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i could start fire with what i feel for you (meren)

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fire nation
Maven Oshun
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‹ MESSAGES : 2086
‹ AVATAR : dominic sherwood.
‹ CRÉDITS : laura bae, dandelion.
‹ COMPTES : esprit, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
i could start fire with what i feel for you (meren) 5a229e651e92837cc8f43d1b1d6221a6
‹ AGE : vingt-trois années noyées dans les flammes de la vengeance et de la colère. vingt-trois années livré aux flammes destructrices et impitoyables.
‹ STATUT : pion politique sur l'échiquier géant qu'est l'empire d'aksana, maven est une pièce maîtresse déplacée au gré des jumeaux oshun. autrefois fiancé à elizaveta valaeris, maven se voit désormais fiancé à son premier amour, la reine de son coeur : merle osanos.
‹ SANG : royal, bleu, aussi pur qu'il est possible de l'être. maven est fier de pouvoir s'en targuer. au-dessus des autres, il ne cesse de l'afficher sans vergogne.
‹ POUVOIR : ça crépite au bout des doigts, dangereusement. suite à la propagation du virus, le vilain prince du feu a acquis une nouvelle maîtrise de son précieux feu. désormais roi des éclairs, il s'amuse à créer des halos lumineux entre ses doigts abîmés, préparant sa revanche à l'encontre de celui qu'il hait tant.
‹ ALLEGEANCE : la famille oshun, son propre sang. ces deux jumeaux diaboliques. pour la puissance et la royauté. pour la continuation de la grandeur du feu.
‹ ADIUTOR : lara til'illan, la petite terrible. celle qui le détestait. celle qu'il haïssait. celle qui a rejoint les rangs de pollux et qui rêve de se venger.
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MessageSujet: i could start fire with what i feel for you (meren) i could start fire with what i feel for you (meren) EmptyVen 11 Mai 2018 - 21:59

right from the start you were a thief, you stole my heart. and i your willing victim. i let you see the parts of me, that weren't all that pretty and with every touch you fixed them. now you've been talking in your slee. things you never say to me, tell me that you've had enough of our love, our love. just give me a reason, just a little bit's enough. just a second we're not broken just bent, and we can learn to love again. it's in the stars, it's been written in the scars on our hearts. we're not broken just bent, and we can learn to love again

Cela avait été un véritable choc, de la voir. De poser de nouveau ses prunelles sur sa silhouette de sylphide. D’autant plus sur un champ de bataille. Terrible et sanglant. Des corps inanimés gisaient à travers tout le palais de Greenstall. Tout cela pour une couronne. Une couronne qui ne concernait même pas la précieuse famille de l’enfant du feu. Mais Cal le lui avait demandé. Et l’aîné des Oshun avait tous les pouvoirs sur son cadet. Même celui de vie ou de mort. Alors, lorsque le roi lui avait demandé d’aller risquer son existence pour sauver le grand amour de la sienne, Maven n’avait pas hésité. Pas une seule seconde. Pas alors que plus rien n’avait d’importance, hormis le bonheur de ceux de son propre sang. Roi de la guerre, seigneur des arts de la mort. Il s’était frayé un passage jusqu’à l’homme au cœur de tous les esprits : Adonis Griffith. Et l’avait sorti de sa cellule. Puis, conduit jusque dans la salle du trône. Où les retrouvailles avec son père avaient failli tourner au véritable massacre. Le belliqueux n’était pas seul, durant cette mission. Accompagné par des incapables, ne sachant même pas brandir correctement un poignard. Il s’en était tiré avec de simples égratignures. Estafilades sanglantes qu’il ne sentait même pas. Nouvelles jolies cicatrices qui viendraient couronner une collection déjà bien entamée. Mais l’Oshun n’en avait cure. Son apparence physique ne l’avait jamais réellement inquiété. D’autant plus désormais que son visage sévère était barré d’une vilaine balafre. Signe extérieur de la profonde inimitié qui avait régné, durant un moment, entre le nouveau roi de la terre et lui-même. L’assassin des Vasara avait été arrêté et, finalement, tout était bien qui finissait bien. Dans le plus beau des mondes. Sauf pour lui. Chien de garde, Cerbère pourfendeur, sanguinaire créature. Mais ce qu’il voulait, ce qu’il ressentait, ne comptait pas. N’avait jamais compté. Rien qu’un pion sur l’échiquier géant qu’était Aksana. Voilà ce qu’il était. Parce qu’il n’était plus qu’une carcasse vide, enveloppe sans âme ni cœur. Ces derniers lui ayant été retirés. Brutalement. Par la plus divine des créatures qui soit. Le grand amour de sa vie. Infâme menteuse. Traîtresse éhontée. Merle Osanos. Souveraine de la nation de l’eau. Pour toujours et à jamais. Malgré le poignard qu’elle lui avait planté dans le dos. Mais ce n’était pas parce que les sentiments étaient toujours présents, au plus profond de lui, que les choses allaient pouvoir s’arranger entre eux. Comme si un fossé s’était creusé entre eux. Irréparable, désormais. Quelque chose était comme … brisé. Confiance définitivement envolée. Alors, face à elle, le grand et valeureux guerrier de Flamaerin avait pris la fuite. S’était réfugié dans l’une des milles pièces que comptait le palais des Griffith. Comme un chat s’apprêtant à lécher ses plaies pour tenter de les guérir. Et si sa peau pâle finirait par cicatriser, il n’en était pas de même pour