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but i missed you more than i thought i would. (calonis)

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earth mutant
Adonis Griffith
Adonis Griffith
earth mutant
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‹ AVATAR : dylan o'brien
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‹ COMPTES : star n'zuzi (spoiler alert: c adonis le plus sympa oopsie)
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
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MessageSujet: but i missed you more than i thought i would. (calonis) but i missed you more than i thought i would. (calonis) EmptyMar 27 Mar 2018 - 16:22

and i'll use you as a wrning sign, that if you talk enough sense then you'll lose your mind. and i'll use you as a focal point, so i don't lose sight of what i want. and i'll move further than i thought i could, but i missed you more than i thought i would. Oh and i found love where it wasn't supposed to be: right in front of me. // ft. @cal oshun

Le soleil taquine doucement les paupières fermées du monarque, alors que la couverture est baissée jusqu’à ses hanches, et que son torse nu est légèrement froid à cause de l’air ambiant. Un corps frêle est lové contre lui, la tête contre son épaule intacte et le souffle chaud qui caresse régulièrement sa peau. Adonis ouvre les yeux, doucement, et les pose sur la jeune femme qui est toujours assoupie. Le brun glisse ses doigts contre sa chevelure brune, il se met sur le côté, et attend qu’elle se réveille, en faisant toujours glisser ses doigts contre sa chevelure, qu’il dégage de son visage et de son oreille. « Bonjour. » murmure le roi, quand sa reine ouvre les yeux. Le regard qu’elle lui lance est endormit, et Adonis sourit, amusé, avant de lui prendre un léger baiser. Le brun reste un peu près d’elle, dans le lit, car il sait qu’elle n’aime pas le voir partir trop vite. Pourtant Adonis n’est pas du genre à rester au lit. Il déteste ça. Il attend un peu, mais s’impatiente et fini par se lever, non sans devoir accorder un dernier baiser à sa dulcinée.

Le brun se faufile dans la salle de bain, et se lave rapidement. La veille, Cal s’est marié. Il s’est marié pour la seconde fois, déjà. Si la première fois Adonis était au fond du trou, littéralement, désormais il avait assister à la cérémonie et avait pu voir son amant briller de milles feux, tel le soleil. Adonis l’avait toujours vu comme ça, capable d’attirer qui il voulait dans la lumière, et de mettre les autres dans l’ombre. Le brun avait voulu le retrouver, après la cérémonie, mais bien sûr, il n’en avait pas eu l’occasion. Frustré par la tension sexuelle qu’il avait lui-même fait monter, le brun s’était rendu dans ses appartements avec son épouse. Et ce matin, ils s’étaient réveillés complètement nus l’un contre l’autre, la peau encore recouverte de l’odeur de l’autre, et les draps chiffonnés.

Cependant, ces moments n’avaient pas calmés Adonis, qui était déterminé à obtenir les retrouvailles qui le hantaient tant. Le roi agissait cependant comme si de rien n’était. Il pris son petit déjeuner avec quelques membres de sa délégation, et se rendit ensuite dans les jardins avec Izolda, pour y passer un peu de temps et profiter du soleil de Flamaerin. Mais le brun l’abandonna un peu avant onze heures. Il se rendit à l’intérieur du palais, et monta quelques volées de marches pour arriver près des appartements de Cal. « J’aimerais voir Sa Majesté Cal Oshun. » annonce Adonis à un garde. Celui-ci hoche la tête et disparait à l’intérieur. De l’autre côté, il l’entend l’annoncer, et il ne faut que quelques secondes pour que le garde le fasse entrer. Adonis ne se dit pas prier, il lissa le devant de son costume de la main, et pénétra à l’intérieur de la pièce.

C’était exactement la même pièce que celle dans laquelle ils s’étaient lancés quelques vérités, avant son départ et son emprisonnement. Adonis laissa l’ambre couler sur les différents meubles, retracer du regard les pas qu’il avait fait, ce jour là, et finalement poser les yeux sur Cal. Le brun regarda autour de lui, sans un mot. Et puis un léger sourire s’empara de sa bouche, et le roi s’approcha. Ses mains vinrent trouver la nuque du blond, et il se hissa sur la pointe des pieds pour s’emparer de ses lèvres comme d’un territoire conquit et lui appartenant totalement. Et quand le baiser s’interrompit, il ne peut s’empêcher de lui souffler : « Je crois que j’ai oublié ce que je voulais t’offrir, hier. » Il le lâche, presque abruptement. Il lui en veut, même si il n’en a pas le droit. Il lui en veut de l’avoir laissé seul, alors que tout ce dont il a besoin, c’est de ses lèvres contre sa bouche, et de son souffle qui se perd sur sa peau. Après des mois, il n'en peut plus, l’ancien ambassadeur. Il a besoin d'être sien à nouveau.

Mais Adonis n’a que le temps de se détacher de cet homme qu’on toque à la porte. Une messagère entre, et Adonis l’observe d’un oeil interrogateur. Elle s’approche du roi de sa nation. « Votre Majesté, une lettre est arrivée. » Elle s’incline, et tend la lettre à Cal. Adonis observe la scène sans un mot, pas certain de bien pouvoir rester ici, en tant que monarque d’une autre nation. Pourtant il ne bouge pas, son regard posé sur Cal.
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fire nation
Cal Oshun
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‹ AGE : trente ans, une nouvelle décennie qui l'attend, qui amène avec elle, il l'espère, des jours moins sombres.
‹ STATUT : l'anneau à son annulaire le lie à alaia, sa reine. ensemble, il espère qu'ils pourront construire le futur qu'ils imaginent pour leur famille.
‹ SANG : on dit que leur sang est bleu, symbole d'une royauté à laquelle lui et sa famille appartiennent. pourtant, ce même sang a coulé bien trop de fois pour qu'il en ignore la vraie couleur : un carmin intense.
‹ POUVOIR : le feu et les éclairs s'entremêlent désormais dans une danse dangereuse, qu'il s'efforce d'apprendre à maîtriser, jour après jour.
‹ METIER : il a été prince héritier, autrefois, puis empereur. désormais, il est roi. roi de flamaerin, roi d'une nation qui refuse de courber l'échine.
‹ ALLEGEANCE : cal, il pense avant tout à son futur, et à celui de sa famille. son allégeance, elle revient aux oshun, à leur dynastie, qu'il souhaite porter loin.
‹ ADIUTOR : naos, à qui il a été lié pendant plus de dix ans. mais naos a perdu la vie dans l'attaque de launondie, et désormais, plus rien ne semble rattacher cal à cette époque révolue.
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MessageSujet: Re: but i missed you more than i thought i would. (calonis) but i missed you more than i thought i would. (calonis) EmptyDim 1 Avr 2018 - 0:01

