Créature brisée et abîmée par la vie, ses pensées sont faussées, inhalées par une chimère devenu réalité. Il s'épuise à détester, la colère empoisonnant ses veines, nourrissant la fureur qui grondes dans le tréfonds de son être, il n'est plus qu'un monstre de rancœur et d'amertume, la colère comme seconde peau. Les opalines du chien traînent sur l'arène, dévorant l'assemblée avec nervosité jusqu'à ce que la mêlée ne fasse son entrée. Il s'adosse contre le mur, fonce les sourcils alors qu'il observe la divine avancée dans l'arène. Il la scrute, attentif au moindre détail de sa précieuse petite jaune. Un grognement bestiale franchit le seuil de ses lèves alors que d'un mouvement de main, il envoie sur les roses un gueux venu le déranger. Il s’agite le bougre, d'une impulsion de l'épaule, il se détache du mur pour venir s'adosser à la rampe qui le sépare de l'arène. Ses mains viennent se nouer avec force, ses ongles viennent entailler la chaire pour y laisser des empruntes lunaires et blanchir sa carne. Bouge Nahia. Qu'il grogne entre ses lèvres. Mots imperceptibles qu'il laisse échapper pour lui même, observant les mouvements décousus de celle qui se bat en son nom... Mais elle n'est pas là, la jolie môme, pas réellement du moins, l'esprit suspendu dans un néant imperceptible, elle se trouve bien au delà des limites de l'arène. La mâchoire du sale gosse se crispe lorsque que sa précieuse vient encaisser le premier coup. Il se redresse, fonce dans le ventre de l'arène sans même y réfléchir, une main tendue, le boucher s'infiltre sournoisement dans la cervelle de l’adversaire, il s'infiltre, bousille ses pensées, sans essayer d'atteindre quoi que ce soit, il réduit son esprit en bouillie, loin d'être comme la tisseuse de pensée, il détruit tout. Ce n'est que lorsque que la créature s’effondre et qu'il lui éclate la tronche d'un coup de pied dans la tronche que le chien des Khodja se détourne pour faire face à la sublime. La fureur danse dans ses orbes, il fond sur elle, lui saisit l’épaule et la pousse vers la sortie sans s’inquiéter des hurlements d'une foule qui demande encore son reste. Il concède quelques pièce au maître des liens, entraînant avec lui la précieuse petite chose qu'il vient d'arracher à un destin tragique. Il ne dit rien, silencieux jusqu'à ce qu'il ne regagne le confort de sa propre chambre. Il la pousse vers l'intérieur sans le moindre ménagement, ses orbes céruléennes teintés de haine se glissant sur la douce... Sans jamais s'avouer qu'elle lui a fait peur. Elle éveille en lui des sentiments qu'il repousse, refoule, transforme... Oh il se ment, le gosse, s'illusionne, parce qu'il ne veut pas sombrer à nouveau dans une telle folie que celle d'un cœur qui s'amourache. C'était quoi ça? HEIN? Tu peux me dire à quoi tu joues? Il la toise, bougonne, s'enferme d'un mutisme insupportable, incapable de la regarder sans céder à l'envie de vérifier son corps pour s'assurer qu'elle n'a pas été marqué par cet autre... Incapable de la regarder sans céder à l’irrépressible désir de la sentir proche... Parce qu'elle est la seule à le faire sentir humain lorsque tout le monde le fait se sentir monstrueux.
Sujet: Re: help me loose my mind [Mihia] Sam 12 Mai 2018 - 22:36
No, I can't be responsible If I get you in trouble now. See you're too irresistible, Yeah that's for sure, It ain't my fault.
