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i could keep you safe, they are all afraid of me (meren)

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fire nation
Maven Oshun
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‹ AVATAR : dominic sherwood.
‹ CRÉDITS : laura bae, dandelion.
‹ COMPTES : esprit, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
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‹ AGE : vingt-trois années noyées dans les flammes de la vengeance et de la colère. vingt-trois années livré aux flammes destructrices et impitoyables.
‹ STATUT : pion politique sur l'échiquier géant qu'est l'empire d'aksana, maven est une pièce maîtresse déplacée au gré des jumeaux oshun. autrefois fiancé à elizaveta valaeris, maven se voit désormais fiancé à son premier amour, la reine de son coeur : merle osanos.
‹ SANG : royal, bleu, aussi pur qu'il est possible de l'être. maven est fier de pouvoir s'en targuer. au-dessus des autres, il ne cesse de l'afficher sans vergogne.
‹ POUVOIR : ça crépite au bout des doigts, dangereusement. suite à la propagation du virus, le vilain prince du feu a acquis une nouvelle maîtrise de son précieux feu. désormais roi des éclairs, il s'amuse à créer des halos lumineux entre ses doigts abîmés, préparant sa revanche à l'encontre de celui qu'il hait tant.
‹ ALLEGEANCE : la famille oshun, son propre sang. ces deux jumeaux diaboliques. pour la puissance et la royauté. pour la continuation de la grandeur du feu.
‹ ADIUTOR : lara til'illan, la petite terrible. celle qui le détestait. celle qu'il haïssait. celle qui a rejoint les rangs de pollux et qui rêve de se venger.
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MessageSujet: i could keep you safe, they are all afraid of me (meren) i could keep you safe, they are all afraid of me (meren) EmptyDim 29 Oct 2017 - 16:59

you looking at me but i'm looking through you. i see the blood in your eyes, i see the love in disguise, i see the pain hidden in your pride. i see you're not satisfied. and i don't see nobody else. mirror on the wall, here we are again. through my rise and fall, you've been my only friend.


Le monde s’était effondré sous les pieds du jeune maître du feu. Tout son univers, réduit à néant. L’Oshun n’était plus qu’une âme en peine, errant sans but et le cœur devenu ruines. Ses convictions les plus certaines s’étaient avérées ridicules, fausses au plus haut degré. Ses piliers étaient devenus poussières et le chaos avait alors progressivement entouré cet être aussi naïf que brutal, loyal que sanguinaire, amoureux que bourreau. Il était probablement la plus belle âme humaine de tout l’empire d’Aksana, mais habilement dissimulée derrière des barrières de violence, des déchaînements de haine. Il était une brute sans foi ni loi, frappant également sur les deux sexes et n’épargnant personne. Et s’il agissait ainsi, la plupart du temps, c’était sous les ordres de sa déesse réincarnée, de la lumière de sa vie, de son repère le plus ancien et le plus précieux : sa sœur aînée, Isaure. Celle qu’il avait aimé plus que sa propre personne. Celle qui l’avait trahi de la façon la plus douloureuse qui soit. Tout ce temps, toutes ces années, il n’avait été qu’un chien bien dressé, une arme létale à l’obéissance bien rodée. Jamais elle n’avait éprouvé la moindre affection pour son chien, pour le monstre Oshun. La sublime blonde n’avait pas hésité un moment à lui tourner le dos, à délivrer son ennemi le plus viscéral et à s’enfuir. Sans un regard en arrière, sans un aurevoir. Rien. Isaure ne laissait derrière qu’un vide immense, un silence pesant et une terrible solitude. Il était seul désormais, le terrible enfant du feu. Réalisait à quel point sa vie entière n’avait été qu’un mensonge, un jeu diablement amusant pour les plus rusés que lui. Et même celle qui avait eu le don de ranimer son cœur meurtri s’avérait également être une traîtresse sans nom. Seul, malheureux et d’une tristesse terrible. Maven avait l’impression de porter le poids du monde sur ses épaules, traînait les pieds et ne sortait plus de sa suite. Il s’était renfermé sur lui-même, encore plus qu’auparavant, si tant est que ce fût possible. Trois jours qu’il n’avait pas adressé à un mot à qui que ce soit, à l’exception de quelques grognements adressés à ces deux hommes, hier soir. Deux hommes qu’il avait battu jusqu’à ce que ses jointures craquent, que ses poignets demandent grâce. Un énorme hématome fleurissait sur sa joue pâle, sa lèvre supérieure était fendue. Ses côtes lui faisaient un mal de chien. Il n’était plus qu’une ombre, un fantôme. Plus rien sans elle, sans Adonis, sans Elizaveta. Le monde s’effondrait pour lui. Et personne ne le voyait. Comme toujours, les regards glissaient sur sa personne. Sur la créature qui dénotait dans le tableau de la famille royale, sur le guerrier rompu à la mise à mort. Dénué de toutes bonnes manières, opposant à la convenance. Celui que tout le monde