C'est près d'Alaia qu'il s'éveille ce matin, Cal, l'esprit encore embrumé par les excès de la veille. Hier, il s'est marié, à la femme qui dort désormais à ses côtés. Hier, il s'est marié, pour la seconde fois déjà, mais la dernière, il en est persuadé. Il ne compte pas refaire deux fois les même choix, et il espère que la vie ne le poussera pas sur le même chemin à nouveau. Elle est belle, la nouvelle reine de Flamaerin, et il ne peut pas s'empêcher de sourire légèrement, l'Oshun. Car il a bon espoir de construire à ses côtés un avenir, une famille, comme il l'a toujours imaginé. Il s'attarde un peu dans les draps, l'ancien empereur, jusqu'à ce que son épouse ne se réveille à son tour. Il s'attarde à ses côtés, la taquine comme il a l'habitude de le faire. Ils déjeunent ensemble, ce matin, avant que chacun ne vaque à ses occupations, comme d'habitude. Pourtant, ça n'est pas comme d'habitude. Car ce soir, ils se retrouveront pour le repas, puis pour dormir, dans leur chambre. Car désormais, Alaia n'est plus une Khodja, mais une Oshun. Car désormais, elle est devenue reine, reine d'une nation qui compte sur elle tout autant que lui.
Il n'est pas encore midi lorsqu'un garde fait irruption dans ses appartements pour annoncer Adonis. Le roi se contente de hocher la tête, levant tout juste ses yeux vers l'homme. « Faites-le entrer. » Il se lève alors, tandis que le Griffith entre à son tour dans la pièce. Lorsque la porte se referme, un léger sourire vient étirer les lippes du blond, alors que son amant pose enfin son regard sur lui. Il s'approche, et leurs lèvres se rejoignent en un baiser délicieux. Ses mains viennent se poser contre le brun, l'attirent un peu plus proche. C'est difficile, de voir Adonis sans pouvoir le toucher. C'est plus difficile qu'avant, car il sait que le Griffith ne restera pas longtemps à Launondie. Il ne peut pas profiter de son amant comme il le souhaiterait, comme son cœur lui dicte de le faire. Car il y a toujours quelque chose, quelqu'un, qui les empêche de se retrouver seuls. Toujours des responsabilités qui les attendent, qui les retiennent. Alors, maintenant qu'il l'a près de lui, Cal ne souhaite plus le laisser s'échapper. Le baiser est bien trop court à son goût, tandis qu'Adonis reprend la parole puis s'éloigne. Il hausse quelque peu les sourcils, l'Oshun, face aux paroles de son amant. Il décèle chez le jeune roi une jalousie qui le ferait presque sourire, si la frustration ne prenait pas le pas sur l'amusement. Il a envie de répliquer quelque chose, mais l'on frappe à la porte avant qu'il ne puisse dire un mot. « Entrez. » Le regard de Cal se détourne d'Adonis pour se poser sur la messagère qui vient de faire son apparition. Il hoche doucement la tête, et se saisit de la lettre qu'elle lui tend. La jeune femme disparaît aussi soudainement qu'elle est apparue. « Reste. » Un mot, un ordre, destiné à Adonis, dont il a senti la légère hésitation. Il n'a pas l'intention de s'attarder sur cette lettre pour l'instant, l'Oshun. Il compte simplement l'ouvrir, la lire puis l'oublier tant que le Griffith est à ses côtés. C'est ce qu'il fait, du moins jusqu'à ce que ses prunelles ne se heurtent à l'écriture manuscrite, qu'il ne tarde pas à reconnaître. Son regard suit les lettres, les mots qui ont été couchés sur le papier, et il sent son cœur se serrer dans sa poitrine, comme si quelqu'un avait soudainement placé un étau tout autour du palpitant. Il continue à battre, pourtant, et c'est bien ça qui est douloureux. Car il semble se heurter à des parois invisibles, s'écorcher. C'est son cœur qui réalise en premier l'impact des mots que contient cette lettre, mais son esprit ne tarde pas à suivre. Alors ça l'envahit, d'un seul coup. Cette annonce, qu'il espérait retarder encore un peu. Cette situation, qu'il a tenté d'oublier au cours des dernières semaines. Et il y est presque parvenu, mais la réalité semble finalement le rattraper, aujourd'hui. Elle est née, Isalis. Si Elysia ne verra jamais le jour, Isalis est née, elle. Son sang, celle qui aurait dû être son héritière. Il aurait dû être présent, à ce moment là. Il aurait dû être le premier informé. Il aurait dû être là, pour la tenir dans ses bras. Il aurait dû être un père, pour elle, mais il ne le sera jamais. Il n'a rien d'un père, en réalité, et il n'est pas sûr de pouvoir le devenir, même pour les enfants qu'il aura avec Alaia. Marqué par cette mère qui n'en a jamais été une, il semble pourtant lui ressembler bien plus qu'il ne souhaite l'admettre, l'Oshun. Fier héritier de sa génitrice, il a lui aussi renié un enfant, qui n'avait même pas vu le jour. Mais désormais, elle est née, et cela rend la chose bien plus réelle. Plusieurs secondes sont passées, et le silence qui s'est installé dans la pièce est oppressant. Il en a oublié la présence d'Adonis, Cal, jusqu'à ce que son regard ne se lève du papier pour croiser les prunelles inquiètes de son amant. « Elle est née. » Les mots lui échappent, et il n'est pas certain que le Griffith puisse tout à fait comprendre où il souhaite en venir, mais qu'importe. Son regard se perd à nouveau sur la lettre qu'il tient toujours entre ses mains. Il a l'air d'un gosse, le roi des flammes, un enfant qui ne réalise pas tout à fait ce qui lui arrive. Passé le premier choc de la révélation, c'est la proposition de son ancienne épouse qui le laisse sans voix. Il n'a jamais pensé pouvoir un jour voir sa fille, pas ainsi, en tout cas. Mais Saeko a toujours été la plus raisonnable d'eux deux. Bien au-delà de ça, elle a toujours été quelqu'un de bien, quelqu'un qui n'aurait jamais dû croiser son chemin à lui. Alors il n'est pas surpris de sa démarche, pas vraiment. Mais il sait qu'il ne mérite pas une telle chose, qu'il mériterait de ne jamais pouvoir poser son regard sur Isalis. Il le sait, mais il est bien trop égoïste pour refuser ce que la Yinren lui offre. « Elle s'appelle Isalis. » Il ne sait pas pourquoi il réagit ainsi, Cal. Pourquoi est-ce qu'il est si attaché à une enfant qui n'est pas vraiment la sienne, à ce nourrisson qu'il a délibérément choisi d'évincer de sa vie. Il sait que cette rencontre ne mènera à rien, qu'elle ne lui apportera pas la solution qu'il désespère de trouver depuis plusieurs semaines déjà. Il sait que ses idées ne seront pas plus claires, mais sûrement plus confuses. Il sait que cette enfant, malgré ce qu'il a pu faire, reste l'une de ses plus grandes faiblesses. Il sait qu'il devrait chercher à l'oublier, qu'il devrait chercher à ne rien ressentir à son encontre. Mais il en est incapable. Et c'est bien ça, la principale différence qui l'oppose à sa mère. « Elle me propose de la rencontrer. » Et soudain, c'est trop, beaucoup trop à supporter. Le mariage, qui a eu lieu la veille. La présence d'Adonis, à ses côtés. Cette lettre. Cal se détourne de son amant, s'approche d'un guéridon contre lequel il vient s'appuyer, froissant la lettre entre ses doigts.
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‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
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MessageSujet: Re: but i missed you more than i thought i would. (calonis) but i missed you more than i thought i would. (calonis) EmptyDim 1 Avr 2018 - 16:14

Le sourire qui étire les lèvres de Cal ne l’atteint pas vraiment, trop jaloux qu’il est, Adonis. Jaloux de savoir que l’homme qu’il aime a passer la nuit à faire l’amour à quelqu’un d’autre. Et l’imagination fertile du jeune roi ne le prive d’aucun détails, alors qu’il n’a aucun mal à visualiser la manière dont Cal a sûrement retiré la magnifique robe de la jeune femme qu’il venait d’épouser, avant de recouvrir sa peau hâlée de milles baisers. Des baisers qui auraient dû atterrir sur la peau d’Adonis. Mais de quel droit lui en veut-il? Alors qu’il a lui-même passé la nuit avec sa femme, qu’il a consommé ce mariage déjà plusieurs fois et qu’elle attend désormais leurs héritiers? Mais Adonis n’y pense plus vraiment, quand les mains de son amant se glissent contre lui, pour l’attirer au plus près de son corps. Le torse du brun heurte doucement celui du blond, mais Adonis ne perd pas son objectif de vue, et s’éloigne rapidement, toujours amère.

Il voit que Cal est surpris, mais le blond n’a pas le temps de répliquer que, déjà, on les interrompt. Cal fait entrer la messagère, et se saisit de la missive qu’elle lui tend. Le brun hésite, et cette hésitation est palpable car Cal lui ordonne de rester. Si le blond n’est plus son supérieur, Adonis a tout de même le réflexe d’obéir sans poser de question, et garder ses deux pieds bien ancrés dans le sol, tel l’Eartanarien qu’il est. Il n’aime pas recevoir des ordres, le brun, mais quand c’est Cal… il ne peut pas faire autrement. Il veut tellement lui plaire que son subconscient l’oblige à accepter de cette soumettre à la dominance naturelle du roi des flammes, de cet homme taillé pour être un semi-dieux, l’empereur de tout Aksana.

Le Griffith observe son amant, son regard doré posé sur les doigts du roi, qui ouvrent la lettre rapidement, presque avec lassitude. Le brun ne lâche pas le papier des yeux, alors que la messagère s’en est déjà allée. Quand il remarque à quel point Cal est figé, Adonis lève ses iris sur lui, et observe son visage. Cal est bien plus expressif que ce que les petites gens pensent. Il est parfois si facile à lire pour Adonis, que le brun ne comprend pas comment on peut le croire insensible. L’homme fronce doucement les sourcils, et cherche à attirer le cobalt dans l’ambre, pour y trouver les réponses qu’il attend. Et Cal le sent peut être, car il lève les yeux vers lui.
Et quand leurs regards se croisent, la détresse de ce roi en perdition vient le heurter de plein fouet.
Jamais Adonis n’a ressenti ça en échangeant un regard avec Cal. Jamais il n’a senti ses sentiments avec une telle force, avec un tel pouvoir. Et les mots que le blond prononce finissent de toucher le palpitant secoué par cette vague de sentiments. Adonis sent qu’il s’emballe, son coeur. Il semble faire une course contre la montre, lui rappeler que si il bat, c’est pour Cal. Et pour que Cal soit heureux, et c’est tellement clair et évident qu’il ne l’est pas.

