AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
fermeture du forum
Merci à tous pour tous ces beaux mois passés sur le forum. On souhaite bonne continuation à tout le monde!
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Partagez

did we go really go through all of this for nothing ? (meren)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
fire nation
Maven Oshun
Maven Oshun
fire nation
‹ MESSAGES : 2086
‹ AVATAR : dominic sherwood.
‹ CRÉDITS : laura bae, dandelion.
‹ COMPTES : esprit, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
did we go really go through all of this for nothing ? (meren) 5a229e651e92837cc8f43d1b1d6221a6
‹ AGE : vingt-trois années noyées dans les flammes de la vengeance et de la colère. vingt-trois années livré aux flammes destructrices et impitoyables.
‹ STATUT : pion politique sur l'échiquier géant qu'est l'empire d'aksana, maven est une pièce maîtresse déplacée au gré des jumeaux oshun. autrefois fiancé à elizaveta valaeris, maven se voit désormais fiancé à son premier amour, la reine de son coeur : merle osanos.
‹ SANG : royal, bleu, aussi pur qu'il est possible de l'être. maven est fier de pouvoir s'en targuer. au-dessus des autres, il ne cesse de l'afficher sans vergogne.
‹ POUVOIR : ça crépite au bout des doigts, dangereusement. suite à la propagation du virus, le vilain prince du feu a acquis une nouvelle maîtrise de son précieux feu. désormais roi des éclairs, il s'amuse à créer des halos lumineux entre ses doigts abîmés, préparant sa revanche à l'encontre de celui qu'il hait tant.
‹ ALLEGEANCE : la famille oshun, son propre sang. ces deux jumeaux diaboliques. pour la puissance et la royauté. pour la continuation de la grandeur du feu.
‹ ADIUTOR : lara til'illan, la petite terrible. celle qui le détestait. celle qu'il haïssait. celle qui a rejoint les rangs de pollux et qui rêve de se venger.
‹ POINTS : 1170

Carnet de bord
Choses à savoir:
Relations:
Compétences:

did we go really go through all of this for nothing ? (meren) Vide
MessageSujet: did we go really go through all of this for nothing ? (meren) did we go really go through all of this for nothing ? (meren) EmptyDim 29 Avr 2018 - 23:18

you touched my heart, you touched my soul. you changed me life and all my goals. and love is blind and that i knew when my heart was blinded by you. i've kissed your lips and held your head. Shared your dreams and shared your bed. I know you well, I know your smell. I've been addicted to you. And as you move on, remember me, Remember us and all we used to be. I've seen you cry, I've seen you smile. I've watched you sleeping for a while. And I still hold your hand in mine. In mine when I'm asleep. And I will bear my soul in time, When I'm kneeling at your feet. Goodbye my lover. Goodbye my friend. You have been the one. You have been the one for me.