détestait mais contre qui personne n’haussait la voix, puisqu’il était intouchable. Un seigneur du feu. Un prince royal. La nouvelle main de Cal Oshun, ce frère à qui il avait mené une guerre de longue durée. Celui devant qui il avait ployé le genou, suite à cette triple trahison. Celui à qui allait sa loyauté, désormais. Celui à qui il avait fait la promesse solennelle de traquer et de retrouver les opposants à la couronne. Ceux qu’il avait aimé, apprécié, jadis. Et il se préparait à retrouver son rôle favori, celui du traqueur enragé, de l’assassin furieux. C’était pour cela qu’il déambulait dans les couloirs en pleine nuit, dans les ténèbres les plus profonds. Les seuls amis dont jamais il n’avait douté. Il s’attendait à quitter le palais et la capitale dans la plus grande discrétion. Il ne pensait pas la croiser. La seule qui soit toujours restée à ses côtés. Celle qu’il avait aimé plus que sa propre personne. L’Osanos qui avait été l’ennemie de l’empire avant de recevoir une couronne étincelante. Mais pour lui, elle avait toujours été Merle. L’amante, l’amie, la confidente. Jamais son statut ne l’avait dérangé, il avait toujours été à ses côtés. La sauvant lorsque les gardes chassaient sa famille. La préservant alors que sa mère voulait voir sa tête au haut d’une pique. Son premier amour. Et probablement son dernier, au vu des circonstances actuelles. Il pensait que la belle Valaeris prendrait la suite de la divine brune. Mais il s’était trompé. Elle seule avait été digne de son amour. L’était toujours, en réalité. Le maître du feu allongea le pas, courut presque à elle, un sourire douloureux étirant ses lèvres pâles. Maven glissa ses bras abîmés autour de la fine taille de la nouvelle reine, l’attira à lui avant de la soulever dans les airs. Il n’avait pas eu le temps de la féliciter officiellement, puisque ses nouvelles fonctions l’avait entraînée bien loin de lui. Pas eu le temps d’épancher sa peine auprès de cette femme aussi douce que forte, qui possèderait à tout jamais une part de son âme. La seule qui restait encore intacte. « Je suis tellement heureux de te revoir … » Un soupire d’une sincérité éclatante. Il voulait tomber à genoux devant elle, laisser ses larmes éclater et se soumettre à l’indulgence de la céleste brune. Il voulait retourner des années en arrière, alors qu’il n’était qu’un adolescent et que son amour pour l’Osanos était tout ce qui comptait. Maven souhaitait de tout cœur pouvoir retrouver cette sensation, le fait de ne dépendre que d’elle. Elle avait rendu sa vie infiniment plus belle. Avait été la seule à lui vouer un amour véritable. Et pour cela, il serait toujours l’allié de Merle Osanos. Couronnée, résistante ou déchue, elle pourrait toujours compter sur lui. Parce qu’elle avait été la seule. Pour toujours et à jamais. « T’es magnifique avec ta couronne, je … Je voulais te le dire. Tu mérites tout ce qui t’arrive. Et, si je peux me permettre, je préfère pouvoir te parler sans encourir la peine capitale pour trahison. » Il remerciait Cal, ce frère qu’il avait haït et qui lui avait rendu Merle. « J’ai été trop sévère avec Cal par le passé. Je le réalise lorsque je te vois ainsi. » Et ses doigts d’effleurer les boucles noires de la sublime. Comme autrefois. Un souvenir d’un temps plus heureux.
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‹ AGE : vingt-trois années, jeunesse écarlate imprimée sur un visage mutilé.
‹ STATUT : fiancée à l'âme qui a toujours hanté son esprit, le visage qui n'a jamais quitté ses pensées. c'est à maven oshun qu'elle va s'unir, l'oiseau se réjouie de cette union d'amour, bien consciente qu'il s'agit d'un réel privilège.
‹ SANG : anciennement argent, : il est désormais bleu, l'élégance et les privilèges coulent dans ses veines ; l'oiseau qui aspirait au pouvoir et à la puissance se retrouve désormais conquérant, Régente d'une nation, de sa nation. le sang de merle est peut-être bleu, mais c'est le pouvoir qui coule dans ses veines qui l'importe le plus. depuis que le virus a frappé aksana, le sang de la souveraine est désormais également considéré comme étant mutant, parce que la sauvage ne contrôle plus l'eau, non, c'est désormais sur le sang qu'elle agit impunément.
‹ POUVOIR : maîtrise du sang, don destructeur dans la main d'une âme détruite, l'oiseau a hâte de savoir maîtriser ce don à la perfection, de se venger de toutes ces âmes qui ont essayé de la corrompre pendant tant d'années, hâte d'imposer son pouvoir sur ce qui est sa nation.
‹ METIER : régente de la nation de l'eau, une responsabilité qu'elle ne faisait qu'imaginer dans ses rêves les plus fous, désormais réel, elle règne sur la nation de l'eau d'une main de fer.
‹ ALLEGEANCE : son allégeance se tourne vers sa nation et toutes les alliances qui l'accompagnent, le feu avant tout, c'est à l'empereur cal oshun qu'elle se livre.
‹ ADIUTOR : yerim osyris, un jaune qui l'a longtemps hanté et à qui elle veut désormais faire la peau.