ses déchirures intérieures. De larges et béants trous qui ne pouvaient plus être comblés, désormais. Plus maintenant que Merle avait dévoilé son véritable visage. Plus maintenant qu’elle avait démontré qu’elle aussi était capable de l’utiliser. Sans cas de conscience. Et cela faisait mal. Terriblement. Menaçait de l’anéantir de l’intérieur. De le réduire en cendres. Et si l’Oshun était bien des choses, il n’était pourtant pas un phénix. Sa fin serait définitive. Sans retour en arrière possible. Maven se laissa tomber sur un lit de fortune, avant de faire reposer sa précieuse épée sanguinaire à son côté. Puis, se prit la tête entre les mains. Tentant par-là même de chasser les pensées mortifères qui l’envahissaient, depuis qu’il avait revu la grande prêtresse de l’amour. Enfant d’Aphrodite. Il voulait l’oublier. Avait tenté de le faire, de toutes les manières possibles et imaginables. Mais rien n’y faisait. Les multiples images de l’Osanos continuaient à persister dans son esprit. Leurs corps entremêlés. Le souffle qui s’accélérait, tout comme le rythme cardiaque. L’impression de vivre sur un véritable nuage. Paradis sur terre. Mais tout avait changé. Brutalement. Et son humanité intérieure s’était éteinte. Cette partie de lui qui le protégeait de sombrer totalement dans la sauvagerie la plus totale. Maintenant, que restait-il de lui ? Sinon ses instincts les plus bas. Ses démons intérieurs. Et ses tourments profonds. Plus que la solitude qui l’enveloppait de ses bras mortifères et lui chuchotait de bien mauvaises choses à l’oreille. Retour à l’état primaire qu’il avait eu tant de mal à quitter. Qu’il n’avait pu laisser derrière lui que grâce aux bienfaits de Cal, d’Isaure. Et aussi, et surtout, de Merle. Celle qui avait fait réellement battre son cœur pour la première. Celle qui lui avait appris l’amour, autant physique que mental. Celle avec qui il avait tout partagé, qu’il avait mise sur un piédestal tant elle lui semblait appartenir au monde divin et non humain. Celle qui avait labouré son cœur de ses serres acérées. Il ne savait plus où il en était, le terrible enfant du feu. Balancé par des vents contraires. Remué jusqu’au plus profond de ses entrailles. Perdu, comme un homme à la mer sans plus de repères pour pouvoir se repérer. Mais qu’y pouvait-il, lui, le meilleur de tous les hommes présents dans ce château ? Lui, le terrible carnassier au cœur le plus fidèle. Véritable lumière dans le monde ténébreux d’Aksana. Sans personne pour lui tendre la main. Il ne pouvait plus supporter de vivre ainsi. Et n’attendait plus que les bras de la grande Faucheuse pour dire adieu à cette vie qui était devenue bien trop insupportable. Il était, complètement perdu dans ses pensées, lorsque la superbe pénétra dans la pièce. Et aussitôt, ce fût comme si l’air manquait à ses poumons. Comme s’il ne pouvait plus respirer correctement. Comme si son palpitant menaçait de s’extirper de sa poitrine. « Merle … » Un souffle. A peine audible. Rien qu’un murmure. Qui sortait droit du plus profond de son âme. « J’pensais pas t’voir ici. » Surtout pour sauver les fesses d’Adonis Griffith. Après tout, ces deux-là n’avaient jamais été réellement proches. Et alors que ses yeux dorés parcouraient cette silhouette dont ils connaissaient les moindres courbes, il se rendit compte que ses plaies intérieures n’étaient nullement cicatrisées. Que la simple vue de sa fiancée lui était presque insoutenable, tant elle réveillait de douleurs en lui. « T’as pas été blessée ? » Parce qu’il continuait de s’inquiéter pour elle. Malgré tout. Parce que même dans l’éloignement aussi profond qui était le leur, Maven continuait de veiller sur elle. Certes, sa confiance lui était à tout jamais interdite. Mais pas sa protection.
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‹ AGE : vingt-trois années, jeunesse écarlate imprimée sur un visage mutilé.
‹ STATUT : fiancée à l'âme qui a toujours hanté son esprit, le visage qui n'a jamais quitté ses pensées. c'est à maven oshun qu'elle va s'unir, l'oiseau se réjouie de cette union d'amour, bien consciente qu'il s'agit d'un réel privilège.
‹ SANG : anciennement argent, : il est désormais bleu, l'élégance et les privilèges coulent dans ses veines ; l'oiseau qui aspirait au pouvoir et à la puissance se retrouve désormais conquérant, Régente d'une nation, de sa nation. le sang de merle est peut-être bleu, mais c'est le pouvoir qui coule dans ses veines qui l'importe le plus. depuis que le virus a frappé aksana, le sang de la souveraine est désormais également considéré comme étant mutant, parce que la sauvage ne contrôle plus l'eau, non, c'est désormais sur le sang qu'elle agit impunément.
‹ POUVOIR : maîtrise du sang, don destructeur dans la main d'une âme détruite, l'oiseau a hâte de savoir maîtriser ce don à la perfection, de se venger de toutes ces âmes qui ont essayé de la corrompre pendant tant d'années, hâte d'imposer son pouvoir sur ce qui est sa nation.
‹ METIER : régente de la nation de l'eau, une responsabilité qu'elle ne faisait qu'imaginer dans ses rêves les plus fous, désormais réel, elle règne sur la nation de l'eau d'une main de fer.
‹ ALLEGEANCE : son allégeance se tourne vers sa nation et toutes les alliances qui l'accompagnent, le feu avant tout, c'est à l'empereur cal oshun qu'elle se livre.
‹ ADIUTOR : yerim osyris, un jaune qui l'a longtemps hanté et à qui elle veut désormais faire la peau.
