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love is just a button we pressed last night by the campfire (meren)

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Merle Osanos
Merle Osanos
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‹ MESSAGES : 1162
‹ AVATAR : ADELAIDE KANE.
‹ CRÉDITS : SCHUYLERS (AVATAR)
‹ COMPTES : WO, IL, SV, LK.
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‹ AGE : vingt-trois années, jeunesse écarlate imprimée sur un visage mutilé.
‹ STATUT : fiancée à l'âme qui a toujours hanté son esprit, le visage qui n'a jamais quitté ses pensées. c'est à maven oshun qu'elle va s'unir, l'oiseau se réjouie de cette union d'amour, bien consciente qu'il s'agit d'un réel privilège.
‹ SANG : anciennement argent, : il est désormais bleu, l'élégance et les privilèges coulent dans ses veines ; l'oiseau qui aspirait au pouvoir et à la puissance se retrouve désormais conquérant, Régente d'une nation, de sa nation. le sang de merle est peut-être bleu, mais c'est le pouvoir qui coule dans ses veines qui l'importe le plus. depuis que le virus a frappé aksana, le sang de la souveraine est désormais également considéré comme étant mutant, parce que la sauvage ne contrôle plus l'eau, non, c'est désormais sur le sang qu'elle agit impunément.
‹ POUVOIR : maîtrise du sang, don destructeur dans la main d'une âme détruite, l'oiseau a hâte de savoir maîtriser ce don à la perfection, de se venger de toutes ces âmes qui ont essayé de la corrompre pendant tant d'années, hâte d'imposer son pouvoir sur ce qui est sa nation.
‹ METIER : régente de la nation de l'eau, une responsabilité qu'elle ne faisait qu'imaginer dans ses rêves les plus fous, désormais réel, elle règne sur la nation de l'eau d'une main de fer.
‹ ALLEGEANCE : son allégeance se tourne vers sa nation et toutes les alliances qui l'accompagnent, le feu avant tout, c'est à l'empereur cal oshun qu'elle se livre.
‹ ADIUTOR : yerim osyris, un jaune qui l'a longtemps hanté et à qui elle veut désormais faire la peau.
‹ POINTS : 933

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MessageSujet: love is just a button we pressed last night by the campfire (meren) love is just a button we pressed last night by the campfire (meren) EmptySam 23 Sep 2017 - 19:50



⎨you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth
but I see it in your eyes, the things that you do⎬

Merle haletait encore, le choc agissant sur ses poumons et sa cage thoracique, l'obligeant à le faire réagit à une vélocité trop élevée comparé à la normale. Ses yeux se posaient sur le visage qui était en face du sien, visage qui avait émerveillé ses jours comme ses nuits quelques années auparavant et qui continuait encore à l'émerveiller aujourd'hui contre toute attendre ; Maven. Des hématomes jonchaient le corps de la Maître de l'eau, tandis que de des tâches d'hémoglobine souillaient ses habits, son sang était mélangé à celui d'autres personnes, elle vint retenir un haut le coeur. Merle ne se souvenait pas avoir entendu parler d'une attaque au Festival de Dragondale alors qu'elle était encore à la résistance, cela voulait-il dire qu'ils l'avaient démasquée? Qu'ils étaient désormais au courant de ce qu'elle faisait? Ils devaient bien le découvrir à un moment ou un autre, après tout Merle ne cherchait plus à se cacher, c'était trop tard pour cela désormais. Des larmes s'écoulèrent sur ses joues abîmées, écorchées, salies, nettoyant partiellement son épiderme. Il s'agissait de larmes de rage et d'incompréhension, l'oiseau s'était toujours cru invincible, intouchable et ce qui venait de se passer à l'instant lui avait bien prouvé l'inverse. Merle était aussi vulnérable que les autres ; ou presque, la famille impériale était bien évidemment moins vulnérable que le reste des habitants d'Aksana, pensée qui vint subtilement renforcer les ambitions de Merle. Sa rétine vint de nouveau se positionner sur le visage de Maven et Merle vint poser les paumes de ses mains sur son visage qui lui, semblait immaculé, elle n'aurait su dire si c'était l'état de choc qui modelait sa vision ou bien si il s'agissait bien de la réalité. Son corps semblait incapable d'arrêter de frissonner. Son état de choc lui faisait croire qu'elle avait froid -impossible à cette période de l'année et surtout à Flamaerin et encore plus avec l'agitation qui dominait les rues- et son corps ne pouvait s'arrêter trembloter comme si elle essayait inconsciemment de se réchauffer ; Merle n'avait plus le contrôle de rien, une nouvelle fois. « Et toi ? Tu vas bien ? » son regard s'était plongé dans celui de Maven « Dis moi que tu vas bien. » avait-elle soufflé alors que ses mains ne s'étaient toujours pas décrochées du visage du Oshun, comme si c'était la seule chose qui la retenait, comme si il s'agissait de sa propre ancre, plantée sur une terre sèche et inondée par la peur et le désespoir. Son bassin lui faisait mal, horriblement mal. Merle vint soulever le bas de sa chemise avec difficulté et lorsqu'elle posa le regard sur son épiderme, elle ne su retenir un gémissement de douleur, comme si le fait de mettre une image sur son inflammation n'avait fait qu'accentuer la peine. L'oiseau vint allonger son dos sur le dossier de la chaise sur laquelle elle était avachie, seule position capable de limiter la douleur semblant s'être éprise de son corps tout entier. Merle ne pouvait faire autrement que de penser que tout ce qui lui arrivait n'était que la volonté des Sept pour tout ce qu'elle avait pu faire. Pourtant Merle ne pouvait également pas s'empêcher de penser que tout ce qu'elle faisait n'était que juste. Elle avait sacrifiée des vies, certes, mais elle l'avait fait pour en sauver d'autres ; celle de Yerim et la sienne. Une vie pour une vie, ce n'était que juste, après tout.
