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(ONE-SHOT) oh, take me back to the start

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Airen Lokarth
Airen Lokarth
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‹ AVATAR : Jamie Dornan
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‹ AGE : 30 ans maintenant. Trois décennies à arpenter cette terre qui t'a si souvent blessée.
‹ STATUT : Cœur éprit. Cœur brisé avant que rien n'ait jamais commencé.
‹ SANG : Fruit d’une rencontre qui aurait dû rester stérile, tu fais partie de la race des abominations et on te l’a toujours fait comprendre.
‹ POUVOIR : Puissance naturelle qui n’est que jouet entre tes doigts, on t’a haï pour l’avoir.
‹ METIER : Ton connard de maître travaillant au palais, tu n’as pas eu d’autres choix que d’y aller à ton tour. Alors cuisinier tu es.
‹ ALLEGEANCE : T’as toujours été individualiste. Le peu de loyauté que tu as va à la masse désordonnée qui te sers de famille. Et si c’est toujours vrai, tu es obligé d’admettre que devant tout cela, et même devant ta sécurité personnelle, maintenant, c’est Nikolai qui trône dans les décisions que tu prends. Sa sécurité semble primer sur tout le reste dans ton esprit. Et tout comme lui, tu es fatigué des jeux de pouvoirs des puissants se disant toujours être mieux que les autres. Ils ne servent que leurs intérêts. Ils vous utiliseront si vous les rejoignez ou vous abandonneront si cela leur est utile. Assez. Nik et toi avez donc prit votre destin en main. Bras-droit invisible des Sparrows, tu es prêt à assurer votre sécurité à tous deux.
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MessageSujet: (ONE-SHOT) oh, take me back to the start (ONE-SHOT) oh, take me back to the start EmptySam 12 Mai 2018 - 21:22

Debout et seul au milieu de la marée humaine qui t’entourait, tu contemplais une bâtisse aux allures miteuses sans oser faire un pas de plus. Murs de pierres typiques du pays, toit de chaume et porte de bois, elle n’avait rien de bien effrayant pourtant. Mais paralysé tu l’étais pourtant face à elle. Voilà maintenant plusieurs semaines que tu étais revenu à Greenstall et cela te paressait toujours aussi étrange. Près de deux décennies loin de sa terre natale avait le don de faire ça. Tu avais oublié ce que c’était de ne pas avoir chaud, oublié à quel point les forêts étaient vertes, oublié ce que ça faisait de ne plus entendre l’accent de Flamaerin mais juste le tien, celui de Eartanera. Passer d’un palais de feu à un palais de métal n’avait pas changé foncièrement ta vie cependant. Mais tu dormais mieux maintenant que Nikolai n’était plus en danger de mort juste par le fait d’exister. Même si avec la géniale et crétine idée qu’il avait eue il y a peu, tu ne doutais aucunement qu’il vous faudrait de nouveau faire vos bagages tôt ou tard. Athée de croyance, cela ne t’empêchait tout de même pas de prier pour que le roi de ces terres n’ait pas vent de vos manigances tant que vous seriez sous son toit. Et tu évitais une nouvelle fois le sujet. Tu évitais la bâtisse devant laquelle tu te trouvais toujours. Voilà plusieurs semaines que tu étais revenu à Greenstall et tes pieds se souvenaient de chaque ruelle, de chaque chemin et toujours, ils te ramenaient ici. Devant la bâtisse aux allures miteuses. C’était là que ta vie avait commencée, c’est là où tu étais né. C’est là où tu n’osais revenir. C’était pitoyable. Près de vingt-cinq années avaient passées depuis le jour fatidique où tu t’étais enfuit toi et ta fratrie de cet endroit, et pourtant toujours tu étais le gamin terrorisé de croiser sa mère dans un couloir. Nikolai se moquerait tellement de toi s’il le savait. Mais il ne savait pas, il ne savait rien de tout ça. D’où tu venais, ton enfance, la marque sur ton cou, rien du tout. Tu n’avais jamais cru bon de lui en parler. Il ne savait même pas où tu étais actuellement. Jamais tu n’avais renié le fils des bas-fonds que tu étais, mais malgré cela tu ne voulais de Nik ici. Tu ne voulais pas qu’il contemple la crasse dans laquelle tu avais vue le jour. Il te faudra pourtant bien la contempler de nouveau cette crasse, un jour. Tu ne pouvais pas la fuir indéfiniment, la distance n’était plus une excuse. Alors, ignorant le tremblement de tes mains et la boule dans ton ventre, tu poussas la porte et entra dans le bordel de ton enfance.

