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let's save both of our souls (clido)

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humans
Ido Aderal
Ido Aderal
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‹ AGE : trente cinq années, environ, sans grande certitude.
‹ STATUT : piqué au vif par l'une de ses semblables même s'il se leurre, préférant prétexter un simple attachement à son sang plutôt qu'à sa personne.
‹ SANG : rouge, un simple rouge sang.
‹ METIER : tout et rien à la fois, il prend l'argent où il passe selon les besoins du moment.
‹ ALLEGEANCE : anders pollux, plus ou moins.
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MessageSujet: let's save both of our souls (clido) let's save both of our souls (clido) EmptyJeu 24 Aoû 2017 - 11:23




 

LET'S SAVE BOTH OF OUR SOULS
clysée & ido


Les nuits n'étaient plus les mêmes. Plus aussi douces, plus aussi calmes, si tant est qu'elles ne l'aient jamais été. Le trouble, lui, par contre, était bien réel, s'insinuant jour après jour mais surtout nuit après nuit dans l'esprit d'un Ido qui n'y voyait plus très clair. Jamais il n'avait eu le loisir de suivre ses émotions ou pire, ses sentiments. Jamais il n'avait eu ce luxe, celui de se laisser bercer par la vie comme on pouvait la ressentir au plus profond de son être. Seule la survie avait été, et était encore, son leitmotiv, une résolution pour le moins pragmatique qui ne laissait que peu de place aux lamentations, et encore moins aux joies. Enfermé dans ce carcan de rigueur depuis plus de trente ans, Ido n'était donc absolument pas prêt lorsque cette fille s'est imposée à lui. Après tout, elle n'était rien, comme lui, elle n'était qu'une lambda utilisée pour une chose comme une autre, les corvées pour lui, le sexe pour elle. Non elle n'était rien aux yeux du monde et pourtant, à ses yeux, elle était tout. Elle était une humaine, une opprimée, une injustice qui vous crachait à la figure et riait bien de vous voir la mine déconfite. Elle était importante, elle méritait mieux. Ido n'avait pourtant pas le profil du chevalier servant, ses années d'errance et de haine ruminée l'ayant transformé en un homme bourru et peu loquace, pas franchement le profil type du sauveur de midinettes apeurées. Mais ce soir là, les choses avaient été différentes, affreusement différentes et se détacher de ce visage n'avait pas été chose envisageable tant il était incapable de lutter. Pourquoi elle plus qu'une autre ? Cette question résonnait dans sa tête, encore et encore. Car des lambdas battus, humiliés et bon à être secourus, Ido pouvait en croiser à tous les coins de rue. Mais la réalité, elle, était bien plus glaçante et cette impuissance flagrante qui l'empêcherait toujours de tous les sauver ne pouvait que l'accabler davantage. Peut-être était-ce donc pour cette raison que le destin forçait inlassablement son esprit à revenir vers elle, encore et encore, sans jamais qu'il ne s'en lasse. Peut-être était-ce pour cette raison qu'il fallait qu'il veille, parfois au détriment de son confort ou de sa sécurité, qu'il rôde autour de ce lieu de débauche et d'horreurs, s'assurant qu'elle était toujours là, toujours sur ses deux jambes, toujours en vie. Rapidement néanmoins, cela ne lui suffit plus. Ido voulait plus, il voulait percer ce mystère et en savoir plus sur elle, pas sur ce simulacre qui ne bernait que ces éponges imbibées d'alcool, non, sur la vraie elle, sur cette humaine dont il ne connaissait même pas le nom et dont il n'avait jamais entendu la voix. Mais pour se faire, les solutions n'étaient pas nombreuses et toutes pour le moins assez coûteuses, plus que les dernières fois en tout cas ce qui ne manqua pas d’écœurer un peu plus Ido qui n'était pas dupe sur les raisons de cette soudaine inflation. L'argent, pour Ido, ne coulait clairement pas à flot, ajoutant à l'attente des jours et des semaines à économiser pour une prostituée, tableau quelque peu pathétique pour quiconque ne connaissant pas les réelles motivations du lambda. S'ajoutèrent ensuite à ce sursis les délais dus à l'attentat de Launondie, l'obligeant à dépenser pour soigner sa brûlure aujourd'hui couverte par un large bandage immaculé, puis aux fouilles de l'armée royale qui auraient cependant pu se révéler beaucoup plus fâcheuses pour lui.