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‹ COMPTES : esprit, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
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‹ AGE : vingt-trois années noyées dans les flammes de la vengeance et de la colère. vingt-trois années livré aux flammes destructrices et impitoyables.
‹ STATUT : pion politique sur l'échiquier géant qu'est l'empire d'aksana, maven est une pièce maîtresse déplacée au gré des jumeaux oshun. autrefois fiancé à elizaveta valaeris, maven se voit désormais fiancé à son premier amour, la reine de son coeur : merle osanos.
‹ SANG : royal, bleu, aussi pur qu'il est possible de l'être. maven est fier de pouvoir s'en targuer. au-dessus des autres, il ne cesse de l'afficher sans vergogne.
‹ POUVOIR : ça crépite au bout des doigts, dangereusement. suite à la propagation du virus, le vilain prince du feu a acquis une nouvelle maîtrise de son précieux feu. désormais roi des éclairs, il s'amuse à créer des halos lumineux entre ses doigts abîmés, préparant sa revanche à l'encontre de celui qu'il hait tant.
‹ ALLEGEANCE : la famille oshun, son propre sang. ces deux jumeaux diaboliques. pour la puissance et la royauté. pour la continuation de la grandeur du feu.
‹ ADIUTOR : lara til'illan, la petite terrible. celle qui le détestait. celle qu'il haïssait. celle qui a rejoint les rangs de pollux et qui rêve de se venger.
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MessageSujet: Re: love is just a button we pressed last night by the campfire (meren) love is just a button we pressed last night by the campfire (meren) EmptyLun 25 Sep 2017 - 22:22

is this the way it’s really going down ? is this how we say goodbye ? should’ve known better when you came around that you were gonna make me cry. funny thing about that is I was ready to give you my name. Thought it was me and you, babe and now it’s all just a shame and i guess i was wrong.


C’était semblable à une âme perdue que le prince avait erré dans les rues de Dragondale, après l’attentat qui venait d’y être perpétré. Les hurlements de désespoir et de douleur ne l’atteignaient nullement, pas plus que les flaques de sang dans lesquelles il pataugeait. L’Oshun se fichait pas mal du sort de la race humaine dans son entièreté mais il était hanté par la peur de croiser le corps de sa précieuse, de sa Déesse, de son aînée. Séparé d’Isaure bien malgré lui, Maven était rongé par la peur. Il ne pouvait la perdre. Pas à elle. Elle était tout ce qu’il possédait, désormais. Le blond avait fait ses adieux à Naos, crachait toujours au visage de Cal et se méfiait d’Elizaveta comme de la peste. Et puis, il y avait cette autre fille. Celle qu’il avait aimé. Démesurément. Mais sur laquelle il n’avait pas posé les yeux depuis plus d’une année. Le maître du feu déambulait ainsi, laissant ses pieds le guider selon leur bon vouloir. Ses yeux glissaient insensiblement sur les blessés et les mourants. Enfant ou vieillard, homme ou femme, il n’en avait cure. Possédé par la terreur intrinsèque qu’il soit arrivé malheur à Isaure, il ne voyait rien d’autre. Il n’était pas un chevalier servant, ni une âme charitable. Le monde entier pouvait prendre feu, il ne l’aurait pas aidé pour autant. Maven était d’une loyauté à toute épreuve, prêt à donner sa vie pour certaines personnes. Quant aux autres, elles devaient se débrouiller sans le terrible monstre Oshun, le chien d’Isaure. Sa réputation était terrible, irrécupérable. L’homme de main, le tueur impitoyable, l’Arès au visage d’ange, le terrible sanguin. Plus prompt à utiliser ses poings qu’à mettre en mots ce qu’il ressentait, le blond était injustement perçu pour un enfant sans humanité, endoctriné trop jeune pour être sujet aux émotions. Le public n’avait jamais eu plus tort qu’en assénant cela. Si le cadet était ainsi, c’était justement parce qu’il sentait les choses trop fortement. Tout était décuplé dans son âme. Modelé pour devenir une arme létale, il avait été utilisé à bon escient et se devait désormais de trouver une paix qui semblait lui être interdite. Maven n’était, en réalité, qu’un enfant cherchant reconnaissance et affection auprès de ses pairs. Un animal de compagnie qui désirait être récompensé de sa fidélité. Prêt à ployer le genou pour la personne qui serait prête à lui offrir un amour incommensurable, le jeune homme n’était devenu que plus méfiant et sauvage en comprenant que l’échiquier politique sur lequel il évoluait ne permettait pas la sincérité. Homme trop vrai, il était pourtant confronté à des menteurs et des manipulateurs. Lui ne connaissait que la violence comme moyen d’expression et se fiait au jugement inviolable d’Isaure pour naviguer sur cette terrible mer. Les autres le regardaient avec défiance, ne décelant en lui que l’étoffe d’un monstre cruel et sanguinaire. Les regards se détournaient sur son passage, les conversations s’éteignaient. Il était une calamité, aussi redouté que