Le temps semblait alternativement s’accélérer brusquement puis ralentir jusqu’à devenir d’une lenteur insoutenable. Comme si l’univers ne tournait plus rond, se déréglait entièrement. Irréversiblement. Comme si la tempête intérieure qui rugissait dans son âme menaçait de venir chambouler l’entièreté d’Aksana. Ses yeux se voilaient de tristesse puis de colère, de peur et enfin, d’appréhension. Les sentiments contraires s’entrechoquaient dans sa carcasse déjà bien trop abîmée par la vie. Croire l’amie de toujours ou l’âme sœur ? Le cœur ou la raison ? L’enfant du feu parcourait les couloirs du palais des flammes à toute vitesse, comme si tous les chiens de l’enfer étaient à ses trousses. Comme si le temps allait lui manquer, brusquement. L’Oshun bousculait nobles et serviteurs sans même s’en rendre compte avant de se rendre dans ses appartements. Sa tanière qui s’était subitement transformée en véritable antre de l’amour, depuis sa réconciliation fulgurante avec la monarque d’Aguarini. Les retrouvailles, les fiançailles, l’amour planant. Infini. Parfait. Maven avait eu l’impression de vivre sur un véritable nuage, loin de toutes les préoccupations terrestres. Seulement enivré par l’affection qu’il portait à la terrible Osanos. Alors, il avait oublié la rancune, les envies de vengeance. Et même la sourde colère qui, d’ordinaire ne le quittait jamais, semblait s’être évaporée. Caresse pour caresse, amour pour amour. Tout ce qu’il offrait à Merle, cette dernière le lui rendait au centuple. Bonheur douceâtre, jolie accalmie temporaire. Le soleil avant la tempête. Encore de fausses apparences par lesquelles il s’était laissé avoir. Noble combattant. Si belle âme. Mais d’une telle naïveté que cela en devenait presque désolant. Parce que l’Oshun n’était pas fait pour ce monde menteur et trompeur. Il méritait un univers bien plus pur, dénué de toute méchanceté ou mesquinerie. Véritable paradoxe ambulant lorsque l’on connaissait sa prédilection pour l’amour de la guerre. Capable de décimer une armée mais incapable de percevoir lorsque quelqu’un s’amusait à le manipuler. Cruelle ironie. Véritable personnage tragique des temps modernes. Promis à une éternité de malheurs pour des fautes invisibles. Peut-être simplement pour avoir cru à des chimères bien trop attrayantes pour être réelles. Maven n’était qu’un homme. Mais le monde entier ne semblait pas s’en souvenir. Préférait nier son humanité et tous les travers qui y étaient inhérents. Préférait croire qu’il ne possédait ni âme, ni cœur. Qu’il était une véritable Bête incapable de réellement être brisée. Mais les choses étaient pourtant bien différentes. Radicalement opposées à cela. Le palpitant de l’Oshun était une véritable perle dans ce monde de ténèbres. Pépite d’or dont les rayons s’amenuisaient à mesure que les déceptions entérinaient un état de fait qu’il refusait d’accepter. Non, Maven ne se voulait pas croire à une existence solitaire, dénuée de tout bonheur. L’espoir ne se résignait pas à mourir, au fond de lui. Il attendait toujours quelque chose de plus, quelque chose d’autre. Quelque chose de différent de la guerre, des larmes et du sang. Parce qu’il gardait au profond de lui tout ce qui l’avait un jour blessé. Et les candidats étaient plus que nombreux. Parce qu’il ne parvenait pas à parfaitement tourner la page. Continuait à porter le fardeau des fautes multiples commises à son encontre. Et allait-elle s’ajouter au nombre, la grande prêtresse solaire de son existence ? Reine de son cœur. Impératrice de ses pensées. Capitaine de son âme. Merle était le grand amour de sa vie. Maven le savait. Savait que c’était elle. Elle à jamais. Par-delà l’existence humaine et le concevable. Elle à jamais. Rien, ni personne, ne pourrait jamais la remplacer. Il lui était attaché. Pour l’éternité. La rusé, diabolique et manipulatrice Osanos. La femme la plus dangereuse d’Aksana, celle dont il était bon de se méfier. C’était à elle que le balafré avait offert sa vie. Devant elle qu’il continuait à plier le genou, chien bien dressé qu’il était. Parce qu’il ne parvenait pas à réaliser que le Destin avait réellement décidé de réunir ceux qui s’aimaient sincèrement. La brune allait devenir sa femme. Et il allait devenir l’homme le plus heureux de l’Empire. Du moins, c’était ce qu’il croyait. Parce que Rae avait introduit le germe du doute en lui. Celui de la peur irrésistible qui le faisait perdre tous ses moyens. Maven refusait de croire entièrement aux paroles de la reine des espions. Merle, une menteuse ? Elle, la détentrice de son âme ? Il ne pouvait l’accepter. Refusait de l’accepter. Même si une part de son âme se montrait peu surprise, au final. N’était-il pas fait pour les déceptions ? Pour toutes les déceptions, de quelque sorte qu’elles