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MessageSujet: Re: i could start fire with what i feel for you (meren) i could start fire with what i feel for you (meren) EmptyDim 10 Juin 2018 - 19:32

in her heart there's a hole, there's a black mark on her soul, in her hands is my heart. and she won't let go 'till it's scarred, tried to breathe but i can't, cause the air she feeds me is damned. got a touch like a thorn, cause the girl she's hiding horns. she got blood cold as ice and a heart made of stone but she keeps me alive. she's the beast in my bones. she gets everything she wants when she gets me alone like it's nothing.

Son coeur battait la chamade, plus qu'il n'avait l'habitude de le faire lorsqu'elle posait ses prunelles sur son doux visage, à la simple idée d'être dans la même pièce que lui. Elle ne l'avait pas revu depuis leur dernier échange, non pas qu'elle n'en avait pas eu l'envie au contraire, mais bien parce qu'elle se doutait que lui ne le voudrait pas, qu'il n'accepterait plus de poser les yeux sur elle, ni-même d'entendre son prénom. Son palpitant se serra à cette simple pensée dévastatrice, parce que Merle ne se voyait pas vivre sans Maven, il était son oxygen, celui qui animait les battements de son corps, celui qui la poussait à se battre et ne jamais abandonner. Alors c'était dur, incroyablement pénible, insupportable, d'imaginer qu'il ne pouvait plus supporter sa présence, d'imaginer qu'il serait désormais incapable de respirer le même air qu'elle. Maven avait vu celle qu'elle était réellement, il avait vu sa part d'ombre qu'il avait tant l'habitude d'éclaircir, et il s'était rendu compte qu'il serait tout simplement incapable de partager sa vie, et elle ne pouvait pas lui en vouloir. Comment pouvait-elle lui en vouloir après tout, elle était la fautive, il était la victime, elle n'avait pas le droit de lui vouloir. Elle prit une grande respiration, ses yeux étaient clos et ses mains croisées devant elle. Elle se tenait là, immobile, devant la majestueuse porte qui la séparait du seul être qu'elle n'ait jamais aimé, le seul qui ait réussi à faire ressortir cette part d'humanité en elle, le seul qui ne l'ait jamais aimée. Et pourtant, elle se tenait là Merle, incapable de bouger, noyée dans son incertitude. Les scénarios s'étaient enchaînés dans sa tête : rejet, pleurs, colère, angoisse, peu importe les différents sentiments qui s'en étaient dégagés, les conséquences étaient toujours les mêmes : il la rejetait, encore et toujours. Elle le voyait lui annoncer la fin de leurs fiançailles, la fin de leur histoire, encore et encore jusqu'à ce que les larmes lui montent. Et elle lui montèrent.  Ses prunelles étaient désormais rouges, au même titre que ses joues qui semblaient avoir copié ses rougeurs honteuses, et elle se tenait toujours là. Immobile. Jusqu'à ce qu'elle ose enfin frapper. Deux coups secs vinrent s'abattre sur la porte en bois. Aucune réponse, seul le silence semblait lourdement peser sur les épaules de la Régente, ou bien était-ce le poids de sa culpabilité qui venait s'écrouler sur elle encore un peu plus. Alors elle ouvrit la porte, peut-être n'avait-il seulement pas entendu, peut-être aurait-elle du frapper une seconde fois, et risquer un refus ? Il en était hors de question, elle ne pouvait plus reculer, il ne pouvait pas la forcer à reculer, il était temps. Alors elle pénétra dans la pièce, la boule au ventre, le palpitant battant si fort dans sa cage thoracique qu'elle pouvait jurer voir sa chemise danser au rythme des pulsations. - Merle … sa voix semblait si cassée, presque détruite. Mais c'était toujours sa voix, et le simple fait de l'entendre vint réchauffer son coeur si détruit, en morceaux. Elle le chercha du regard et, lorsqu'elle parvint à déposer ses prunelles sur le corps de l'Oshun, une nouvelle douleur vint s'éprendre de tout son être. Il n'avait pas l'air lui-même, il n'était pas lui-même, et c'était de sa faute à elle, c'était elle qui l'avait rendu comme ça. Les sanglots montèrent bien trop rapidement pour qu'elle soit capable de prendre sur elle, et les larmes vinrent virevolter sur ses joues délicates. - Maven... souffla-t-elle entre ses lippes, tandis qu'elle voulu se jeter sur lui, pour l'aider, le relever, lui assurer qu'elle était . Mais elle resta à quelques mètres de lui immobile, le scrutant du regard, incapable de faire le moindre mouvement craignant qu'il ne veuille reculer, parce qu'elle n'aurait pas supporté son rejet, peu importe le nombre de fois où elle l'avait imaginé. - J’pensais pas t’voir ici. elle voulu ricaner doucement, et elle l'aurait fait si les circonstances avaient été différentes. Parce qu'il avait finalement raison, pourquoi était-elle réellement présente ici ? Adonis n'avait montré que réticence à vouloir s'allier à elle, et pourtant, la voilà qui était là en ce jour si particulier, et la voilà qui venait de se battre pour lui. Mais la situation d'Adonis n'avait été qu'une simple et pure excuse. - Ce n'est pas vraiment pour Adonis que je suis ici. elle tenta de s'approcher doucement vers lui, ses mains étaient toujours croisées devant elle et ses phalanges avaient blanchies. - Je voulais avant tout m'assurer que tu allais bien. Adonis n'avait été qu'une excuse, une affirmation officielle pour sa présence à Greenstall ce jour-là, la raison officieuse se trouvait réellement là, à