l’épidémie la plus dangereuse. Sa sœur était la seule qui ait su voir plus loin que la machine qu’il était devenu. Isaure voyait ses forces et ses faiblesses, ses qualités et ses défauts, ses failles sans fonds et sa douleur criante. Et elle ne l’en aimait que plus. L’image d’une divine brune s’imposa à l’esprit de Maven. Cette beauté nocturne qui avait sondé l’entièreté de son âme et jugé digne de son affection. L’oiseau au regard de braise qui avait hanté des centaines de ses nuits, son premier amour. Peut-être même son dernier, à l’allure où allaient les choses. Merle Osanos, l’ennemie de la couronne. La seule qui ait eu un aussi grand empire sur son âme. Happé par les réminiscences de cet amour, le prince faillit ne pas la voir. Ne pas l’apercevoir sous les décombres, ses vêtements déchirés et emprunts de tâches pourpres. Sa peau pâle, ses lèvres entrouvertes et ses boucles désordonnées. Toujours aussi belle. Il dégagea ces maléfiques pierres qui la retenaient prisonnière avant de la prendre dans ses bras, l’attirant contre lui pour lui murmurer : « Je suis là, Merle. Ça va aller maintenant … » Et lui de la transporter, comme si elle était aussi légère qu’une plume, en direction d’une maison déserte. Il savait qu’elle était recherchée, que sa mère serait fière de le voir ramener un butin aussi précieux au palais. Mais l’enfant de l’eau lui était trop chère, même après toutes ces années. Elle avait conservé une partie de son cœur, malgré le silence et l’éloignement. Un fragment qui appartiendrait toujours à la céleste. Maven l’installa précautionneusement, avec une douceur insoupçonnée. Il était peut-être un rustre et une brute reconnue, mais il avait toujours été celui qui courbait l’échine devant Merle, qui ployait le genou devant son amour. Celui qui donnait les caresses dans l’espoir d’en recevoir. Ses relations étaient toujours asymétriques. Soldat dévoué et formaté jusqu’au plus profond de son âme, le prince Oshun cherchait perpétuellement à se placer sous l’autorité de plus puissant que lui. Il n’était pas fait pour diriger ou commander, au contraire. Accroupi auprès de la belle, il attendait patiemment qu’elle reprenne ses esprits, qu’elle revienne à elle. Oubliée Isaure, son âme n’était tournée que vers la seule femme qui ait un jour capturé le cœur craintif du monstre. Il la regardait, admirant les traits parfaits de son visage. Ces lèvres qu’il avait embrassé un nombre incalculable de fois. Ces yeux toujours doux pour lui. Ce rire mutin. Il connaissait Merle par cœur. Après tout, la belle avait hanté son esprit pendant des centaines, des milliers d’heures. Après des minutes qui lui parurent une éternité, l’Osanos finit par ouvrir les paupières, ses pupilles venant se fixer sur lui. Maven songea alors au spectacle peu glorieux qu’il devait offrir. Des cheveux désordonnés, des vêtements tout juste bons pour la poubelle, des écorchures et des tâches d’hémoglobine sur l’entièreté de sa personne. Il avait tout de l’affreuse créature qu’il croyait parfois être. « Et toi ? Tu vas bien ? Dis-moi que tu vas bien. » Sa voix n’était qu’un souffle mais le cœur de l’Oshun se contracta violemment. Il voulait se blottir contre elle et oublier le reste du monde, ne plus vivre que pour elle et ses sourires enjôleurs. Les petites mains de Merle était accrochées à ses joues, de chaque côté de son visage. Maven ferma les yeux, l’espace de quelques secondes. C’était électrisant de la voir de nouveau si près de lui, de goûter encore à ce contact physique qu’il avait tant chéri. « Ne t’inquiète pas pour moi. Ce ne sont que des égratignures. Qu’est-ce que tu faisais là, Merle ? Tu imagines si ma mère avait mis la main sur toi … » Un cauchemar, voilà ce que cela aurait été. L’enfant de l’eau retomba sur le dossier de sa chaise, ses forces l’abandonnant visiblement une nouvelle fois. Elle tremblait de tout son être et le prince serra les dents, se rapprochant d’elle avant d’allumer de légères flammes au bout de ses doigts. « Comme à l’académie, pas vrai ? » Un sourire timide se peignit sur son visage marqué par une trop grande solitude, alors que le souvenir de leurs échappées à la faveur de la nuit revenait se nicher dans sa tête. Frileuse comme elle était, la brune avait bien souvent sollicité l’élément de l’Oshun pour se réchauffer. Il glissa une mèche bouclée derrière son oreille, redevenant alors ce petit garçon impressionné et muet, face à la gente féminine et ce qu’elle comptait de plus jolie créature. « Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? » Docile soldat se plaçant sous les ordres d’un commandement bien connu.
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‹ POUVOIR : maîtrise du sang, don destructeur dans la main d'une âme détruite, l'oiseau a hâte de savoir maîtriser ce don à la perfection, de se venger de toutes ces âmes qui ont essayé de la corrompre pendant tant d'années, hâte d'imposer son pouvoir sur ce qui est sa nation.