soient. Mais pourtant, une partie de lui, bien cachée au fond de son âme calcinée, ne cessait de hurler que cela ne pouvait être vrai. Ne devait pas l’être. Car il n’était pas certain de pouvoir se relever. Pas cette fois. Les chutes successives avaient sapé toutes ses forces. Il ne lui restait plus rien. Juste celle de continuer à vivre cette vie qui ressemblait, à s’y méprendre, au paradis sur terre. Peut-être Rae se trompait-elle. Avait-elle mal compris l’information qui était remontée jusqu’à elle. Peut-être quelqu’un s’était-il fourvoyé. Maven trouvait déjà des excuses, tentait d’inventer toutes les justifications possibles pour ne pas avoir à vivre ce moment qu’il redoutait plus que tout. Après des semaines d’un long fleuve tranquille, partagé entre les étreintes brûlantes avec Merle et les rires avec les membres de sa famille, ce premier semblait sur le point de se transformer en létale et brutale cascade rocheuse. Une chute dont il ne se le relèverait pas. La dernière de toutes. Le prince Oshun la trouva là, devant le miroir. Et la seule vue de son profil parfait lui serra le cœur. Il implora silencieusement les dieux pour que la Skonos ce soit trompée. Même si jamais, ô grand jamais, elle ne s’était trompée pour l’instant. Terrible prêtresse de l’horrible et infâme vérité. « Faut qu’j’te parle. » Sa voix rauque tremblait alors qu’il restait parfaitement stoïque. Les bras croisés dans une sorte de posture défensive. Se préparant à recevoir le coup le plus douloureux de toute sa chienne de vie. « Rae elle … Elle a dit quelque chose sur toi. Je sais qu’c’est faux, mais j’dois quand même te demander. C’est vrai, hein ? C’est vrai qu’toi et moi on va avoir un enfant ? Qu’tu m’aimes ? J’lui ai dit, tu sais, que tu s’rais pas capable de me mentir. Parce que c’qu’il y a entre nous c’est sincère, hein, Merle ? Hein ? » Ton suppliant alors que ses yeux se remplissaient déjà de larmes devant le visage défait de la reine de l’eau. Son cœur se comprimait, tant et si bien que Maven avait l’impression qu’il allait tout bonnement exploser. Que son existence allait connaître son point final, ici et maintenant. « Dis-le, Merle. Dis-le qu’elle ment, qu’elle s’trompe ou je sais pas. Toi et moi, on va former une famille, hein ? Tu portes mon enfant et j’vais être le putin de mec le plus heureux du monde, pas vrai ? » Mais la magnifique ne répondait toujours pas. Alors, la rage et la peine se déversèrent dans son âme. Comme une vague immense ravageant tout sur son passage. Que rien ne pouvait arrêter. Dévastatrice et meurtrière. Elle n’était pas capable de faire ça. Non, jamais. Elle le connaissait, savait à quel point il était déjà meurtri. Elle n’en aurait pas été capable. Elle n’aurait pas pu le faire, elle avait dit qu’elle l’aimait…
Qu’elle l’aimait plus que tout …
Et Merle ne pouvait pas le trahir …
Pas à ce point …
Quoi que ?
Revenir en haut Aller en bas
administrator
Merle Osanos
Merle Osanos
administrator
‹ MESSAGES : 1162
‹ AVATAR : ADELAIDE KANE.
‹ CRÉDITS : SCHUYLERS (AVATAR)
‹ COMPTES : WO, IL, SV, LK.
did we go really go through all of this for nothing ? (meren) Tumblr_or06sftHBk1qhut37o3_250
‹ AGE : vingt-trois années, jeunesse écarlate imprimée sur un visage mutilé.
‹ STATUT : fiancée à l'âme qui a toujours hanté son esprit, le visage qui n'a jamais quitté ses pensées. c'est à maven oshun qu'elle va s'unir, l'oiseau se réjouie de cette union d'amour, bien consciente qu'il s'agit d'un réel privilège.
‹ SANG : anciennement argent, : il est désormais bleu, l'élégance et les privilèges coulent dans ses veines ; l'oiseau qui aspirait au pouvoir et à la puissance se retrouve désormais conquérant, Régente d'une nation, de sa nation. le sang de merle est peut-être bleu, mais c'est le pouvoir qui coule dans ses veines qui l'importe le plus. depuis que le virus a frappé aksana, le sang de la souveraine est désormais également considéré comme étant mutant, parce que la sauvage ne contrôle plus l'eau, non, c'est désormais sur le sang qu'elle agit impunément.
‹ POUVOIR : maîtrise du sang, don destructeur dans la main d'une âme détruite, l'oiseau a hâte de savoir maîtriser ce don à la perfection, de se venger de toutes ces âmes qui ont essayé de la corrompre pendant tant d'années, hâte d'imposer son pouvoir sur ce qui est sa nation.
‹ METIER : régente de la nation de l'eau, une responsabilité qu'elle ne faisait qu'imaginer dans ses rêves les plus fous, désormais réel, elle règne sur la nation de l'eau d'une main de fer.
‹ ALLEGEANCE : son allégeance se tourne vers sa nation et toutes les alliances qui l'accompagnent, le feu avant tout, c'est à l'empereur cal oshun qu'elle se livre.
‹ ADIUTOR : yerim osyris, un jaune qui l'a longtemps hanté et à qui elle veut désormais faire la peau.
‹ POINTS : 933