Adonis esquisse un geste, il s’approche, hésitant, tel un homme qui cherche à réconforter un lion blessé. Il sait que Cal est à prendre avec des pincettes, et si c’est le challenge que cet homme représente qui l’a d’abord séduit, désormais il a peur de faire le moindre faux pas. Il continue, Cal. Isalis est le nom de cette fille qu’il n’a pas le droit de connaître. Qu’il a choisi de ne pas connaître. Quelque part, Adonis a envie de lui crier dessus. Il a envie de lui dire que c’est de sa faute, parce qu’il a choisi de rejeter les mutants, en la présence de Saeko et de leur enfant à naître. Il a choisi de suivre les sacerdos, comme Eros. Et cette simple pensée le force à faire un léger pas en arrière, son expression soudainement plus enragée. Mais Cal se retourne, après avoir prononcé quelques derniers mots, et ne peut pas voir le changement qui s’est opéré dans le coeur du brun.

Adonis reste un instant debout, sans rien dire. Il observe le dos de cet homme qui fait battre son coeur. Cet homme qui semble avoir tout perdu, même si tout le monde pense qu’il a tout. Il n’avait pas le choix; Adonis le sait. C’était ça ou risquer l’insurrection. Et alors que le centre même de cette religion maudite est à quelques mètres de son palais, Cal n’avait pas le choix. C’était répudier Saeko, ou peut être être délogé par des sacerdos en colère, délogé et tué sur la place Oshun. Adonis ferme les yeux, juste une seconde, il s’imprègne des sentiments de détresse de son amant, et décide de fermer les yeux, également, sur ses actes passés. Le brun s’approche, et glisse une main contre le dos de l’autre homme. Il laisse le bout de ses doigts courir contre le tissu, et sur sa hanche, et puis c’est son autre main qui vient faire les mêmes geste en miroir. Il glisse ses deux bras autour de lui, et son front contre le dos de son amant. Il s’imprègne de sa chaleur, et de son odeur, et pose un baiser par dessus le tissu, entre ses omoplates. Il se hisse sur la pointe des pieds, et parvient à atteindre sa nuque, où il pose un second baiser, et puis laisse sa joue contre son épaule. « Vas-y. » Souffle Adonis.

Il a peur du piège, le brun. Il a peur qu’on lui arrache Cal, qu’on le tue, qu’on le torture, qu’on lui fasse le moindre mal. Et à cette pensée, son étreinte se resserre un peu plus autour de lui. « Tu dois y aller, mais soit prudent. » Qu’il lui demande, étouffé contre son dos, il n’est même pas sûr que Cal puisse l’entendre. Adonis ne dit plus rien, il ne le félicite pas pour la naissance de sa fille, parce qu’il sait qu’elle n’est pas vraiment sa fille. Il sait qu’elle aura de la haine contre lui, qu’elle cherchera peut être à le tuer lui ou ses enfants, un jour. Il le sait parce que n’importe qui le ferait, et lui le premier. Parce qu’ainsi sont les nobles, et surtout les bafoués. Adonis lève une main, et la glisse contre le bras de Cal, jusqu’à cette main qui tient la lettre. Il doit tendre le bras, pour y arriver, mais le bout de ses doigts viennent caresser le dos de la main de son amant, comme pour le détendre. Oublie cette lettre, a-t-il envie de dire.
Leurs retrouvailles semblent être à jamais repoussées par ce que la vie lance sur leur chemin, celui qu’ils ont emprunté à deux, et si Adonis n’en peut plus de devoir les contourner ou les détruire, il sait qu’il n’a pas d’autres choix. Car c’est ça ou arrêter, et faire demi-tour, et prendre un autre chemin. Seul.
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‹ METIER : il a été prince héritier, autrefois, puis empereur. désormais, il est roi. roi de flamaerin, roi d'une nation qui refuse de courber l'échine.
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MessageSujet: Re: but i missed you more than i thought i would. (calonis) but i missed you more than i thought i would. (calonis) EmptyLun 2 Avr 2018 - 0:53

Il ne remarque pas vraiment la lueur qui brille dans le regard d'Adonis. Il ne remarque pas l'inquiétude, le soucis qui se lie dans ses prunelles ambrées. Il le regarde sans vraiment le faire, en réalité, car il n'est plus vraiment là, l'espace de quelques secondes. Lorsqu'il se retourne, lorsqu'il se détourne de son amant, il n'entend plus que son cœur qui bat à une allure effrénée dans sa cage thoracique. Il n'entend que le sang qui cogne furieusement contre ses tympans. Il ne sait plus sur quoi se concentrer, alors que les mêmes pensées tournent en boucle dans son esprit. Se sont les mains du Griffith qui le ramènent à la réalité avec douceur. Ses mains qui glissent contre le tissu de sa chemise, ses bras qui viennent encadrer sa taille. Il sent le visage qui se pose contre son dos, et la chaleur irradier des paumes de l'eartanarien, même à travers le vêtement qu'il porte. Il sent le premier baiser que le roi dépose entre ses omoplates, puis le second, à même sa peau, sur sa nuque. Il s'accroche à ça, Cal, alors que la cadence de son cœur semble s'apaiser sous les gestes de son amant. Tout son corps semble se détendre grâce à la proximité du brun. Alors il se rappelle, l'Oshun, qu'il n'est pas seul, qu'il ne l'est plus. Il se rappelle, qu'il peut compter sur Adonis. Il ne pense pas à la situation de Saeko, qui pourrait faire miroir dans l'esprit et le cœur d'Adonis. Car pour lui, ça n'a jamais été comparable, et ça ne le sera jamais. Alors la voix du Griffith s'élève dans la pièce, vient briser le silence qui s'était installé entre eux. C'est un encouragement, une réponse à la question que Cal n'a pas formulé à voix haute, mais qu'Adonis a été capable de lire malgré tout. Il sait qu'il doit y aller. Il en a besoin. Il sait aussi que son amant a raison. Car les paroles étouffées qu'il a tout de même réussi à interpréter sont pleines de sens. Il n'y a pas pensé, mais ça pourrait très bien être un piège. Pourtant, au fond, il est persuadé que ça n'en est pas un. Car Saeko ne s'abaisserait pas à ça, il le sait. Mais il se doit tout de même d'être prudent, et il le sera, au moment venu. Les doigts du brun viennent glisser contre son bras droit, jusqu'au dos de sa main. Ils caressent l'épiderme, et la main se détend quelque peu. La lettre se défroisse, et Cal finit par la lâcher complètement alors qu'il se retourne pour faire face à Adonis. Ses mains viennent s'emparer de son visage, et l'attire à lui afin de poser ses lèvres contre celles de son amant. Il en a besoin, désespérément besoin. Car rien n'est plus réconfortant que la sensation des lippes du jeune roi contre les siennes. Car rien n'est plus apaisant que le goût familier de ses lèvres. Car même s'il ne peut faire taire ce sentiment étrange qui s'est emparé de lui à la lecture de cette lettre, même s'il ne peut oublier ce qu'il peut ressentir, même s'il ne peut faire abstraction de ce nom qui résonne en boucle dans son crâne, il peut tenter d'apaiser les maux de son âme grâce à ce baiser. Il a cessé de chercher des explications à ce pouvoir étrange qu'Adonis semble détenir sur lui. Il a cessé de questionner l'influence que le Griffith possède sur son humeur. Car il a compris, depuis un certain temps désormais, que c'est l'amour, qui parle à sa place. L'amour qui panse ses blessures, qui les ravive aussi parfois, mais pas aujourd'hui. Il finit par se détacher, par lâcher le visage de son amant. Son regard ne le quitte pas cependant. « Je serai prudent. » Son esprit est toujours préoccupé par cette lettre qu'il sait être dans son dos, sur la table. Et si le baiser n'a offert qu'une distraction éphémère, il ne sait quoi dire de plus, désormais. Car Adonis ne peut pas le comprendre. En réalité, il n'est pas certain que quelqu'un puisse le comprendre, car lui-même n'en est pas capable. Il ne sait pas pourquoi ça l'affecte autant, alors qu'il ne s'agit que d'une conséquence d'une décision qu'il a prise, lui. Une décision qu'il a prise, forcé par le sort. Il ne souhaitait pas la prendre, cette décision, et c'est peut-être ça, qui fait la différence. Mais il n'est pas autorisé à souffrir de cette situation, il le sait. Il n'est pas autorisé à le faire, car il n'a rien perdu lui. Ou du moins, c'est ce qu'ils semblent penser, mais Cal sait que c'est faux. Au contraire, il a l'impression d'avoir tout perdu. Une impression qui n'est pas totalement vraie, à mi-chemin entre la réalité et le mensonge. Il en a conscience, mais ça reste toujours difficile à accepter. Il n'imaginait pas sa vie ainsi, l'Oshun. Ça n'était pas cet homme, qu'il souhaitait devenir. Et au fond, le problème est peut-être bien qu'il n'a toujours pas fait le deuil de ce futur qu'il avait imaginé, de cet avenir qui ne sera jamais. Car Isalis représente bien plus qu'il n'y parait. Car elle est la fille qu'il n'aura jamais, car elle est l'héritière d'un empire qui n'existe plus, car elle est le fruit d'une relation qui n'aurait jamais dû se terminer. Car elle est le fantôme d'une autre vie, car elle représente tout ce qui ne sera plus jamais. « Je crois que j'ai besoin d'un verre. » Il s'éloigne à nouveau, Cal, traverse la pièce comme s'il cherchait à fuir. Il ouvre la porte du salon, interpelle un garde pour qu'on lui apporte une bouteille de vin. Puis il se retourne, laisse ses iris s'accrocher aux prunelles mordorées de son amant. Il le fixe un instant, sans bouger, puis s'approche à nouveau. Il ne sait pas vraiment ce qu'il veut, ni ce dont il a besoin. Il est en vrac, à l'intérieur, et ça se ressent dans son attitude. Il attrape la main d'Adonis, et l'attire à nouveau dans un baiser qui se veut langoureux. Les secondes semblent s'étendre à l'infini, alors que l'Oshun cherche à distraire son esprit de cette foutue lettre dont les mots l'obsèdent. Et ça semble fonctionner, jusqu'à ce qu'un coup ne soit frappé à la porte de la pièce. Cal prend tout juste la peine de s'éloigner d'un pas d'Adonis avant d'autoriser le lambda à entrer dans la pièce. Il ose à peine regarder les deux monarques, alors qu'il dépose la bouteille et les verres sur une petite table basse et s'en va tout aussi vite. L'Oshun se saisit donc de la bouteille, et laisse son regard glisser vers Adonis. « Du vin? Il vient de chez toi. » La scène semble presque banale, si le contexte n'avait pas été celui qu'il est. En réalité, il se renferme, Cal, cherche à contrôler les émotions qui l'effrayent, cherche à changer le sujet à nouveau. Car il craint cette future rencontre. Car il se sait perdu, incapable de savoir quelle décision prendre pour l'avenir.
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
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MessageSujet: Re: but i missed you more than i thought i would. (calonis) but i missed you more than i thought i would. (calonis) EmptyLun 2 Avr 2018 - 1:38