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MessageSujet: Re: love is just a button we pressed last night by the campfire (meren) love is just a button we pressed last night by the campfire (meren) EmptyDim 1 Oct 2017 - 23:09



⎨you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth
but I see it in your eyes, the things that you do⎬

« Je suis là, Merle. Ça va aller maintenant … » sa voix lui était parue si douce, délicate, Merle aurait pu la comparer à celle d'un ange. Ses paroles résonnaient dans sa tête et au fond d'elle, c'était tout ce dont elle aurait pu rêver ; Maven soupirant dans ses oreilles pour l'éternité. L'oiseau était encore inconscient et pourtant, ce fut comme si elle était capable d'assister à tout ce qui se passait autour d'elle. Les paroles de Maven divaguant jusqu'à ses oreilles, elle aurait juré être capable d'entendre un sourire étirer ses lippes, ou peut-être sagissait-il d'une simple utopie chimérique qui avait modelée ses plus simples pensées elles-même sculptées par la chaleur étouffante et les évènements. Lorsqu'elle su retrouver ses esprits, ses iris s'accrochèrent immédiatement sur l'épiderme du Oshun, au même titre que ses mains qui vinrent s'agripper à ses vêtements ; Merle ne voulait pas qu'il s'en aille, il était le seul qui arrivait à la faire se sentir bien, à la faire se sentir en sécurité. L'oiseau se sentait faible, frêle et impuissant, et pourtant il était encore capable d'admirer la seule chose qui lui donnait des forces ; l'espoir d'un visage familier, d'un amour enfoui mais jamais oublié, toujours brûlant au plus profond de son être. Merle essaya de déglutir, simple mouvement pénible, sa crachée se déchirant sous l'effort de ses muscles ; elle grimaça. « Ne t’inquiète pas pour moi. Ce ne sont que des égratignures. Qu’est-ce que tu faisais là, Merle ? Tu imagines si ma mère avait mis la main sur toi … » ses pensées se mélangèrent à l'intérieur de sa tête ; comment pouvait-elle faire autrement que de s'inquiéter pour lui ? Il représentait ce qu'elle avait de plus cher ici-bas, il était l'un des seuls à encore rester à ses côtés malgré tout ce qui s'était passé, le seul à refuser de perdre toute foi en elle, et rien que pour cela elle lui était plus que redevable. Ce qu'elle faisait là... ce qu'elle faisait toujours ? Ce pour quoi elle su se faire renier par chaque personne dans sa vie ? « Tu me connais, comment aurais-je pu manquer le Festival d'été ? En plus on m'a dit que le plus beau parti des Oshun comptait participer aux cérémonies, je ne pouvais pas manquer ça. » ce fut un sourire témoin qui vint étirer ses lèvres abîmées, elles étaient carmin, colorées par le flux d'hémoglobine qui avait déteint sur son épiderme. Merle voulu pouffer, mais lorsque son diaphragme se contracta, elle fut éprise d'une douleur si aiguë qu'elle ne pu s'empêcher de se tordre de douleur. Son regard s'implanta de nouveau dans celui de Maven, tandis qu'elle ne l'avait pas encore lâché, s'accrochant à lui comme elle s'accrochait à la vie. « Comme à l’académie, pas vrai ? » les flammes jaillirent de ses doigts et Merle cru être témoin du plus beau des actes. L'académie, dès le moment où il prononça ce mot, un flot de souvenirs vint enivrer la tête de la Maître de l'eau. Elle su se souvenir de paroles, d'images qui vinrent instinctivement étirer ses lippes en un nouveau rictus ; le craquement de ses lèvres gercées sous cet effort, la douleur faisant bouillir sa bouche, un léger filet de sang venant remplir les craquelures ; c'était douloureux mais ça en valait la peine. Le reflet des flammes sur le visage du Maître du feu semblait l'avoir rendu plus beau que jamais, colorant ses iris clairs en un jaune majestueux et chaleureux, le seul fait de fixer ses prunelles su la réchauffer. Merle vint enrouler ses doigts autour du poignet du Oshun, la source de chaleur lui procurant un bien idéal, aux antipodes de la chaleur étouffante qui régnait dehors, détruisant tout sur son passage. Son dos n'était désormais plus collé au siège qui avait hérité de traces diverses et variées témoignant du passage de Merle sur sa propriété ; son visage lui, était plus près de celui de Maven qu'elle ne pu s'en rendre compte. Ce fut une envie écrasante qui s'empara de ses tripes, si bien que ce fut comme si son estomac se tordait sous la pression de ses convoitises. Sa pupille dériva de son regard envoutant à ses lèvres captivantes, elle eut envie de saisir son visage délicat dans ses mains abîmées mais elle ne pu s'y résoudre sous la douleur qui habitait chaque parcelle de son corps ; la frustration vint intensifier la douleur s'étant éprise de son bas ventre. « Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? » elle aurait voulu lui demander de partir, rien que tous les deux. De tout quitter, tout abandonner pour ne plus vivre qu'à deux loin de tout ce qui pouvait se dérouler à Aksana. Mais il avait ses responsabilités et elle les siennes, il avait une famille, une vie, des devoirs, elle n'était qu'une calamité modelée par les conflits de la guerre. Merle vint de nouveau agripper les vêtements de Maven -réduisant la distance qui les séparait. Ses yeux étaient désormais clos et son front vint heurter ce qui lui semblait être sa mâchoire, ou sa tempe, elle n'aurait su s'en assurer. « Rien, rien du tout. » c'était tout ce dont elle avait besoin, lui à ses côtés. Sa main vint se placer sur le haut de sa nuque, sa paume s'encastrant parfaitement sous la forme de son crâne. Son coeur vint s'accélérer dans sa poitrine, lion en cage rugissant ne demandant qu'à être libéré pour déverser sa haine comme ses désirs. Merle eut l'impression de reprendre ses esprits tant ces quelques secondes lui avaient semblé beaucoup plus longues. Moment idyllique ne demandant qu'à ne jamais s'arrêter, elle souffrait mais il lui faisait oublier ses douleurs. « Tu dois sûrement rejoindre les autres, ta famille... Elizaveta. » il était évident que Merle était au courant pour leur union, c'était une chose qui la déchirait de l'intérieur sans qu'elle ne soit capable de rien y faire, ni-même lui en vouloir ; après tout aucun des deux n'avait été d'accord pour une telle union, elle même devait-être mariée à un homme sans qu'elle n'ait son mot à dire, telle était la royauté des temps présents. La vérité était qu'elle ne souhaitait pas le voir partir, elle espérait qu'il lui dise qu'il resterait, pour elle, pour eux.
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‹ ALLEGEANCE : la famille oshun, son propre sang. ces deux jumeaux diaboliques. pour la puissance et la royauté. pour la continuation de la grandeur du feu.