L’odeur est toujours la même et vient titiller des pans de ta mémoire que tu pensais oubliés à jamais. Un mélange d’encens, de parfums et l’odeur si caractéristique du sex emplit la pièce et vient agresser tes narines. Le bruit si caractéristique des bordels est là également, mais ne parvient que faiblement à tes oreilles sous l’écho des battements de ton cœur. Était-ce trop tard pour rebrousser chemin ? Pourquoi étais-tu là exactement déjà ? Tu n’avais pas besoin de retourner dans ce lieu pour tourner la page, tu n’avais pas besoin de raviver des souvenirs de mains brûlantes et d’odeur de chaire brûlée, pourquoi t’infligeais-tu cela ? Mais il était trop tard maintenant car voilà que s’avançait déjà la Madame. Fardée, parfumée, et revêtue des habilles qui siéent à son travail, elle s’avance vers toi, tout sourire mielleux et paroles charmantes. « Oh hello, Dear … Looking for a good time ? » Visage familier que tu ne replaces pas, tu ne sais que dire face à la boule grossissant dans ta gorge. Pourquoi étais-tu là ? Madame qui s’approche encore de toi, toute sensuelle qu’elle est et prête à tout pour vendre ses affaires et sa marchandise. « We got everything you need and even more » ronronne-t-elle avec l’accent des bas-quartiers de Greenstall. Toi-même tu l’avais cet accent et cette grammaire incorrecte que rien, ni le temps ni Nik, n’avait jamais su corriger. Et puis ses yeux maquillés se posent sur ton cou et c’est tout l’être de la Madame qui se fige devant toi. Finit la mascarade de la vente de corps, elle attrape soudainement ton visage de ses mains et scrute ton visage de ses yeux écarquillés, cherchant. Tu ne sais ce qu’elle cherche sur ton visage mais soudainement ses yeux brillent, ses mains tremblent et sa voix craque, superbe perdue face à la découverte qu’elle semblait avoir vue. « Little Ren … ? »

Sans que tu ne comprennes, la boules grossit encore dans ta gorge, manquant de t’étouffer. Tu ne sais pas quoi dire. Son visage est familier, mais qui est-elle ? Voix qui craque, tu trouves à peine ton souffle pour lui répondre. « Well, I’m not so little anymore … » Elle rit la Madame, un rire plein de larmes, avant de te prendre soudainement dans ses bras. Son odeur est familière. Odeur évoquant des livres d’images miteux lus sur des genoux, des biscuits sucrés donnés en cachette et des mains rugueuses qui caressent tes cheveux. « We thought you were all dead … » Elle pleure, tu l’entends, tu le sens, et toi même tes yeux commencent à te piquer sans que tu ne saches véritablement pourquoi. Doucement, tes bras l’encerclent dans une tentative de retourner l’embrassade que tu recevais, mais c’était un exercice sur lequel tu étais bien trop ignorant. « We didn’t, we … » la boule grossi, ta voix se brise, tu ne veux pas penser à Thalion, tu ne veux pas penser à Amenia. « We survived … » chuchotement plus que parole, ta voix parait bien fragile à tes oreilles alors que l’inconnue s’accroche toujours à toi, pleurant. Elle s’écarte finalement, le visage couvert de larmes, venant reprendre ton visage en mains. « Why did you leave, why did you … » Elle déglutit audiblement, gorge qui tressaille et mains qui tremblent avant de s’éloigner légèrement, libérant ton visage de son emprise. « It doesn’t matter anymore. Come. » dit-elle en attrapant doucement ta main, presque comme si elle ne pouvait pas croire en ton existence. « We can’t stay here. » Tirant doucement sur ta main, elle t’entraine plus loin, t’éloignant de l’entrée à travers divers couloirs.