Il était pourtant là, enfin, tourmenté, impatient, grave. Il était là face à cette tenancière dont il arracherait bien les yeux, ici, sans sommation, lui tendant la somme si méticuleusement recueillie pour une nuit, rien qu'avec elle, une nuit où elle ne serait pas utilisée, une nuit où elle n'aurait pas à craindre de s'endormir, une nuit où elle serait protégée. C'était si peu aux yeux d'Ido, si peu qu'il avait envie de l'emmener de force, de la voler à ce monde répugnant pour qu'enfin elle ait la vie qu'elle souhaite. Elle pourrait même partir loin si elle le souhaitait, il était sûr que ça ne changerait pas grand chose ou tout du moins, il se plaisait à le croire. - Alors on revient faire la causette ? C'est un très bon choix mais vous pourriez l'utiliser pour autre chose, vous amuser un peu... Les paroles de la vieille femme, un sourire graveleux aux lèvres, tirèrent Ido de sa torpeur, son poing serré jusqu'au sang, à deux doigts de l'envoyer redécorer la face de cette ordure. Mais il n'était pas là pour ça et réduire à néant tous ses efforts maintenant serait d'une idiotie sans nom. Elle ne perdait de toute façon rien pour attendre et Ido ne savait que trop bien l'effet d'un coup porté au bon moment. Soit plus tard en l’occurrence. - Je paye pour la nuit. Aucun dérangement. Lâche-t-il sans aucune amabilité, son agacement vaguement dissimulé, juste assez pour que la maquerelle comprenne qu'il n'était pas très enclin à participer à ses insinuations douteuses et qu'il était temps pour elle de s'atteler à son activité si honorable en rabattant sa pouliche dans l'une des chambres crasseuses de ce taudis. Ido n'osa même pas la regarder, alors qu'elle s'avançait vers lui, vêtue d'une robe trop transparente, trop courte, trop aguicheuse. Il ne la regarda pas non plus lorsqu'elle lui lança ces regards langoureux, lourds de sens, quand sa main frôla son dos et qu'elle lui emboîta le pas dans l'escalier qui les menait à leur boudoir. Dire qu'il était surpris aurait été un mensonge, conscient à présent qu'elle n'était jamais la même, jamais elle-même. L'ascension, elle, sembla durer une éternité pour Ido, trop impatient, un défaut proéminent de son caractère parfois peu avenant. Si peu, d'ailleurs, qu'il ne se gêna pas pour fermer la porte au nez de cette vieille Mold, attrapant au passage la 'bouteille offerte par la maison' dont la légèreté de l'offre ne manqua pas de lui soulever l'estomac, une énième fois. Et puis enfin, le silence. Arrachés au brouillard sonore du rez de chaussée, la rencontre devenait plus réelle, n'ayant plus rien des scénarios et autres rêves éveillés qu'Ido avait laissé germer, inlassablement, au fond de son esprit. A présent, il était perdu, comme un gosse qu'on lâche seul, face à l'inconnu, submergé par le doute et par une peur avec laquelle il n'avait jamais été très intime. Sa tête, elle, sans cesse assaillie par les questions à poser, les informations à tirer et les situations à démêler avait fait le grand ménage et Ido se retrouvait là, comme un con désarmé, son esprit s'étant fait la malle, le laissant en proie à des émotions qu'il n'avait jamais appris à gérer, plus habitué à les refouler avec grand succès. Avançant dans la pièce, il posa avec nonchalance la bouteille sur une table attenante, lâchant au passage sa veste en cuir défraîchie pour finir par prendre place sur un divan dont le velours rouge n'offrait aucune échappatoire à l'imagination. Ses mains recueillirent son visage, parcourant sa peau fatiguée jusqu'au haut de son crâne, avant qu'il ne brise ce silence trop lourd pour ses épaules par un soupir désabusé. Il allait maintenant falloir découvrir la personnalité du jour, et enfin la déjouer, tâche pour laquelle Ido espérait être à la hauteur.



c'est long, désolée gnuh @clysée asanne
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Isis Lennsher
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‹ AGE : vingt-six années perlent son épiderme, le dilemme de la jeunesse et de la maturité commence à marquer son faciès.
‹ STATUT : son innocence vole jusque dans ses relations, elle se laisse dicter par ses envies isis, ignorant les rejets et les avertissements. ses doigts se sont posés sur l'épiderme d'un maître de l'eau, une âme dont elle n'aurait jamais pensé s'éprendre. et elle s'attache isis, à ces bras qui l'entoure et ces yeux qui l'envoute.
‹ SANG : mêlé, malédiction qui s'imprime dans sa peau. une qualification qui lui importe peu, elle n'a que faire des dires de ceux qui dirigent. elle vit sans, comme elle a toujours fait, jurant par les siens.
‹ POUVOIR : l'électricité court jusque dans ses doigts, picotant chaque veine et chaque os de son corps. c'est l'électricité qui dicte ses mouvements, c'est celui qui anime ses émotions.
‹ METIER : aucun, simple membre de la Ligue, isis cherche encore sa spécialisation, son appartenance à un groupe particulier.
‹ ALLEGEANCE : ses intérêts se sont portés vers la ligue, à qui elle pense avoir prêté allégeance pour l'instant. mais isis sait que ses intérêts changent rapidement et que bien que la ligue retienne pour l'instant son attention, rien n'assure que d'ici quelques temps elle se compte toujours parmi leurs rangs. cependant, c'est bien à sa famille que sa vraie allégeance appartient.
‹ ADIUTOR : braelyn wheatdrop, une âme douce s'alliant à la sienne ; une harmonie parfaite.
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MessageSujet: Re: let's save both of our souls (clido) let's save both of our souls (clido) EmptyVen 8 Sep 2017 - 17:31


⎨And I stood before a King with a crown upon his head and he looked me in the eyes, he said : I, was out my head, I was out of control, thought I was living, but I wasn’t and sometimes, you crash and you burn before you're once again whole⎬ TIM MCMORRIS.

Feyre se tenait devant elle, les poings de Clysée étaient fermés et sa poigne si forte que ses jointures avaient blanchies. Elle faisait cela comme si elle se préparait à recevoir une peine physique et qu'elle s'infligeait une autre douleur pour au final ne rien ressentir, ce qui n'était pas le cas. lorsque Feyre pénétrait son esprit, si Clysée ne faisait pas tout pour la repousser, ce n'était pas douloureux, au contraire, elle ne ressentait absolument rien ; juste les yeux noirs de l'orange se plonger dans les siens. - C'est encore le même homme, un habitué qui vient la voir. Feyre acquiesça tandis que les sourcils de Clysée se plissèrent, synonyme de sa curiosité. Il était rare qu'elle se rappelle de ses clients, pourtant celui-ci devait être spécial puisque les deux femmes avaient pris la peine de le mentionner. La jeune femme resta cependant silencieuse, plus spectatrice qu'actrice, dans tous les cas. - Ils ne font que... parler. Étonnant. nouvelle réaction de Clysée, pourtant incapable de faire plus. Des bribes de souvenirs lui parvenaient des fois. Elle se rappelait d'un visage qu'elle avait rencontrée plus qu'une fois, des yeux d'un bleus si beau qu'ils avaient capturé son attention, mais rien de plus. Tout semblait flou, mélangé entre souvenir, fantaisie et réalité. - Il serait temps qu'ils passent au degrés supérieur. Je ne voudrais pas le perdre, il vient souvent et paie bien. Rend la moi irrésistible, insistante, désespérée. nouveau signe de tête pour Feyre tandis qu'elle se tourna vers Clysée. Cette dernière eut un mouvement de recul lorsque l'orange lui fit face, si soudainement. Ses pupilles se posèrent sur la silhouette de Madame Mold tandis que cette dernière quittait la pièce, isolant les deux jeunes femmes. Nombreuses avaient été les fois où Clysée avait rêvée d'enrouler ses doigts sur le cou fragile de la vieille, plongeant ses pupilles dans les siennes alors qu'elle poussait son dernier souffle. Une pensée qui la ferait sûrement tuée si elle se retrouvait à être partagée. Clysée finit par se résoudre à poser ses yeux verts de nouveau dans ceux de Feyre, il lui était impossible de s'en sortir de toute façon, autant en finir le plus rapidement possible. - Tu es prise d'une frénésie physique, c'est une passion exceptionnelle qui s'empare de ton coeur. Tu as besoin d'attention et d'un toucher extérieur et surtout, tu n'as pas peur de montrer cette envie... physique. Tu n'as pas peur d'aller plus loin. elle avait accompagné ces paroles d'un clin d'oeil tandis qu'un sourire mesquin s'était installé sur ses lippes. Ces derniers mots vinrent pincer son coeur péniblement, dernière réaction qui était sienne avant plusieurs heures. Voilà que cette dernière pensée allait rester dans sa tête, la sienne, son esprit à elle, pendant un temps indéterminé. Un temps pendant lequel Clysée ne contrôle absolument plus rien. Ni ses actions, ni ses paroles.