Carnet de bord
Choses à savoir:
Relations:
Compétences:

did we go really go through all of this for nothing ? (meren) Vide
MessageSujet: Re: did we go really go through all of this for nothing ? (meren) did we go really go through all of this for nothing ? (meren) EmptyLun 30 Avr 2018 - 1:02

you touched my heart, you touched my soul. you changed me life and all my goals. and love is blind and that i knew when my heart was blinded by you. i've kissed your lips and held your head. Shared your dreams and shared your bed. I know you well, I know your smell. I've been addicted to you. And as you move on, remember me, Remember us and all we used to be. I've seen you cry, I've seen you smile. I've watched you sleeping for a while. And I still hold your hand in mine. In mine when I'm asleep. And I will bear my soul in time, When I'm kneeling at your feet. Goodbye my lover. Goodbye my friend. You have been the one. You have been the one for me.

Maven était là, devant elle, et il lui suffit d'un seul regard sur le visage de l'amour de sa vie pour comprendre que quelque chose n'allait pas. Ils avaient toujours été liés, tous les deux, si bien que leur union n'était réellement qu'une évidence qu'ils s'étaient tous les deux cachés le temps de quelques années. Un seul regard et leurs pensées se mélangeaient, un seul regard et ils étaient parfaitement capables de se comprendre et pourtant, en ce jour, Merle pouvait se rendre compte de la détresse de son bien-aimé lorsqu'elle plongeait ses prunelles dans les siennes, or elle était incapable de comprendre la source de son tourment. Son estomac s'était rapidement noué, alors qu'elle le dévisageait d'un regard alerte. La raison de cette anticipation était tout simplement parce qu'elle avait quelque chose à se reprocher, quelque chose dont elle n'était absolument pas fière, quelque chose qui pourrait lui couter la plus belle chose qui lui soit jamais arrivée. Elle restait muette, l'observant, attendant terriblement qu'il ouvre la bouche. - Faut qu’j’te parle. - sa voix originellement si confiante tremblait, et alors que Merle venait d'entendre ces quelques mots, elle se mis à frissonner à son tour, scrutant les perles azures du blond. - Rae elle … Elle a dit quelque chose sur toi. Je sais qu’c’est faux, mais j’dois quand même te demander. C’est vrai, hein ? C’est vrai qu’toi et moi on va avoir un enfant ? Qu’tu m’aimes ? J’lui ai dit, tu sais, que tu s’rais pas capable de me mentir. Parce que c’qu’il y a entre nous c’est sincère, hein, Merle ? Hein ? - ses paroles furent comme un coup de poignard dans son abdomen, la douleur lui était insupportable. Il savait. Et jamais il ne lui pardonnerait pour lui avoir menti de la sorte, lui avoir fait croire qu'elle portait leur enfant. Merle connaissait très bien son tristement célèbre statut de menteuse, manipulatrice, et bien qu'elle revêtait ces accusations à la perfection, jamais elle n'avait agit de la sorte avec Maven, parce qu'il était le seul à réellement la comprendre, le seul à lui faire pleinement confiance peu importe ses actions et ses dires. Et il avait eu tord de le faire, elle allait bientôt en payer le prix. Les yeux du blond étaient déjà humides et rapidement, les prunelles de Merle vinrent les imiter. Une larme coula sur chaque joue mais elle fut incapable de les essuyer, sachant pertinemment que d'autres n'allaient pas tarder à les rejoindre. Évidemment qu'elle l'aimait, elle