( help me loose my mind )
Il est là, ce con arrogant. Il est là, il tourne autour du petit espace qu’elle s’octroie pour se préparer. Une bulle dont elle a besoin pour ne pas céder aux émotions négatives avant un combat qui pourrait lui coûter la vie. Mais il rôde et elle n’arrive pas à se concentrer. Alors lorsqu’il passe une nouvelle fois, elle l’interpelle. ─ Qu’est-ce que tu veux Lukhas ? Elle se tourne vers son ancien ami, le meilleur qu’elle n’ait jamais eu en dehors de la sœur perdue, pourtant celui qui l’a brisé plus que n’importe qui. ─ T’es venu pour me dire à quel point je te manque ? A quel point t’es désolé de t’être fait passé pour mort ? De m’avoir laissé te pleurer alors que t’étais là, en chaire et en os, à risquer d’avantage ta vie ? Elle s’est rapprochée, à quelques centimètres du corps du premier amant. Du premier amour. J’ai pas envie d’entendre tes excuses bidons Lukhas. Tu peux repartir d’où tu viens. Il reste là malgré la haine perceptible dans chaque mouvement et chaque regard de la jaune. Elle le hait à cet instant. Elle se détourne de sa silhouette, cherche à se calmer. ─ Je suis venu pour te parler. Pour que tu n’entendes pas ça de quelqu’un d’autre. Elle retrouve son visage, le regard empli de colère. Elle soupire de dépit. ─ Vas-y je t’en prie. Tu pourras rien faire de plus que ce que tu n’as déjà fait. Il tente une approche, tend la main vers elle, pour retrouver celle qu’il a perdu. Elle s’échappe à son geste, s’éloigne d’avantage, alors il enchaine. ─ J’ai retrouvé l’Armée. Il ne dit pas un mot de plus. Il sait qu’il n’a pas besoin d’expliquer d’avantage pour qu’elle comprenne de quoi il parle. Après tout, c’est par cette connerie qu’elle a été arrêtée elle aussi et qu’il était censé mourir. Elle reste plantée, impassible, mais son cœur se brise un peu plus, son ventre se serre et les larmes ne cessent de vouloir franchir le seuil de ses paupières. Elle ne sait même pas quoi lui répondre tellement elle trouve ça stupide. Mais on annonce son combat et elle n’a d’autre choix que de partir. ─ Merci. qu’elle lui lance avant de disparaitre de son champ de vision.
Elle est ailleurs. Perdue dans des pensées qu’elle devrait retenir. Face à son adversaire, elle tient pourtant la garde, suit ses mouvements, mais elle a clairement autre chose en tête que chercher à se battre. Que chercher à rester en vie. Elle esquive, une fois, puis deux, mais ne rend jamais aucun coup, ne monte pas non plus pour l’attaquer à son tour. C’est un instinct de survie qui la fait bouger, qui lui permet de s’éclipser face aux coups. Mais elle n’a pas envie Nahia. Elle n’a plus envie. Elle perd chaque jour un peu plus de raison de rester là. De tenir debout. La vision se trouble par les larmes qui montent à ses yeux, si bien qu’elle ne voit pas venir le prochain coup, qu’elle prend dans le ventre. Le souffle coupé, elle se plie en deux. La douleur est intense, lui vrille les tympans, elle n’arrive pas à respirer. Il ne reste plus rien à faire à l’autre pour la mettre KO. Pour la tuer. Et à cette pensée, elle sourit. Peut-être que ce serait bien aussi … De mourir. Ne plus rien ressentir. Mais elle n’est pas la seule à décider. Son souffle revient, sans qu’elle ne prenne un seul autre coup. Parce qu’un chevalier est venu à son secours. Mais pas celui des contes de fée. Ni même ceux auxquels elle aurait pensé.
Elle se laisse guider par l’orange. Par le maître mêlé. Elle rit parfois, complètement paumée dans ses délires. Elle n’a que faire de la vie à cet instant. Alors quand il la traine jusqu’à sa chambre et qu’il l’engueule, elle sourit. Elle l’observe, suit son regard bleu comme le sien, et son corps vibre sous les rires qui sortent de ses lippes. ─ Ca t’as pas amusé toi ? Elle pose un doigt sur le torse du mêlé face à elle, pour le faire reculer d’un pas. De te dire que j’aurai pu mourir pour toi ce soir. Le ton est ironique, langoureux aussi, presque malsain. Elle se perd Nahia. Elle se perd dans un désir de l’autre qu’elle n’avait pas ressenti depuis leur dernière et première fois. Elle retire son haut et récupère la main du Naharis pour la poser sur son ventre, là où l’adversaire l’a touché. ─ Si tu cherches une blessure, elle n’est pas là. Elle dévore la distance entre eux, s’amuse à respirer tout près de sa bouche, puis sourit à nouveau en faisant remonter sa main entre sa poitrine. Mais ici. Son cœur. Parce qu’elle est persuadée que personne ne pourrait le réparer.