Lorsque ses iris se posèrent sur l'homme, ce fut une sensation familière qui s'imposa en premier dans l'esprit de la jeune femme. Une sensation chaleureuse et presque agréable, étrange. Le tissu de sa robe venait se frotter contre sa peau anormalement immaculée. Seuls quelques bleus venaient parfois joncher son épiderme, bleus que l'on avait vainement réussi à dissimuler sous des artifices. Ses doigts se déposèrent sur les épaules de l'hommes, parcourant ensuite la largeur de ses deux omoplates, un air enivrant accroché à ses traits originellement doux. C'est d'un pas assuré et élégant, presque sexy, qu'elle l'accompagna dans la chambre qu'ils allaient partager le temps d'une nuit. Sentiment écoeurant à l'idée de ce que Feyre avait voulu la faire faire, mais réelle frénésie pour ce qu'elle était désormais, qui elle était désormais. Il venait de poser la bouteille non loin d'eux et Clysée s'empressa de récupérer deux verres rangés non loin. Dans ceux-ci, elle y déversa des quantités équitables du breuvage alcoolisé. Ses doigts s'enroulèrent autour des deux récipients et elle s'avança vers l'homme, un sourire étirant ses lippes roses en un sourire plaisant. Elle déposa le verre dans sa main, venant ensuite s'installer à ses côtés dans le divan rouge. Ses yeux verts le scrutaient d'un air curieux, détaillant chaque parcelle de son visage et de son corps avant de porter le verre à ses lèvres. Le liquide vint couler dans sa gorge, laissant l'empreinte chaude de l'alcool s'accrocher sur sa trachée. - Tu as l'air fatigué. Ne t'en fais pas, j'ai ce qu'il te faut. avant qu'il n'ait eu le temps de réagir, Clysée était déjà debout et son verre posé sur un guéridon qui se trouvait à sa droite. D'un placard vieux et abîmé, elle en sorti une petite bouteille. Lorsqu'elle fut ouverte, Clysée vint déposer le liquide gras sur ses mains délicates, désormais une odeur florale douce et agréable s'y dégageait. La chambre dans laquelle ils se trouvaient offraient un large choix d'object exotiques pour plaire aux diverses demandent des clients, une horreur qui lui donnait la nausée, une gamme de choix qui ne faisait que décupler le plaisir auquel l'on pouvait être soumis. Une fois que Clysée fut de nouveau aux côtés de l'homme, ses mains se posèrent sur ses trapèzes, malaxant sa peau avec une délicatesse et un savoir faire qui lui était propre, ou pas. Ses mains s'étaient glissées sous son tee-shirt, caressant sa peau et y déposant l'odeur forte. - Tu sais, ce serait plus facile pour moi si on se débarrassait des artifices, comme ceci. dis-t-elle, attrapant doucement le col de son tee-shirt. Non, je t'en prie, n'hésite pas à te dévoiler, pensa-t-elle.

Spoiler:
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Ido Aderal
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MessageSujet: Re: let's save both of our souls (clido) let's save both of our souls (clido) EmptyDim 17 Sep 2017 - 15:32