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MessageSujet: Re: love is just a button we pressed last night by the campfire (meren) love is just a button we pressed last night by the campfire (meren) EmptyDim 8 Oct 2017 - 22:56

is this the way it’s really going down ? is this how we say goodbye ? should’ve known better when you came around that you were gonna make me cry. funny thing about that is I was ready to give you my name. Thought it was me and you, babe and now it’s all just a shame and i guess i was wrong.


« Tu me connais, comment aurais-je pu manquer le festival d’été ? En plus on m’a dit que le plus beau parti des Oshun comptait participer aux cérémonies, je ne pouvais pas manquer ça. » Le petit prince du feu se mit à rire, gêné comme il l’était. Il ne supportait que très mal les compliments ou toute autre sorte d’association de mots mélioratifs. Habitué à être traité en bête, en animal sauvage, en guerrier sans âme, l’Oshun ne savait jamais comment réagir, face à de telles paroles. Devant Isaure, il ployait le genou, attendant caresses comme récompenses pour ses agissements de l’ombre. Il posait sa tête sur ses genoux, réclamant un peu de tendresse en compensation des meurtres, de l’espionnage, des coups offerts aux ennemis de sa précieuse sœur. Mais avec la brune, tout était toujours différent. Tout était toujours différent, avec elle, puisqu’il lui avait appartenu. Corps et âme. Merle avait été sa reine de cœur, l’impératrice de son âme, la déesse de son corps. Il avait été amoureux d’elle. Désespérément. Infiniment. Et peut-être qu’une partie de lui l’était encore, après tout. L’Osanos avait été son premier amour et, à la voir ainsi entre ses bras, il ne doutait pas qu’elle serait probablement le dernier. Fragile et forte, ombre et lumière, feu et glace, l’envoûtante était tout cela à la fois. Elle avait laissé une empreinte indélébile dans les ruines qu’était l’âme de Maven. Il ne pourrait l’oublier, même avec la meilleure volonté du monde. La céleste était pourtant son ennemie, celle qui menaçait directement la sécurité de sa précieuse Isaure. Et pourtant, il était là, caché avec elle. S’inquiétant bien plus qu’il ne l’aurait dû. L’image de la superbe venait régulièrement hanter les rêves du prince, son cœur se serrant atrocement face à ce vide qu’elle avait laissé dans sa vie. Parce que Maven se souvenait de tout, d’absolument tout. Il avait encore le goût de ses lèvres sur les siennes, l’aigu de son rire dans les oreilles et la douceur de ses caresses sur la peau. Merle avait la grande conquérante de son cœur, celle qui avait réussi à éveiller la passion dans une âme qui ne savait ce que signifiait l’amour. Elle avait bouleversé son monde et toute son existence, ses croyances et ses peurs. Tsunami ravageur qui avait déferlé sur son cœur dont il ne restait plus que des débris, maintenant qu’elle était partie. « Tu dis n’importe quoi … » Voix à peine perceptible, loup devenant agneau, Maven n’avait plus rien de reconnaissable. Car contrairement au mythe répandu à travers tout l’empire d’Aksana, il n’était pas toujours ce barbare sanguinaire, avide de violence et s’exaltant dans les combats. L’enfant du feu avait un cœur et même une âme, avec lesquels il n’était pas familier, cependant. Deux entités qui ne demandaient qu’à s’exprimer, qu’à être entendues. Mais personne ne se souciait jamais du diable Oshun, de celui qui n’avait aucune bonne manière et qui faisait si tâche dans le parfait portrait de la famille royale. Il était toujours le laissé pour compte, le vilain petit canard. Moins charismatique que Cal, moins intelligent qu’Isaure, moins rusé que Wanda. Alors il palliait à ces lacunes par un excès d’impulsivité, par un regain de haine perpétuelle. Seules quelques rares personnes le connaissaient réellement, dont le nombre pouvait se compter sur les doigts d’une seule main. « Rien, rien du tout. Tu dois sûrement rejoindre les autres, ta famille… Elizaveta. » Le sourire de la sublime était crispé, douloureux. L’enfant de l’eau souffrait, c’était indéniable. Elle avait été gravement amochée, Maven s’en rendait bien compte. Mais elle ne se plaignait pas. Jamais. Parfaite comme elle l’était. La sublime agrippa les vêtements abîmés du jeune homme, réduisant ainsi la distance qui les séparait. Ses yeux désormais clos, elle laissa son front heurter la mâchoire du prince. Il avait envie de la prendre dans ses bras, de rappeler à sa conscience leurs ébats endiablés, de goûter une nouvelle fois au courant électrique qui déferlait dans son ventre lorsque leurs corps ne faisaient plus qu’un. « Je vais certainement pas te laisser là, Merle. Il faut que tu sois soignée et puis, tu ne peux pas rester ici. La garde royale va probablement fouiller les moindres recoins de Dragondale. » Maven connaissait le protocole et savait qu’ils manquaient de temps. Ces retrouvailles ne ressemblaient pas vraiment à celles qu’il avait imaginé, des centaines et des centaines de fois. La résistante semblait sur le point de tourner de l’œil, de défaillir, tandis que la panique menaçait de submerger l’animal sauvage qu’il était. Pas apte à prendre des décisions, encore moins habitué à réfléchir, il avait besoin de la brune pour lui dicter sa conduite. Une fois de plus. « Est-ce que … Est-ce que c’était vous, l’attaque ? » Il ne l’espérait pas. Sincèrement pas. Parce que, le cas échéant, cela placerait sa chère Osanos en opposition directe avec la véritable reine qu’était Isaure Oshun, celle pour laquelle il se battait. Il soupira, tentant de reprendre son souffle alors que son pouls s’affolait. Merle était proche, si proche. Les souvenirs bouillonnaient en lui, prêts à rejaillir à la première occasion. Il glissa ses mains autour du visage de porcelaine de la belle, déposant un baiser de plusieurs secondes sur son front. L’Oshun avait diablement envie de faire plus, mais n’osait pas. Toujours prudent. Toujours sur ses gardes. « Ma famille peut attendre, elle est en sécurité. » Il laissa retomber l’adorable tête de Merle sur son épaule, glissant une main dans ses boucles emmêlées. Avec une lenteur indicible, il laissait ses doigts s’égarer dans la crinière de la jeune femme, retrouvant un peu de ces sensations qu’il croyait pourtant perdues. « Quant à Elizaveta, elle n’est rien. Ce n’est qu’une alliance et elle me déteste, qui plus est. Elle ne te ressemble pas, tu sais. Pas du tout … » Et ce, au plus grand damne de l’enfant du feu.