Ses gestes ont l’effet escompté sur l’Oshun, qui détend ses doigts, et fini par lâcher la lettre. Adonis ne s’arrête pas, il continue de glisser ses doigts, jusqu’à son poignet et.
Et puis, Cal se retourne, et s’empare de son visage, pour venir chercher sa bouche. Il l’embrasse, mais ce n’est pas comme d’habitude. La manière avec laquelle Cal s’accroche presque à lui fait sentir à Adonis que ce baiser a bien plus d’impact que les autres, que Cal en a besoin pour continuer. Alors Adonis se donne complètement, bien sûr. Il approche son corps, et glisse ses bras autour de l’autre homme. Il réponds à son baiser, tout en laissant le blond mener la danse. Le jeune roi glisse ses mains de haut en bas contre le dos de l’Oshun, et quand le baiser se brise, Adonis tente de le garder un peu contre lui, avant de le laisser s’éloigner. Il hoche la tête, quand Cal lui assure qu'il sera prudent. Adonis n’a pas lu la lettre, il ignore que la rencontre doit se faire seul à seule mais le brun n’est pas un idiot et se doute que de telles conditions doivent exister. Il aurait aimé que les adiutors soient encore effectifs, et que Cal se rende à ce rendez-vous avec son protecteur. Mais Naos n’est plus au palais, et Cal est seul. Adonis sent l’inquiétude qui ronge son esprit et son coeur. Pour la première fois, il est inquiet pour Cal, pour sa santé physique, pour le mal qui pourrait le toucher, et qui le guette. Adonis sait qu’en tant que roi, il est une cible, mais habituellement l’Oshun est bien protégé, et Adonis a confiance. Ce n’est plus vraiment le cas, désormais. Le brun a peur.

Son amant s’éloigne, à nouveau. Il traverse la pièce pour se rendre près de la porte, alors qu’il déclare avoir besoin d’un verre. Adonis l’observe, toujours avec cette même inquiétude au fond des prunelles. Il ne bouge pas, même si il aimerait en profiter pour aller prendre la lettre, et la réduire en petits morceaux, la cacher, la jeter au feu, ou la cacher dans un peu de lave séchée. Mais il ne fera rien de tout ça, Adonis. Il respecte bien trop l’intimité de Cal, et c’est au roi des flammes de décider de ce qu’il fera. Alors l’ambre évite soigneusement de se poser sur le papier froissé, et préfère la silhouette de l’homme qui a toute son attention.

L’Oshun revient vers lui, et l’attire dans un nouveau baiser. Bien plus langoureux, cette fois. Adonis répond à cette étreinte, à nouveau. Il glisse sa main contre la nuque de son amant, et vient doucement coller son corps au sien, à chaque seconde un peu plus. Il sent qu’il se perd dans ce baiser, que son cerveau commence à oublier pourquoi il était si inquiet, car Cal ne l’embrasse plus avec cette sorte de mélancolie mêlée au premier baiser. Non, il se distrait, l’Oshun, mais en se distrayant, il distrait le Griffith aussi, qui glisse ses doigts contre le crâne du roi de son coeur. Il laisse ses lèvres jouer avec celles de son amant, jusqu’à ce qu’on toque à la porte. Cal le lâche, et Adonis en fait de même, à contre-coeur. Le brun ne bouge pas, car c’est Ca qui recule d’un simple pas. La proximité de leurs corps est toujours flagrante. Le lambda pénètre dans la pièce, et poste le vin et des verres sur une table. Adonis l’observe et regarde la porte se fermer.

Cal s’éloigne à nouveau de lui, mais cette fois Adonis le suit. Il ne veut pas le laisser seul. Il vint s’appuyer doucement contre la table, les mains dans son dos, et son regard sur le blond. Quand Cal lui propose du vin, Adonis aimerait lui dire non. Mais il n’en fait rien, car il sait que Cal a besoin d’un verre, et il ne le laissera pas boire seul. « Oui. » fait-il simplement, en l’observant toujours.

