il doit faire ou dire. Ses doigts se posent sur le revers de la main de la Khodja. Sans une hésitation, il referme les doigts de Asghari sur la flamme bleue. La chaleur qui s'échappe de l'épiderme de la Khodja le laisse de marbre même si c'est peu supportable. « Arrête de faire l'enfant. » Ses prunelles fixent Asghari sans la moindre crainte ou le moindre jugement. Elle doit reprendre ses esprits et quitter les lieux avant que les autorités n'arrivent pour les arrêter. Sa voix est sans appel. Ses doigts se resserrent autour de sa main repliée sur elle-même. « Ce n'est pas un jeu, Asghari. Je ne plaisante pas. » Aucun rictus ne vient étirer ses lippes. Aucune malice ne brille dans son regard. Il n'a jamais été aussi sérieux avec elle. Jamais aussi grave. « Je ne suis pas là pour jouer la comédie et encore moins pour rire de ton sort. J'ai été touché comme toi. » Il n'en dit pas plus. Le virus a atteint beaucoup de monde. Trop de monde. Il ne veut pas parler de sa perte, de son deuil ou bien de sa vie désormais. Il n'en a ni le temps ni l'envie. « Il faut que tu reprennes le contrôle. Tu ne peux pas laisser cinq minutes gâcher toute ta vie. Les autorités ne vont pas tarder. Rentre chez toi et pleure. Brûle la demeure des Khodja pour ce que j'en ai à faire. Reprends le contrôle, Asghari. » Il y a comme une note de douceur dans sa voix à la fin. Ce n'est pas un ordre. Juste un conseil. Une demande. Le temps presse mais il ne montre aucun signe d'agacement ou d'inquiétude. A quoi bon se cacher si elle peut tout anéantir en l'espace de quelques minutes. Ses doigts exercent une légère pression sur la main de Asghari. Une supplication silencieuse qu'il ne veut pas admettre. Un appel muet. Une prière.


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