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MessageSujet: Re: i could keep you safe, they are all afraid of me (meren) i could keep you safe, they are all afraid of me (meren) EmptyVen 1 Déc 2017 - 12:26



⎨you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth
but I see it in your eyes, the things that you do⎬

Ça lui semblait étrange, tout lui semblait étrange. Se balader dans les couloirs du palais des flammes sans avoir peur de se voir chassée ou pire, exécutée ; c'était si surprenant que la Reine avait bien du mal à s'y faire. Parfois, ses prunelles venaient croiser celles de gardes qui arpentaient les couloirs, et elle pouvait sentir que ses regards représentaient une incompréhension qui ne lui était pas étrangère. Elle qui avait été ennemie à la Couronne pendant tant de temps, la voilà qui sillonnait les couloirs de cette capitale avec un sourire fier étirant ses lippes. Ce soudain couronnement en avait surpris plus d'un, étonné plein d'autres et certains même, refusaient de la voir comme Régente de sa Nation, et alliée de l'Empereur ; mais Merle se fichait bien de tout cela, car elle savait que le pouvoir qui coulait dans ses veines était bien plus puissant que les mots et pensées des simples bronzes et argents, désireux d'un pouvoir auquel ils n'auront jamais accès. C'était un rictus presque constant qui étirait les lèvres de l'oiseau sans jamais vouloir la quitter ; Merle avait beaucoup trop souffert pour ne pas avouer chaque seconde, chaque parcelle de ce statut dont elle rêva pendant tant d'années. Une couronne pesait sur son crâne, un ornement qu'elle ne voulait plus voir hors de sa chevelure d'ébène, par peur de ne plus être capable de le remettre sur sa tête. Cette tiare représentait son pouvoir, son influence, tout ce dont elle était capable et elle l'aimait beaucoup trop pour être capable de s'en débarrasser : certains verraient cela comme une vanité superficielle, or l'oiseau ne voyait cela que comme une représentation de tout ce qu'elle dû affronter pour en arriver à sa place actuelle, toutes les âmes qu'elle dû sacrifier pour sauver la sienne ; et elle en était plus que fière, rien au monde ne pouvait effacer cela. Des bruits de pas vinrent se mêler aux siens dans une harmonie quasi parfaite, ses prunelles se baladèrent un peu partout dans l'optique d'identifier l'auteur du claquement raisonnant contre les murs de pierres, et lorsque ses yeux croisèrent ceux d'une tête blonde, un immense sourire vint étendre ses lippes ; il était différent de l'ancien, il était plus sincère, émotif. Maven. Son nom avait résonné dans son crâne. Leurs pas s'allongèrent et lorsqu'ils furent l'un en face de l'autre ils s'unirent dans une étreinte chaleureuse et la sensation des bras du Maître du feu contre sa taille fine et délicate eu le don d'accélérer son palpitant jusqu'à ce qu'elle soit capable de ressentir les battements contre sa poitrine. Les pieds de l'oiseau ne touchaient plus le sol et ses bras étaient fermement accrochés à la carrure carrée de son ancien amant, ses doigts était entrelacés autour de sa nuque dans une pression délicate, presque charnelle. « Je suis tellement heureux de te revoir … » un nouveau sourire incontrôlé étira ses lippes tandis qu'elle plongea de nouveau ses prunelles dans celles, douces, de Maven. Si seulement il savait à quel point cette pensée était partagée, si seulement elle pouvait lui montrer ici-même, tout ce qu'elle ressentait à son égard,
si seulement.
« Moi aussi Maven, si tu savais... » elle n'eut pas le courage de terminer sa phrase, mais ses yeux représentaient parfaitement tout ce qu'elle ressentait pour lui que poser des mots sur ses sentiments étaient presque inutile, puisqu'il savait. « T’es magnifique avec ta couronne, je … Je voulais te le dire. Tu mérites tout ce qui t’arrive. Et, si je peux me permettre, je préfère pouvoir te parler sans encourir la peine capitale pour trahison. » l'entendre dire cela lui était si plaisant, si agréable. Peu de personnes partageaient les ambitions de l'oiseau et peu de personnes étaient en accord avec les précautions qu'elle dû prendre pour en arriver là mais Merle se fichait pas mal de ces gens, même de sa famille ; qu'ils ne partagent pas ses ambitions et sa gloire : le plus important se trouvait devant elle, il était tout ce qui comptait réellement. Elle gloussa légèrement sans le quitter des yeux, pas une seule seconde. « Et moi donc, même si tu vaux la peine de perdre la tête, littéralement. » susurra-t-elle dans son oreille avant de venir se mordre les lippes. « J’ai été trop sévère avec Cal par le passé. Je le réalise lorsque je te vois ainsi. » Cal avait su être sévère autant qu'il avait su être généreux, et bien que Merle n'était pas la personne la plus honnête et droite d'Aksana, elle se savait éternellement redevable, peu importe les circonstances, peu importe ce qu'il pouvait lui demander. Lorsque la main du Prince se balada sur ses boucles noires, l'oiseau posa sa patte sur son épiderme doux et vint de nouveau enrouler ses doigts autour, elle voulait sentir sa chaleur, son toucher qui lui avait tant manqué. Elle plongea de nouveau ses prunelles dans celles de Maven. « Je voulais te remercier Maven, pour tout ce que tu as fais pour moi alors que l'on chassait ma tête. Je sais que sans toi je serais toujours en train de croupir dans une forêt d'Eartanera. » elle gloussa une nouvelle fois tandis que les larmes lui montèrent aux yeux. « Merci... » elle déposa un doux baiser sur sa joue brûlante et une perle coula sur la peau du Prince.
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‹ STATUT : pion politique sur l'échiquier géant qu'est l'empire d'aksana, maven est une pièce maîtresse déplacée au gré des jumeaux oshun. autrefois fiancé à elizaveta valaeris, maven se voit désormais fiancé à son premier amour, la reine de son coeur : merle osanos.
‹ SANG : royal, bleu, aussi pur qu'il est possible de l'être. maven est fier de pouvoir s'en targuer. au-dessus des autres, il ne cesse de l'afficher sans vergogne.