quelques mètres d'elle seulement. - T’as pas été blessée ? un rictus étira ses lippes, éclaircissant son faciès et débarrassant presque les larmes qui s'étaient écoulées sur son doux épiderme. Elle s'avança de nouveau de quelques pas, jusqu'à se retrouver face à lui. Tous ses instincts, ses envies les plus fortes, la poussait à se jeter à son cou, à le serrer dans ses bras, mais elle réussit à battre toutes ses envies, parce qu'elle n'aurait récolté qu'un rejet ; c'était tout ce qu'elle méritait. - Non, non tout va bien. Je vais bien. Non, non elle n'allait pas bien. Mais que pouvait-elle lui dire ? Que son coeur était brisé ? Qu'elle n'était plus elle-même depuis qu'il l'avait quittée ? Qu'elle se sentait incapable de vivre sans qu'il soit à ses côtés ? Non, elle ne pouvait pas lui dire tout ça, parce qu'il était celui qui souffrait à cause de ses vains mensonges, parce qu'il était celui qui avait le droit de pleurer, s'énerver, s'effondrer, mais elle, elle devait subir toute sa colère pour l'avoir tant fait souffrir. C'était ce qu'elle méritait, sa peine était moindre. - Et toi, comment vas-tu ? J'essayais de garder un oeil sur le champ de bataille mais il m'était impossible de m'assurer que tu allais bien. Si seulement j'avais pu descendre avec toi. elle se serait battue à ses côté si il avait fallu, elle aurait tout fait à ses côtés, même mourir. Ses entrailles la déchirait, la douleur qui s'était éprise de son palpitant était si pesante qu'elle avait de plus en plus de mal à la supporter. Elle aurait voulu crier, pleurer, le supplier de lui pardonner cet horrible affront qu'elle avait commis. Et elle l'aurait fait, si elle n'était pas si certaine que tout espoir était perdu. Elle voulait tout simplement qu'il lui dise, qu'il soit capable de lui avouer si il était encore capable de l'aimer, ou non.
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‹ STATUT : pion politique sur l'échiquier géant qu'est l'empire d'aksana, maven est une pièce maîtresse déplacée au gré des jumeaux oshun. autrefois fiancé à elizaveta valaeris, maven se voit désormais fiancé à son premier amour, la reine de son coeur : merle osanos.
‹ SANG : royal, bleu, aussi pur qu'il est possible de l'être. maven est fier de pouvoir s'en targuer. au-dessus des autres, il ne cesse de l'afficher sans vergogne.
‹ POUVOIR : ça crépite au bout des doigts, dangereusement. suite à la propagation du virus, le vilain prince du feu a acquis une nouvelle maîtrise de son précieux feu. désormais roi des éclairs, il s'amuse à créer des halos lumineux entre ses doigts abîmés, préparant sa revanche à l'encontre de celui qu'il hait tant.
‹ ALLEGEANCE : la famille oshun, son propre sang. ces deux jumeaux diaboliques. pour la puissance et la royauté. pour la continuation de la grandeur du feu.
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MessageSujet: Re: i could start fire with what i feel for you (meren) i could start fire with what i feel for you (meren) EmptyDim 17 Juin 2018 - 1:43

right from the start you were a thief, you stole my heart. and i your willing victim. i let you see the parts of me, that weren't all that pretty and with every touch you fixed them. now you've been talking in your slee. things you never say to me, tell me that you've had enough of our love, our love. just give me a reason, just a little bit's enough. just a second we're not broken just bent, and we can learn to love again. it's in the stars, it's been written in the scars on our hearts. we're not broken just bent, and we can learn to love again

« Maven … » Ce n’était qu’un souffle qui s’extirpa d’entre les lèvres pincées de la magnifique reine de la nation de l’eau. A peine audible. Mais toute l’âme de l’Oshun était tournée vers elle. Comme toujours. Vieux réflexe hérité de nombreuses années de passion si forte qu’elle en était presque devenue douloureuse. L’enfant du feu avait toujours vécu pour elle. Apprenant ses habitudes, à déceler ses moindres envies et désirs. Esclave, chien servant, amant fidèle. Il était tout à la fois. Bien plus que le commun des mortels. Et pourtant, il se sentait encore inférieur à elle. Comme s’il ne la méritait pas. Comme s’il devait prouver, chaque jour, qu’il avait le droit d’être avec elle. De la prendre dans ses bras, de l’embrasser jusqu’à l’embrasement, de s’oublier en elle jusqu’à la jouissance ultime. Parce qu’il se considérait comme un moins que rien, le prince. Simple vermine osant profaner la peau sacrée de la plus belle des femmes d’Aksana. Ce fût un regard las qu’il posa sur la silhouette de sa promise. Fatigue, tristesse, déception. Mais pas de colère. Plus de démons colériques depuis un long moment maintenant. Depuis la découverte de l’infâme et inhumain mensonge. De cette traitrise dont il ne se remettait toujours pas, malgré les nombreux jours écoulés. Il ressassait sans cesse, Maven. Revoyait cette scène funeste, encore et encore. Insomnie cauchemardesque qui s’emparait de lui, même éveillé. Et il sentait son cœur se serrer dans sa poitrine. Jusqu’à lui donner l’impression qu’il allait finir par s’arrêter, tout bonnement. La mort la moins héroïque qui soit, pour celui qui avait dédié son existence à la guerre et au combat. « Ce n’est pas vraiment pour Adonis que je suis ici. » Et elle se tenait là, immobile, à seulement quelques mètres de lui. Quelques mètres qu’il aurait pu aisément