Adonis attend que Cal verse le vin dans les deux verres, et lui tende le sien. Il boit un peu, toujours en observant le roi. Il ne peut faire autrement. Adonis attrape la bouteille de vin des mains de Cal. Il vide son verre, et glisse ses doigt autour du pied du verre, et autour du goulot de la bouteille, pour tout prendre d’une main. De l’autre, il attrape la nuque de son amant, se hisse sur la pointe des pieds, et l’embrasse. « Vient. » fait-il en l’attirant ensuite un peu par sa chemise. Il va s’asseoir sur un fauteuil destiné à plusieurs personnes, et pose son verre et la bouteille sur la table basse. Ce n’est que quand Cal s’installe près de lui qu’il retourne l’embrasser tendrement. « C’est normal, ce que tu ressens. » souffle-t-il contre ses lèvres. Il ne veut pas, ne peut pas le laisser se fermer à lui, alors qu’il commence à peine à s’ouvrir. Et Adonis refuse de s’éloigner, parce qu’il sait qu’il a une influence sur Cal, il ne sait pas si elle est totalement positive ou non, mais il veut en jouer, pour aider son amant.
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‹ AGE : trente ans, une nouvelle décennie qui l'attend, qui amène avec elle, il l'espère, des jours moins sombres.
‹ STATUT : l'anneau à son annulaire le lie à alaia, sa reine. ensemble, il espère qu'ils pourront construire le futur qu'ils imaginent pour leur famille.
‹ SANG : on dit que leur sang est bleu, symbole d'une royauté à laquelle lui et sa famille appartiennent. pourtant, ce même sang a coulé bien trop de fois pour qu'il en ignore la vraie couleur : un carmin intense.
‹ POUVOIR : le feu et les éclairs s'entremêlent désormais dans une danse dangereuse, qu'il s'efforce d'apprendre à maîtriser, jour après jour.
‹ METIER : il a été prince héritier, autrefois, puis empereur. désormais, il est roi. roi de flamaerin, roi d'une nation qui refuse de courber l'échine.
‹ ALLEGEANCE : cal, il pense avant tout à son futur, et à celui de sa famille. son allégeance, elle revient aux oshun, à leur dynastie, qu'il souhaite porter loin.
‹ ADIUTOR : naos, à qui il a été lié pendant plus de dix ans. mais naos a perdu la vie dans l'attaque de launondie, et désormais, plus rien ne semble rattacher cal à cette époque révolue.
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MessageSujet: Re: but i missed you more than i thought i would. (calonis) but i missed you more than i thought i would. (calonis) EmptyMar 3 Avr 2018 - 0:00

Adonis répond favorablement à sa question, mais il n'est pas certain, Cal, qu'il en ait vraiment envie. Il ne cherche pas à le savoir, car la situation lui semble déjà suffisamment ridicule comme ça. Ça n'est pas non plus dans ses habitudes, de boire à cette heure-ci de la matinée. Et pourtant, aujourd'hui, ça lui semble être la solution idéale. Une bouteille de vin, et la présence de son amant auprès de lui. Si ces deux éléments réunis ne lui permettent pas d'oublier, pour un temps au moins, cette fameuse lettre, il est certain que rien ne le pourra. L'Oshun offre son verre à l'eartanarien, qui s'en saisit sans pour autant le quitter du regard. Il affronte ce regard un temps, le roi des flammes, oppose le cobalt à l'ambre comme il sait si bien le faire. Mais cette fois-ci, et pour la première fois, il se sent vulnérable face à l'intensité de ces prunelles, et il déteste ça. Il déteste ça, car il ne veut pas être la cible de la pitié du Griffith. Il ne veut pas de sa peine, ni de son inquiétude. Il se sent bien trop humain, ainsi, et si lui a toujours eu conscience de l'humanité que renfermait son cœur, la dévoiler aux autres, et même à Adonis, surtout à Adonis, n'est pas pareil. Même s'il a déjà partagé des choses avec lui, même si le brun a déjà subi la colère associée aux sentiments qu'il peut ressentir, ça n'est pas pareil. Car cette fois-ci, c'est bien plus personnel. Ça ne les concerne pas eux, ça le concerne lui. Lui, et les décisions qu'il a pu prendre. Et il n'a pas l'habitude, Cal, de chercher à apaiser ces ressentiments auprès des autres. Il n'a pas l'habitude, d'être si démonstratif. Il ne sait pas parler, ni communiquer sur ce qu'il ressent. Pourtant, il n'a pas envie qu'Adonis parte. La simple pensée de voir le Griffith le quitter lui noue la gorge. Il a besoin de lui à ses côtés, besoin de sa présence rassurante et apaisante. Mais il n'est pas sûr d'avoir envie d'en parler, car se dévoiler ainsi, c'est être bien trop vulnérable. Car il ne sait pas, Adonis, ce qu'il peut ressentir. Il ne sait pas, car il n'était pas là pour le voir. Il n'a pas conscience du chaos qui s'est installé dans sa poitrine, de la douleur lancinante qui le terrassait encore il y a seulement quelques semaines. Il ne l'a pas vu, le regard souligné par les cernes violettes, les traits du visage tirés par la fatigue accumulée suite à trop de nuits passées à réfléchir et à se questionner. Il ne l'a pas vu, devenir l'ombre de l'homme qu'il avait été, du prince, de l'empereur oublié. Il n'est plus celui qu'il était il y a quelques mois désormais, ni celui qu'il était il y a quelques semaines. Il n'est plus cette personne, Cal, et il ne peut plus se permettre de l'être. Il finit par porter le verre à sa bouche, le roi, et le liquide vermeil vient lui effleurer les lèvres. Le goût est délicieux, mais il n'a pas le temps de le savourer, alors qu'il le termine en quelques gorgées seulement, imitant ainsi Adonis. Ce dernier s'empare de la bouteille avant de se hisser à la hauteur de son visage pour lui voler un baiser. Il l'entraîne ensuite vers un canapé, et Cal s'installe à ses côtés, posant son propre verre sur la table basse. Il ne lui laisse aucun répit, le Griffith, alors qu'il revient poser ses lèvres contre les siennes. Et c'est tout ce qu'il veut, l'ancien empereur. Il répond à ce baiser avec la même tendresse que le brun lui offre, et passe son bras dans son dos. Il l'attire à lui davantage, l'invite à venir sur lui. Mais Adonis interrompt leur baiser, sans réellement s'éloigner. Et Cal sait qu'il aimerait le faire parler, le faire extérioriser ses démons. Il sait qu'il s'inquiète, comme il l'aurait fait si les rôles avaient été inversés. Mais c'est plus fort que lui, cet instinct qui revient à la surface, qui lui dicte de ne rien partager, car il n'a pas envie d'être faible. « Tu ne sais pas ce que je ressens. » Il n'y a aucune animosité dans sa voix, aucune violence. C'est une simple constatation qu'il prononce, et pourtant il sait que ses mots sont loin d'être doux. Mais ils sont vrais, et au fond, il sait qu'Adonis est bien placé pour le comprendre. Car lui-aussi est incapable de comprendre ce que le Griffith a vécu, ce qu'il a traversé, et le brun ne s'est pas gêné pour lui dire. Car leurs parcours sont bien trop différents, opposés. Il pousse un léger soupir, l'Oshun, alors que son regard se perd dans celui de son amant. Il l'observe, quelques secondes, avant de poursuivre. « Tu ne sais pas ce que ça fait. Tu ne peux pas comprendre, et c'est normal. Je n'attends pas que quelqu'un puisse le faire. » Il sait que personne ne le peut, pas vraiment, et surtout pas Adonis. « C'est inutile d'en parler, il n'y a rien à dire. » Et pourtant si, il y a tellement de choses à dire, mais il préfère se taire, Cal, car il est incapable de formuler les mots, et de les laisser passer la barrière de ses lèvres.
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MessageSujet: Re: but i missed you more than i thought i would. (calonis) but i missed you more than i thought i would. (calonis) EmptyMar 3 Avr 2018 - 0:28

Cal répond à son baiser, tendrement, et l’attire contre lui. Adonis ne se fait pas prier, il suit les mouvements de son amant, et vient passer une jambe de l’autre côté du roi, pour s’installer sur ses genoux, sa bouche toujours posée sur celle de son amant. Le brun le pousse un peu, laissant ses doigts glisser contre sa nuque, et puis brise le baiser, pour tenter de le rassurer. Il veut être là pour lui, mais ne sait pas vraiment comment. Le Griffith ignore tout de ce qui se passe réellement dans le coeur et l’esprit de son amant. Il ne peut pas imaginer le quart de la moitié de ce qu’il peut ressentir, car Adonis n’est pas à sa place, et n’y sera à priori jamais. Et Cal en est tout aussi conscient, car il le lui dit. Adonis s’éloigne un peu, bien que toujours sur les genoux de son amant, il met une distance entre leurs visages, ses mains glissant contre son torse, pour se retrouver entre eux, quelques part sur le ventre du roi. Cal continue, comme si il tentait de le rassurer, tout en lui délivrant cette vérité. Adonis hoche doucement la tête, presque imperceptiblement, alors que ses ambres s’accrochent au cobalt. Le brun l’écoute sans un mot, mais Cal ne se livre pas. A vrai dire, c’est pire: l’homme se referme complètement. Adonis l’observe, avec une certaine détresse dans le regard. Il ne dit rien, mais son regard est expressif. Il ne supporte pas de le voir ainsi. « Je sais que je ne peux pas comprendre. » Tout comme Cal ne peut pas le comprendre lui. Il sait ça, il le saisit parfaitement. Adonis aurait pu mal prendre cette réflexion, mais il n’y arrive pas, car l’amour qu’il éprouve pour l’homme en face de lui lui fait tout oublier, surtout quand celui-ci a besoin de lui. Car la manière qu’à Cal de le regarder, de le garder près de lui, indique à Adonis qu’il est le bienvenu, qu’il est même demandé, ici même, maintenant.