‹ POUVOIR : ça crépite au bout des doigts, dangereusement. suite à la propagation du virus, le vilain prince du feu a acquis une nouvelle maîtrise de son précieux feu. désormais roi des éclairs, il s'amuse à créer des halos lumineux entre ses doigts abîmés, préparant sa revanche à l'encontre de celui qu'il hait tant.
‹ ALLEGEANCE : la famille oshun, son propre sang. ces deux jumeaux diaboliques. pour la puissance et la royauté. pour la continuation de la grandeur du feu.
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MessageSujet: Re: i could keep you safe, they are all afraid of me (meren) i could keep you safe, they are all afraid of me (meren) EmptyVen 1 Déc 2017 - 17:50

you looking at me but i'm looking through you. i see the blood in your eyes, i see the love in disguise, i see the pain hidden in your pride. i see you're not satisfied. and i don't see nobody else. mirror on the wall, here we are again. through my rise and fall, you've been my only friend.


« Moi aussi Maven, si tu savais … » Les doigts glacés de la Reine s’étaient accrochés autour de la nuque brûlante du prince Oshun. Un contact électrisant. Revigorant. Porteur de souvenirs anciens mais toujours profondément ancrés au fond du cœur calciné du jeune homme. La céleste était tout ce qu’il avait. Tout ce qu’il avait toujours voulu. La première et la dernière. Malgré les années, la distance, les oppositions, rien n’avait pas pu l’éloigner d’elle. Ni physiquement, ni mentalement. Après tout, l’Osanos avait emporté une part de l’âme du Monstre, lorsqu’elle avait dû s’enfuir. Loin de lui. Trop loin. Les prunelles brunes de la sublime étaient rivées dans celles du prince, comme avant. Comme toujours. A jamais. En réalité, le sauvage avait l’impression de la connaître depuis toujours, tant elle lui était devenue familière. Une extension de lui-même, celle qui la comprenait le mieux. Lorsqu’il était laissé à lui-même, Maven n’était qu’une créature cruelle abandonnée à une violence sanguinaire. Mais lorsqu’il était près d’elle. Oh, lorsqu’il était près d’elle, tout changeait… Le terrible loup devenait un agneau, timide et frémissant. Ce qu’il était, en réalité, derrière ses atours de chien enragé. Avec Merle, il se sentait vivant. Enfin. Oubliées les rancœurs, les envies de vengeance. Le royal oubliait tous ses pires côtés pour n’être plus que cet homme empli d’une humanité débordante. Un oiseau fébrile entre les mains de la nouvellement couronnée. Pour la première fois depuis bien des semaines, un sentiment doucereux étreignait son palpitant morcelé. Le gamin princier avait l’impression de revenir à la vie. Un sentiment qu’il avait oublié, négligé, après les multiples trahisons qui s’étaient abattues sur ses frêles épaules. « Et moi donc, même si tu vaux la peine de perdre la tête, littéralement. » Le gloussement innocent de la Reine de Cœur trouva son reflet parfait sur le visage bordé d’ecchymoses de l’Oshun. Un sourire étira ses lèvres gercées, véritable rayon de lumière sur son visage émacié, marqué par l’absence répétitive de Morphée. Le sommeil le fuyait alors que lui courrait après. Le même cercle vicieux représentant sa vie. Cette terrible existence qu’il ne faisait que gâcher, qui passait bien trop vite pour qu’il ait le temps d’en profiter. Non, Maven ne faisait que passer d’une déception à une autre. Encore et encore. « Tu dis n’importe quoi … » Deux des âmes les plus dangereuses du royaume. Elle était une cynique manipulatrice, maîtresse des ombres et du double-jeu. Il était le guerrier létal, inarrêtable et d’une violence infinie. Osanos et Oshun. L’eau et le feu. Le calme et la tempête. Lorsqu’ils s’unissaient… Le monde tremblait. Parce qu’ils étaient d’une complémentarité parfaite. Faits l’un pour l’autre. Jamais Maven n’était autant lui-même qu’avec elle. La peur et la honte de sa propre personne se dissipaient, comme par enchantement. Ne restait plus que le désir vorace de lui plaire et l’envie brûlante de se lover contre son corps envoûtant. Plus qu’un esprit attrayant, plus qu’un sourire ravageur, plus que l’amante ultime, Merle était son âme-sœur. Il aimait tout chez elle, même ses défauts. Et il ne le réalisait jamais autant que lorsqu’elle se tenait devant lui. Absolument sublime. Un ange venu du ciel. Pourtant, la belle n’avait rien d’angélique, son esprit étant celui d’une créature de