franchir. L’embrasser jusqu’à en perdre haleine. Lui dire, lui expliquer, à quel point il était blessé. A quel il avait mal au cœur, à l’âme. A quel point c’était devenu difficile de continuer à l’aimer après son mensonge mais que, pourtant, envers et contre tout, il n’arrivait pas à la détester. L’impétueux, ferma les yeux, la main appuyant sur ses côtes qui le faisaient atrocement souffrir. Et pourtant, ce n’était rien comparé à ce qu’il ressentait lorsqu’il la regardait. Tout le poids du chagrin et des trahisons d’un quart de siècle. Une existence si courte, si brève. Mais bien trop chaotique pour un cœur aussi humain, pour une âme aussi belle. Une âme tâchée de noir, désormais. Avec des trous, des accrocs et des fissures. Comme sa carcasse humaine. Lacérée de cicatrices en tout genres. L’Osanos s’approchait. A une lenteur terriblement douloureuse. Comme si elle craignait d’effrayer un animal effarouché. Et c’était ce qu’il était après tout, Maven. Elevé comme chien de garde, main armée. Entraîné à devenir une arme mortelle, sans conscience et sans remords. Il savait à peine s’exprimer, ne maniait ni la stratégie, ni la ruse. Entièrement lui, entité craintive et violente. Barbare et timide. Sanguinaire et réservé. Paradoxe saisissant dans ses contrastes. « Je voulais avant tout m’assurer que tu allais bien. » Et il ne savait plus s’il devait, s’il pouvait la croire. Comment encore se fier à elle, après ce qui s’était passé entre eux ? Comment retrouver la douce et sereine confiance dans laquelle ils baignaient auparavant ? Cela semblait presque impossible. Irréalisable. Adorable chimère loin d’être à portée de main. Parce que le belliqueux prince de Flamaerin se sentait comme perdu au beau milieu d’une mer déchaîné. Menacé d’être submergé à chaque secondes, de perdre pieds. Englouti, définitivement, par l’obscurité et les ténèbres. Et elle, elle était sa seule chance. La lumière dans l’obscurité. Ils n’étaient que des adolescents, lorsque tout cela avait commencé. Rien de plus que des gamins jouant aux choses de l’amour. Et puis, la guerre était arrivée. Les fiançailles avec une autre. L’opposition politique. Les retrouvailles. La folie meurtrière. La délivrance. Le mensonge. Ils avaient bien trop souffert. Trop pour rester les deux âmes innocentes qu’ils avaient été, fût un temps. « Et toi, comment vas-tu ? J’essayais de garder un œil sur le champ de bataille mais il m’était impossible de m’assurer que tu allais bien. Si seulement j’avais pu descendre avec toi. » Et ca lui vrillait le cœur, lui tordait les entrailles, d’entendre de telles paroles. Chaleur inattendue qui se déversa dans cette cage thoracique si froide, depuis qu’elle ne partageait plus son lit. Être amoureux de Merle n’avait pas toujours sombre et douloureux que ça l’était alors. Maven se souvenait du soleil, des rires et des caresses. De la merveilleuse sensation d’être profondément heureux. Sensation fugace. Qu’il n’avait alors pas su apprécier à sa juste valeur. Remords, encore et toujours. Crainte perpétuelle. Si seulement les choses avaient pu être plus simple. Si seulement ils n’étaient pas nés avec ce maudit sang bleu. L’Oshun se concentrait sur ses pieds. Comme si ces derniers étaient la chose la plus incroyable qui lui ait été donnée de voir. Tout pour ne pas céder. Pour ne pas retomber sous son emprise, son charme et son empire. Parce qu’il se savait infiniment faible lorsqu’il était question de la souveraine des eaux. Si apte à lui pardonner pour un seul baiser, pour oublier pour une seule caresse, pour mettre le monde à ses pieds pour une seule nuit. Une partie de lui lui hurlait de se méfier, de ne pas la croire. De se concentrer sur la douleur qu’il ressentait. Mais l’autre part … L’autre part, à la voix plus ténue, lui soufflait que c’était là le moment de la réconciliation dont il avait toujours rêvé. L’opportunité de faire la paix. De la retrouver. N’était-ce pas ce qu’il avait toujours souhaité, après tout ? « Presque indemne. Quelques cicatrices. J’ai l’habitude. » Et, involontairement, ses doigts calleux effleurèrent la balafre affreuse qui séparait presque son visage en deux. Cadeau de celui dont il venait pourtant de sauver la vie. « Tu n’aurais pas été à ta place, en bas. C’était moche. Très moche. Tu aurais été blessée … Et … » Et ? Il ne pouvait pas terminer sa phrase. Pas sans se mettre en péril. Pas sans traduire le vide béant qu’elle avait laissé en lui, la douleur incessante qui murmurait en lui une douce litanie. Maven n’aurait pas aimé la voir venir sauver Adonis. Parce qu’il aurait tout fait pour la protéger elle, quitte à laisser le grand amour de son frère se prendre une dague en plein cœur. Le seul moment où il était capable de se montrer égoïste, dans sa chienne de vie.
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‹ SANG : anciennement argent, : il est désormais bleu, l'élégance et les privilèges coulent dans ses veines ; l'oiseau qui aspirait au pouvoir et à la puissance se retrouve désormais conquérant, Régente d'une nation, de sa nation. le sang de merle est peut-être bleu, mais c'est le pouvoir qui coule dans ses veines qui l'importe le plus. depuis que le virus a frappé aksana, le sang de la souveraine est désormais également considéré comme étant mutant, parce que la sauvage ne contrôle plus l'eau, non, c'est désormais sur le sang qu'elle agit impunément.