l'aimait plus que tout au monde, elle l'aimait comme elle n'avait jamais aimé personne, elle l'aimait plus qu'elle n'aimait sa propre Nation, elle serait morte pour lui tant elle l'aimait. Si seulement ça suffisait pour qu'il puisse lui pardonner. - Dis-le, Merle. Dis-le qu’elle ment, qu’elle s’trompe ou je sais pas. Toi et moi, on va former une famille, hein ? Tu portes mon enfant et j’vais être le putin de mec le plus heureux du monde, pas vrai ? - et voilà qu'elles venaient d'apparaître, les fameuses perles du désespoir se déversant sur sa peau de nacre. Merle se retourna quelques secondes, le voir comme ceci était insupportable. Se dire que c'était sa faute qu'il se retrouve ainsi était insupportable. Elle ne pouvait pas l'endurer, c'était plus fort qu'elle. Parce qu'elle était lui, et il était elle. Elle vint de nouveau lui faire face, ses joues brillaient de par les larmes qui venaient de ruisseler sur ses joues, elle voulu poser sa main sur son ventre, vieille habitude qu'elle s'était forcée à accommoder, mais c'était désormais inutile, puisqu'il s'avait. Elle vint donc poser les paumes de ses deux joues et ses prunelles et plongea dans les joyaux azurs de Maven, danse endiablée parsemée de larmes salées. - Je t'aime Maven, s'il te plaît n'oublie jamais que je t'aime. J'ai fais une erreur, la plus grosse erreur de ma vie mais mon amour pour toi est la seule raison qui m'a poussée à la commettre. Je t'en prie, pardonne moi, je suis tellement désolée. - elle pleurait désormais, les larmes s'affalant sur son faciès entier, gonflant ses lèvres et colorant ses joues d'un rouge honteux. Elle voulait se cacher, Merle, se dissimuler le plus loin possible, oublier cet affront, mais elle en était incapable. Il s'éloigna d'elle, mais que pouvait-elle espérer d'autre? Qu'il lui pardonne, pour lui avoir menti si longtemps? Pour lui avoir fait penser qu'ils seraient capables de former une famille, tous les deux? Merle n'était finalement qu'une menteuse, c'est tout ce qu'elle avait toujours été, et elle ne pourrait jamais se pardonner pour lui avoir fais ça à lui. Parce qu'elle allait le perdre, parce qu'elle allait perdre l'amour de sa vie pour un mensonge. Elle tremblait l'Osanos, affaiblie par la peine qui venait d'écraser sa poitrine et de s'affaler sur ses épaules. Elle s'avança tout de même de nouveau vers lui, plongeant de nouveau ses yeux marrons dans les prunelles envoutantes de l'Oshun. Elle ne lui avait pas officiellement avoué son mensonge, mais comment le pouvait elle? Je t'ai menti Maven, je ne porte pas ton enfant. Non, c'était trop dur, beaucoup trop dur. - Tu n'étais plus toi-même, j'avais peur que tu renonces à la vie. J'avais peur que tu renonces à nous deux, c'est la seule chose que j'ai trouvée pour te redonner l'envie de vivre, je suis tellement désolée Maven. - elle s'écroulait en pleurs alors qu'elle ne cherchait que son étreinte, sa peau chaude contre la sienne, et elle n'avait peur de ne jamais pouvoir ressentir ce contact si agréable une nouvelle fois. Elle avait si peur qu'il l'emporte avec lui, pour toujours. - La seule chose que je veux c'est former une famille, avec toi. C'est tout ce que j'ai toujours voulu, je te le promets. - elle aurait tant voulu que tout se déroule différemment, son souhait avait été qu'elle soie finalement capable de tomber enceinte alors que sa supercherie continuait, mais ça n'avait pas été le cas. Le karma ne