l’ombre. Malicieuse, pernicieuse, vicieuse. Mais toujours d’une bonté extrême lorsqu’il était question de ce chevalier servant qui avait su ravir son cœur, des années auparavant. Plus de Naos, plus d’Isaure, plus d’Adonis, plus d’Elizaveta. Mais Merle était là, elle. Elle l’avait toujours été et continuerait très probablement à bercer le quotidien tourmenté du cruel. Sa haine envers sa future épouse ne faisait que renforcer la douceur des sentiments qu’il éprouvait encore pour l’enfant de l’eau. Pour cette nouvelle reine qu’il avait peur de lui voir échapper. Après tout, Merle ne possédait-elle pas tout ce dont elle avait toujours rêvé ? Elle finirait probablement par l’abandonner, à son tour. Mais la minuscule main de la sirène vint rapidement entourer la sienne. Celle de l’Osanos était d’une blancheur immaculée, d’une douceur à toute épreuve. Alors que celle de l’Oshun n’était que cicatrices en tout genre. Il dût résister à l’envie d’entrelacer leurs doigts, comme ils le faisaient autrefois à la faveur de la lune. Résister à l’envie de retrouver le goût sucré de ses lèvres et l’odeur enivrante de sa peau. Résister à l’envie de ployer le genou en lui avouant tous les mouvements qu’elle faisait naître en lui. « Je voulais te remercier Maven, pour tout ce que tu as fait pour moi alors que l’on chassait ma tête. Je sais que sans toi je serais toujours en train de croupir dans une forêt d’Eartanera. Merci … » Et ses yeux magnifiques se remplirent de larmes, brillant d’une émotion qu’elle n’arrivait plus à contenir. Et qui tira un trait direct en direction du cœur épuisé du jeune homme. Elle semblait la seule à être capable de la mettre dans des états pareils. La seule capable de panser ses plaies alors même qu’il se croyait privé du repos à tout jamais. Son paradis sur terre, voilà ce qu’elle était vraiment. Ses lèvres laissèrent une trace brûlante sur la joue bleutée de l’Oshun, rapidement effacée par la perle salée qu’elle avait déposé en même temps. « Non, non, non … » Les mains caleuses de Maven entourèrent le petit visage sublime de la princesse, tandis que son cœur se rapprochait insensiblement de celui pour laquelle il brûlait tant. Depuis toujours. « Ne pleure pas, s’il-te-plaît. Tout va bien désormais, tu n’as plus à t’inquiéter. T’es en sécurité maintenant Merle et je veillerais à ce qu’il en soit toujours ainsi. N’oublie pas que je suis le monstre Oshun, ils ont tous peur de moi. Tous. Et je m’assurerais que cela te protège. » Son ton rauque était empli d’une sincérité sans précédent. Maven était prêt à tout pour elle. Absolument tout. Y compris lui offrir sa misérable vie, si cela pouvait lui servir. Avec une douceur inhabituelle pour le sanguinaire soldat, il l’attira contre lui, l’enfermant entre l’étau de ses bras. « Je t’en supplie, ne pleure plus Merle, d’accord ? Plus jamais. »
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‹ AGE : vingt-trois années, jeunesse écarlate imprimée sur un visage mutilé.
‹ STATUT : fiancée à l'âme qui a toujours hanté son esprit, le visage qui n'a jamais quitté ses pensées. c'est à maven oshun qu'elle va s'unir, l'oiseau se réjouie de cette union d'amour, bien consciente qu'il s'agit d'un réel privilège.
‹ SANG : anciennement argent, : il est désormais bleu, l'élégance et les privilèges coulent dans ses veines ; l'oiseau qui aspirait au pouvoir et à la puissance se retrouve désormais conquérant, Régente d'une nation, de sa nation. le sang de merle est peut-être bleu, mais c'est le pouvoir qui coule dans ses veines qui l'importe le plus. depuis que le virus a frappé aksana, le sang de la souveraine est désormais également considéré comme étant mutant, parce que la sauvage ne contrôle plus l'eau, non, c'est désormais sur le sang qu'elle agit impunément.
‹ POUVOIR : maîtrise du sang, don destructeur dans la main d'une âme détruite, l'oiseau a hâte de savoir maîtriser ce don à la perfection, de se venger de toutes ces âmes qui ont essayé de la corrompre pendant tant d'années, hâte d'imposer son pouvoir sur ce qui est sa nation.
‹ METIER : régente de la nation de l'eau, une responsabilité qu'elle ne faisait qu'imaginer dans ses rêves les plus fous, désormais réel, elle règne sur la nation de l'eau d'une main de fer.
‹ ALLEGEANCE : son allégeance se tourne vers sa nation et toutes les alliances qui l'accompagnent, le feu avant tout, c'est à l'empereur cal oshun qu'elle se livre.