Avec les années, Ido avait appris de bon nombre de situations mais s'il y avait bien un domaine qui lui avait échappé tout au long de sa vie, c'était celui des femmes, de la séduction et des relations dites amoureuses. Certes, il n'était pas pour autant vierge de toutes aventures. Des femmes, il en avait connues mais jamais à long terme, toujours brièvement, sans attaches, sans sentiments, sans quoique ce soit qui puisse le ou la mettre en danger dans un monde où les lambdas étaient plus considérés comme des animaux que comme des êtres à part entière. Une décision qui, par ailleurs, l'avait dispensé de toutes difficultés annexes telles que comprendre les femmes, savoir quoi dire, quoi faire, quand et comment, ce qui aurait été, à ses yeux, une perte de temps monumental quand survivre était son seul objectif viable. Certains pourraient qualifier cette attitude de lâche et ils n'auraient peut-être pas tort, bien qu'Ido s'en serait défendu avec vigueur. Malgré tout, la finalité restait la même : à présent, Ido était totalement désarmé face à une femme qui n'avait pas une mais de multiples personnalités et donc celle d'origine était enfouie sous des couches de manipulations psychologiques abjectes. Quitte à se compliquer la tâche, il n'avait pas choisi la situation la plus simple, il n'avait d'ailleurs pas choisi du tout, tant tout son être l'empêchait de penser à autre chose, comme s'il était destiné à cette femme là, seulement celle-là. Assis sur ce divan au passé dégoulinant de luxure, Ido était à présent désemparé. Rien à voir avec l'homme qui taquinait Naos ou entraînait Veda au sein de la Ligue, rien à voir avec celui qui, sans une once de culpabilité, avait placé puis allumé les bombes pendant l’événement de Dragondale. En cet instant précis, Ido était désarmé, presque à nu, incapable de savoir quoi dire, quoi faire pour être efficace, pour la libérer de cette emprise et de cette personnalité qui n'était pas sienne. Une personnalité d'ailleurs que le lambda ne mit pas très longtemps à cerner. Déjà, son toucher langoureux alors qu'ils montaient jusqu'à cette chambre en avait dit long sur ses intentions, ou tout du moins sur celles qu'on lui avait dictées. Mais à présent, alors qu'ils étaient seuls dans cette chambre duveteuse, il n'y avait plus aucun doute à avoir : elle avait été programmée pour aller droit au but et ne perdait pas de temps dans la besogne. Pas même étonné par son assurance pourtant déconcertante, Ido la laissa déposer ce verre dans sa main, un verre qu'il descendit aussi vite qu'il lui avait été offert et dont l'alcool, bien plus fin que ce qu'il avait l'habitude de boire, ne risquait pas de lui faire tourner la tête. Son regard, lui, était toujours ancré dans le vide comme apeuré par l'idée de se poser sur elle et de faire de lui le même que tous les autres, un homme dominé par ses instincts les plus primaires. Pourtant, lorsqu'elle se leva, sachant soit-disant ce dont il avait besoin, Ido fut piqué par la curiosité et ses yeux d'un bleu perçant se posèrent sur la jeune femme dont la silhouette s’affairait devant une armoire dont il ne voulait pas connaître la contenance. Elle avait vu juste, fatigué, il l'était, fatigué de cette vie, de ce monde, fatigué moralement mais également physiquement, à cause des blessures passées ou même des plus récentes, comme cette brûlure qui le lançait encore, de temps à autres. Mais pour autant, rien de ce qu'elle pourrait faire ici ne risquait de le soulager, ce n'était pas le but de sa visite. L'odeur qui embauma alors la pièce lui parut inédite. Ido n'était pas, par obligation, adepte de toute chose luxueuse ou apparentée au bien être et cette odeur, entêtante, aurait presque pu le noyer dans l'ambiance de ce lieu et l'enivrer jusqu'à en perdre son idée première. Une possibilité inacceptable pour le lambda qui reprit finalement ses esprits lorsqu'il sentit les mains fines et chaudes de la jeune femme parcourir le haut de son dos et tenter de le délester de son haut. Sans aucune délicatesse, Ido attrapa les mains de la prostituée, les sortant de son tee-shirt avant de se lever et de se libérer de cette proximité dérangeante. Il n'aurait certes pas dit non à un massage, peut-être le premier de sa vie, mais pas comme ça, pas dans ces circonstances, pas en profitant de la vulnérabilité d'une jeune femme ayant perdu tout contrôle de ces gestes. Il avança jusqu'à l'autre bout de la pièce, s'asseyant sur le rebord d'une fenêtre cachée par des tentures rouges écarlates, face à elle et essuyant le peu d'huile qu'elle avait déposé sur son dos avec son tee-shirt usé. - On va plutôt faire autre chose. Dis moi qui tu es. Sa voix était froide, presque dure. Pas du tout accueillante, pas à même de mettre en confiance pour de quelconques confessions. Mais Ido savait, de toute manière, que la réponse qu'il allait obtenir était fausse ou tout du moins erronée. Et ce qu'il espérait même, au fond, c'est qu'à force de lui poser des questions auxquelles son nouveau moi serait incapable de répondre, il allait réussir à percer la coquille. De tous les types de mêlés, les Oranges n'étaient pas ceux qu'Ido avait le plus côtoyé, ou combattu. Pour être tout à fait honnête, il les fuyait même comme la peste, conscient qu'il n'était rien face à eux, à leur pouvoir insidieux les rendant capables des pires horreurs. Tout ce qu'il savait, c'est qu'avec le temps, leur emprise s'amenuisait et qu'il fallait toujours qu'il recharge leur méfait pour le faire durer. Il en avait d'ailleurs eu la preuve lorsqu'en pleine nuit, lors de leur dernière rencontre, la jeune femme, la vraie, avait refait surface mais aujourd'hui, Ido n'avait pas le temps d'attendre et quitte à la secouer, légèrement, pour arriver à la libérer, il n'allait pas s'en priver. - Quel est ton nom ? Ton âge ? Depuis combien de temps es-tu ici ? Ido pouvait continuer comme ça encore longtemps. Très longtemps. Mais il y avait une autre question qui taraudait l'esprit. - Est-ce que tu aimes ce que tu fais ici... ? Une question dont il n'avait pas vraiment envie d'entendre la réponse, quelle qu'elle soit.
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‹ SANG : mêlé, malédiction qui s'imprime dans sa peau. une qualification qui lui importe peu, elle n'a que faire des dires de ceux qui dirigent. elle vit sans, comme elle a toujours fait, jurant par les siens.
‹ POUVOIR : l'électricité court jusque dans ses doigts, picotant chaque veine et chaque os de son corps. c'est l'électricité qui dicte ses mouvements, c'est celui qui anime ses émotions.
‹ METIER : aucun, simple membre de la Ligue, isis cherche encore sa spécialisation, son appartenance à un groupe particulier.
‹ ALLEGEANCE : ses intérêts se sont portés vers la ligue, à qui elle pense avoir prêté allégeance pour l'instant. mais isis sait que ses intérêts changent rapidement et que bien que la ligue retienne pour l'instant son attention, rien n'assure que d'ici quelques temps elle se compte toujours parmi leurs rangs. cependant, c'est bien à sa famille que sa vraie allégeance appartient.
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MessageSujet: Re: let's save both of our souls (clido) let's save both of our souls (clido) EmptyVen 29 Sep 2017 - 23:44


⎨And I stood before a King with a crown upon his head and he looked me in the eyes, he said : I, was out my head, I was out of control, thought I was living, but I wasn’t and sometimes, you crash and you burn before you're once again whole⎬ TIM MCMORRIS.