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Sujet: Re: help me loose my mind [Mihia] Sam 12 Mai 2018 - 23:11
Sourire détestable qui vient fendre les lèvres de la sublime, absente, lointaine, ses pensées s'évanouissent alors qu'elle sombre dans une folie douloureuse. Il la toise, elle, poupée brisée et désarticulée, il la toise et il ne peut rien faire, ce qui ne manque pas d'alimenter la fureur qui gronde en lui, compagne absurde qui le poursuit de jour comme de nuit. Ca t’as pas amusé toi ? Le doigts de la mêlée glisse contre son torse pour le faire reculer. Les traits de son visage se durcissent, alors que sa mâchoire se crispe, ses poings se ferme dans le vide, saisissant un ennemi invisible pour exhorté cette rage qui le consume. Il ne répond pas le colosse, balaye d'un mouvement vague de la main le dextre de la beauté sauvage. De te dire que j’aurai pu mourir pour toi ce soir. Il détourne ses orbes translucides d'elle, laissant échapper un grondement étouffer, le corps tout entier dévoré par un désir qu'elle lui insuffle, cruelle diablesse, qui l'use pour faire taire ses propres démons... Comment le sait-il? Parce que le sale gosse s'est trop souvent perdu dans des draps de substitution, pour panser les plaies de son cœur nécrosé... Le gamin des rues s'est trop souvent retrouvé à la place de l'âme désillusionnée pour ne pas en reconnaître les signes. Il ne sait pas, il ne sait plus, il n'est pas certains de se laisser enivrer par les courbes enchanteresses de la beauté, peu importe à quel point il la désire, il la sait brisé. Mais là voilà qu'elle se défait de son haut, qu'elle s'empare de sa main pour la guider contre son corps, ses doigts se délectant de la chaleur de sa carne. Si tu cherches une blessure, elle n’est pas là. Il ferme les yeux, l'enfant terrible, incapable de la repousser, sans pour autant parvenir à la conquérir. Son cœur loupe un battement avant de reprendre sa course folle. Respiration décousue, alors que la main glisse toujours contre la peau de la précieuse pour venir contre sa poitrine, là où son palpitant cogne furieusement, prêt à rompre l'enveloppe de chaire. Mais ici. Echo de son propre cœur brisé. Il se saisit d'elle, le môme des rue, fait glisser ses doigts contre ses épaules. Il la secoue, entre douceur et brutalité, il n'oserait la malmené. Il la ramène auprès d'elle, son corps si proche du sien, son souffle s'entremêlant délicieusement à celui de l’envoûtante petite jaune. Arrête ça. qu'il ordonne dans un souffle, ses lèvres si proches des siennes, il n'aurait qu'à s'approcher pour s'en saisir, se les approprier et la conquérir à nouveau... Ce n'est pas l'envie qui lui manque, mais il se fait violence, pas pour lui, mais pour elle... parce qu'il sait que cela ne parviendra pas à guérir son pauvre cœur brisé. Pourtant, les doigts du mêlé glisse contre la peau de cette autre, descende le long de ses bras pour remonter. Si t'es pas capable de prendre soin de toi, c'est moi qui y veillerait. Il murmure... La confidence est trop douloureuse, alors il se perd, s'empresse d'ajouter le genre de connerie qui la tiendra bien trop loin de lui... C'est pas ce qu'il veut, et pourtant, il la repousse bien malgré lui. Tu as toujours une dette envers moi. Trop dure, trop brusque, il la repousse avec ses mots, la voix brisées, écorchées, alors qu'il crève d'envie de la posséder... Tout comme il crève de trouille à l'idée de tomber à nouveau... Pourtant il ne s'éloigne pas, non, parce qu'il n'y arrive pas.
Sujet: Re: help me loose my mind [Mihia] Lun 21 Mai 2018 - 15:55
No, I can't be responsible If I get you in trouble now. See you're too irresistible, Yeah that's for sure, It ain't my fault.