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MessageSujet: Re: i could keep you safe, they are all afraid of me (meren) i could keep you safe, they are all afraid of me (meren) EmptyDim 10 Déc 2017 - 22:12



⎨you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth
but I see it in your eyes, the things that you do⎬

« Tu dis n’importe quoi … » et pourtant non, elle disait la simple et pure vérité. Maven avait toujours été à ses côtés, dans les pires moments comme dans les meilleurs. Il avait été la simple figure de ce qui se rapprochait le plus d'une famille et Merle l'aimait pour cela, oui, elle l'aimait. Ses dettes envers lui ne faisaient que croître sans que la Reine ne veuille vraiment qu'elles arrêtent. Merle se sentait dépendante, l'avoir à ses côtés était presque devenu un besoin, quelque chose qui lui manquait terriblement et tant que ses prunelles ne croisaient pas celles de son beau prince, un sentiment douloureux et lourd venait écraser son palpitant. Ses yeux scrutaient toujours ceux de Maven, Merle savait si bien s'y perdre que c'en était devenu un pêcher et il était presque difficile pour elle de réussir à le quitter des yeux tant elle aimait sentir son regard se poser sur sa peau, il constituait à lui tout seul une source de chaleur enivrante. L'oiseau revivait constamment leurs plus beaux moments ; ses meilleurs souvenirs, le simple fait de le regarder lui rappelait la sensation de ses baisers brûlants sur son épiderme, la chaleur de son corps contre le sien, la perception si agréable de sentir ses mains se balader dans sa chevelure claire ; un rictus vint étendre ses lippes. « Non, non, non … » et les mains de l'Oshun s'enroulèrent autour du visage de la terrible, Merle ne pu s'empêcher de venir agripper ses doigts autour de l'épiderme doux de Maven, ses mains étaient chaudes sans pourtant l'être trop, c'était agréable. « Ne pleure pas, s’il-te-plaît. Tout va bien désormais, tu n’as plus à t’inquiéter. T’es en sécurité maintenant Merle et je veillerais à ce qu’il en soit toujours ainsi. N’oublie pas que je suis le monstre Oshun, ils ont tous peur de moi. Tous. Et je m’assurerais que cela te protège. » et elle gloussa suite à ses mots avant de baisser la tête, elle essuya ses joues du revers de la main et en profita pour essuyer celles de Maven aussi qui s'étaient transformées en rochers sur lesquels ses larmes avaient coulées. Merle vint se blottir dans la douce étreinte que le Prince venait de lui offrir, sa tête trouva une place parfaite sur son torse comme si sa destinait était de se loger infiniment dans ses bras, et Merle n'aurait pas contestée cette vocation tant les bras du Maître du Feu lui étaient agréables. « Et je suis la terrible Osanos, il semblerait que l'on soit destinés. » et un nouveau rire léger s'ajouta à ses paroles. Maven et Merle, Merle et Maven ; ils avaient tous les deux su se construire une sombre réputation répandue dans tout Aksana. Lui était le terrible Prince au mains de sang, elle était l'effroyable Reine à la conscience noircie, et pourtant les voilà qui s'unifiaient dans des étreintes douces, leurs vrais visages dissimulés contre l'un et l'autre, leurs autres facettes effacées par leurs devoirs submergeants. « Je t’en supplie, ne pleure plus Merle, d’accord ? Plus jamais. » c'était une chose bien compliquée, que d'essayer de ne plus verser une seule larme mais Merle aurait été capable de lui jurer tout et n'importe quoi, rien que pour voir le plus beau des sourires s'étendre sur ses lèvres majestueuses. « Alors ne me fais pas pleurer, Oshun. » Merle voulait dire tellement de choses en disant si peu. Maintenant qu'ils n'étaient plus ennemis, Merle se sentait libérée de pouvoir le côtoyer sans risquer de perdre la tête ou pire, qu'il perdre la tête ; mais c'était tout, ils étaient alliés, amis, amis proches au mieux, mais c'était tout et ça le serait toujours parce qu'il était promis à une autre et Merle n'allait pas tarder à l'être non plus. Mais elle ne pouvait pas lui demander d'abandonner Elizaveta, d'abandonner son devoir, sa position, parce qu'elle même aurait été incapable de le faire, et pourtant, le désir de lui demander était si fort qu'il lui brûlait la poitrine. L'oiseau vint décoller sa tête du torse du Prince bien qu'elle aurait voulu s'y nicher des heures durant. Son regard se posa sur celui de son ancien amant et elle s'écarta de quelques pas avant de soupirer lentement, leur proximité lui manquait déjà mais Merle voulait résister, parce qu'elle avait peur de s'attacher plus qu'elle ne l'était déjà, parce qu'elle ne voulait pas le voir s'envoler encore sans qu'elle soit capable de le rattraper. Maven ne serait jamais sien, et elle ne serait jamais sienne ; c'était beaucoup trop douloureux et l'oiseau devait s'habituer à cette situation qui jamais ne pourrait changer. Elizaveta était une Maître de l'Air, alliée à la Couronne et par addition, alliée à elle aussi, Merle s'était tant battue pour arriver à la tête de sa nation qu'elle ne se voyait pas renoncer à tout cela, à trahir cet Empereur pour lequel elle sacrifia tant, bien qu'elle aurait tant voulu en être capable. « J'ai peur, Maven. » ses yeux restaient baissés, figer sur le sol froid et sombre. Ses doigts s'entremêlèrent tandis qu'elle sentait toujours la chaleur du corps de Maven qui s'était imprimée sur son épiderme, un sentiment agréable s'empara de son estomac, et bien qu'elle essaya de se persuader qu'elle voulait s'en débarrasser, elle en fût incapable ; Maven était bien le seul capable de lui faire ressentir de telles choses, il avait été le premier et elle savait qu'il serait le dernier. « Pour nous, j'ai peur pour nous. » et ses yeux avaient cédé, elle plongea ses prunelles dans celles du Prince malgré son envie de les tenir éloigner, parce que c'était plus fort qu'elle, elle ne savait pas l'éviter, elle ne pouvait tout simplement pas.
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Maven Oshun
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‹ AVATAR : dominic sherwood.
‹ CRÉDITS : laura bae, dandelion.
‹ COMPTES : esprit, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
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‹ AGE : vingt-trois années noyées dans les flammes de la vengeance et de la colère. vingt-trois années livré aux flammes destructrices et impitoyables.
‹ STATUT : pion politique sur l'échiquier géant qu'est l'empire d'aksana, maven est une pièce maîtresse déplacée au gré des jumeaux oshun. autrefois fiancé à elizaveta valaeris, maven se voit désormais fiancé à son premier amour, la reine de son coeur : merle osanos.
‹ SANG : royal, bleu, aussi pur qu'il est possible de l'être. maven est fier de pouvoir s'en targuer. au-dessus des autres, il ne cesse de l'afficher sans vergogne.