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‹ AVATAR : ADELAIDE KANE.
‹ CRÉDITS : SCHUYLERS (AVATAR)
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‹ AGE : vingt-trois années, jeunesse écarlate imprimée sur un visage mutilé.
‹ STATUT : fiancée à l'âme qui a toujours hanté son esprit, le visage qui n'a jamais quitté ses pensées. c'est à maven oshun qu'elle va s'unir, l'oiseau se réjouie de cette union d'amour, bien consciente qu'il s'agit d'un réel privilège.
‹ SANG : anciennement argent, : il est désormais bleu, l'élégance et les privilèges coulent dans ses veines ; l'oiseau qui aspirait au pouvoir et à la puissance se retrouve désormais conquérant, Régente d'une nation, de sa nation. le sang de merle est peut-être bleu, mais c'est le pouvoir qui coule dans ses veines qui l'importe le plus. depuis que le virus a frappé aksana, le sang de la souveraine est désormais également considéré comme étant mutant, parce que la sauvage ne contrôle plus l'eau, non, c'est désormais sur le sang qu'elle agit impunément.
‹ POUVOIR : maîtrise du sang, don destructeur dans la main d'une âme détruite, l'oiseau a hâte de savoir maîtriser ce don à la perfection, de se venger de toutes ces âmes qui ont essayé de la corrompre pendant tant d'années, hâte d'imposer son pouvoir sur ce qui est sa nation.
‹ METIER : régente de la nation de l'eau, une responsabilité qu'elle ne faisait qu'imaginer dans ses rêves les plus fous, désormais réel, elle règne sur la nation de l'eau d'une main de fer.
‹ ALLEGEANCE : son allégeance se tourne vers sa nation et toutes les alliances qui l'accompagnent, le feu avant tout, c'est à l'empereur cal oshun qu'elle se livre.
‹ ADIUTOR : yerim osyris, un jaune qui l'a longtemps hanté et à qui elle veut désormais faire la peau.
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MessageSujet: Re: love is just a button we pressed last night by the campfire (meren) love is just a button we pressed last night by the campfire (meren) EmptyMar 31 Oct 2017 - 22:58



⎨you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth
but I see it in your eyes, the things that you do⎬

« Tu dis n’importe quoi … » et il seulement il savait ; ce que Merle ressentait pour lui, ce qu'elle n'avait jamais cessé de ressentir, cette partie immense qu'il détenait dans son palpitant. Maven était omniprésent, seul âme digne d'attirer l'attention de la déchue, elle ne souhaitait que le posséder, et qu'il la possède ; qu'ils s'appartiennent à deux et à jamais. Envie démesurée, probablement exagérée par le choc qu'elle venait de se recevoir, mais l'oiseau s'en fichait royalement, tant l'apparition chimérique qui s'en dégageait était si merveilleuse. Elle le dévorait, ses prunelles se baladant sur chaque parcelle de sa silhouette, vision idéale elle ne souhait plus s'en détacher, par peur de poser les yeux sur autre chose, moins beau, moins parfait. « Je vais certainement pas te laisser là, Merle. Il faut que tu sois soignée et puis, tu ne peux pas rester ici. La garde royale va probablement fouiller les moindres recoins de Dragondale. » ce fut comme un soulagement, de l'entendre prononcer ces mots. L'oiseau ne s'était exprimée que dans le but de le voir renoncer, elle voulait l'entendre lui dire qu'il resterait à ses côtés, pour elle. Un rictus déplia ses lèvres abîmées tandis que ses doigts se baladèrent sur son visage. La tension était palpable, si bien que Merle souhaitait considérablement réduire la distance qui les séparait ; jusqu'à ce qu'elle soit nulle. La seule chose qui hantait son esprit, était la vision de leurs lippes s'entrechoquant dans une danse endiablée et sensuelle. L'oiseau voulait désespérément retrouver cette complicité, cette tension qui avaient animées leurs vies durant tant d'années. Mais lorsqu'elle se pencha vers sa silhouette, la douleur qui alimentait son diaphragme s'intensifia si bien que la seule chose qui s'extirpa de ses lippes fut un gémissement de douleur, une plainte agrémentée d'un mouvement de recul soudain. Ce fut ensuite un soupire qui raisonna. « Merci Maven... » ses doigts s'enroulèrent autour de sa main libre et elle refusa de rompre ce contact. Il avait raison ; elle ne pouvait pas rester ici et pourtant, c'était la seule envie qui traversait son esprit. Elle ne souhaitait qu'une chose et une seule : rester à ses côtés. Elle aurait voulu pouvoir l'emmener avec elle, peu importe sa destination. Mais la réalité la rattrapait si vite, peu importe si elle en était capable ou pas ; Merle allait devoir fuir, encore et toujours, pour espérer rester en vie. « J'en ai tellement marre de fuir... si tu savais. » aussi soudainement et rapidement que l'on respire, ses yeux s'étaient dramatiquement humidifiés. L'enfant était fatiguée, de vivre comme une paria, de ne pas être capable de mener une vie aussi simple qu'elle avait pu mener auparavant. C'était dans de tels moments que l'oiseau se remettait en question, qu'elle se disait que les désirs qui avaient toujours