( help me loose my mind )
Elle s’échappe, se défait de tout ce qui la définissait jusqu’à il y a quelques jours encore. Des jours qui n’ont fait que la porter jusqu’à un trou béant, une plaie qui ne se referme pas. Ou presque. Parce qu’elle ne supporte plus de ressentir cette douleur. Cette souffrance qui la fait haïr ceux qu’elle aimait pourtant plus que tout au monde. Ceux pour qui elle aurait tout donné, à commencer par sa propre vie. Alors elle fuit, mais pour s’enfoncer dans un désespoir au nom de bourreau. Parce qu’elle ressent enfin autre chose que la colère et la tristesse. Elle veut qu’il la touche. Elle veut qu’il l’embrasse et qu’il la prenne dans ses bras comme il l’a déjà fait une fois. Elle veut perdre la tête et laisser son esprit s’évader pour le trouver lui, Milo Naharis, plutôt que quiconque. Elle ne veut plus des autres. Elle le veut lui. Maintenant. Parce qu’elle comprend le joueur qu’il peut être. L’orange qui a perdu la tête. Le mêlé qui ne ressent plus. Qui ne veut plus. Elle frissonne en déposant les doigts de l’autre sur sa peau nue, sur sa poitrine. Elle lui offre son corps, mais surtout son cœur ce soir. Un appel à l’aide inavoué. Un dernier cri pour signifier qu’elle n’a plus rien d’autre que ces morceaux piétinés, abandonnés par d’autres avant lui. Mais il ne veut pas l’entendre. Ou peut-être que si. Elle sourit lorsqu’il la secoue, se laisse faire, comme un pantin, une poupée dont on peut disposer à volonté. ─ Arrête ça. qu’il lui ordonne en la rapprochant. Elle se fige, ses yeux azure plongeant dans ceux du mêlé. Son cœur manque un battement en prenant conscience de la trop faible proximité. Elle ne dit rien, ne bouge pas, alors qu’il la caresse. Elle laisse le toucher l’enivrer. ─ Si t’es pas capable de prendre soin de toi, c’est moi qui y veillerait. Son ventre se serre. Elle repense à toute la douleur enfouie dans son âme, à toute la colère qui voulait sortir en un millier d’éclats. Elle frissonne de nouveau, mais cette fois parce qu’elle n’est plus à l’aise. Comme une conscience qui revient par vague, elle comprend ce qu’elle vient de faire. ─ Tu as toujours une dette envers moi. Une erreur. Son visage s’empourpre, et les bras viennent repousser d’un geste brusque l’orange. Elle est en colère, terriblement. ─ Je ne suis pas ton objet Milo. Elle récupère son haut pour se rhabiller. Je ne suis pas non plus une petite chose fragile qu’il faut protéger. De nouveau décente, elle s’approche de l’autre. Le pousse, pour le provoquer. Ils ont voulu me protéger eux aussi. Ils ont voulu faire de moi cette petite chose, toute petite, tu sais ? Ses lippes s’étire en un sourire emplit de désillusions. Elle soupire et reporte son attention sur Milo. Ils ont cru qu’en faisant de moi la princesse en détresse de l’histoire, ils auraient droit à tout ce que j’ai à offrir. Elle se rapproche, lentement. Et ils avaient probablement raison. Un pas. Parce que je leur ai tout donné... Mon amitié. Puis l’autre. Mon amour. Ma loyauté. A quelques mètres. Ma vie. Quelques centimètres. Mais ils ont surtout réussi à avoir ma haine. Sa voix se brise sous les sanglots contenus au fond de sa gorge. Sa bouche s’approche pourtant toujours de celle de l’orange. C’est ce que tu veux Milo ? Elle dépose un baiser, d’une tendresse et d’une douceur qui contraste avec l’ambiance qu’elle dépeint et la colère qui fait battre son cœur à cet instant précis. Ma haine ?