Les bruits y sont plus forts dans ces couloirs, tout comme l’odeur, mais tu n’y prêtes pas attention, trop perdu dans tes souvenirs que tu es. Tu te revois dans ces couloirs, tu te revois les parcourir avec ta fratrie, jouant et riant. Tu étais innocent à cette époque. Et passant devant les maintes portes du bordel de ton enfance, tu pourrais presque dire à qui elles appartenaient. La boule dans ta gorge ne se fait que plus présente. La Madame te traîne toujours plus qu’elle ne te guide dans les couloirs de ta mémoire, et vous arrivez soudainement dans ce qui s’apparente à une salle à manger. Salle qui est présentement occupée par des femmes de tout âge, de toute taille et de toutes formes, et qui te regardaient avec une hostilité à peine cachée. « You take clients in the kitchen now, Nissa ? » grinça l’une d’entre elles en te regardant de haut. « Can’t be sanitary … » La dénommée Nissa leva les yeux au ciel tout en te poussant vers se charment attroupement féminin. « Shut up, you dumb ass bitch, and look at his neck. » Grimaçante, la femme s’exécuta cependant, et vit ses yeux s’écarquiller dès qu’ils se posèrent sur les marques de ton cou. « Airen … ? » chuchot d’une voix étranglée avant qu’un bruit de stupeur ne se répercute dans la salle et qu’une horde de femmes ne se précipite vers toi. Elles pleurent, elles crient, elles te posent des questions et touchent ton visage et tes mains et tu ne peux plus respirer. C’est trop. Trop de monde, trop de questions, trop d’émotions que tu ne sais pas gérer et tu as l’impression de te noyer dans cette marée de femmes qui te connaissent et que tu as oublié. Tu ne sais que dire, tu ne sais que faire, et tu ne peux que garder le silence alors que tu essaies désespérément à te rappeler comment respirer. « You damn harpies, would you leave him alone for a damn second ?! Can’t you see he’s about to fall over ?! »

La nuée de femmes recule et tu peux de nouveau respirer, les mains tremblantes. « Ren … ? » ton nom est prononcé par un nouveau visage inconnu et familier tout à la fois. « We didn’t mean to scare you … » Tu secoues ta tête doucement, te battant contre cette boule dans ta gorge qui ne semblait jamais vouloir partir. « No, it’s … I just … » Tu ne sais pas quoi dire. Comment expliquer ce sentiment d’oppressèrent qui te tient depuis qui tu es rentré dans la bâtisse ? Comment peux-tu expliquer à des étrangères qui semblent se soucier de toi que ton enfance t’a rendu discordant avec tes propres émotions ? Comment peux-tu expliquer que tu ne sais pas comment réagir devant des marques d’amour ? Mais tu n’as pas à parler finalement, tu es conduit sur une chaise et un bol de soupe est posé devant toi. Tu n’as pas faim et ta gorge est trop nouée pour avaler quoi que ce soit correctement, mais tu essaies tout de même. Tu ne peux laisser de la nourriture non-mangée, pas après avoir connu la famine. « Airen … » Ta tête se relève et tes yeux se posent sur la femme aux traits tirés qui t’avait appelée avec tant d’hésitation. « Can you … Can you tell us what happened to you … To all of you … ? » Tu déglutis. Tu ne voulais pas. Si cela ne tenait qu’à toi, tu ne reparlerais jamais de tout ça, jamais. Mais ces femmes sont un fragment de ton passé, un fragment de toi. Et certaines étaient peut-être les mères de tes frères et sœurs. Alors tu ravales la boule dans ta gorge et tu parles. Tu racontes la peur que vous avez ressenti quand les gardes sont venus pour vous, tu racontes comment vous vous êtes enfuit, tu racontes la rue, tu racontes la misère. Et puis le vieux Lokarth, sa traitrise, l’institut, l’académie, Nikolai, ta vie à Launondie, la distance qui vous sépare toi et ta fratrie. Tu racontes le virus, tu racontes la recherche infructueuse de ta fratrie, tu racontes l’attaque du palais royal, tu racontes votre départ et votre arrivée à Greenstall. Tu parles et parles et parles, et quand tout a été dit, tu es épuisé, physiquement mais surtout émotionnellement. Mais tu es plus léger, comme si un poids venait de se lever de tes épaules.