‹ POUVOIR : ça crépite au bout des doigts, dangereusement. suite à la propagation du virus, le vilain prince du feu a acquis une nouvelle maîtrise de son précieux feu. désormais roi des éclairs, il s'amuse à créer des halos lumineux entre ses doigts abîmés, préparant sa revanche à l'encontre de celui qu'il hait tant.
‹ ALLEGEANCE : la famille oshun, son propre sang. ces deux jumeaux diaboliques. pour la puissance et la royauté. pour la continuation de la grandeur du feu.
‹ ADIUTOR : lara til'illan, la petite terrible. celle qui le détestait. celle qu'il haïssait. celle qui a rejoint les rangs de pollux et qui rêve de se venger.
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MessageSujet: Re: i could keep you safe, they are all afraid of me (meren) i could keep you safe, they are all afraid of me (meren) EmptyLun 11 Déc 2017 - 16:26

you looking at me but i'm looking through you. i see the blood in your eyes, i see the love in disguise, i see the pain hidden in your pride. i see you're not satisfied. and i don't see nobody else. mirror on the wall, here we are again. through my rise and fall, you've been my only friend.


« Et je suis la terrible Osanos, il semblerait que l’on soit destinés. » L’impétueux impulsif ricana doucement alors que sa précieuse venait se blottir entre ses bras, sa tête brune retrouvant naturellement la place qu’elle avait occupée durant de nombreuses années. Séparés, ils étaient deux des monstres les plus côtés de tout l’empire d’Aksana. Mais lorsqu’ils se retrouvaient… Oh, lorsqu’ils se retrouvaient, le monde entier se mettait à trembler. La traîtresse et l’incontrôlable. La tête et le corps. Une entité dévastatrice, synonyme de bien des mauvais présages. Mais ce n’était pas une union politique qui ne cessait des les rapprocher. C’était quelque chose de bien plus profond, de bien plus puissant. Des sentiments amoureux. Des sentiments amoureux qui avait survécut à l’opposition, à l’éloignement, aux années. C’était comme si un fil invisible les reliait. Un fil qui ne pouvait être détruit, ni rompu. « Alors ne me fais pas pleurer, Oshun. » Lui, la faire pleurer ? Il en était tout bonnement incapable. Tout ce que désirait le prince, c’était la protéger contre vents et marées. Maven ne désirait rien de plus que de la voir le sourire aux lèvres, le bonheur au fond des yeux. Prêt à tout pour celle qui lui avait tant apporté, il se devait de lui rendre la pareille. Se devait de lui offrir sa loyauté, son amitié ou tout ce qu’elle pourrait exiger de lui. Parce qu’il était sien, avant de s’appartenir lui-même. Merle l’avait aimé dès les premiers instants, l’avait adoré, choyé, caressé. Il se devait de lui rendre la pareille. Avec les intérêts. « Je n’en pas l’intention. » Ce qu’il voulait, c’était la garder pour lui. Rien que pour lui. S’enfuir avec l’Osanos, loin de ce monde dangereux dans lequel il ne faisait que tomber de déception en déception. Oublier jusqu’à son propre nom dans ses caresses doucereuses, ses problèmes dans leurs étreintes enflammées, ses tourments dans ses promesses d’amour éternel. L’oiseau avait été la première à capturer le cœur méfiant et apeuré du prince Oshun. Lorsqu’elle avait rejoint la résistance, elle en avait amené une partie avec elle. Maven ne le réalisait que maintenant, alors qu’elle se devait devant lui, si belle avec sa flamboyante couronne posée sur ses boucles sombres. Merle avait toujours été là, avec lui. Jamais elle n’avait quitté l’esprit tourmenté de l’enfant du feu. Et elle ne le ferait jamais. Il avait entendu dire que ceux qui s’aimaient étaient destinés à se retrouver. Toujours. Et la maxime se vérifiait pour les deux amants maudits. Pour ceux que la guerre s’échinait à séparer. Mais Maven et Merle étaient plus forts que le destin, que la fatalité. La pureté de leurs sentiments, la profondeur de leur amour, cela avait le pouvoir de les protéger de bien des calvaires de la vie quotidienne. Tant qu’elle serait là, les ténèbres n’envelopperaient pas totalement le Monstre Oshun. Le blond sentait les mots affleurer à la surface de sa conscience, s’apprêtant à exprimer toute l’ampleur des sentiments qu’elle faisait naître en lui. Mais l’animal sauvage fût rapidement coupé dans son élan, puisque la princesse se recula. Son regard noisette se mit à observer le sol froid ardemment. Ses mains se croisèrent devant elle, dans une allure à la hauteur de son nouveau statut. Une étrangère. Merle avait quitté le rôle de l’amante transie à celui de la reine au masque austère. Un masque qu’il ne connaissait que trop bien, pour l’avoir vu tant de fois sur le visage de la terrible Valaeris, qu’il haïssait désormais du plus profond de son cœur. Le voir désormais déformer les traits de son précieux oiseau terrassait son âme, la déchirait en un milliard de minuscules morceaux. Pas elle. Pas elle aussi. Il ne le supporterait pas. Parce que ce nouveau visage qu’elle lui présentait le dégoûtait au plus haut point. Il voyait ses rêves doucereux s’envoler, ses espérances chimériques de vie meilleure à ses côtés. Maven avait encore l’impression de pouvoir sentir le parfum envoûtant de sa peau, de pouvoir encore sentir la chaleur bienveillante de son corps contre le sien. Mais ce n’était qu’un rêve. Un de plus, qui finirait