prénom, nom ‹ Vicktoria c'est un coup de vent, une plaie, un souvenir qu'on oublie pas. C'est une angoisse, un sujet de paranoïa, une surprise sans vraiment l'être. C'est l'imprévisible dans un schéma pourtant bien connu, une bombe à retardement au compteur hasardeux et à l'explosion violente. Vicktoria un fardeaux, celle qui doit connaître que la victoire. Vicktoria c'est celle qu'on évite de regarder parce que l'on n'aime pas supporter son regard celle dont on n'apprécie pas la logique ou les propos mais qu'on refuse de contredire. Valaeris ça pulse dans ses veines, trop ancrée dans son mode de vie. La Valaeris elle râle, reproche, juge, descend, elle a cette façon de rabaisser sans proposer, sans se sentir aussi, pour le seul bon plaisir de se défouler. Valaeris elle ce sent supérieur alors elle juge le monde. âge ‹ Puisque obligé d'avancer dans ce monde du sans intérêts, puisque forcé à devoir, te mouvoir et agir, puisque convaincu que la population n'est que défection, tu avances. Enfermé dans ce cercle vicieux de la neutralité et de la complexité de ces personnes que tu ne comprends pas. Vingt-quatre années de neutralité. date et lieu de naissance ‹ 06/06 Ce n'est qu'un chiffre, une date déposée sur un livre par une plume dégoulinante, une date à retenir. L'enfant est née un soir orageux parfaite représentation de son caractère imprévisible. Volastar capitale de sa nation, capitale de sa famille. Le vent qui souffle dans sa chevelure. C'est à travers le vent quelle vie sa vie. statut matrimonial ‹ Seule, une âme solitaire en perpétuelle recherche d'un nouveau corps sur lequel s'allonger. L'amour un terme qu'elle à longtemps oublier, la solitude l'accompagne et continuera de l'accompagner. sang ‹ Le prestigieux sang bleu, prestige et richesse, grandeur et puissance. La hiérarchie du sang la place au sommet du monde sur sa montagne observatrice. Mais elle n'est pas heureuse. métier ‹ Tête couronnée, princesse d'un royaume ou le vent et le seul roi. La peinture lui permet de penser à autre chose, de peindre ses peines. Peintre, les toiles recueillent ses peines. maître de ‹ Libre, il n'est qu'une peinture à brûler à ses yeux. Une personne a oublier, une marque du passé. Un mauvais souvenir bloquer dans son passé. élément ou don ‹ La bénédiction des sept, pouvoir altérer qui fait d'elle une bénie. Elle vole dans les cieux grâce à son don, l'air l'accompagne depuis son premier jour, son plus fidèle partenaire. allégeance ‹ À elle-même, à eux, sa famille et à personne d'autre. Sa confiance est difficile à obtenir, elle ne tient qu'aux siens et ne protège que les siens. Tout ça c'est pour eux et personne d'autre. compétences ‹ combat (30/200), stratégie (20/200), social (10/200), survie (0/200), discretion (0/200). localisation actuelle ‹ Chez-elle, à Volastar l'éternelle demeure de l'air. avatar et crédits ‹ bryden jenkins + faust.