- On va plutôt faire autre chose. Dis moi qui tu es. ses sourcils vinrent se arquer tandis qu'elle ne l'avait pas quitté des yeux une seule fois entre le moment où ses mains s'étaient enroulées sur les siennes et lorsqu'il vint s'adosser contre la fenêtre -qui lui semblait beaucoup trop loin. Clysée ne trouvait pas d'intérêt à cette requête qui lui semblait futile, si bien qu'elle s'avança de nouveau vers lui, réduisant la distance qui les séparait. La vraie Clysée, elle, ne comprenait pas plus la situation. Elle aurait aimé être capable de lui répondre, de tout lui avouer, de lui demander de l'aide, mais elle en était absolument incapable. Un rictus se dessina sur ses lèvres colorées, pigmenté par la curiosité et l'envie que sa nouvelle personnalité lui produisait. Comme une dose d'adrénaline se déversant dans tout son corps, la lambda se retrouvait plus dictée par ses envies que sa réelle raison. - Quel est ton nom ? Ton âge ? Depuis combien de temps es-tu ici ? Clysée, vingt-neuf ans, ça fait déjà trop longtemps. Tels étaient les mots qui raisonnaient dans sa tête. Les hurlements semblaient si forts qu'ils auraient pu être insupportables, or ils ne l'étaient pas, dissimulés pas d'autres hurlements modelés à souhait, implantés dans sa tête. Sors moi de là, je t'en supplie. Mais les mots vinrent de nouveau se noyer dans un tourbillon qui en contenait déjà des centaines d'autres. Clysée semblait se noyer petit à petit, mélangeant sa personnalité avec toutes celles qu'elle avait déjà revêtues, toutes celles qu'on l'avait forcée à porter. - Qu'est-ce que l'on peut se foutre de tout cela, hein ? On est pas là pour ça et tu le sais très bien. sa voix était devenue subitement beaucoup plus grave tandis que son regard, aguicheur, s'était de nouveau posé sur le visage du lambda, puis sur son corps. La distance qui les séparait était désormais presque complètement réduite, si bien que Clysée pouvait sentir la respiration de l'humain contre sa peau, caresse délicate sur une peau déjà beaucoup trop usée, c'était agréable. - Est-ce que tu aimes ce que tu fais ici... ? soudain, ce fut comme si l'on avait attachée Clysée, elle aurait pu jurer que ses pieds étaient cloués au sol. Cette interrogation raisonna dans sa tête, si fort qu'elle semblait adoucir toutes les autres voix qui se mélangeaient habituellement de manière si chaotique. - Je... Clysée voulait dire que oui, mais elle voulait surtout dire non. Ce fut comme un combat constant avec elle-même, détruisant chaque parcelle de sa propre personne au passage. Clysée aurait voulu crier à l'agonie, bien qu'elle le faisait déjà. - Bien sûr que oui, je ne serais pas là sinon. nouveau rictus étirant ses lippes, Clysée vint finalement réduire à néant la distance entre l'humain et elle en déposant ses lèvres sur celles de son interlocuteur. Ce fut un baiser sucré, doux, délicat. Ses mains se posèrent sur son visage avant de glisser jusqu'à sa nuque. Ses doigts s'enveloppèrent sur son épiderme, ce fut une nouvelle caresse douce mais sur sa peau à lui, tandis que ses lèvres se mêlaient toujours aux siennes en une harmonie quasi-parfaite. Mais Clysée vint couper court au baiser qu'elle-même avait commencé. Ses doigts se détachèrent de la nuque du lambda tandis que quelques mètres s'instaurèrent de nouveau entre eux deux. L'expression du visage de Clysée avait changée, désormais aux antipodes de l'expression qu'elle s'était entêtée à entretenir quelque secondes auparavant. Ses mains vinrent s'enrouler autour de sa poitrine beaucoup trop découverte à son goût tandis que son dos vint violemment heurter le mur qui se trouvait derrière elle. L'on aurait pu croire qu'elle était prise de convulsions tant ses yeux divaguaient de droite à gauche, inspectant tout ce qui se trouvait dans la pièce comme si c'était la première fois qu'elle s'y trouvait. Clysée était là, la vraie, la seule et l'unique. Ses yeux verts émeraude vinrent de nouveau s'accrocher à la silhouette de l'homme qui lui faisait face, l'homme avec lequel elle venait d'échanger un baiser, pour la première fois depuis longtemps. Mais il était un homme, qu'un homme n'aurait pas été le bon terme car c'était déjà trop. Nombreux avaient été les amants auxquels elle s'était offerte, mais jamais elle n'avait été consciente ou consentante ; et il était le seul avec qui cela était arrivée, et c'était ce qui lui faisait le plus peur. Clysée l'apeurée était recroquevillée dans un coin alors qu'elle avait su occuper toute la pièce depuis qu'ils y avaient mis les pieds. Ses doigts s'enroulèrent autour de la poignée et le contact du métal froid sur ses doigts bouillants lui paru insupportable, si bien qu'elle grimaça péniblement. - Je veux juste m'en aller, laissez-moi m'en aller. des larmes s'écoulèrent sur ses joues rougies, elles auraient ou bouillir sous la chaleur qui colorait son épiderme.
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Ido Aderal
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‹ AGE : trente cinq années, environ, sans grande certitude.
‹ STATUT : piqué au vif par l'une de ses semblables même s'il se leurre, préférant prétexter un simple attachement à son sang plutôt qu'à sa personne.
‹ SANG : rouge, un simple rouge sang.
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MessageSujet: Re: let's save both of our souls (clido) let's save both of our souls (clido) EmptySam 30 Sep 2017 - 1:24