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Sujet: Re: help me loose my mind [Mihia] Lun 21 Mai 2018 - 16:36
Elle se froisse, touchée par la violence des mots qu'il prononce, elle s'écarte et le cœur de la brute se serre douloureusement. N'était-ce pourtant pas l'effet escompté? Repousser la créature, la dégoûter, l'effrayer, pour qu'il n'ait pas à souffrir des affres d'un désirs, d'un amour qui lui était interdit, à lui, l'enfant des rues, à lui, le môme, seul et abandonné, qui n'avait jamais mérité la moindre attention, même pas celle de sa propre génitrice. Elle s'éloigne, la divine créature, elle s'éloigne sans qu'il ne se permette de la retenir. Ses bras retombent mollement le long de son corps alors que les poings se serrent furieusement, résistant à l'envie de la reconquérir, de la retrouver en anéantissant la distance qu'elle imposait dorénavant entre leur corps. Je ne suis pas ton objet Milo. Les jointures de ses mains blanchissent un peu plus alors que ses poings se serrent davantage Elle fait marche à rien, couvre son corps, empêchant les orbes du mêlé de se délecter des courbes délicieuses de l'enchanteresse. Il ne dit rien, l'impitoyable combattant, alors que la rage consument les prunelles de la précieuse. Je ne suis pas non plus une petite chose fragile qu’il faut protéger. Il ne bronche pas, le colosse, même lorsqu'elle vient se heurter à lui. Il recule, encaisse les coups qu'elle lui prodigue, relevant ses mains vers l'avant, comme pour tenter d'apaiser la colère de la fille jaune. Il ne dit rien, il la laisse déverser cette rage dont il est l'instigateur... A moins qu'il ne le soit pas réellement. Elle trouve dans ses mots l'écho de vieilles blessures qui n'ont jamais réellement cicatrisée, les mêmes blessures qui zèbrent son cœur, anesthésier par le pouvoir sournois d'une maîtresse des esprits. Ils ont voulu me protéger eux aussi. Ils ont voulu faire de moi cette petite chose, toute petite, tu sais ? Ils n'osent pas la toucher, lui saisir les poignets pour la ramener vers lui, l'obliger à venir reprendre sa place contre son corps... Mais il s'en garde bien. Ils ont cru qu’en faisant de moi la princesse en détresse de l’histoire, ils auraient droit à tout ce que j’ai à offrir. Et il s'en veut la salop, de la désirer à ce point, d'être à l'image de ces autres qui ont chercher à l'utiliser... De ne penser qu'à ses lèvres, à sa corps, à ses courbes que ses mains avaient déjà effleure et qu'il ne parvenait pas à oublier... Elle s'approche et il a presque envie de reculer, de garder cette foutue distance... Pour se préserver, lui, pour la préserver, elle. Et ils avaient probablement raison. Parce que je leur ai tout donné... Mon amitié. Mon amour. Ma loyauté. Ma vie. Mais ils ont surtout réussi à avoir ma haine. Le cœur du monstrueux se serre, il ose à peine respire, si proche d'elle, trop proche pour ne pas être dévorée par la chaleur d'une passion qui lui dévore les entrailles. C’est ce que tu veux Milo ? Un murmure, un souffle, qui s'évapore, parce qu'elle vient déposer un baiser contre ses lèvres. Il savoure, le chien, les paupières se refermant sur ses orbes, retrouvant cette sensation curieuse, dévastatrice... Mais ô combien délicieuse. Ma haine ? Il laisse retomber son front contre celui de la fille aux éclaires. Seul contact qu'il s'autorise, parce qu'il a peur de ne pas pouvoir s'arrêter si ses mains viennent à nouveau s'aventurer contre l'épiderme de la tentatrice. Je te veux, toi. Qu'il arrive à articuler, voix brisée, rauque, abîmée par ses mots qui lui écorchent le cœur, qui noircisse son âme par l'ombre de celles qui l'ont déjà rejeté. Il plante ses orbes dans celle de la belle. Mais pas comme ça, pas par dépit, pas parce que tu penses ne pas avoir le choix. Il se refuse d'être ce genre de gars, de froisser ses draps d'une étreinte dont elle ne veut pas, pas réellement, il ne peut pas lui faire ça. Un soupire, il ferme les yeux, un temps, savoure cette proximité avant d'y renoncer en se redressant... Alors que son corps tout entier lui hurle de s'emparer d'elle, de satisfaire les instincts qui grondent au plus profond de ses entrailles.
Sujet: Re: help me loose my mind [Mihia] Lun 21 Mai 2018 - 16:58
No, I can't be responsible If I get you in trouble now. See you're too irresistible, Yeah that's for sure, It ain't my fault.