carapace d'ignorance ‹ Impressionnante la manière qu'elle a d'ignorer absolument tout ce qui se passe autour d'elle, ni prétentieuse ou arrogante, l'utilité du monde semble simplement pour elle frôler le néant. Pourtant, ce pic de curiosité qui se cache en elle ne demande qu'à se réveiller pour s'émerveiller, bien enfui, mais présent. Bien que lassé, il arrivera un moment où elle sera forcément affecté par tout ça, par la civilisation, par les gens, par les sentiments qu'elle ne connait pas ou plus. Peut-être qu'il faut simplement attendre qu'elle soit prête à quitter cette carapace sans émotions pour se livrer à l'intérêt, ce jour n'est pas encore venu. C'est tellement difficile de faire un profil du personnage qu'est Vicktoria, puisque de l'originalité, elle n'en manques pas, mais la véritable vérité, c'est que ce profil n'existe pas, il n'existe pas, car elle n'est que ça : une carapace mouvante tout juste bonne à s'asseoir pour lire, ou ne rien faire, simplement tuer un temps qui a déjà était tant gaspillé. intelligence et pouvoir ‹ Intelligence - est l'un des seuls traits distinctif de ce visage neutre, comme un automatisme, elle ne cherche pas vraiment à l'être ou élaborer des stratégies sensées. Tout sonne chez-elle un peu comme un réflexe dont elle n'est pas consciente. Pouvoir – est une chose qu'elle souhaites acquérir, son seul et unique objectif, comme pour pouvoir prendre son passé en sens inverse, ne cherchant pas pour autant à le revendiquer ou prouver quoi que ce soit à quiconque, même pas à elle-même. Sans doutes qu'elle penses que c'est la seule chose qui porte de l'intérêt dans ce monde. Puisque pour elle, il n'y a que cette cause de viable, qu'elle a décidée de donner ce qui reste de confiance en l'humain, en l'individu, entre les mains de la couronne. Elle observe toujours d'un regard vide mais intéressé, peut-être simplement une once de respect pour celle qui lui à voler ?  guerrière aux yeux morts ‹ Elle n'a pas le corps endurci d’une guerrière, simplement le métabolisme d’une jeune femme à qui on aurait donné la possibilité de devenir exceptionnelle. Parce qu’à tous les points de vue, elle était banale, affreusement banale dans sa façon d’être, dans sa tenue comme dans ses simples atouts naturels. Ses cheveux blonds, brillants, se mariaient parfaitement avec ses iris à la couleur du ciel. Elle tendait vers le monde un regard mort, exempte de curiosité comme d’intérêt pour les choses. Lueur éteinte, étouffée dans un désespoir simple qu’elle qualifiait d’ennui. On ne pouvait pas plus y lire sa joie que sa tristesse - elle avait tant laissé couler ses émotions de ses iris que ces dernières avaient fini par ne plus se démarquer dans son regard. deuil ‹ Vicktoria avait pleuré, beaucoup, et son visage avait fini par se durcir. Elle avait toujours ses traits d’enfants, cette peau douce et si claire, comme si elle était restée enfermée dans sa chambre, elle qui avait tant voyagé. On pouvait pourtant lire ses années sur son visage, ces imperfections, marques, parfois des cicatrices dans son âme - pas assez marquantes ou voyantes pour qu’on le remarque immédiatement, mais juste assez visibles pour qu’elle ne parvienne pas à oublier-. Son visage n’était sans doute pas assez différent pour qu’on y remarque qu’elle était tellement différente, et pourtant, ses yeux étaient soutenus par ce brossement sombre qu’étaient ces cernes - marques de nuits passées sans trouver le sommeil à réfléchir au visage de son père partis sans jamais revenir, une mort marquante inoubliable, le seul qui la comprenait. bonheur enterrer ‹ Elle n’est pas heureuse, parce que le bonheur est un simple concept, une récompense utopique offert à ceux qui ont exploré l’entièreté de leur vie, fait le tour du monde, pour finalement découvrir à quel point il est vide de sens. Et très vite, elle a vu la satisfaction se transformer en incompréhension, ce soupçon de bonheur devenir un désespoir indescriptible, et ce goût d’exploration, de découverte, cette curiosité prendre ce teint amer. C’est exactement comme ça qu’elle peut être décrite - elle est amère, prisonnière de sa propre vie, si bien qu’elle a décidé de pourrir celle des autres. Elle aurait pu y mettre fin, c’est vrai, mais c’était trop facile, et elle était trop lâche pour ça. Trop lâche pour mettre fin à cette expérience qui avait déjà cessé de l’intéresser. un cœur cacher ‹ D'apparence impitoyable et sans cœur, on pourrait croire qu'elle ne se permet d'exprimer aucun sentiment. Marque de faiblesse sans doute à ses yeux, cela ne change pas au fait qu'elle est devenue au fil des années antipathiques. Personne ne lui était venue en aide lorsqu'elle en crevait de besoin, personne n'avait osé venir sauver son père lorsque la possibilité y était. Elle pouvait sans prendre à elle même certes mais, elle déverse aussi sa