Ce petit jeu pourrait encore durer longtemps. Elle, petite marionnette aux fils invisibles, si parfaite dans son rôle, jamais à court d'idées pour parfaire le personnage. Et lui, impassible, froid, feignant de ne rien ressentir, comme pour conserver un semblant de contrôle dans ce qui n'est qu'un bordel sans nom. Ido n'a aucune idée de ce qu'il fait mais il le fait. Il n'a aucune idée d'où tout ça va le mener mais il y va, coûte que coûte, aussi aveuglement qu'en plein brouillard. Ces questions n'ont pas l'effet escompté, qu'à cela ne tienne, il n'est pas découragé pour autant. Obtenir un résultat aussi facilement aurait été plus qu'étonnant de toute manière. A la place, il reste face à un mur, un mur encore intact entre lui et elle, la vraie elle, un mur qu'il compte bien démolir ce soir. Fidèle à sa représentation du soir, la jeune lambda s'avance, lascive, visiblement contrariée par cette distance entre leurs deux corps. Ido n'est pas dupe, elle a été programmée pour ça, et rien qu'essayer d'imaginer la scène lui donne la nausée. Son corps tout entier est animé par une force libidineuse mais ses yeux, ses yeux verts restent vides, froids, comme si son regard tout entier semblait à la dérive. La distance est dorénavant réduite à néant. Ido peut sentir son parfum et contempler chaque détail de son visage, son regard se perdant sur la courbe de ses traits délicats. Elle ne le laisse pas indifférent, dire le contraire serait un mensonge plus qu'honteux, surtout comme ça, dans cet environnement propice au mélange des chairs, mais le lambda reste un homme honorable, ou en tout cas, respectueux et profiter de la situation n'est pas une option envisageable. - Qu'est-ce que l'on peut se foutre de tout cela, hein ? On est pas là pour ça et tu le sais très bien. Un sourire s'échappe de ses lèvres jusqu'alors verrouillées par son attitude flegmatique. Elle serait presque amusante la gamine, à se débattre de la sorte. - Oh je sais très bien pour quoi je suis là, et visiblement pas pour la même chose que toi. Clairement pas non, même si tout ça n'est pas la vérité, sa vérité. Que veut-elle vraiment au fond ? Rester ici ? Partir ? Avec lui ? Il serait prétentieux de croire qu'au bout de trois rencontres il serait devenu son héros. Ido n'est pas un héros. Seulement un homme de rien dont la vie est faite de misère et de survie. Un homme qui pourtant se sent responsable d'elle, pour elle, de manière clairement désintéressée. Alors il tente le tout pour le tout, décochant une nouvelle question plus insidieuse, plus provocante aussi, visiblement une stratégie gagnante. Elle hésite. Elle n'est plus si sûre, pas autant qu'avant, pas autant que celle qui avait caressé avec assurance et douceur sa peau marquée par la vie et Ido y voit un signe, un encouragement, bien que rapidement balayé par une réponse qui lui tord les boyaux. - Bien sûr que oui, je ne serais pas là sinon. Au fond, tout ça est logique. Ou plutôt le serait si seulement elle était elle-même. Après tout, vouloir être prostituée n'est pas un mal en soi, mais l'être par obligation devient plus litigieux. Alors lorsque sans sommation leurs lèvres s'unissent, Ido voudrait la repousser, à nouveau. Se détacher de son corps dont il sent la chaleur irradié le sien, se débarrasser de ce baiser entêtant et de ces mains dont les caresses enjôleuses font frissonner l'ensemble de son être. Pourtant, l'espace de quelques secondes, il en est incapable, paralysé par sa douceur et une certaine sincérité, comme si ce baiser là n'était pas le fruit d'une quelconque manipulation. Un baiser que bientôt il prévoit de stopper avant qu'il ne soit interrompue, à sa grande surprise, par la jeune femme elle-même. La rupture est brutale, presque violente. Sa réaction tout autant. Leur proximité, si recherchée encore quelques secondes auparavant, semble n'être qu'un lointain souvenir et Ido comprend rapidement que son stratagème a fonctionné, ou tout du moins, qu'il aura aidé à accélérer les choses. Mais là où il devrait s'en féliciter, le lambda ressent une profonde gêne, presque un dégoût de lui-même en voyant le visage apeuré et paniqué de la jeune femme. Plus de rôle, plus de scénario à présent. Juste lui, elle, de manière sincère et vraie, et ce même si la vérité n'est pas toujours la plus facile à avaler. Ido ne savait pas comment s'y prendre en entrant dans cette chambre, il sait encore moins comment gérer la situation à présent. A quoi pense-t-elle ? Peut-être le voit-elle finalement comme tous les autres, un homme prêt à payer pour jouer à la poupée, l'amour en prime, une idée qui fait frémir Ido. - Je veux juste m'en aller, laissez-moi m'en aller. Au son de sa voix, un nœud se forme dans la poitrine du lambda. Pourquoi tout ça, tant d'horreurs, seulement parce qu'ils n'ont ni élément, ni pouvoir. Cette injustice le dépasse et alors qu'il a devant ses yeux les conséquences d'un tel traitement, la rage finit par se mêler à l'incompréhension. Une rage qu'il canalise pourtant, conscient que ce n'est clairement pas ainsi qu'il allait la rassurer. - La porte est fermée à clé je crois, mais ce n'est pas moi qui te retient prisonnière ici. Non, c'est cette abjecte tenancière et son armada de mêlées et autres sous-fifres répugnants, mais ça, elle doit déjà le savoir. - Il ne s'est rien passé et il ne se passera rien, je ne suis pas venu pour ça. Ido ment légèrement, il s'est bien passé quelque chose mais après tout, peut-être n'était-ce rien pour elle alors à quoi bon l'évoquer maintenant. S'approchant doucement, comme pour ne pas effrayer un animal blessé, le lambda attrape sa veste jetée à leur arrivée sur un fauteuil attenant et lui tend, à une distance raisonnable, pour qu'elle se couvre, étant visiblement gênée par tant de chair apparente. Il s'assoit ensuite sur le lit, passant une main sur son visage pour en apaiser les tensions et la fatigue, replongeant ensuite son regard perçant sur la jeune femme. - Je m'appelle Ido, je suis lambda, comme toi. Ancien esclave, libre aujourd'hui. Le tableau est assez peu séduisant mais il ne pourra pas faire mieux. - Je suis venu plusieurs fois ici, tu t'en souviens ? Si oui, tu sais que tu n'as rien à craindre de moi... Et il était certainement le seul à pouvoir s'en vanter pour le moment.
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Isis Lennsher
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‹ AGE : vingt-six années perlent son épiderme, le dilemme de la jeunesse et de la maturité commence à marquer son faciès.
‹ STATUT : son innocence vole jusque dans ses relations, elle se laisse dicter par ses envies isis, ignorant les rejets et les avertissements. ses doigts se sont posés sur l'épiderme d'un maître de l'eau, une âme dont elle n'aurait jamais pensé s'éprendre. et elle s'attache isis, à ces bras qui l'entoure et ces yeux qui l'envoute.
‹ SANG : mêlé, malédiction qui s'imprime dans sa peau. une qualification qui lui importe peu, elle n'a que faire des dires de ceux qui dirigent. elle vit sans, comme elle a toujours fait, jurant par les siens.
‹ POUVOIR : l'électricité court jusque dans ses doigts, picotant chaque veine et chaque os de son corps. c'est l'électricité qui dicte ses mouvements, c'est celui qui anime ses émotions.
‹ METIER : aucun, simple membre de la Ligue, isis cherche encore sa spécialisation, son appartenance à un groupe particulier.
‹ ALLEGEANCE : ses intérêts se sont portés vers la ligue, à qui elle pense avoir prêté allégeance pour l'instant. mais isis sait que ses intérêts changent rapidement et que bien que la ligue retienne pour l'instant son attention, rien n'assure que d'ici quelques temps elle se compte toujours parmi leurs rangs. cependant, c'est bien à sa famille que sa vraie allégeance appartient.
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MessageSujet: Re: let's save both of our souls (clido) let's save both of our souls (clido) EmptyDim 29 Oct 2017 - 22:20


⎨And I stood before a King with a crown upon his head and he looked me in the eyes, he said : I, was out my head, I was out of control, thought I was living, but I wasn’t and sometimes, you crash and you burn before you're once again whole⎬ TIM MCMORRIS.