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Ses lèvres se détachent du mêlé, dans un déchirement sourd, elle continue. ─ Ma haine ? Mais même s’il la voulait dans cet état, elle ne le voudrait pas. Pas avec lui. Pourquoi ? Le bourreau est pourtant bien sombre, un monstre plus grand que ceux qu’elle a affronté jusqu’ici. Peut-être un monstre trop à son image. Le poing de la jaune se serre alors qu’il pose son front contre le sien. Ses orbes bleus fixent les traits du Naharis, les larmes montent et la brune ferme les paupières pour éviter à l’autre de voir ses yeux rougir sous la tristesse qui s’empare de son corps. ─ Je te veux, toi. Elle l’écoute, les ongles s’enfonçant petit à petit dans ses paumes meurtries. Elle rouvre les yeux, pour mieux le voir. Le contempler. Comprendre ce qui se déchaine dans sa tête et son cœur. Pourquoi ? Mais pas comme ça, pas par dépit. Elle écarte sa tête du mêlé. Pas parce que tu penses ne pas avoir le choix. Elle le regarde avec mélancolie, cherche une réponse dans le regard bleu de l’homme qui lui fait face. ─ Pourquoi ? qu’elle pense tout haut. Une murmure pour elle, qu’elle lui demande à lui. Un frisson parcourt à nouveau son corps en imaginant qu’il pourrait lui aussi la laisser sur le côté. Qu’elle pourrait encore une fois être celle qu’on oublie dans un coin pour y revenir seulement en cas de besoin. Elle ne comprend pas. Elle recule d’un pas, tremblante. Les larmes perlent sur ses joues, elle sent qu’elle perd le contrôle. ─ Milo. qu’elle l’appelle d’une petite voix en baissant la tête vers ses mains ouvertes. La tension baisse dans la lumière, rend la pièce plus sombre, et de petits éclairs viennent se former autour des doigts de la mêlée. Elle relève la tête vers l’orange. ─ Pourquoi tu penses que je ne veux pas ? Elle ne parle pas d’un acte charnel. Elle ne parle pas d’une nuit sans lendemain comme ils ont déjà pu le faire. Elle ne parle pas d’une échappatoire à leurs tourments. D'un nous. Elle ne veut pas aimer Nahia. Elle ne veut plus. Mais elle ne veut plus faire semblant, elle ne veut plus se retenir et effacer ce dont elle a envie. Elle respire une seconde en fermant les yeux, pour se calmer, pour faire disparaitre l’électricité de ses doigts. Pour mieux le retrouver en deux pas. Une distance qu’elle ne veut plus. ─ Mon corps veut de toi Milo Naharis. Elle fait glisser ses doigts sur les bras de l’être désiré. Prend soin de ne pas apposer son sang sur lui. Approche de nouveau ses lippes de celles du brun et colle son corps contre le sien. Mon cœur décidera du reste plus tard. Pourtant il bat à tout rompre et si l’orange dépose ses mains contre elle, il n’aura d’autre choix que se rendre à l’évidence. De toute façon tu n’as plus de cœur... Non ? Un sourire moqueur, pour lui rappeler qu’il ne devrait pas se soucier d’elle. Elle n’est pas dupe la jaune, ne l’est plus.
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Sujet: Re: help me loose my mind [Mihia] Lun 21 Mai 2018 - 17:49
Pourquoi ? Un voix, un souffle, un murmure à peine audible, l'enfant terrible n'est même pas certain d'avoir entendu le son de sa voix avant qu'elle ne lui file entre les doigts, s'écartant de lui, le fuyant encore, lui, l'abominable, lui l'indésirable. Il laisse échapper un soupire, passe une main dans sa tignasse, impuissant face au larme qui souille le regard de la précieuse. Milo. Son regard se redresse avec lenteur vers elle, lui conférant l'attention qu'elle lui demande sans parvenir à ouvrir la bouche, il est réduit au silence, le sale môme, parce qu'il a renoncer à ce genre de révélation coulante et dégoulinante, il a cesser d’espérer, il se contente de se mordre l'intérieur de la joue, persuadée qu'en gardant ses mots là, il pourra préserver ce qui lui reste de cœur. Puis ses éclaires qui viennent déposséder la lueur de la pièce pour venir crépiter dans le creux de ses mains, dévorant sa paume, son épiderme, sans pour autant l'abîmé. Il voudrait revenir vers elle, l'apaiser, refermer ses poings pour faire disparaître les affres d'un pouvoir qui lui échappe... Mais il ne le fait pas, il reste à distance, n'allant pas à l'encontre des désirs de la mêlée. Pourquoi tu penses que je ne veux pas ? Un rire qui s’extirpe des lèvres du bourreau face à l'évidence d'une réponse que la précieuse ne parvient pourtant pas à saisir. D'un nous. Il rit encore, un rire dépourvu de saveur, un rire presque triste alors que ses iris se détournent, fuyant l'intensité du regard