faisait que retomber sur les épaules de la menteuse, et c'était tout ce qu'elle méritait réellement. Elle savait, Merle, qu'elle ne pouvait pas espérer une fin heureuse pour cette horrible supercherie, mais ô comme elle aurait tant voulue être celle qui lui annoncerait la terrible nouvelle, celle qui aurait mis fin à l'épouvantable calomnie, peut-être qu'il lui aurait pardonné si ç'a avait été le cas, si seulement. - Je t'en prie pardonne moi, je ne peux pas vivre sans toi Maven. C'est inconcevable. - et elle disait la vérité, elle n'avait cessé de dire la vérité depuis qu'il était entré dans cette pièce et elle ne cesserait de lui dire la vérité jusqu'à la fin de ses jours. Les larmes n'avaient toujours pas finies de couler sur ses joues, elles étaient désormais irritées à cause des nombreuses fois où la Reine avait essuyé son épiderme du revers de sa manche désormais trempée. Ses rougeurs provenaient de la colère, de la douleur, de la tristesse qui semblaient toutes s'abattre au même moment sur ses épaules, mais comment pouvait-elle se plaindre? Alors qu'elle méritait amplement ces coups, si ce n'était plus. Elle s'avança une dernière fois vers lui, elle n'osait plus le toucher, comme si ses mensonges avaient réussis à mettre une barrière infranchissable entre leurs deux corps dépendants. - Je t'aime tellement, je t'en supplie pardonne moi. - c'étaient les seuls mots qu'elle fut capable de prononcer, une dernière fois, tandis qu'elle plongeait de nouveau ses prunelles dans celles de l'Oshun. Prunelles dans lesquelles elle s'était perdue dans d'années, prunelles qu'elle scrutait langoureusement alors qu'ils partageaient leur amour chaque nuit, alors qu'ils s'unissaient dans une étreinte tendre et voluptueuse. Merle aurait donné n'importe toi pour retrouver ce sentiment encore quelques secondes seulement : sa couronne, son nom, sa vie.
Revenir en haut Aller en bas
fire nation
Maven Oshun
Maven Oshun
fire nation
‹ MESSAGES : 2086
‹ AVATAR : dominic sherwood.
‹ CRÉDITS : laura bae, dandelion.
‹ COMPTES : esprit, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
did we go really go through all of this for nothing ? (meren) 5a229e651e92837cc8f43d1b1d6221a6
‹ AGE : vingt-trois années noyées dans les flammes de la vengeance et de la colère. vingt-trois années livré aux flammes destructrices et impitoyables.
‹ STATUT : pion politique sur l'échiquier géant qu'est l'empire d'aksana, maven est une pièce maîtresse déplacée au gré des jumeaux oshun. autrefois fiancé à elizaveta valaeris, maven se voit désormais fiancé à son premier amour, la reine de son coeur : merle osanos.
‹ SANG : royal, bleu, aussi pur qu'il est possible de l'être. maven est fier de pouvoir s'en targuer. au-dessus des autres, il ne cesse de l'afficher sans vergogne.
‹ POUVOIR : ça crépite au bout des doigts, dangereusement. suite à la propagation du virus, le vilain prince du feu a acquis une nouvelle maîtrise de son précieux feu. désormais roi des éclairs, il s'amuse à créer des halos lumineux entre ses doigts abîmés, préparant sa revanche à l'encontre de celui qu'il hait tant.
‹ ALLEGEANCE : la famille oshun, son propre sang. ces deux jumeaux diaboliques. pour la puissance et la royauté. pour la continuation de la grandeur du feu.
‹ ADIUTOR : lara til'illan, la petite terrible. celle qui le détestait. celle qu'il haïssait. celle qui a rejoint les rangs de pollux et qui rêve de se venger.
‹ POINTS : 1170