‹ POUVOIR : maîtrise du sang, don destructeur dans la main d'une âme détruite, l'oiseau a hâte de savoir maîtriser ce don à la perfection, de se venger de toutes ces âmes qui ont essayé de la corrompre pendant tant d'années, hâte d'imposer son pouvoir sur ce qui est sa nation.
‹ METIER : régente de la nation de l'eau, une responsabilité qu'elle ne faisait qu'imaginer dans ses rêves les plus fous, désormais réel, elle règne sur la nation de l'eau d'une main de fer.
‹ ALLEGEANCE : son allégeance se tourne vers sa nation et toutes les alliances qui l'accompagnent, le feu avant tout, c'est à l'empereur cal oshun qu'elle se livre.
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MessageSujet: Re: i could start fire with what i feel for you (meren) i could start fire with what i feel for you (meren) EmptyLun 23 Juil 2018 - 12:10

in her heart there's a hole, there's a black mark on her soul, in her hands is my heart. and she won't let go 'till it's scarred, tried to breathe but i can't, cause the air she feeds me is damned. got a touch like a thorn, cause the girl she's hiding horns. she got blood cold as ice and a heart made of stone but she keeps me alive. she's the beast in my bones. she gets everything she wants when she gets me alone like it's nothing.

- Presque indemne. Quelques cicatrices. J’ai l’habitude. elle soupira légèrement tandis qu'elle buvait ses paroles, Maven ne méritait pas de se retrouver aussi meurtri, chaque parcelle de son corps le faisant souffrir, il ne méritait qu'amour et bonheur, choses que Merle était apparemment incapable de lui donner. Et ça la faisait souffrir elle aussi ; et ça lui tordait le coeur de voir que dans une telle situation son égoïsme était toujours là alors que Maven souffrait le martyr, à cause de la guerre, à cause d'elle. Ses doigts la démangeait, elle voulait tant poser ses empreintes sur la peau du Prince, elle voulait tant effleurer son épiderme comme elle l'avait toujours fait, elle voulait tant qu'il l'aime de nouveau parce qu'elle l'aimait à en mourir. Les mains de Maven étaient douloureusement appuyées sur ses côtés mais l'oiseau savait que si il avait pu le faire, ses doigts seraient enroulés autour de son palpitant, le forçant à arrêter de crier, essayant de recoller les morceaux éclatés dans tout son être. Mais si seulement il la laissait faire, si seulement il la laissait essayer de se rattraper pour toutes les horribles choses qu'elle lui avait fais subir. - Tu ne devrais pas. non, il ne devrait pas avoir l'habitude de voir son corps parsemé de cicatrices indélébiles, il ne devrait pas avoir à subir la douleur de ses guerres à chaque fois qu'une peau effleure la sienne, non, il ne devrait pas avoir l'habitude. Et Merle espérait tant que leur engagement persiste, qu'il soit capable de vaincre cette vénéneuse période pour qu'il puisse s'autoriser à vivre une vie paisible, saine, à ses côtés, surtout. Et l'Osanos ne pouvait pas s'empêcher de repenser aux cicatrices qui ornaient son corps à elle, elle laissa ses doigts caresser légèrement l'immonde stigmate imprégnée dans sa nuque, puis ils dansèrent jusqu'à la légère balafre encore en relief ; toutes deux causées par celui qui hantait toujours ses pensées, celui qu'elle s'était juré d'anéantir une bonne fois pour toute. - Tu n’aurais pas été à ta place, en bas. C’était moche. Très moche. Tu aurais été blessée … Et … et... son palpitant se serra si misérablement, la forçant à légèrement déformer ses traits du visage à cause de la douleur qui implosait dans tout son être. Lui-même était incapable de terminer sa phrase sous peine de se retrouver écrasé par la douleur inévitable que Merle lui procurait, puis un nouveau poids vint écraser ses épaules à elle ; lui procurait-elle un aussi grand malheur? Sa trahison leur aurait-elle coutée leur bonheur, pour toujours? Elle était la seule responsable du malheur qui pesait sur leurs épaules et ce qu'elle aurait aimé être capable de tout effacer, si seulement un baiser pouvait anéantir les viles paroles qui s'étaient échappées de ses lippes elle se jetterai sur ses douces lèvres, si seulement. Et ça aurait été tout ce que je mérite. avait-elle envie de crier, de pleurer. Elle du réunir tout le courage qui logeait au plus profond de ses entrailles pour réussir à lever légèrement sa main pour la déposer sur les doigts chauds de Maven. Premier contact physique depuis longtemps, une vague d'électricité vint parcourir la totalité de sa chair. Son coeur se mis à battre un peu plus rapidement, tambourinant violemment contre ses os ; elle fut même capable de sentir son sang cogner contre ses tempes. - Laisse-moi faire. souffla-t-elle, déposant délicatement ses doigts à l'endroit où ses cicatrices trônaient. Ses iris balayèrent rapidement la pièce à la recherche de quelque chose pour apaiser ses douleurs mais seule une bouteille d'alcool siégeait sur un petit guéridon, elle lança un dernier regard à son prince, plongeant ses iris dans le regard si envoûtant de celui qui berçait originellement ses nuits. Ses pas foulèrent rapidement le sol tandis que ses doigts vinrent s'enrouler autour de la bouteille, elle était à moitié pleine.  