Alors il passe au dessus. Ses doigts retournent sur la nuque de Cal, tandis que sa main droite monte contre sa joue. « Explique moi, alors. » Il sait que sa demande est vaine, et quelque part, il n’a pas spécialement envie d’ouvrir cette vanne là, car il y a encore tant de choses qu’ils doivent se dire, tant de choses que Cal doit lui reprocher, et si il laisse le flot de sentiments s’échapper, Adonis n’est pas certain de ne pas être touché au passage. Le brun soupire, sachant de toute manière que sa demande ne trouvera pas de réponse. Il passe ses deux bras autour du cou de cet homme qu’il voit comme son tout, comme cette autre facette dont il a tant besoin pour survivre, et le prend contre lui. Il glisse une main contre son crâne, tandis que son autre bras est passé autour des épaules fortes - trop fortes - du roi des flammes. Adonis reste ainsi quelques secondes, voire une minute. Il a besoin de le sentir contre lui, de savoir qu’il peut le réconforter, lui aussi. Que ça ne fonctionne pas que dans un sens. Et puis il le lâche, et il vient l’embrasser. « Tu as raison. Je ne sais pas ce que tu ressens. Et je ne sais pas quoi te dire pour que tu te sentes mieux, pour te faire oublier. Je sais que tu n’es qu’un homme. » Même si il a tendance à l’oublier, Adonis, tant il peut idéaliser Cal, quand ses sentiments se font trop forts. « Mais je sais ce que moi je ressens. » Son coeur bat la chamade, plus fort que jamais, il déglutit et ferme les yeux, alors qu’il vient chercher un baiser, bref, et presque chaste. Ses doigts tremblent, car il sait parfaitement ce qu’il va faire. Et il sait qu’il ne devrait pas. Il est un idiot, un naïf trop faible, un homme perdu depuis des mois, et qui s’apprête à donner plus de matière encore à son bourreau pour le battre dès qu’il se lassera de lui. Mais tant pis. Au fond, peut être qu’Adonis aime ça, peut être que cette déchirure que Cal lui impose, quand il se fait trop doux, est nécessaire pour qu’il se sente désiré ou important. Il ouvre les yeux, ses ambres posées contre les iris incandescentes de son amant. Il ouvre la bouche, mais il hésite. Le regard bleuté de Cal lui fait peur. C’est Cal. Il ne peut pas lui dire ça. Mais il se souvient que Cal a besoin de lui, qu’il ne l’a pas chassé, qu’il n’est pas bien. Et ça gonfle à nouveau son coeur de ce besoin infernal de le lui dire. Il se consue de ce besoin, et ça le rend fou. Alors il doit céder, et tant pis pour les conséquences. « Je t’aime. » Et son coeur repart de plus belle, mais cette fois il ne se cache pas entre deux baisers. Il le dévisage, car il veut voir la réaction de Cal. Qu’il lui brise le coeur, ou qu’ils s’aident, qu’il le laisse entrer, et qu’il lui permette de l’aimer.
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MessageSujet: Re: but i missed you more than i thought i would. (calonis) but i missed you more than i thought i would. (calonis) EmptyJeu 5 Avr 2018 - 22:51

Lorsque le Griffith est ainsi contre lui, il oublie tout, Cal, ou presque. Il oublie qu'ils sont dans ses appartements, ceux qu'ils partagent désormais avec sa femme. Il oublie qu'ils pourraient être si aisément surpris par n'importe qui. Il l'oublie, mais surtout, il s'en fiche. Les baisers d'Adonis ont ce pouvoir sur lui depuis longtemps déjà, et c'est d'autant plus puissant désormais. Mais lorsqu'il reprend la parole, et que le brun lui répond, il est rapidement rappelé à la réalité. Perdu dans le regard du jeune roi, ces prunelles dorées dans lesquelles se reflètent ses émotions. Il n'a pas besoin de parler, car ce regard, Cal le connaît par cœur, et il sait l'interpréter. Et il n'aime pas ce qu'il y voit. Cette inquiétude, qui transparaît même dans les mots du Griffith. Il en vient presque à regretter d'avoir ordonné à Adonis de rester pendant qu'il ouvrait la lettre, mais au fond, il ne sait pas comment il aurait réagi si son amant n'avait pas été présent près de lui pour l'apaiser. « Il n'y a rien à expliquer. Je ne devrais pas réagir comme ça. C'est un choix que j'ai fait, et dont je dois accepter les conséquences. » Il prononce ces quelques mots sur un ton monotone, empreint d'un détachement qui n'a pourtant rien de réel. Le roi du feu, le roi de la glace, il ne sait plus vraiment qui il est, la seule chose dont il est certain, c'est qu'il se doit de se convaincre de ses paroles. Il sait pertinemment ce qu'il a à faire, Cal, mais c'est plus fort que lui. Il sait qu'il ne devrait pas accorder autant d'importance à tout ça, qu'il devrait se détacher de cette vie qui a été la sienne, et qui finira par le détruire un jour s'il n'est pas capable de mettre ses sentiments de côté. Elle a sûrement raison, Saeko. Les décisions qu'il a prises le mèneront à sa fin, tout comme pour sa mère. Finalement, Adonis l'attire contre lui, l'enveloppe dans une étreinte réconfortante. Ses mains glissent contre son corps, l'une dans sa nuque, l'autre contre ses épaules. Il se laisse aller à ce geste, Cal, alors que son corps semble se détendre entre les bras de son amant. Il vient glisser ses mains dans le bas de son dos, tire un peu sur la chemise qui est retenue par le pantalon du Griffith pour glisser ses doigts sous le tissu, contre la peau du maître. Il ne cherche pas à l'attiser, simplement à obtenir ce contact dont il a tant besoin. Adonis finit par le lâcher, mais l'Oshun ne bouge pas ses mains pour autant. Il l'embrasse, et Cal répond à ce baiser, avant que le brun ne reprenne la parole. Il ne sait pas, en réalité, à quel point il fait déjà énormément de choses, Adonis. A quel point sa simple présence est importante, à quel point chaque baiser, chaque caresse, lui permet de penser à autre chose qu'à Saeko et leur fille. Il n'en a pas conscience, mais il sait, le Roi des flammes, que la présence de son amant est importante, indispensable même. Les derniers mots d'Adonis sont presque suivis immédiatement d'un baiser, comme si le Griffith cherchait à les effacer, ou plutôt à les oublier, l'espace d'un instant. Ses mots sont lourds de sens, promesse d'une confession qu'il n'est peut-être pas certain de vouloir faire. Cal le perçoit, tout ça. Il l'observe, son regard sombre braqué sur lui, détaille son visage. Il sent son cœur qui commence à battre un peu plus vite, un peu plus fort. Comme s'il savait, ce qui allait suivre. Ou plutôt, comme s'il espérait. L'espoir d'entendre certains mots, certaines paroles. Mais Cal ne fait rien pour le pousser. Il se contente de l'observer, de ce regard perçant, qui se veut sincère, et peut-être encourageant, aussi. Je t'aime. Les mots font louper un battement à son cœur, qui s'emballe ensuite à un rythme effréné, qui cogne contre sa cage thoracique, qui résonne dans toute sa poitrine. Il se retrouve ramené des mois en arrière, lorsqu'Adonis lui avait dit ces mots pour la première fois. Il se rappelle du visage du brun, et de la réaction qu'il avait eu alors. Il se rappelle de cette vague de chaleur qui avait réchauffé son corps et son cœur, qui l'avait presque rendu euphorique, pour un temps. Mais il se souvient aussi de ce qui a suivi, de la déception, de la trahison, du cœur qui se brise. Aujourd'hui, ça n'est pas pareil. Aujourd'hui, ça ne sera pas pareil. Son regard n'a pas dévié, il est toujours plongé dans l'ambre. Il ne ressent plus tout à fait la même chose, Cal. C'est différent, ça n'est plus la surprise d'une première fois qui s'empare de lui, ça n'est plus la même ardeur, ni la même fougue qui l'aurait poussé à l'embrasser avec passion, autrefois. Non, c'est plus fort, bien plus ancré au fond de son âme. Ce n'est pas une simple satisfaction, ça n'a plus le même goût qu'il y a quelques mois. Car désormais, ça sonne comme une promesse, comme un engagement pour l'ancien empereur. Car c'est dit avec une telle sincérité, qu'il ne peut même pas douter de la véracité de ses propos, et ce même alors qu'il se rappelle de la façon dont ça a été dit, la dernière fois. Et au fond, si ça a l'air tellement différent, c'est probablement car ils ne sont plus les même non plus, car leur amour n'est plus le même. Car ils ne s'aiment plus comme ils ont pu le faire autrefois. Car ils sont passés par tellement de choses, car ils se sont fait tellement souffrir, et pourtant, Cal sait que personne ne pourrait réussir à l'apaiser comme Adonis est capable de le faire. Car ils ont passé des mois à tenter de refréner leur amour, à tenter de le faire taire, mais qu'ils n'ont pas réussi. Alors ces quelques mots, ils n'ont effectivement plus la même saveur, mais c'est encore plus exquis, en réalité. Il reste de longues secondes à l'observer, l'Oshun, à lui ouvrir son cœur par le biais de ce regard trop expressif, puisque les mots lui manquent, comme bien souvent. Mais ça ne lui semble pas juste, à cet instant, de répondre quelque chose. Alors il garde le silence, mais laisse tout de même son cœur s'exprimer à travers son regard, puis à travers ses gestes. Ses mains qui s'étaient figées pendant plusieurs secondes recommencent à se mouvoir, elles repassent par dessus la chemise, remontent jusqu'au cou du brun, puis vers son visage. Elles s'arrêtent de chaque côté du visage du Griffith, contre ses joues, alors que ses pouces tracent des courbes sur sa peau. L'une de ses mains ne s'arrête pas là, elle vient se perdre dans les cheveux du maître, glisse contre les mèches brunes jusqu'à se retrouver contre sa nuque. Finalement, il l'attire vers lui, vient sceller leur amour d'un baiser tendre mais langoureux. Il ne fait rien dans la précipitation, cette fois-ci, car il a besoin de prendre son temps pour se souvenir de chaque geste, chaque instant. Et même à travers ce baiser, il lui fait comprendre, à quel point il l'aime, lui-aussi.
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
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MessageSujet: Re: but i missed you more than i thought i would. (calonis) but i missed you more than i thought i would. (calonis) EmptyJeu 5 Avr 2018 - 23:47