de la divine. Parce que tu es bouleversée, tu crois peut-êtres le vouloir... mais tu finirais pas le regretter. Comme les autres, comme toutes les autres. Elle décime la valeur avec une facilité déconcertante, avec une aisance qui paraît naturel et le cœur du chien loupe un battement sans qu'il ne réfléchisse, ses mains viennent glisser contre ses hanches pour la maintenir contre lui... Et lorsqu'il s'en rend compte, il est déjà trop tard, il se refuse de la lâcher. Mon corps veut de toi Milo Naharis. Ses mains glissent, s'approprie sa peau, alors que les doigts de la brune glisse contre sa carne, l'électrise, malgré l'absence d'éclaire au bout de ses doigts. Il frissonne, se délecte des caresses qu'elle lui dispense, l'attire un peu plus contre elle, réponse silencieuse à ses mots. Mon cœur décidera du reste plus tard. Et si pour lui, il était déjà trop tard? Foutu amoureux, qui s'attache, trop aisément, se désillusionne, tout aussi rapidement, il crève d'amour le bougre, à tel point qu'il a ériger des barrières mentales pour se protéger de ces sentiments bien trop intenses... Et pourtant les murs s’effritent... Les murs s’effondrent, à chaque fois qu'elle le touche. De toute façon tu n’as plus de cœur... Non ? Il ne peut pas lui répondre sans lui mentir, sans se mentir à lui même, alors ses mains glissent contre elle, pour venir la soulever, la porter, l'enfermant dans l'étreinte de ses bras pour la sentir toujours plus proche de lui. Ses lèvres viennent chercher les siennes, ardemment désirée, il cède, il ne pense plus, ne réfléchit plus, laisse la belle enrouler ses jambe autour de son corps alors qu'il l’attire toujours plus, en imaginant que ce soit possible. Ses mains jouent, caressent, accentuant sa prise sur certaines parties de son corps, se délectant de ses courbes tout en la gardant contre lui alors qu'il s’asphyxie contre sa bouche, incapable d'y renoncer maintenant qu'il a céder.
Sujet: Re: help me loose my mind [Mihia] Lun 21 Mai 2018 - 19:11
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Elle l’entend rire, le fou, le bourreau de malheur. Elle l’entend répondre une vérité qui pourtant se teinte d’un lourd mensonge à mesure que le temps les tient liés l’un à l’autre. Une évidence qui s’affirme après des jours et des nuits passés l’un avec l’autre. Alors elle dévore la séparation pour ne vouloir que lui, pour ne s’abandonner qu’à lui. Son corps l’attend, oui, mais son cœur s’accroche, un peu plus. Il perd l’armure forgé par deux êtres, pour s’habiller d’une nouvelle lueur, d’une nouvelle couleur qui n’appartiendra qu’à eux. ─ De toute façon tu n’as plus de cœur… Non ? Elle sourit, le provoque, parce qu’elle sait que ça fonctionne. Au plus profond, elle s’attend à ce qu’il lui cède. Parce qu’elle n’arrive pas à faire autrement. Parce qu’elle a beau s’éloigner, elle a beau vouloir détester le monstre qu’on a dépeint, elle lui revient toujours. Une chose, un objet, une poupée dont on dispose. Voilà ce qu’on verra d’elle si leurs âmes se rencontrent. Mais elle s’en moque. A cet instant, c’est lui. Et personne d’autre. Parce que c’est elle qui le décide. Pas lui. C’est elle qui fait le pas et qui lui laisse le choix d’accepter. Uniquement d’accepter. Et lorsqu’il la soulève finalement, elle sait qu’il y aura bien plus qu’un lendemain. Elle se laisse emporter, par lui, par ses bras et ses lèvres qui viennent chercher les siennes. Elle l’entoure de ses jambes pour mieux le garder contre elle, contre son corps. Contre son cœur. Les battements à l’unisson qui s’offre à une mélodie unique. Elle s’abandonne à un songe dont elle n’avait plus rêvé depuis trop longtemps. Enfin être heureuse dans les bras d’un autre. Enfin recevoir ce qu’elle donne. Elle glisse sa main dans la chevelure de l’orange, la tire légèrement en arrière, seulement pour les libérer de l’étreinte, pour reprendre une respiration et retourner à leur danse. Elle le laisse diriger, le laisse la guider dans une expérience qu’elle a bien peu connue. Elle ne s’offre pas à n’importe qui. Et ce soir, elle s’offre à celui qui la comblera d’un plaisir trop attendu. Ses baisers cherchent la bouche de l’homme, glissent sur son cou, pour mieux revenir à ses lèvres. Jusqu’à ce qu’il dépose leurs corps et qu’elle invite ses mains à la déshabiller. Le contact de ses doigts l’enivre, la font désirer l’autre plus ardemment. Alors elle pose ses mains sur lui à son tour et entreprend de lui retirer tout ce qui les sépare l’un de l’autre.