L'Osanos vint rapidement reprendre sa place à côté de l'Oshun et, une nouvelle fois, ses yeux balayèrent la pièce à la recherche du moindre tissu vierge, mais rien, rien qu'elle ne pouvait s'autoriser à détruire. Alors ses doigts se déposèrent sur sa chemise en satin qu'elle déchira abruptement, comme elle avait déchiré le coeur de Maven, et le sien aussi. Puis l'alcool se déversa sur le tissu imbibé, elle plongea de nouveau ses prunelles dans celles du magnifique, tandis qu'elle déposa son autre main sur son doux visage. Son palpitant battait de plus en plus fort, plus qu'elle ne le pensait capable de cogner. - Ça risque de piquer. dit-elle tout en caressant légèrement sa mâchoire d'une douceur spectaculaire, la même douceur qui avait su bercer chacune de leur nuit, absolument toutes. Elle enroula ensuite ses doigts dans ceux de Maven pour l'autoriser à lui serrer la main si la douleur devenait insupportable, pour l'autoriser à la blesser, à se venger pour tout le mal qu'elle avait pu lui faire parce qu'elle savait pertinemment qu'il serait incapable de se venger de son plein grès, alors que c'était tout ce qu'elle méritait : qu'il lui fasse mal comme elle avait pu lui faire mal. Pour qu'elle puisse se repentir pour l'immonde affront qu'elle avait commis, la plus grosse erreur de toute sa vie. Puis elle vint appliquer le doux tissu contre sa peau enflammée, comme elle avait pu le faire auparavant et comme elle aimerait être capable de le faire des années encore. Merle et Maven, ça avait toujours été Merle et Maven. C'était une évidence, de l'académie jusqu'à maintenant, leurs coeurs s'étaient toujours appartenus. Il était celui qui avait toujours fais battre son palpitant, bien qu'il ait parfois fait l'erreur de divaguer entre des erreurs impétueuses, il ne lui avait toujours qu'appartenu à lui et lui appartiendrait toujours. Qu'il veuille toujours s'unir à elle ou non, Merle ne cesserait jamais de l'aimer, comment le pouvait-elle quand la faute n'aurait finalement qu'été sienne? Elle aurait aimé être capable de lui dire tant de choses, Merle, elle aurait aimé être capable de lui faire tant de choses. Caresser sa peau, lui susurrer les mots les plus doux, laisser leurs lippes danser une danse endiablée. L'oiseau se sentait si seule, jour comme nuit, cherchant sa silhouette, son parfum, son toucher, sa voix, absolument tout.
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‹ COMPTES : esprit, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
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‹ AGE : vingt-trois années noyées dans les flammes de la vengeance et de la colère. vingt-trois années livré aux flammes destructrices et impitoyables.
‹ STATUT : pion politique sur l'échiquier géant qu'est l'empire d'aksana, maven est une pièce maîtresse déplacée au gré des jumeaux oshun. autrefois fiancé à elizaveta valaeris, maven se voit désormais fiancé à son premier amour, la reine de son coeur : merle osanos.
‹ SANG : royal, bleu, aussi pur qu'il est possible de l'être. maven est fier de pouvoir s'en targuer. au-dessus des autres, il ne cesse de l'afficher sans vergogne.
‹ POUVOIR : ça crépite au bout des doigts, dangereusement. suite à la propagation du virus, le vilain prince du feu a acquis une nouvelle maîtrise de son précieux feu. désormais roi des éclairs, il s'amuse à créer des halos lumineux entre ses doigts abîmés, préparant sa revanche à l'encontre de celui qu'il hait tant.
‹ ALLEGEANCE : la famille oshun, son propre sang. ces deux jumeaux diaboliques. pour la puissance et la royauté. pour la continuation de la grandeur du feu.
‹ ADIUTOR : lara til'illan, la petite terrible. celle qui le détestait. celle qu'il haïssait. celle qui a rejoint les rangs de pollux et qui rêve de se venger.
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MessageSujet: Re: i could start fire with what i feel for you (meren) i could start fire with what i feel for you (meren) EmptyDim 29 Juil 2018 - 15:42

right from the start you were a thief, you stole my heart. and i your willing victim. i let you see the parts of me, that weren't all that pretty and with every touch you fixed them. now you've been talking in your slee. things you never say to me, tell me that you've had enough of our love, our love. just give me a reason, just a little bit's enough. just a second we're not broken just bent, and we can learn to love again. it's in the stars, it's been written in the scars on our hearts. we're not broken just bent, and we can learn to love again

« Tu ne devrais pas. » Le terrible haussa les épaules, comme si ce n’était rien. Comme si cela ne le touchait pas, ne l’atteignait pas. Fardeau qu’il avait accepté depuis bien longtemps déjà. Les cicatrices, la guerre, le sang, c’était son domaine après tout. C’était ce pour quoi il était fait. Ce pour quoi il était né. Sa destinée. Son passé, son présent et son futur. Le fils du feu le savait, l’avait accepté depuis bien longtemps désormais. Fils d’Ares. Des rébellions. Des luttes intestines. Des affrontements sanglants. Il ne sentait même plus la douleur, Maven. L’accueillait seulement comme une vieille amie venant lui rendre visite régulièrement. C’était la seule chose qui lui donnait la confirmation qu’il était bien vivant. Qu’il n’était pas qu’une ombre, qu’un fantôme, hantant cet univers astral où il avait vécu les meilleurs et les pires moments de son existence. « Laisse-moi faire. » Les yeux dardés en direction du sol, il ne tressailla même pas, ne bougea pas d’un pouce, alors que la sirène vint laisser ses doigts effleurer ses cicatrices. Absolument figé, tel une statue de cire. Il n’osait pas relever la tête, donner le moindre signe de vie. Guerrier