Accepter les conséquences. Certes. Adonis ne dit rien, et laisse ses doigts voguer contre la peau de son amant. Il ne sait pas vraiment le pouvoir qu’il a sur lui, bien qu’il en ait un aperçu. Il ignore à quel point ses gestes sont apaisants pour Cal, et à quel point l’autre homme en a besoin. Le brun ne répond rien, il se contente de l’observer, et puis de venir le prendre contre lui. Cal glisse ses mains dans son dos, il tire sur sa chemise pour se frayer un passage jusque sa peau. L’épiderme du jeune roi est parcouru de frissons, alors que les doigts brûlants de son amant viennent se poser contre sa peau froide, suivis des paumes, et ces mains le pressent un peu plus contre l’homme qui recherche sa présence. Adonis soupire doucement, d’aise, alors qu’il sent enfin le contact de son amant contre son épiderme. Mais ce n’est pas fini, et alors que le brun se fait plus hésitant, plus prudent, les mains de l’ancien empereur sont toujours posées sur le creux de ses reins, comme pour lui rappeler qu’il est sien, quoi qu’il arrive. Et les mots qui s’échappent des lippes de l’Eaertanarien ne font rien pour contredire les croyances implicites du Flamarien. Au contraire, car le brun se révèle finalement. En laissant couler ses sentiments contre sa langue, il laisse s’échapper le venin de sa frustration, et libère son palpitant d’un bois avec lequel il ne parvenait plus à battre. Le regard bleuté qui se plonge dans le sien est si intense qu’il envoie une décharge électrique le long de la colonne vertébrale de l’observé. Adonis espère, presque, que Cal répète ses mots en miroir. Il a presque le sentiment de pouvoir l’entendre le lui dire, alors qu’il l’observe comme ça, comme si son regard pouvait parler à sa place. Et ça n’est pas suffisant pour le brun, qui aimerait plus qu’un regard, alors que c’est déjà la seconde fois qu’il lui dit ses sentiments. Mais Cal ne dit rien, et Adonis sent son cœur se contracter dans sa poitrine. Tu l’as bien cherché, souffle une voix dans sa tête. Bien sûr que Cal n’allait pas le lui répéter. Ressentait-il seulement la même chose ? L’hésitation fleurit dans son esprit, avant que le roi ne se mette à bouger et glisse ses mains contre lui, par-dessus le tissu, désormais, et jusqu’à son visage.

Adonis observe son amant, alors que celui-ci caresse son visage avec révérence. Il le laisse faire, il attend toujours. A chaque battement de cœur, l’espoir s’éloigne, mais pourtant la certitude qu’un jour Cal le lui dira se fait plus forte avec chaque seconde qui passe. Les doigts du roi des flammes glissent contre son crâne, et s’arrête entre ses cheveux et sa nuque. C’est là qu’il l’attire contre lui, pour l’embrasser. Tout ça sans un mot. Adonis ferme les yeux, rapidement, et laisse sa bouche répondre sans qu’un seul son ne s’échappe. Il y place le même amour que Cal place dans son étreinte. Du moins, c’est ce qu’il pense ressentir. Mais l’incertitude le pèse, elle se fait présente, et Adonis hésite, avant de laisser ses mains se glisser contre le torse de son amant, et s’agripper à sa chemise, pour l’attirer un peu plus contre lui. Il bouge un peu sur ses genoux, glisse contre lui, dans l’objectif de rapprocher leurs bustes et leurs bouches. Et Adonis ne dit plus rien, mais ses gestes se font moins tendres, et plus sensuels, sans même qu’il ne puisse y réfléchir. Il aimerait pouvoir retrouver son amant, mais ignore si il en a vraiment le droit. Alors désire et raison se font la guerre, pendant que son corps tentent de s’approcher du brasier qu’est Cal, ses mains refusent de se mettre à déboutonner sa chemise, qu’elles agrippent toujours presque avec force, tant la bataille interne est puissante.
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Cal Oshun
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‹ AGE : trente ans, une nouvelle décennie qui l'attend, qui amène avec elle, il l'espère, des jours moins sombres.
‹ STATUT : l'anneau à son annulaire le lie à alaia, sa reine. ensemble, il espère qu'ils pourront construire le futur qu'ils imaginent pour leur famille.
‹ SANG : on dit que leur sang est bleu, symbole d'une royauté à laquelle lui et sa famille appartiennent. pourtant, ce même sang a coulé bien trop de fois pour qu'il en ignore la vraie couleur : un carmin intense.
‹ POUVOIR : le feu et les éclairs s'entremêlent désormais dans une danse dangereuse, qu'il s'efforce d'apprendre à maîtriser, jour après jour.
‹ METIER : il a été prince héritier, autrefois, puis empereur. désormais, il est roi. roi de flamaerin, roi d'une nation qui refuse de courber l'échine.
‹ ALLEGEANCE : cal, il pense avant tout à son futur, et à celui de sa famille. son allégeance, elle revient aux oshun, à leur dynastie, qu'il souhaite porter loin.
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MessageSujet: Re: but i missed you more than i thought i would. (calonis) but i missed you more than i thought i would. (calonis) EmptyMer 11 Avr 2018 - 20:08