Leur baiser lui avait semblé intense, semblable à une étreinte moite et chaleureuse. Clysée l'avait aimé, et Clysée aussi, miracle chimérique lorsque l'on se rend compte qu'elle ne peut pas se permettre d'apprécier beaucoup de choses avec sa condition. Les plaisirs étaient aussi rares que les rêves, manipulés, modelés selon les envies d'autres. Les prunelles émeraudes de la jeune femme vinrent se planter dans celles océan de son interlocuteur. Malgré tous, Clysée se sentait connectée à lui. Cette liaison lui semblait étrange tant elle leur était propre et pourtant, elle ne pouvait résister à cette tension qui, tel un fil épais et souple, l'attirait vers lui ; telle une âme en peine.  - La porte est fermée à clé je crois, mais ce n'est pas moi qui te retient prisonnière ici. ses mots raisonnèrent dans son crâne au rythme d'une mélodie sourde et enivrante. La porte était en effet bien fermée et lorsque l'humaine s'en rendit compte, elle eut l'impression que les murs se rapprochaient doucement autour d'elle, la faisant suffoquer de plus en plus à chaque seconde. Ses paupières se fermèrent rapidement et les plis ridant sa peau de porcelaine dénonçaient son envie de les garder clos, comme si renier la réalité lui permettait de lui faire tout oublier, si seulement. Enfin, lorsque ses pupilles scrutèrent de nouveau la silhouette de l'homme, ce fut un léger sentiment de soulagement qui s'empara de sa poitrine. Elle voulu sourire, mais elle en fut incapable. Son palpitant se serra dans sa poitrine lorsqu'elle se rappela, qu'en effet, ce n'était pas lui qui la retenait prisonnière mais bien elle : figure diabolique qui hantait ses cauchemars les plus effrayants, voix endiablée qui raisonnait dans son crâne encore et encore, lui faisant petit à petit perdre la raison : Madame Mold. Des frisson vinrent s'emparer de son échine, faisant trembloter sa figure frêle. - Il ne s'est rien passé et il ne se passera rien, je ne suis pas venu pour ça. et pourtant, Clysée se rappelait de ce baiser, celui qui lui avait fait retrouver la raison, celui qui l'avait poussée à ouvrir les yeux. Ses doigts délicats vinrent voyager jusqu'à ses lippes entrouvertes, leur carmin n'était presque plus, évadé sur les crevasses de l'homme qui lui faisait fasse. Elle vint essuyer le reste du vulgaire maquillage sur son avant bras. L'homme s'approcha d'elle et, tel un animal blessé, sauvage et effrayé, Clysée eut l'instinct de se reculer brusquement ; venant cogner l'arrière de son crâne contre la porte de bois ; un gémissement de peine s'extirpa de sa bouche. Elle saisit doucement la veste qu'il lui avait tendue et, rapidement, elle l'enroula autour de ses épaules. Elle était trop large pour sa silhouette ; si bien qu'elle permettait à son épiderme d'être plus couvert qu'il ne pouvait l'être. Le toucher du tissu chaud contre sa peau lui apporta une sorte de réconfort, ses tripes se serrèrent sous ce sentiment de confort dont elle n'était pas habituée. L'odeur de l'homme vint enivrer ses narines, c'était doux, agréable, un nouveau rictus étira ses lippes. - Merci. elle croisa son regard, ses lèvres toujours tirées. - Je m'appelle Ido, je suis lambda, comme toi. Ancien esclave, libre aujourd'hui son palpitant se serra à nouveau. Ancien esclave ? Libre ? Et dire que ces mots ensemble ne lui étaient parus que dans ses rêves les plus fous. Sa curiosité fut piquée lorsqu'il s'exprima, elle ne croyait pas que ce soit possible, elle refusait de se perdre dans de nouvelles pensées idylliques et irréalisables, elle avait déjà beaucoup trop souffert pour ça. - Je suis venu plusieurs fois ici, tu t'en souviens ? Si oui, tu sais que tu n'as rien à craindre de moi... tout cela lui semblait irréel, Clysée avait l'habitude des hommes abusifs, agressifs, vulgaires et irrévérencieux, maintenant qu'elle faisait face à quelqu'un de différent tout lui semblait illusoire, vain. - Je m'appelle Clysée. sa voix s'était cassée au premier mot, elle fut obligée d'insister pour pouvoir correctement s'exprimer. Elle se leva de nouveau avant de prendre place sur un fauteuil non loin d'Ido, elle tira sur sa robe pour couvrir d'avantage ses jambes. - Oui... je me souviens. Du moins je crois, je ne suis jamais vraiment sûre. à de nombreuses reprises, elle s'était rappelée de certains visages, de certains noms, mais de manière relativement vague. Et pourtant, c'était de son regard qu'elle se rappelait le plus. Jamais des prunelles ne s'étaient posées sur sa silhouette d'une telle manière, ça avait été agréable, doux, et jamais elle n'avait été capable d'oublier cela. - Je pense me rappeler maintenant. Nous ne faisions que discuter, rien de plus, c'était agréable. elle ne l'avait pas regardé, ses yeux posés sur le sol de la chambre et, sans qu'elle ne s'en rende compte, elle avait sourit ; influencée par des souvenirs qu'elle pensait modelés. - Vous avez dit être libre ? elle le regarda de nouveau, Clysée voulait être sûre qu'elle ne l'avait pas imaginé. Ça lui semblait tellement beau, beaucoup trop pour être réel.
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MessageSujet: Re: let's save both of our souls (clido) let's save both of our souls (clido) EmptyDim 12 Nov 2017 - 11:24