Carnet de bord
Choses à savoir:
Relations:
Compétences:

did we go really go through all of this for nothing ? (meren) Vide
MessageSujet: Re: did we go really go through all of this for nothing ? (meren) did we go really go through all of this for nothing ? (meren) EmptyMar 8 Mai 2018 - 11:45

you touched my heart, you touched my soul. you changed me life and all my goals. and love is blind and that i knew when my heart was blinded by you. i've kissed your lips and held your head. Shared your dreams and shared your bed. I know you well, I know your smell. I've been addicted to you. And as you move on, remember me, Remember us and all we used to be. I've seen you cry, I've seen you smile. I've watched you sleeping for a while. And I still hold your hand in mine. In mine when I'm asleep. And I will bear my soul in time, When I'm kneeling at your feet. Goodbye my lover. Goodbye my friend. You have been the one. You have been the one for me.

« Je t’aime Maven, s’il-te-plaît n’oublie jamais que je t’aime. J’ai fait une erreur, la plus grosse erreur de ma vie mais mon amour pour toi est al seule raison qui m’a poussé à la commettre. Je t’en prie, pardonne-moi, je suis tellement désolée. » Elle était là, juste devant lui, la grande souveraine des océans. Si fragile à cet instant précis. Comme une sculpture de glace sur le point de se briser. Les perles salées ruisselaient sur son beau visage, marquant ses joues de traces scintillantes. L’Osanos semblait sur le point de basculer, de s’écrouler dans les ténèbres qui menaçaient de la submerger. Les retrouvailles méfiantes et suppliantes de leurs prunelles ne faisaient pas mouvoir le prince du feu d’un seul centimètre. Obstinément immobile, les bras croisés sur la poitrine. Prêt à recevoir un énième coup. Prêt à s’effondrer à terre, attendant que la Grande Faucheuse vienne enfin le chercher. Parce qu’il pressentait ce qui allait arriver. Ce qui serait le dénouement de cette confrontation. Même si Merle n’avait pas encore avoué, sa conduite la trahissait. Parce que l’Oshun la connaissait mieux que quiconque. La connaissait mieux qu’il ne se connaissait lui-même. Et qu’il savait parfaitement qu’elle n’était guère du genre à éclater en sanglots pour de futiles raisons. La Reine était forte, fière et entêtée. La voir ainsi était plus que révélateur. Les paroles rapportées par Rae avaient fait mouche. Véracité aux dents pointues qui s’enfonçait avidement dans la carne pâle du prince cadet. Il la regardait, impassible. Contemplait le grand Amour de sa vie. Celle qu’il allait quitter. Perdre. Ses entrailles se serraient terriblement à cette simple idée. Et pourtant. Pourtant Maven savait que l’histoire se terminerait ainsi. Parce que son pauvre palpitant calciné ne pouvait plus supporter les déceptions et n’aspirait qu’à une existence tranquille, sans rebondissements aucuns. L’espace de plusieurs semaines, il avait oublié. Oublié qu’il était un Oshun, un pion sur l’échiquier géant d’Aksana et le grand naïf en chef de cette contrée. Capable d’exterminer une armée mais non pas de percevoir un mensonge. Surtout pas lorsque ce dit mensonge venait apaiser ses peines, mettre un baume sur ses souffrances intestines qu’il peinait à supporter. Les paroles de la sublime glissaient sur lui, sans l’atteindre pour autant. Parce que le belliqueux était en train de construire un mur invisible autour de lui. Autour de son cœur. Tentant en vain de se protéger de la chute qui allait suivre. Ultime déchéance. « Tu n’étais plus toi-même, j’avais peur que tu renonces à la vie. J’avais peur que tu renonces à nous deux, c’est la seule chose que j’ai trouvée pour te redonner l’envie de vivre, je suis tellement désolée Maven. » Elle ne cessait de répéter ce mot, comme si cela allait véritablement changer quelque chose. Être désolée … Alors qu’il croyait en elle. En eux. Qu’il lui aurait offert sa vie. Qu’elle était la maîtresse de son existe. La mère de ses enfants. Maven avait déjà peint le tableau de leur vie future. Si heureuse. Un mariage d’amour, des enfants désirés. Une paix intérieure finalement retrouvée. Mais cet idéal s’était brisé, avait éclaté en milliers de morceaux. S’était transformé en fumée, rien de plus. Un rêve qui