colère sur les gens qui l'entourent dans sa manière de pensée. Et pourtant, elle ne ressent aucun besoin de les faire souffrir, non, elle ne voulait pas de ce genre de haine. Si elle succombait à la coupe enivrante de la furie, elle allait finir par devenir comme le reste : corrompue par l'avidité humaine et les défauts qu'elle engendre. rose à la beauté voilée ‹ Ayant acquit un petit mètre 70 accompagné d'un poids légèrement inférieur à la cinquantaine, son physique n'a rien a envier à celui des autres femmes. Bien au contraire, sculpté dans le fruit même de son entrainement, il ne laisse paraître aucune imperfection, aucun laissé aller de la part de la jeune fille. Il est d'abord effrayant de constater que son corps parfait est celui d'une jeune fille ayant subit toutes ces épreuves seule mais, lorsqu'on franchit cette barrière, il devient plaisant à regarder. Généreuse mais sans plus, elle n'a que faire de ses formes naturelles préférant étouffer toutes expressions de féminité de son corps. Souvent habillée avec des vêtements d'un noir aussi sombre qu'elle même, elle agit avec froideur et rien d'autre. Même sa voix n'exprime aucune émotion, aucune tolérance vis à vis de la vie. Seulement un ton monocorde singulier de la part de Vicktoria. Cette fille autrefois épanouit est devenue semblable à une rose à la beauté voilée par des épines mortelles. Personne n'ose franchir ses défenses piquantes et elle ne se rendra jamais vulnérable volontairement. Ainsi ce physique son physique si parfait est en somme une autre barrière de protection vis à vis de tous ce qui n'est pas elle.  un conte sans fin heureuse  ‹ Elle est de ces personnes terribles dont la menace sublime sous la douceur d'une phrase à la politesse écœurante pour se parer de bonté. Dont un simple geste pour essuyer une larme apporte une chaleur qu'on croyait perdue à jamais, de ces êtres dont le sourire réconforte de sa douce chaleur, de ces êtres dont le simple mouvement esquissé pour vous remettre une mèche de cheveux derrière l'oreille peut sonner comme une terrible menace voilée. De ces êtres haïes dans la bonté qu'ils peuvent dégager et donner, de ces êtres terrifiants dont d'un simple regard, par un simple mouvement, la bonté devient cruauté pour s'en délecter, vous faire plier. Car après tout ce qui importe c'est la beauté, et quoi de plus magnifique qu'une épouvantable tragédie ? Quoi de plus sublime que le sacrifice vain d'un héro meurtri ? Que la princesse chutant d'une tour de verre après avoir suscité le courroux de sa belle-mère pleine de colère ? Car après tout il est vrai que Vicktoria n'a pas de plus grand amour que celui pour ces contes qui l'ont bercé depuis aussi loin qu'elle puisses s'en rappeler, que la noirceur de leurs histoires qui l'ont toujours captivé, réelle beauté dans les sentiments et la tristesse déployée par ces personnages trop souvent insouciants et inconscients des dangers. Contes pour tirer une morale à partager, morale qu'elle aime dans la façon dont on l’amène, par la mort et les larmes... N'est-il rien de plus beau que d'apprendre l'amour dans la perte ? Que de prendre conscience du comportement que l'ont n'aurait dû adopter face à la mort des êtres aimés ? N'y a-t-il rien de plus saisissant que ces tragédies captivant les foules ? Les éduquant dans un idéal de morale et de cœur ? La fin justifie les moyens et elle sait très bien que la fin heureuse ne pourra survenir qu'au prix des larmes et du sang versé d'innocents. l'incohérence ‹ Elle est redoutable dans sa chaleur et sa beauté, dans sa douceur et sa cruauté, dans sa gentillesse et son apparente débilité. Superficialité. Car il est vrai que l'élégance outrageante de Vicktoria s'accompagne de cette immonde superficialité des femmes de la haute société, monde des apparences où il convient de régner en toute circonstance, à l'image de ces marquises de Merteuil qui se plantent des fourchettes dans la main en souriant. Que jamais le masque des pensées ne puisse tomber, car l'on devient alors le cadavre où les charognes vont se jeter. Être belle et sourire, plus grand enseignement que la vie ne lui a jamais donné, à travers son éducation, à travers ces contes qu'elle chérie tant, à travers ce conseil qu'elle veux si puissant. libérer l'anarchie ‹ Sa posture monotone, au jour d'aujourd'hui la poupée est brisée dans tous les sens, utiliser, jeter, reprise, déposer au sol, écraser, projeter sur un mur, voler par une mère qui était censé l'aimer rien de plus, mais tout cela lui importe peu. Elle ne cherche qu'à rétablir l'ordre dans son royaume, sa mère n'est qu'un pion sur l'échiquier qui porte un fardeau trop lourd pour ses frêles épaules. Vicktoria est solitaire, lâcher dans la nature à la recherche d'un avenir meilleur pour la nation de l'air, elle mène sa propre quête bien loin de son égoïste de mère.