alimentés son coeur n'était, au final, que superficiels. Les envies de grandeur et de royauté, tout semblait si beau, mais lorsqu'elle confrontait ses envies à des situations comme celle-ci la réalité retombait bien vite : ce n'était qu'inutile, riche ou pauvre, bleu, argent ou bien même bronze, rien n'aurait changé ; elle se serait retrouvée sous cette même pierre à cet exact moment. « Est-ce que … Est-ce que c’était vous, l’attaque ? » elle avait relevé ses prunelles sur son visage à lui, tout en essuyant les quelques perles salées s'étant écoulées sur ses joues sales. Tout ça, ce chaos, cette attaque, ces morts, ce n'était pas une oeuvre de la Résistance, jamais Merle ne les avait entendus parlé d'une attaque de telle envergure. Ou tout simplement avaient-ils arrêtés de lui confier des informations, d'ouvrir la bouche en sa présence sachant pertinemment ce que l'enfant faisait, une fois quelle les quittait, trahissant toutes les valeurs qu'on avait pu lui enseigner. « Non... ou du moins, je ne pense pas. Jamais je n'ai entendu parler d'une telle attaque, sinon je me serais bien gardée d'y assister. » elle pouffa, mélangeant ses quelques larmes aux légers éclats de rire s'échappant de sa poitrine. Les mains de son prince se déposèrent sur le sien, frêle et abîmé. Merle avait honte, de se présenter à lui dans un tel accoutrement ; il lui paraissait toujours aussi diaboliquement magnifique et là voilà qui était souillée, blessée et faible, tout le contraire de ce qu'elle avait toujours été avec lui, pour lui. Ses lèvres chaudes se déposèrent sur son front et Merle ferma les yeux sous ce doux contact agréable, c'était quelque chose qui lui avait tant manqué. La pression de ses doigts se resserra sur la main de Maven. « Ma famille peut attendre, elle est en sécurité. » le sourire ornant précédemment ses lèvres s'étira un peu plus tandis qu'elle lutta de toutes ses forces pour enrouler ses bras autour de la nuque du maître du feu. L'oiseau aurait juré être capable de ressentir le battement du palpitant de Maven contre sa poitrine, ou peut-être était-ce la simple résonance du sien, elle n'aurait su faire la différence ; dans tous les cas, c'était si agréable qu'elle ne su pas détacher son étreinte, ou ne serait-ce que la desserrer, elle avait tant besoin de le sentir contre elle qu'elle en était devenue dépendante. «  Quant à Elizaveta, elle n’est rien. Ce n’est qu’une alliance et elle me déteste, qui plus est. Elle ne te ressemble pas, tu sais. Pas du tout … » cette phrase fut la seule chose capable de la convaincre de lâcher cette pression qu'elle exerçait autour de lui. Ses iris se plongèrent dans le regard océan de celui qui le faisait face et sans qu'elle n'eut le réel temps d'y songer, elle lutta contre toutes les douleurs animant son corps pour déposer ses lèvres sur celles ardentes de son ancien amant. Dans une danse enivrante et chaleureuse, leurs lippes dansèrent merveilleusement animées dans une passion qui les avait hantée durant tant d'années. Son corps lui faisait mal, mais la passion qui brûlait dans ses tripes battait toute douleur. Ça en valait la peine, ce baiser en valait la peine, si partager un seul moment avec lui devait lui coûter la souffrance éternelle ; elle n'aurait jamais hésité à faire ce pacte avec le diable, vendant son âme à cet homme angélique qui jamais ne cessa de hanter ses pensées. Lorsque enfin, leurs lippes se séparèrent l'oiseau vint de nouveau scruter les prunelles de sa proie, un sourire sincère illuminant son visage blessé. « Depuis le temps que j'ai envie de faire ça. » elle posa son front sur celui du maître du feu, ses doigts caressant chaque parcelle de son visage dans une caresse douce.
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‹ AGE : vingt-trois années noyées dans les flammes de la vengeance et de la colère. vingt-trois années livré aux flammes destructrices et impitoyables.
‹ STATUT : pion politique sur l'échiquier géant qu'est l'empire d'aksana, maven est une pièce maîtresse déplacée au gré des jumeaux oshun. autrefois fiancé à elizaveta valaeris, maven se voit désormais fiancé à son premier amour, la reine de son coeur : merle osanos.
‹ SANG : royal, bleu, aussi pur qu'il est possible de l'être. maven est fier de pouvoir s'en targuer. au-dessus des autres, il ne cesse de l'afficher sans vergogne.
‹ POUVOIR : ça crépite au bout des doigts, dangereusement. suite à la propagation du virus, le vilain prince du feu a acquis une nouvelle maîtrise de son précieux feu. désormais roi des éclairs, il s'amuse à créer des halos lumineux entre ses doigts abîmés, préparant sa revanche à l'encontre de celui qu'il hait tant.
‹ ALLEGEANCE : la famille oshun, son propre sang. ces deux jumeaux diaboliques. pour la puissance et la royauté. pour la continuation de la grandeur du feu.
‹ ADIUTOR : lara til'illan, la petite terrible. celle qui le détestait. celle qu'il haïssait. celle qui a rejoint les rangs de pollux et qui rêve de se venger.