antique prostré dans une attitude clairement défensive. Laissant les larmes de sang, de chagrin, de terreur, rouler à l’intérieur de son âme noircie. L’adrénaline de l’affrontement coulait encore dans ses veines, la mâchoire encore crispée alors que ses propres déchainements de violence lui revenaient en mémoire. Il était encore maculé du sang de ses ennemis, Maven. Comme toujours. Seconde peau qui le définissait bien mieux que la première. Et il s’en fichait. Avait presque pris goût à cela. Exhibait ce sang séché sur sa peau pâle comme un trophée. La preuve qu’il était redoutable. Inarrêtable. Dangereux. Terriblement dangereux. Capable de massacrer une armée, de se battre alors même que la vie s’échappait de son corps par de larges plaies béantes. Après tout, il avait été formé à cela, l’enfant des volcans. A ne rien ressentir qui puisse le dévier de son but ultime : la mort. Grande faucheuse réincarnée dans l’enveloppe corporelle d’un gamin à la crinière blonde, aux yeux dorés et à la musculature saillante. Il avait appris qu’offrir sa vie était plus important que de se préserver. Avait appris qu’il était le Ravageur et non le Sauveur de ce monde. On l’avait laissé éloigné des bibliothèques, des savoirs divers et variés, des leçons de politesse et de bienséance. On n’attendait pas cela de lui. Il ne devait que se battre. Encore et toujours. Être le chien enragé de sa famille, la main armée, le poing sanguinaire. Et il était parfaitement rentré dans le moule, Maven. Alors, forcément, comment ensuite s’étonner qu’il soit si différent de cette élite qu’il fréquentait, grâce à son nom ? Il n’avait rien à voir avec eux. Absolument rien. Ils se riaient de lui. Il les trouvait ridicule. Directions parallèles qui jamais ne se croisaient. Sauf pour de rares personnes. Quelques membres de sa famille. Et surtout, la reine des océans. Amour de jeunesse, alors qu’ils n’étaient que deux gamins qui ne réalisaient pas l’ampleur de l’infamie d’Aksana. Et puis, les familles rivales les avaient séparés. Le Destin les avait réunis, pour une explosion de jouissance amoureuse comme il était rare d’en connaître. La déception avait succédé à cette idylle. Trahison horrible, plaie sanglante qui ne voulait pas se refermer. Le mensonge à son apogée, déchirant, brûlant. De ceux qui ne laissaient que des cendres et des ruines derrière eux. Il ne lui avait toujours pas pardonné, le prince Oshun. Doutait de pouvoir y parvenir un jour. Âme marquée au fer rouge par ce que Merle avait fait. Même si ses raisons étaient bonnes, adorables, légitimes. Le maître du feu avait bien trop été blessé auparavant par des manipulateurs en tout genre. Et qu’elle ait osé s’abaisser à cela le désolait. Profondément. Irréversiblement. Le soldat ne vit pas tout ce qu’elle était en train de faire, pour panser des blessures qui n’étaient pas aussi douloureuses que celle qui sévissait à l’intérieur de lui. Trop ancré dans de terribles pensées qui obstruaient son champ de vision. Il se sentait tellement vide, terriblement lasse, de sa propre existence. N’aspirait qu’au repos, qu’à la paix, qu’à la tranquillité. Autant de mots qu’Aksana n’avait pas développé dans son vocabulaire. C’était la libération d’Adonis aujourd’hui et demain, ce serait autre chose. Tel était ponctué son quotidien. Mettre à mort, recevoir des coups. Et recommencer. Encore et encore. Jusqu’à son dernier soupir. « Ca risque de piquer. » Mais il l’entendit à peine. Ne sentit pas ses doigts délicats parcourir son visage, ce tissu nettoyant le sang séché sur son visage de marbre. La tendresse, l’affection, il ne vit pas tout cela. Pas plus que l’alcool ne lui fit un quelconque effet. Trop habitué qu’il était à la douleur. Maven se souvenait de ces nuits d’amour passées ensemble, de ces rires partagés, de cette complicité miraculeuse. Il se souvenait de ce que Merle et lui avaient été. Et comparait cette image à ce qu’ils étaient aujourd’hui. Déchirés par un monde brutal. Séparés pour des raisons précaires. Ils avaient du rapidement grandir. Parce que l’on attendait d’eux qu’ils portent sur leurs épaules le poids des traditions et rivalités antiques. Bien sur qu’il l’aimait toujours, le terrible. Qu’il l’aimerait jusqu’à la fin. Mais il savait également que les choses ne pourraient plus jamais être les mêmes, entre eux. Et il avait peur. Peur qu’elle le fasse souffrir à nouveau. Il n’avait déjà pas la force de se relever actuellement. Alors le prochain coup pourrait bien s’annoncer fatal. Il était déchiré de l’intérieur, le guerrier du feu. Voulait que l’Osanos quitte cette pièce et le laisse à ses démons. Voulait lui sauter au cou et lui faire sentir la force de son amour. Mais il ne pipait mot. Ne bougeait pas. Restait là, incertain. Sans savoir quoi faire. Incapable de prendre une décision. Alors, finalement, par un mouvement impulsif qu’il ne put contrôler, il entremêla ses doigts au sien. Pression légère. Remerciements silencieux. Leva brièvement les yeux sur elle et songea à quel point elle était merveilleuse, belle. Mais terrible. Pas si différente que lui, au final. « Merci … » Cinq lettres prononcées du bout des lèvres. Qui signifiaient bien plus qu’elles ne pouvaient le paraître. Début d’un nouveau chapitre. Possibilités d’avenir voilées. La porte n’était plus entièrement fermée. Mais le travail à accomplir pour cela n’en restait pas moins gargantuesque.
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