par le faire souffrir. L’impétueux soupira, profondément blessé. Il avait l’habitude d’être déçu par les nombreuses femmes qui peuplaient son existence. Isaure, la plus cruelle de toutes les trahisons. Elizaveta, un espoir rapidement éteint par l’inhumanité de la belle. Et maintenant, Merle … ? Il ne pouvait le supporter. Il n’en avait plus la force. Il la voulait terriblement, sa céleste brune ; la désirait du plus profond du creux de ses reins. Mais elle lui échappait. « J’ai peur, Maven. Pour nous, j’ai peur pour nous. » Si faible mais pourtant si forte, un véritable paradoxe. Voilà ce qu’était Merle Osanos, la traîtresse de l’eau, la plus belle femme qu’il ait jamais vue. Ou possédé. Le prince Oshun ne voulait plus de ses fiançailles futiles qui le reliait à une femme qu’il souhaitait mettre à mort. Tout ce qu’il voulait, c’était elle … Son ange bienfaiteur. Son âme sœur. La femme de sa vie, très probablement. Elle était terrifiée mais croyait-elle donc qu’il ne l’était pas ? Maven l’impulsif, capable de se jeter au cœur d’une dangereuse mêlée, mettant sa vie en danger tous les soirs, était effrayé par l’ampleur des choses qu’il ressentait pour elle. Il avait tellement peur que cela lui serrait le cœur, l’empêchait de parler alors qu’il aurait aimé pouvoir s’épancher sur les sentiments qui animaient son âme. Elle était là, à quelques pas de lui. Son regard doré dévorait les courbes enchanteresses de la sublime, ses mains brûlaient de ses poser sur ses hanches voluptueuses. Pourtant, il restait là, interdit. Si le cadet Oshun était un impulsif lorsqu’il était question de se battre et d’ôter la vie, il était pourtant totalement impuissant lorsqu’il était question de sentiments. Il était une bête sauvage qu’il fallait apprivoiser, porteur d’une humanité qui rechignait à se dévoiler. Plus humain que n’importe lequel de ses concitoyens, il était pourtant qualifié de monstre la plupart du temps. Parce que les gens se contentaient du paraître, de voir ses mauvaises manières et sa propension à créer des conflits. Mais l’enfant du feu n’était pourtant qu’un gamin en manque d’amour, qui ne désirait rien d’autre que d’être aimé. Un rêve ridicule lorsque l’on savait que les autres Oshun ne rêvaient que de pouvoir et ne cessaient de planifier des retournements politiques qui lui faisaient mal à la tête, rien que d’y penser. Apeuré, il s’effraya d’un pas, ses doigts se pliant et se dépliant dans une danse qui laissait entrevoir l’étendue de son anxiété. Maven redoutait ce qu’il allait faire, mais il le devait. Il voulait obtenir une ultime réponse, découvrir la dernière chose qui pouvait se révéler être son salut salvateur. « N’ai pas peur … » Il le disait plus pour lui-même que pour elle, elle toujours si courageuse et volontaire. Le prince ingérable continuait à sa proche, la mort au bord des lèvres. Peu de personnes savaient qu’il était capable d’être ainsi, abandonnant son apparence de loup pour retrouver sa nature d’agneau. Être complexe brisé par un monde trop abrupt pour la délicatesse de son cœur, il était alors devenu cet âme incontrôlable que tous avaient appris à craindre. Et puis, sans même s’en rendre compte, il était là. Devant elle. A quelques centimètres seulement de ce visage qui avait hanté chacune de ses nuits. Ses mains tremblaient lorsqu’il les déposa autour du petit visage félin de la reine bleue. Son regard capta celui de la céleste. « N’ai pas peur, d’accord ? » Il avait imaginé ce moment des centaines de fois. Mais il avait oublié à quel point il devenait timide, craintif, face à la grandeur majestueuse de Merle. Il redevenait cet adolescent qui n’aimait rien tant que de se lover aux pieds de son amante, alors qu’elle caressait ses cheveux de ses longs doigts agiles. Avec une douceur insoupçonnée, il laissa ses lèvres rencontrer celle de l’Osanos. Un contact d’une tendresse infinie, à l’image même des sentiments qui l’habitaient. Ce simple contact l’électrisa, faisant naître un feu brûlant dans ses veines, qui se propagea dans l’entièreté de son corps. Jamais il n’avait autant désiré une femme. Jamais il n’avait autant aimé une femme. Et alors que son baiser se fit plus pressant, révélateur d’une intensité qu’il n’avait – pour le moment – pas honte d’exprimer, elle recula. Merle brisa le rêve qui était en train de se déployer, doucement mais surement, autour d’eux. « Je … » Blessé jusqu’au plus profond de lui-même, le prince Oshun recula, une douleur cuisante serrant son cœur. Ce coup-là était bien plus difficile à absorber que des entailles faites à la grâce du métal. « Je … » Les larmes affluaient dans ses beaux yeux bien trop souvent abandonnés à la tristesse. Le chagrin devenait maître de son âme, comme trop souvent ces derniers temps. « Pardon, je … Pardon … » Et il tourna les talons, mortifié. Tout bonheur lui était-il donc refusé ? Il se dirigea bien naturellement vers les bas-fonds de Launondie. Sa vie n’avait plus aucun sens, aucune raison d’être vécue. Peut-être l’un des voyous qui peuplait la capitale réussirait-il à lui ôter la vie. Peut-être cette fois, tomberait-il sur un adversaire capable de lui infliger des blessures à la hauteur de sa douleur intérieure qui l’assourdissait.
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