Le silence fait écho aux paroles du Griffith, un silence cependant chargé de tous les mots, de toutes les confessions que Cal n'est pas capable de faire. Pourtant, tout est clair dans son esprit. Elle lui semble bien lointaine, l'époque où il doutait encore de ses sentiments, l'époque où il refoulait au plus profond de son être cet amour sur lequel il ne savait pas mettre de mots, sur lequel il ne voulait pas mettre de mots. Désormais, c'est bien différent, mais les mots ne se forment toujours par sur ses lèvres. Mais il l'aime, Adonis, comme il n'a jamais aimé personne, et comme il n'aimera jamais personne d'autre. Il l'aime avec passion, il l'aime au delà du raisonnable, il l'aime à lui en crever le cœur. Et c'est peut-être pour ça, qu'il n'arrive pas à se résoudre à lui dire ces quelques mots. Car il ne veut pas lui donner ce pouvoir sur lui, car il ne veut pas que le jeune roi réalise toute l'influence qu'il a sur lui. Car au fond, rien n'est oublié, car l'amertume de la trahison ne l'a jamais vraiment quitté, car ils n'ont jamais eu cette discussion qui pourrait leur permettre de mettre derrière eux leur passé. Il sait qu'il n'oubliera jamais, mais peut-être arrivera-t-il un jour à pardonner, et peut-être que l'eartanarien pourra faire de même, lui aussi. Il ne s'en rend pas vraiment compte, Cal, mais il y a bien quelque chose, un détail sur lequel aucun des deux ne souhaite s'attarder, un grain de sable dans le rouage si bien huilé de leur relation. Ce quelque chose qui les empêche de vraiment se retrouver, eux qui ont pourtant repoussé tous leurs ressentiments pour panser leurs cœurs meurtris par les événements des derniers mois, par la distance qu'ils se sont imposés. Mais rien n'est réglé, ils font seulement semblant que c'est le cas en échangeant des baisers et des caresses dont ils ont tous les deux désespérément besoin. La façon qu'à Adonis de l'embrasser, la manière dont il s'accroche à sa chemise, dont il se rapproche davantage de lui, ne laissent pas de place au doute, pas pour l'Oshun qui ne connaît que trop bien son amant. Il sait interpréter chacun de ses gestes, depuis le temps, et il sait que le Griffith se fait impatient, animé par le désir. Il ne le comprend que trop bien, le roi des flammes, car il en a envie, lui-aussi, mais son esprit est bien trop préoccupé. Et il ne veut pas le retrouver ainsi. Il a besoin d'être là entièrement, d'accorder toute son attention à son amant, de s'imprégner de chaque caresse, de chaque baiser, de chaque sensation. Pourtant, son corps demande l'inverse, alors que la pression qu'exerce ses mains contre les reins d'Adonis se fait plus forte, l'intimant de rapprocher son bassin du sien, encore plus, toujours plus. Ça n'est jamais assez proche, lorsqu'il s'agit du brun, surtout pas maintenant, alors qu'il meurt d'envie de le retrouver depuis des semaines, des mois. Il ne sait plus vraiment ce qu'il veut, Cal, même s'il sent qu'il n'est pas totalement dans cette étreinte, qu'il y a toujours ces pensées qui forcent pour chasser le plaisir et le bonheur que lui aspire la présence d'Adonis près de lui. Finalement, c'est un nouveau coup frappé à la porte, qu'il peine à entendre tout d'abord, qui l'arrache à cette torture, qui le ramène à la réalité. Son regard croise celui d'Adonis l'espace d'un instant, avant que ce dernier ne se lève avec hâte, tentant tant bien que mal de se redonner un aspect convenable. La voix de l'Oshun s'élève dans la pièce, autorisant quiconque venait encore les déranger à entrer. Il ne fait cependant aucun geste pour bouger ni pour remettre en place sa chemise froissée, haussant simplement un sourcil à l'intention du Griffith. Une lambda fait à nouveau son entrée dans la pièce, son regard glisse rapidement sur Adonis avant de se poser sur l'ancien empereur qui le fixe avec un regard sombre. « Votre Majesté, veuillez m'excuser pour le dérangement, mais votre oncle m'envoie pour vous informer qu'il souhaiterait s'entretenir avec vous, dès que vous êtes disponible. » Un léger soupir échappe des lèvres de l'Oshun. Il observe à nouveau Adonis d'un air lasse, la lettre hantant à nouveau son esprit. « Dites à mon oncle de me retrouver sur la terrasse de mes appartements d'ici quinze minutes. » La jeune femme hoche vivement la tête avant de disparaître à nouveau. Elle n'a presque rien laissé transparaître, mais il a vu le questionnement s'insinuer dans ses prunelles lorsqu'elle a posé son regard sur les deux monarques. Qu'importe. Cal finit par se saisir à nouveau de la bouteille de vin qui était toujours sur la table pour se resservir un verre. « Quand rentres-tu à Greenstall? » Le cobalt se pose à nouveau sur le visage d'Adonis, se lie à l'ambre, alors qu'il porte le verre de vin à ses lèvres. Il sait que le Griffith va bientôt partir, et qu'ils n'auront probablement ni l'occasion de se retrouver, ni de s'expliquer.
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
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MessageSujet: Re: but i missed you more than i thought i would. (calonis) but i missed you more than i thought i would. (calonis) EmptyMer 11 Avr 2018 - 21:14

Le baiser s’éternise, et pourtant Adonis ne détache pas ses mains de la chemise qu’il agrippe. Il bouge, suit les mouvements induit par un Cal qui semble le vouloir de plus en plus proche, mais il ne cherche pas à lui retirer ce vêtement qui se met entre eux. Son esprit travaille bien trop, et laisse bien peu de place à son corps qui s’échauffe, et à ses sensations. Le jeune roi s’approche encore, laissant le bas de leurs ventre se toucher. Il ne lui a rien répondu.
Adonis pose sa main sur le dossier, derrière Cal, pour se permettre d’approcher encore un peu plus son torse contre celui de son amant. A chaque mouvement de lippes, il tente de chasser sa frustration, et cette colère qui gronde toujours au fin fond de son être. Malgré tout, c’est un brasier qui consume encore des cendres de désirs qui brûlent entre eux, et même si Adonis n’en peut plus d’attendre de le retrouver, il n’ose pas initier les mouvements qui lui permettront d’accéder à cet Éden.

On toque à la porte, une première fois. Le cerveau d’Adonis l’entend, mais son corps se refuse à écouter les signaux que lui envoient sa raison, et ils continuent d’embrasser l’homme qu’il aime avec passion. Et finalement, on toque une seconde fois, et l’homme s’éloigne, avant de comprendre où il est, avec qui, et ce que Cal a toujours voulu pour eux : le secret. Il se lève avec précipitation et se cogne l’arrière des mollets contre la table basse. La bouteille de vin remue, mais ne tombe pas. Il ne lui accorde même pas un regard, alors qu’il plonge ses mains dans son dos, pour glisser le tissu de sa chemise sous sa ceinture, à nouveau, alors que Cal l’y avait retiré.
Le roi des flammes, lui, ne bouge pas. Adonis arque légèrement un sourcil, alors qu’ils s’envoient mutuellement un regard au sens étrangement similaire, mais différent. Qu’est-ce que tu fais ?

Le Flamaerien autorise l’intrus à pénétrer dans ce qui était devenu une sorte de sanctuaire pour les deux hommes, et Adonis observe l’esclave, ses ambres dardant sur elle un regard supérieur – il l’est, il est roi – et légèrement contrarié. Mais elle ne le regarde même pas, du moins pas dans les yeux. Elle s’adresse à son roi et maître, et quand Cal lui répond, elle s’incline et sort immédiatement de la pièce, laissant les deux amants seuls. Adonis observe un instant la porte ouvragée, son esprit ramené à ce qui vient de se passer.

Et puis la question de Cal le distrait. Et le dérange.
C’est ça, la première chose qu’il lui dit alors qu’il vient encore de lui ouvrir son cœur ?
C’est ça, la première chose qu’il a envie de lui demander, alors qu’il s’est montré le plus vulnérable possible ? Adonis l’observe, le regard tombant sur la coupe de vin, et sa chemise froissée. Tout chez cet homme est attirant, et incroyablement outrageant.
Une vive colère monte chez le maître, telle la lave au sein d’un volcan en éruption. Mais Adonis ne dit rien, bien que son regard soit relativement explicite. Il est blessé, certes, mais rien ne s’arrange à cause de sa frustration. Et Cal aurait pu dire autre chose, décider d’autre chose, mais c’est ainsi qu’il se comporte.
Et au fond Adonis n’a qu’une idée en tête. Qu’il est un idiot de le lui avoir à nouveau dit, en pensant qu’il recevrait une autre réaction.

Le brun secoue doucement la tête, le regard porté désormais sur sa chemise, qu’il lisse du plat de la main. « Aujourd’hui, en fin d’après-midi. Je ne peux pas laisser Greenstall inoccupée si longtemps, pas si vite. » Une semaine seulement qu’il est roi, son autorité est encore trop faible, trop peu connue. Il lève les yeux coule l’ambre contre le cobalt. Il hésite, mais ne s’approche pas. Son regard est plus doux, plus comme avant leur baiser, plus aimant.

Mais il y a toujours cette étincelle de colère, et de frustration. « Je te laisse avec ton oncle. » Fait-il finalement, avant de tourner les talons pour quitter la pièce, et quitter son amant, qu’il ne retrouvera pas tout de suite. Et Adonis commence à se demander si il le retrouvera vraiment un jour.
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