La voir ainsi le rend furieux, d'une rage dont la violence intérieure se déchaîne, la même qui le fait naviguer en eaux troubles depuis maintenant plusieurs mois, après des années d'un pacifisme lourd et forcé. Sa mâchoire se crispe et ses poings se serrent, prêts à cogner, seule arme qu'il a toujours eu à disposition, seule réponse aux affres de ce monde où sa condition n'est que poussière. Ils pourraient tous les tuer à mains nues, maintenant, les responsables de cette diablerie qui lui tord les boyaux, ceux qui usent des lambdas tels des animaux de foire sans aucun état d'âme. Mais si cette violence lui semble légitime, elle n'est pas la bienvenue, en cet instant où c'est un refuge dont a besoin la jeune femme, un refuge qu'Ido souhaiterait lui offrir mais qu'il est pour le moment incapable de matérialiser. Trop brusque, trop solitaire, trop en colère, Ido n'a jamais su répondre au désespoir, il n'a jamais vraiment été celui qui aide, qui apaise, qui protège, ou bien seulement par la violence, toujours la violence. Aussi apeuré qu'elle au fond, bien que sa condition soit plus confortable à ce jour, le lambda la regarde, essayant de décrypter son attitude et les froissements de son visage, conscient que d'autres, à la Ligue par exemple, serait bien mieux armés pour gérer cette âme perdue. Mais il n'y a que lui, l'homme qui a dompté l'animal sauvage ou tout du moins, qui en a fait sortir l'humanité. Alors il tente, maladroitement, de l'apaiser, lui même rassuré de la voir accepter cette veste pourtant poussiéreuse et déchirée par endroit, qui n'a pas du être lavée depuis des mois voir des années. Observé par ces deux billes écarquillées, Ido se rassoit sur le rebord de cette fenêtre qu'il n'a toujours pas quittée, préférant garder une distance entre elle et lui qu'il juge saine et tranquillisante, pour elle et peut-être aussi pour lui. Ses paroles étaient directes mais efficaces, l'humain n'a jamais fait dans le fleuri et ne compte pas commencer aujourd'hui. Peut-être n'était-ce pas la meilleure approche, mais elle semble néanmoins valide, assez pour qu'enfin la jeune femme se confie. Sa voix est douce, si différente de celle qu'il a toujours entendu, mais elle sonne également comme une clochette brisée dont le tintement semble se perdre dans les méandres du lieu. Ils ont fait d'elle une ruine, pourtant si jeune et si innocente, une pensée qu'Ido vomit tant elle le dégoûte, une pensée qu'il tente de dompter alors que les mots s'enfilent dans la bouche de la jeune femme. De Clysée. Pendant longtemps, Ido avait peur qu'elle n'en ait même pas, de prénom, ou bien que ce dernier se soit perdu dans les recoins de son esprit, effacé par le temps et les assauts répétés de cet orange dans sa tête. Mais il est bien là, il existe ce prénom, doux et mélodieux, faisant honneur à son visage et sa condition, nouvelle réconfortante, au moins une. Craignant de stopper ses paroles en réagissant à ses dires, Ido reste silencieux, son regard azuré ancré sur ce petit corps essayant de cacher cette peau qu'on lui a ordonné de montrer. - Je pense me rappeler maintenant. Nous ne faisions que discuter, rien de plus, c'était agréable. Ido lâche un sourire, presque amusé par le choix des mots, agréable n'étant pas vraiment le qualificatif qu'il aurait associé à leurs entrevues. Des rencontres qui avaient été, pour lui, douloureuse, sentiment qu'il taira cependant, conscient que des deux, il est bien moins à plaindre et soucieux de ne pas entacher ces souvenirs 'agréables' pour elle. Puis enfin, son regard se relève, et leurs pupilles se croisent, encore timides, maladroites, essayant de s'apprivoiser sans vraiment savoir comment s'y prendre. Elle est intriguée, il le sent, libre, ce mot là fait toujours réagir, et d'autant plus les lambdas, voués, pour la grande majorité, à une vie de servitude et de douleur. - Oui libre. Enfin... échappé. Car au fond, Ido n'est pas vraiment libre, cette liberté, il se l'est offert, il s'en est accaparé tout seul et si avec les années, elle lui paraît sienne, officiellement, aucun Osoryd ne lui a jamais donnée. Il aurait pu lui mentir, il aurait pu lui raconter tout et n'importe quoi mais il lui doit la vérité, brute, dure, celle qui l'attend et pas celle qu'on entend dans les histoires romancées que certains aiment se raconter pour se leurrer, sachant qu'elle pourra encaisser, qu'elle doit l'encaisser. - J'ai été vendu comme esclave, à douze ans, dans une famille noble et je me suis échappé cinq ans plus tard. Ils ne m'ont jamais rattrapés, j'imagine que c'était plus rapide de me remplacer. Plus rapide ou moins coûteux, Ido ne le saura jamais et s'en contrefiche. - Je ne te mentirais pas, la liberté n'est pas toujours ce que l'on croit mais il y a un lieu pour les gens comme nous, comme toi.. Car lui n'en fait plus vraiment parti, il le sait, tout comme il sait que Khora ne voudra plus de lui quand elle apprendra qu'il a depuis, engendré la terreur. Clysée, par contre, y a toute sa place. Elle pourra s'y reconstruire et y trouver le réconfort que lui, ne peut pas lui donner, pas encore tout du moins. La Ligue, tout lui semble limpide à présent qu'il a réussi à la faire redevenir elle-même, la Ligue est le plan, l'objectif. Il s'approche alors, mais toujours à distance raisonnable, s'asseyant sur le rebord d'un fauteuil en velours cramoisi et se penche vers elle, pour qu'elle puisse entendre les murmures qu'il lui adresse. - Si tu me suis, je t'y emmène. Ce soir. Nous n'aurons qu'à sortir d'ici, j'en fais mon affaire, et tu quittes cet endroit pour toujours, loin de tous ceux qui t'utilisent... Ido ne lui ordonne rien, présentant cette possibilité comme une offre, bien qu'à ses yeux, un refus soit inenvisageable. Alors, la réponse lui paraissant acquise, il reste face à elle, immobile, suspendu à ses lèvres dont il n'attend plus qu'un oui, plus qu'un sourire, plus qu'une libération.

@clysée asanne gnuh
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