Tout autour de la table, le silence s’est fait alors que ce passé au visage féminin s’imprègne de ton présent. « You really don’t know where they are ? » Ta tête se secoue négativement, tu ne savais pas où ils étaient. « I sent letters but … I can’t find them … But I will. I swear … » La femme hoche la tête et le ton est grave tout autour de la table, personne ne sachant réellement quoi dire après une telle discussion. « So … » commença une des plus jeunes prostituées présentes. « Do you have someone you enjoy to fuck with ? » Tu t’étrangles alors qu’autour de toi n’est que cris réprobateurs vers la jeune femme ayant osé poser la question. « What ?! I’m trying to diffuse the tension … » Ta main frotte furieusement l’arrière de ton crâne alors que tu tentes d’ignorer les images qu’a créé ton cerveau à l’entente de cette question. Tu refuses d’aller dans cette direction. « I’m not answering that damn question … » marmonnes-tu en jetant un regard noir à l’inconnue, fragment de ton charment caractère refaisant surface. « And why not … ? » ronronne-t-elle, taquine. « Is there’s someone you like to get your cock in? » Sa voisine lui donna une tape derrière la tête avant que tu n’ais le temps de répondre. « Control your fucking hormones, you horny slut. » S’en suivit un concours d’insultes qui te firent siffler d’un air impressionné. Il faudra que tu t’en souviennes de celles-là …

« Ren. » chuchota ta voisine, la Madame, Nissa. Tu la regardas d’un air interrogatif, te demandant ce qui nécessitait qu’elle chuchote alors qu’elle ne s’était nullement gênée pour parler fort au paravent. Ses lèvres sont mordues, elle est nerveuse et hésitante, et tu sens au fond de toi que tu ne vas pas aimer ce qu’elle va dire. « Do you … Do you want to see Mina … ? » Mina avec ses cheveux blond, ses yeux tristes et son visage tiré. Mina que tu voulais voir sourire au moins une fois et à qui tu avais apporté des fleurs. Mina qui les avait arrachées avant d’attraper ton cou et serrer, serrer, serrer et serrer et brûler et t’étouffer et tu ne pouvais plus respirer et tu ne pouvais plus- Tout ton corps tressaillit violemment. « No ! » Coup de tonnerre résonnant dans le silence qui s’était fit. Tes mains tremblent de nouveau. « No. » reprends-tu moins fort. « I don’t want to see her… » marmonnas-tu. Mina. Mina ta mère. Celle qui t’avait enfanté et qui t’avait fait ces marques sur ton cou. Mère presque infanticide. Mère que tu refaisais à voir. Nissa posa sa main doucement sur la tienne et tu sursautas malgré tout. C’est avec une voix douce qu’elle parla, comme lorsqu’on s’adresse à un petit animal effrayé, et n’était-ce pas ce que tu étais ? Pitoyable. « I know. I’m sorry, I shouldn’t have asked. » La boule est toujours là, bien plus forte maintenant, présence indésirable et contraignante. La Madame jeta un rapide coup d’œil à l’horloge avant de s’exclamer. « Alright girls ! Time to go back to work ! » les protestations fusèrent dans la salle, tu étais là après si longtemps, elles pouvaient bien rester un peu plus longtemps sûrement ? Mais la Madame était stricte et toutes retournèrent bientôt à leur chambre. Nissa te reconduisit à l’entrée le visage peiné. « I’m sorry that I’m almost throwing you out, but I need to run the business. » Tu hochas la tête. "No, I get it." Tu n’étais pas vexé ou blessé, c’était ainsi que ça marchait après tout : si les corps n’étaient as vendus, l’argent ne rentrait pas, simple conclusion.

Nissa te lança un regard presque suppliant. « You’ll be back ? » Ta bouche s’assécha, et ton éternelle boule dans la gorge se rappela à toi. Est-ce que tu reviendrais ? Le voulais-tu vraiment ? C’était prendre le risque de croiser Mina, de croiser ta mère. Mais en regardant l’inconnue qui n’en était plus vraiment une maintenant, tu ne pouvais pas dire non, pas alors qu’elle te regardait comme si tu avais de l’importance à ses yeux. Sèchement, tu hochas la tête, et c’est tout son visage qui s’illumina. Déposant un rapide baisé sur ta joue, elle te poussa doucement mais fermement vers la sortie alors que les premiers clients de l’après-midi entraient. Et c’est sous l’accueil sensuel et ronronnant de la Madame que tu sortis.

Devant la bâtisse aux allures miteuses, tu restas un instant interdit, portant doucement ta main à ta joue. Tu ne te rappelais plus la dernière fois que tu avais reçu une marque d’affection. C’était agréable. Tes pieds se détournèrent de la bâtisse et, te mêlant à la foule de visages inconnus, tu repris le chemin de ta nouvelle demeure, physiquement, mentalement et émotionnellement épuisé. Et étrangement plus léger. Tu reviendrais sûrement. Tu l’avais promis après tout.
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