avait menacé de basculer dans la réalité. Mais pour le maudit Oshun, tous les rêves avaient le don de rester dans le domaine des chimères. Impossible pour lui d’être heureux. Comme une malédiction qui pesait sur ses épaules. Et dont il ne pouvait se défaire. « La seule chose que je veux c’est former une famille, avec toi. C’est tout ce que j’ai toujours voulu, je te le promets. Je t’en prie, pardonne-moi, je ne peux pas vire sans toi Maven. C’est inconcevable. » Une larme roula sur la joue balafrée du grand guerrier. Le cœur en miettes, l’âme au bord du gouffre. Le monde s’écroulait autour de lui. Sous lui. Comme s’il n’arrivait plus à respirer, subitement privé d’air. Comme si toutes ses croyances étaient finalement remises en question. Tout s’arrêtait. Et même son cœur loupait certaines palpitations. La fin de tout. D’une ère. D’un monde. D’un homme. Merle était si proche. Et pourtant, si éloignée. Il aurait pu la toucher, caresser ce visage qui le hantait. Pourtant, il avait l’impression qu’elle lui échappait. Qu’il ne la reconnaissait plus. Où était donc cette adorable créature qui avait promis, juré, de ne jamais lui mentir ou lui faire du mal ? Où était cette femme magnifique qui le glorifiait de noms tendres et de regards innocents ? Où était cette sublime brune dont il était tombé amoureux ? Ce n’était pas elle. Ce ne pouvait pas être-elle. Parce que jamais sa Merle n’aurait agi ainsi. Parce qu’elle l’aimait, plus que tout. Et que lui l’aimait d’une force inconcevable en retour. Des âmes-sœurs. Et Maven était presque certain que les âmes-sœurs n’agissaient pas ainsi l’une envers l’autre. « Je t’aime tellement, je t’en supplie, pardonne-moi. » Mais il ne pouvait le faire. Même si une partie de lui le désirait ardemment. Il ne pouvait retomber entre ses bras et prétendre que rien n’était arrivé. Qu’elle n’avait pas brisé l’intégralité de ses rêves. Tout comme la confiance qu’il lui portait. Ruiné, voilà ce qu’il était. A cause d’elle. De celle qu’il pensait qu’elle ne le trahirait jamais. Ô grand jamais. Mais il s’était visiblement fourvoyé. Une nouvelle fois. « J’dois partir, Merle. J’peux … J’peux pas … J’peux plus … » Voix rauque cassée, brisée par l’émotion terrible qui menaçait de le submerger. De l’engloutir dans les abîmes de cette douleur intérieure qui rugissait en lui. « T’avais dit que jamais tu l’ferais … Que tu m’aimais … Peut-être que ça aussi, c’était un mensonge …. » Il n’était même pas en colère, le vindicatif. Juste extrêmement lasse. D’une lassitude qui ne lui donnait plus qu’une seule envie, un seul but. S’éteindre à tout jamais. L’oubli total, définitif. Ultime. « Jamais j’aurais r’noncé à nous deux. Jamais. J’me serais battu pour toi, pour nous. Parce que t’étais celle qui m’avait jamais utilisé. En qui j’ai toujours eu confiance. C’est parce que tu m’as menti que j’dois renoncer à nous deux. A cause de toi que tout se termine, alors que t’avais promis … » Il reculait, à pas de loups. Ses yeux toujours vrillés sur la silhouette de l’Osanos, secouée de sanglots. Terrible tragédie. Tous les deux détruits. Parce qu’elle avait voulu le sauver. Et qu’elle avait eu recours à l’arme interdite. L’arme la plus dévastatrice de toutes. Le mensonge. « Je t’aime, Merle. Je t’aimerais toute ma vie. Mais j’peux pas rester. J’peux pas rester ici. J’peux pas rester avec toi … » Vérité brûlante de tristesse. Dernière larme qui s’échappa de ses yeux dorés avant qu’il ne tourne les talons et se mette à courir comme si sa vie en dépendant. Loin. Toujours plus loin. Jusqu’aux confins du monde. Loin d’elle, de ce palais maudit et de toutes les déceptions qui s’accumulaient sur son chemin. Loin de cette douleur intenable qui lui vrillait les entrailles.
Loin de la vie.
Près de la mort.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

did we go really go through all of this for nothing ? (meren) Vide
MessageSujet: Re: did we go really go through all of this for nothing ? (meren) did we go really go through all of this for nothing ? (meren) Empty

Revenir en haut Aller en bas

did we go really go through all of this for nothing ? (meren)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
PINNED UNDER THE WEIGHT :: anciens rps :: saison 2-