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MessageSujet: Re: love is just a button we pressed last night by the campfire (meren) love is just a button we pressed last night by the campfire (meren) EmptyMer 1 Nov 2017 - 16:29

is this the way it’s really going down ? is this how we say goodbye ? should’ve known better when you came around that you were gonna make me cry. funny thing about that is I was ready to give you my name. Thought it was me and you, babe and now it’s all just a shame and i guess i was wrong.


« Merci Maven… » Et la céleste grimaçait, son visage trahissait la douleur qui rugissait dans ses membres. Elle était terriblement amochée, la rebelle. Même l’enfant du feu, l’âme la moins délicate du monde, s’en rendait bien compte. Il aurait voulu la soigner, apaiser ses peines, mais il en était incapable. C’était un guerrier, un assassin, pas un soigneur. Maven était habitué aux sévices physiques, aux os cassés et aux plaies béantes. Il avait été entraîné, manipulé, endoctriné, afin de devenir l’arme létale la plus effroyable de l’empire d’Aksana. Le petit prince sans âme, le chien docile. Mais ses entraîneurs s’étaient trompés. Ils n’avaient pas réussi à éteindre l’humanité en lui, pas réussi à le transformer en arme de guerre. Et pour cela, l’Oshun souffrait. Terriblement. C’était un véritable fardeau qu’il portait. Un poids qui s’était allégé plusieurs fois, au cours de sa misérable existence. Mais il revenait, toujours plus lourd, toujours plus pesant. « J’en ai tellement marre de fuir … Si tu savais. » Il hocha la tête. Maven comprenait mieux que personne. Lui aussi fuyait depuis sa naissance. Il fuyait sa propre personne, cette entité sauvage et indomptable. Ce monstre de violence qui passait son temps à se placer sous l’autorité d’une femme. Le blond avait parfaitement conscience de la fatuité de son existence. Il n’était rien, ne comptait pour personne. Un simple pion sur le géant échiquier du pouvoir. Une âme aisément manipulable. Parce qu’il s’était puissant physiquement, le prince se trouvait pourtant totalement vulnérable face aux mots. Ses plus grands ennemis. Le sauvage rêvait de pouvoir retrouver la quiétude de ses années à l’académie, où tout ce dont il avait à se préoccupait était Merle. Leurs rendez-vous secrets. Leurs baisers volés. Leurs nuits endiablées. Son premier amour. Elle avait été sa rédemption, son ange sauveur. Et lorsque leurs nations avaient été divisées, elle était partie avec une part de lui-même. Les larmes débordèrent alors des yeux océans de la sublime Osanos. « Non … » A peine un souffle, alors que ses pouces noirs de suie essuyaient les gouttes salées qui roulaient sur les joues de la jeune femme. La voir ainsi lui brisait le cœur. Elle était la plus belle personne de sa connaissance, celle qui méritait un bonheur entier et total. Mais il ne pouvait le lui offrir. Maven était le chien servant, le prince sans bonnes manières et au caractère exécrable. Il était bien loin du prince charmant que méritait l’enfant d’Azurite. « Non… Ou du moins, je ne pense pas. Jamais je n’ai entendu parler d’une telle attaque, sinon je me serais bien gardée d’y assister. » Et les deux enfants se mirent à rire ensemble, malgré les côtés brisés et les plaies ouvertes. Malgré le monde entier qui tentait de les séparer. Leurs doigts s’entrecroisèrent, comme autrefois. Et les souvenirs s’éveillèrent par milliers dans l’esprit de l’enfant du feu. Ils n’étaient alors que des gamins, idiots et naïfs, qui s’étaient épris l’un de l’autre à une vitesse phénoménale. Merle aurait toujours une place particulière dans le cœur du cruel. Elle avait été la première personne qu’il avait laissé s’approcher. La première personne qu’il avait apprécier, à qui il avait réussi à accorder sa confiance. Il l’avait aimé, plus que sa propre personne. Et peut-être qu’une partie de ces sentiments subsistait, au fond de lui. Comment pouvait-il oublier la seule âme qui ait jamais montré de l’affection et de la tendresse pour lui ? Et il croyait, le petit prince Oshun, de ne jamais plus retrouver cette sensation extraordinaire. Il avait cru que sa fiancée de l’air pourrait remplir ce rôle, mais il n’en n’était plus si certain, désormais. Merle lui manquait, tous les jours. Et Maven le réalisait pleinement, alors qu’il se tenait à quelques centimètres de son visage. Ses mains s’étaient enfouies dans les boucles noires de son ancienne amante et ses yeux étaient rivés dans les pupilles bleutées de la sublime. Il rêvait de pouvoir l’embrasser, comme des années auparavant. Mais il n’osait pas. Derrière ses travers de monstre se trouvait un grand timide, terriblement mal-à-l’aise avec le sexe féminin. Et sans qu’il comprenne les gestes emprunts de douleur de la terrible Osanos, ses lèvres se retrouvèrent visser aux siennes. Un grognement de plaisir échappa alors au blond, tandis que ses mains vinrent retrouver leur place habituelle au niveau des hanches de la brune. Le désir se réveilla, brûlant, dans l’âme du prince. Il la voulait depuis si longtemps. Depuis toujours. C’était une partition envoûtante, enivrante, que jouait les deux amants. L’écho d’une symphonie qu’ils connaissaient parfaitement. « Depuis le temps que j’ai envie de faire ça. » L’enfant du feu rêvait d’avoir plus de temps avec elle, de pouvoir rester ici pour l’éternité. Mais la réalité les rattrapait. Encore une fois. Inlassablement. Maven attrapa les petits doigts froids de la divine Osanos, les porta délicatement à sa bouche avant de la prendre dans ses bras. Ils ne pouvaient rester ici et la sublime était incapable de se mouvoir correctement, blessée comme elle l’était. « Depuis le temps que je rêve que tu fasses ça. »
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